Titre : L'Intransigeant
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1881-10-12
Contributeur : Rochefort, Henri (1831-1913). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32793876w
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 12 octobre 1881 12 octobre 1881
Description : 1881/10/12 (Numéro 455). 1881/10/12 (Numéro 455).
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Identifiant : ark:/12148/bpt6k7751630
Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol Lc2-3980
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/01/2011
- l'INTRÀN&(xE!ANT
P
l ^Tmnrination est une lutte internationale do 1 Ares détails dé cette cause, unique dans les
elaTses et non une lutte nationale,, passe a annales criminelles du département. ’
l’ordre du iour sur lés questions soulevées par J - L attention; un peu détournée du prévenu
■ g—recueilli maintenant dans sa prison, écri
vant, dit-on, ses tristes mémoires, s’est re
tournée vers sa complice en luite^ l’ex-ms-
titutrice de Taurinym
\ • tè'‘'portrait'’ de cëlleréi; 'frouviS'^dMiâ.iïâ'
jnallë d’Âürïc^’ a 1 été ’ÿëprôdult par la phcfi’
fpgraphie et envoyé à tous les parquets"la région.
t f Voici lè^ signàlèmràï ijut àccoÈSpâgne le
portrait: ... vififi*
les délégués polonais.
Le présidènt Becker constate que l© Con
grès international de Coire; est le premier
où l’on' se soit presqùé’exclusivement'oc
cupé de tactique et d’organisaifon;, il cons-,
tate en outre que les principales résolutions
ont été prises à l’unanimité, et il propose
que l’on se sépare au -cri i dé -au*revoir -a
Paris ! (Acclamations. Vive IaRépubuque
..sociale universelle!) ’ • , ' ,, 1 ",
, Le président déclare terminées-les séan
ces du Congrès international'de Goirff.' • !
Le soir même, une réunionjmbiiquç avait
lieu aux Drei Kowijen . Salle comble. Plus-
. de cinq cent personnes; on,. n’avait jamais
vu dans la petite villé grlsonne- une tell©;
■ afilueuce de peuple, Les délégués d<* cha
que nation firent des .discours applaudis». ■
; La délégation française gagna, l’esprit de
. l’assemblée en 1 glorifiant la- Commune de ;
Paris et le socialisme ouvrier internatio
nal. L’adresse suivante au meeting fut fort
applaudie m...... : .r-... ....
Chers citoyens, • i ■■ r
Notre présence & ce congrès vous dit.-lé cas
quenous faisons, de la fraternité des peuples
ontre les oppresseurs et. les spoliateurs, des
p uples...
Pour nous, fi n’y a que des. exploiteurs et
des exploités et nous voulons; Vabolilion inter
nationale de l’exploitation internationale du
proîétaiiat... , • V
- Nous-voulons marcher la-maiti dans la,nuun
avec les socialistes du,mondaenUor,; mais,,
dans celte circonstance, .nous sommes heu»
reux, -noms-citoyens delaRépublÛLUe française,
de saluer fraternellement les -citoyens de ,.la
raillante République suisse.
Vive la République universelle 1. . • •
/Les délégués français .au, congrès, internatio
nal dç.Coire, ,
..." ‘. ' i 3. Joffrin, B. Màxon,
• ' .. ' T ■ . -r.^ j -.V ' j . ' J • . .'7. .y - ..
Los journaux de la Idéalité ont"” été” ■ très
favorables au* congrès et la partie militante
de la population s’ejst fort réjouie de ce que
le congrès se soit tenu â Coire, Les. Grisons,
eathofiques.et.soi-disaùt réactionnaires se'
sont montrés fort au-dessus dés protestants
radicaux zurichois qui, même après la. fer-”
mcture du - congrès, menaçaient encore de
faire up .mauvais parti aux.délégviés, de re
tour de Coiro.
; Ja vous enverrai incessamment une ap
préciation, sur. le caractère” général du cpn-
t grès.
B. Malon,
L'EXPOSSTÎOK D'ÉLËCTSilfilTÉ
L'Exposition internationale■ xt’électricité.
continue à être ouverte tous les jours, ' do
dix heures du malin â Cinq'heures et de
mie du soir, et de huit heur.esÀonze heures
du soir. ■■■ ■
Il est possible.qu’elle soit définitivement
close le l sr novembre 1881. Mais, avant-cette'
époque, l’éclairage du soir aura été sensi-
- bfement augmcUté, grâce à la nouvelle ma ■
chine de M. Edison ,et,à de nouveaux appa
refis de grande puissance .qu’çn viep.t dp
placer dans la section française. r
Parquet' de Pïades (Pyrinèea-Orièntalesÿ ÿ-V
‘ . , AVIS IMPORTANT ' '
Il y a mandat d’arrêt contre Alexandrin©
.VERNET, inculpée de complicité, do l’ejnpoi-
sonneto^téeemmis par l’abbé Âurîoly.cùré de.
Nohcdes. .... ■, i v .
ï Signalement : vingt-cinq ans ; taille, I m.52;
! ehoveux e& soinrilachâtainsutront découvert - ,
'yeux bleus, ncz.iua,spçu relevé,, bouche moyen-
i ne, mentqn rond; visage ovale, tfcint coloré,
'traits fatigués. , -,
) L’inculpée vçyagc sous.un faux nom; ©lie a
{déjà pris celui d’Héloïse RGDLLAND, avec un
: certain nombre de. bagages- portant; l’adresse
«do Sarda, à. Saint-Hippolyte. l '. i
i Prière do diriger les recherchés dans les hô
tels et dans leëcouvents, où l’inculpée a msv-
’nifesté l'intention do se retirer,, et aviser, , lé;
! parquet do Prades en cas d’arrestation.
Pradçs^lp 3 octobre-1881. ... -> :■■■>
: Le procureur de la République, ** >. ■ ' ,
i Lexong. : .
• •”•■ Le jogerél'instruction,
Gazagne.
L’allure d’Alexaridrine V..d’après le por
trait que nous âvons sous” les yeuse, est
assez hardie : la coiffure excentrique, l’en
semble et la mise peu en rapport avec
l’idée sérieuse que l’on se fait d’une per
sonne- ayant choisi cette aride, et délicate
profession d’institutrice. •
Quelques jours après -Farrestation* d’Au-
riol, une lettre d’Alexandrine V... arrivait à
Nohôdes; la justiceu’en est saisie; elle figu-
. rera dans les pièces du procès, Cette, lettre,
écrite, en., chiffres conventionnels, n’a pù
être qu’imparfaitement comprise- Elle finis
sait par des adieux éternels,, et'une résolu
tion de rentrer ais couvent, si la réunion et
la fuite en commun - étaient manquées.
D’après cet indice, les recherchés sont.diri
gées, vers les couvents de, la. région, sans
/préjudice, d’ailleurs, dés. endroits de re-
' fuge. -
. Une petite fiole, contenant de l’acide prus-
sique, a été également saisie dans la maison
d’Auriol, et demandée par lui; en même
temps que différents objets d’usage journa
lier.
: La fiole lui fut naturellement refusée;
bien qu’il eût pris soin- de détourner les
soupçons sur sacontenance, en. prétendant
que c’était un remède pour les dents.
Auriol refuse constamment de dire l'en
droit où ici a été livré l’acide, de même que
tout renseignement en ce qui concerne la
complicité d’Alexandrine V...11 allègue qu’il
est inutile.de faire p>ns do victimes de ses
crimes. ,Où prétend même'que, .pour lui, il
regrette d’avoir fait des aveux.
TRAVAIL ET TRAVAILLEURS
. L’ouverture du meeting des électriciens -
a eu lieu -samedi. • L’assemblée;’ a nommé ;
” iPréskîents. d’honneur, MM. Wareto,.. de 'la
Rue, N. Mathieu, N. Fontaine ; président de
fla réunion des électriciens, M. Arnicngaud
jeune; vice-présidents, MM. Boistel, Love
. Marché, Mondet; secrétaires, MM. BertfaoiL
Bourdin, Leblanc, lîapoli. ' > ' ;
Le ministre dès postes et télégraphes a
accordé là salle dos conférences de l’Expo
sition d’élecfcricité, au palais de l’Industrie,
pour les séances de la réunion, qui auront
lieu à partir de mardi prochain, jusqulau
17 courant, à deux heures.
: Toutes lés - ecsanmnt«atlons ouvrière©
sont reçues, aux bureaux de T INTRANSI
GEANT, de dix heuros du matin A minuit.
Elles sont, résilié renient. insérée» le iour
même de leur réception.
li FIÈVRE Jilffl AE SÉNÉGAL
■ On écrit de Saint-Louis, le septem
bre, au sujet- de la fièvre jaune au Sé
négal : ‘
'->■ i • k
L’épidémie a fait pendant la dernière pé
riode de nombreuses victimes.
L’aviso VAlecton, en rade de SMntrLouis;
a perdu treis de ses officiers en trois jours :
MM. Malcor, enseigne- de vaisseau; Pille-”
. voisin, aide-commissaire, officier d’admi
nistration, et Vorgnos, médeein-inajor. Le
commandant, JM. de Barbeyrac, restait le
dernier à bord aux dernières nouvelles.
Dans la colonie, la fièvre jaune fait moins
de victimes ; mais, hélas ! ce sont les ali
ments qui manquent à ce mal dévorant.
Nous comptons ltl8 morts, dont 5S officiers
' ou assimilés. ■ - ■.
Les soins n’ont cependant pas manqué.-
Toutes les mesures qu’il était huxname-
. ment possible de prendre ont été prises.”
Mais comment lutter contré un pareil fléau?.
Lq régiment d’infanterie dè màripp casernè
,A Saint-Louis a été décimé. Le cadre des
. deux bataillons de tirailleurs sénégaliens
n J èxiste plus.
Voici les noms de - quelques-uns; des _ offi-
ciers ou fonctionnaires niôrts ' depuis” le
départ du dernier paquebot : MM. Pécarrè're,
receveur de l’enregistrement; Buguet; chef
du service des ponts et chaussées; l’abbé
JEspinasse; MM. Brun et Pinard,, aides-
J médecins; Jeannin et Poulet, sous-lieute
nants d'infanterie de marine ; trois, frères
de Pioêrmel.et deux sœurs hospitalières.
Contrairement à ce qu’on a écrit, la fièvre
"■jaune ne sévit pas à Gorée. On a d’ailleurs
■ pris toutes les mesures désirables pour évi
ter tonte contagion. C’est ainsi qu’on faei-
t,lite le renvoi en France'des Européens dont
> la présence n’était pas indispensable.! Tous ”
ceux que leurs affaires appellent ordinaire
ment en Europe ont avancé leur voyage.
Grâce à cette évacuation du trop-plein de
îa population européenne, l’état sanitaire
est resté aussi satisfaisant que possible.
Les postes de Dakar, Bakel sont égale
ment restés à l’abri de la contagion jusqu’à
ce joui*. , ■ s ■ ,
• La corporation .des ouvriers peintres en
- bâtiments de-Paris a afiopté,. flans sa réunion
générale du 28 septenibre^ 1Ô31, là décision
suivante : ... .F
Considérant la ixécessi té absolue d’une - aug
mentation de salaire, une commission, exécu-
tive estnommée, elle est composée do sept
mompr* 8 ) nommés par la, corporation, et de
-Sept membres' qui ' seront ” nommés- par la
chambre syndicale.
; Tous les groupes constitués sont, invités A
envoyer chacun un délégué, mandaté-de son
groupe, comme,membre de la commission.
Chacune des spécialités similaires A là pein
ture, peintres en', décors, ûleurs, vitriers, col
leurs, enduiseurs, etc., sont également invitées
d’envoyer des délégués; chacune trois mem
bres. ‘ . .. v • ' ^
Cetto'commission exécutive a ppur biit d’ar
river A l’augmentation” des salaires et A la ré
duction des heures de travail, dans lepluS
bref délai, possible, .
Elle’se réunira tous les vendredis au'siège.
Social de la chambre, syndicale, A huit heures
précises du soir, 13, rue-Simon LefranC,’ '
Des listes de souscriptions'publiques” circu
leront dans tous les ateliers pour couvrir les
frais-que nécessitent les” démarches' ét le fonc
tionnement doî cette commission-.
prévint, hier, l’alcoolisé que si cela -c on fi
lmait, il se verrait forcé de le renvoyer. Au
lieu” d’accueillir cet avis avec calme” et-
même de promettre de s’amender, Charles
sjemportà en reproches violents, et ; arrivé
au paroxysme dé. la fureur, il s’empara;
d’un couteau et se rua -sur son patron, en
ci'iant qu’il voulait, en finir et que tous ses
ennemis y passeraient. '
Heureusement que le boucher guignait'-
son employé du coiu de l’œil, et qu’il eut
le temps de parer, en partie, du moins, le
eoup dirigé sur sa poitrine; il fut néan
moins atteint à la tempe. La violence du
choc renversa la victime sur le sol qu’elle;
inonda de son sang; Ayant conscience,
mais trop tard, de Facto, inqualifiable qu’il
venait “de commettre, Charles jeta loin de
lui, avec horreur, l’arme dont il venait de
faire un si triste usage,et s’élançant dehors, •
'il s’enfuit si rapidement, qu’on né put le
^rejoindre. Néanmoins, la police, ayant été
prévenue, des agents se sont mis a. la re
cherche du meurtrier et-Font arrêté,.Sans
-la soirée. . ' 1 v .
Un médecin appelé, à donner ses soins - à
M. T..., a déclaré, que son état ne laissait
pas que d’inspirer.eertaines inquiétudes.
;. A^ressfoiu» nnetnrncB. .— Dans la
soirée dù 22 septembre dernier, un sieur
; Rouiôre, maçon, demeurant passage Ronce,
était, vers onze heures, assailli,au moment
qu’il se disposait à rentrer - citez lui; par un
malfaiteur* qui, après- l’avoir terrassé et:
roué de coups, le laissa sanglant sur la
chaussée *et prit la fuite en emportant le
■ porte-monnaie de sa* victime et les 15 francs,
renfermés dans la bourse. -
Attirés par les cris du battu, des agents
accoururent,' mais bien qu’ils sc-fussent mis
à la poursuite du guetteur -nocturne, iis ne
purent le rejoindre, ce dernier ayant sur ;
eux une trop grande avancé.
Lo pauvre maçon- soigna-ses blessures et
së promit bien que si jamais il rencontrait
son agresseur, il ne leJaisserait pas échap
per. :■ ■■■■■.,
Avant-hier au - soir* en effet, passant sur-
le boulevard de la Chapelle, Rouiôre crut,
reconnaître son homme dans- un nommé
F... Eugène, âgé dë vingt et un ans, alors ;
que celui-ci causait avec .plusieurs per
sonnes. Certain .de ne' paff: se tremper,
Rouiôre requit deux agents d’arrêter ledit F...',
ce qui fat fait séance.tenante;. Etssquelqucs
heures plus tard, malgré ses dénégations,
; F... était envoyé âu Dè^ôt à .la disposition
^ de la justice. ■
Pour faire suite au premier :
Un sieur Fortier; scieur de long, rentrait
chez lui, boulevard Chauvelot, la nuit der
nière, vers deux heures} lorsque trois rô
deurs qui le suivaient depuis quelques ins
tants déjà, se jetèrent sur lui, et tout en le
frappant à- coups de. - pied et de poing, se
mirçnt en devoir do:.lui passer un foulard s
autou-r du cou pour étouffer ses cris.
Cette petite précaution prise en vue d’as
surer leur, fuite, les trois gredins fouillèrent
leur victime et- s’emparèrent de son porte-.,,
monnaie. Un dernier coup, enduise dîadieu,,
à celui qu’ils avaient à-demi étranglé et les
bandits allaient gagne» au-pied ; ils, en. fu
rent empêchés par l’arrivée subite de deux
gardiens de la paix que leur service - avait
amenés de ce côté.
Deux des agresseurs ont pu être captu
rés: ili ont dit se.nommër, l’un Nidcrlinder,
Auguste,, dit Galoche, vingt ans, et l’autre :
Rolland. Auguste, dit Boule-de-Suif ,. dix-,
neuf ans, tous les deux se donnant comme
garçons bouchers. Quant à leur complice, il
à réussi à prendre la fuite.
âgé de - 2l
lande.
ans/ maçon; demeurant rue Ga-.
. ' Ecrasé par un train". — Des 'employés,
du .chemin de fer de l’Ouest en tournée ont
rélevé, hier, à’ 200 mètres, de la gare de
Bois-Colombes, un individu qui avait une
jambe coupée net et l’autre broyée. Le mal-Î
heureux-ayant perdu beaucoup de sang- s’é
tait évanoui. Ou le transporta ,à liiôpital
Beauj on, mais il y est mort quelques.- mi-i
nutes après son arrivée. '■ • • ’
Le définit était un nommé Moreau, em
ployé de la gare de .Sannois. Ou croit qu’il
aura étc sui-pris par un train, alors qu’il
Suivait la voie, à pied, ;
En - rôdeur nocinrne,— L’Attention
de deux gardiens de là paix; en.tournée de
service, boulevard Magenta, fut” éveillée,-la
nuit dernière, par la vue d*un individu - ra
sant lès boutiques avec léS plus grandes»
.précautions, et s’arrêtant do temps a autre”
pour regarder s’il n’était' ni suivi,ni ob
servé.
. Mis en défiance’ par les allures suspectes
du rôdeur, les-agents se dirigèrent de son
côté, co que voyant, le drôle prit la; fuite.
On l’eut bientôt rejoint. - . ,
Au poste où il fut conduit/on-a-trouvé
sur lui tout un attirail de malfaiteur et no
tamment um-evolver ayant appartenu à un
gardien de la paix. • -
Cet individu a refusé toute explication
sur la provenance de cette arme et s’ost
énergiquement refusé à décliner ses noms
et qualité. Il a été envoyé au Dépôt.
Départements et Étranger
Chambéry, ÎO octobre. r-La femme Bazin,
propriétaire^ SalutePierre-d’Albigou, a tué
hier ses tçois enfants, dont l’aiué n’était
âgé que dé cinq ans.
Avignon, lÛ.octobre.. — Toute une famille:
des environs de .MoutéUniai- a été euipoi-
sonnée par des champignons., . ”,
Trois pei-sonnes sont mortes, dans d’a
troces souffrances. - v ■■■"!■;-■
. .Cukubourg, 10 octobre. — Une embarca
tion de l’Etat a chaviré hier vers six heures-
f!u soir, à la marée montante, en face du
casino. , -, - ■: . ■ r.
L’équipage, composé de cinq hommes, a
été heureusemc*.t sauvé. ”
La Rociil'-sur-Yonne. — Deux accidents
ont eu lieu hier à la gave.-.Un sieur Val lier,
mécanicien à la Compagnie .du chemin de
fer do Lyon, a été écrasé par la machine de
l’express n° 12. La mort a été instantanée.
Quelques heures auparavant, un noinmc
Petiot,'homme d’équipe de la gare, a eu la
jambe' - gaucho broyée, en exécutant la ma
nœuvre d’un wagon..Ce malheureux n’a
pas survéeu à ses blessures. - —
lA MiMSSE DU CURÉ 'EMPOISONNEUR
On écrit de Prades à la Lanterne :
En attendant que la mise en accusation
du curé de Nohèdes, devant les assises du
département, soit décidée, connue de toute
la France, et que cette lamentable affaire
apporte son triste appoint aux commen-
aires et aux discussions de chaque four,
notre ville, à peine revenue de sa première
émotion, né cesse de s’intéresser aux moin-
Faits divers
. Xt a temps. — La dépression de la mën
du Nord s’est encore creusée et se trouve,
ce matin' au sud de là Sèandinavié.
Le baromètre est descendu de 13 mm à Oxo,
à Biga. à Helsingforé et la baisse se propage,
dans toute l’Allemagne.
Sur la Méditerranée ta situation ne cesse !
pas d’être troublée; une vaste dépression
occupe l’Italie ; elle pourra amener des
mauvais temps sur nos côtes de Provence.
Enfin, quoique le baromètre soit en hausse
depuis hier en France et à Valentia, le voi-.
siaage de faibles pressions dans l’ouest des
îles Britanniques se fait néanmoins sentir- :
une. baisse a lieu en Ecosse .et au nord de
l’Irlande où le vent est fort de l’Ouest ave.c
mer houleuse. *
La température varié peu- la disposition
des isotliei-mes reste la même;
. En France, le ciel est nuageux et le vènt
souffle partout d’entre; O. et N.
Les pluies cessent; toutefois, le régime
des vents d’O. qui tend à s’établir; va les ra
mener prochainement^
Variations «tmosphiriques d’hier
7 heures du matin...*. 8" au-dessus de 0.
Il — 12» - . deO.
1 heure de l’après-midi IA» — ■ de 0.
Hauteur barométrique ; 763 mm.
Tentative htcnrtrc. M. T...,
bouclier, rué des Sablons, avait, comme
garçon, depuis quelques semaines déjà, un
jeune homme de 19 ans, Charles Martin,
dont le service laissait beaucoup à désirer.
Charles s’adonnait aux alcools^ c’est sa pas
sion dominante, et toutes les remontrances,
qu’on pouvait lui adresser sur ce vieg fatal
ne servaient qu’à lui causer unç constante
surexcitation qui se man'ifestaltTe plus sou
vent par des menaces de mort à l’adresse
notamment son patron.
Enfin les choses en vinrent à un tel point
qqq ï2. T..., las do prêcher dans le désert,
Kîxe* sanglantes. — U ne faut jamais;
dit le proverbe; mettre son doigt entre l’ar
bre, et l’écoree, autrement parler, ne. jamais
s’occupèr des affaires des autres.
. M- G..., peintre en décors, vient d’appren
dre 1 à ses dépens'ccambicii il” est" imprudent
surtout de vouloir se faire le médiateuren-
ire gens de l’espèce de ceux qui ont si lâ
chement reconnu ses bonnes intentions.
Donc, M. C... venait de descendre du
tramway, dans l’avenue de Clichy, hioi- au
soir, à huit heures, lorsqu’il aperçut quatre
individus qui, après un échange mutuel dè
ces épithètes usitées dans le monde du
ruisseau, s’apprêtaient à se prendre - corps à
corps et à entamer une de ces luttes dont
le dénouement est en général assez tragi
que. - < . 3
Poussé par un sentiment des plus foua- *
blés, l’imprudent artiste se jeta dans la mê
lée, essayant dé calmer ces forcenés qui, en
effet, à la vue de l’intrus; cessèrent de s^ad-
ministrer coupa de pied et de-poing,> mais
pour se demander aussitôt; et d’un commun
accord, ce que leur voulait ce gêneur.
L’instant était critique.. M. Ç... ; le. com-
prit et voulut sortir du cercle formé par
les batailleurs .et dont il était le centre : il
était trop tard, car un de ces misérables,
dont le sang s’échappait.à flptsetde sonnez
et dé sa bouche, — sonadvérsaire ne l’avait
guèreménagé,-» se précipita comme une bête
fauve sur le conciliateur et le renversa sur
le pavé d’un coup, de- couteau, violemment
asséné entre les omoplates. Après ce lâche
exploit, les quatre drôles prirent la fuite,:
Laissant leur victime aux mains des. pas?
sants qui transportèrent le blessé à son do-
micile,-rue Cauvin. ■
Le Havre, 10.octobre. — Mï Roussel; agent
de change, rue de la Comédie, vient d être
arrêté. On évalue son passif à 800,000 francs.
Los scellés ont étéappés sur. les bu reaux
et caisses. ” ■ -
Bordeaux, 10 octobre;— Ce matin, à neuf
heures, a eu lieu l’ouverture du Congrès
phylloxêrique, sous la présidence' de: M.
Armand. Lalande,; député, en présence- du
préfet de la Gironde, du maire de Bordeaux,
de M. Dupouy, sénateur, président dû con
seil générai,, du cardinal Donnet et de son
coadjuteur, desgénéraüx de Curtfen et G'al-
land,. et des délégués officiels, des . pays
étrangers.. ' ' r - r ;
: Le Congrès compte environ hOQ membres,
parmi lesquels plusieurs sénateurs, députés/
et anciens députés. r .. ..
Saison mjPQNT'N EU F CompleWr Enfant S 1
VILLE DE PARIS
■ ATa même heure, trèis individus qui ve
naient de- vider bouteille ebsemblercnez un
inarchand.de vins du quai Jemmàpes, eu
rent la - malencontreuse pensée ■ dé- mettre
leur conversation jusque-là pacifique sur
les affaires tunisiennes. Ce qui devait arri
ver. arriva ; nos trois discoureurs ne purent
s’entendre sur ce sujet brûlant, et des gros
mots furent échangés...Laquerellecommen
cée dans le débit - se continua dans la rue où
les avait envoyés le. patron de l’établisse
ment. Elle se tourna d’une façon sanglante ;
car. l’un des trois querelleurs, un nommé
Louis S..4, âgé de! trente-sept ans, tomba
bientôt, frappe ^d’un coup de couteau au
sein gauche,,
Quand deâ passants se ’ portèrent au se
cours du blessé, il ne donnait plus que,quel
ques signes de vie; Transporté dans unc
pharmacie voisine, il ne tax-da pas à rendre
le dernier soupir. *
Les meui-triersqui ont pu prendre la fnite
et que leur, victime, avant de mourir, n’a
pu suffisamment désigner, sont activement,
recherchés.
Dans la même soirée, rue de Poissy, les
cris au voleur! à l’assassin I attiraient l’at
tention de plusieui’s agents qui, se dirigeant
en toutehate vers la rue de Poissÿ, du côté
d’où partaient ces appels, se trouvèrent en
présence d’un individu étendu sur la chaus
sée et perdant son sang par une profonde
blessure.
AU moment oùles agents arrivèrent, qua
tre Individus prenaient la fuite; poursuivis
par les gardiens de la paix, trois des fuyards
purent être rejoints et arrêtés : ce sont les
frères Toriono, italiens, et Louis Augustin.
Le troisième individu n’a - pu être capturé;
on assure qu’il a reculé pour mieux sau
ter, . '■■■-
Pendant que le blessé était transporté à
l’Hôtel-Dieu où son état, bien que grave, n’a
pas été jugé mortel, les Italiens et Augustin
étaient amenés au poste où ils déclarèi’ent
être étrangers au meurtre commis sur le
blessé, un nommé .Théveneâu (François),
Amortissement de l'Emprunt de '1S?1
' lot TIRAGE rélMÊSTRi££c DÉS ÉSÉUtES
Ilicf-tfiatin, a diis héxrres, il à étê^jA-otéilé
publiquement, au Palais de l’Industrie, au
t0« tirage trimestriel des -séries d’obligations
do l’EmpruntTOUîticipalde-1S71-, - - :-. v,
A ce tirage, il a été extrait de la l'ouc fi& sé-
ries, devant fournir les ^numéros du tirage
déttuitif, qui aura lieurie .20courant. .
CeslKî, séries sont.sortie* daus l’ordre
■YJtnt f “
SUl-
1.002.181 à
■ *6)1.07 Jt,'.
1.S7A.301
802.521
283.331”
641.2HT ’
1.230.611 ' ’
m.2ii
, 7117051 :
136.671
1.0S2.A9Ï t
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12.931
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749.42»
81.401
372:581-
318.151 ;
812.601
J36.861
1.040.471
978.031
360.251 ;
120/151 -
607.981
670.2Ü C
663.511
657.721
36.271
371.021
1.265.451
1.098.891
: » ■
578.981 .
110,621 :
BIBLIOGRAPHIE
-Le numéro 29 du Trombinoscope, de Tour
cliatout, qui a paru hier, contient la y>io-
graphie déCassagna®.
Pour paraître jeudi prochmn 13 courant
(chez l’éditeuj? Carbillet, % rue Visconti),
les \PaysanSj par L'oûise Michel" et Emile
Gautier;^ - * u j
j Les auteurs ont relaté dans cette histoire
de la plèbe, l’esclavage étemel qui se trans
formé sans jamais disparaître ; ce sont les
annales de la vile multitude pendable,, taij.-
lablc et ègorgeable à merci. '
; En. même temps (chez Féditeur Fayard,
78, bouleyard Saint-Michel) la seconde* par-
tie de la Misère par Louise Michel (la pre-
îniôie partie, à peu de - chose pi’ès, pax-Jean
Gueti-é, se terminant avant le chapitre Tou
lon).
Cette seconde partie parcourt le bagné,
les mines, les prisons, la morgue, etc...
i R ÉU Ni ON. PRIVÉE
En présenènde-la-gravité, dès événements
d’Afrique et défia conduite du ministère, le
Comité révolutionnaire du -XI 1 » arrondisse
ment a organisé fine réunion-piivée- 1 qui
aura lieu lo jeudi 13 octobre, à huit heures
précises:,du soir, salle” Ôbërkamnf,, 109,.rue
Oberkampf. J . ■ ' ' ' ; 1
Ordre, duJour : 1° La gueri-e d’Afrique; fi-
2® Examen dès actes du gouvernement ; —
3° Le meeting du Comité révolutionnaire
central. ' -
Enti’ée : 25 centimes. ,
' Cs îi-fiît» r '-i: ; î.j i 1; f}’ S
: : *j : ; J <■’ i. '■ ; ”•
-, i ... .... - . V ' ■ .. '
RÉUNIONS & CONFÉRENCES
” caltjmaieuses.... 2.904
Vols simples..;...- S2.943
iiraucle au préjudice des”restaurateurs 1.772
Banqueroute simple...
- Escroquerie
Abus de confiance
Fraudes commerciales.......
Destruction d’ai-bres, de récoltes, de
, [Clôtures
W 1 L- *•*?•*••*•*••• 7
Dents politiques et de presse......'.,.-'
, Colportage d’imprimés sans autorisa-
J 1 ™»: .=
Délits électoraux.j,:
Ahnos prohibées, arme* de- guerre
(Port ou détention-
Cfiasse (Délits de)
Chemins de fer. (Infractions aux lois
.sur les).
Cafés, cabarets (Ouverture sans aûtq-
■ risâiioir de).'. :,l )
Délits' ruraux; : mamudage;. ; i.’j'
Ivresse (2 e récidive). ;...., ,y -
Conscription des chevAïur (Loi du 1*»
avril 1874). ; a .. A -,
Douanes, contributions indirecte*' J -o&-.
t\ Ois* . .. ., . - » . . . . . . . .....
Pèche (Délits: de). /
Forêls’jDentvavcmtien&aéx loiS'Surles) :
.Autres délits ou contrarentions.......
Jeudi 13-octobre 1881, à huit heures du soit’,
aura-lieu, à la -salle de la,Réunion, 8,. i’uç ; dc
I.évis, à BatigiioUes;, sous la présidence d’hon
neur -dtt Citoyen Louis Blanc, député, une con
férence sur les- moyens d’indemniser les vic
times -des: -accidents qui se produisent dans
toutes-les mdustries, par -le -citoyen Henry
Maret,, député^ assisté des citoyens - Glénxcn-
ceau, de llèredia. 'de L&nessân, Camilie Pelle-
tan, Villeneuve et.autres députés de là Seine,
ét des citoyens Yves Guyot, Sigismond La-
ci’oix, Lafont, consoiliers municipaux; ayee le
coitcours: de l’Unionmxusicale des BatigiioUes.
•Lo produit, de’ la conférence sera attribué à
une œuvre démocratique.—'Des eluiises seront
réservées, rux. .citoyennes. : , ■ : ,
Prix d’entrée ; Citoyens, 50 cent. : citoyennes,:
25 cent. - ‘ - .. r
La corporation des, ouvriers charpentiers,
actuellement en grève, invite tous les citoyens
à assister à- la Conférence qui àüra Ticu ,
sous- la 1 -présidence s du citoyen Lissagaréy,
le 14 octobre. 1881, ïi huft heures précises
du soir, salle.de l’Elysée Montmartre, 80,.bou
levard Rochocbouart.
Ordre!du jour : Le quatrième Etal, par J.-B.
Clément. — La femme dans la société de l'ave
nir, par Léonie Rouzade. — De- l’action écono
mique. et,politique du- prolétariat,, par.-Jules
Guesde, r- De l’avenir des sociétés ouvrières,
par Chabert. - ’ ”
Lo prix des places est fixé à 50 centimes.
Les originaires républicains du départc-
ment du Calyados qui-désirent fonder un cor
de républicain,.sont priés d’assister, à la réu
nion qui aura lieu mercredi 12-octobre, à huit
heures et demie du”Soir; au’ café'dc Tianncs,
53, rue de. Viarmes (halle aux blés). ” : , '
- La réunion mensuelledu-groupe de T Al
liance socialiste républicaine du onzième ar
rondissement, ayant pour but la misé en rap
port des députés et conseillers-municipaux-de”
l’arrondissement avec leurs, électeurs', (inter
rompue par- la période ” électorale) reprendra
*oa,couva A par tir -de -mesci'edi ia. octobre, à
huit lïeurosict demie du Isoir, salle Pauthe, 6,
•place (Voltaire. - ;
--- Les.électeurs sont admis sur - présentation
de leur carte électorale.
Mardi prochain, li octobre, à huit’heures'et
demie du soir, le Cercle social des femmes. se
réunira salle Roger,, place--de Valois, 7. Confé
rence-sur les préjugés-qui font obstacle à Fé-
mancipation sociale .de là femme. ' , ■
drdw-'duîjou-r ; Lo préjugé religieux.
Ç Entrée libre et gratuite. - *
Tous .lés Ardéchois, habitant Taris, sont ad
mis & la réunion du dhranciie ' 36 courant, A
deux heures, A la mairie du quatrième arron
dissement.
La commission nommée dans la séance du
8 octobre à la mairie du troisième arrondis
sement,. caRveque.en\réunion.pîéaière-poqp le
jeudi 13 octobre à huit- heures du soir, À la’
-mairie du premier arrondissement, - .tous les
'intéressés à ia loi d’indemnité pour les vic
times du coup d’Etat et.de la loi de sûreté gé
nérale. - •- - ..
Les trois délégués.élus dimanche au, palais
de l’industrie sont invités A y assister.
. -Tous les citoyens-muais de lettres ..conste
llant leur demande seront* admis.-: ..V»- . •
UNION FEDEBATIVB
Les membres de la commission dès” grèves
SOnt, priés de se réunir mardiy ll octobre, à
huit” heures, dusoir.très précises, àu siégé dé
l’Union fédérative, xueSaint-Deàis, 183, . . .
. £iat6srëï««Ee cr2mln«li« .
Nous avons ’ publié dernièrement un ré
sumé de !a première partie d’un rapport de
M. Cazot -sur fe compte général de l’admi
nistration criminelle en 1879.
Cette première partie comprenait la statis
tique des affaires jugées par la cour d’assi
ses. La seconde partie, que nous allons ré
sumer, est-relative aux affaires jugées par
les tribunaux correctionnels.
Le nombre' de ces affaires est monté de
163,729 en 1878à 167,147 en 1879,mais en res-
tantencore au-dessous deceluide 1876.L’aug-
mentalion de 1879 porte, en grande partie,
sur les affaires poursuivies par le ministère
public et, parmi elles, sur .celles de vol, de
vagabondage et de mendicité;-
Ces 167,147 affaires se divisaient en
146,525 délits communs (88 0j0) et 20,622
contraventions fiscales ou forestières
(12 0i0).
Voici le détail des délits :
Infractions au ban de surveillance.... 4.284
Vagabondage • • 10.639
Mendicité. 6*799
Rébellion....... 2.742.
Outrages envers des agents 11,754
Délits contre la-religioiX” ou ses minis-
très 61
Coups et blessures volontaires 18.424
Délits contre les mœurs.......•••!»*•« 3.330
Suppression et expqsition d’enfant... 163
Diffamation,finjures et déponciations
1.034
2.997
3.468
3.194
2.403
437
m
80
: 47i 1
22.181
1.548
- 936'
V805
3.005
1.638
6.928.
5.422
7.X15
7.658
Total;
167:147-
! Une remarque ^ Énfi879,.fi.es- tribunaux;
ont en à juger. 2,63Q bagabonds de .plus
qu’en 1875.”
i II y avait pour c.es 167,147 affaire?,
196,056 prévenus, dont 168,065' hommes,
soit 86 0(0 et 27,991 ; femmes*, soit 14 0i0.
i Voici* .-comment ne classent, eu égard à
lcur’scxe et à leur âge, les 171,610'prévemis
Auxquels étaient imputés des délits com-
munsa ' -si - .-5..
; ” Hommes
Moins- ; do,16 ans......,, 5.745 ou 4-0i(J- .
1 16 à SL ans 21.313—14—,
i Plus de 21 ans.......;.. 119:587 — 82 — ’
Tetal.
Moins-de 10 ans.......
16 â 21 ans.
Plus de 21 ans...:.;...
146:645 ■
. Fouîmes .
- 923.où 4 Oié
2.905 — 11 —'
21.135 — 85 —
. , . , Total.,,.,.. 2.4.CC5 - '
Sur. les. 195,056 prévenus Jugés,, 10,451,
. c’est-à-dire 5 0)0 seulement, ont été acquit
tés.; on 'se rappelle que devant les cours,
d’assises,...22 0(0 environ-des accusés sont
renvoyés indemnes des fins de l’accusation ;
la proportion des acquittements est donc
quatre fois moindre en .eoi-recticnneilè qu’en
cour d’assises.,
'■ Chose à remarquer, le nombre des réci
divistes croît chaque; année. La proportion
est de 40” 010: En J879, sur cos 195,056 préve
nus; it y- a. eu - 70,555 individus .ayant déjà
subi des aondamnations.-Et- il y a des gens
qui se figurent que le régime des prisons est
profondément moralisateur 1
■ Voici un curieux tableau qui indique le
nombre de fois que les libérés ont ôté repris
et condamnés de nouveau en trois. ans, de
puis leur sortie de là maison centrale'jus J
qu’au 31 décembre 1879, la première co- -
lonne-s’appliquant à l’année 1877; la secondé
.à 1878, la troisième à'1879,. ” ^ ,
Une fois;
Deux fois....;...
Trois fiois'.... ... ;
Quatre fois..,.,. 1
Çïnq fois-
Sik fois '..
Sept fois.:.....,
Huit fois........
Neuf fois
Dix fois........:
Douze fois
Quatorzû'fois...
. . ” Totaux..fi.' '■=*.'?(» •“ '2.C52 ” 1.241
En somme, il résulte’de ees diverses sta
tistiques que les peities-subies par- lès -indi
vidus condamnés ne les corrigent-guère,
puisque plus d’un tiers de ces individus
recommencent à leur- sortie.de. prison. ..1'. ;•
GraiMÜ Atlas wmBvevscï de DUFOUR,
40 cartes double in-folio, coloriées avec soin.
1 vol. relié. Prix : 9© fr., a»ayr.fîlcs 5> fr
par nno£g”. — .Librairie A. Pilon. A. La
VASSEpa, successeur, 33, x. de Fleurus, Paris.
1 *.r* ve -'
1.406
1.811
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” Ce soir mardi, ft la-. Gaîté, ■ première - repré
sentation de,Monte-Cristo, dont voici la dis-,
tribution ;
■BdmondEaatèa
Morel- . - ;
L’abbé Faïia
Caderousse-
'Péuelon-, ,,.
Dàhglara ■ j
;De Villefort '
Fernandi- ... j .
Jouannè»
Maxilien
Danlès père
T)e Bar ville
Noirtier”
Tè gouverneur .
Emmannej : :
Bertuccio .-T-r-u
Là Càrconte
Julie Morel
MercédC s '
:Mme Moj’el ;
MM. Humaine
, ' , ; Clément Just ;
’■ Taiicn- • ■
. ; ' . Léon Noël
. Tissier ■ ,. v ... ;■
Lacroix
Romain ' \.
. .. Dqnval; ... '. '. ',
’ ”/ , Jourdain T.
Rohdé ' "
&i beau
Naulot
” Çazanban
Delisle
Rortaiî.
•.I.-N.-/I Trousseau.
-'N|SmesvHonoi-ine ...
- Marcelle Jullien
-Chambly
J’engage le public à consulter l’affiche; il se
;pourrait ctu’au- dorriier moment la pièce fût
’retardéo cFun jour;. .
X
Nous apprenons'que d’habiles financiers veu-
ènt échafauder quelque combinaison à: grand
orchestre en construisant un établissement
quelconque sur les : terrains occupés aux
Champs-Elysées par.les-concerts Bessclièvre.
■Malheureusement M. Bessclièvre est presque
à'fin de-bail et on compta.sur l’intervention,
d’an personnage- influent pour - obtenir, de 1*
Villeune longue prolongation de bail.
Nous espérons bien que nos conseillers mu
nicipaux no se laisseront pas surprendre et-
tiendront à mettre en adjudication le dro i.
au bail, comme ils l’ont fait déjà si heurcuse-t
ment pour les intérêts do la ville de Paris, en
ce qui touche le haij. du théâtre du Châtelet.
X -
Au Gymnase la reprise "des Premières 'armes
de Richelieu n’aura trèsiprobablcment lieu que
vendredi, Mme. Jeanne Granier , étant enrhu
mée. • - ■
Entre lu Soucoupe et les Premières armes de
Richelieu, le Gymnase donnera une comédie
nouvelle èn un acte, de MM. Jaime et Busnach
intitulée la Chambre nuptiale,^ qnï a été lue
hier, - et qui sera créée par MM. Saint-Germain,
Corbin, Mmes Raynard, Lender et Duchesne.
Dès que la Chambre nuptiale sera prêle, est
l’intercalera dans le spectacle. - *
P
l ^Tmnrination est une lutte internationale do 1 Ares détails dé cette cause, unique dans les
elaTses et non une lutte nationale,, passe a annales criminelles du département. ’
l’ordre du iour sur lés questions soulevées par J - L attention; un peu détournée du prévenu
■ g—recueilli maintenant dans sa prison, écri
vant, dit-on, ses tristes mémoires, s’est re
tournée vers sa complice en luite^ l’ex-ms-
titutrice de Taurinym
\ • tè'‘'portrait'’ de cëlleréi; 'frouviS'^dMiâ.iïâ'
jnallë d’Âürïc^’ a 1 été ’ÿëprôdult par la phcfi’
fpgraphie et envoyé à tous les parquets"
t f Voici lè^ signàlèmràï ijut àccoÈSpâgne le
portrait: ... vififi*
les délégués polonais.
Le présidènt Becker constate que l© Con
grès international de Coire; est le premier
où l’on' se soit presqùé’exclusivement'oc
cupé de tactique et d’organisaifon;, il cons-,
tate en outre que les principales résolutions
ont été prises à l’unanimité, et il propose
que l’on se sépare au -cri i dé -au*revoir -a
Paris ! (Acclamations. Vive IaRépubuque
..sociale universelle!) ’ • , ' ,, 1 ",
, Le président déclare terminées-les séan
ces du Congrès international'de Goirff.' • !
Le soir même, une réunionjmbiiquç avait
lieu aux Drei Kowijen . Salle comble. Plus-
. de cinq cent personnes; on,. n’avait jamais
vu dans la petite villé grlsonne- une tell©;
■ afilueuce de peuple, Les délégués d<* cha
que nation firent des .discours applaudis». ■
; La délégation française gagna, l’esprit de
. l’assemblée en 1 glorifiant la- Commune de ;
Paris et le socialisme ouvrier internatio
nal. L’adresse suivante au meeting fut fort
applaudie m...... : .r-... ....
Chers citoyens, • i ■■ r
Notre présence & ce congrès vous dit.-lé cas
quenous faisons, de la fraternité des peuples
ontre les oppresseurs et. les spoliateurs, des
p uples...
Pour nous, fi n’y a que des. exploiteurs et
des exploités et nous voulons; Vabolilion inter
nationale de l’exploitation internationale du
proîétaiiat... , • V
- Nous-voulons marcher la-maiti dans la,nuun
avec les socialistes du,mondaenUor,; mais,,
dans celte circonstance, .nous sommes heu»
reux, -noms-citoyens delaRépublÛLUe française,
de saluer fraternellement les -citoyens de ,.la
raillante République suisse.
Vive la République universelle 1. . • •
/Les délégués français .au, congrès, internatio
nal dç.Coire, ,
..." ‘. ' i 3. Joffrin, B. Màxon,
• ' .. ' T ■ . -r.^ j -.V ' j . ' J • . .'7. .y - ..
Los journaux de la Idéalité ont"” été” ■ très
favorables au* congrès et la partie militante
de la population s’ejst fort réjouie de ce que
le congrès se soit tenu â Coire, Les. Grisons,
eathofiques.et.soi-disaùt réactionnaires se'
sont montrés fort au-dessus dés protestants
radicaux zurichois qui, même après la. fer-”
mcture du - congrès, menaçaient encore de
faire up .mauvais parti aux.délégviés, de re
tour de Coiro.
; Ja vous enverrai incessamment une ap
préciation, sur. le caractère” général du cpn-
t grès.
B. Malon,
L'EXPOSSTÎOK D'ÉLËCTSilfilTÉ
L'Exposition internationale■ xt’électricité.
continue à être ouverte tous les jours, ' do
dix heures du malin â Cinq'heures et de
mie du soir, et de huit heur.esÀonze heures
du soir. ■■■ ■
Il est possible.qu’elle soit définitivement
close le l sr novembre 1881. Mais, avant-cette'
époque, l’éclairage du soir aura été sensi-
- bfement augmcUté, grâce à la nouvelle ma ■
chine de M. Edison ,et,à de nouveaux appa
refis de grande puissance .qu’çn viep.t dp
placer dans la section française. r
Parquet' de Pïades (Pyrinèea-Orièntalesÿ ÿ-V
‘ . , AVIS IMPORTANT ' '
Il y a mandat d’arrêt contre Alexandrin©
.VERNET, inculpée de complicité, do l’ejnpoi-
sonneto^téeemmis par l’abbé Âurîoly.cùré de.
Nohcdes. .... ■, i v .
ï Signalement : vingt-cinq ans ; taille, I m.52;
! ehoveux e& soinrilachâtainsutront découvert - ,
'yeux bleus, ncz.iua,spçu relevé,, bouche moyen-
i ne, mentqn rond; visage ovale, tfcint coloré,
'traits fatigués. , -,
) L’inculpée vçyagc sous.un faux nom; ©lie a
{déjà pris celui d’Héloïse RGDLLAND, avec un
: certain nombre de. bagages- portant; l’adresse
«do Sarda, à. Saint-Hippolyte. l '. i
i Prière do diriger les recherchés dans les hô
tels et dans leëcouvents, où l’inculpée a msv-
’nifesté l'intention do se retirer,, et aviser, , lé;
! parquet do Prades en cas d’arrestation.
Pradçs^lp 3 octobre-1881. ... -> :■■■>
: Le procureur de la République, ** >. ■ ' ,
i Lexong. : .
• •”•■ Le jogerél'instruction,
Gazagne.
L’allure d’Alexaridrine V..d’après le por
trait que nous âvons sous” les yeuse, est
assez hardie : la coiffure excentrique, l’en
semble et la mise peu en rapport avec
l’idée sérieuse que l’on se fait d’une per
sonne- ayant choisi cette aride, et délicate
profession d’institutrice. •
Quelques jours après -Farrestation* d’Au-
riol, une lettre d’Alexandrine V... arrivait à
Nohôdes; la justiceu’en est saisie; elle figu-
. rera dans les pièces du procès, Cette, lettre,
écrite, en., chiffres conventionnels, n’a pù
être qu’imparfaitement comprise- Elle finis
sait par des adieux éternels,, et'une résolu
tion de rentrer ais couvent, si la réunion et
la fuite en commun - étaient manquées.
D’après cet indice, les recherchés sont.diri
gées, vers les couvents de, la. région, sans
/préjudice, d’ailleurs, dés. endroits de re-
' fuge. -
. Une petite fiole, contenant de l’acide prus-
sique, a été également saisie dans la maison
d’Auriol, et demandée par lui; en même
temps que différents objets d’usage journa
lier.
: La fiole lui fut naturellement refusée;
bien qu’il eût pris soin- de détourner les
soupçons sur sacontenance, en. prétendant
que c’était un remède pour les dents.
Auriol refuse constamment de dire l'en
droit où ici a été livré l’acide, de même que
tout renseignement en ce qui concerne la
complicité d’Alexandrine V...11 allègue qu’il
est inutile.de faire p>ns do victimes de ses
crimes. ,Où prétend même'que, .pour lui, il
regrette d’avoir fait des aveux.
TRAVAIL ET TRAVAILLEURS
. L’ouverture du meeting des électriciens -
a eu lieu -samedi. • L’assemblée;’ a nommé ;
” iPréskîents. d’honneur, MM. Wareto,.. de 'la
Rue, N. Mathieu, N. Fontaine ; président de
fla réunion des électriciens, M. Arnicngaud
jeune; vice-présidents, MM. Boistel, Love
. Marché, Mondet; secrétaires, MM. BertfaoiL
Bourdin, Leblanc, lîapoli. ' > ' ;
Le ministre dès postes et télégraphes a
accordé là salle dos conférences de l’Expo
sition d’élecfcricité, au palais de l’Industrie,
pour les séances de la réunion, qui auront
lieu à partir de mardi prochain, jusqulau
17 courant, à deux heures.
: Toutes lés - ecsanmnt«atlons ouvrière©
sont reçues, aux bureaux de T INTRANSI
GEANT, de dix heuros du matin A minuit.
Elles sont, résilié renient. insérée» le iour
même de leur réception.
li FIÈVRE Jilffl AE SÉNÉGAL
■ On écrit de Saint-Louis, le septem
bre, au sujet- de la fièvre jaune au Sé
négal : ‘
'->■ i • k
L’épidémie a fait pendant la dernière pé
riode de nombreuses victimes.
L’aviso VAlecton, en rade de SMntrLouis;
a perdu treis de ses officiers en trois jours :
MM. Malcor, enseigne- de vaisseau; Pille-”
. voisin, aide-commissaire, officier d’admi
nistration, et Vorgnos, médeein-inajor. Le
commandant, JM. de Barbeyrac, restait le
dernier à bord aux dernières nouvelles.
Dans la colonie, la fièvre jaune fait moins
de victimes ; mais, hélas ! ce sont les ali
ments qui manquent à ce mal dévorant.
Nous comptons ltl8 morts, dont 5S officiers
' ou assimilés. ■ - ■.
Les soins n’ont cependant pas manqué.-
Toutes les mesures qu’il était huxname-
. ment possible de prendre ont été prises.”
Mais comment lutter contré un pareil fléau?.
Lq régiment d’infanterie dè màripp casernè
,A Saint-Louis a été décimé. Le cadre des
. deux bataillons de tirailleurs sénégaliens
n J èxiste plus.
Voici les noms de - quelques-uns; des _ offi-
ciers ou fonctionnaires niôrts ' depuis” le
départ du dernier paquebot : MM. Pécarrè're,
receveur de l’enregistrement; Buguet; chef
du service des ponts et chaussées; l’abbé
JEspinasse; MM. Brun et Pinard,, aides-
J médecins; Jeannin et Poulet, sous-lieute
nants d'infanterie de marine ; trois, frères
de Pioêrmel.et deux sœurs hospitalières.
Contrairement à ce qu’on a écrit, la fièvre
"■jaune ne sévit pas à Gorée. On a d’ailleurs
■ pris toutes les mesures désirables pour évi
ter tonte contagion. C’est ainsi qu’on faei-
t,lite le renvoi en France'des Européens dont
> la présence n’était pas indispensable.! Tous ”
ceux que leurs affaires appellent ordinaire
ment en Europe ont avancé leur voyage.
Grâce à cette évacuation du trop-plein de
îa population européenne, l’état sanitaire
est resté aussi satisfaisant que possible.
Les postes de Dakar, Bakel sont égale
ment restés à l’abri de la contagion jusqu’à
ce joui*. , ■ s ■ ,
• La corporation .des ouvriers peintres en
- bâtiments de-Paris a afiopté,. flans sa réunion
générale du 28 septenibre^ 1Ô31, là décision
suivante : ... .F
Considérant la ixécessi té absolue d’une - aug
mentation de salaire, une commission, exécu-
tive estnommée, elle est composée do sept
mompr* 8 ) nommés par la, corporation, et de
-Sept membres' qui ' seront ” nommés- par la
chambre syndicale.
; Tous les groupes constitués sont, invités A
envoyer chacun un délégué, mandaté-de son
groupe, comme,membre de la commission.
Chacune des spécialités similaires A là pein
ture, peintres en', décors, ûleurs, vitriers, col
leurs, enduiseurs, etc., sont également invitées
d’envoyer des délégués; chacune trois mem
bres. ‘ . .. v • ' ^
Cetto'commission exécutive a ppur biit d’ar
river A l’augmentation” des salaires et A la ré
duction des heures de travail, dans lepluS
bref délai, possible, .
Elle’se réunira tous les vendredis au'siège.
Social de la chambre, syndicale, A huit heures
précises du soir, 13, rue-Simon LefranC,’ '
Des listes de souscriptions'publiques” circu
leront dans tous les ateliers pour couvrir les
frais-que nécessitent les” démarches' ét le fonc
tionnement doî cette commission-.
prévint, hier, l’alcoolisé que si cela -c on fi
lmait, il se verrait forcé de le renvoyer. Au
lieu” d’accueillir cet avis avec calme” et-
même de promettre de s’amender, Charles
sjemportà en reproches violents, et ; arrivé
au paroxysme dé. la fureur, il s’empara;
d’un couteau et se rua -sur son patron, en
ci'iant qu’il voulait, en finir et que tous ses
ennemis y passeraient. '
Heureusement que le boucher guignait'-
son employé du coiu de l’œil, et qu’il eut
le temps de parer, en partie, du moins, le
eoup dirigé sur sa poitrine; il fut néan
moins atteint à la tempe. La violence du
choc renversa la victime sur le sol qu’elle;
inonda de son sang; Ayant conscience,
mais trop tard, de Facto, inqualifiable qu’il
venait “de commettre, Charles jeta loin de
lui, avec horreur, l’arme dont il venait de
faire un si triste usage,et s’élançant dehors, •
'il s’enfuit si rapidement, qu’on né put le
^rejoindre. Néanmoins, la police, ayant été
prévenue, des agents se sont mis a. la re
cherche du meurtrier et-Font arrêté,.Sans
-la soirée. . ' 1 v .
Un médecin appelé, à donner ses soins - à
M. T..., a déclaré, que son état ne laissait
pas que d’inspirer.eertaines inquiétudes.
;. A^ressfoiu» nnetnrncB. .— Dans la
soirée dù 22 septembre dernier, un sieur
; Rouiôre, maçon, demeurant passage Ronce,
était, vers onze heures, assailli,au moment
qu’il se disposait à rentrer - citez lui; par un
malfaiteur* qui, après- l’avoir terrassé et:
roué de coups, le laissa sanglant sur la
chaussée *et prit la fuite en emportant le
■ porte-monnaie de sa* victime et les 15 francs,
renfermés dans la bourse. -
Attirés par les cris du battu, des agents
accoururent,' mais bien qu’ils sc-fussent mis
à la poursuite du guetteur -nocturne, iis ne
purent le rejoindre, ce dernier ayant sur ;
eux une trop grande avancé.
Lo pauvre maçon- soigna-ses blessures et
së promit bien que si jamais il rencontrait
son agresseur, il ne leJaisserait pas échap
per. :■ ■■■■■.,
Avant-hier au - soir* en effet, passant sur-
le boulevard de la Chapelle, Rouiôre crut,
reconnaître son homme dans- un nommé
F... Eugène, âgé dë vingt et un ans, alors ;
que celui-ci causait avec .plusieurs per
sonnes. Certain .de ne' paff: se tremper,
Rouiôre requit deux agents d’arrêter ledit F...',
ce qui fat fait séance.tenante;. Etssquelqucs
heures plus tard, malgré ses dénégations,
; F... était envoyé âu Dè^ôt à .la disposition
^ de la justice. ■
Pour faire suite au premier :
Un sieur Fortier; scieur de long, rentrait
chez lui, boulevard Chauvelot, la nuit der
nière, vers deux heures} lorsque trois rô
deurs qui le suivaient depuis quelques ins
tants déjà, se jetèrent sur lui, et tout en le
frappant à- coups de. - pied et de poing, se
mirçnt en devoir do:.lui passer un foulard s
autou-r du cou pour étouffer ses cris.
Cette petite précaution prise en vue d’as
surer leur, fuite, les trois gredins fouillèrent
leur victime et- s’emparèrent de son porte-.,,
monnaie. Un dernier coup, enduise dîadieu,,
à celui qu’ils avaient à-demi étranglé et les
bandits allaient gagne» au-pied ; ils, en. fu
rent empêchés par l’arrivée subite de deux
gardiens de la paix que leur service - avait
amenés de ce côté.
Deux des agresseurs ont pu être captu
rés: ili ont dit se.nommër, l’un Nidcrlinder,
Auguste,, dit Galoche, vingt ans, et l’autre :
Rolland. Auguste, dit Boule-de-Suif ,. dix-,
neuf ans, tous les deux se donnant comme
garçons bouchers. Quant à leur complice, il
à réussi à prendre la fuite.
âgé de - 2l
lande.
ans/ maçon; demeurant rue Ga-.
. ' Ecrasé par un train". — Des 'employés,
du .chemin de fer de l’Ouest en tournée ont
rélevé, hier, à’ 200 mètres, de la gare de
Bois-Colombes, un individu qui avait une
jambe coupée net et l’autre broyée. Le mal-Î
heureux-ayant perdu beaucoup de sang- s’é
tait évanoui. Ou le transporta ,à liiôpital
Beauj on, mais il y est mort quelques.- mi-i
nutes après son arrivée. '■ • • ’
Le définit était un nommé Moreau, em
ployé de la gare de .Sannois. Ou croit qu’il
aura étc sui-pris par un train, alors qu’il
Suivait la voie, à pied, ;
En - rôdeur nocinrne,— L’Attention
de deux gardiens de là paix; en.tournée de
service, boulevard Magenta, fut” éveillée,-la
nuit dernière, par la vue d*un individu - ra
sant lès boutiques avec léS plus grandes»
.précautions, et s’arrêtant do temps a autre”
pour regarder s’il n’était' ni suivi,ni ob
servé.
. Mis en défiance’ par les allures suspectes
du rôdeur, les-agents se dirigèrent de son
côté, co que voyant, le drôle prit la; fuite.
On l’eut bientôt rejoint. - . ,
Au poste où il fut conduit/on-a-trouvé
sur lui tout un attirail de malfaiteur et no
tamment um-evolver ayant appartenu à un
gardien de la paix. • -
Cet individu a refusé toute explication
sur la provenance de cette arme et s’ost
énergiquement refusé à décliner ses noms
et qualité. Il a été envoyé au Dépôt.
Départements et Étranger
Chambéry, ÎO octobre. r-La femme Bazin,
propriétaire^ SalutePierre-d’Albigou, a tué
hier ses tçois enfants, dont l’aiué n’était
âgé que dé cinq ans.
Avignon, lÛ.octobre.. — Toute une famille:
des environs de .MoutéUniai- a été euipoi-
sonnée par des champignons., . ”,
Trois pei-sonnes sont mortes, dans d’a
troces souffrances. - v ■■■"!■;-■
. .Cukubourg, 10 octobre. — Une embarca
tion de l’Etat a chaviré hier vers six heures-
f!u soir, à la marée montante, en face du
casino. , -, - ■: . ■ r.
L’équipage, composé de cinq hommes, a
été heureusemc*.t sauvé. ”
La Rociil'-sur-Yonne. — Deux accidents
ont eu lieu hier à la gave.-.Un sieur Val lier,
mécanicien à la Compagnie .du chemin de
fer do Lyon, a été écrasé par la machine de
l’express n° 12. La mort a été instantanée.
Quelques heures auparavant, un noinmc
Petiot,'homme d’équipe de la gare, a eu la
jambe' - gaucho broyée, en exécutant la ma
nœuvre d’un wagon..Ce malheureux n’a
pas survéeu à ses blessures. - —
lA MiMSSE DU CURÉ 'EMPOISONNEUR
On écrit de Prades à la Lanterne :
En attendant que la mise en accusation
du curé de Nohèdes, devant les assises du
département, soit décidée, connue de toute
la France, et que cette lamentable affaire
apporte son triste appoint aux commen-
aires et aux discussions de chaque four,
notre ville, à peine revenue de sa première
émotion, né cesse de s’intéresser aux moin-
Faits divers
. Xt a temps. — La dépression de la mën
du Nord s’est encore creusée et se trouve,
ce matin' au sud de là Sèandinavié.
Le baromètre est descendu de 13 mm à Oxo,
à Biga. à Helsingforé et la baisse se propage,
dans toute l’Allemagne.
Sur la Méditerranée ta situation ne cesse !
pas d’être troublée; une vaste dépression
occupe l’Italie ; elle pourra amener des
mauvais temps sur nos côtes de Provence.
Enfin, quoique le baromètre soit en hausse
depuis hier en France et à Valentia, le voi-.
siaage de faibles pressions dans l’ouest des
îles Britanniques se fait néanmoins sentir- :
une. baisse a lieu en Ecosse .et au nord de
l’Irlande où le vent est fort de l’Ouest ave.c
mer houleuse. *
La température varié peu- la disposition
des isotliei-mes reste la même;
. En France, le ciel est nuageux et le vènt
souffle partout d’entre; O. et N.
Les pluies cessent; toutefois, le régime
des vents d’O. qui tend à s’établir; va les ra
mener prochainement^
Variations «tmosphiriques d’hier
7 heures du matin...*. 8" au-dessus de 0.
Il — 12» - . deO.
1 heure de l’après-midi IA» — ■ de 0.
Hauteur barométrique ; 763 mm.
Tentative htcnrtrc. M. T...,
bouclier, rué des Sablons, avait, comme
garçon, depuis quelques semaines déjà, un
jeune homme de 19 ans, Charles Martin,
dont le service laissait beaucoup à désirer.
Charles s’adonnait aux alcools^ c’est sa pas
sion dominante, et toutes les remontrances,
qu’on pouvait lui adresser sur ce vieg fatal
ne servaient qu’à lui causer unç constante
surexcitation qui se man'ifestaltTe plus sou
vent par des menaces de mort à l’adresse
notamment son patron.
Enfin les choses en vinrent à un tel point
qqq ï2. T..., las do prêcher dans le désert,
Kîxe* sanglantes. — U ne faut jamais;
dit le proverbe; mettre son doigt entre l’ar
bre, et l’écoree, autrement parler, ne. jamais
s’occupèr des affaires des autres.
. M- G..., peintre en décors, vient d’appren
dre 1 à ses dépens'ccambicii il” est" imprudent
surtout de vouloir se faire le médiateuren-
ire gens de l’espèce de ceux qui ont si lâ
chement reconnu ses bonnes intentions.
Donc, M. C... venait de descendre du
tramway, dans l’avenue de Clichy, hioi- au
soir, à huit heures, lorsqu’il aperçut quatre
individus qui, après un échange mutuel dè
ces épithètes usitées dans le monde du
ruisseau, s’apprêtaient à se prendre - corps à
corps et à entamer une de ces luttes dont
le dénouement est en général assez tragi
que. - < . 3
Poussé par un sentiment des plus foua- *
blés, l’imprudent artiste se jeta dans la mê
lée, essayant dé calmer ces forcenés qui, en
effet, à la vue de l’intrus; cessèrent de s^ad-
ministrer coupa de pied et de-poing,> mais
pour se demander aussitôt; et d’un commun
accord, ce que leur voulait ce gêneur.
L’instant était critique.. M. Ç... ; le. com-
prit et voulut sortir du cercle formé par
les batailleurs .et dont il était le centre : il
était trop tard, car un de ces misérables,
dont le sang s’échappait.à flptsetde sonnez
et dé sa bouche, — sonadvérsaire ne l’avait
guèreménagé,-» se précipita comme une bête
fauve sur le conciliateur et le renversa sur
le pavé d’un coup, de- couteau, violemment
asséné entre les omoplates. Après ce lâche
exploit, les quatre drôles prirent la fuite,:
Laissant leur victime aux mains des. pas?
sants qui transportèrent le blessé à son do-
micile,-rue Cauvin. ■
Le Havre, 10.octobre. — Mï Roussel; agent
de change, rue de la Comédie, vient d être
arrêté. On évalue son passif à 800,000 francs.
Los scellés ont étéappés sur. les bu reaux
et caisses. ” ■ -
Bordeaux, 10 octobre;— Ce matin, à neuf
heures, a eu lieu l’ouverture du Congrès
phylloxêrique, sous la présidence' de: M.
Armand. Lalande,; député, en présence- du
préfet de la Gironde, du maire de Bordeaux,
de M. Dupouy, sénateur, président dû con
seil générai,, du cardinal Donnet et de son
coadjuteur, desgénéraüx de Curtfen et G'al-
land,. et des délégués officiels, des . pays
étrangers.. ' ' r - r ;
: Le Congrès compte environ hOQ membres,
parmi lesquels plusieurs sénateurs, députés/
et anciens députés. r .. ..
Saison mjPQNT'N EU F CompleWr Enfant S 1
VILLE DE PARIS
■ ATa même heure, trèis individus qui ve
naient de- vider bouteille ebsemblercnez un
inarchand.de vins du quai Jemmàpes, eu
rent la - malencontreuse pensée ■ dé- mettre
leur conversation jusque-là pacifique sur
les affaires tunisiennes. Ce qui devait arri
ver. arriva ; nos trois discoureurs ne purent
s’entendre sur ce sujet brûlant, et des gros
mots furent échangés...Laquerellecommen
cée dans le débit - se continua dans la rue où
les avait envoyés le. patron de l’établisse
ment. Elle se tourna d’une façon sanglante ;
car. l’un des trois querelleurs, un nommé
Louis S..4, âgé de! trente-sept ans, tomba
bientôt, frappe ^d’un coup de couteau au
sein gauche,,
Quand deâ passants se ’ portèrent au se
cours du blessé, il ne donnait plus que,quel
ques signes de vie; Transporté dans unc
pharmacie voisine, il ne tax-da pas à rendre
le dernier soupir. *
Les meui-triersqui ont pu prendre la fnite
et que leur, victime, avant de mourir, n’a
pu suffisamment désigner, sont activement,
recherchés.
Dans la même soirée, rue de Poissy, les
cris au voleur! à l’assassin I attiraient l’at
tention de plusieui’s agents qui, se dirigeant
en toutehate vers la rue de Poissÿ, du côté
d’où partaient ces appels, se trouvèrent en
présence d’un individu étendu sur la chaus
sée et perdant son sang par une profonde
blessure.
AU moment oùles agents arrivèrent, qua
tre Individus prenaient la fuite; poursuivis
par les gardiens de la paix, trois des fuyards
purent être rejoints et arrêtés : ce sont les
frères Toriono, italiens, et Louis Augustin.
Le troisième individu n’a - pu être capturé;
on assure qu’il a reculé pour mieux sau
ter, . '■■■-
Pendant que le blessé était transporté à
l’Hôtel-Dieu où son état, bien que grave, n’a
pas été jugé mortel, les Italiens et Augustin
étaient amenés au poste où ils déclarèi’ent
être étrangers au meurtre commis sur le
blessé, un nommé .Théveneâu (François),
Amortissement de l'Emprunt de '1S?1
' lot TIRAGE rélMÊSTRi££c DÉS ÉSÉUtES
Ilicf-tfiatin, a diis héxrres, il à étê^jA-otéilé
publiquement, au Palais de l’Industrie, au
t0« tirage trimestriel des -séries d’obligations
do l’EmpruntTOUîticipalde-1S71-, - - :-. v,
A ce tirage, il a été extrait de la l'ouc fi& sé-
ries, devant fournir les ^numéros du tirage
déttuitif, qui aura lieurie .20courant. .
CeslKî, séries sont.sortie* daus l’ordre
■YJtnt f “
SUl-
1.002.181 à
■ *6)1.07 Jt,'.
1.S7A.301
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735.181 “î
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284.181'
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861.811••
333.241 •'
610.031-':
12.931
673,521
620.741 '*
143.181 *
611.151 -
262.311
584.271 ’
749.42»
81.401
372:581-
318.151 ;
812.601
J36.861
1.040.471
978.031
360.251 ;
120/151 -
607.981
670.2Ü C
663.511
657.721
36.271
371.021
1.265.451
1.098.891
: » ■
578.981 .
110,621 :
BIBLIOGRAPHIE
-Le numéro 29 du Trombinoscope, de Tour
cliatout, qui a paru hier, contient la y>io-
graphie déCassagna®.
Pour paraître jeudi prochmn 13 courant
(chez l’éditeuj? Carbillet, % rue Visconti),
les \PaysanSj par L'oûise Michel" et Emile
Gautier;^ - * u j
j Les auteurs ont relaté dans cette histoire
de la plèbe, l’esclavage étemel qui se trans
formé sans jamais disparaître ; ce sont les
annales de la vile multitude pendable,, taij.-
lablc et ègorgeable à merci. '
; En. même temps (chez Féditeur Fayard,
78, bouleyard Saint-Michel) la seconde* par-
tie de la Misère par Louise Michel (la pre-
îniôie partie, à peu de - chose pi’ès, pax-Jean
Gueti-é, se terminant avant le chapitre Tou
lon).
Cette seconde partie parcourt le bagné,
les mines, les prisons, la morgue, etc...
i R ÉU Ni ON. PRIVÉE
En présenènde-la-gravité, dès événements
d’Afrique et défia conduite du ministère, le
Comité révolutionnaire du -XI 1 » arrondisse
ment a organisé fine réunion-piivée- 1 qui
aura lieu lo jeudi 13 octobre, à huit heures
précises:,du soir, salle” Ôbërkamnf,, 109,.rue
Oberkampf. J . ■ ' ' ' ; 1
Ordre, duJour : 1° La gueri-e d’Afrique; fi-
2® Examen dès actes du gouvernement ; —
3° Le meeting du Comité révolutionnaire
central. ' -
Enti’ée : 25 centimes. ,
' Cs îi-fiît» r '-i: ; î.j i 1; f}’ S
: : *j : ; J <■’ i. '■ ; ”•
-, i ... .... - . V ' ■ .. '
RÉUNIONS & CONFÉRENCES
” caltjmaieuses.... 2.904
Vols simples..;...- S2.943
iiraucle au préjudice des”restaurateurs 1.772
Banqueroute simple...
- Escroquerie
Abus de confiance
Fraudes commerciales.......
Destruction d’ai-bres, de récoltes, de
, [Clôtures
W 1 L- *•*?•*••*•*••• 7
Dents politiques et de presse......'.,.-'
, Colportage d’imprimés sans autorisa-
J 1 ™»: .=
Délits électoraux.j,:
Ahnos prohibées, arme* de- guerre
(Port ou détention-
Cfiasse (Délits de)
Chemins de fer. (Infractions aux lois
.sur les).
Cafés, cabarets (Ouverture sans aûtq-
■ risâiioir de).'. :,l )
Délits' ruraux; : mamudage;. ; i.’j'
Ivresse (2 e récidive). ;...., ,y -
Conscription des chevAïur (Loi du 1*»
avril 1874). ; a .. A -,
Douanes, contributions indirecte*' J -o&-.
t\ Ois* . .. ., . - » . . . . . . . .....
Pèche (Délits: de). /
Forêls’jDentvavcmtien&aéx loiS'Surles) :
.Autres délits ou contrarentions.......
Jeudi 13-octobre 1881, à huit heures du soit’,
aura-lieu, à la -salle de la,Réunion, 8,. i’uç ; dc
I.évis, à BatigiioUes;, sous la présidence d’hon
neur -dtt Citoyen Louis Blanc, député, une con
férence sur les- moyens d’indemniser les vic
times -des: -accidents qui se produisent dans
toutes-les mdustries, par -le -citoyen Henry
Maret,, député^ assisté des citoyens - Glénxcn-
ceau, de llèredia. 'de L&nessân, Camilie Pelle-
tan, Villeneuve et.autres députés de là Seine,
ét des citoyens Yves Guyot, Sigismond La-
ci’oix, Lafont, consoiliers municipaux; ayee le
coitcours: de l’Unionmxusicale des BatigiioUes.
•Lo produit, de’ la conférence sera attribué à
une œuvre démocratique.—'Des eluiises seront
réservées, rux. .citoyennes. : , ■ : ,
Prix d’entrée ; Citoyens, 50 cent. : citoyennes,:
25 cent. - ‘ - .. r
La corporation des, ouvriers charpentiers,
actuellement en grève, invite tous les citoyens
à assister à- la Conférence qui àüra Ticu ,
sous- la 1 -présidence s du citoyen Lissagaréy,
le 14 octobre. 1881, ïi huft heures précises
du soir, salle.de l’Elysée Montmartre, 80,.bou
levard Rochocbouart.
Ordre!du jour : Le quatrième Etal, par J.-B.
Clément. — La femme dans la société de l'ave
nir, par Léonie Rouzade. — De- l’action écono
mique. et,politique du- prolétariat,, par.-Jules
Guesde, r- De l’avenir des sociétés ouvrières,
par Chabert. - ’ ”
Lo prix des places est fixé à 50 centimes.
Les originaires républicains du départc-
ment du Calyados qui-désirent fonder un cor
de républicain,.sont priés d’assister, à la réu
nion qui aura lieu mercredi 12-octobre, à huit
heures et demie du”Soir; au’ café'dc Tianncs,
53, rue de. Viarmes (halle aux blés). ” : , '
- La réunion mensuelledu-groupe de T Al
liance socialiste républicaine du onzième ar
rondissement, ayant pour but la misé en rap
port des députés et conseillers-municipaux-de”
l’arrondissement avec leurs, électeurs', (inter
rompue par- la période ” électorale) reprendra
*oa,couva A par tir -de -mesci'edi ia. octobre, à
huit lïeurosict demie du Isoir, salle Pauthe, 6,
•place (Voltaire. - ;
--- Les.électeurs sont admis sur - présentation
de leur carte électorale.
Mardi prochain, li octobre, à huit’heures'et
demie du soir, le Cercle social des femmes. se
réunira salle Roger,, place--de Valois, 7. Confé
rence-sur les préjugés-qui font obstacle à Fé-
mancipation sociale .de là femme. ' , ■
drdw-'duîjou-r ; Lo préjugé religieux.
Ç Entrée libre et gratuite. - *
Tous .lés Ardéchois, habitant Taris, sont ad
mis & la réunion du dhranciie ' 36 courant, A
deux heures, A la mairie du quatrième arron
dissement.
La commission nommée dans la séance du
8 octobre à la mairie du troisième arrondis
sement,. caRveque.en\réunion.pîéaière-poqp le
jeudi 13 octobre à huit- heures du soir, À la’
-mairie du premier arrondissement, - .tous les
'intéressés à ia loi d’indemnité pour les vic
times du coup d’Etat et.de la loi de sûreté gé
nérale. - •- - ..
Les trois délégués.élus dimanche au, palais
de l’industrie sont invités A y assister.
. -Tous les citoyens-muais de lettres ..conste
llant leur demande seront* admis.-: ..V»- . •
UNION FEDEBATIVB
Les membres de la commission dès” grèves
SOnt, priés de se réunir mardiy ll octobre, à
huit” heures, dusoir.très précises, àu siégé dé
l’Union fédérative, xueSaint-Deàis, 183, . . .
. £iat6srëï««Ee cr2mln«li« .
Nous avons ’ publié dernièrement un ré
sumé de !a première partie d’un rapport de
M. Cazot -sur fe compte général de l’admi
nistration criminelle en 1879.
Cette première partie comprenait la statis
tique des affaires jugées par la cour d’assi
ses. La seconde partie, que nous allons ré
sumer, est-relative aux affaires jugées par
les tribunaux correctionnels.
Le nombre' de ces affaires est monté de
163,729 en 1878à 167,147 en 1879,mais en res-
tantencore au-dessous deceluide 1876.L’aug-
mentalion de 1879 porte, en grande partie,
sur les affaires poursuivies par le ministère
public et, parmi elles, sur .celles de vol, de
vagabondage et de mendicité;-
Ces 167,147 affaires se divisaient en
146,525 délits communs (88 0j0) et 20,622
contraventions fiscales ou forestières
(12 0i0).
Voici le détail des délits :
Infractions au ban de surveillance.... 4.284
Vagabondage • • 10.639
Mendicité. 6*799
Rébellion....... 2.742.
Outrages envers des agents 11,754
Délits contre la-religioiX” ou ses minis-
très 61
Coups et blessures volontaires 18.424
Délits contre les mœurs.......•••!»*•« 3.330
Suppression et expqsition d’enfant... 163
Diffamation,finjures et déponciations
1.034
2.997
3.468
3.194
2.403
437
m
80
: 47i 1
22.181
1.548
- 936'
V805
3.005
1.638
6.928.
5.422
7.X15
7.658
Total;
167:147-
! Une remarque ^ Énfi879,.fi.es- tribunaux;
ont en à juger. 2,63Q bagabonds de .plus
qu’en 1875.”
i II y avait pour c.es 167,147 affaire?,
196,056 prévenus, dont 168,065' hommes,
soit 86 0(0 et 27,991 ; femmes*, soit 14 0i0.
i Voici* .-comment ne classent, eu égard à
lcur’scxe et à leur âge, les 171,610'prévemis
Auxquels étaient imputés des délits com-
munsa ' -si - .-5..
; ” Hommes
Moins- ; do,16 ans......,, 5.745 ou 4-0i(J- .
1 16 à SL ans 21.313—14—,
i Plus de 21 ans.......;.. 119:587 — 82 — ’
Tetal.
Moins-de 10 ans.......
16 â 21 ans.
Plus de 21 ans...:.;...
146:645 ■
. Fouîmes .
- 923.où 4 Oié
2.905 — 11 —'
21.135 — 85 —
. , . , Total.,,.,.. 2.4.CC5 - '
Sur. les. 195,056 prévenus Jugés,, 10,451,
. c’est-à-dire 5 0)0 seulement, ont été acquit
tés.; on 'se rappelle que devant les cours,
d’assises,...22 0(0 environ-des accusés sont
renvoyés indemnes des fins de l’accusation ;
la proportion des acquittements est donc
quatre fois moindre en .eoi-recticnneilè qu’en
cour d’assises.,
'■ Chose à remarquer, le nombre des réci
divistes croît chaque; année. La proportion
est de 40” 010: En J879, sur cos 195,056 préve
nus; it y- a. eu - 70,555 individus .ayant déjà
subi des aondamnations.-Et- il y a des gens
qui se figurent que le régime des prisons est
profondément moralisateur 1
■ Voici un curieux tableau qui indique le
nombre de fois que les libérés ont ôté repris
et condamnés de nouveau en trois. ans, de
puis leur sortie de là maison centrale'jus J
qu’au 31 décembre 1879, la première co- -
lonne-s’appliquant à l’année 1877; la secondé
.à 1878, la troisième à'1879,. ” ^ ,
Une fois;
Deux fois....;...
Trois fiois'.... ... ;
Quatre fois..,.,. 1
Çïnq fois-
Sik fois '..
Sept fois.:.....,
Huit fois........
Neuf fois
Dix fois........:
Douze fois
Quatorzû'fois...
. . ” Totaux..fi.' '■=*.'?(» •“ '2.C52 ” 1.241
En somme, il résulte’de ees diverses sta
tistiques que les peities-subies par- lès -indi
vidus condamnés ne les corrigent-guère,
puisque plus d’un tiers de ces individus
recommencent à leur- sortie.de. prison. ..1'. ;•
GraiMÜ Atlas wmBvevscï de DUFOUR,
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VASSEpa, successeur, 33, x. de Fleurus, Paris.
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” Ce soir mardi, ft la-. Gaîté, ■ première - repré
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L’abbé Faïia
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Maxilien
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T)e Bar ville
Noirtier”
Tè gouverneur .
Emmannej : :
Bertuccio .-T-r-u
Là Càrconte
Julie Morel
MercédC s '
:Mme Moj’el ;
MM. Humaine
, ' , ; Clément Just ;
’■ Taiicn- • ■
. ; ' . Léon Noël
. Tissier ■ ,. v ... ;■
Lacroix
Romain ' \.
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’ ”/ , Jourdain T.
Rohdé ' "
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Naulot
” Çazanban
Delisle
Rortaiî.
•.I.-N.-/I Trousseau.
-'N|SmesvHonoi-ine ...
- Marcelle Jullien
-Chambly
J’engage le public à consulter l’affiche; il se
;pourrait ctu’au- dorriier moment la pièce fût
’retardéo cFun jour;. .
X
Nous apprenons'que d’habiles financiers veu-
ènt échafauder quelque combinaison à: grand
orchestre en construisant un établissement
quelconque sur les : terrains occupés aux
Champs-Elysées par.les-concerts Bessclièvre.
■Malheureusement M. Bessclièvre est presque
à'fin de-bail et on compta.sur l’intervention,
d’an personnage- influent pour - obtenir, de 1*
Villeune longue prolongation de bail.
Nous espérons bien que nos conseillers mu
nicipaux no se laisseront pas surprendre et-
tiendront à mettre en adjudication le dro i.
au bail, comme ils l’ont fait déjà si heurcuse-t
ment pour les intérêts do la ville de Paris, en
ce qui touche le haij. du théâtre du Châtelet.
X -
Au Gymnase la reprise "des Premières 'armes
de Richelieu n’aura trèsiprobablcment lieu que
vendredi, Mme. Jeanne Granier , étant enrhu
mée. • - ■
Entre lu Soucoupe et les Premières armes de
Richelieu, le Gymnase donnera une comédie
nouvelle èn un acte, de MM. Jaime et Busnach
intitulée la Chambre nuptiale,^ qnï a été lue
hier, - et qui sera créée par MM. Saint-Germain,
Corbin, Mmes Raynard, Lender et Duchesne.
Dès que la Chambre nuptiale sera prêle, est
l’intercalera dans le spectacle. - *
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