Titre : L'Action française : organe du nationalisme intégral / directeur politique : Henri Vaugeois ; rédacteur en chef : Léon Daudet
Auteur : Action française. Auteur du texte
Éditeur : Action française (Paris)
Date d'édition : 1936-05-15
Contributeur : Vaugeois, Henri (1864-1916). Directeur de publication
Contributeur : Daudet, Léon (1867-1942). Directeur de publication
Contributeur : Maurras, Charles (1868-1952). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb326819451
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 57453 Nombre total de vues : 57453
Description : 15 mai 1936 15 mai 1936
Description : 1936/05/15 (Numéro 136). 1936/05/15 (Numéro 136).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG87 Collection numérique : BIPFPIG87
Description : Collection numérique : BIPFPIG69 Collection numérique : BIPFPIG69
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k7663340
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, GR FOL-LC2-6354
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 18/01/2011
Vingt-neuvième année - N° 136
• L'AC
25 cçnt. P aris et département di u S csi
30 cent. D épartements ei colonies
ABOXKEMEItTS t an 6 mtls 3 mil
France et Colonies 72 fr. SS fr. S» fr.
Etranger plein tarif. . L ._, 1»0 fr. 100 fr. <• fr.
f»j» à tarif réduit....j 130 fr. 70 fr. 4tfr.
Chique postal: Compta 239.00 PARIS
r iaiiUiihVf tri»; h mmmfcLJ
Venaredi 15 Mai 1936
ORGANE DU NATIONALISME INTEGRAL
Tout ce gui est national est nôtre. — Le Duc d'ORLEANS.
Chef de la Maison de France, yen revendique tous les droits, fen assuma
toutes les responsabilités, fen accepte tous les devoirs.
Le Due de GUISE, héritier des quarante roi* qui, en mille ans, firent la France.
REDACTION ET ADMINISTRATION
i, rue du Boccador (19, avenue Montaigne)
PARIS (8«)
Adresse télégraphique : ACiTOFRAN - PARIS
Téléphone: Administration: Balzac 53-82 et- 83
Rédaction: Balzac 36-38; Publicité: Balzac 36-83
Après 10 heures du soir : Guteaherg 08-42
Registre du Commerce t Seine N° 78.582
Fondateur' i HENRI VAUGEOIS - Directeurs politiques : LEON DAUDET et CHARLES MAURRAS. r- Rédacteur en chef - MAURICE PUJO.
Quand les socialo-communistes auront voté l'imp^
sur le capital, les propriétaires qui possèdent peu
d'argent liquide seront forcés de vendre; nos maisons,
nos terres, .nos propriétés tomberont à des prix de
misère et l'étranger s'emparera pour presque rien de
la fortune française.
Les chefs socialo-communistes sont les iusljfuments
du capitalisme étranger.
Le gouvernement socialiste ou communiste est une
machine à dépouiller les Français au profit des capita
listes étrangers.
LA PRODUCTION FRANÇAISE.
Démocratie
et démagogie
La démocratie n'est autre chose que le
premier stade de la démagogie. Elle est
à la démagogie ce que le têtard est à la
grenouille,' ce que la Législative est à la
Convention, ce que. la bronchite est à la
pneumonie. En dépit de cette évidence
politique et biologique, les fondateurs de
la République et les ^organes officiels et
officieux du régime, le Temps en tête,
n'ont jamais cessé de soutenir que la dé
mocratie était un régime noble et à part
(ni réaction, ni révolution), capable d'or
dre et de stabilité, incapable de dégéné
rescence, un « équilibre sage », disait
Gambetta, quand il n'était plus le « fou
furieux » que dénonçait Thiers.
En fait, la démocratie a amorcé par-
lementairement toutes les lois, ou soi-di
sant telles, de la démagogie. L'exemple
le plus fameux est celui de Poincaré, por
tant le premier coup de sape dans l'hé-
^ ritage, à la destruction duquel les partis
de gauche n'ont cessé de travailler. Poin-
; caré était un esprit obtus, nourri dans
les erreurs fondamentales su stupide
xix e siècle, et, comme il le proclamait
lui-même, « un homme de gauche, mes
sieurs ». Il rassura les bourgeois en fai
sant des mamours à Léon Blum, et celui-
• ci rassure à son tour les mêmes bourgeois
en jurant qu'il ne désarmera que pro-
gressivèment devant l'Allemagne hitlé
rienne qui ne cesse d'armer à force, et
qu'il ne s'en prendra, pour commencer,
qu'au capital de spéculation. C'est la
lutte de classe à mains plates, en atten
dant celle au coup de poing et au coup
de pied bas.
Les élections du 11 mai 1924 avaient
marqué le passage de la démocratie au
premier stade démagogique dit d'Her-
riot (Jaurès au Panthéon,. le drapeau
rouge en face du drapeau tricolore, éva
cuation de la Ruhr). Douze ans plus
tard, voici le deuxième échelon démago
gique avec Blum et le premier chapitre
de Quand Israël- est roi, ce chef-d'œuvre
des frères Thar'aud. Dans quatre ans, si
nous n'avons pas la guerre et l'invasion
dans l'intervalle, comme il est malheu
reusement à craindre, les communistes
boulotteront les S. F. I. O., comme les
S. F. I. G. viennent de bonlbtter les radi
caux. C'est Moscou qui sera roi, à la place
d'Israël.'.., à moins que le • pays réel ne
ee soit pour de bon réveillé.
Quand 1 on regarde à distance le pano-
. rama de la III e République, les grandes
lignes se dégagent. Bien qu'assaillis par
les radicaux, les modérés maintiennent à
peu près leurs positions électorales jus
qu'à Waldeck et à la victoire du dreyfu-
sisme. C'est Waldeck qui fait basculer le
régime dans la démagogie combiste, la
quelle, avec quelques faibles éclipses, se
maintient et s'aggrave jusqu'aux élec
tions de mai 1914, lesquelles ouvrent la
. voie aux. appétits allemands et aux ar
mées allemandes trois mois après, en
plein essai de désarmement et alors que
le rabattement démagogique des crédits
militaires se poursuivait depuis plusieurs
législatures.
^ La guerre victorieuse vaut à la France
une législature patriote et réactionnaire,
' d'une ignorance absolue en politique,
qui se contente de se lever —■ comme la
classe à l'entrée du proviseur — quand
Millerand mâche sa paille, quand Briand
accorde son violoncelle, quand Poincaré,
de sa petite voix sèche, proclame ses ver-
boten. Pour la suite, voir plus haut.
Ces vérités furent méconnues par le
pape Léon XIII, quand il ordonna le
ralliement, auquel répondirent, quelques
années après, les persécutions religieuses.
Grand par ailleurs et quant au dogme,
Léon XIII ne savait pas que la démocra
tie mène droit à la démagogie. On dit
■■■iiuiiuiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiuiiiiiiiiniiiitmiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii
INSTITUT D'ACTION FRANÇAISE
LUNDI 18 MAI 1936
—•i à 21 heures —
A MAGIC-CITY
180» rue de l'Université
GRANDE REUNION
SOUS IA PRESIDENCE DE
LEON DAUDET
CHARLES MAURRAS
PARMI
LES ORATEURS. MESSIEURS
D' AL A J O U AN IN E
Profes. agrégé à la Faculté
de Médecine de Paris
BERNARD FAY
Prof, au Collège de France
LOUIS DUNOYER
" Professeur —»
à la Faculté des Sciences
Entrée gratuits pour la* âtudlants ■
•t les membres de l'enseignement
les autres personnes trouveront des cartes à 5,10 e)
15 francs au siège.de f < Etudiant français», 33, rue
Saint-Andrê-des-Arts et à l'< Action française»,
I, rue du Boccador
.■■iiiinHiiiiiiHiiujijuiuiiilliUlillUIIIIIIIIMIIIIIllllUIIUIIIIIIIIIIIIIIIIIIlIllj
qu'à son lit de mort il en était convaincu.
Après l'admirable Pie X, le pape Pie XI
a repris cette erreur en l'aggravant, et sa
condamnation tardive du communisme
indique qu'il ne ,se rend pas compte que
celui-ci n'est que la conséquence de sa
chère démocratie et l'aboutissement lo
gique des grands principes de 1789. De
1789 à 1793, il n'y a qu'un pas, Très
Saint-Père, et, en ce qui concerne l'Eglise,
il n'y. a qu'une différence entre la démo
cratie et la démagogie : c'est que la pre-
mièpe vole et spolie les religieux et les
édifices du culte, alor.s que la seconde
massacre les religieux, viole les religieu
ses et incendie les églises.
Le pouvoir juif, personnifié par Blum
et ses amis, «^scille présentement entre la
spoliation et la Terreur. C'est le premier
stade. C'est par lui que la démocratie va
se transformer en démagogie.
Léon DAUDET.
iiiiiiiiiiiiiiiiimiiiiiiiiiiiiiiiiuimiiMiiiiiiiiiiiiuiiiiiiiiiiitiiiiiuiiiiiiii
A LA CHAMBRE
La tutelle communiste
pèse dé jà lou rdement
Pourquoi les socialistes que l'on ren
contre dans les couloirs de la. Chambre
sont-ils si tristes ? Alors qu'ils devraient
avoir des airs de vainqueurs, ils semblent
monter vers le pouvoir comme on va à un
enterrement.
Certes, hier, la journée a été mauvaise.
Le bureau du parti radical avait bien pro
mis, la veille au soir, de faire ratifier la
thèsç de l'entréé des « ràd.-soc. » dans le
prochain ministère. Mais cela, tout le
monde l'attendait. On connaît l'appétit des
têtes de la rue de Valois pour le maroquin,
quelle qu'en soit la couleur.
Ce qu'on attendait moins, c'est, d'abord,
la réserve prudente de la G. G. T., c'est le
refus à peine poli des communistes, pré
cédé et accompagpé de commentaires as
sez ""désobligeants, qui prouvent que ces
messieurs de Moscou entendent tirer tout
le parti possible de l'expérience socialiste
sans en subir aucun inconvénient. Ils dic
tent déjà leurs ordres et s'impatientent.
« Allons! Allons! pressons! Le.Front po
pulaire avait un programme, il faut l'ap
pliquer. » Pour çel£ t jls„foni, preyisoire-
meht, confiance aux' socialistes éCïês sou
mettent, en somme, au régime de la liberté
surveillée.
Le "communiqué du bureau de presse
communiste déclarant qu'il ne fallait « pas
lasser davantage l'attente du peuple de
France » a jeté une certaine frayeur du
côté de chez M. Léon Blum. Le chef du fu
tur gouvernement rie voit pas non plus
sans appréhension la constitution, un peu
partout, de cellules, plus ou moins tech
niques, mais certainement révolutionnai
res, pour entretenir l'agitation autour des
promesses électorales.
Car le fameux « programme » des gau
ches comporte des engagements difficiles
à tenir : suppression des décrets-lois, re
valorisation des produits du sol, exécu
tion de grands travaux, secours étendus à
tous les chômeurs, etc. Autrement dit :
quelques milliards d'économies en moins
et quelques milliards de dépenses en plus,
comme le' faisait remarquer hier l'on
doyant, l'ondulèux M. Germain-Martin.
Certes les sorties d'or semlblent un peu
ralenties, mais le dernier bilan de la Ban
que de France, connu hier soir, montre
qu'il n'y a pas beaucoup de fautes à com
mettre. Il est sorti des coffres de; no
tre Institut d'émission 2 milliards 738
millions et demi entre le 1 er et le 8 mai !
La réserve tombe à 58 milliards, et l'exode
du métal jaune n'est'pas terminé, malgré
les mesures prises ces jours derniers...
D'autre part, le portefeuille d'effets es
comptés par la Banque de France, pour
les besoins du Trésor, s'est gonflé en huit
jours de 2 milliards 224 millions et atteint
ainsi le chiffre record de 17 milliards
88 millions . En résumé, le bilan de la
Banque bascule!...
Ajoutez à cela que les radicaux, réunis
hier à la Ligue des Droits de l'Homme, ont
refusé de participer, le 24 mai, à la mani
festation révolutionnaire du Mur des fédé
rés... Ajoutez encore que le bouillant Tho-
rèz et ses amis réclament la libération de
la classe 1934 au 14 juillet, la réduction du
service militaire, l'amnistie pour les sol
dats, le licenciement des officiers fascistes,
et le « prêt. » à 1 franc... Et vous com
prendrez que si vous étiez à la place de
Blum, vous vous demanderiez comment
faire pour mettre d'accord Daîadier, futur
ministre de la Guerre, et l'aile marchante
du Front populaire.
Mais déjà tous ces « messieurs de la
famille » sont en campagne pour aider le
prophète à secouer la tutelle communiste.
Jacques Kayser proposait hier de changer
à la Chambre le système des vieilles «com
missions » et de les remplacer par les
« bureaux » tirés au sort. Ainsi la repré
sentation proportionnelle des groupes ne
jouerait plus et les communistes seraient
partout automatiquement en minorité.
« L'esprit d'intrigue politique » serait
vaincu...
Reste à" savoir si le camarade Thorez
renoncera aussi facilement à son rôle d'ac
célérateur de la révolution.
Pierre BERICOVRT.
Lire en 2* page : Le parti communiste
ne veut pas participer au gouvernement.
iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiniiimiiMiiiiiiimiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiimiiiin
Le Conseil des ministres
se réunira demain
C'est samedi, à 16 h. 30, que les mem
bres du gouvernement se réuniront en
Conseil des ministres à l'Elysée, sous, la
présidence de M. Albert Lebrun, prési
dent de la République.
Rappelons que cette délibération gouver
nementale est consacrée à l'examei} de la
situation internationale.
LA POLITIQUE
I. Juif ? — Pas Juif ?
En tant que Juif
Quelques problèmes sont posés par l'im-
périalat démocratique du nommé Blum.
Cet individu, émergé de cent mille hon
tes, se trouve être aujourd'hui le chef de
la faction marxiste en France, car je me
garde Ibien de l'appeler française. Elle com
prend trop de Français? Elle n'en est pas
moins la mort de la France et leur mort.
Mais beaucoup de disputes, qui vont du
bar à la salle de rédaction et du carre
four au salon, sont élevées, poussées, pro
longées, beaucoup de gens se demandant
s'ils ont affaire au règne d'un Juif en tant
que Juif ou d'un socialiste quelconque, qui
s'est trouvé là, quoique Juif.
Il y aurait bien des choses à dire en
nous contentant de donner cours à l'en
chaînement de nos souvenirs et de nos ju
gements. Le marxisme, œuvre d'un Juif,,
propagé à travers l'Europe par des Juifs,
parents ou amis du patron, porte tous
les stigmates de l'esprit matériel et du
rêve nomade qui fait le propre du Juif.
L'immense dévastation spirituelle et mo
rale opérée à.travers l'Europe par le socia
lisme, ne permet pas d'en douter. Et ceux
de nos amis qui ont lu non les Protocoles
discutés, mais le livre parfaitement au
thentique et avoué, qu'a signé Bernard La
zare, l'Antisémitisme et ses causes, ceux-
là sont fixés sur le rapport naturel de
l'âme juive avec l'esprit révolutionnaire,
antisocial, du communisme scientifique ou
socialisme orthodoxe.
Mais, comme disent les braves gens, ce
sont peut-être là des idées.
Mieux valent les faits. Et j'ai, ee matin,
dans ma musette, un fait qui devra faire
réfléchir.
II. Blum très bien peint
Notre ami Henri Massis, directeur de
la Revue universelle , vient de rendre un
service solide à l'information du peuple
français.
Ce peuple, désorganisé, ce peuple, decé-
rébré et dissocié, est bien capable de pas>-
ser devant la chose sans la voir. Tout de
même, elle est M ! Tout de même, Massis
est venu lui dire : Ecoute,* peuple de
France. Voici un beau, bon et utile por
trait de Blum, par lequel tu connaîtras
mieux le fond de l'esprit et de l'ârûë de
cet Oriental» Li'bre à toi de t'en détourner.
Mais, si tu veux y prendre garde, quelle
aubaine,, crois-moi !
III. « Léon Blum
vu par André Gide »
C'est le titre de la « Lecture » d'Henri
Massis à la Revue universelle.
Pages 574-577 du tome VIII des .Œuvres
idu Giton ou de l'Alexis du Communisme
intellectuel, Henri Massis a découvert un
portrait de Blum qui montre clairement
que, à la vue de son ancien camarade, Gide
a été d'abord frappé et saisi des caracté
ristiques judaïques du personnage.
Gide a rencontré Blum, boulevard Mont
parnasse. La nuit d'après, la cervelle
excitable de Gide est mise en branle. Elle
pense à son Bluim, elle en retient ce qu'elle
peut. Le prémier dbjet qu'elle en tire, c'est
que le judaïsme lui paraît faire corps avec
l'essentiel de Blum.
Nous sommes en janvier lî>14. Bluin n'a
pas encore été attaché au cabinet de Sem-
bat (ce qui eut lieu pendant la guerre). Il
n'est pas encore le prophète élu du parti
socialiste. Ce Blum, simple membre du
Conseil d'Etat, n'est encore à peu près
qu'un Blum. Mais il est déjà Israël, Israël
vit entier en lui. Gide écrit :
... Il me paraît que cette sorte de réso
lution de mettre continûment en avant le
Juif de préférence et de s'intéresser de
préférence à lui, cette prédisposition à
lui reconnaître du talent, voire du génie,
vient d'abord de ce qu'un Juif est parti
culièrement sensible aux qualités juives;
vient surtout de ce que B[lum] considère
la race juive comme supérieure, comme
appelée à dominer après avoir été long
temps dominée et croit son devoir de tra
vailler, d'aider à son triomphe, d'y aider
de toutes ses forces.
Sans doute entrevoit-il le possible avè
nement de cette race. Sans doute entrevoit-
il dans l'avènement de cette race la solu
tion de maints problèmes sociaux et poli
tiques. Un temps viendra, pense-t-il, qui
sera le temps du Juif; ».t dès à présent,
il importe de reconnaître et d 'établir sa
supériorité dans tous les ordres, dans
tous les domaines, dans toutes les bran
ches de l'art, du savoir et de l'industrie.
C'est un programme ! Il est accepté de
la République française. Reste à savoir si
cela peut être, admis de la France.
Ici, Massis donne la suite des notes de
Gide. Inutile de mettre en garde contre
la plate complaisance manifestée au fiîs
^['Israël :
« C'est une intelligence merveilleusement
organisée, organisante ; nette, classifica-
trice et qui pourrait, dix ans après, re
trouver chaque idée exactement à la place
où le raisonnement (!!) l'avait posée {!!!!},
comme on retrouve un objet dans une ar
moire. Encore qu'il soit sensible à la poé
sie [...] c'est le cerveau le plus anti-poéti-
q'ue que je connaisse; je crois aussi que,
malgré sa valeur, il se'surfait un peu [...]
Sa faiblesse est de le laisser voir.
veut être le premier à avoir reconnu la
valeur d'un tel; il dit, parlant du petit
Franck : « J'ai du te l'envoyer dans le
temps »; et en parlant de P[aul] C[lau-
del] : « C'était le temps ou nous
n'étions, avec Schwob, que quelques-uns
a l'admirer . » Il dit encore : « Que T...
aille donc trouver de ma part le maître
d'armes X... qui lui donnera de bons con
seils. »
« Il ne vous parle qu'en protecteur.
« A une répétition générale, dans les cou
loirs d'un théâtre oà il vous rencontre par
hasard, vous prend par la taille, par- le
cou, par les épaules, et, ne l'eùt-on pas
revu de douze mois, donne à croire à cha
cun qu'il vous a quitté la veille et qu'on
n'a pas de plus intime ami. »
Le « cas Blum », dit Massis, ne sert à
Gide qu'à définir ce qu'il discerne dans
l'esprit juif, d'irréductible, d'étranger, de
rebelle à l'effort assimilateur.
Passons les tartines oiseuses au bout
desquelles il est dit par Gide que les Juifs
ne parlent si facilement que parce qu'ils
ont « moins de scrupule » que le plus bas
parleur de chez nous : ils ne parlent si
haut, estime-t-il, que par ignorance de tou
tes les réalités dignes de respect. Laissons
cela. Deux ou trois acquisitions de prix
doivent être prises en note :
1° Nous savons que le Juif se croit tout
destiné comme propriété, administration,
gouvernement et empire. Marcel Schwob,
que j'ai bien connu, faisait une bonne
réplique au Blum de Gide : pour Schwob,
tout ce qui émergeait dans l'histoire,
dans les arts, dans les lettres était juif.
Barrés était Juif, Anatole France était
Juif, soii idole- Claudel devait être Juif.
On n'a jamais vu un tel spécimen d'an
nexionnisme intellectuel.
2° Le Juif, plein de lui, se croit une
immense supériorité sur tout ce qui
l'entoure. Or, il n'en a aucune. Les par
ties. saillantes de son esprit sont com
pensées par d'énormes et d'immenses la
cunes. Sa fameuse intelligence se ramèaie
à un esprit d'assimilation, doublée de ru
ses éhontées. Nous ne nions pas ses suc
cès. Pour en saisir les causes, il suffit
de se reporter à l'Antisémitisme de Lazare
(qui, soit dit en passant, fut un saint d'Is
raël) et d'y suivre l'excellente analyse du
jeu des forces naturelles et historiques
d'agrégation et d'agglutination qui ont fait
d'Israël un peuple compact, serré en lui,
parmi toutes les divisions extérieures
et surtout intérieures des Etats... Rien
n'est plus important pour un jeune Fran
çais, fils de Français et de Française, que
de savoir qu'il n'existe aucune infériorité
naturelle de ses père et mère par rapport
aux Juifs rencontrés. Mais ceux-ci ont avec
eux un Etat juif, actif et puissant. Et le
jeune Français n'a rien. Ce qui s'appelle
rien. Les Juifs se tiennent et se poussent
tous. Nous nous débinons et nous divisons
tous. Sans qu'il y ait de notre faute! Et
sans que les Juifs aient aucun mérite à
leur cas 'historique.
Ce point réglé, venons (3°) ou revenons
à la première et dernière observation de
■Gide que nous transmet Massis. tiiile; bien
impartial; nous apprend qu'il ne faut con
sidérer Blum qu'en tant que Blum est Juif.
Gide a senti cela. Gide a vu qu'en son cher
Blum, l'écrivain, le fonctionnaire, le par
lementaire, le militant ne sont presque
rien en comparaison du fils de la race
tronquée. Juif d'abord! Il serait miséra
blement niais de notre part, de négliger
ce caractère capital. C'est en tant que Juif
qu'il faut voir, concevoir, entendre, com
battre et abattre le Blum.
Ce dernier verbe paraîtra un peu fort
de café : je me hâte d'ajouter qu'il ne fau
dra abattre physiquement M. Blum que le
jour où sa politique nous aura amené la
guerre impie qu'il rêve contre nos compa
gnons d'armes italiens. Ce jour-là, il est
vrai, il ne faudra pas le manquer.
IV. Grave faute de Blum
Nous devons inscrire, dès aujourd'hui,
à l'actif ou au passif de Léon Blum un
libellé déjà vengeur :
— Théoriquement élevé à la direction
de la politique française, se disposant à
l'assumer, faisant déjà figure de chef "de
gouvernement et de chef d'Etat, M. Léon
Blum s'est rendu coupable de la honteuse
et tragique négligence (si ce n'est abs
tention volontaire) qui a permis à Hitler
de renouveler sa provision d'espérance.
. » M. Blum aura laissé faire à MM. Sar-
raut, Flandin, Boncour, exactement tout
ce qu'il fallait pour séparer l'Italie de la
France et pour la jeter dans les bras de
Hitler.
» M. Blum aura secondé, avec une té
nacité digne d'un meilleur objet les ef
forts que faisait Hitler pour élaborer une
alliance avec l'Italie.
» Le bon sens indiquait la nécessité de
manoeuvrer dans la direction de l'ami
tié italienne. Le rêve juif de MM. Blum
et Boncour les a occupés, tout au rebours,
à nous éloigner de tout ce que Rome nous
offrait de substantiel... Tout à Londres !
Et, comme à Londres on n'est pas prêt, ce
sera cette fois au seul idéal de l'Empire
britannique, ique nous demanderons un
concours qu'il est incapable de nous ap
porter. »
Tous les chiens de l'Europe et du mon
de attendent leur proie.
Les régalerons-nous de nos os?
La politique de M. Blum s'est dangereu
sement découverte ces jours derniers.
Elle a parlé de désarmement français
sans contre-partie allemande.
Elle a laissé voir son hystérique vo
lonté de tout risquer et de tout casser
pour l'amour d'un super-Etat que ce Juif
sans patrie prétend imposer à notre Patrie.
C'est pour la paix, dit-il.
Pour cette paix, il fait la guerre.
Et, comme le Front populaire a promis
aux Français (outre le pain et la liberté'
qu'ils n'auront pas de'sitôt) une paix que
la politique de Blum mine, sape et menace,
nous pouvons dire à Léon Blum que sa
guerre criminelle comporte un crime gé
miné.
— Cette guerre inutile, cette guerre vaine
et impie éclatant par sa faute lui vau
dra, de toute évidence, le dernier sup
plice, édicté par des tribunaux réguliers
ou irréguliers. Mais comme il aura fomenté
cette guerre, après avoir gravi tous les
échelons du pouvoir en répétant qu'il
veut la paix, que, seul, il la fera, ce B!um
aura à répondre d'un autre crime. Son as
sassinat de la paix n'aura été possible
que moyennant l'abus de confiance qui
l'a élevé au pouvoir. Si, par chance,
un Etat régulier a pu être substitué ait
démocratique Couteau de cuisine, il con
viendra qe M. Blum soit guillotiné dans le
rite des parricides : un voile noir tendu
sur ses'traits de chameau.
V. Le cheval de Mazeppa
Un vigoureux article dé M. André Tar-
dieu est venu souligner ce que nous avons
dit hier de la veulerie de certains clans
modérés des partis nationaux. Et nous ne
pouvons nous refuser à noter que nous
sommes contents de voir enfin succéder au
Tardieu parlementaire un André flambant
neuf comparable à ce hardi cheval du
père Hugo,
nourri d'herbes marines,
Qui fume et fait jaillir le feu de ses narines
"Et le feu, de ses pieds.
Oyez Tardieu, bon peuple de France :
A droite, depuis qu'est officielle la vic
toire électorale des gauches, on se con
fond en silences, en politesses ou en bas
sesses.
Tel journal, qui fulminait hier contre la
révolution menaçante, commente avec fa
veur, en les jugeant somme toute très ras
surantes, les idées de M. Blum.
Cependant, sous ces surfaces de pru
dence et de mensonge, il y a, soit pour
les partis, soit pour les hommes, la réalité
des faits.
Pour les partis ? C'est l'éclatante et ré
gulière faillite de tous les gouvernements
socialistes d'Angleterre, de Prusse, d'Alle
magne, d'Autriche et d'Australie; c'est
l'ignominieuse lâcheté des troupes socia
listes devant les dictatures de Moscou, de
Rome et de Berlin.
Pour les hommes ? Ce sont les innom
brables erreurs de M. Blum et des siens
prophétisant...
Ce sont ces partis et ce sont ces hom
mes qui vont gouverner la France. Pour
quoi suis-je seul à rappeler ce qu'ils sont ?
Tout beau! Tardieu, non : pas si seul !
Et néanmoins vous voyez juste, vous ré
glez à Blum et à ses congénères le bon
compte qui leur revient :
M. Blum et les siens vont apporter, face,
au pays, « la réponse au 6 février ». Pour
cette réplique, vont-ils, forts de leurs re
lations avec la banque Bénard, M. Oiistric
et M. Patenôtre, opposer au cri de « A bas
les voleurs », celui de « Vivent les vo
leurs! »
Un de nos amis les plus fermes nous
écrivait 'hier matin :
Jeune père de famille, mobilisable le
premier jour dans un régiment d'infante
rie, je me permets de féliciter l'A. F. pour
son article de ce matin sur le « scandale
des modérés ».
— Comment! ces soi-disant chefs, ces
soi-disant nationaux, qui, il g a quinze
iours, affichaient sur les panneaux, en let
tres de 50 C7|i.; « Le, Front populaire c'est
la guerre » ' veulent aujourd'hui, députés
ou journalistes (parfois les deux ensemble)
que l'opposition nationale reste dans l'ex
pectative, laisse faire le Front populaire!
Quand la guerre sera venue, il sera bien
temps de dire : « Nous l'avions prévu! »
Seuls ont le droit de se réclamer de leur
clairvoyance, ceux qui ont agi pour empê
cher le mal prévu.
C'est ce que l'A. F. a toujours fait.
Les modérés ne l'ont jamais fait.
Il faut éclairer le pays. Le pire mal
heur, ce n'est pas les rouges au pouvoir,
c'est l'opposition nationale livrée à de
mauvais chefs. Pour que vive la France,
vive le Roi! Lui seul garantira lé pain, la
paix, la liberté.
En attendant, — et parce que le Roi
n'est pas encore là, que peut-il rester au
peuple français ? Le Couteau de cuisine !
La menace du châtiment individuel sus
pendue sur un petit nombre de scélérats.
Les vociférations pacifiques de ces scé
lérats aggravent leur crime.
Ces scélérats sont des menteurs.
Des menteurs qui croient pouvoir impo
ser leur mensonge.
Ici l'on dit la vérité.
Pour permettre au pays de distinguer
entre le mensonge et la vérité, il est in
dispensable de créer partout des Comi
tés de presse pour la diffusion de ce jour
nal.
Nous disons : — Ou I'Action fran
çaise aura l'audience de tous les Français
dignes de ce nom, ou c'est la catastrophe
de la Patrie.
A l'aide! Au travail, humble, obscur,
tenace, opiniâtre. Au travail à fond ! A
l'action ! A la seule Action française qui
soit !
Charles MAURRAS.
iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiMiimmiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiiiiiii
Les- Tunisiens conspuent
le fusilleur Frot
Tunis, 14 mai. — M. Frot, député, an
cien ministre, est arrivé aujourd'hui à Tu
nis, où il doit faire une conférence ayant
pour titre : « La France à' la croisée des
chemins. »
Son arrivée a donné lieu au port à quel
ques incidents. Des cris hostiles ont été
poussés. Un des manifestants a été immé
diatement arrêté. ( Agence Radio.)
Jllllllllllllllllllllllllfllllllllllllllllllllllllllllljllllllllllllllllllllllllllllll
E C H © S
Au sommaire du numéro du 15 mai de la R evue
universelle :
Jacques Bainville : L'Académie .pendant la
Révolution; Comte de Saint-Aidaire. : Genève
■contre la j >a-ix ; Lucien. Corpechot : Souvenirs
d'un journaliste : Gyp; Félix de Chazournes
De Jérusalem à Tel-Aviv (choses vues); Robert
Brasillach : Lè Marchand d'oiseaux (roman).
D ans la partie chronique ; Les lectures, de
Henri Massis; Le malheur d& la France, par
Saint-Brie e; Le Père Giulani, par Edouard
Schneider;' Les lettres, par André Rousseaux;
L'histoire, par Paul Ballaguy; Le bilan des
modérés, par Thierry-Maulnier; Le souvenir
de Marc Lafargue, par Edmond Pilon; Examen
des revues, par Robert Brasillach.
Abonnez-vous à la R evue universelle (23, rue
du Dragon, Paris-VI e ). France et colonies : un
an, 84 francs; six mois, 43 francs; trois mois,
22 francs. Etranger : 110 francs. Le n° : 6 francs.
%%
Nous avons tant de blouses, que nous n'aurons
bientôt plus assez de tailleurs pour les mettre. Et
le petit costume de taffetas brodé de B oiry?...
Pour 350 francs, ce n'est vraiment pas la peine
d'hésiter, et qu'y a-t-il de plus agréable à porter
en été? La petite veste à l'ancienne et les boutons
sont adorables!
B oiry , 6, rue Ventadour.
Le Banquet du Cercle
Fustel de Coulanges
Mardi soir, à l'hôtel des Sociétés sav-an- '
tes, le banquet annuel du Cercle Fustel de
Coulangesi réunissait près de 400 convives.
En grand nombre, les professeurs et ins
tituteurs de l'enseignement libre comme
de l'enseignement public, féminin ou mas
culin, symbolisaient l'union des divers de-
frés et des divers groupes enseignants,
'ous les lycées de Paris étaient repré
sentés par un ou plusieurs professeurs.
Des élèves de l'Ecole normale supérieure
et des élèves-maîtres se rencontraient avec
des professeurs de facultés et dé hautes
écoles. L'Union corporative des institu
teurs, qui avait signé les invitations avec
le Cercle, figurait par un groupe de jeunes
maîtres pleins de vaillance et par son pré
sident, M. Jégouzo, instituteur public. Des
avocats, des médecins, des 1 membres de
plusieurs associations de parents d'élèves,
des conservateurs de musees, des savants,
de hautes personnalités diverses, plusieurs
académiciens se mêlaient amicalement à
tout ce monde professoral.
A la table d'honneur, autour de M. An
dré Bellessort, de l'Académie française,
qui présidait, avaient pris place M. Louis
Dunoyer, professeur à la Faculté des
sciences, président du Cercle; MM. le gé
néral Weygand, Charles Maurras, Léon
Mirman, ancien commissaire général de
la République française en Lorraine; la
marquise du Luart; MM. Abel Bonnard,
de l'Académie "rançaise; le général Vouil-
lemin, Henri Massis, Daniel Halévy, Bar-
tin, professeur à l'Ecole de droit; lè doc
teur Ch. Fiessinger, de l'Académie de mé
decine; la baronne de Lassus, la comtesse
Joachim de Dreux-Brézé; MM, Maurice
Pujo, le général Lavigne-Delville, André Ri-
vaud, Jeanroy et de Labriolle, professeurs
en Sorbonne; Goussault et de Peyster, pro
fesseurs à l'École des sciences politiques;
Guillaumin, du Muséum d'histoire natu
relle; Jules Lemoine, ancien professeur au
Conservatoire des Arts et Métiers; le colo
nel Corre Nicolini, attaché à l'Observa
toire; M. Carlier, professeur à l'Ecole po
lytechnique et à l'Ecole des mines; MM,
Jégouzo, Pierre Colmet-Daâge, vice-prési
dent du Cercle de Sèze.
Aux autres tables, où Ion était fort a
l'étroit mais fort gaiement, nous avons re
levé les noms du docteur Hepp et oe Aljne
Maurice Hepp, du docteur Grimbert et
de Mme Grimbert, Mme Ruxton. MM. Ba-
tailliau, directeur des Edition de 1 c,
Robert Lejeune, Robert Mouren, sous-di-
recteur au Collège de France; MM. Veillet-
Lavallée, Beand, professeur ue i enseigne
ment primaire supérieur; Mme Henri Bœ-
gner ; MM. Decerf, trésorier du Cercle
Fustel; Mlle Bl. Morel, professeur au ly
cée Duruy et vice-présidente de la Ligue
d'éducation française; Mlle Jourdan, pro
fesseur au lycée Molière; M. de Saulnay,
du Journal des Débats; le docteur Brél,
(Lire la suite en 3' page)
FAUTE DE MIEUX
Le général Pouderoux
envoyé par le Front populaire
Amérique
en
L'Humanité du 13 mai annonce que la
National Peace Conférence, qui groupe les
organisations pacifistes américaines, a dé
cidé de collaborer avec le Rassemblement
universel pour la paix, d'ans le comité di
recteur duquel figurent les noms de nos
principaux comitards de gauche, de Lan-
gevin à Herriot et d« fusilleur Pierre Cot
au cosaque Cachin.
L'Humanité ajoute que, suir l'invitation
de l'organisation américaine, le général
de pompiers Pouderoux s'embarque pour;
les Etats-Unis, afin de préparer un conr
grès universel pour la paix qui doit ge
tenir en septembre à Genève.
Or, le pompier Pouderoux n'est pas at
tendu avec enthousiasme par les pacifis
tes d'outre-Atlantique. Nous avons pu
avoir, en effet, connaissance d'un télé
gramme envoyé le 7 mai de Toronto au
Comité de vigilance contre la guerre et le,
fascisme, télégramme où l'on pouvait "lire î
« Le général Pouderoux n'est pas très
» connu ici. Voyez s'il est membre du
» Front populaire et quelle est sa position
» politique dans le mouvement des an-
» ciens combattants. Faites tout votre pos-
» sible pour vous assurer pour nous le
» colonel Raynal ou une personnalité po-
» litique notable... »
Les pacifistes américains eux-mêmes
n'acceptent le joyeux pompier Poude
roux qu'à contre-cœur. Mais sans doute,
respectueux de la hiérarchie militaire
(chère au Front populaire depuis qu'il y
a des maréchaux en U. R. S. S.), le colo
nel Raynal s'est-il effacé devant cet étran
ge supérieur. ,
iiiiiimiiiiiiiiiiimiimHiiiuiiiiiiiiuiniiniiHiiiiiiiiiiuitmunuiiiiiiii)
ABONNEMENTS
DE PROPAGANDE
La meilleure propagande est çellç dç.
journal, - ;
Abonnez tous ceux qui sont suscepti
bles de venir à nos idées soit en en
voyant 10 francs par nom au service des
abonnements de propagande, soit en
complétant votre effet par l'abonnement
combiné à 12 francs, comprenant le ser
vice de trois mois de l'Action française
et l'envoi de Not raisons, le beau livre
de Charles Maurras.
Souscrivez, abonnez autour de vous.
Il faut que nous ramenions Je Roi.
— Y. C. M.
• L'AC
25 cçnt. P aris et département di u S csi
30 cent. D épartements ei colonies
ABOXKEMEItTS t an 6 mtls 3 mil
France et Colonies 72 fr. SS fr. S» fr.
Etranger plein tarif. . L ._, 1»0 fr. 100 fr. <• fr.
f»j» à tarif réduit....j 130 fr. 70 fr. 4tfr.
Chique postal: Compta 239.00 PARIS
r iaiiUiihVf tri»; h mmmfcLJ
Venaredi 15 Mai 1936
ORGANE DU NATIONALISME INTEGRAL
Tout ce gui est national est nôtre. — Le Duc d'ORLEANS.
Chef de la Maison de France, yen revendique tous les droits, fen assuma
toutes les responsabilités, fen accepte tous les devoirs.
Le Due de GUISE, héritier des quarante roi* qui, en mille ans, firent la France.
REDACTION ET ADMINISTRATION
i, rue du Boccador (19, avenue Montaigne)
PARIS (8«)
Adresse télégraphique : ACiTOFRAN - PARIS
Téléphone: Administration: Balzac 53-82 et- 83
Rédaction: Balzac 36-38; Publicité: Balzac 36-83
Après 10 heures du soir : Guteaherg 08-42
Registre du Commerce t Seine N° 78.582
Fondateur' i HENRI VAUGEOIS - Directeurs politiques : LEON DAUDET et CHARLES MAURRAS. r- Rédacteur en chef - MAURICE PUJO.
Quand les socialo-communistes auront voté l'imp^
sur le capital, les propriétaires qui possèdent peu
d'argent liquide seront forcés de vendre; nos maisons,
nos terres, .nos propriétés tomberont à des prix de
misère et l'étranger s'emparera pour presque rien de
la fortune française.
Les chefs socialo-communistes sont les iusljfuments
du capitalisme étranger.
Le gouvernement socialiste ou communiste est une
machine à dépouiller les Français au profit des capita
listes étrangers.
LA PRODUCTION FRANÇAISE.
Démocratie
et démagogie
La démocratie n'est autre chose que le
premier stade de la démagogie. Elle est
à la démagogie ce que le têtard est à la
grenouille,' ce que la Législative est à la
Convention, ce que. la bronchite est à la
pneumonie. En dépit de cette évidence
politique et biologique, les fondateurs de
la République et les ^organes officiels et
officieux du régime, le Temps en tête,
n'ont jamais cessé de soutenir que la dé
mocratie était un régime noble et à part
(ni réaction, ni révolution), capable d'or
dre et de stabilité, incapable de dégéné
rescence, un « équilibre sage », disait
Gambetta, quand il n'était plus le « fou
furieux » que dénonçait Thiers.
En fait, la démocratie a amorcé par-
lementairement toutes les lois, ou soi-di
sant telles, de la démagogie. L'exemple
le plus fameux est celui de Poincaré, por
tant le premier coup de sape dans l'hé-
^ ritage, à la destruction duquel les partis
de gauche n'ont cessé de travailler. Poin-
; caré était un esprit obtus, nourri dans
les erreurs fondamentales su stupide
xix e siècle, et, comme il le proclamait
lui-même, « un homme de gauche, mes
sieurs ». Il rassura les bourgeois en fai
sant des mamours à Léon Blum, et celui-
• ci rassure à son tour les mêmes bourgeois
en jurant qu'il ne désarmera que pro-
gressivèment devant l'Allemagne hitlé
rienne qui ne cesse d'armer à force, et
qu'il ne s'en prendra, pour commencer,
qu'au capital de spéculation. C'est la
lutte de classe à mains plates, en atten
dant celle au coup de poing et au coup
de pied bas.
Les élections du 11 mai 1924 avaient
marqué le passage de la démocratie au
premier stade démagogique dit d'Her-
riot (Jaurès au Panthéon,. le drapeau
rouge en face du drapeau tricolore, éva
cuation de la Ruhr). Douze ans plus
tard, voici le deuxième échelon démago
gique avec Blum et le premier chapitre
de Quand Israël- est roi, ce chef-d'œuvre
des frères Thar'aud. Dans quatre ans, si
nous n'avons pas la guerre et l'invasion
dans l'intervalle, comme il est malheu
reusement à craindre, les communistes
boulotteront les S. F. I. O., comme les
S. F. I. G. viennent de bonlbtter les radi
caux. C'est Moscou qui sera roi, à la place
d'Israël.'.., à moins que le • pays réel ne
ee soit pour de bon réveillé.
Quand 1 on regarde à distance le pano-
. rama de la III e République, les grandes
lignes se dégagent. Bien qu'assaillis par
les radicaux, les modérés maintiennent à
peu près leurs positions électorales jus
qu'à Waldeck et à la victoire du dreyfu-
sisme. C'est Waldeck qui fait basculer le
régime dans la démagogie combiste, la
quelle, avec quelques faibles éclipses, se
maintient et s'aggrave jusqu'aux élec
tions de mai 1914, lesquelles ouvrent la
. voie aux. appétits allemands et aux ar
mées allemandes trois mois après, en
plein essai de désarmement et alors que
le rabattement démagogique des crédits
militaires se poursuivait depuis plusieurs
législatures.
^ La guerre victorieuse vaut à la France
une législature patriote et réactionnaire,
' d'une ignorance absolue en politique,
qui se contente de se lever —■ comme la
classe à l'entrée du proviseur — quand
Millerand mâche sa paille, quand Briand
accorde son violoncelle, quand Poincaré,
de sa petite voix sèche, proclame ses ver-
boten. Pour la suite, voir plus haut.
Ces vérités furent méconnues par le
pape Léon XIII, quand il ordonna le
ralliement, auquel répondirent, quelques
années après, les persécutions religieuses.
Grand par ailleurs et quant au dogme,
Léon XIII ne savait pas que la démocra
tie mène droit à la démagogie. On dit
■■■iiuiiuiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiuiiiiiiiiniiiitmiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii
INSTITUT D'ACTION FRANÇAISE
LUNDI 18 MAI 1936
—•i à 21 heures —
A MAGIC-CITY
180» rue de l'Université
GRANDE REUNION
SOUS IA PRESIDENCE DE
LEON DAUDET
CHARLES MAURRAS
PARMI
LES ORATEURS. MESSIEURS
D' AL A J O U AN IN E
Profes. agrégé à la Faculté
de Médecine de Paris
BERNARD FAY
Prof, au Collège de France
LOUIS DUNOYER
" Professeur —»
à la Faculté des Sciences
Entrée gratuits pour la* âtudlants ■
•t les membres de l'enseignement
les autres personnes trouveront des cartes à 5,10 e)
15 francs au siège.de f < Etudiant français», 33, rue
Saint-Andrê-des-Arts et à l'< Action française»,
I, rue du Boccador
.■■iiiinHiiiiiiHiiujijuiuiiilliUlillUIIIIIIIIMIIIIIllllUIIUIIIIIIIIIIIIIIIIIIlIllj
qu'à son lit de mort il en était convaincu.
Après l'admirable Pie X, le pape Pie XI
a repris cette erreur en l'aggravant, et sa
condamnation tardive du communisme
indique qu'il ne ,se rend pas compte que
celui-ci n'est que la conséquence de sa
chère démocratie et l'aboutissement lo
gique des grands principes de 1789. De
1789 à 1793, il n'y a qu'un pas, Très
Saint-Père, et, en ce qui concerne l'Eglise,
il n'y. a qu'une différence entre la démo
cratie et la démagogie : c'est que la pre-
mièpe vole et spolie les religieux et les
édifices du culte, alor.s que la seconde
massacre les religieux, viole les religieu
ses et incendie les églises.
Le pouvoir juif, personnifié par Blum
et ses amis, «^scille présentement entre la
spoliation et la Terreur. C'est le premier
stade. C'est par lui que la démocratie va
se transformer en démagogie.
Léon DAUDET.
iiiiiiiiiiiiiiiiimiiiiiiiiiiiiiiiiuimiiMiiiiiiiiiiiiuiiiiiiiiiiitiiiiiuiiiiiiii
A LA CHAMBRE
La tutelle communiste
pèse dé jà lou rdement
Pourquoi les socialistes que l'on ren
contre dans les couloirs de la. Chambre
sont-ils si tristes ? Alors qu'ils devraient
avoir des airs de vainqueurs, ils semblent
monter vers le pouvoir comme on va à un
enterrement.
Certes, hier, la journée a été mauvaise.
Le bureau du parti radical avait bien pro
mis, la veille au soir, de faire ratifier la
thèsç de l'entréé des « ràd.-soc. » dans le
prochain ministère. Mais cela, tout le
monde l'attendait. On connaît l'appétit des
têtes de la rue de Valois pour le maroquin,
quelle qu'en soit la couleur.
Ce qu'on attendait moins, c'est, d'abord,
la réserve prudente de la G. G. T., c'est le
refus à peine poli des communistes, pré
cédé et accompagpé de commentaires as
sez ""désobligeants, qui prouvent que ces
messieurs de Moscou entendent tirer tout
le parti possible de l'expérience socialiste
sans en subir aucun inconvénient. Ils dic
tent déjà leurs ordres et s'impatientent.
« Allons! Allons! pressons! Le.Front po
pulaire avait un programme, il faut l'ap
pliquer. » Pour çel£ t jls„foni, preyisoire-
meht, confiance aux' socialistes éCïês sou
mettent, en somme, au régime de la liberté
surveillée.
Le "communiqué du bureau de presse
communiste déclarant qu'il ne fallait « pas
lasser davantage l'attente du peuple de
France » a jeté une certaine frayeur du
côté de chez M. Léon Blum. Le chef du fu
tur gouvernement rie voit pas non plus
sans appréhension la constitution, un peu
partout, de cellules, plus ou moins tech
niques, mais certainement révolutionnai
res, pour entretenir l'agitation autour des
promesses électorales.
Car le fameux « programme » des gau
ches comporte des engagements difficiles
à tenir : suppression des décrets-lois, re
valorisation des produits du sol, exécu
tion de grands travaux, secours étendus à
tous les chômeurs, etc. Autrement dit :
quelques milliards d'économies en moins
et quelques milliards de dépenses en plus,
comme le' faisait remarquer hier l'on
doyant, l'ondulèux M. Germain-Martin.
Certes les sorties d'or semlblent un peu
ralenties, mais le dernier bilan de la Ban
que de France, connu hier soir, montre
qu'il n'y a pas beaucoup de fautes à com
mettre. Il est sorti des coffres de; no
tre Institut d'émission 2 milliards 738
millions et demi entre le 1 er et le 8 mai !
La réserve tombe à 58 milliards, et l'exode
du métal jaune n'est'pas terminé, malgré
les mesures prises ces jours derniers...
D'autre part, le portefeuille d'effets es
comptés par la Banque de France, pour
les besoins du Trésor, s'est gonflé en huit
jours de 2 milliards 224 millions et atteint
ainsi le chiffre record de 17 milliards
88 millions . En résumé, le bilan de la
Banque bascule!...
Ajoutez à cela que les radicaux, réunis
hier à la Ligue des Droits de l'Homme, ont
refusé de participer, le 24 mai, à la mani
festation révolutionnaire du Mur des fédé
rés... Ajoutez encore que le bouillant Tho-
rèz et ses amis réclament la libération de
la classe 1934 au 14 juillet, la réduction du
service militaire, l'amnistie pour les sol
dats, le licenciement des officiers fascistes,
et le « prêt. » à 1 franc... Et vous com
prendrez que si vous étiez à la place de
Blum, vous vous demanderiez comment
faire pour mettre d'accord Daîadier, futur
ministre de la Guerre, et l'aile marchante
du Front populaire.
Mais déjà tous ces « messieurs de la
famille » sont en campagne pour aider le
prophète à secouer la tutelle communiste.
Jacques Kayser proposait hier de changer
à la Chambre le système des vieilles «com
missions » et de les remplacer par les
« bureaux » tirés au sort. Ainsi la repré
sentation proportionnelle des groupes ne
jouerait plus et les communistes seraient
partout automatiquement en minorité.
« L'esprit d'intrigue politique » serait
vaincu...
Reste à" savoir si le camarade Thorez
renoncera aussi facilement à son rôle d'ac
célérateur de la révolution.
Pierre BERICOVRT.
Lire en 2* page : Le parti communiste
ne veut pas participer au gouvernement.
iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiniiimiiMiiiiiiimiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiimiiiin
Le Conseil des ministres
se réunira demain
C'est samedi, à 16 h. 30, que les mem
bres du gouvernement se réuniront en
Conseil des ministres à l'Elysée, sous, la
présidence de M. Albert Lebrun, prési
dent de la République.
Rappelons que cette délibération gouver
nementale est consacrée à l'examei} de la
situation internationale.
LA POLITIQUE
I. Juif ? — Pas Juif ?
En tant que Juif
Quelques problèmes sont posés par l'im-
périalat démocratique du nommé Blum.
Cet individu, émergé de cent mille hon
tes, se trouve être aujourd'hui le chef de
la faction marxiste en France, car je me
garde Ibien de l'appeler française. Elle com
prend trop de Français? Elle n'en est pas
moins la mort de la France et leur mort.
Mais beaucoup de disputes, qui vont du
bar à la salle de rédaction et du carre
four au salon, sont élevées, poussées, pro
longées, beaucoup de gens se demandant
s'ils ont affaire au règne d'un Juif en tant
que Juif ou d'un socialiste quelconque, qui
s'est trouvé là, quoique Juif.
Il y aurait bien des choses à dire en
nous contentant de donner cours à l'en
chaînement de nos souvenirs et de nos ju
gements. Le marxisme, œuvre d'un Juif,,
propagé à travers l'Europe par des Juifs,
parents ou amis du patron, porte tous
les stigmates de l'esprit matériel et du
rêve nomade qui fait le propre du Juif.
L'immense dévastation spirituelle et mo
rale opérée à.travers l'Europe par le socia
lisme, ne permet pas d'en douter. Et ceux
de nos amis qui ont lu non les Protocoles
discutés, mais le livre parfaitement au
thentique et avoué, qu'a signé Bernard La
zare, l'Antisémitisme et ses causes, ceux-
là sont fixés sur le rapport naturel de
l'âme juive avec l'esprit révolutionnaire,
antisocial, du communisme scientifique ou
socialisme orthodoxe.
Mais, comme disent les braves gens, ce
sont peut-être là des idées.
Mieux valent les faits. Et j'ai, ee matin,
dans ma musette, un fait qui devra faire
réfléchir.
II. Blum très bien peint
Notre ami Henri Massis, directeur de
la Revue universelle , vient de rendre un
service solide à l'information du peuple
français.
Ce peuple, désorganisé, ce peuple, decé-
rébré et dissocié, est bien capable de pas>-
ser devant la chose sans la voir. Tout de
même, elle est M ! Tout de même, Massis
est venu lui dire : Ecoute,* peuple de
France. Voici un beau, bon et utile por
trait de Blum, par lequel tu connaîtras
mieux le fond de l'esprit et de l'ârûë de
cet Oriental» Li'bre à toi de t'en détourner.
Mais, si tu veux y prendre garde, quelle
aubaine,, crois-moi !
III. « Léon Blum
vu par André Gide »
C'est le titre de la « Lecture » d'Henri
Massis à la Revue universelle.
Pages 574-577 du tome VIII des .Œuvres
idu Giton ou de l'Alexis du Communisme
intellectuel, Henri Massis a découvert un
portrait de Blum qui montre clairement
que, à la vue de son ancien camarade, Gide
a été d'abord frappé et saisi des caracté
ristiques judaïques du personnage.
Gide a rencontré Blum, boulevard Mont
parnasse. La nuit d'après, la cervelle
excitable de Gide est mise en branle. Elle
pense à son Bluim, elle en retient ce qu'elle
peut. Le prémier dbjet qu'elle en tire, c'est
que le judaïsme lui paraît faire corps avec
l'essentiel de Blum.
Nous sommes en janvier lî>14. Bluin n'a
pas encore été attaché au cabinet de Sem-
bat (ce qui eut lieu pendant la guerre). Il
n'est pas encore le prophète élu du parti
socialiste. Ce Blum, simple membre du
Conseil d'Etat, n'est encore à peu près
qu'un Blum. Mais il est déjà Israël, Israël
vit entier en lui. Gide écrit :
... Il me paraît que cette sorte de réso
lution de mettre continûment en avant le
Juif de préférence et de s'intéresser de
préférence à lui, cette prédisposition à
lui reconnaître du talent, voire du génie,
vient d'abord de ce qu'un Juif est parti
culièrement sensible aux qualités juives;
vient surtout de ce que B[lum] considère
la race juive comme supérieure, comme
appelée à dominer après avoir été long
temps dominée et croit son devoir de tra
vailler, d'aider à son triomphe, d'y aider
de toutes ses forces.
Sans doute entrevoit-il le possible avè
nement de cette race. Sans doute entrevoit-
il dans l'avènement de cette race la solu
tion de maints problèmes sociaux et poli
tiques. Un temps viendra, pense-t-il, qui
sera le temps du Juif; ».t dès à présent,
il importe de reconnaître et d 'établir sa
supériorité dans tous les ordres, dans
tous les domaines, dans toutes les bran
ches de l'art, du savoir et de l'industrie.
C'est un programme ! Il est accepté de
la République française. Reste à savoir si
cela peut être, admis de la France.
Ici, Massis donne la suite des notes de
Gide. Inutile de mettre en garde contre
la plate complaisance manifestée au fiîs
^['Israël :
« C'est une intelligence merveilleusement
organisée, organisante ; nette, classifica-
trice et qui pourrait, dix ans après, re
trouver chaque idée exactement à la place
où le raisonnement (!!) l'avait posée {!!!!},
comme on retrouve un objet dans une ar
moire. Encore qu'il soit sensible à la poé
sie [...] c'est le cerveau le plus anti-poéti-
q'ue que je connaisse; je crois aussi que,
malgré sa valeur, il se'surfait un peu [...]
Sa faiblesse est de le laisser voir.
valeur d'un tel; il dit, parlant du petit
Franck : « J'ai du te l'envoyer dans le
temps »; et en parlant de P[aul] C[lau-
del] : « C'était le temps ou nous
n'étions, avec Schwob, que quelques-uns
a l'admirer . » Il dit encore : « Que T...
aille donc trouver de ma part le maître
d'armes X... qui lui donnera de bons con
seils. »
« Il ne vous parle qu'en protecteur.
« A une répétition générale, dans les cou
loirs d'un théâtre oà il vous rencontre par
hasard, vous prend par la taille, par- le
cou, par les épaules, et, ne l'eùt-on pas
revu de douze mois, donne à croire à cha
cun qu'il vous a quitté la veille et qu'on
n'a pas de plus intime ami. »
Le « cas Blum », dit Massis, ne sert à
Gide qu'à définir ce qu'il discerne dans
l'esprit juif, d'irréductible, d'étranger, de
rebelle à l'effort assimilateur.
Passons les tartines oiseuses au bout
desquelles il est dit par Gide que les Juifs
ne parlent si facilement que parce qu'ils
ont « moins de scrupule » que le plus bas
parleur de chez nous : ils ne parlent si
haut, estime-t-il, que par ignorance de tou
tes les réalités dignes de respect. Laissons
cela. Deux ou trois acquisitions de prix
doivent être prises en note :
1° Nous savons que le Juif se croit tout
destiné comme propriété, administration,
gouvernement et empire. Marcel Schwob,
que j'ai bien connu, faisait une bonne
réplique au Blum de Gide : pour Schwob,
tout ce qui émergeait dans l'histoire,
dans les arts, dans les lettres était juif.
Barrés était Juif, Anatole France était
Juif, soii idole- Claudel devait être Juif.
On n'a jamais vu un tel spécimen d'an
nexionnisme intellectuel.
2° Le Juif, plein de lui, se croit une
immense supériorité sur tout ce qui
l'entoure. Or, il n'en a aucune. Les par
ties. saillantes de son esprit sont com
pensées par d'énormes et d'immenses la
cunes. Sa fameuse intelligence se ramèaie
à un esprit d'assimilation, doublée de ru
ses éhontées. Nous ne nions pas ses suc
cès. Pour en saisir les causes, il suffit
de se reporter à l'Antisémitisme de Lazare
(qui, soit dit en passant, fut un saint d'Is
raël) et d'y suivre l'excellente analyse du
jeu des forces naturelles et historiques
d'agrégation et d'agglutination qui ont fait
d'Israël un peuple compact, serré en lui,
parmi toutes les divisions extérieures
et surtout intérieures des Etats... Rien
n'est plus important pour un jeune Fran
çais, fils de Français et de Française, que
de savoir qu'il n'existe aucune infériorité
naturelle de ses père et mère par rapport
aux Juifs rencontrés. Mais ceux-ci ont avec
eux un Etat juif, actif et puissant. Et le
jeune Français n'a rien. Ce qui s'appelle
rien. Les Juifs se tiennent et se poussent
tous. Nous nous débinons et nous divisons
tous. Sans qu'il y ait de notre faute! Et
sans que les Juifs aient aucun mérite à
leur cas 'historique.
Ce point réglé, venons (3°) ou revenons
à la première et dernière observation de
■Gide que nous transmet Massis. tiiile; bien
impartial; nous apprend qu'il ne faut con
sidérer Blum qu'en tant que Blum est Juif.
Gide a senti cela. Gide a vu qu'en son cher
Blum, l'écrivain, le fonctionnaire, le par
lementaire, le militant ne sont presque
rien en comparaison du fils de la race
tronquée. Juif d'abord! Il serait miséra
blement niais de notre part, de négliger
ce caractère capital. C'est en tant que Juif
qu'il faut voir, concevoir, entendre, com
battre et abattre le Blum.
Ce dernier verbe paraîtra un peu fort
de café : je me hâte d'ajouter qu'il ne fau
dra abattre physiquement M. Blum que le
jour où sa politique nous aura amené la
guerre impie qu'il rêve contre nos compa
gnons d'armes italiens. Ce jour-là, il est
vrai, il ne faudra pas le manquer.
IV. Grave faute de Blum
Nous devons inscrire, dès aujourd'hui,
à l'actif ou au passif de Léon Blum un
libellé déjà vengeur :
— Théoriquement élevé à la direction
de la politique française, se disposant à
l'assumer, faisant déjà figure de chef "de
gouvernement et de chef d'Etat, M. Léon
Blum s'est rendu coupable de la honteuse
et tragique négligence (si ce n'est abs
tention volontaire) qui a permis à Hitler
de renouveler sa provision d'espérance.
. » M. Blum aura laissé faire à MM. Sar-
raut, Flandin, Boncour, exactement tout
ce qu'il fallait pour séparer l'Italie de la
France et pour la jeter dans les bras de
Hitler.
» M. Blum aura secondé, avec une té
nacité digne d'un meilleur objet les ef
forts que faisait Hitler pour élaborer une
alliance avec l'Italie.
» Le bon sens indiquait la nécessité de
manoeuvrer dans la direction de l'ami
tié italienne. Le rêve juif de MM. Blum
et Boncour les a occupés, tout au rebours,
à nous éloigner de tout ce que Rome nous
offrait de substantiel... Tout à Londres !
Et, comme à Londres on n'est pas prêt, ce
sera cette fois au seul idéal de l'Empire
britannique, ique nous demanderons un
concours qu'il est incapable de nous ap
porter. »
Tous les chiens de l'Europe et du mon
de attendent leur proie.
Les régalerons-nous de nos os?
La politique de M. Blum s'est dangereu
sement découverte ces jours derniers.
Elle a parlé de désarmement français
sans contre-partie allemande.
Elle a laissé voir son hystérique vo
lonté de tout risquer et de tout casser
pour l'amour d'un super-Etat que ce Juif
sans patrie prétend imposer à notre Patrie.
C'est pour la paix, dit-il.
Pour cette paix, il fait la guerre.
Et, comme le Front populaire a promis
aux Français (outre le pain et la liberté'
qu'ils n'auront pas de'sitôt) une paix que
la politique de Blum mine, sape et menace,
nous pouvons dire à Léon Blum que sa
guerre criminelle comporte un crime gé
miné.
— Cette guerre inutile, cette guerre vaine
et impie éclatant par sa faute lui vau
dra, de toute évidence, le dernier sup
plice, édicté par des tribunaux réguliers
ou irréguliers. Mais comme il aura fomenté
cette guerre, après avoir gravi tous les
échelons du pouvoir en répétant qu'il
veut la paix, que, seul, il la fera, ce B!um
aura à répondre d'un autre crime. Son as
sassinat de la paix n'aura été possible
que moyennant l'abus de confiance qui
l'a élevé au pouvoir. Si, par chance,
un Etat régulier a pu être substitué ait
démocratique Couteau de cuisine, il con
viendra qe M. Blum soit guillotiné dans le
rite des parricides : un voile noir tendu
sur ses'traits de chameau.
V. Le cheval de Mazeppa
Un vigoureux article dé M. André Tar-
dieu est venu souligner ce que nous avons
dit hier de la veulerie de certains clans
modérés des partis nationaux. Et nous ne
pouvons nous refuser à noter que nous
sommes contents de voir enfin succéder au
Tardieu parlementaire un André flambant
neuf comparable à ce hardi cheval du
père Hugo,
nourri d'herbes marines,
Qui fume et fait jaillir le feu de ses narines
"Et le feu, de ses pieds.
Oyez Tardieu, bon peuple de France :
A droite, depuis qu'est officielle la vic
toire électorale des gauches, on se con
fond en silences, en politesses ou en bas
sesses.
Tel journal, qui fulminait hier contre la
révolution menaçante, commente avec fa
veur, en les jugeant somme toute très ras
surantes, les idées de M. Blum.
Cependant, sous ces surfaces de pru
dence et de mensonge, il y a, soit pour
les partis, soit pour les hommes, la réalité
des faits.
Pour les partis ? C'est l'éclatante et ré
gulière faillite de tous les gouvernements
socialistes d'Angleterre, de Prusse, d'Alle
magne, d'Autriche et d'Australie; c'est
l'ignominieuse lâcheté des troupes socia
listes devant les dictatures de Moscou, de
Rome et de Berlin.
Pour les hommes ? Ce sont les innom
brables erreurs de M. Blum et des siens
prophétisant...
Ce sont ces partis et ce sont ces hom
mes qui vont gouverner la France. Pour
quoi suis-je seul à rappeler ce qu'ils sont ?
Tout beau! Tardieu, non : pas si seul !
Et néanmoins vous voyez juste, vous ré
glez à Blum et à ses congénères le bon
compte qui leur revient :
M. Blum et les siens vont apporter, face,
au pays, « la réponse au 6 février ». Pour
cette réplique, vont-ils, forts de leurs re
lations avec la banque Bénard, M. Oiistric
et M. Patenôtre, opposer au cri de « A bas
les voleurs », celui de « Vivent les vo
leurs! »
Un de nos amis les plus fermes nous
écrivait 'hier matin :
Jeune père de famille, mobilisable le
premier jour dans un régiment d'infante
rie, je me permets de féliciter l'A. F. pour
son article de ce matin sur le « scandale
des modérés ».
— Comment! ces soi-disant chefs, ces
soi-disant nationaux, qui, il g a quinze
iours, affichaient sur les panneaux, en let
tres de 50 C7|i.; « Le, Front populaire c'est
la guerre » ' veulent aujourd'hui, députés
ou journalistes (parfois les deux ensemble)
que l'opposition nationale reste dans l'ex
pectative, laisse faire le Front populaire!
Quand la guerre sera venue, il sera bien
temps de dire : « Nous l'avions prévu! »
Seuls ont le droit de se réclamer de leur
clairvoyance, ceux qui ont agi pour empê
cher le mal prévu.
C'est ce que l'A. F. a toujours fait.
Les modérés ne l'ont jamais fait.
Il faut éclairer le pays. Le pire mal
heur, ce n'est pas les rouges au pouvoir,
c'est l'opposition nationale livrée à de
mauvais chefs. Pour que vive la France,
vive le Roi! Lui seul garantira lé pain, la
paix, la liberté.
En attendant, — et parce que le Roi
n'est pas encore là, que peut-il rester au
peuple français ? Le Couteau de cuisine !
La menace du châtiment individuel sus
pendue sur un petit nombre de scélérats.
Les vociférations pacifiques de ces scé
lérats aggravent leur crime.
Ces scélérats sont des menteurs.
Des menteurs qui croient pouvoir impo
ser leur mensonge.
Ici l'on dit la vérité.
Pour permettre au pays de distinguer
entre le mensonge et la vérité, il est in
dispensable de créer partout des Comi
tés de presse pour la diffusion de ce jour
nal.
Nous disons : — Ou I'Action fran
çaise aura l'audience de tous les Français
dignes de ce nom, ou c'est la catastrophe
de la Patrie.
A l'aide! Au travail, humble, obscur,
tenace, opiniâtre. Au travail à fond ! A
l'action ! A la seule Action française qui
soit !
Charles MAURRAS.
iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiMiimmiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiiiiiii
Les- Tunisiens conspuent
le fusilleur Frot
Tunis, 14 mai. — M. Frot, député, an
cien ministre, est arrivé aujourd'hui à Tu
nis, où il doit faire une conférence ayant
pour titre : « La France à' la croisée des
chemins. »
Son arrivée a donné lieu au port à quel
ques incidents. Des cris hostiles ont été
poussés. Un des manifestants a été immé
diatement arrêté. ( Agence Radio.)
Jllllllllllllllllllllllllfllllllllllllllllllllllllllllljllllllllllllllllllllllllllllll
E C H © S
Au sommaire du numéro du 15 mai de la R evue
universelle :
Jacques Bainville : L'Académie .pendant la
Révolution; Comte de Saint-Aidaire. : Genève
■contre la j >a-ix ; Lucien. Corpechot : Souvenirs
d'un journaliste : Gyp; Félix de Chazournes
De Jérusalem à Tel-Aviv (choses vues); Robert
Brasillach : Lè Marchand d'oiseaux (roman).
D ans la partie chronique ; Les lectures, de
Henri Massis; Le malheur d& la France, par
Saint-Brie e; Le Père Giulani, par Edouard
Schneider;' Les lettres, par André Rousseaux;
L'histoire, par Paul Ballaguy; Le bilan des
modérés, par Thierry-Maulnier; Le souvenir
de Marc Lafargue, par Edmond Pilon; Examen
des revues, par Robert Brasillach.
Abonnez-vous à la R evue universelle (23, rue
du Dragon, Paris-VI e ). France et colonies : un
an, 84 francs; six mois, 43 francs; trois mois,
22 francs. Etranger : 110 francs. Le n° : 6 francs.
%%
Nous avons tant de blouses, que nous n'aurons
bientôt plus assez de tailleurs pour les mettre. Et
le petit costume de taffetas brodé de B oiry?...
Pour 350 francs, ce n'est vraiment pas la peine
d'hésiter, et qu'y a-t-il de plus agréable à porter
en été? La petite veste à l'ancienne et les boutons
sont adorables!
B oiry , 6, rue Ventadour.
Le Banquet du Cercle
Fustel de Coulanges
Mardi soir, à l'hôtel des Sociétés sav-an- '
tes, le banquet annuel du Cercle Fustel de
Coulangesi réunissait près de 400 convives.
En grand nombre, les professeurs et ins
tituteurs de l'enseignement libre comme
de l'enseignement public, féminin ou mas
culin, symbolisaient l'union des divers de-
frés et des divers groupes enseignants,
'ous les lycées de Paris étaient repré
sentés par un ou plusieurs professeurs.
Des élèves de l'Ecole normale supérieure
et des élèves-maîtres se rencontraient avec
des professeurs de facultés et dé hautes
écoles. L'Union corporative des institu
teurs, qui avait signé les invitations avec
le Cercle, figurait par un groupe de jeunes
maîtres pleins de vaillance et par son pré
sident, M. Jégouzo, instituteur public. Des
avocats, des médecins, des 1 membres de
plusieurs associations de parents d'élèves,
des conservateurs de musees, des savants,
de hautes personnalités diverses, plusieurs
académiciens se mêlaient amicalement à
tout ce monde professoral.
A la table d'honneur, autour de M. An
dré Bellessort, de l'Académie française,
qui présidait, avaient pris place M. Louis
Dunoyer, professeur à la Faculté des
sciences, président du Cercle; MM. le gé
néral Weygand, Charles Maurras, Léon
Mirman, ancien commissaire général de
la République française en Lorraine; la
marquise du Luart; MM. Abel Bonnard,
de l'Académie "rançaise; le général Vouil-
lemin, Henri Massis, Daniel Halévy, Bar-
tin, professeur à l'Ecole de droit; lè doc
teur Ch. Fiessinger, de l'Académie de mé
decine; la baronne de Lassus, la comtesse
Joachim de Dreux-Brézé; MM, Maurice
Pujo, le général Lavigne-Delville, André Ri-
vaud, Jeanroy et de Labriolle, professeurs
en Sorbonne; Goussault et de Peyster, pro
fesseurs à l'École des sciences politiques;
Guillaumin, du Muséum d'histoire natu
relle; Jules Lemoine, ancien professeur au
Conservatoire des Arts et Métiers; le colo
nel Corre Nicolini, attaché à l'Observa
toire; M. Carlier, professeur à l'Ecole po
lytechnique et à l'Ecole des mines; MM,
Jégouzo, Pierre Colmet-Daâge, vice-prési
dent du Cercle de Sèze.
Aux autres tables, où Ion était fort a
l'étroit mais fort gaiement, nous avons re
levé les noms du docteur Hepp et oe Aljne
Maurice Hepp, du docteur Grimbert et
de Mme Grimbert, Mme Ruxton. MM. Ba-
tailliau, directeur des Edition de 1 c,
Robert Lejeune, Robert Mouren, sous-di-
recteur au Collège de France; MM. Veillet-
Lavallée, Beand, professeur ue i enseigne
ment primaire supérieur; Mme Henri Bœ-
gner ; MM. Decerf, trésorier du Cercle
Fustel; Mlle Bl. Morel, professeur au ly
cée Duruy et vice-présidente de la Ligue
d'éducation française; Mlle Jourdan, pro
fesseur au lycée Molière; M. de Saulnay,
du Journal des Débats; le docteur Brél,
(Lire la suite en 3' page)
FAUTE DE MIEUX
Le général Pouderoux
envoyé par le Front populaire
Amérique
en
L'Humanité du 13 mai annonce que la
National Peace Conférence, qui groupe les
organisations pacifistes américaines, a dé
cidé de collaborer avec le Rassemblement
universel pour la paix, d'ans le comité di
recteur duquel figurent les noms de nos
principaux comitards de gauche, de Lan-
gevin à Herriot et d« fusilleur Pierre Cot
au cosaque Cachin.
L'Humanité ajoute que, suir l'invitation
de l'organisation américaine, le général
de pompiers Pouderoux s'embarque pour;
les Etats-Unis, afin de préparer un conr
grès universel pour la paix qui doit ge
tenir en septembre à Genève.
Or, le pompier Pouderoux n'est pas at
tendu avec enthousiasme par les pacifis
tes d'outre-Atlantique. Nous avons pu
avoir, en effet, connaissance d'un télé
gramme envoyé le 7 mai de Toronto au
Comité de vigilance contre la guerre et le,
fascisme, télégramme où l'on pouvait "lire î
« Le général Pouderoux n'est pas très
» connu ici. Voyez s'il est membre du
» Front populaire et quelle est sa position
» politique dans le mouvement des an-
» ciens combattants. Faites tout votre pos-
» sible pour vous assurer pour nous le
» colonel Raynal ou une personnalité po-
» litique notable... »
Les pacifistes américains eux-mêmes
n'acceptent le joyeux pompier Poude
roux qu'à contre-cœur. Mais sans doute,
respectueux de la hiérarchie militaire
(chère au Front populaire depuis qu'il y
a des maréchaux en U. R. S. S.), le colo
nel Raynal s'est-il effacé devant cet étran
ge supérieur. ,
iiiiiimiiiiiiiiiiimiimHiiiuiiiiiiiiuiniiniiHiiiiiiiiiiuitmunuiiiiiiii)
ABONNEMENTS
DE PROPAGANDE
La meilleure propagande est çellç dç.
journal, - ;
Abonnez tous ceux qui sont suscepti
bles de venir à nos idées soit en en
voyant 10 francs par nom au service des
abonnements de propagande, soit en
complétant votre effet par l'abonnement
combiné à 12 francs, comprenant le ser
vice de trois mois de l'Action française
et l'envoi de Not raisons, le beau livre
de Charles Maurras.
Souscrivez, abonnez autour de vous.
Il faut que nous ramenions Je Roi.
— Y. C. M.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 90.44%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 90.44%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/8
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k7663340/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k7663340/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k7663340/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k7663340/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k7663340
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k7663340
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k7663340/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest