Titre : Comoedia / rédacteur en chef : Gaston de Pawlowski
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1929-10-03
Contributeur : Pawlowski, Gaston de (1874-1933). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32745939d
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 03 octobre 1929 03 octobre 1929
Description : 1929/10/03 (A23,N7005). 1929/10/03 (A23,N7005).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k7650748g
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-123
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 25/05/2015
comcEi)iA. -1 Mardi 3 octobre ÎS2Z
leur noir casque semi-prussien, ont
plus de mal à la maintenir. Les haut-
parleurs viennent à leur secours.
Ceux qui n'ont point pris place pour
l' « Hommage de la Nation à son
Héros et Protecteur » ne parviendront
plus au pied du monument. La voix
répercutée les apaise.
Cérémonie tout d'abord très offi-
cielle. Des discours. Un acteur, d'une
voix formidable, dit un poème de M.
Charles Toman qui échauffe le peu-
ple. Les haut-parleurs, couverts par
les rumeurs, jettent des fragments de
vers, des formules, des appels,* des
cris. Sur un toit, un groupe de jeu-
nes hommes hurle à perte de go-
sier des paroles où revient l'invo-
cation à « Svaty Vaclav » (saint Ven-
ceslas). Et, soudain, un hymne,
l'hymne traditionnel venu du fond des
âges, le chant des souffrances et des
espoirs, le Cantique de saint Ven-
ceslas, angélique comme une prière,
tenace comme une volonté mystique,
s'élève des chœurs groupés au pied
de la statue.
Alors le peuple immense se trans-
figure, toutes les têtes se sont dé-
couvertes. Toutes les faces se sont
crispées, comme lorsqu'elles écou-
taient tout à l'heure leur hymne na-
tional aux reprises et aux syncopes
si religieuses: mais, cette fois, les
faces ne sont* plus seulement ten-
dues; elles sont illuminées. Les yeux
ne voient plus que leur vision inté-
rieure. Les cœurs se donnent avec
les voix. Aux reprises, ces deux cent
mille âmes' font un silence d'éternité
et le chant reprend fabuleux, et l'ave-
nue illuminée devient une cathédrale
sous les étoiles. La ferveur du peu-
ple tchèque, cette ferveur secrète,
lourde encore de toutes les résorp-
tions imposées naguère, chargée en-
core des souvenirs d'angoisse et peut-
être même d'une angoisse inavouée,
cette ferveur a enfin éclaté, après
mille ans, comme la fleur puissante,
virile, de l'aloès, et s'épanouit el
ose enfin affirmer sa confiance.
Gabriel BOISSY.
Les Avant-Premières
HALLELU IAH
(Hit the Deck)
au Théâtre Mogador
Lès frères Isola s'offrent un grand
lux;e. Bien que Rose-Marie, arrêtée
depuis lundi soir, ait réalisé le maxi-
mum jusqu'au dernier jour, ils n'hési-
tent pas à monter une opérette nou-
velle Halleluiah. Un tel fait est pres-
que unique dans les annales du théâ-
tre.
Une visite d'après-midi au Théâtre
Mogador ne manque pas de pittores-
que. Le hall de cet établissement
semble être le siège de l'Entente cor-
diale. Girls. boys et monitrices choré-
graphiques londoniennes fraternisent
Les frères Isola
(Photo H. Manuel.)
avec les artis.tes français et sur. tous
et toutes plane la bonhomie des deux
adaptateurs de la1 célèbre opérette:
MM. Roger Fsrréol et Saint-Granier.
Laissons-leur la paralet"
Saint-Granier. - Halleluiah est
une pièce créée à New-York, jouée.à
Londres et dont la partition est de
M. Vincent Youmans, l'auteur de
No No. Nahette. Elle met en scène
des matelots.
Roger. Ferréol. - Des matelots
d'un navire de" l'Etat, bien entendu.
Comme dans toute opérette qui se res-
pecte, le sexe faible doit- être à l'hon-
neur, il ne fut pas oublié, et il y aura
des femmes à "bord le soir où un bal
est donné.
Saint-Granier. -= L'héroïne de la
pièce s'appelle Loulou. Ne croyez pas
qu'elle est Montmartroise de nais-
sance. Ses parents tiennent un petit
café à Plymouth.
Roger Ferréol. — C'est probable-
ment parce qu'elle vit le jour au bord
de la mer. qu'elle a le goût des voya-
ges, car dés rives de l'Angleterre, elle
part pour la Chine. C'est là, sur une
place publique qu'est chanté le fa-
meux refrain « Halléluiah. ». - «*
Saint-Granier. — Refrain que a fait
4e tour du monde presque aussi vite
que le « Grafi-Zeppelin ». Mai^, re-
venons à l'héroïne, Loulou, qui, après
avoir goûté de l'Extrême-Orient, -re-
vient dans son pays natal. C'est là
que nous la' retrouvons, dans le jar-
din du petit café. Vous savez que lors-
que l'on demande une distribution
aux frères Isola.
Roger Ferréol. - On l'obtient
aussitôt. C'est ainsi que pour lé rôle
de l'amoureux, nous avons sollicité
l'excellent chanteur Géo Bury et Mme
Cœcilia Navarre, dont nous avons ap-
précié les grandes qualités dans Rosé-
Marie et qui sera Loulou.
Saint-Granier. — Il y a trois rôles
de matelots. Il fallait trouver trois
comiques pour les' interpréter: Félix
Oudart dont la fantaisie passe tou-
jours la rampe, Dréan qui brûle les
planches et Bever d'une si amusante
eilhouette ont été désignés.
Roger Ferréol. — N'oublions pas
une excellente danseuse. Miss Flo-
rence Bayfield, l'irrésistible Louvain
dans une mulâtresse, M. Roques, tin
imposant quartier-maître. -Puis des
ensembles merveilleux sous la direc-
tion de Max Rivers. Une mise-en
Iscène de Ph. Tade et Chabance, des
décors de Bertin,. Bertere.t. Decamps,
sous la direction technique "de M. Ra-
melet, et enfin l'orchestre de M. Diot
dont l'exécution musicale a étonné
même les Anglais. -
Saint-Granier. — Il n'y a qu'un di-
recteur de théâtre pour avoir une mé-
moire pareille.
J. Delini.
CIO genciam
I Ofru3x|
: : V~Æ,
dmtipiice
-',-, -PA..Ce
CARMINA EMAIL
mÊ—ÊÊmmmmmssmsism
Conarrier Mtusical et Tlhiéâtral
«.
EPHEMËRtDES -
.,,"
Opéra. — 3 octobre 1864
"Roland à Roncevaux"
Opéra en 4 actes
Paroles et musique de Mermet
Mermet a écrit peu d'oeuvres; une
seule, Roland à Roncevaux, obtint
un grand succès ; les autres furent
dédaignées. Mermet 'était ne en 1815;
il était le fils du général. vicomte
Mermet, officier d'ordonnance de Ho-
che pendant la guerre de Vendée,
et plus tard aide de camp de Char-
les X.
Il voulut d'abord suivre la carrière
militaire et prépara l'Ecole Poly-
technique, mais il renonça vite aux
mathématiques potxr faire de la mu-
sique. Il apprit d'abord la flûte, où
il devint de première force, et le
piano, où il était remarquable. Bien-
tôt, il s'appliqua a la composition.
Il écrivit un petit opéra, La Bannière
du Roi, qu'il présenta en vain à
l'Opéra et qu'il fut réduit à faire
jouer au Théâtre de Versailles, où
la pièce tomba complètement, tant
à cause de la médiocrité de la troupe
que du public peu apte à comprendre
la musique nouvelle, pour l époque.
Il ne se rebuta pas et il composa un
autre opéra en 4 actes, David, qu'on
lui joua grâce à un incident assez
curieux. Un soir, Mme Stolz, la cé-
lèbre cantatrice qui régnait à l Opéra
à cause de ses. relations d'amour avec
le directeur Pillet, donnait à dîner à
quelques amis. Tout à coup, les in-
vités entendirent des chants accom-
pagnés au piano. L'air était mélan-
colique et tendre; il émut la chan-
teuse. On s'informa et on apprit
que c'était un voisin, un jeune mu-
sicien, Mermet, qui composait son
David. Mme Stoltz voulut le connaî-
tre, lui et son œuvre. Elle s'engoua
de l'œuvre pourtant médiocre, vou-
let chanter le principal rôle et fit
recevoir la pièce à l'Opéra. Ce fut
ane chute.
Mermet ne se découragea pas, il
se remit au travail, écrivit lui-même
le livret et la musique de Roland à
Roncevaux. qu'il termina après cinq
années de labeur. Il fut assez heu-
reux pour faire recevoir son Roland
à l'Opéra, mais on l'oublia dans les
cartons, et ce ne fut que quinze ans
pltis tard qu'on songea à monter la
pièce. Le succès fut considérable et
eût soixante-cinq représentations, la
même année. On a dit que c'était un
des premiers opéras des œuvres de
troisième ordre.
Mermet mettait en scène Roland
en 778, au moment où le traître Gan-
nelon était envoyé par Charlemagne
pour proposer la paix aux Sarrazins.
Les deux hommes se trouvent amou-
reux de la même femme et Ganne-
Ion s'entend avec l'émir ennemi pour
surprendre Roland dans le défilé de
Roncevaux. Le combat s'engage, Gan-
nelon est tué, mais Roland 'est mor-
tellement blessé au moment où Char-
lemagne vient à son secours.
JEAN-BERNARD.
Carnet .du Critique
AUJOURD'HUI
Les répétitions générales
Au Théâtra Mogador, à 20 h. pré-
cises, répétition générale de H alleluiah
(Hit The Deck), opérette à grand spec-
tacle en deux parties et huit tableaux
de MM. Herbert Fields, Roger Fer-
réol et Saint-Granier, musique de M.
Vincent Youmans. Avec MM. Félix
Oudatt (Battling Smith) ; Géo Bury
(Billy Smith); Bever (Mathieu ~mith);
Lemercier (lieutenant Alan Clarck); Al-
bert Combes (le commandant) ; Emile
Roques (le quartier-maître) ; Augereau
(le mandarin) ; Robert Rose (Ming
Fang); Max Jam (le matelot de po-
lice); Pierre Clos (Dan); Hubert (Don-
key); Mlles Cœcilia Navarre (Lou-
lou); Marguerite Louvain (Magnolia);
Florence Bayfield (Charlotte); Rose
Corday (Paméla); Mixandra (Rita) ;
Betty Diam (chanteuse chinoise); Le-
coq, Meunier, Demareuil, Brison et
Violette France: les Geishas, et M.
qréan (Bunny Smith). Chef d'orches-
tre: M. Diot. i
1 DEMAIN
Les répétitions générales
Au Grand-Guignol, -a 14 h. 45, pré-
cises, répétition générale du- nouveau
spectacle: -
Mets un chapeau, çomédie en un
acte, de M. Paul Giafferi.
Le Presbytère de VEpouvante, dra-
me en un acte de M. Edmond Gilbert ;
Fortune çomédie en un acte de M.
berj Delamare.
Le Faiseur de iflonsires, pièce en
deux actes de M. Max Maurey, d'après
Ch. Hellem et Pol d'.Estoc.
Pour tuer le Temps, comédie tn un
acte de M. Max Maurey.
► Au Théâtre de -Dix-Heures, 22 h.,
répétition générale de Dix Heures ta-
pan"t! revue de Colline.
- - Les réouvertures
Au Théâtre de l'Atelier, 21 heures,
réouverture et reprise de Volpone, co-
médie en 5 actes de Ben Jonson, par
Stefan Zweig et Jules Romains.
Dates retenues.
Samedi 5 octobre. — A la Galté-Lyri-I
que, en soirée: 'Monsiet¡.r Beaucaire.
Dimanche 6 octobre. — Au Théâtre Pi-
galle, en soirée: Histoires de France.
Mercredi 9 octobre. — Au Théâtre An-
toine, en soirée: Les 'Joyeuses Commères
de Windsor. -
Jeudi 10 octobre. — Au Théâtre du Pe-
tit-Monde (F,pmina), en matinée: Gédéon
dans la lune.
Vendredi 11 octobrè. — Au Théâtre des
Deux-Anes, en soirée:. Histoire de rire.
Mardi 15 octobre. — A l'Athénée, en
soirée: La lettre. - Au Nouvel-Ambigu,
en soirée: Olive.
Mercredi 16 '9ctobre. - Au Théâtre des
Arts, en soirée, répétition générale de
Magie, pièce en 2 parties et 7 tableaux
de P. Chavannes et L. Chancerel.
Lundi 21 octobre. — Au Théâtre Fe-
mina, en soirée: Transfuges.
'Mercredi 23 octobre. — A la Comédie
des Champs-Elysées, en soirée: Amphi-
tryon 38. — Aux Nouveautés: Les Amours
de lady Hamilton.
Théâtres.
Avant le nouveau spectacle
du Grand-Guign'ol.
Cinq pièces sur une affiche ! A notre
époque, le Grand-Guignol est le seul
théâtre qui peut offrir un spectacle
aussi varié. Ajoutons que ces cinq
pièces sont françaises, ce qui n'est
pas Banal, dans le Paris de 1929.
Pour ouvrir le feu, une étude de ca-
ractères de M. Paul Giafferi, Mets un
Chapeau. Après du rire, un peu de
peur avec Le Presbytère de -l'EPOll-
,eaiite, uri acte de M. Edmond Gilbert,
dont l'action ramassée et qui se passe
dans un presbytère ne cesse d'être an-
goissante.
M. Robert Delamare met ensuite en
scène le monde de la Bourse de l'après-
guerre. Le héros de sa pièce, Fortune,
est un brave homme perdu, naturelle-
ment, dans les plus invraisemblables
histoires de finance.
Le morceau de résistance du specta-
cle sera. un drame en deux actes éÛÜ,
par MM. Max Maurey sur un scéna-
rio de MM. Charles Hellem et Pol d'Es-
toc, et intitulé Le Faiseur de Monstres.
Le monde des nomades, de ces forains
à la vie si irrégulière, et exempte de
banalité, a été décrit avec pittoresque
par les auteurs. Le cadre de la pièce
sera une baraque, dans laquelle se dé-
roulera une action très dramatique.
Pour ne pas laisser les spectateurs
frissonnants de terreur, M. Max Mau-
rey s'empressera de les divertir avec
son amusante comédie, Pour tuer le
Temps.
M. Jack Jouvin, qui recherche les
plus vivantes mises en scène, a confié
à l'excellente troupe du Grand-Gui-
gnol le soin de défendre ces pièces qui
seront interprétées par Mlles Maxa, à
qui sont réservées toujours les plus
belles créations ; Mlles Maryse Leroy,
Gine Avril, Lise Jaux, Hélène Fax,
Farna et Desoria, MM. Seller, Gou-
get, Leriche, Mantelet, Tony-Lau-
rent, Orval, Veron et Fumât. — J. D.
Utilité d'un vocabulaire.
Comme le faisait remarquer très ai-
mablement notre confrère Paris-Soir,
voici plus de dix ans que Comœdia
mène une campagne contre les taxes
abusives dont est frappé le théâtre en
France.
Déjà la « province » eut son « très
petit » succès. Mais il est question
maintenant de réduire de 25 à 30 pour
cent les taxes pour l'ensemble du spec-
tacle. Comme nous le rapportions ré-
cemment, d'après des déclarations de
M. Locquin, de la commission des Fi-
nances, ce premier pas, — à accepter à
titre d'indication — est presque fran-
chi.
Ce qui est très intéressant, c'est que
pour la première fois, le vocabulaire
d'un rapporteur des Beaux-Arts et ce-
lui des commissaires qui lui répon-
dent. est le nôtre. Quand le vocabu-
laire s'unifie, on est bien près de s'en-
tendre.
On rentre.
Le premier déjeuner des auteurs .et
compositeurs stagiaires professionnels
aura lieu samedi prochain, 10, rue
Frochot.
Pour les vieux.
La recette de la soirée de réouver-
ture du Florida à laquelle Maurice
Chevalier prêtera son concours et qui
aura lieu demain vendredi, sera ver-
sée à plusieurs œuvres. La maison de
retraite. de Pont-aux-Dames, celle de
Ris-Orangis, l'Union des Artistes en
seront les principaux bénéficiaires,
ainsi qu'un nouveau dispensaire pour
les artistes dont Maurice Chevalier
sera le fondateur, qui s'appellera le
Dispensaire Chevalier, et dont M.
Blon-Dhin préparera l'organisation.
Avoir du talent, c'est bien. Avoir
aussi du cœur, c'est très bien. Et le
talent et le cœur de Maurice Chevalier
nous réservent d'autres surprises.
Petit Courra.
C A la Comédie-Française. — Di-
manche en matinée, rentrées de Mlle
Mary Marquet dans Les Noces d'ar-
gent, et de M. Croué dans L'Anglais
tel qu'on le parle.
Pour la tournée d'Egypte, organisée
à la demande du gouvernement, M.-
Emile Fabre 3, établi le répertoire sui-
vant :
L'Avare, Le Malade imaginaire,
L Ecole des Femmes, Le Gendre de
M. Poirier, .01t ne badine pas avec
l'amour, Les Caprices de Marianne, Le
Jeu de l'amour et du hasard, Les No-
ces d'argent, Primerose, Blanchette,
Boubouroche, Le Mariage forcé, Les
Précieuses ridicules, L'Epreuve, etc.
C Théâtre national de l'Odéon. —
Dimanche prochain, en soirée, pour
la première des représentations de
L.'Arlésiènne donnée avec la collabo-
ration de l'orchestre des Concerts La-
moureux sous la direction de son chef
M. Albert Wolff, la distribution de
la pièce célèbre d'Alphonse Daudet
comportera: MM.. Darras (Francet Ma-
maï), Squinquèl (Balthazar), Roger
Clair val ~Frederi), Harry-James (Pa-
tron Marc), Baconnet (L'Equipage),
Jacques Dumesnil (Mitifio), Mmes Ja-
nine Press (l'Innocent), Keith-Blanc
(Rose Màmaï),* Renée Bourgeon (Vi-
vette), Henriette Moret (là Renaude).
C Au Théâtre des Nouveautés. ,—
M. Benoit-Léon Deutsch retient la
date du mercredi 23 octobre pour la
répétition générale de Les Amjours de
Lady Hamilton de M. Nozière.
C Arsène Lupin, banquier, l'opé-
rette qui doit être jouée aux Bouffes,
verra en même temps les feux de la
rampe à New-York.
C3 On dit que M. Marcel Pagnol
s'embarquerait sur le même paquebot
que M. Maurice Chevalier à destina-
tion de New-York. Son absence sera
longue. - M. Marcel Pagnol songerait
à visiter, outre les Etats-Unis, les Phi-
lippines. et le Japon. Allons ! Il n'y
a que Marius qui rêve du large et
il n'est pas mauvais de voir nos au-
teurs parcourir l'étranger. Notre pro-
pagande y gagnera.
a Théâtre Edouard-VII. — Rap.
pelons que pour la matinée gratuite
du Grand1 Voyage offerte aux
artistes-demain après-midi au Théâtre
Cdouard-VII les places pourront être
retirées au siège de l'Union cet après-
midi, de 3 à 6 heures.
C Au Théâtre Femina. — Comment
l'esprit vient aux garçons qui continue
sa brillante carrière au Théâtre Fe-
mina, devra quittée l'affiche le diman-
che 20 octobre inclus, des engagements
antérieurs étant pris: Il se pourrait
que cette pièce continuât à être jouée
à partir, du 21 octobre sur une autre
t
scène parisienne avec une partie de
son admirable distribution. t
C C'est demain qu'aura lieu la
réouverture de 1 Atelier avec Volpone.
H Il se confirme que M. Adolphe
Menjou, le grand acteur de cinéma,
paraîtra bientôt sur une scène pari-
sienne.
C Le Théâtre, de l'Œuvre organi-
sera cet hiver des matinées de poésie
mais, pour l'instant, aucun programme
précis n'est arrêté.
Musique.
Musique et marine allemandes
à Barcelone.
Du 19 au 26 octobre aura lieu à l'ex-
position de Barcelone une « Semaine
allemande ». On prévoit une série de
représentations d'opéras allemands
sous la direction de Max von Schil-
lings, et la visite du nouveau croiseur
allemand Kœnigsberg.
La santé de Paderewski.
L'illustre pianiste M. Paderewski
dont nous avons parlé dernièrement se
remet peu à peu de l'opération d'ap.
pendicite qu'il a subie avec succès. Il
quittera à la fin de la semaine la cli-
nique où il est en traitement.
Il a dû remettre à une époque ul-
térieure les engagements de concert
qu'il avait en Amérique et pour les-
quels il devait s'embarquer le 8 oc-
tobre de Marseille ou du Havre.
Association
des Concerts Poulet.
Un' concours pour des places d'al-
to (hommes) et de contrebasse aura
lieu le vendredi 11 octobre à 9 heures
du matin. Morceau au choix. Se faire
inscrire, 7, rue d'Argenteuil.
Eclectisme musical.
• M. Rouché, comme nos lecteurs le
savent, ayant demandé aux abonnés
de l'Opéra de lui donner leur avis
sur 'les pièces qui conviennent parti-
culièrement à l'Académie Nationale de
Musique, a reçu quelques réponses sa-
voureuses.
Nous ne résistons pas à l'envie de
citer l'une des plus jolies:
« Pour le dixième ouvrage — écrit
un abonné — j'hésite entre Paillasse
et Don Juan. »
Pour de l'éclectisme, c'est de l'éclec-
tisme !
Cours et Leçons.
Cours Gravollet, 1 5, rue Victor-Alassé.
Diction, Théâtre, Conservatoire. Direc.
tion : Paul Gravollet, de la Comédie-
Française. Leçons particulières, prix
modéré, par professeur adjpint. Cours
70 francs pa. mois.
*
+ +
Mme Jane-Morlet O.I.P., membre
du Comité des Maîtres du chant fran-
çais. Cours et leçons de chant, de
mise en scène, d'opéra, d'op. corn. et
d'opérette, 44, rue des Martyrs. Trud.
78-88. Cours de déclamation par Mme
Jeanne Lion.
Petit tourner.
M. Alfred Bachelet a passé ses
vacances en Normandie où il a para-
chevé l'orchestration du Jardin sur
l'Oronte qui doit passer prochainement
à l'Opéra et lu des œuvres nouvelles
en vue de l'élaboration des program-
mes de ses concerts,, au Conservatoire
de Nancy où le compositeur est re-
venu hier.
Le 14 octobre, dans la grande sal-
le du Nouveau Palais des Concerts, à
Vienne, aura lieu la première audition-
de Sursum Corda, Hymnes à î'.église
de Gertrud von Lefort, musique de Ar-
thur Piechler. "-
Le Conservatoire de Musique de
la ma;rie de Montmartre reprend ses
cours le dimanche 6 octobre à 9 heu-
res du matin.
Le célèbre chanteur Vanni-Mar-
coux quittant Paris en octobre, peur
un séjour de plusieurs mois aux Etats-
Unis, le public parisien ne pourra en-
tendre le grand artiste qu'une seule
fois avant son départ. Ce sera aux
Concerts Pasdeloup, les samedi 5 oc-
tobre, à 17 heures et dimanche 6 oc-
tobre, à 16 h. 30, au Théâtre des
Champs-Elysées..
, Mlle Marcelle Stach, qui compte
aujourd'hui parmi nos meilleures chan-
teuses lyriques, vient de renouveler
avec la direction de l'Opéra-Comique
un fort bel engagement pour une lon-
gue série de représentations. On n'a
pas oublié les succès éclatants obte-
nus par cette artiste, il y a trois ans,
dans les rôles de son répertoire, sur
cette même scène de la rue Favart.
Mlle Marcelle Stach a quitté Paris,
se rendant à Genève, où elle donnera
quatre représentations à l'Opéra de
cette ville, à l'occasion du centenaire
de Guillaume Tell.
Ilb- Opéra-Comique. — On demande
des enfants âgés .au moins de 13 ans,
pour chanter dans les chœurs. Les ins-
criptions sont reçues à la Régie de
l'Opéra-Comique, tous les jours, en-
tre 1 h. 30 et 6 heures (entrée rue
Fav.art) jusqu'au 15 octobre inclus.
CONCERTS PASDELOUP
i THEATRE DES CHAMPS-ELYSEES
Samedi 5 octobre; à 17 heures, avec le
concours de M. VANNI-MARCOUX : Sym-
phonie en ré min. (Franck) ; Grand air de
Boris Codounow (Moussorgsky) ; En Kernéo
(L. Vuillemin); Mélodies de Schumann et
Schubert; Capriccio Espagnol (Rimsky-Kor-
sakow).
Dimanche 6 octobre, à 16 h. 30, avec le
concours de M. VANNI-MARCOUX: Sym.
phonie Pastorale (Beethoven) ; Grand air de
Boris Codounow (Moussorgsky); En Keméo
(L. Vuillemin) ; Mélodies de Gaubert, R.
Hahn, M. Tournier, Noël-Gallon; L'Apprenti
Sorcier (P. Dukas). Chef d'orchestre :
1
Jn fragment du bas-relief qui erne la nouvel Opéra de Marseille, sur la
Oan&e,J'ERppée et le Chant par,le sculpteur Bourdelle.
t La vie musicale
La prochaine saison
de Concerts
C'est au bureau de Concerts Marcel
de Valmalète que revient cette année
l'honneur d'inaugurer la saison de
concerts 1929-1930, avec le récital de
Walther Kirchoff, le célèbre ténor qui
a été un des triomphateurs des inou-
bliables représentations du théâtre de
Bayreuth, et qui a lieu aujourd hui
3 octobre à 21 heures, salle Gaveau.
Après lui, un autre ténor, Richard
Crocks, qui est actuellement un des
plus grands artistes du Nouveau Mon-
de, et dont la présentation à Paris, aux
Concerts Lamoureux des 5 et 6 octo-
bre constituera un événement sensa-
tionnel donnera un unique réc;tal
jeudi soir 10 octobre, salle Gaveau.
Ensuite, Marcel de Valmalète fera
applaudir tant à la salle Gaveau qu'à
l'Opéra et au Théâtre des Champs-
Elvsées :
Les cantatrices : Cati Andreades,
Rosette Anday, Nadia de Cléry, Sa-
rah Fischer, Galli-Curci, Heim-Hart-
mann, Maria Hussa, Hélène Kanders,
Nina Kochitz, Isa Kremer, Lotte Leh-
mann, Lotte Léonard, Eva Liebenberg,
Eïde Norena, Lydia Rivera, Lotte
Schœne, Elisabeth Schumann, Vagev-
ska, Verbitzky, etc.
Les chanteurs : Bernard Friedmann,
Mosjoukine, Donald Pirnie, Boris Po-
pov, José Riavez, Marcel Roche,
Schlusnus, notre grand artiste fran-
çais, Vanni-Marcoux, etc..
Les pianistes: Wilhelm Backhaus, Ba-
rentzen, Bertram, Luc'e Caffaret, Mar-
cel Ciampi, Olga Carminé, Léon Eustra-
tiou, Ignaz Friedmann, Francès Nash,
Elly Ney, Palacios, Georgette Pereire,
Arthur Rubinstein, Sigrid Sçhnee-
voigt, Szrcter, Magda Tagliafero, To-
mas Teran, Madeleine de Valmaiète,
etc., etc.
Les violonistes : Bonnelier, Lydie
Demirgian, Golberg, Kochanski, Erica
Morini, Vasa Prihodâ, Manuel Qui-
roga, R. Soetens, Suter-Sapin, etc.
Les violoncellistes : Cassado, Ca-
ruana, Marcel Hubert.
Et enfin : les célèbres chefs d'or-
chestre et compositeurs : Richard
Strauss, Serge Prokofieff, G. Georges-
co, etc., les quatuors Lener, Rose,
Poltronieri ; le quatuor vocal Kedroff,
The English Singers, etc., le Chœur
des Cosaques du Don de Jaroff, Jack
Hylton and his boys, les Fisk Juhi
lee Singers, Berta Singermann, l'hu
moriste Betove, les danseuses Nyota
Inyota, Niddy Impekoven, Teresi-
na, etc.
7 ——————————,
Music-Halls, Cirques
& Cabarets.
* ? Un don de 10.000 francs
de Maurice Chevalier
, aux anciens combattants
, du spectacle.
Voulant témoigner, durant son pas-
sage en France, sa sympathie à ses
camarades du Spectacle, anciens com-
battants comme lui, Maurice Cheva-
lier a fait à l'Amicale un don de
10.000 francs.
Pour lui témoigner leur reconnais-
sance, quelques camarades des plus
qualifiés: Rodor, Alibert, Polian, Dar-
teuil, Poulot, Chadal, Amano; Delma,
Paul Amiot, Charley, etc, auxquels
s'étaient joints Mme Robinne, Rodor,
Baugé et M. Alexandre, président de
la Fédération des anciens combattants
du Spectacle, lui offraient, mardi, en
même temps que des fleurs, un dé-
jeuner, au cours duquel des allocu-
tions furent prononcées par MM. Ro-
dor, Baugé, Alexandre. Tous expri-
mèrent leur reconnaissance à l'illus-
tre camarade, « la vedette internatio-
nale » selon le mot de M. Alexandre,
qui n'oublie pas ceux que la fortune
a 'négligés.
Maurice Chevalier remercia à son
tour, dit sa joie d'être au milieu de
bons camarades, son intention\ d'y re-
venir souvent, entre deux voyages en
Amérique, et de renouveler de temps
en temps son geste de philanthropie.
Il annonce que le bénéfice de la pre-
mière soirée de réouverture de Flo-
rida, où il va se produire ces jours-
ci serait réservé aux camarades de Pont-
aux-Dames, de Ris-Orangis et d'ail-
leurs.
Et, tandis que les applaudissements
soulignaient les paroles de Chevalier,
le baryton Baugé, attendu pour une
répétition, se retirait, non sans laisser
discrètement entre les mains du tré-
sorier de l'Amicale, un billet de 1.000
francs pour sa caisse de secours.
Mort de M. Chimène.
Depuis quelque temps les amis de
M. Chimène le savaient bien malade.
Ces jours derniers tout espoir de le
sauver était perdu et le directeur du
Concert Mayol vient de s'éteindre
après un an de direction dans l'éta-
blissement de la rue d'Enghien.
M. Chimène avait consacré toute sa
vie au théâtre. Impresario connu il
avait emmené à l'étranger un grand
nombre de vedettes et dernièrement
il organisait les tournées de M. Jules
Berry et de Mme Suzy Prim.
Avec le créateur de Banco il devait
prendre la direction d'un théâtre que
l'on construit rue du Colisée. La mort
ne lui aura pas permis de mettre .son
projet à exécution.
t Petit Courrier.
X Au Théâtre de Dix-Heures. —
C'est demain qu'aura lieu la première
représentation de la nouvelle revue de
Colline. Dix heures tapant.
X Mlle Colette Andris, la. danseuse
nue du Casino de Paris, va faire pa-
raître un roman intitulé: La Femme
qui boit.
X Nous avons annoncé que pour la
prochaine revue de MM. J. de Rieux et
Georges Merry au Théâtre des Deux-
Anes. M. Roger Ferréol retient la date
du vendredi u octobre pour la pre-
mière représentation.
Plages et Villes d'Eaux.
Deauville.
La saion de comédie vient de se
terminer le 29, bien que le Casino ne
ferme que le .6 octobre.
Parmi les dernières belles représen-
tations la soirée d'On ne badine pas
avec l'amour avec M. Jean Marchat
dans Perdican et Mme Gisèle Picard
dans Camille fut une des plus
attrayantes, grâce. à la poésie expri-
mée si joliment par ces deux artistes
sensibles et émouvants. Mme G. Fon-
tanes fut une bien amusante dame
Pluche.
Etranger.
New-York.
L'auteur dramatique allemand Ernst'
Tôlier, qui est, on le sait, un mili-
tant d'extrême-çauche, vient de se
voir refuser l'entrée du port de New-
ork. Les agents de l'émigration lui
refusèrent -l'autorisation de débarquer.
Ernst Toller avait pourtant obtenu le
visa du Consul des Etats-Unis à Ber-
lin.
Après de laborieux pourparlers et
sur lé serment d'honneur d'Ernst Tol-
ier qu'il ne se livrerait à aucune pro>
HEURES 1 PARISIENNES
Les directeurs des restaurants de luxe
et des dancings se sont singulièrement
émus de la nouvelle publiée par divers
journaux au sujet d'un nouveau régime
des taxes.
Ils ont cru comprendre qu'il était
dans les intentions de la Commission des
Finances de diminuer les taxes qui pèsent
sur le théâtre, s'il était possible de récu-
pérer dans les autres industries de luxe
les sommes qui seraient ainsi abandon-
nées par le Trésor. ,-
Il ne saurait en aucun cas être question
de demander aux restaurants à musique
ou aux établissements de nuit un nouvel
effort. Depuis longtemps, déjà, cette
branche de l'activité parisienne deman-
dait une diminution de ses charges; beau-
coup de maisons de premier ordre ont
dû fermer leurs portes, victimes non
seulement d'une crise économique qui les
atteint tout particulièrement, mais encore
des exigences invraisemblables du fisc.
Même un simple statu quo serait
insuffisant pour leur permettre de vivre,
et il faut au contraire les comprendre
parmi les bénéficiaires de la mesure de
faveur qui sera prise prochainement, au
profit des spectacles.
On l'a dit souvent, malgré leur carac-
tère un peu léger, un peu mousseux, les
dancings et les cabarets sont indispensa-
bles à la vie de Paris. Ils constituent
l'un des attraits de la capitale et nombre
d'étrangers ne viennent en France que
pour y trouver ces heures de gaîté, de
fantaisie et d'élégance qu'on ne peut
vivre qu ici.
Il serait bon que les Pouvoirs publics
se pénètrent bien de la répercussion que
pourrait avoir sur tout le commerce de
luxe une décision qui entraînerait la fer-
meture d'un grand nombre d'établisse-
ments mondains. - G. S.
Ça, c'est Paria
Dès hier les plus grands noms de
l'aristocratie française et cosmopol'te,
ont tenu à réserver leur table pour
le grand gala de réouverture de Flo-
rida, qui a lieu demain vendredi, à
minuit.
Outre que ce sera la dernière appa-
rition en France, avant son départ
pour l'Amérique, de Maurice Cheva-
lier, la grande vedette internationale,
ce sera la plus brillantè manifestation
de bienfaisance donnée jusqu'à ce
jour.
Le profit intégral sera versé à l'Œu-
vre des Amis de Pont-aux-Dames (Fon-
dation O. Dufrenne) et de la Maison
de retraite de Ris-Orangis.
Paul Santo, grand animateur des
fêtes parisiennes, a voulu que cette
réouverture ait un éclat tout particu-
lier. Maurice Chevalier chantant à
Florida, devant l'élite du monde en-
tier et au profit de ses vieux cama-
rades, voilà qui est un début de sai-
son véritablement unique.
Réservez votre table à Gutembcrg:
23-38 (souper: 250 francs).
ÉCHOS g- NOUVELLES
On a vu longtemps aux Champs-
Elysées une énorme palissade mas-
quant d'importants travaux et présen-
tant un gentleman, haut de forme en
main et semblant saluer la foule. Ri-
goletts Cornes here, disait l'arfiche.
C'est en effet le Restaurant Rigolctt's
qui s'ouvrira là considérablement
agrandi.. Mais s'appellera-t-il Rigo-
lett's ?
Il est question de 1 ouvrir le thé du
Washingtcn-Palace.
C'est Dupne, le célèbre danseur
Dupne, l'un des pionniers du tango
et de la semba en. France, qui sera
directeur artistique de Florida.
The right man in the right place.
- "-r-vrnM
La date do 1
3 '<
OCTOBRE
marquera dans Si'/
les annales de la y'
Vie parisienne. Jy
PAUL SANTO jf' !|
vous Invite en effet
*■ * à assister à la , i=j
Réouverture
de
[FMïfiil
58, rue N.-O. ds Lorette r\^
pour les débuts de !
IVIA PERRENE |j
la célèbre vedette américaine
et du « Gay Brummels » Jazz B'
de Deauville
— du —
RAT Ilion
Place Pigalle tg
où revivront sous la direction
de M. Willy
les joyeuses nuits montmartroises
-———————— et du ———————-
NARGUILEH
Place Pigalle J
où dans un déoor suggestif 0
vous goûterez tant ,
aux dinars qu'aux soupers £>
la meilleure cuisine orientale
en applaudissant i*
leà attractons, les danses
et la musique d'origine. |
Fysher, que la grande finance a
chassé de sa « boîte » de la rue d'Au-
tin doit ouvrir prochainement un thé
artistique. -
L'HEURE DU PORTO.
La Tienda, 30, rue du 4-Septembre.
Le Bar Napoléon, Arcade des
Champs-Elysées.
L'Embassy, f, rue de Balzac.
Angel's, 32, rue Caumartin.
L'HEURE DU THE.
L'Embassy, 136, avenue des Champs-
Elysées. 1
ixe Tea Room, 6, rue Halévy.
Mac-Mahon, 19, avenue Mac-Mahon.
Langer, Champs-Elysées.
Récamier, 24, rue du Mont-Thabor.
L'HEURE DU DINER.
L'Embassy, 136, avenue des
Champs-Elysées.
Café de Paris, 41, avenue de
l'Opéra.
Cardinal, r, boulevard des Italiens.
Ecrevisse, 32, avenue Trudaine..
Àngel's, rue Caumartin. : 't
Romano, 14, rue. Caumartin. ,',;"¡
Sam's, angle rue Taitbout. d. -
Noël Peters, passage des Prince»^ 1,1
Le Narguileh, place Pigalle. ,Ah,'
L'HEURE DU SOUPER.
L'Abbaye de Théieme, place Pi-
galle.
Palermo, 6, rue Fontaine.
Le Rat Mort, place Pigalle.
Florida (ouverture vendredi).
Le Perroquet, 18, rue de Clichy.
La Plantation., 58, rue Notre-Dame
de Lorette.
Grand Ecart, 7, rue Fromentin.
L'HEURE DU CABARET.
Le Bosphore, rue Thérèse.
Adrienne's, rue de Richelieu."
Angel's. rue Caumartin.
C'est sous le signe de la bienfaisance p
que * - ||
MAURICE CHEVALIER !
a voulu placer sa dernière apparition
devant le public parisien |
Il a bien voulu accepter de chanter au cours du f:
GRAND GALA DE REOUVERTURE I
de
FLORIDA 1
: 20, rue de Clichy t?
organisé par Paul Santo |
VENDREDI 4 OCTOBRE, à Minuit H|
et dont le profit intégral sera versé
à l'Œuvre des Amis de Pont-aux-Dames (foliation 0. Duf eone) I'
et à la Maison ce Retraite des Artistes de Ris-Orangis ri
RÉSERVEZ VOTRE TABLE : PRIX DU SOUPER : |
Gutenberg 23-38 Frs 250 -"'-
~~!msm~~M~~ ~')i'";.
pagande politique, l'auteur allemand
put débarquer.
De nombreux théâtres accusent à
New-York d'importants déficits d'ex-
ploitation. Certains ne voyant pas la
perspective de gagner de l'argent en
passant au cinéma, se sont transfor-
mées. en piscines. Quand on est dans
l'eau !.,
, Budapest.
On vient de représenter ici un film
parlant en langue étrangère. Les di-
recteurs de théâtres ont fait savoir
aux pouvoirs publics que si pareil fait
venait à se reproduire, ils n'hésiteraient
pas à fermer tous leurs portes en si-
gne de protestation. Ce qui, est tout à
fait normal.
Amsterdam.
Les Mariages se font au ciel de M.
Walter Hasenclever avaient été inter-
dits ici. Le bourgmestre vient d'auto-
riser la pièce à la condition qu'elle
changerait de Óre. On jouera donc à
Amsterdam: Les Mariages se font dalH
l'Olympe.
Petit Courrier.
— M. Alexis Tolstoï, neveu de Léon
Tolstoï, donnera cette saison au
Schauspielhans une pièce intitulée
Série A N° 000.001. --;
— Le Lobethecter de Breslau a
réussi à donner Wollenslein de Schil-
ler en 3 heures. C'est un record de
vitesse !
>
LE LOUP DE DENTELLE.
BENEDICTINE
DE L'ANCIENNE ABBAYE DE TtClMP
FACILITE LA DIGESTION -
Comme le couturier ¡'
crée la mode, le jI
Ba'n Sveltesse LELCKmER 1.001
procure la ligne de distinction
Dans toutes bonnes maisons
et au Dépôt : 2~, av. de l'Opéra
(Maison Viville-Yardley)
HIIIIIISEliElIIIISIlIIIISIllIilSSIflBSIIBIEBBBBIRI
UN ABQNNEMENJ DON AN
à COMŒDIA
coûte 125 6r.
mais nous offrons
à chaque abonné
UNE DES PRIMES SUIVANItS :
sur demande accompagnée
de t t*. 50 en timbres
Un bon de bas Marny.
Parfums Shyb.
•Jn bon à valoir sur achat de cha-
peaux à la Maison Léger..
Un bon à valoir sur un sac ou
toutes autres marchandises à
prendre chez CU'irval.
Bijoux Murât
Primes à prendre exclusivement
à nos bureaux
Un coffret de produits de beauté
Rosadulcine du docteur MonteiL
UlIlIllIIllIlIfllIlllIIIKllIIIIIlillilIilIhillU
leur noir casque semi-prussien, ont
plus de mal à la maintenir. Les haut-
parleurs viennent à leur secours.
Ceux qui n'ont point pris place pour
l' « Hommage de la Nation à son
Héros et Protecteur » ne parviendront
plus au pied du monument. La voix
répercutée les apaise.
Cérémonie tout d'abord très offi-
cielle. Des discours. Un acteur, d'une
voix formidable, dit un poème de M.
Charles Toman qui échauffe le peu-
ple. Les haut-parleurs, couverts par
les rumeurs, jettent des fragments de
vers, des formules, des appels,* des
cris. Sur un toit, un groupe de jeu-
nes hommes hurle à perte de go-
sier des paroles où revient l'invo-
cation à « Svaty Vaclav » (saint Ven-
ceslas). Et, soudain, un hymne,
l'hymne traditionnel venu du fond des
âges, le chant des souffrances et des
espoirs, le Cantique de saint Ven-
ceslas, angélique comme une prière,
tenace comme une volonté mystique,
s'élève des chœurs groupés au pied
de la statue.
Alors le peuple immense se trans-
figure, toutes les têtes se sont dé-
couvertes. Toutes les faces se sont
crispées, comme lorsqu'elles écou-
taient tout à l'heure leur hymne na-
tional aux reprises et aux syncopes
si religieuses: mais, cette fois, les
faces ne sont* plus seulement ten-
dues; elles sont illuminées. Les yeux
ne voient plus que leur vision inté-
rieure. Les cœurs se donnent avec
les voix. Aux reprises, ces deux cent
mille âmes' font un silence d'éternité
et le chant reprend fabuleux, et l'ave-
nue illuminée devient une cathédrale
sous les étoiles. La ferveur du peu-
ple tchèque, cette ferveur secrète,
lourde encore de toutes les résorp-
tions imposées naguère, chargée en-
core des souvenirs d'angoisse et peut-
être même d'une angoisse inavouée,
cette ferveur a enfin éclaté, après
mille ans, comme la fleur puissante,
virile, de l'aloès, et s'épanouit el
ose enfin affirmer sa confiance.
Gabriel BOISSY.
Les Avant-Premières
HALLELU IAH
(Hit the Deck)
au Théâtre Mogador
Lès frères Isola s'offrent un grand
lux;e. Bien que Rose-Marie, arrêtée
depuis lundi soir, ait réalisé le maxi-
mum jusqu'au dernier jour, ils n'hési-
tent pas à monter une opérette nou-
velle Halleluiah. Un tel fait est pres-
que unique dans les annales du théâ-
tre.
Une visite d'après-midi au Théâtre
Mogador ne manque pas de pittores-
que. Le hall de cet établissement
semble être le siège de l'Entente cor-
diale. Girls. boys et monitrices choré-
graphiques londoniennes fraternisent
Les frères Isola
(Photo H. Manuel.)
avec les artis.tes français et sur. tous
et toutes plane la bonhomie des deux
adaptateurs de la1 célèbre opérette:
MM. Roger Fsrréol et Saint-Granier.
Laissons-leur la paralet"
Saint-Granier. - Halleluiah est
une pièce créée à New-York, jouée.à
Londres et dont la partition est de
M. Vincent Youmans, l'auteur de
No No. Nahette. Elle met en scène
des matelots.
Roger. Ferréol. - Des matelots
d'un navire de" l'Etat, bien entendu.
Comme dans toute opérette qui se res-
pecte, le sexe faible doit- être à l'hon-
neur, il ne fut pas oublié, et il y aura
des femmes à "bord le soir où un bal
est donné.
Saint-Granier. -= L'héroïne de la
pièce s'appelle Loulou. Ne croyez pas
qu'elle est Montmartroise de nais-
sance. Ses parents tiennent un petit
café à Plymouth.
Roger Ferréol. — C'est probable-
ment parce qu'elle vit le jour au bord
de la mer. qu'elle a le goût des voya-
ges, car dés rives de l'Angleterre, elle
part pour la Chine. C'est là, sur une
place publique qu'est chanté le fa-
meux refrain « Halléluiah. ». - «*
Saint-Granier. — Refrain que a fait
4e tour du monde presque aussi vite
que le « Grafi-Zeppelin ». Mai^, re-
venons à l'héroïne, Loulou, qui, après
avoir goûté de l'Extrême-Orient, -re-
vient dans son pays natal. C'est là
que nous la' retrouvons, dans le jar-
din du petit café. Vous savez que lors-
que l'on demande une distribution
aux frères Isola.
Roger Ferréol. - On l'obtient
aussitôt. C'est ainsi que pour lé rôle
de l'amoureux, nous avons sollicité
l'excellent chanteur Géo Bury et Mme
Cœcilia Navarre, dont nous avons ap-
précié les grandes qualités dans Rosé-
Marie et qui sera Loulou.
Saint-Granier. — Il y a trois rôles
de matelots. Il fallait trouver trois
comiques pour les' interpréter: Félix
Oudart dont la fantaisie passe tou-
jours la rampe, Dréan qui brûle les
planches et Bever d'une si amusante
eilhouette ont été désignés.
Roger Ferréol. — N'oublions pas
une excellente danseuse. Miss Flo-
rence Bayfield, l'irrésistible Louvain
dans une mulâtresse, M. Roques, tin
imposant quartier-maître. -Puis des
ensembles merveilleux sous la direc-
tion de Max Rivers. Une mise-en
Iscène de Ph. Tade et Chabance, des
décors de Bertin,. Bertere.t. Decamps,
sous la direction technique "de M. Ra-
melet, et enfin l'orchestre de M. Diot
dont l'exécution musicale a étonné
même les Anglais. -
Saint-Granier. — Il n'y a qu'un di-
recteur de théâtre pour avoir une mé-
moire pareille.
J. Delini.
CIO genciam
I Ofru3x|
: : V~Æ,
dmtipiice
-',-, -PA..Ce
CARMINA EMAIL
mÊ—ÊÊmmmmmssmsism
Conarrier Mtusical et Tlhiéâtral
«.
EPHEMËRtDES -
.,,"
Opéra. — 3 octobre 1864
"Roland à Roncevaux"
Opéra en 4 actes
Paroles et musique de Mermet
Mermet a écrit peu d'oeuvres; une
seule, Roland à Roncevaux, obtint
un grand succès ; les autres furent
dédaignées. Mermet 'était ne en 1815;
il était le fils du général. vicomte
Mermet, officier d'ordonnance de Ho-
che pendant la guerre de Vendée,
et plus tard aide de camp de Char-
les X.
Il voulut d'abord suivre la carrière
militaire et prépara l'Ecole Poly-
technique, mais il renonça vite aux
mathématiques potxr faire de la mu-
sique. Il apprit d'abord la flûte, où
il devint de première force, et le
piano, où il était remarquable. Bien-
tôt, il s'appliqua a la composition.
Il écrivit un petit opéra, La Bannière
du Roi, qu'il présenta en vain à
l'Opéra et qu'il fut réduit à faire
jouer au Théâtre de Versailles, où
la pièce tomba complètement, tant
à cause de la médiocrité de la troupe
que du public peu apte à comprendre
la musique nouvelle, pour l époque.
Il ne se rebuta pas et il composa un
autre opéra en 4 actes, David, qu'on
lui joua grâce à un incident assez
curieux. Un soir, Mme Stolz, la cé-
lèbre cantatrice qui régnait à l Opéra
à cause de ses. relations d'amour avec
le directeur Pillet, donnait à dîner à
quelques amis. Tout à coup, les in-
vités entendirent des chants accom-
pagnés au piano. L'air était mélan-
colique et tendre; il émut la chan-
teuse. On s'informa et on apprit
que c'était un voisin, un jeune mu-
sicien, Mermet, qui composait son
David. Mme Stoltz voulut le connaî-
tre, lui et son œuvre. Elle s'engoua
de l'œuvre pourtant médiocre, vou-
let chanter le principal rôle et fit
recevoir la pièce à l'Opéra. Ce fut
ane chute.
Mermet ne se découragea pas, il
se remit au travail, écrivit lui-même
le livret et la musique de Roland à
Roncevaux. qu'il termina après cinq
années de labeur. Il fut assez heu-
reux pour faire recevoir son Roland
à l'Opéra, mais on l'oublia dans les
cartons, et ce ne fut que quinze ans
pltis tard qu'on songea à monter la
pièce. Le succès fut considérable et
eût soixante-cinq représentations, la
même année. On a dit que c'était un
des premiers opéras des œuvres de
troisième ordre.
Mermet mettait en scène Roland
en 778, au moment où le traître Gan-
nelon était envoyé par Charlemagne
pour proposer la paix aux Sarrazins.
Les deux hommes se trouvent amou-
reux de la même femme et Ganne-
Ion s'entend avec l'émir ennemi pour
surprendre Roland dans le défilé de
Roncevaux. Le combat s'engage, Gan-
nelon est tué, mais Roland 'est mor-
tellement blessé au moment où Char-
lemagne vient à son secours.
JEAN-BERNARD.
Carnet .du Critique
AUJOURD'HUI
Les répétitions générales
Au Théâtra Mogador, à 20 h. pré-
cises, répétition générale de H alleluiah
(Hit The Deck), opérette à grand spec-
tacle en deux parties et huit tableaux
de MM. Herbert Fields, Roger Fer-
réol et Saint-Granier, musique de M.
Vincent Youmans. Avec MM. Félix
Oudatt (Battling Smith) ; Géo Bury
(Billy Smith); Bever (Mathieu ~mith);
Lemercier (lieutenant Alan Clarck); Al-
bert Combes (le commandant) ; Emile
Roques (le quartier-maître) ; Augereau
(le mandarin) ; Robert Rose (Ming
Fang); Max Jam (le matelot de po-
lice); Pierre Clos (Dan); Hubert (Don-
key); Mlles Cœcilia Navarre (Lou-
lou); Marguerite Louvain (Magnolia);
Florence Bayfield (Charlotte); Rose
Corday (Paméla); Mixandra (Rita) ;
Betty Diam (chanteuse chinoise); Le-
coq, Meunier, Demareuil, Brison et
Violette France: les Geishas, et M.
qréan (Bunny Smith). Chef d'orches-
tre: M. Diot. i
1 DEMAIN
Les répétitions générales
Au Grand-Guignol, -a 14 h. 45, pré-
cises, répétition générale du- nouveau
spectacle: -
Mets un chapeau, çomédie en un
acte, de M. Paul Giafferi.
Le Presbytère de VEpouvante, dra-
me en un acte de M. Edmond Gilbert ;
Fortune çomédie en un acte de M.
berj Delamare.
Le Faiseur de iflonsires, pièce en
deux actes de M. Max Maurey, d'après
Ch. Hellem et Pol d'.Estoc.
Pour tuer le Temps, comédie tn un
acte de M. Max Maurey.
► Au Théâtre de -Dix-Heures, 22 h.,
répétition générale de Dix Heures ta-
pan"t! revue de Colline.
- - Les réouvertures
Au Théâtre de l'Atelier, 21 heures,
réouverture et reprise de Volpone, co-
médie en 5 actes de Ben Jonson, par
Stefan Zweig et Jules Romains.
Dates retenues.
Samedi 5 octobre. — A la Galté-Lyri-I
que, en soirée: 'Monsiet¡.r Beaucaire.
Dimanche 6 octobre. — Au Théâtre Pi-
galle, en soirée: Histoires de France.
Mercredi 9 octobre. — Au Théâtre An-
toine, en soirée: Les 'Joyeuses Commères
de Windsor. -
Jeudi 10 octobre. — Au Théâtre du Pe-
tit-Monde (F,pmina), en matinée: Gédéon
dans la lune.
Vendredi 11 octobrè. — Au Théâtre des
Deux-Anes, en soirée:. Histoire de rire.
Mardi 15 octobre. — A l'Athénée, en
soirée: La lettre. - Au Nouvel-Ambigu,
en soirée: Olive.
Mercredi 16 '9ctobre. - Au Théâtre des
Arts, en soirée, répétition générale de
Magie, pièce en 2 parties et 7 tableaux
de P. Chavannes et L. Chancerel.
Lundi 21 octobre. — Au Théâtre Fe-
mina, en soirée: Transfuges.
'Mercredi 23 octobre. — A la Comédie
des Champs-Elysées, en soirée: Amphi-
tryon 38. — Aux Nouveautés: Les Amours
de lady Hamilton.
Théâtres.
Avant le nouveau spectacle
du Grand-Guign'ol.
Cinq pièces sur une affiche ! A notre
époque, le Grand-Guignol est le seul
théâtre qui peut offrir un spectacle
aussi varié. Ajoutons que ces cinq
pièces sont françaises, ce qui n'est
pas Banal, dans le Paris de 1929.
Pour ouvrir le feu, une étude de ca-
ractères de M. Paul Giafferi, Mets un
Chapeau. Après du rire, un peu de
peur avec Le Presbytère de -l'EPOll-
,eaiite, uri acte de M. Edmond Gilbert,
dont l'action ramassée et qui se passe
dans un presbytère ne cesse d'être an-
goissante.
M. Robert Delamare met ensuite en
scène le monde de la Bourse de l'après-
guerre. Le héros de sa pièce, Fortune,
est un brave homme perdu, naturelle-
ment, dans les plus invraisemblables
histoires de finance.
Le morceau de résistance du specta-
cle sera. un drame en deux actes éÛÜ,
par MM. Max Maurey sur un scéna-
rio de MM. Charles Hellem et Pol d'Es-
toc, et intitulé Le Faiseur de Monstres.
Le monde des nomades, de ces forains
à la vie si irrégulière, et exempte de
banalité, a été décrit avec pittoresque
par les auteurs. Le cadre de la pièce
sera une baraque, dans laquelle se dé-
roulera une action très dramatique.
Pour ne pas laisser les spectateurs
frissonnants de terreur, M. Max Mau-
rey s'empressera de les divertir avec
son amusante comédie, Pour tuer le
Temps.
M. Jack Jouvin, qui recherche les
plus vivantes mises en scène, a confié
à l'excellente troupe du Grand-Gui-
gnol le soin de défendre ces pièces qui
seront interprétées par Mlles Maxa, à
qui sont réservées toujours les plus
belles créations ; Mlles Maryse Leroy,
Gine Avril, Lise Jaux, Hélène Fax,
Farna et Desoria, MM. Seller, Gou-
get, Leriche, Mantelet, Tony-Lau-
rent, Orval, Veron et Fumât. — J. D.
Utilité d'un vocabulaire.
Comme le faisait remarquer très ai-
mablement notre confrère Paris-Soir,
voici plus de dix ans que Comœdia
mène une campagne contre les taxes
abusives dont est frappé le théâtre en
France.
Déjà la « province » eut son « très
petit » succès. Mais il est question
maintenant de réduire de 25 à 30 pour
cent les taxes pour l'ensemble du spec-
tacle. Comme nous le rapportions ré-
cemment, d'après des déclarations de
M. Locquin, de la commission des Fi-
nances, ce premier pas, — à accepter à
titre d'indication — est presque fran-
chi.
Ce qui est très intéressant, c'est que
pour la première fois, le vocabulaire
d'un rapporteur des Beaux-Arts et ce-
lui des commissaires qui lui répon-
dent. est le nôtre. Quand le vocabu-
laire s'unifie, on est bien près de s'en-
tendre.
On rentre.
Le premier déjeuner des auteurs .et
compositeurs stagiaires professionnels
aura lieu samedi prochain, 10, rue
Frochot.
Pour les vieux.
La recette de la soirée de réouver-
ture du Florida à laquelle Maurice
Chevalier prêtera son concours et qui
aura lieu demain vendredi, sera ver-
sée à plusieurs œuvres. La maison de
retraite. de Pont-aux-Dames, celle de
Ris-Orangis, l'Union des Artistes en
seront les principaux bénéficiaires,
ainsi qu'un nouveau dispensaire pour
les artistes dont Maurice Chevalier
sera le fondateur, qui s'appellera le
Dispensaire Chevalier, et dont M.
Blon-Dhin préparera l'organisation.
Avoir du talent, c'est bien. Avoir
aussi du cœur, c'est très bien. Et le
talent et le cœur de Maurice Chevalier
nous réservent d'autres surprises.
Petit Courra.
C A la Comédie-Française. — Di-
manche en matinée, rentrées de Mlle
Mary Marquet dans Les Noces d'ar-
gent, et de M. Croué dans L'Anglais
tel qu'on le parle.
Pour la tournée d'Egypte, organisée
à la demande du gouvernement, M.-
Emile Fabre 3, établi le répertoire sui-
vant :
L'Avare, Le Malade imaginaire,
L Ecole des Femmes, Le Gendre de
M. Poirier, .01t ne badine pas avec
l'amour, Les Caprices de Marianne, Le
Jeu de l'amour et du hasard, Les No-
ces d'argent, Primerose, Blanchette,
Boubouroche, Le Mariage forcé, Les
Précieuses ridicules, L'Epreuve, etc.
C Théâtre national de l'Odéon. —
Dimanche prochain, en soirée, pour
la première des représentations de
L.'Arlésiènne donnée avec la collabo-
ration de l'orchestre des Concerts La-
moureux sous la direction de son chef
M. Albert Wolff, la distribution de
la pièce célèbre d'Alphonse Daudet
comportera: MM.. Darras (Francet Ma-
maï), Squinquèl (Balthazar), Roger
Clair val ~Frederi), Harry-James (Pa-
tron Marc), Baconnet (L'Equipage),
Jacques Dumesnil (Mitifio), Mmes Ja-
nine Press (l'Innocent), Keith-Blanc
(Rose Màmaï),* Renée Bourgeon (Vi-
vette), Henriette Moret (là Renaude).
C Au Théâtre des Nouveautés. ,—
M. Benoit-Léon Deutsch retient la
date du mercredi 23 octobre pour la
répétition générale de Les Amjours de
Lady Hamilton de M. Nozière.
C Arsène Lupin, banquier, l'opé-
rette qui doit être jouée aux Bouffes,
verra en même temps les feux de la
rampe à New-York.
C3 On dit que M. Marcel Pagnol
s'embarquerait sur le même paquebot
que M. Maurice Chevalier à destina-
tion de New-York. Son absence sera
longue. - M. Marcel Pagnol songerait
à visiter, outre les Etats-Unis, les Phi-
lippines. et le Japon. Allons ! Il n'y
a que Marius qui rêve du large et
il n'est pas mauvais de voir nos au-
teurs parcourir l'étranger. Notre pro-
pagande y gagnera.
a Théâtre Edouard-VII. — Rap.
pelons que pour la matinée gratuite
du Grand1 Voyage offerte aux
artistes-demain après-midi au Théâtre
Cdouard-VII les places pourront être
retirées au siège de l'Union cet après-
midi, de 3 à 6 heures.
C Au Théâtre Femina. — Comment
l'esprit vient aux garçons qui continue
sa brillante carrière au Théâtre Fe-
mina, devra quittée l'affiche le diman-
che 20 octobre inclus, des engagements
antérieurs étant pris: Il se pourrait
que cette pièce continuât à être jouée
à partir, du 21 octobre sur une autre
t
scène parisienne avec une partie de
son admirable distribution. t
C C'est demain qu'aura lieu la
réouverture de 1 Atelier avec Volpone.
H Il se confirme que M. Adolphe
Menjou, le grand acteur de cinéma,
paraîtra bientôt sur une scène pari-
sienne.
C Le Théâtre, de l'Œuvre organi-
sera cet hiver des matinées de poésie
mais, pour l'instant, aucun programme
précis n'est arrêté.
Musique.
Musique et marine allemandes
à Barcelone.
Du 19 au 26 octobre aura lieu à l'ex-
position de Barcelone une « Semaine
allemande ». On prévoit une série de
représentations d'opéras allemands
sous la direction de Max von Schil-
lings, et la visite du nouveau croiseur
allemand Kœnigsberg.
La santé de Paderewski.
L'illustre pianiste M. Paderewski
dont nous avons parlé dernièrement se
remet peu à peu de l'opération d'ap.
pendicite qu'il a subie avec succès. Il
quittera à la fin de la semaine la cli-
nique où il est en traitement.
Il a dû remettre à une époque ul-
térieure les engagements de concert
qu'il avait en Amérique et pour les-
quels il devait s'embarquer le 8 oc-
tobre de Marseille ou du Havre.
Association
des Concerts Poulet.
Un' concours pour des places d'al-
to (hommes) et de contrebasse aura
lieu le vendredi 11 octobre à 9 heures
du matin. Morceau au choix. Se faire
inscrire, 7, rue d'Argenteuil.
Eclectisme musical.
• M. Rouché, comme nos lecteurs le
savent, ayant demandé aux abonnés
de l'Opéra de lui donner leur avis
sur 'les pièces qui conviennent parti-
culièrement à l'Académie Nationale de
Musique, a reçu quelques réponses sa-
voureuses.
Nous ne résistons pas à l'envie de
citer l'une des plus jolies:
« Pour le dixième ouvrage — écrit
un abonné — j'hésite entre Paillasse
et Don Juan. »
Pour de l'éclectisme, c'est de l'éclec-
tisme !
Cours et Leçons.
Cours Gravollet, 1 5, rue Victor-Alassé.
Diction, Théâtre, Conservatoire. Direc.
tion : Paul Gravollet, de la Comédie-
Française. Leçons particulières, prix
modéré, par professeur adjpint. Cours
70 francs pa. mois.
*
+ +
Mme Jane-Morlet O.I.P., membre
du Comité des Maîtres du chant fran-
çais. Cours et leçons de chant, de
mise en scène, d'opéra, d'op. corn. et
d'opérette, 44, rue des Martyrs. Trud.
78-88. Cours de déclamation par Mme
Jeanne Lion.
Petit tourner.
M. Alfred Bachelet a passé ses
vacances en Normandie où il a para-
chevé l'orchestration du Jardin sur
l'Oronte qui doit passer prochainement
à l'Opéra et lu des œuvres nouvelles
en vue de l'élaboration des program-
mes de ses concerts,, au Conservatoire
de Nancy où le compositeur est re-
venu hier.
Le 14 octobre, dans la grande sal-
le du Nouveau Palais des Concerts, à
Vienne, aura lieu la première audition-
de Sursum Corda, Hymnes à î'.église
de Gertrud von Lefort, musique de Ar-
thur Piechler. "-
Le Conservatoire de Musique de
la ma;rie de Montmartre reprend ses
cours le dimanche 6 octobre à 9 heu-
res du matin.
Le célèbre chanteur Vanni-Mar-
coux quittant Paris en octobre, peur
un séjour de plusieurs mois aux Etats-
Unis, le public parisien ne pourra en-
tendre le grand artiste qu'une seule
fois avant son départ. Ce sera aux
Concerts Pasdeloup, les samedi 5 oc-
tobre, à 17 heures et dimanche 6 oc-
tobre, à 16 h. 30, au Théâtre des
Champs-Elysées..
, Mlle Marcelle Stach, qui compte
aujourd'hui parmi nos meilleures chan-
teuses lyriques, vient de renouveler
avec la direction de l'Opéra-Comique
un fort bel engagement pour une lon-
gue série de représentations. On n'a
pas oublié les succès éclatants obte-
nus par cette artiste, il y a trois ans,
dans les rôles de son répertoire, sur
cette même scène de la rue Favart.
Mlle Marcelle Stach a quitté Paris,
se rendant à Genève, où elle donnera
quatre représentations à l'Opéra de
cette ville, à l'occasion du centenaire
de Guillaume Tell.
Ilb- Opéra-Comique. — On demande
des enfants âgés .au moins de 13 ans,
pour chanter dans les chœurs. Les ins-
criptions sont reçues à la Régie de
l'Opéra-Comique, tous les jours, en-
tre 1 h. 30 et 6 heures (entrée rue
Fav.art) jusqu'au 15 octobre inclus.
CONCERTS PASDELOUP
i THEATRE DES CHAMPS-ELYSEES
Samedi 5 octobre; à 17 heures, avec le
concours de M. VANNI-MARCOUX : Sym-
phonie en ré min. (Franck) ; Grand air de
Boris Codounow (Moussorgsky) ; En Kernéo
(L. Vuillemin); Mélodies de Schumann et
Schubert; Capriccio Espagnol (Rimsky-Kor-
sakow).
Dimanche 6 octobre, à 16 h. 30, avec le
concours de M. VANNI-MARCOUX: Sym.
phonie Pastorale (Beethoven) ; Grand air de
Boris Codounow (Moussorgsky); En Keméo
(L. Vuillemin) ; Mélodies de Gaubert, R.
Hahn, M. Tournier, Noël-Gallon; L'Apprenti
Sorcier (P. Dukas). Chef d'orchestre :
1
Jn fragment du bas-relief qui erne la nouvel Opéra de Marseille, sur la
Oan&e,J'ERppée et le Chant par,le sculpteur Bourdelle.
t La vie musicale
La prochaine saison
de Concerts
C'est au bureau de Concerts Marcel
de Valmalète que revient cette année
l'honneur d'inaugurer la saison de
concerts 1929-1930, avec le récital de
Walther Kirchoff, le célèbre ténor qui
a été un des triomphateurs des inou-
bliables représentations du théâtre de
Bayreuth, et qui a lieu aujourd hui
3 octobre à 21 heures, salle Gaveau.
Après lui, un autre ténor, Richard
Crocks, qui est actuellement un des
plus grands artistes du Nouveau Mon-
de, et dont la présentation à Paris, aux
Concerts Lamoureux des 5 et 6 octo-
bre constituera un événement sensa-
tionnel donnera un unique réc;tal
jeudi soir 10 octobre, salle Gaveau.
Ensuite, Marcel de Valmalète fera
applaudir tant à la salle Gaveau qu'à
l'Opéra et au Théâtre des Champs-
Elvsées :
Les cantatrices : Cati Andreades,
Rosette Anday, Nadia de Cléry, Sa-
rah Fischer, Galli-Curci, Heim-Hart-
mann, Maria Hussa, Hélène Kanders,
Nina Kochitz, Isa Kremer, Lotte Leh-
mann, Lotte Léonard, Eva Liebenberg,
Eïde Norena, Lydia Rivera, Lotte
Schœne, Elisabeth Schumann, Vagev-
ska, Verbitzky, etc.
Les chanteurs : Bernard Friedmann,
Mosjoukine, Donald Pirnie, Boris Po-
pov, José Riavez, Marcel Roche,
Schlusnus, notre grand artiste fran-
çais, Vanni-Marcoux, etc..
Les pianistes: Wilhelm Backhaus, Ba-
rentzen, Bertram, Luc'e Caffaret, Mar-
cel Ciampi, Olga Carminé, Léon Eustra-
tiou, Ignaz Friedmann, Francès Nash,
Elly Ney, Palacios, Georgette Pereire,
Arthur Rubinstein, Sigrid Sçhnee-
voigt, Szrcter, Magda Tagliafero, To-
mas Teran, Madeleine de Valmaiète,
etc., etc.
Les violonistes : Bonnelier, Lydie
Demirgian, Golberg, Kochanski, Erica
Morini, Vasa Prihodâ, Manuel Qui-
roga, R. Soetens, Suter-Sapin, etc.
Les violoncellistes : Cassado, Ca-
ruana, Marcel Hubert.
Et enfin : les célèbres chefs d'or-
chestre et compositeurs : Richard
Strauss, Serge Prokofieff, G. Georges-
co, etc., les quatuors Lener, Rose,
Poltronieri ; le quatuor vocal Kedroff,
The English Singers, etc., le Chœur
des Cosaques du Don de Jaroff, Jack
Hylton and his boys, les Fisk Juhi
lee Singers, Berta Singermann, l'hu
moriste Betove, les danseuses Nyota
Inyota, Niddy Impekoven, Teresi-
na, etc.
7 ——————————,
Music-Halls, Cirques
& Cabarets.
* ? Un don de 10.000 francs
de Maurice Chevalier
, aux anciens combattants
, du spectacle.
Voulant témoigner, durant son pas-
sage en France, sa sympathie à ses
camarades du Spectacle, anciens com-
battants comme lui, Maurice Cheva-
lier a fait à l'Amicale un don de
10.000 francs.
Pour lui témoigner leur reconnais-
sance, quelques camarades des plus
qualifiés: Rodor, Alibert, Polian, Dar-
teuil, Poulot, Chadal, Amano; Delma,
Paul Amiot, Charley, etc, auxquels
s'étaient joints Mme Robinne, Rodor,
Baugé et M. Alexandre, président de
la Fédération des anciens combattants
du Spectacle, lui offraient, mardi, en
même temps que des fleurs, un dé-
jeuner, au cours duquel des allocu-
tions furent prononcées par MM. Ro-
dor, Baugé, Alexandre. Tous expri-
mèrent leur reconnaissance à l'illus-
tre camarade, « la vedette internatio-
nale » selon le mot de M. Alexandre,
qui n'oublie pas ceux que la fortune
a 'négligés.
Maurice Chevalier remercia à son
tour, dit sa joie d'être au milieu de
bons camarades, son intention\ d'y re-
venir souvent, entre deux voyages en
Amérique, et de renouveler de temps
en temps son geste de philanthropie.
Il annonce que le bénéfice de la pre-
mière soirée de réouverture de Flo-
rida, où il va se produire ces jours-
ci serait réservé aux camarades de Pont-
aux-Dames, de Ris-Orangis et d'ail-
leurs.
Et, tandis que les applaudissements
soulignaient les paroles de Chevalier,
le baryton Baugé, attendu pour une
répétition, se retirait, non sans laisser
discrètement entre les mains du tré-
sorier de l'Amicale, un billet de 1.000
francs pour sa caisse de secours.
Mort de M. Chimène.
Depuis quelque temps les amis de
M. Chimène le savaient bien malade.
Ces jours derniers tout espoir de le
sauver était perdu et le directeur du
Concert Mayol vient de s'éteindre
après un an de direction dans l'éta-
blissement de la rue d'Enghien.
M. Chimène avait consacré toute sa
vie au théâtre. Impresario connu il
avait emmené à l'étranger un grand
nombre de vedettes et dernièrement
il organisait les tournées de M. Jules
Berry et de Mme Suzy Prim.
Avec le créateur de Banco il devait
prendre la direction d'un théâtre que
l'on construit rue du Colisée. La mort
ne lui aura pas permis de mettre .son
projet à exécution.
t Petit Courrier.
X Au Théâtre de Dix-Heures. —
C'est demain qu'aura lieu la première
représentation de la nouvelle revue de
Colline. Dix heures tapant.
X Mlle Colette Andris, la. danseuse
nue du Casino de Paris, va faire pa-
raître un roman intitulé: La Femme
qui boit.
X Nous avons annoncé que pour la
prochaine revue de MM. J. de Rieux et
Georges Merry au Théâtre des Deux-
Anes. M. Roger Ferréol retient la date
du vendredi u octobre pour la pre-
mière représentation.
Plages et Villes d'Eaux.
Deauville.
La saion de comédie vient de se
terminer le 29, bien que le Casino ne
ferme que le .6 octobre.
Parmi les dernières belles représen-
tations la soirée d'On ne badine pas
avec l'amour avec M. Jean Marchat
dans Perdican et Mme Gisèle Picard
dans Camille fut une des plus
attrayantes, grâce. à la poésie expri-
mée si joliment par ces deux artistes
sensibles et émouvants. Mme G. Fon-
tanes fut une bien amusante dame
Pluche.
Etranger.
New-York.
L'auteur dramatique allemand Ernst'
Tôlier, qui est, on le sait, un mili-
tant d'extrême-çauche, vient de se
voir refuser l'entrée du port de New-
ork. Les agents de l'émigration lui
refusèrent -l'autorisation de débarquer.
Ernst Toller avait pourtant obtenu le
visa du Consul des Etats-Unis à Ber-
lin.
Après de laborieux pourparlers et
sur lé serment d'honneur d'Ernst Tol-
ier qu'il ne se livrerait à aucune pro>
HEURES 1 PARISIENNES
Les directeurs des restaurants de luxe
et des dancings se sont singulièrement
émus de la nouvelle publiée par divers
journaux au sujet d'un nouveau régime
des taxes.
Ils ont cru comprendre qu'il était
dans les intentions de la Commission des
Finances de diminuer les taxes qui pèsent
sur le théâtre, s'il était possible de récu-
pérer dans les autres industries de luxe
les sommes qui seraient ainsi abandon-
nées par le Trésor. ,-
Il ne saurait en aucun cas être question
de demander aux restaurants à musique
ou aux établissements de nuit un nouvel
effort. Depuis longtemps, déjà, cette
branche de l'activité parisienne deman-
dait une diminution de ses charges; beau-
coup de maisons de premier ordre ont
dû fermer leurs portes, victimes non
seulement d'une crise économique qui les
atteint tout particulièrement, mais encore
des exigences invraisemblables du fisc.
Même un simple statu quo serait
insuffisant pour leur permettre de vivre,
et il faut au contraire les comprendre
parmi les bénéficiaires de la mesure de
faveur qui sera prise prochainement, au
profit des spectacles.
On l'a dit souvent, malgré leur carac-
tère un peu léger, un peu mousseux, les
dancings et les cabarets sont indispensa-
bles à la vie de Paris. Ils constituent
l'un des attraits de la capitale et nombre
d'étrangers ne viennent en France que
pour y trouver ces heures de gaîté, de
fantaisie et d'élégance qu'on ne peut
vivre qu ici.
Il serait bon que les Pouvoirs publics
se pénètrent bien de la répercussion que
pourrait avoir sur tout le commerce de
luxe une décision qui entraînerait la fer-
meture d'un grand nombre d'établisse-
ments mondains. - G. S.
Ça, c'est Paria
Dès hier les plus grands noms de
l'aristocratie française et cosmopol'te,
ont tenu à réserver leur table pour
le grand gala de réouverture de Flo-
rida, qui a lieu demain vendredi, à
minuit.
Outre que ce sera la dernière appa-
rition en France, avant son départ
pour l'Amérique, de Maurice Cheva-
lier, la grande vedette internationale,
ce sera la plus brillantè manifestation
de bienfaisance donnée jusqu'à ce
jour.
Le profit intégral sera versé à l'Œu-
vre des Amis de Pont-aux-Dames (Fon-
dation O. Dufrenne) et de la Maison
de retraite de Ris-Orangis.
Paul Santo, grand animateur des
fêtes parisiennes, a voulu que cette
réouverture ait un éclat tout particu-
lier. Maurice Chevalier chantant à
Florida, devant l'élite du monde en-
tier et au profit de ses vieux cama-
rades, voilà qui est un début de sai-
son véritablement unique.
Réservez votre table à Gutembcrg:
23-38 (souper: 250 francs).
ÉCHOS g- NOUVELLES
On a vu longtemps aux Champs-
Elysées une énorme palissade mas-
quant d'importants travaux et présen-
tant un gentleman, haut de forme en
main et semblant saluer la foule. Ri-
goletts Cornes here, disait l'arfiche.
C'est en effet le Restaurant Rigolctt's
qui s'ouvrira là considérablement
agrandi.. Mais s'appellera-t-il Rigo-
lett's ?
Il est question de 1 ouvrir le thé du
Washingtcn-Palace.
C'est Dupne, le célèbre danseur
Dupne, l'un des pionniers du tango
et de la semba en. France, qui sera
directeur artistique de Florida.
The right man in the right place.
- "-r-vrnM
La date do 1
3 '<
OCTOBRE
marquera dans Si'/
les annales de la y'
Vie parisienne. Jy
PAUL SANTO jf' !|
vous Invite en effet
*■ * à assister à la , i=j
Réouverture
de
[FMïfiil
58, rue N.-O. ds Lorette r\^
pour les débuts de !
IVIA PERRENE |j
la célèbre vedette américaine
et du « Gay Brummels » Jazz B'
de Deauville
— du —
RAT Ilion
Place Pigalle tg
où revivront sous la direction
de M. Willy
les joyeuses nuits montmartroises
-———————— et du ———————-
NARGUILEH
Place Pigalle J
où dans un déoor suggestif 0
vous goûterez tant ,
aux dinars qu'aux soupers £>
la meilleure cuisine orientale
en applaudissant i*
leà attractons, les danses
et la musique d'origine. |
Fysher, que la grande finance a
chassé de sa « boîte » de la rue d'Au-
tin doit ouvrir prochainement un thé
artistique. -
L'HEURE DU PORTO.
La Tienda, 30, rue du 4-Septembre.
Le Bar Napoléon, Arcade des
Champs-Elysées.
L'Embassy, f, rue de Balzac.
Angel's, 32, rue Caumartin.
L'HEURE DU THE.
L'Embassy, 136, avenue des Champs-
Elysées. 1
ixe Tea Room, 6, rue Halévy.
Mac-Mahon, 19, avenue Mac-Mahon.
Langer, Champs-Elysées.
Récamier, 24, rue du Mont-Thabor.
L'HEURE DU DINER.
L'Embassy, 136, avenue des
Champs-Elysées.
Café de Paris, 41, avenue de
l'Opéra.
Cardinal, r, boulevard des Italiens.
Ecrevisse, 32, avenue Trudaine..
Àngel's, rue Caumartin. : 't
Romano, 14, rue. Caumartin. ,',;"¡
Sam's, angle rue Taitbout. d. -
Noël Peters, passage des Prince»^ 1,1
Le Narguileh, place Pigalle. ,Ah,'
L'HEURE DU SOUPER.
L'Abbaye de Théieme, place Pi-
galle.
Palermo, 6, rue Fontaine.
Le Rat Mort, place Pigalle.
Florida (ouverture vendredi).
Le Perroquet, 18, rue de Clichy.
La Plantation., 58, rue Notre-Dame
de Lorette.
Grand Ecart, 7, rue Fromentin.
L'HEURE DU CABARET.
Le Bosphore, rue Thérèse.
Adrienne's, rue de Richelieu."
Angel's. rue Caumartin.
C'est sous le signe de la bienfaisance p
que * - ||
MAURICE CHEVALIER !
a voulu placer sa dernière apparition
devant le public parisien |
Il a bien voulu accepter de chanter au cours du f:
GRAND GALA DE REOUVERTURE I
de
FLORIDA 1
: 20, rue de Clichy t?
organisé par Paul Santo |
VENDREDI 4 OCTOBRE, à Minuit H|
et dont le profit intégral sera versé
à l'Œuvre des Amis de Pont-aux-Dames (foliation 0. Duf eone) I'
et à la Maison ce Retraite des Artistes de Ris-Orangis ri
RÉSERVEZ VOTRE TABLE : PRIX DU SOUPER : |
Gutenberg 23-38 Frs 250 -"'-
~~!msm~~M~~ ~')i'";.
pagande politique, l'auteur allemand
put débarquer.
De nombreux théâtres accusent à
New-York d'importants déficits d'ex-
ploitation. Certains ne voyant pas la
perspective de gagner de l'argent en
passant au cinéma, se sont transfor-
mées. en piscines. Quand on est dans
l'eau !.,
, Budapest.
On vient de représenter ici un film
parlant en langue étrangère. Les di-
recteurs de théâtres ont fait savoir
aux pouvoirs publics que si pareil fait
venait à se reproduire, ils n'hésiteraient
pas à fermer tous leurs portes en si-
gne de protestation. Ce qui, est tout à
fait normal.
Amsterdam.
Les Mariages se font au ciel de M.
Walter Hasenclever avaient été inter-
dits ici. Le bourgmestre vient d'auto-
riser la pièce à la condition qu'elle
changerait de Óre. On jouera donc à
Amsterdam: Les Mariages se font dalH
l'Olympe.
Petit Courrier.
— M. Alexis Tolstoï, neveu de Léon
Tolstoï, donnera cette saison au
Schauspielhans une pièce intitulée
Série A N° 000.001. --;
— Le Lobethecter de Breslau a
réussi à donner Wollenslein de Schil-
ler en 3 heures. C'est un record de
vitesse !
>
LE LOUP DE DENTELLE.
BENEDICTINE
DE L'ANCIENNE ABBAYE DE TtClMP
FACILITE LA DIGESTION -
Comme le couturier ¡'
crée la mode, le jI
Ba'n Sveltesse LELCKmER 1.001
procure la ligne de distinction
Dans toutes bonnes maisons
et au Dépôt : 2~, av. de l'Opéra
(Maison Viville-Yardley)
HIIIIIISEliElIIIISIlIIIISIllIilSSIflBSIIBIEBBBBIRI
UN ABQNNEMENJ DON AN
à COMŒDIA
coûte 125 6r.
mais nous offrons
à chaque abonné
UNE DES PRIMES SUIVANItS :
sur demande accompagnée
de t t*. 50 en timbres
Un bon de bas Marny.
Parfums Shyb.
•Jn bon à valoir sur achat de cha-
peaux à la Maison Léger..
Un bon à valoir sur un sac ou
toutes autres marchandises à
prendre chez CU'irval.
Bijoux Murât
Primes à prendre exclusivement
à nos bureaux
Un coffret de produits de beauté
Rosadulcine du docteur MonteiL
UlIlIllIIllIlIfllIlllIIIKllIIIIIlillilIilIhillU
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.57%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.57%.
- Auteurs similaires France-Brésil France-Brésil /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "FranceBr"
-
-
Page
chiffre de pagination vue 2/6
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k7650748g/f2.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k7650748g/f2.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k7650748g/f2.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k7650748g/f2.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k7650748g
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k7650748g
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k7650748g/f2.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest