Presse et revues
6 pages
Titre : Comoedia / rédacteur en chef : Gaston de Pawlowski
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1934-03-30
Contributeur : Pawlowski, Gaston de (1874-1933). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32745939d
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 30 mars 1934 30 mars 1934
Description : 1934/03/30 (A28,N7720). 1934/03/30 (A28,N7720).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k76479415
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-123
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 25/05/2015
1
COr.rŒDI.I. — Vendredi 30 Mars 1934
Ce n'est pas une bagatelle que de
redonner vie et mouvement à cette
pièce massive. Au premier acte
pour que les groupes s'amusent
sans lourdeur, pour que leurs ré-
pliques se suivent sans trous, il
faut urne mise au point qui ne s'ac-
quiert pas d'emblée. Toutefois,
cette représentation atteste un
grand et méritoire effort. EJ l'on
peut s'attendre à la vécue du grand
nombre des spectateurs qui ont be-
soin en ces temps satis gloire d'une
leçon de générosité et d'héroïsme,
et d'esprit vivifiant. Cyrano. de Ber-
oerac le leur donnera.
M. Romuald Joube reprend le
rôle de Cyrano après d'illustres in-
terprètes. Parmi ceux qui vinrent
m dernier, M. Romuald Joubé est
peut-être celui qui communique
au personnage la plus forte per-
sonnalité. Ce comédien nous campe
un Cyrano avec des lignes peut-
être un peu sèches, un peu dures,
mais avec une incontestable puis-
sance. La silhouette a grande
allure; elle a, ulne précision qui est
celle de la force. Le nez (Pardon,
Cyrano) le nez est peut-être un
peu - long- Ce Cyrano est un peu
3. dur à notre gré. La diction qui a
du mordant, est cassante. On peut
rêver un Cyrano plus épanoui; M.
Romuald Joubé a accentué le ca-
ractère ferrailleur du personnage;
sa tendresse s'épanche moins qu'on
aurait pu l'attendre de cet acteur.
Mais, tout compte fait, ce Cyrano
iv-t remarquable et il s'impose par
un$ curieuse violence. On ne l'ou-
Mierapas quand on l'aura vu une
fois. c'est tout à l'honneur de
M. Romuald Joubé.
Mlle Marguerite Valmond est
une Roxane délicate et pleine de
grâte; une Ronqie moderne par
sa fragilité et sa féminité mais qui
n'a que plus de mérite à venir en
carrosse sur les champs de ba-
taille; elle a été couvent exquise.
M. Bolla-Normaâ est im comte de
Guiche racé el de belles manières.
Il a mené de main de maître la
scène de l'altercation avec Cyrano.
Pittoresque ; le Raçueneau de M.
Monteux; mais qui n'égale pas son
MctternicK M. Albert Decœur est
vu exceuent capitaine Carbon de
fastéîrJàloux. M. Vandéric nous
donne un mélancolique Christian
de Neuvilette,, peut-être trop lan-
goureux. Je citerai aussi M. Auge-
reau, Mme Deberty. Miles Jane
Dumpr.î, Violaine, Mad. Thomas,
etc. Max FRANTEL.
Comment Maurice Hamel
a passé du journal
au phonographe
Maurice Hamel qui, depuis' plu-
sieurs années, consacre une partie
de son activité au phonographe dont
il-est un des plus ardents défenseurs,
vient de faire ses débuts comme in-
terprète de .ses œuvres.
11' nous c'onfie que c'est tout à fait
par hasard que l'idée lui «vint, d'en-
registrer un disque, en causant avec
le directeur de Perfectaphone qui le
conviia à faire un « essai » dans son
studio d'enregistrement. L'essai fut
concluant puisque lé directeur dé-
cida'de faire tirer des exemplaires
de ce. disque et de les annoncer dans
son « supplément U,
Et c'est ainsi que Maurice Hamel.
journaliste, conférencier, auteur de
chansons. fondateur du Grand Pritc
du Café-concert, esb devenu vedette
de disques 1
— J'ai débuté, iious dit-il, par un
poème intitulé': Les Guerres humai-
nes, et par un monologue satirique :
y vas m' fair' ministre 1 le premier
d'une série que j'intitule : Les Soli-
loques de Prosper Populo, type de
l'homme au peuple frondeur, géné-
reux, bon enfant, mais capable aussi
de colère et d'indignation. Je conti-
nuerai celte série. Avec mon ami
Jekyll, le cQ'mpositeur surnommé le
Roi de la.Java, je prépare une série
de chansons qu'il se pourrait bien
que j'enregistre aussi. Pour l'instant,
je m'en tiens aux poésies et aux mo-
nologues. J'ai eu l'idée de faire pré-
céder mes poèmes d'une introduction
musicale dont la particularité est
quelle fut improvisée au studio par
André Botrouge.
cc Enfin, je vous annonce que je
dédicacerai très volontiers les dis-
ques aux amis et lecteurs de Comœ-
dia qui m'en feront la demande, à
Perfectaphone, 8, rue Mattel. » *
Notre roman-concours
« Casaque blanche,
toque or»
Résultat du Concours de l'erreur
1" prix: M. Dominique Roubeau,
27, rue des Volontaires, Paris.
2e prix: M. A. Ruibiaux, 7, boule-
vard Saint-Michel, Bruxelles.
3* prix: Mtae CarloI, 12, boulevard
de la Duchesse-Anne, Rennes.
4* prix: .M. A. Aubois, 47, rue Je-en-
Durand, à Stains..
5' prix : M. Marcel Bertrand,
30. rue Vauvenargues, Paris.
6* prix: M. Jean PériMe, 2, rue de
la Convention, Parte.
.7* prix: M. Jean Simon, 32, boule-
vard Raspail, Paris.
8B prix: Mme Suz. Gie, 43, rue du
Maré<:ha:l-Fôch, Versailles.
98 prix: Mme M. Uélbrard, 25, bou-.
levard de la Gare, VesDUiI.
10* prix : M. Maurice Froude,
73, Grande-Rue, Bouiogne-sur-Mer.
11* prix : Mme Garry, 10, boule-
vard Barbès, Paris.
12* prix: M. André PeMInj, 7, rue
Dante. Nice.
13* prix; Mlle Gilg, 1, rue Pasteur,
Asnières.
14* prix: M'ile S. Ancelin, 49, rue
Laugier; Parte.
15e prix: M. J. Rémy, 25, avenue
Secrétan, Paris. 25, aveiiue
16* prix: M. Pierre Denis, 22, rue
de la République, Boulogne.
17" prix: Jtome Lacroix, 10, rue de
la République, Orléans;
18» prix: M. Lafourgue. 5. rue Du-
plex, Paris.
19* prix: MWe Jubien, 10, place de
l'Est. Tourcoing.
20* prix: M. Pierre Emile, 2, rue
MaurepâjS, Versai-Mes.
Les -lots seront - adresser direct e-
fôeû't par 'la posté, -- -
LA VIE DU SPECTACLE
1
MUSIQUE RELIGIEUSE
(Suite de la première page.)
Beau et émouvant, sujet, où
l'humain et le divin se pénè-
trent, mêlant à l'angoisse de
l'être quâ souffre d'ans son âme et
dans sa chair la reposante lu-
mière de l'au-delià. La miusique de
l'abbé Binun oscille entre ces deux
DÔles. Elle est exipresaive, claire.
Et sudoivt, elle est chanitante. La
voix y est resipeiotée. Le musicien
llui confie une dédamM.id"accent et de senlinifcint que
n'étouffe pas une fjXJtKiphonie qui,
pour être soignée,, n'en est ni in-
discrète ni chargée. Les rôLes
étaient tenues avec aaiforMé par de
fort bons ohaaiteiiiris, painmi les-
quels se détaciient M. Brand't, un
Christ émouvant, plein de dignité
et d'action; MM. E. Bousqué, Du-
puy-Dutpeirry, Jan Mi;ld., Regad,
Hebert, Ranch*, Mme s délia Rosa,
L. Bousqoné, Poirel, Ivon.
Un programme intelligemment
corr&posé., où l'esipnH des romanti-
ques se retrouve avec celui des
modernes, tel était le champ d'ac-
tion choisi 'par Mme Pèche nart
qui, à il a noblesse, à J'a n
ou style, y ajouie le charme d'une
voix suibtillement (iravçiiil'lée et
émail vainta. Tendre dans Schii-
maran, vive dans La!pa'I"ra, elle dé-
gage avec goût l'expressive poésie
des miélodies df'Qulîitzka. Bt, avec
une simipli'citbé prenante, elle res-
titue ôaix mélodies de Charles Bor-
des. leur grâce, leur vivante spon-
tanéité. M. Robert Bernard accom-
pagne, en IIlliuSiiscien sensible. Il
joue Gousperiin. avec une aMég-resse
exquise, tCepenldia'rut que M. Drouet
aipporte à ce qu'il joue une souple
mueicaUité.
Mme Greipot-Bertrand réparldi
son pro^-naimme de piano entre
Baali, Franck, Gliaibrier, Turino,
Ba^biiîMon. L'eaprât d'e ces musi-
ciens trouve en cette artiste, au
goût intelligent et vif, une inter-
prète ne redoutant ni les difficul-
fës de la technique, ni les exigen-
ces du style. Très maître de soi,
elle apporte, à chaque ipièee, le
souci de renouveler l'esprit de la
sonoritié et de vivifier ie seuls de la
musique. Mme Crapet-Beiitrand fuit
fort' aipplapuidie, t succès auquel, il
convient d'associer M21e Antoi-
nette Seguin qui charnte avec fi-
nesse et goût.
Paul LE FLEM.
Le Théâtre
i t La Ptiï$l(in:.s";
'•^du Pà'stc Païisietii
Aujourd'hui, à 20 h. 10, le Poste
Parisien fera entendre à ses audi-
teurs : La Passion de Notre Seigneur'
Jésus-Christ, pièce en 4 attes et 10
tableaux de M. Jean Froment.
Ce mystère qui n'a pas encore vu
les feux de la rampe est donc une
création que M. André Alléhaut et
sa troupe ont eu l'excellente idée de
présenter aux 'auditeurs de la radio
le jour du vendredi saint.
L'auteur de cette œuvra est un
professeur du Conservatoire de Tou-
louse, également acteur, et qui, au-
jourd'hui, a la joie de voir son oeuvre
créée par un grand poste radiopho-
nique.
Cette pièce écrite tantôt en vers
tantôt en prose est agrémentée d'une
musique de scène de Théodore Ma-
thieu. Toute la vie du Christ de la
Nativité au - Crucifiement avec, au
centre, la lutte entTe Satan et Jésus.
Ces deux rôles seront respectivement
tenus par MM. Jean Froment et Jac-
ques Dumesnii. -
De djm.anc.he 1".avril, à 21 heures,
le Poste Parisien diffusera la célèbre
opérette filmée : Il est Charmant,
avec Henri Garat, -'Dranem, M'eg Le-
moneier. Réalisation radiophonique
de J-ean Laurent.
L'imitateur Fernando Linder
à Medrario.
Comme nous l'avons annoncé la
vedette du « spectacle accéléré" qui
débute ce soir à Medrario est {'imi.
tateur Fernando' Linder, qui n'avait
pas paru d'épais plusieurs années à
Paris. Linder, par la délicateisse de
ses imitations, par son humour, par
les véritables synthèses sonores et
mimiques qu'il a su réaliser, est un
artiste particulièrement original et.
attrayant. Débutent aussi A. et B.
André, un couple de trapézistes-équi-
libristes à grande hauteur encore in-
connu à Paris ;.la troupe Porro, pha-
lange nombreuse et fantaisiste de
musiciens,* acrobates, jongleurs, eau-
teuns, également inconnus en France;
les Ombras et plusieurs autres at-
tractions. La -cavalerie est de nou-
veau - celle du 'grand écuver suédois
Schumann et les 'clowns de Medrano
sont au compLet avec la rentrer de
Cairoli, 'Porto, Gariletto, entourés de
Manetti et Rhum et Recordier et
Boulicot. - -
Marie Leconte conférencière.
La dernière conférence du lundi
de l'Union Catholique du Théâtre a
été faite devant une assistance nom-
breuse où l'on remarquait; Mme Hé-
glon, le père Badel, le nère Weber,
Léonie Yakne, Cléo de Mérode, Ar-
iette Dorgée, J. Arehainbaud, Sa mar-
quise de. Fiers, Jean Sardou. Mlle
Marie Leconte y dj/t, avec cet art
subtil et charmant qui lui est propre,
des fables de La Fontaine, au cours
d'une étincelantè causerie dialoguéo
avec Guillot de Saix, après quoi les
deux collaborateurs jouèrent une
saynette en vers, La Dernière visite
qui leur valut de longs applaudisse-
ments.
Pour une réduction
de loyer
de la Gaîté-Lyrique.
A la dernière séance du Conseil
municipail, MM. Georges Lemarchand
et Leviitain ont déposé une propo-
sition tendant à accorder, pour 1934,
une réduction exceptionnel^ aur lo
loyex de lA Garté-Lyriq-ue. Le renvoi
a l'Administration a été immédiate-
ment prononcé. --
Un vaudeville
de MM. Jean Pic
et Alfred Moyne.
Au Théâtre FaOtasio, ce soir, pre-
mière de ChatouiUard est du com-
plot ! v ail devi ?! e -o p prêt t e en trois
actes de MM. Jean Pic et Alfred
Moyne pour les représentations du
comique populaire Staène.
Un concours théâtral
cf amateurs.
'Le concours annuel des sociétés
théâtrales d'an)ateurs de l'Union des
Sociétés dramatiques et. lyriques de
l'Ile-de-France (régionale de la Fé-
dération Française) aura lieu, cette
année, à Saint-Denis (Seine), le di-
manche 3 juin, organisé par les soins
de la société tlïeâtraile. « Amicaile
Franklin »..
Ce concours est ouvert à hmtetS les
sociétés fédérées ou non, des dépar-
tements suivants : Seine, Seine-et-
Oise, Seine-et-Marne, Oise, Eure-et-
Loir, Loiret.
Le comité d'organisation lance un
vibrant appel à toutes les sociétés
théâtrales d'amateurs et se tient à
leur entière disposition pour leur
adresser tous renseignements, règle-
me-nt du concours, et.c.
Il espère que nombreuses seront
les sociétés qui répondront, à son
appel et leur exprime à l'avance tous
ses remerciements.
Le Comité d'organisation.
Pour toute demande de renseigne-
monts, écrire en joignant timbre
pour réponse à : M. Paillard, secré-
taire général, 4, impasse des Mou-
lins-Gémeaux, Saint-Denis (Seine).
Petit Courrier Théâtral..
A la Comédie-Française.
Demain samedi, à 20 h. 15 : La
Passion (MM. Georges Le Roy,
Alexandre, Demis d'Inès, André Bac-
qué, Dorival, Chambreuil. Maurice
Donneaud, M. Le Marchand. Le Goff,
Pierre Dux, Jean Martinelii, Robert
Vidalin, Claude Lehmann, Echourin,
Jean Valcourt, Balpétré ; Mmes Del-
vair, Gabrielle Robinne, Yvonne Du-
cos, Marcelle Gabarre, Tonia Navar,
Marcelle Brou, Lherbajî, Roussel).
- Diiiianclie, en matinée, à 14
heures : La Couronne de carton. En
soiirée, à 20 h. i5 : La Passion.
— Lundi, en soirée, à 14 heures :
L'Avare, La Double Inconstance. En
soirée, à 20 h. 30 : Coriolan.
Au Théâtre national de l'Odéon.
Pendant les fêtes de Pâques, le
Théâtre National de l'Odéon jouera
en alternance ses quatre grands suc-
cès actuels : l'roïlus et Cressida, de
Shakespeare, traduction de M. Emile
Vedel, musique de scène arrangée
par M. André Cadou, sur des thèmes
d'Offenbach et de Schubert, qui sera
affiché les samedi 31, dimanche 1"
avril, mardi 3 et jeudil 5, en soirée ;
Romance, de R. de Fiers et M.-F.
de Croisât, d'après M. E. Sheldon,
avec Mme Madeleine Soria, les di-
manche 1er avril, matinée, et ven-
dredi G, en soirée : Madame Sans-
Gêne, de Victorien Sardou et Emile
Mo!r$JartY; 'mereredr 4, en èoirée; èt1 sa-r
riiedii-,7, en inatiiiée ; La Fleur mer-
"ifàkleuse, de :M/ Miguel' Zamacoïs, sa-
medi'âi mars1 et)r,luiïdi'2 avriiv eti ma-
tinée ; et les trois grandes matinées
classiques déjà annoncées : mardi 3,
mercredi 4, jeudi 5, avec Le
Malade imaginaire, Le Misanthrope
et L'Avare.
," Au Châtelet.
•C'est la petite Luzia, rétolile dés en-
fants du Théâtre du Châtelet, qui
vient d'obtenir 'le grand prix hors
concours Anna-Pawlowa au concours
organisé par l'es Archives, internatio-
nales de la Danse. ','
; Georgius au cabazet.
C'est définitivement mardi Pro-
chain 3 avril que Georgius ouvrira,
à. Montmartre, son nouveau cabaret
« Villa Chagrin ». Rappelons qu'on y
pourra applaudir, outre Georgius lui-
même, appl audir, cantatrice Aimée
Mortimer, de l'Opéra, les; duettistes
Bil et Jim, Clara Bizou, Réginie Bory
et Tant s. >
La Musique
Une subvention
au Salon
- des Musiciens français.
Le Conseil municipal de Paris, dé-
sireux d'apporter une aide matériel-
le au Salon des Musiciens Français,
vient d'e, lui accorder une subvention
de 2.000 *frànes. M..François Labour,
rapporteur général du compte et du
contrôle," neeoamai s sant l'effort ac-
compili depuIs vingt ans par ce grou-
pement, en faveur de la musique
française, a demande que cette sub-
vention fut accordée à titre excep-
tionnel. Car, depuis quelques années,
la crise qui sévit syr la inuLQqique n'a
pas épargné lé Salon des Maisicrens
français dont l'exercice s'est terrai-
nié. par un déficit important, alors que
depuis vingt ans, les recettes cou-
vraient les dépenses..
Le festival de Florence
ouvrira le 2 avril.
C'est le 2 avril qu'aura lieu, à Flo-
rence, l'inauguration du XXII8 Fes-
tival international de Musique, au
Politeania PiQrentino. Ce Festival,
comportant des oeuvres d'Alfa*no, Mu-
lé, dalla PiccoJa, Malipiero, Casella.
Ajoutons que, plus tard, se succé-
deront des concerts réservés aux
compos-iteurs étrangers, Honegger,
I-lav
que de chambre seront consacrés, au
cours de ce Festival aux musiciens
italiens Labroca, Nielsen, Pizzèttj.
Nos artistes
à l'Opéra-Comique.
Miîle Denise Agnus et M. Jean Né-
queçaur ont remporté, en cette fin
de sa.ison, de grands succès au Caire
et à Alger.
Dans Les Pêcheurs de perles, di-
sent les journaux, Mlle Agnus, spieo-
dide Leila, est une grande artiste
animée du phis pur lyrisme.
En ce qui concerne le Roi d'Ys,
nous relevons:
« MWle Agnus commence une bril-
lante carrière lyrique. Elle possède
tOlUS les dons qui font les grandes
cantatrices: une beauté sculpturale,
une voix pure jusque dans les plus
hauts registres, un sens inné des ges-
tes. La. création du Roi ,d'Ys, au Cai-
re, restesa .attashée,' ; Wu):! beft,u<îpup.
au souvenir de la Rosenin qu'elle in-
caroa d'une façon ad;mirû-ble: » ;
A Alger, où Jean- Néqueçaur. rem-
plaçait à d'improviste; Georges ThiU
dans les représentations que ce der-
nier devait donner, ce jeune ténor
surprenait; dès, son-entrée en scène,
dans La Tosca, par une YoJx. géné-
reuse, étendue., éclatante, atteignant'
les notes aiguës' avec une facilité
étonnante. v 1
Da.ns La dépêche Algérienne nous
lisons:
« La voix de ; Jean Néqueçaur est
t'out siinpl^râenrtnagjiif&iue, admi-
rabflement timbi'ée et d'une, ■ rare
puissance. Dans la tessiture élevée,
e:ue. s'épanouit très franfohemeirtt en
d'impeccables ternies-.. LTéimiésioin est
ample et natiuToetlllte. On reconnaît en
M. Néqu-eeaur des dons de nature qui
ne sont dispensés qu'à quelques pri-
vilégiés. ,,,
« M. Néqueçaur à conquis d'em-
blée et sans, peine les Algérois. » h
Un bel exemple
de solidarité artistique.
-N'est-ce pas un exempt de déli-
cate solidarité que celui qu'offrent
des musiciens d'orcihestre de Paris
offrant spontanément lieur concours
gracieux à l'excelilent violoniste
Henry Merokell, à l'occasion d'un
concesnt qu'il donnera avec orches-
tre ? L'exemple mental d'être cité,
à une époque, dure, entre toutes,
pour les artistes, mais sachant re-
trouver le g este de la générosité et
de la délicatesse, quand un artiste
de haute valeur est en cause. Ajou-
tons que ce concert, qui aura lieu le
12 avril, en soirée, Salile Gaveau,
sera conduit par Paul Paray.
Petit Courrier Musical
A l'Opéra-Comique.
A l'Opéra-Comique, dimanche 1er
avril (Pâques), matinée à 14 heures :
Carmen, avec Mlle Jennie Tourel, M.
Micheictti', Mlle Laplace, MM. André
Arbeau, de Creus, Paul Maquaire,
Mlles Valès, Fenoyer, M. Bouvier,
sous la direction de Paul Bastide.
En soirée, à 20 h. 30, Mlle Mary
McCormic chantera Madame Butter-
fly, aux côtés de MM. Lugo, Jean
Vleuille, Mlle Galdemas, MM. Le
Prin, Dufont, Genio, etc.
On finira par Printemps fleuri, le
nouveau ballet dont là création vient
d'obtenir, sall-e Favart, un succès
triomphal, chorégraphie de Constan-
tin Tcherkas, interprété par Mlle So-
lange Schwarz, M. Constantin Tcher-
kas, Mlles Collin, Stéphan, Juanina et
le corps de ballet. L'orchestre sera
dirigé par E. Coheii.
— Lundi 2 avril, matinée, à 14
heures : La Tosca, aveu Mlle Ber-
nadette Delprat, MM. Lugo, Carlton
Gauld, Morturier. Nègre, Poujols.
j L'ouvra~ .de.Puc'c%i/aff~cjM
Carnet du Critique
AUJOURD'HUI
Répétition des couturières
Aux Capucines, à 21 heures,
répétition dès coutruières de
Mitzy-Mitzotl, opérette en 3 ac-
tes, de M. Jean Le IJétraz, mu-
sique de MM. Reilsfeld et Mar-
bot. Demain samedi, première
représentation. Répétition gé-
nérale mardi 3 avriil.
Les premières représentations
Au Cirque Medrano, à 21
heures, première représenta-
t.ion du nouveau spectacle,
avec l'imitateur Linder (pre-
mière fois en piste), les trapé-
zistes éqùilibristes A. et B. An-
dré (première fois en France) ,
la troupe Porro (première fois
en France).
MM. les critiques et courrié-
ristes inscrits seront reçus au
contrôle.
Dates retenues.
Mardi 3 avril. - Aux Capuci-
nes, en soirée: Mitzi-Mitzou.
Mercredi 4 avril. — Au Théâ-
tre Déjazet, en soirée : A qui la
mariée.
Vendredi 6 avril. — A l'Ate-
lier, en soirée: Les Coqs et Dom-
mage qu'elle soit une prostituée.
Mardi 10 avril. — A la Comédie
des Champs-Elysées, en soirée :
La Machine infernale.
Mercredi 11 avril. — Aux Nou-
veautés, en soirée : Les Sœurs
Hortensias.
Vendredi 13 avril. — Au Théâ-
tre de l'Ambigu, en soirée: Un Soir
de réveillon.
Samedi 14 avril. — Aux Mathu-
rins, en matinée, 17" gala. de la
pièce en un acte.
Mardi 17 avril. — Au Théâtre
Saint-Georges, en soirée, nouveau
spectacle.
Mercredi 18 avril. — Au Théâtre
Daunou, en soirée: Le Règne
d'Adrienne.
PROJETS D'AUTEURS
Jean Séry, pour le livret, et Geor-
ges Courquin fils, pour la musique,
travaillent actuellement à une opé-
rette nouvellé: Le Troubadour, qui
sera sans doute créée bientôt à Pa-
ris sur une scène des boulevards.
PRISES DE DATES
Ce soir, aux Capucines, réfyétition
des couturières d-1,1 Mitzi-Mitzou.
C'est bien le samedi 31 mars, en
soirép, qu'aura lieu la première et
non le 30 mars comme l'ont annon-
cé certains de nos confrères-
Samedi 14 avril, en matinée, au
Théâtre des Mathurim, 17* gala de
la pièce. en tl/ artd.
PROJETS D'ARTISTES ,,'
i;, Avmt de, (^ttevy^d^on, c$ tt/®
donné durant troié mi£ :ta:n$, dç, bel—
M preuves do non, jeune vigou-
reux talent, notamment dam. I.æ-, Ma r.
chand de Veniisexcellent comé-
dieu José Squinquel jouera sur la
scène de notre second Théâtre frtpl-
çais: Le Bossu et Le. Bel amour, la
pièce de M. Edmond Sée.
L'an prochain nous reverrons José
Sguinqucl sur les boulevards et ail,
cinéma. , ■ ,
EN TOURNEE
Jane Moniange et te baryton Pon-
zio, de l'Opéra, partent, pour Lyoiï
où ils seront les deux vedettes dit
spectacle - que le Théâtre des > Céles-
tiris montera pendant le mois d'avril.
avec Cavalleria rusticàna, interpré-
tée par Mlle Bernadet, MM. Kalsjn,
Jeantet, Mlle Perry. Au pupitre : G.
Cloez.
En soirée, à 20 h. 15 : Manon, avec
Mlle Hermine Gattt, MM. Paul Ver-
gues, Lanzone, Baldous, de Creus,
Bouvier, Jullia, Mlles Lebard, De-
lille. Bernadet. Au 3e tableau : le
Ballet du Roy, dansé par Mlle So-
lange Schwarz, M. Constantin Tcher-
kas et le corps de ballet, sous la d.i-
rection de G. Cloez.
— Mlle Vina Bovy, qui remporta
un éclatant succès, à l'Opéra-Comi-
que, au cours de sa dernière repré-
sentation de La Vie de bohème, in-
terprétera les trois rôles féminins
des Contes d'Hoff mann, mardi 3 avril
prochain: La brillante cantatrice
chantera, au cours du spectacle, le
grand air de Lucie de Lamermoor,
en intermède. L'ouvrage de Jacques
Offenbach sera radiodiffusé par les
P.T.T.
Au Théâtre national de l'Opéra.
M. Ansseau, le ténor très apprécia
du public parisien, interprétera le
rôle de Tanuhauser. Je lundi 2 avril
prochain.
Ct sera ensuite M. Georges Thill
qu'i, rentrant de fia Côte d'Azur où il
a - obtenu de magnifiques succès,
chantera dans la Damnation de
Faust, le mercredi 4 avril prochain.
Musique inca.
C'est du baMet Atahualpa, de M. E.
Stu-bbs du Perron, que sont extraits
les airs et les pas de danse exécutés
dans la pièce File Indienne, repré-
sentée actuellement au Théâtre de
l'Athénée.
Il en est de même de la ravissante
chanson inca, que chante si joliment,
au 38 acte, le fameux chanteur ar-
gentin, Luis Mandarino, vivement
applaudi, à chaque représentation.
CONCERTS COLONNE Châtelet
Aujourd'hui Vendredi-Saint. 21 h.: Festiv.
Wagner eV Mlle MARJORIE LAWRENCE,
M. FOïlTI. Tannhauser, o'U.v.: Lahengrin; préil.
l'r act.. Air du Gra-al; Walkyrie, ChBtnt
d'amour, Chevauchée: Tristan et Isolde,
Prêt. et mort d'I~o!d)S; Maîtres chanteurs,
ouv., PirelE'ùalid; siegfried, Chant de da PoM",
Murïtiures de la fccêt; Parsifal, Bnohâ.ntment &t Vemdircdl-Saint; crépuscule des
dieux, M»!7C. funèbre. Se. ftoaie.
Chef : M. Paul Paray. '1
Aujourd'hui, à 14 h. 30, à
l'église Saint-Etienne du Mont, audi-
tion de motets de Goudimel, Claude
le Jeune, de Bertrand, Victoria, du
Stabat de Pergolèse, du Psaume Ir
de Rabaud, sous la direction .de M.
B. Loth.
lz> Samedi, à 17 heures, aux Con-
certs Cdlonnes. première audition
d'une pièce symphonique de M. Mon-
trichard.
Manon, de Massenet sera jouée
à la saison lyrique de printemps^, au
Communale de Florence.
o A la Haye, Mlle Noëla Cousin
obtient le, plus vif succès en se fai-
sant entendre avee l'orchastre de la
Résidence dans Jla Symphonie Espa-
gnole.
AujouiSi'hui,. à 17 heures, les
'aK~~ dijJ SîCJHt^Gém^ %~mm~'
ijiôreiîQrft,,:. en: i'égKàe : Sfeftîi-Gervéfr^,:
i^hû-ivei^ir^ -de
: Kéglisé'»aînt-Gei%%H eb=ehanterOTTtnrè
,l'Offico des Ténèbres, sous la direc-
tion de Paul Le Flem. Au grand or-
gue, M. Paul Bruno'ld.
"2* L'orchestre du Concert Ge-
bouw d'Annsterdam, est engagé pour
une tournée de conoerts en Rhénanie
i et en Amérique du Sud.
Départements
Bordeaux.
Le 4 avril, on créera, à Bordeaux,
'Jolivctte, comédie lyrique de Guillot
de Saix, musique de J.-V. Vaubour-
goin, professeur au Conservatoire, et
le 9 avril on donnera, au Théâtre de
l'Horloge, à Lyon, Nizette ou la ga-
lante épreuve, de R. Catenoy, P. Doll-
fus et Guillot de Saix, musique d'Oc-
tave Crémieux.
VALERE.
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Théâtre, cinéma, art oratoire,
correction d'accents et défauts de
prononciation. Paul Gravollet, da
la Comédie - Française, 15, rue
Victor-Massé (9* arr.).
Mme Valensky-Petazzoni, profes-
seur de chant, ex-cantatrice de la
Scala de Milan : Cours et leçons par-
ticulières de bel canto. Pose de voix.
Parle français et -italien. 35, rue des
Morillons (15e).
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Ces cours commenceront le 9 avril.
I-C u m m &=- L-
Notre kaléidoscope
tourne, tourne.
mais les Parisiens
ne perdent pas la tête
(Suite de la première page)
Aux journalistes qui le harcelaient
cependant que se poursuivait un inter-
rogatoire qui allait durer vingt heures,
M. Mondanel déclarait: « Il ne faut pas
s'emballer; la plus grande prudence est
à observer dans cette affaire, car, jus-
qu'à présent, nous savons si peu de cho-
ses. »
A l'aube, M. Mondanel ne s'était pas
départi de sa réserve. Il l'accentuait
même: « Il ne faut pas donner au pu-
blic des espoirs qui ne risquent que trop
d'être disons. »
Mais nous le sommes davantage cha-
que jour depuis le début de cette mal-
heureuse affaire, et ce n'est pas l'in-
culpation de trois personnages plus que
douteux, nous en convenons, qui aura
raison de notre scepticisme !.
Interrogés sur leur emploi du temps
au cours du mois de février, de Lus-
sats et Venture ont c vasouillé y. Cela
n'étonnera personne: on pense bien que
de tels individus ne tiennent pas un
carnet à jour de leurs petites saletés 1
Ce qui est intéressant à noter, c'est
que certains candidats recrutent leurs
agents électoraux dans ce milieu. M'
Torrès leur doit beaucoup. Cela, non
plus, n'étonnera personne !
Les précisions données par François
Spfrtto, au sujet de ses fréquents dé-
placements, ne paraissent pas le char-
ger beaucoup, bien au contraire. Ses di-
res vont être vérifiés.
Comme on le voit, tout cela se résu-
me à peu de chose. Mais ne fallait-il
pas tenter de calmer l'opmion publi-
que, justement irritée ?
Les vacances de Pâques — du moins
les deux jours de fête — 3e passeront
vraisemblablement dans le calme. Les
magistrats pourront aller pêcher à la
ligne. Jusqu'ici ils n'ont pris que des
ablettes ! Peut-être trouveront-ils du
goujon.
L'autopsie du « suicidé »
La contre-autopsie du corps de Sta-
viski a été pratiquée, hier après-midi, à
l'Institut médico-légal, par les profes-
seurs Duvoir et Balthazar, les docteurs
Paul, Belot et Piédelièvre. Le docteur
Jamin, de Chamonix, le dOcteur Briffaz,
de Bonneville, assistaient à la funèbre
opération, ainsi que les médecins mem-
bres de la commission d'enquête: MM.
Camboulives, Fié, Goût et Léculter.
Dès deux heures, on a procédé à la
photogapu*,:iie du cadavre, de chaque
côté, de lacé et de dos. Puis le corps a
été porté au service radiographique.
Après l'empreinte des doigts, l'au-
topsie a commencé, il étatt trois heures
et demi passées. Elle a duré plus d'une
heure, qui nous parut multipliée par
dix, tant nous étions impatients de con-
naître les résultats. Y avait-il plusieurs
blessures ? ou une seule ?
Enfin, vers cinq heures moins vingt,
apparurent sur le perron de l'Institut
les membres de la commission d'enquê-
te. Intervioùvés, ils déclarèrent aussitôt
qu'H y avait unanimité dans les cons-
tatations.
— Et quelles sont-elles ?
— Tout d'abord, une seule blessure,
Jàite par une bàlïe ïlHë *:î$~ bout tou-
cfààrit, 'iie droite à gauche, de bas en
haut et légèrement d'avant' en etrrïvêé':
=''— Mais' alcré, comment éSftïiqiiez-
vous que la balle ait ricoché sur le mur
à la hauteur de 1 m. 36 —
— On suppose que Staviski était as-
sis ou renversé en arrière.
— Et à quoi, selon vous, faut-il attri-
buer l'abondante hémorragie ?
— Cette question nous avait préoc-
cupés, vous le savez, 7ious précisa le
docteur Camboulives. L'hémorragie nous
paraît aujourd'hui naturelle. La projec-
tion de la balle traversant l'encéphale a
provoqué un décollement de la peau et
et des tissus, susceptible. de produire,
dans un délai très rapide, de l'œdemie
pulmonaire.
On lira, plus loin, le communiqué ré-
digé par le docteur Paul à l'issue de
l'autopsie et qui incline en faveur du
suicide sans toutefois conclure.
Les médecins de la commission s'ap-
pesantissent longuement sur le corps de
Staviski.
— C'est celui d'un athlète remarqua-
ble au point de vue musculaire, et qui
prenait grand soin de son corps. Pour-
tant, l'aspect extérieur des reins et ce-
lui du foie sont ceux d'un alcoolique.
— Mais alors, le rapport médical du
docteur Vachet ?
— Il y a des médecins malhonnêtes,
comme il y en a d'honnêtes. Nous som-
mes de ceux-là !
Quelques secondes plus tard, le doc-
teur Paul sortait à son tour, suivi de
ses collaborateurs, et filait en voiture
vers le Palais, communiquer son rap-
port.
Dans les couloirs oit deux heures plus
tôt M. Bardi de Fourtou faisait des ex-
cuses aux journalistes, M. Paul Comby,
superbe, jouait avec une canne à pom-
meau d'argent et annonçait à haute
voix, pour être entendu de la galerie,
qu'il venait de faire appel contre te ju-
gement de la treizième chambre et qu'il
était désireux d'être entendu le plus tôt
possible, par la commission d'enquête,
au sujet de sa visite à M. Thomé.
Là, non plus, on ne croyait guère à
la culpabilité des trois < assassins ».
Henry HUGAULT.
P. S. — Voici le communiqué officieH
remis par le docteur Paul aux magis-
trats:
Les experts qui ont procédé à la
deuxième autopsie de Staviski ont cons-
taté:
1° Le cadavre présente une seule bles-
sure par arme à feu, avec orifice d'en-
trée dans la région temporale droite et
orifice de sortie dans la région pariétale
gauche.
La radiographie de la tête et du corps
n'a pas révélé la présence de projec-
tile;
20 Le coup de feu a été tiré à bout
touchant ainsi que le prouve le décol-
lement étendu autour de l'orifice d'en-
trée; -
3° L'écoulement sanguinolent qui s'est
produit par la bouche et par le nez
provient d'une congestion pulmonaire
avec œdemie provoquée rapidement par
les lésions traumatiques du cerveau;
4° Il n'existait aucune trace de vio-
lence et les constatations correspondent
à ce qu'on observe d'ordinaire dans les
suicides par arme à feu.
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vient de se. fiancer avec Mlle Malelda
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,;; 'rîô%!\iages.
S En la basilique N &fffinodp
Lourdes sera béni, le samedi H avril,
le mariage de M. Michel Paul-CavaI-
Hier, fils de M. et de Mme Marcel
Pnul-Cavallier, petit-fils de Mme
Gustave Paul, avec Mlle Madeleine
de Sars.
Deuils.
S Les obsèques de Mme Henri Gi-
raud. née Magdeleine Cassagnade,
ont eu lieu hier, en régime citlié-,
drale Saint-Louis.
ES En réalise Saint-Ferdinand des.
Ternes, hiler, ont eu lieu les obsè-
ques de Mme Chevallier.
SS Nous apprenons la mort : - De
M. Eugène-Gustave Navclot ; "- do
M. René Gosse, ingénieur lieutenant-
colonel d'artillerie de réserve, offi-
cier de la Légion d'honneur, croix
de uerre ; - du commandant Ques-
nel, capitaine de corvette, officier de
la Légion d'honneur, décédé au Val.
de-Grâce ; — de la baronne douait
rière de Semur, décédée à Tours : ----i
de Mme Louis Lemerle. dont les
obsèques ont eu lieu en l'église do
Chailly-en-iBrière ; — de M. Marcel
Nicolle, chevalier de la Légion.
d'honneur i — de Mlle M. Peindre,
dont la cérémonie funèbre a eu lieU:
à Bardeaux, ainsi que l'inhumation.
Résilia.
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— ,1 Il II"
o
(LE .flLAOlT
INNOXA
met la peau
- au régime Jac/é (
-
COr.rŒDI.I. — Vendredi 30 Mars 1934
Ce n'est pas une bagatelle que de
redonner vie et mouvement à cette
pièce massive. Au premier acte
pour que les groupes s'amusent
sans lourdeur, pour que leurs ré-
pliques se suivent sans trous, il
faut urne mise au point qui ne s'ac-
quiert pas d'emblée. Toutefois,
cette représentation atteste un
grand et méritoire effort. EJ l'on
peut s'attendre à la vécue du grand
nombre des spectateurs qui ont be-
soin en ces temps satis gloire d'une
leçon de générosité et d'héroïsme,
et d'esprit vivifiant. Cyrano. de Ber-
oerac le leur donnera.
M. Romuald Joube reprend le
rôle de Cyrano après d'illustres in-
terprètes. Parmi ceux qui vinrent
m dernier, M. Romuald Joubé est
peut-être celui qui communique
au personnage la plus forte per-
sonnalité. Ce comédien nous campe
un Cyrano avec des lignes peut-
être un peu sèches, un peu dures,
mais avec une incontestable puis-
sance. La silhouette a grande
allure; elle a, ulne précision qui est
celle de la force. Le nez (Pardon,
Cyrano) le nez est peut-être un
peu - long- Ce Cyrano est un peu
3. dur à notre gré. La diction qui a
du mordant, est cassante. On peut
rêver un Cyrano plus épanoui; M.
Romuald Joubé a accentué le ca-
ractère ferrailleur du personnage;
sa tendresse s'épanche moins qu'on
aurait pu l'attendre de cet acteur.
Mais, tout compte fait, ce Cyrano
iv-t remarquable et il s'impose par
un$ curieuse violence. On ne l'ou-
Mierapas quand on l'aura vu une
fois. c'est tout à l'honneur de
M. Romuald Joubé.
Mlle Marguerite Valmond est
une Roxane délicate et pleine de
grâte; une Ronqie moderne par
sa fragilité et sa féminité mais qui
n'a que plus de mérite à venir en
carrosse sur les champs de ba-
taille; elle a été couvent exquise.
M. Bolla-Normaâ est im comte de
Guiche racé el de belles manières.
Il a mené de main de maître la
scène de l'altercation avec Cyrano.
Pittoresque ; le Raçueneau de M.
Monteux; mais qui n'égale pas son
MctternicK M. Albert Decœur est
vu exceuent capitaine Carbon de
fastéîrJàloux. M. Vandéric nous
donne un mélancolique Christian
de Neuvilette,, peut-être trop lan-
goureux. Je citerai aussi M. Auge-
reau, Mme Deberty. Miles Jane
Dumpr.î, Violaine, Mad. Thomas,
etc. Max FRANTEL.
Comment Maurice Hamel
a passé du journal
au phonographe
Maurice Hamel qui, depuis' plu-
sieurs années, consacre une partie
de son activité au phonographe dont
il-est un des plus ardents défenseurs,
vient de faire ses débuts comme in-
terprète de .ses œuvres.
11' nous c'onfie que c'est tout à fait
par hasard que l'idée lui «vint, d'en-
registrer un disque, en causant avec
le directeur de Perfectaphone qui le
conviia à faire un « essai » dans son
studio d'enregistrement. L'essai fut
concluant puisque lé directeur dé-
cida'de faire tirer des exemplaires
de ce. disque et de les annoncer dans
son « supplément U,
Et c'est ainsi que Maurice Hamel.
journaliste, conférencier, auteur de
chansons. fondateur du Grand Pritc
du Café-concert, esb devenu vedette
de disques 1
— J'ai débuté, iious dit-il, par un
poème intitulé': Les Guerres humai-
nes, et par un monologue satirique :
y vas m' fair' ministre 1 le premier
d'une série que j'intitule : Les Soli-
loques de Prosper Populo, type de
l'homme au peuple frondeur, géné-
reux, bon enfant, mais capable aussi
de colère et d'indignation. Je conti-
nuerai celte série. Avec mon ami
Jekyll, le cQ'mpositeur surnommé le
Roi de la.Java, je prépare une série
de chansons qu'il se pourrait bien
que j'enregistre aussi. Pour l'instant,
je m'en tiens aux poésies et aux mo-
nologues. J'ai eu l'idée de faire pré-
céder mes poèmes d'une introduction
musicale dont la particularité est
quelle fut improvisée au studio par
André Botrouge.
cc Enfin, je vous annonce que je
dédicacerai très volontiers les dis-
ques aux amis et lecteurs de Comœ-
dia qui m'en feront la demande, à
Perfectaphone, 8, rue Mattel. » *
Notre roman-concours
« Casaque blanche,
toque or»
Résultat du Concours de l'erreur
1" prix: M. Dominique Roubeau,
27, rue des Volontaires, Paris.
2e prix: M. A. Ruibiaux, 7, boule-
vard Saint-Michel, Bruxelles.
3* prix: Mtae CarloI, 12, boulevard
de la Duchesse-Anne, Rennes.
4* prix: .M. A. Aubois, 47, rue Je-en-
Durand, à Stains..
5' prix : M. Marcel Bertrand,
30. rue Vauvenargues, Paris.
6* prix: M. Jean PériMe, 2, rue de
la Convention, Parte.
.7* prix: M. Jean Simon, 32, boule-
vard Raspail, Paris.
8B prix: Mme Suz. Gie, 43, rue du
Maré<:ha:l-Fôch, Versailles.
98 prix: Mme M. Uélbrard, 25, bou-.
levard de la Gare, VesDUiI.
10* prix : M. Maurice Froude,
73, Grande-Rue, Bouiogne-sur-Mer.
11* prix : Mme Garry, 10, boule-
vard Barbès, Paris.
12* prix: M. André PeMInj, 7, rue
Dante. Nice.
13* prix; Mlle Gilg, 1, rue Pasteur,
Asnières.
14* prix: M'ile S. Ancelin, 49, rue
Laugier; Parte.
15e prix: M. J. Rémy, 25, avenue
Secrétan, Paris. 25, aveiiue
16* prix: M. Pierre Denis, 22, rue
de la République, Boulogne.
17" prix: Jtome Lacroix, 10, rue de
la République, Orléans;
18» prix: M. Lafourgue. 5. rue Du-
plex, Paris.
19* prix: MWe Jubien, 10, place de
l'Est. Tourcoing.
20* prix: M. Pierre Emile, 2, rue
MaurepâjS, Versai-Mes.
Les -lots seront - adresser direct e-
fôeû't par 'la posté, -- -
LA VIE DU SPECTACLE
1
MUSIQUE RELIGIEUSE
(Suite de la première page.)
Beau et émouvant, sujet, où
l'humain et le divin se pénè-
trent, mêlant à l'angoisse de
l'être quâ souffre d'ans son âme et
dans sa chair la reposante lu-
mière de l'au-delià. La miusique de
l'abbé Binun oscille entre ces deux
DÔles. Elle est exipresaive, claire.
Et sudoivt, elle est chanitante. La
voix y est resipeiotée. Le musicien
llui confie une dédamM.i
n'étouffe pas une fjXJtKiphonie qui,
pour être soignée,, n'en est ni in-
discrète ni chargée. Les rôLes
étaient tenues avec aaiforMé par de
fort bons ohaaiteiiiris, painmi les-
quels se détaciient M. Brand't, un
Christ émouvant, plein de dignité
et d'action; MM. E. Bousqué, Du-
puy-Dutpeirry, Jan Mi;ld., Regad,
Hebert, Ranch*, Mme s délia Rosa,
L. Bousqoné, Poirel, Ivon.
Un programme intelligemment
corr&posé., où l'esipnH des romanti-
ques se retrouve avec celui des
modernes, tel était le champ d'ac-
tion choisi 'par Mme Pèche nart
qui, à il a noblesse, à J'a n
ou style, y ajouie le charme d'une
voix suibtillement (iravçiiil'lée et
émail vainta. Tendre dans Schii-
maran, vive dans La!pa'I"ra, elle dé-
gage avec goût l'expressive poésie
des miélodies df'Qulîitzka. Bt, avec
une simipli'citbé prenante, elle res-
titue ôaix mélodies de Charles Bor-
des. leur grâce, leur vivante spon-
tanéité. M. Robert Bernard accom-
pagne, en IIlliuSiiscien sensible. Il
joue Gousperiin. avec une aMég-resse
exquise, tCepenldia'rut que M. Drouet
aipporte à ce qu'il joue une souple
mueicaUité.
Mme Greipot-Bertrand réparldi
son pro^-naimme de piano entre
Baali, Franck, Gliaibrier, Turino,
Ba^biiîMon. L'eaprât d'e ces musi-
ciens trouve en cette artiste, au
goût intelligent et vif, une inter-
prète ne redoutant ni les difficul-
fës de la technique, ni les exigen-
ces du style. Très maître de soi,
elle apporte, à chaque ipièee, le
souci de renouveler l'esprit de la
sonoritié et de vivifier ie seuls de la
musique. Mme Crapet-Beiitrand fuit
fort' aipplapuidie, t succès auquel, il
convient d'associer M21e Antoi-
nette Seguin qui charnte avec fi-
nesse et goût.
Paul LE FLEM.
Le Théâtre
i t La Ptiï$l(in:.s";
'•^du Pà'stc Païisietii
Aujourd'hui, à 20 h. 10, le Poste
Parisien fera entendre à ses audi-
teurs : La Passion de Notre Seigneur'
Jésus-Christ, pièce en 4 attes et 10
tableaux de M. Jean Froment.
Ce mystère qui n'a pas encore vu
les feux de la rampe est donc une
création que M. André Alléhaut et
sa troupe ont eu l'excellente idée de
présenter aux 'auditeurs de la radio
le jour du vendredi saint.
L'auteur de cette œuvra est un
professeur du Conservatoire de Tou-
louse, également acteur, et qui, au-
jourd'hui, a la joie de voir son oeuvre
créée par un grand poste radiopho-
nique.
Cette pièce écrite tantôt en vers
tantôt en prose est agrémentée d'une
musique de scène de Théodore Ma-
thieu. Toute la vie du Christ de la
Nativité au - Crucifiement avec, au
centre, la lutte entTe Satan et Jésus.
Ces deux rôles seront respectivement
tenus par MM. Jean Froment et Jac-
ques Dumesnii. -
De djm.anc.he 1".avril, à 21 heures,
le Poste Parisien diffusera la célèbre
opérette filmée : Il est Charmant,
avec Henri Garat, -'Dranem, M'eg Le-
moneier. Réalisation radiophonique
de J-ean Laurent.
L'imitateur Fernando Linder
à Medrario.
Comme nous l'avons annoncé la
vedette du « spectacle accéléré" qui
débute ce soir à Medrario est {'imi.
tateur Fernando' Linder, qui n'avait
pas paru d'épais plusieurs années à
Paris. Linder, par la délicateisse de
ses imitations, par son humour, par
les véritables synthèses sonores et
mimiques qu'il a su réaliser, est un
artiste particulièrement original et.
attrayant. Débutent aussi A. et B.
André, un couple de trapézistes-équi-
libristes à grande hauteur encore in-
connu à Paris ;.la troupe Porro, pha-
lange nombreuse et fantaisiste de
musiciens,* acrobates, jongleurs, eau-
teuns, également inconnus en France;
les Ombras et plusieurs autres at-
tractions. La -cavalerie est de nou-
veau - celle du 'grand écuver suédois
Schumann et les 'clowns de Medrano
sont au compLet avec la rentrer de
Cairoli, 'Porto, Gariletto, entourés de
Manetti et Rhum et Recordier et
Boulicot. - -
Marie Leconte conférencière.
La dernière conférence du lundi
de l'Union Catholique du Théâtre a
été faite devant une assistance nom-
breuse où l'on remarquait; Mme Hé-
glon, le père Badel, le nère Weber,
Léonie Yakne, Cléo de Mérode, Ar-
iette Dorgée, J. Arehainbaud, Sa mar-
quise de. Fiers, Jean Sardou. Mlle
Marie Leconte y dj/t, avec cet art
subtil et charmant qui lui est propre,
des fables de La Fontaine, au cours
d'une étincelantè causerie dialoguéo
avec Guillot de Saix, après quoi les
deux collaborateurs jouèrent une
saynette en vers, La Dernière visite
qui leur valut de longs applaudisse-
ments.
Pour une réduction
de loyer
de la Gaîté-Lyrique.
A la dernière séance du Conseil
municipail, MM. Georges Lemarchand
et Leviitain ont déposé une propo-
sition tendant à accorder, pour 1934,
une réduction exceptionnel^ aur lo
loyex de lA Garté-Lyriq-ue. Le renvoi
a l'Administration a été immédiate-
ment prononcé. --
Un vaudeville
de MM. Jean Pic
et Alfred Moyne.
Au Théâtre FaOtasio, ce soir, pre-
mière de ChatouiUard est du com-
plot ! v ail devi ?! e -o p prêt t e en trois
actes de MM. Jean Pic et Alfred
Moyne pour les représentations du
comique populaire Staène.
Un concours théâtral
cf amateurs.
'Le concours annuel des sociétés
théâtrales d'an)ateurs de l'Union des
Sociétés dramatiques et. lyriques de
l'Ile-de-France (régionale de la Fé-
dération Française) aura lieu, cette
année, à Saint-Denis (Seine), le di-
manche 3 juin, organisé par les soins
de la société tlïeâtraile. « Amicaile
Franklin »..
Ce concours est ouvert à hmtetS les
sociétés fédérées ou non, des dépar-
tements suivants : Seine, Seine-et-
Oise, Seine-et-Marne, Oise, Eure-et-
Loir, Loiret.
Le comité d'organisation lance un
vibrant appel à toutes les sociétés
théâtrales d'amateurs et se tient à
leur entière disposition pour leur
adresser tous renseignements, règle-
me-nt du concours, et.c.
Il espère que nombreuses seront
les sociétés qui répondront, à son
appel et leur exprime à l'avance tous
ses remerciements.
Le Comité d'organisation.
Pour toute demande de renseigne-
monts, écrire en joignant timbre
pour réponse à : M. Paillard, secré-
taire général, 4, impasse des Mou-
lins-Gémeaux, Saint-Denis (Seine).
Petit Courrier Théâtral..
A la Comédie-Française.
Demain samedi, à 20 h. 15 : La
Passion (MM. Georges Le Roy,
Alexandre, Demis d'Inès, André Bac-
qué, Dorival, Chambreuil. Maurice
Donneaud, M. Le Marchand. Le Goff,
Pierre Dux, Jean Martinelii, Robert
Vidalin, Claude Lehmann, Echourin,
Jean Valcourt, Balpétré ; Mmes Del-
vair, Gabrielle Robinne, Yvonne Du-
cos, Marcelle Gabarre, Tonia Navar,
Marcelle Brou, Lherbajî, Roussel).
- Diiiianclie, en matinée, à 14
heures : La Couronne de carton. En
soiirée, à 20 h. i5 : La Passion.
— Lundi, en soirée, à 14 heures :
L'Avare, La Double Inconstance. En
soirée, à 20 h. 30 : Coriolan.
Au Théâtre national de l'Odéon.
Pendant les fêtes de Pâques, le
Théâtre National de l'Odéon jouera
en alternance ses quatre grands suc-
cès actuels : l'roïlus et Cressida, de
Shakespeare, traduction de M. Emile
Vedel, musique de scène arrangée
par M. André Cadou, sur des thèmes
d'Offenbach et de Schubert, qui sera
affiché les samedi 31, dimanche 1"
avril, mardi 3 et jeudil 5, en soirée ;
Romance, de R. de Fiers et M.-F.
de Croisât, d'après M. E. Sheldon,
avec Mme Madeleine Soria, les di-
manche 1er avril, matinée, et ven-
dredi G, en soirée : Madame Sans-
Gêne, de Victorien Sardou et Emile
Mo!r$JartY; 'mereredr 4, en èoirée; èt1 sa-r
riiedii-,7, en inatiiiée ; La Fleur mer-
"ifàkleuse, de :M/ Miguel' Zamacoïs, sa-
medi'âi mars1 et)r,luiïdi'2 avriiv eti ma-
tinée ; et les trois grandes matinées
classiques déjà annoncées : mardi 3,
mercredi 4, jeudi 5, avec Le
Malade imaginaire, Le Misanthrope
et L'Avare.
," Au Châtelet.
•C'est la petite Luzia, rétolile dés en-
fants du Théâtre du Châtelet, qui
vient d'obtenir 'le grand prix hors
concours Anna-Pawlowa au concours
organisé par l'es Archives, internatio-
nales de la Danse. ','
; Georgius au cabazet.
C'est définitivement mardi Pro-
chain 3 avril que Georgius ouvrira,
à. Montmartre, son nouveau cabaret
« Villa Chagrin ». Rappelons qu'on y
pourra applaudir, outre Georgius lui-
même, appl audir, cantatrice Aimée
Mortimer, de l'Opéra, les; duettistes
Bil et Jim, Clara Bizou, Réginie Bory
et Tant s. >
La Musique
Une subvention
au Salon
- des Musiciens français.
Le Conseil municipal de Paris, dé-
sireux d'apporter une aide matériel-
le au Salon des Musiciens Français,
vient d'e, lui accorder une subvention
de 2.000 *frànes. M..François Labour,
rapporteur général du compte et du
contrôle," neeoamai s sant l'effort ac-
compili depuIs vingt ans par ce grou-
pement, en faveur de la musique
française, a demande que cette sub-
vention fut accordée à titre excep-
tionnel. Car, depuis quelques années,
la crise qui sévit syr la inuLQqique n'a
pas épargné lé Salon des Maisicrens
français dont l'exercice s'est terrai-
nié. par un déficit important, alors que
depuis vingt ans, les recettes cou-
vraient les dépenses..
Le festival de Florence
ouvrira le 2 avril.
C'est le 2 avril qu'aura lieu, à Flo-
rence, l'inauguration du XXII8 Fes-
tival international de Musique, au
Politeania PiQrentino. Ce Festival,
comportant des oeuvres d'Alfa*no, Mu-
lé, dalla PiccoJa, Malipiero, Casella.
Ajoutons que, plus tard, se succé-
deront des concerts réservés aux
compos-iteurs étrangers, Honegger,
I-lav
que de chambre seront consacrés, au
cours de ce Festival aux musiciens
italiens Labroca, Nielsen, Pizzèttj.
Nos artistes
à l'Opéra-Comique.
Miîle Denise Agnus et M. Jean Né-
queçaur ont remporté, en cette fin
de sa.ison, de grands succès au Caire
et à Alger.
Dans Les Pêcheurs de perles, di-
sent les journaux, Mlle Agnus, spieo-
dide Leila, est une grande artiste
animée du phis pur lyrisme.
En ce qui concerne le Roi d'Ys,
nous relevons:
« MWle Agnus commence une bril-
lante carrière lyrique. Elle possède
tOlUS les dons qui font les grandes
cantatrices: une beauté sculpturale,
une voix pure jusque dans les plus
hauts registres, un sens inné des ges-
tes. La. création du Roi ,d'Ys, au Cai-
re, restesa .attashée,' ; Wu):! beft,u<îpup.
au souvenir de la Rosenin qu'elle in-
caroa d'une façon ad;mirû-ble: » ;
A Alger, où Jean- Néqueçaur. rem-
plaçait à d'improviste; Georges ThiU
dans les représentations que ce der-
nier devait donner, ce jeune ténor
surprenait; dès, son-entrée en scène,
dans La Tosca, par une YoJx. géné-
reuse, étendue., éclatante, atteignant'
les notes aiguës' avec une facilité
étonnante. v 1
Da.ns La dépêche Algérienne nous
lisons:
« La voix de ; Jean Néqueçaur est
t'out siinpl^râenrtnagjiif&iue, admi-
rabflement timbi'ée et d'une, ■ rare
puissance. Dans la tessiture élevée,
e:ue. s'épanouit très franfohemeirtt en
d'impeccables ternies-.. LTéimiésioin est
ample et natiuToetlllte. On reconnaît en
M. Néqu-eeaur des dons de nature qui
ne sont dispensés qu'à quelques pri-
vilégiés. ,,,
« M. Néqueçaur à conquis d'em-
blée et sans, peine les Algérois. » h
Un bel exemple
de solidarité artistique.
-N'est-ce pas un exempt de déli-
cate solidarité que celui qu'offrent
des musiciens d'orcihestre de Paris
offrant spontanément lieur concours
gracieux à l'excelilent violoniste
Henry Merokell, à l'occasion d'un
concesnt qu'il donnera avec orches-
tre ? L'exemple mental d'être cité,
à une époque, dure, entre toutes,
pour les artistes, mais sachant re-
trouver le g este de la générosité et
de la délicatesse, quand un artiste
de haute valeur est en cause. Ajou-
tons que ce concert, qui aura lieu le
12 avril, en soirée, Salile Gaveau,
sera conduit par Paul Paray.
Petit Courrier Musical
A l'Opéra-Comique.
A l'Opéra-Comique, dimanche 1er
avril (Pâques), matinée à 14 heures :
Carmen, avec Mlle Jennie Tourel, M.
Micheictti', Mlle Laplace, MM. André
Arbeau, de Creus, Paul Maquaire,
Mlles Valès, Fenoyer, M. Bouvier,
sous la direction de Paul Bastide.
En soirée, à 20 h. 30, Mlle Mary
McCormic chantera Madame Butter-
fly, aux côtés de MM. Lugo, Jean
Vleuille, Mlle Galdemas, MM. Le
Prin, Dufont, Genio, etc.
On finira par Printemps fleuri, le
nouveau ballet dont là création vient
d'obtenir, sall-e Favart, un succès
triomphal, chorégraphie de Constan-
tin Tcherkas, interprété par Mlle So-
lange Schwarz, M. Constantin Tcher-
kas, Mlles Collin, Stéphan, Juanina et
le corps de ballet. L'orchestre sera
dirigé par E. Coheii.
— Lundi 2 avril, matinée, à 14
heures : La Tosca, aveu Mlle Ber-
nadette Delprat, MM. Lugo, Carlton
Gauld, Morturier. Nègre, Poujols.
j L'ouvra~ .de.Puc'c%i/aff~cjM
Carnet du Critique
AUJOURD'HUI
Répétition des couturières
Aux Capucines, à 21 heures,
répétition dès coutruières de
Mitzy-Mitzotl, opérette en 3 ac-
tes, de M. Jean Le IJétraz, mu-
sique de MM. Reilsfeld et Mar-
bot. Demain samedi, première
représentation. Répétition gé-
nérale mardi 3 avriil.
Les premières représentations
Au Cirque Medrano, à 21
heures, première représenta-
t.ion du nouveau spectacle,
avec l'imitateur Linder (pre-
mière fois en piste), les trapé-
zistes éqùilibristes A. et B. An-
dré (première fois en France) ,
la troupe Porro (première fois
en France).
MM. les critiques et courrié-
ristes inscrits seront reçus au
contrôle.
Dates retenues.
Mardi 3 avril. - Aux Capuci-
nes, en soirée: Mitzi-Mitzou.
Mercredi 4 avril. — Au Théâ-
tre Déjazet, en soirée : A qui la
mariée.
Vendredi 6 avril. — A l'Ate-
lier, en soirée: Les Coqs et Dom-
mage qu'elle soit une prostituée.
Mardi 10 avril. — A la Comédie
des Champs-Elysées, en soirée :
La Machine infernale.
Mercredi 11 avril. — Aux Nou-
veautés, en soirée : Les Sœurs
Hortensias.
Vendredi 13 avril. — Au Théâ-
tre de l'Ambigu, en soirée: Un Soir
de réveillon.
Samedi 14 avril. — Aux Mathu-
rins, en matinée, 17" gala. de la
pièce en un acte.
Mardi 17 avril. — Au Théâtre
Saint-Georges, en soirée, nouveau
spectacle.
Mercredi 18 avril. — Au Théâtre
Daunou, en soirée: Le Règne
d'Adrienne.
PROJETS D'AUTEURS
Jean Séry, pour le livret, et Geor-
ges Courquin fils, pour la musique,
travaillent actuellement à une opé-
rette nouvellé: Le Troubadour, qui
sera sans doute créée bientôt à Pa-
ris sur une scène des boulevards.
PRISES DE DATES
Ce soir, aux Capucines, réfyétition
des couturières d-1,1 Mitzi-Mitzou.
C'est bien le samedi 31 mars, en
soirép, qu'aura lieu la première et
non le 30 mars comme l'ont annon-
cé certains de nos confrères-
Samedi 14 avril, en matinée, au
Théâtre des Mathurim, 17* gala de
la pièce. en tl/ artd.
PROJETS D'ARTISTES ,,'
i;, Avmt de, (^ttevy^d^on, c$ tt/®
donné durant troié mi£ :ta:n$, dç, bel—
M preuves do non, jeune vigou-
reux talent, notamment dam. I.æ-, Ma r.
chand de Veniisexcellent comé-
dieu José Squinquel jouera sur la
scène de notre second Théâtre frtpl-
çais: Le Bossu et Le. Bel amour, la
pièce de M. Edmond Sée.
L'an prochain nous reverrons José
Sguinqucl sur les boulevards et ail,
cinéma. , ■ ,
EN TOURNEE
Jane Moniange et te baryton Pon-
zio, de l'Opéra, partent, pour Lyoiï
où ils seront les deux vedettes dit
spectacle - que le Théâtre des > Céles-
tiris montera pendant le mois d'avril.
avec Cavalleria rusticàna, interpré-
tée par Mlle Bernadet, MM. Kalsjn,
Jeantet, Mlle Perry. Au pupitre : G.
Cloez.
En soirée, à 20 h. 15 : Manon, avec
Mlle Hermine Gattt, MM. Paul Ver-
gues, Lanzone, Baldous, de Creus,
Bouvier, Jullia, Mlles Lebard, De-
lille. Bernadet. Au 3e tableau : le
Ballet du Roy, dansé par Mlle So-
lange Schwarz, M. Constantin Tcher-
kas et le corps de ballet, sous la d.i-
rection de G. Cloez.
— Mlle Vina Bovy, qui remporta
un éclatant succès, à l'Opéra-Comi-
que, au cours de sa dernière repré-
sentation de La Vie de bohème, in-
terprétera les trois rôles féminins
des Contes d'Hoff mann, mardi 3 avril
prochain: La brillante cantatrice
chantera, au cours du spectacle, le
grand air de Lucie de Lamermoor,
en intermède. L'ouvrage de Jacques
Offenbach sera radiodiffusé par les
P.T.T.
Au Théâtre national de l'Opéra.
M. Ansseau, le ténor très apprécia
du public parisien, interprétera le
rôle de Tanuhauser. Je lundi 2 avril
prochain.
Ct sera ensuite M. Georges Thill
qu'i, rentrant de fia Côte d'Azur où il
a - obtenu de magnifiques succès,
chantera dans la Damnation de
Faust, le mercredi 4 avril prochain.
Musique inca.
C'est du baMet Atahualpa, de M. E.
Stu-bbs du Perron, que sont extraits
les airs et les pas de danse exécutés
dans la pièce File Indienne, repré-
sentée actuellement au Théâtre de
l'Athénée.
Il en est de même de la ravissante
chanson inca, que chante si joliment,
au 38 acte, le fameux chanteur ar-
gentin, Luis Mandarino, vivement
applaudi, à chaque représentation.
CONCERTS COLONNE Châtelet
Aujourd'hui Vendredi-Saint. 21 h.: Festiv.
Wagner eV Mlle MARJORIE LAWRENCE,
M. FOïlTI. Tannhauser, o'U.v.: Lahengrin; préil.
l'r act.. Air du Gra-al; Walkyrie, ChBtnt
d'amour, Chevauchée: Tristan et Isolde,
Prêt. et mort d'I~o!d)S; Maîtres chanteurs,
ouv., PirelE'ùalid; siegfried, Chant de da PoM",
Murïtiures de la fccêt; Parsifal, Bnohâ.nt
dieux, M»!7C. funèbre. Se. ftoaie.
Chef : M. Paul Paray. '1
Aujourd'hui, à 14 h. 30, à
l'église Saint-Etienne du Mont, audi-
tion de motets de Goudimel, Claude
le Jeune, de Bertrand, Victoria, du
Stabat de Pergolèse, du Psaume Ir
de Rabaud, sous la direction .de M.
B. Loth.
lz> Samedi, à 17 heures, aux Con-
certs Cdlonnes. première audition
d'une pièce symphonique de M. Mon-
trichard.
Manon, de Massenet sera jouée
à la saison lyrique de printemps^, au
Communale de Florence.
o A la Haye, Mlle Noëla Cousin
obtient le, plus vif succès en se fai-
sant entendre avee l'orchastre de la
Résidence dans Jla Symphonie Espa-
gnole.
AujouiSi'hui,. à 17 heures, les
'aK~~ dijJ SîCJHt^Gém^ %~mm~'
ijiôreiîQrft,,:. en: i'égKàe : Sfeftîi-Gervéfr^,:
i^hû-ivei^ir^ -de
: Kéglisé'»aînt-Gei%%H eb=ehanterOTTtnrè
,l'Offico des Ténèbres, sous la direc-
tion de Paul Le Flem. Au grand or-
gue, M. Paul Bruno'ld.
"2* L'orchestre du Concert Ge-
bouw d'Annsterdam, est engagé pour
une tournée de conoerts en Rhénanie
i et en Amérique du Sud.
Départements
Bordeaux.
Le 4 avril, on créera, à Bordeaux,
'Jolivctte, comédie lyrique de Guillot
de Saix, musique de J.-V. Vaubour-
goin, professeur au Conservatoire, et
le 9 avril on donnera, au Théâtre de
l'Horloge, à Lyon, Nizette ou la ga-
lante épreuve, de R. Catenoy, P. Doll-
fus et Guillot de Saix, musique d'Oc-
tave Crémieux.
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prononciation. Paul Gravollet, da
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Victor-Massé (9* arr.).
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seur de chant, ex-cantatrice de la
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Ces cours commenceront le 9 avril.
I-C u m m &=- L-
Notre kaléidoscope
tourne, tourne.
mais les Parisiens
ne perdent pas la tête
(Suite de la première page)
Aux journalistes qui le harcelaient
cependant que se poursuivait un inter-
rogatoire qui allait durer vingt heures,
M. Mondanel déclarait: « Il ne faut pas
s'emballer; la plus grande prudence est
à observer dans cette affaire, car, jus-
qu'à présent, nous savons si peu de cho-
ses. »
A l'aube, M. Mondanel ne s'était pas
départi de sa réserve. Il l'accentuait
même: « Il ne faut pas donner au pu-
blic des espoirs qui ne risquent que trop
d'être disons. »
Mais nous le sommes davantage cha-
que jour depuis le début de cette mal-
heureuse affaire, et ce n'est pas l'in-
culpation de trois personnages plus que
douteux, nous en convenons, qui aura
raison de notre scepticisme !.
Interrogés sur leur emploi du temps
au cours du mois de février, de Lus-
sats et Venture ont c vasouillé y. Cela
n'étonnera personne: on pense bien que
de tels individus ne tiennent pas un
carnet à jour de leurs petites saletés 1
Ce qui est intéressant à noter, c'est
que certains candidats recrutent leurs
agents électoraux dans ce milieu. M'
Torrès leur doit beaucoup. Cela, non
plus, n'étonnera personne !
Les précisions données par François
Spfrtto, au sujet de ses fréquents dé-
placements, ne paraissent pas le char-
ger beaucoup, bien au contraire. Ses di-
res vont être vérifiés.
Comme on le voit, tout cela se résu-
me à peu de chose. Mais ne fallait-il
pas tenter de calmer l'opmion publi-
que, justement irritée ?
Les vacances de Pâques — du moins
les deux jours de fête — 3e passeront
vraisemblablement dans le calme. Les
magistrats pourront aller pêcher à la
ligne. Jusqu'ici ils n'ont pris que des
ablettes ! Peut-être trouveront-ils du
goujon.
L'autopsie du « suicidé »
La contre-autopsie du corps de Sta-
viski a été pratiquée, hier après-midi, à
l'Institut médico-légal, par les profes-
seurs Duvoir et Balthazar, les docteurs
Paul, Belot et Piédelièvre. Le docteur
Jamin, de Chamonix, le dOcteur Briffaz,
de Bonneville, assistaient à la funèbre
opération, ainsi que les médecins mem-
bres de la commission d'enquête: MM.
Camboulives, Fié, Goût et Léculter.
Dès deux heures, on a procédé à la
photogapu*,:iie du cadavre, de chaque
côté, de lacé et de dos. Puis le corps a
été porté au service radiographique.
Après l'empreinte des doigts, l'au-
topsie a commencé, il étatt trois heures
et demi passées. Elle a duré plus d'une
heure, qui nous parut multipliée par
dix, tant nous étions impatients de con-
naître les résultats. Y avait-il plusieurs
blessures ? ou une seule ?
Enfin, vers cinq heures moins vingt,
apparurent sur le perron de l'Institut
les membres de la commission d'enquê-
te. Intervioùvés, ils déclarèrent aussitôt
qu'H y avait unanimité dans les cons-
tatations.
— Et quelles sont-elles ?
— Tout d'abord, une seule blessure,
Jàite par une bàlïe ïlHë *:î$~ bout tou-
cfààrit, 'iie droite à gauche, de bas en
haut et légèrement d'avant' en etrrïvêé':
=''— Mais' alcré, comment éSftïiqiiez-
vous que la balle ait ricoché sur le mur
à la hauteur de 1 m. 36 —
— On suppose que Staviski était as-
sis ou renversé en arrière.
— Et à quoi, selon vous, faut-il attri-
buer l'abondante hémorragie ?
— Cette question nous avait préoc-
cupés, vous le savez, 7ious précisa le
docteur Camboulives. L'hémorragie nous
paraît aujourd'hui naturelle. La projec-
tion de la balle traversant l'encéphale a
provoqué un décollement de la peau et
et des tissus, susceptible. de produire,
dans un délai très rapide, de l'œdemie
pulmonaire.
On lira, plus loin, le communiqué ré-
digé par le docteur Paul à l'issue de
l'autopsie et qui incline en faveur du
suicide sans toutefois conclure.
Les médecins de la commission s'ap-
pesantissent longuement sur le corps de
Staviski.
— C'est celui d'un athlète remarqua-
ble au point de vue musculaire, et qui
prenait grand soin de son corps. Pour-
tant, l'aspect extérieur des reins et ce-
lui du foie sont ceux d'un alcoolique.
— Mais alors, le rapport médical du
docteur Vachet ?
— Il y a des médecins malhonnêtes,
comme il y en a d'honnêtes. Nous som-
mes de ceux-là !
Quelques secondes plus tard, le doc-
teur Paul sortait à son tour, suivi de
ses collaborateurs, et filait en voiture
vers le Palais, communiquer son rap-
port.
Dans les couloirs oit deux heures plus
tôt M. Bardi de Fourtou faisait des ex-
cuses aux journalistes, M. Paul Comby,
superbe, jouait avec une canne à pom-
meau d'argent et annonçait à haute
voix, pour être entendu de la galerie,
qu'il venait de faire appel contre te ju-
gement de la treizième chambre et qu'il
était désireux d'être entendu le plus tôt
possible, par la commission d'enquête,
au sujet de sa visite à M. Thomé.
Là, non plus, on ne croyait guère à
la culpabilité des trois < assassins ».
Henry HUGAULT.
P. S. — Voici le communiqué officieH
remis par le docteur Paul aux magis-
trats:
Les experts qui ont procédé à la
deuxième autopsie de Staviski ont cons-
taté:
1° Le cadavre présente une seule bles-
sure par arme à feu, avec orifice d'en-
trée dans la région temporale droite et
orifice de sortie dans la région pariétale
gauche.
La radiographie de la tête et du corps
n'a pas révélé la présence de projec-
tile;
20 Le coup de feu a été tiré à bout
touchant ainsi que le prouve le décol-
lement étendu autour de l'orifice d'en-
trée; -
3° L'écoulement sanguinolent qui s'est
produit par la bouche et par le nez
provient d'une congestion pulmonaire
avec œdemie provoquée rapidement par
les lésions traumatiques du cerveau;
4° Il n'existait aucune trace de vio-
lence et les constatations correspondent
à ce qu'on observe d'ordinaire dans les
suicides par arme à feu.
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val. ,'"
33 Le vicomte Robert de Franclieu
vient de se. fiancer avec Mlle Malelda
Lœser, '!.lPi"
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S En la basilique N &fffinodp
Lourdes sera béni, le samedi H avril,
le mariage de M. Michel Paul-CavaI-
Hier, fils de M. et de Mme Marcel
Pnul-Cavallier, petit-fils de Mme
Gustave Paul, avec Mlle Madeleine
de Sars.
Deuils.
S Les obsèques de Mme Henri Gi-
raud. née Magdeleine Cassagnade,
ont eu lieu hier, en régime citlié-,
drale Saint-Louis.
ES En réalise Saint-Ferdinand des.
Ternes, hiler, ont eu lieu les obsè-
ques de Mme Chevallier.
SS Nous apprenons la mort : - De
M. Eugène-Gustave Navclot ; "- do
M. René Gosse, ingénieur lieutenant-
colonel d'artillerie de réserve, offi-
cier de la Légion d'honneur, croix
de uerre ; - du commandant Ques-
nel, capitaine de corvette, officier de
la Légion d'honneur, décédé au Val.
de-Grâce ; — de la baronne douait
rière de Semur, décédée à Tours : ----i
de Mme Louis Lemerle. dont les
obsèques ont eu lieu en l'église do
Chailly-en-iBrière ; — de M. Marcel
Nicolle, chevalier de la Légion.
d'honneur i — de Mlle M. Peindre,
dont la cérémonie funèbre a eu lieU:
à Bardeaux, ainsi que l'inhumation.
Résilia.
Échantillons sur demande
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