Titre : Comoedia / rédacteur en chef : Gaston de Pawlowski
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-09-11
Contributeur : Pawlowski, Gaston de (1874-1933). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32745939d
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 11 septembre 1920 11 septembre 1920
Description : 1920/09/11 (A14,N2826). 1920/09/11 (A14,N2826).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k76477454
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-123
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 25/05/2015
If - ,. - 20
COMŒDIA
1 3
Une classe d'orchestre
au Conservatoire ?
Nous avons reçu la lettre suivante:
L'Ami des bons chefs clorchestre » va répon-
dre à Comœdia et lui rappellera de suite que M
Georges Avril est bien gentil de s'Occuper d'u-
ne question qui a déjà été exposée en .août
Des chefs d'orchestre? mais il y en a partout
et vous voulez en former d'autres quand de
grands artistes français (j'en connais) n'arrivent
pas a se Caser convenablement 1 A quoi bon
« encomber le marché? » Une place est-elle
vacante dans un grand théâtre ou concert eh
bien, faites un Concou.rs (relisez Comœdia 1910)
Volts n t'rûuvtrez im-mé-di-a-te-ment.
cours, i* faudra doiî^' si nous faisons un con-
cours, fa a donc connaître son métier pour
diriger? Tiens, tiens, le l'avais oublié.-et à
partir de ce des JOur, tous - les chefs d'orchestres
« lton1 donc des cc musÎtCiiens » et non pas des
« homme d'affaires » comme il -arrive si sou-
vent maitenant.
M. Georges Avril qui parlez si bien du traité
de Maurice KufHfweraatthh, l'avez-vous bien lu ce
traité?
N'avez-vous pas remarqué qu'il y manquait
tajt une bel ou.i, une page— la Première:
ché », au Une beLle page en beau papier « cou-
cription en « gothique.» une magnifique ins-
1 - SS'~;" t) Après tout. al-je
rêvé? Il e semble la ire enco-re cette ins-
Article premier rappelie, la voici:
flicile, t.cle remier. - uqu y a de plus dif-
ficile, pour un chef d H» orchestre, c'est de « trou-
ver une affaire Il.
X ~M-ges A
M. Georges Avril, connaissez-vous le petit
X.? &av-ez bien. le nouveau chef d'or-
chestre qui vient de diriger la saison au Casino
de SM^ hinvine ?
Savez-vous comment X a trouvé un enêa"
gemment? Eh bien, je vais vous le dire :
Apprenez tout d'abord que pour devenir chef
d'orchestre, il faut se syndiquer, autrement, les
musciciens n, accepteraient pas de jouer sous vos
ordres. Pour se syndiquer, que faut-il faire?
dre cwP^mem prendre 60 francs et se ren-
dre cité Malesherbes. Là, vous trouvez deux
« parrains » (on les trouve aussi facilement que
les témoins patentés!) et, après inscription vous
voilà ^bardé membre de la Chambre syndi-
cale.
Le petit X., £r€nxdi.t'àuDrL fois cette formalité accom-
du ren" tàuprès de son ami Z., directeur
Casino précité ^eux ;v1 i tint ce langage:
« Mon 'Mitu" , ) ai- le (eu sacré. Je veux faire
le chef d'orchestre et je te demande la place
pour Machinville. Ch!nVil, e. D onne-la moi et je t'amène
deux nouveaux commanditaires? »
« Des commanditaires ? lui répondit Z.
Mais tu es epatant. j'en ai justemnet besoin.
Allons, c'est entendu, je te donne la place et
puis tu ais' les m, 1C'ens donne la place et
tu sais, les musiciens seront chics avec
avant tout, ils Puis a conserver Leur emploi
épatant que, si (J rnoll orchestre est tellement
tte , SI tu te cc fiches dedans», eh
bien, Il te rattrapera.»
- Si cette histoire VOUS amuse, nous pou-
vous la recommencer. en variant à l'infini. 1
nées c d'orchestre! des an-
nées passeront avant que la course au « pis-
~» ne soit arrêtée et en attendant, de grands
~tes resteront ignorés.
L'ami des bons chefs d'orchestre. f
M iév êâtre Michel
- ——
Ig^it u®°e î)rs des Amants de Sazy
hWus ® .Plus délire cette œuvre élégante où
K et déiteat se mèle à l'observation
t irale t M Marthe Régnier, MM. Si-
Úl's et Gastonrf u he Régnier, MM. Si-
• sc sont des interprètes
7*/ r- Dem aan> matinée et soirée.
\^°!re des Gobelins
qlttl'ti succès y -
tenus sur les scènes de
œuvres Ptt. beuiiiPf la dernière saison ont
4 îemonfeer les phis belles
Sl\i À i.r? rtoire. Le Théâtre des Gobelins
etois UQ s^S6 alternant composé de
"IIIY\. Uoj, (ave^ ^,le alternant composé de
(Je t il/se c ""ne-Louise RoUand,
le" SYlves, Kemaudin, Mlle Ar-
It Iq PI. lle deScène de M. Charles Henry) , et
,et hi hi. il Aime A ngot (avec Mîtes Sylva
rj^fo^s À' Blanche Roger, Savelly,
c,ie« • £,ar%^s Quelet, Parjen, Léroux. Or-
ja uélet, Par j en, Lèroux. Or-
chestre sous la Action de l'excellent maestro
r DÉPARTEMENTS
"Comœdia" à Dieppe
tes PROPOS DU B.AICNEU'R. - V-ERS LES CIEUX!
- Vous devriez bien, me dit Maître Pieire,
prendre l'initiative d'une souscription.
- Quelle souscription ?
- En vue d'acheter un grand nombre de
matelas destinés à amortir la chute de nos frè-
res les matérialistes.
C'est pour les savants matérialistes qu'il
est écrilt dans la Bible « L'heure viendra où la
science des savants sera confondue ». Regardez
1 horioge, l'heure approche. C'est dans tous les,
temps du monde que le développement du ma-
gnétisme, de l'hypnotisme, du spiritisme tend
a anéantir les conclusions.
Lame est un agrégat fluidique. Pendant
te sommeil, elle est extériorisée et le rêve
n est que la manifestation de sa rentrée par
tielle dans le corps. Cet agnégat fluidique con-
tient tout ce qui est pensée. L'Idée est microbe
psychique. L'âme habite le corps, pendant La
vie, et ce corps lui est comme une sorte de
prison, tant que les suggestions charnelles do-
minent les suggestions spirituelles. La liberté
idéale, la liberté évangélique, c'est la libéra-
tion du mal, l'affranchissement des suggestions
du monde inférieuv et l'obéissance aux radia-
tions du monde supérie'uir, spirituel, divin.
(c aor am terrestre, dit Saint-Paul, puis
l'Adam céleste ». Voilà ce que la nouvelle
Science prépare avec l'aide de Dieu — du Dieu
nouveau - de celui de Jésus-Christ — et non
pas celui de Moïse — de celui dont le règne
n'est pas arrivé, dont la volonté n'est pas faite,
sur la terre, et qui travaille, en noris comme un
sculpteur qui travaillerait à l'intérieur d'une
statue.
- Science nouvelle. Dieu nouveau. Rien
ne vous arrête, vous ! Votre mysticisme est vas-
te comme la mer! On a peine à vous suivre!.
—/T C'est possible, mais oe Dieu de Jésus-
Chr,ist est le vrai. Il n'est pas le Dieu des
morts, mais des vivants, lisons-nous dans
1 bvangile. Or, les morts sont les égoïstes, les
charnels, les vivants sont ceux dont l'âme est
illuminée de vérité, dont le cœur est resplen-
dissant d'amour et qui grands, magnifiques et
purs, tels ceux que l'Eglise a appelés les saints,
ont vécu, ici-bas, en liaison avec Dieu sur les
hauteurs de l'âme, dans la magnificence de la
vie spirituelle !
Créatures d'exception, faites pour l'exta-
se, cette morphine de l'âme!
Pardon, pardon, s'il existait une morphine
qui fût un bien, une joie, une surélévation
splendide de l'être sans nous distraire, nous
en ferions tous usage, n'est-ce pas?
Eh bien, cette morphine, l'évolution, ser-
vie par la science nouvelle et par l'école, com-
plètement transformée, nous allons la possé-
der! L'Evangile l'appelle la seconde naissance.
— Kaigneur, vous baignez dans l'invraisem-
blable, vous me submergez d'utopie, vous m'é-
berluez de rêve, et j'ai besoin d'un de ces ma-
telas dfflt vous me parliez tout-à-l'heure, pour
me remettre un peu du voyage que vous m'avez
fait faire dans les cieux hypothétiques, fils de
notre imagination ensorcelée!
- Votre scepticisme ne prouve absolument
rien. J'ai lu dans Spinoza, que le devoir des
sceptiques c'était le silence.
- Le silence! Vous ne leur ferez jamais
accomplir ce devoir-là. — ALBIN VALABREGUE.
VII I FRVII I F GRAND ROTEL BELLEVUE
L est Ouvert — Retenir.
"Comœdia" à Deauville
La saison, loin d'être terminée, à Deauviile,
le Casino, sous l'habile direction de M. Fi-
ahlefet, ccntiniuie sa série de grands galas.
Hier, c'était la grande cantatrice Alice Dau-
mas, de l'Opéra, qui chantait pour la première
fois, dans cette plage mondaine. le rôle ingrat
de Margiared, du Roi d'Ys. Inutile d'e signaler
son succès. Sa voix large, puissante et pleinfe
de charme, a fait donner une fois de pLus le
signal des applaudissements. La semaine pro-
chaine, rémittente artiste chantera Carmen, —
rote qu'elle possède à la perfection depuis son
séjour à SévilLe et Saragosse, — où, sur place,
elle a étudié ila mise en scène espagnole. Les
baigneurs pourront admirer le châle espagnol
d'Aidée Daumas, dont la vaieur est évaluée à
50.000 fr. Une véritable pièce de musée.— M.S.
~—
: REelE EXCLUSIVE DE LA PUBLICITÉ —^I
m SOUS TOUTES SES FORMES —o—
COMŒDIA
S'adlressep i
.4. Q]J POUR TOUS RENSEIGNEMENTS. PRIX, CONDITIONS , I
l\TCE FERMIERE DE PUBLICITE I
v boulevard des Capucines == PARIS 1
Téléphone : CENTRAL 94-96 et CENTRAL 94-97 |
^^WVWU A/VVVV\'VVVVVVVVVVVVV/VVV /VVVVVA/\VVVV^^VVVVVVVVVVVVV\ vwwv^
- AU THÉÂTRE DE L'ABRI
LA REINE ARDENTE"
Opérette de M. Pingrin Musique de Mme Germaine Raynal
M. Claude Rivory, inaugurant sa direction,
nous a convoqué jeudi soir à la répétition géné-
rale de son premier spectacle. L'auteur, M.
Pingrin, délaissant.les personnages de l'anti-
quité dont on a vraiment abusé par ailleurs
a adopté uns conception plus nouvelle. Est-ce
à dire qu'il n'a pas trouvé le moyen de pré-
senter lies aignéables déshabillés qui ont fait le
succès de plus d'unis opérée en vogue? Si,
parbleu ! Ne jugeons donc pas l'auteur comme
un novateur. Mais, puisque le public a fait
un accueil lavora/hle à cette opérette, félicitons-
le simplemeinit d'être arrivé à ce résukat, déjà
fort appréciable.
D ailleurs, la pièce en elle-même est agréa-
ble. et gaie, quoique par moments d'une aima-
ble înodhéineince. La plupart des scènes sont
Dien venues et fort divertissantes, et l'intrigue
bien, menée, a paru fort amuser le public de
la gênerai, qui a témoigné sa satisfaction par
des rares et des applaudissements unanimes. Le
dialogue est pLein de verve et d'entrain.
La musique de Mme Germaine Raynal est,
e aussi, fort gaie et remplie de rythmes très
originaux. Certains airs fort mélodiques ont été
très applaudis. Cette partition contient des pas-
sages charmants et l'ensemble en a été jugé
unanimement très agréable.
Le su,,-t de La Reine ardente est amusant.
L'intrigue se passe dans un, pays imaginaire:
« le royaume de la Pétaudière », où l'amour
est ipresque ngnoré dits sujets de sa maiesté
le roi Petaud, par suite de Lois sévères qui
(Decsin dA Pol Bertl
M. PRAO
(Le Roi FétaUJd)
punissent les èélà&s de lèse volupté. Le roi dé-
laisse la reiae, qui se venge avec un quel-
conque de ses ministres.
Pourtant, à la suite d'une révolution menée
par La fille même du souverain;, le roi, conseillé
par une Parisienne « commère de revue », ré-
voque toutes les lois mauvaises et institue une
école d'amour. Pourtant, l'abus ne tarde pas à 1
(Dessin de Pol Bert)
Mlle Reine DERNS
(La Reiue Faimy)
se ,manifester dans ce royaume d'opérette et le
roi; dégoûté, passe le pouvoir à un gendre, qui
tonjibe bien à propos pour éipouser - la princesse
doa)t il est éperdument amoureux.
Il est facile de concevoir toutes les péripéties
Qui peuvent se présenter et les difficultés
dams lesquelles peut se débattre un roi trompé
par une femme ardente et volontaire.
'Interprétation est excellante pour la plupart
dés rôles. Nous connaissions depuis lontemps
la fantaisie de Mlle Reine Derns, qui est une
charmante artiste à la voix chaude et bien tim-
brée. Sa diction est excellente et plusieurs de
ses couplets ont été fort applaudis, voire même
bissés. Pourquoi, diaibfe, reine d'un âge avancé
et un peu ridicule, ne conr'igs-t-eKe pas sa jo-
liesse par un maquillage indispensable?
Mlle DjiiiiKrjy est une agréable commère de
revue, et le maii'îiot noir qui compose tout son
costume du premier acte est fort joliment porté.
Sa voix est gentille et elle est d'une amusante
fantaisie.
;' Mfie Jane Aubert est une fille de roi aimable
et Mlle Ladijema danse dans un costume très
sommaire qui fait ressortir unie plastique sa-
voureuse.
Du côté du sexe eort, M. Lucien: Prado est
un roi comdique à souhait ; M. Paul Faivre,
ministre, remplit un rôle de second plan d'agréa-
ble façon. Eitiifin, M. Pré fils est un long cham-
bellan qui mérite certes des rôles un. peu plu3
importants. Be
M. Félix Belliet a une voix remarquable et
une diction qui a été fort aippréciée et à plu-
sieurs reprises très gjpiplaudiie.
La mise en scène de M. Lucien Prad est
fort bien réglée, Les costumes sont jolis et
trafs. Les deux décors plaisent à l'oeil et con-
courent à former un ensemble qui mérite une
mention partriculière. Il faut reconnaître que
la. directi^ on a fiait un effort qui sera certainement
très goûté du public.
, HENRI HENNECART.
DINARD. — Lundi dieirmer a eu lieu, au Ga-
sLoo, une fête de bienfaisance, deranée au profit
des pauvres de la Ville de Dinard. Le program-
me comportait unis reiprésendaticai de Paillasse,
admirabliîment interprété et changé par Mme
Cuisine et MM. Tavello, Berkii.n, Melkior et
Colla,r,d, et une causerie de M. André de Fou-
quières sur la « Mélodie à travers le monde ».
Le très sympathique conférencier, qui vient d'ê-
tre fiait oheivatter de la Légion d'honneur, nous
a charmé par sa parole facile, son éloquence
et son esprit, et il a été très chaleureusement
aipplaudii,. M. André de Fouquières s'était ad-
joint le concours de M. Henri Léorni, le chan-
teur bien connui, qui nous fit entendre ses mé-
lodies françaises, anglaises, américaines et i.ta-
liennes, et qui obtint également le succès le
plus vi.f.
La recette de cette fête de charité a été des
plus fructueuses et c'est au nom des pauvres
de la Ville de Dinard que nous adressons nos
remericemen/ts à tous ceux qui ont collaboré à
cette bonne œuvre. Cette fête a été donnée sous
le haut patronage de Mme d'Albert Lake, Mrs
Ph. Autrobés, Mrs Bal lard-Smith, Mrs Belle-
ville, Mrs Carlos Blacker, lady Blds, Mme
Paul Brack, lady Campbell, comtesse de Che-
vraers, Mme J. Cochery, Mme Cordier, Mme A.
Darblay, Mrs DaaineJl, Mme de Delgado baron-
ne Desmousseaux de Givré, priaicesse G. de
Faucigny-Lucinige, Mme Fenwiek," Mlle Fleury,
lady Gré ville, Mrs Lionel Harris, Mrs Howard,
Mrs Hughes-Hailiett, Mme Lambert-Champy,
comtesse de Langle, Mme de Largentaye, Mme
A. Legrand, Mrs Marcell-m, Mme Meunier de
Houssoy, Mme Michaud, marquise de Moatfer-
rier, Mme Nemours-Tuffier, baronne de Noir-
mont, Mme Poussineau, cornasse R. de Pracom-
tal, comtesse E. de La Rochefoucauld, marquise
de Roquemaurel, comtesse de Saporta, Mme de
Schrècher, Mme de Sigy, Mme Simon-Lorrière,
lady Smiley, marquise de Suriau, princesse C.
de La Tour d'Auvergne, Mme Thorel, Mme
Turgeon, comtesse de Velle. — R. F.
LECONS CHANT — POSE DE VOIX — DICTION
Mme J.COL.1 Rue Forest (Hippodrome)
"Comœdia" à Vichy
Casino des Fleurs. — La Femme nue, d'Henri
Bataille, avait attiré la foute des grands jours
dlans ce coquet théâtre. L'interprétation était de
tout premier ordre. Dans le personnage de' Lo-
leSte, Mme Jane Yvon, du théâtre des Variétés,
a dépensé sans compter ses multiples qualités
de comédi^ enne accomplie et fait admirer une
fois de son talent hors pair.
Mlle Rosni-Derys joua avec coquetterie et
adresse le rote ingrat de la Princesse de Cha-
bran. ,
M. Gaston Se vérin, de l'Odéon, s'est taillé
un succès bien mérité dans le rôle du peintre
Bernier, où il se montra tour à tour cruel,
pasionné, désespéré avec un naturel parfait.
M. C'hamont, de l'Odéon, incarnait le Prince
■3* 3 Onabram aivtec la science de la composition
qui caractérise ce parfait artiste.
LeS autres rôles étaient fort bien tenus par
Mmes Auffray (Mme Gorzin), Eyraud, (Suzon),
d Ambnoourt (MMe Julie) ; MM. Marquet (Gor-
zin), Azéma (Greville) et Tanneur, qui se nion,
tra, comme à 1 ordinaire, le plus consciencieux
des comédiens, sous les traits du vieux rapin
Rouchiard.
Nouveau Casino. — Je ne trompe pas mon
Mari, avec le concours de Galipaux. Le vaude-
ville de MM. G. Feydeau et R. Peter. léger de
style, fin et comique, avec pourtant quelques
tondeurs, mais à peine perceptibles, a obtenu
un succès consaderable 'et mérité. Dans le rôle
de Saint-Franquet, Galipaux fut comme toujours
exhubérant, primesautier, pittoresque, jeune en-
core comme à vingt ans. Il fut chaleureusement
appliaudi.
MM. Sance, R. Lyon, Ser]ius partagèrent son
succès. Mmes de Beer, Diane, Max et Lili
Rito se montrèrent gracieuses et enjouées.—A.F.
J'ACHÊTE PLUS CHER le vêtement homme, aame
domicile NeumateSi?Pio' fourrures, soldes. - Vals
————"eumejstei.t~rue Gombouft. Louv. 53-84.
ETRANGER
"Comœdia" à Londres
M. José Lévy, adaptateur de nombreuses piè-
ces françaises, vient d'ouvrir d'ans l' AdeLphi,
sous le nom de « Petit Théâtre » un « Grand
Guignol » anglais.
GrOs succès pour le spectacle de début com-
posé de La Main Morte. d'André de Larde;
L Art d être heureux, de Pierre Veber, et Le
G.Q.G. d'amour.
La première de ces pièces surtout a été très
goûtée.
La comédie de M. Pierre Veber a perdu beau-
coup à l'adaptation.
Quant à La troisième pièce, elle a absetument
decoflcerte le public anglais, car la « toilette »
n'est guere, en Angleterre, une filiale die Gupri-
don.
Excellente in te rp rétatiion. Le succès a été sur-
tout pour M. Bealby, un jeune artiste, qui, sans
vouhMr faire de comparaison, rappelle Lucien
Guitry et qui semblerait à beaucoup le plus
désigné Pour reprendirie le rôle de Pasteur,
si La pièce éfiait représentée à Londres. J.-T. j
GREIN.
LEÇONS DB DZCTZOX — GKAVO%.,z, BT
LEÇ"OuN,,S ° de fa Coméd-l- ranc. 15. II. Victor-SIauè
"Comœdia" à Charleroi
La réouverture des Noctambules. — C'est au
milieu d'une sympathie que l'on sentait sincère
que Bréas a fait la réouverture de son caba-
ret artistique. Le spirituel cabaretier s'est en-
toure d'une tooupe de camarades variée et chat-
noiiresque à souhait pour un début de saison.
Je dois citer d'abord Stello, très connu et jus-
tement apprécié chez nous; Mmes Anna Fer-
rare et Jane Janvier, très goûtées. Mais, tout
le gros du succès, et c'est justice, a été au
« patron ». Bréas est de plus en plus le caba-
retier verveux et plein dj':à-prü¡xJs que nous con-
naissions. Il dSt avec un talent remarquable et
une réelle, âme d'artiste la plupart de ses oeu-
vres. Son succès, je le répète, a été très franc.
La preuve indéniable s'en trouve dans l'estime
qu'il a su conquérir auprès d'une public, ce-
pendant peu prévenu. Je dois signaler, en pas-
sant, que depuis sept mois, Bréas, homme de
cœur autant que d'esprit, a donné aux veuves
charitables près de dix miMe francs. Puissent
nos édiles, grâoe à ce haut dévouement philian-
tropique, lui donner les autorisations de ferme-
ture qu'il est le seuil à ne pas avoir. Bref. soi-
rée d'ouverture tout à fait réussie, où nous avons
pu fêter, pour un soir seulement, hélas! Mme
Odiette Rarancey.
Que Ch. Bréas con,tinue, qu'il ne se laisse
surtout pas abattre, qu'il vive pour son public
et pour son art. C'est avec un tel programme
qu'il se fera des amis, et ils sont plus nom- i
breux que jamais. Bravo !
Variétés. — La revue Paris-Girls, sous la di-
rection de M. F. Doryval, continue sa triomphale
carrière. Publicité adroite, dont les conséquen-
ces se font sentir journellement. — Ch. H.
DENTS a Patata nore, sans plaque.
FiN T S Brldge-Work et Couronnes
* «-0 posés Sans DOULEUR
aa B par MAXIME DROSSNBR, t'inventer du Somnol,
JNj~ Système incomparable. — Brochure gratis et {IO.
Wt~ 72. Boul" BaussmanD. 72 (face /e Printemps).
Matinées d'aujourd'hui
ODEON, 14 h. — Cabotins, comédie en quatft
actes, en prose, d'Ed. PaiLleron.
Mines NOTLS, Mme Cardevent : Lambert, Valeur
une. ; G. PJeard. Mme de La versée ; D. Hébert, la
Divotte.
MM. Vilbeirt, Pégomas ; Laroche, Gripneux :
Coste, de LaveTsée ; Duard, Larvejoi ; Darras, Uu.
SAIIIJARD, R. Cardtwent ; M. Lamy. Cararcl ;
M. LéIry, BIl"a.'JC.DrnJ.é ; Paupélix, 13 Maire ; Grouil.
lw ât, le factcuir ; Blancard, Saint-Marin.
GAITE-LYRIQUE, 14 h. - Les Vingt-huit jour,
de Clairette.
THEATRE ANTOINE. 14 h. 45. - L'Inconnu.
NOUVEL-AMBIGU, 14 h. 30. - Le Maître de
Forges.
CHATELET, 14 h. 30. — Miciiel Strogoff.
SCALA, 14 h. 30. — L'Hôtel du Libre Echange.
GRAND-GUIGNOL, 14 h. 30. — La Dernière l'or.
ture.
SPECTACLES DIVERS
OLYMPIA, 14 h. 30. — isabella Ruitz (15 attrac-
tions).
FOLIES-BERGERE, 14 h. 30. — L'Amour en folie
THEATRE MARIGNY, 14 h. 30. — Cach' ton
piano.
ç CONCERT MAYOL, 14 h. 30. — Le Couvent des
Caresses.
AMBASSADEURS, 14 h. 30. — La Revue Légère.
IIOTELS & RESTAURANTS
recommandés
PARIS.
.GRAND HOTEL boulevard des Capucines.
ordre Restaurant de premier
MEURICE HOTEL Restaurant de premier
, ordre.
RITZ Grill-Room, 38, rue Camban. Déjeune..,-a
RITZ a 15 francs. — Djjiers à 20 francs.
LARUE, place de la M-adeteXne.
CAFÉ DE PARIS, 41, avejiue de l'Opéra.
VIEIL, 8, boutevanj de la Madeleine.
LAPEYROUSE. al, quai des Gra.n^s-An^M.ti.n^
boulevand BeaumarchaisTS DE LA ROCHELLE<
LES QUATRE SIEIROENTS* DE LA ROCHELLE,
DEPARTEMENTS.
AIX-LES-BAINS. — Grand Hôtel d'Albion
ANGERS. — Hôtel d'Anjou. — Premier ordre Cu
sjne renommée.
ARCACHON. — Nouveau Grand Hôtel. - Le plu -
somptueux palais de la Côte d'Argent, DanK :
Gambade, A^lm in.iistra te u r-Directeu r.
BIARRITZ. — Hôtel du Palais et Restaurant. Ou
vert toute l'animée, G. C. Cigolini, directeur général.
LISIEUX. - Hôtel de Normandie. — Confort mo-
ne. CUJS. recommandée. — Prix modérés.
LYON. - Grand Nouvel Hôtel. — Sur les quais
du Rhône, plus de 200 chambres, 60 salles de
bains 7 oabi-nets de toilftte avec le Jout der-
NICE. - Hôtel de la Régence, - Aveiiue 'de la
Gare, Tout premier C'rdre, entière.ment æemis à.
neuf. Restaura(nt reno-miné.
NICE. - Hôtel O'Connor. - Sur le-s j aoeuljl~s.
Recommandé aux familles. Ouvert toute l'année.
VIRE. Grand Hôtel Saint-Pierre. Médaille d'ar.
gent du T. C. F. Très cornions, Cuisine re-
nommée. Bains, garage avec fosses, ete: etc V
Froger, propriétaire. -
ETRANGER.
NEW-YORK. — Savoy. — 455, Golombus av. ReIt
tauTadlt de lle cl., prix modérés. Ch. avec w.-c.
l>a.ins, toilette. William O. Marin, propriétaire.
"Comœdia" à Lausanne
Au Kittrsaal, à l'occasion des fêtes du Comn
tour agricole suisse. Prends-en d' la graine IrL
vue du chansonnier Maurice Haywacd. De l'im.
prévu, de la nouveauté, un sens exact du
mique, di:s chants trissées, des interprète:
qui jouent, chantent et disent avec une verve
treipxlante : le succès. Il faut remarquer la grâce
spLrltuelk de Mme Nooky-May, la fantaisie in-
ventive de M. Vivian (et son -hab/ft+é mot
teuir en scène) , la drôlerie très personnelle de
M. Badès, le comique autoritaire de M. Derjel,
le charme ironique de Mme Magny-Djine. A
leurs côtés, Mmes Ricart, Ekirieux et M. Ver-
nier.
M. Wolff-Petitfdernange, l'adroit et avisé di-
re£te,uir du Kiuirsaal, ouvrira au début d'octobre
sa saison d'opérette avec le concours de Mme
Mary Petitrfemange. — R. DE W.
Publie dans son Numéro du 10 Septembre :
N. Miilerand et l'anniversaire de la Marm
par AISRBO CAPUS, de l'Académie Français*.
Les résultats de son enquête :
Faut-il siffler au Théâtre ?
avec les réponses de :
MM. J. ERNEST CHARLES; VICTOR GOLWJIFTF ; LoOU"
PAYEN; RoBEnT DIEUDONNÉ; MAURICE VERNE:
LÉON MOUSSINAC; HENRI ET1EVÀNT ; MAURIC*
POTTECHER; GEORGES DOCQUOIS; EMILE HENRIOT:
Valmy BAYSSE; PIERRE SCIZE; JULES BERTAUT.
Ei en supplément Illustre :
La Savoie Agricole et Forestière
par J. THIOLLIER et ARTHUR CADORET.
Lp N, 2 fr. - En Vente partout --
I -.. '"e * genre 4t Concerts S Cabarets artistiques a Cirques 4 Dancingv
i '1 -" BPBTITIONS GENERALES
Û T"» te
•i te rends compte"
u Perchoir
,Il lé e 4e --
, 1 ESPRHAR-P'" Spectacle çopieux et
p s ,égrar Prit, de la satire, de la verve,
L^PQJ'I^QTISNURET <, UNE véritable salade d'hu-
11(', !le, lu t ASSAI. sel gaulois. Dans
R I),-URTe TEM^NN^E AU SEI £AULOIS. Dans
K FRE iCÈne Paul Clé-
il,, e s Ce1 ne ron
; - « L'EAU de Jouvence
fi,,q. tr, P,«, çais » - cingle et flagelle les per-
1L4HC '^LITÔS EÂTR UN BMN *, C'est une scène de
lly et qui dë grand elfet. C'est une scène de
R Qli, le o„ - IÊNONCP JAN* HÉSIter les petits tra-
L'E
F AJ O RI PASSÉS sans hésiter les petrts tra-
DE SA d'a,rtistlfs EN renom. Mlle
•E WE ^«"BB-Y IC AV7? ATSEMENT IE travesti, et
14e te, "leavec verve. travesti, et
MOMU verve.
K "T,TFE CRANEJLSJ est une artiste qui ne
°E! R de pittoresque. Son tour
t'lclll ce! ta se. et grivOis, EST dit avec brio
LA voix grave appuie sur le sous-
l'une lt4QIe grave appuie sur le sous-
dLL Premier acte ci Meli-Melo » est
T DENY*E ENC'G® ÀSR JFS héros du mélo-
1 e, DenyS en 9QÎté ET on v peut applau-
'l"(¡ e Catn, touchante et bien di-
1(' 'el.l ;.,
IO par Mlle
ot,.,1z Oeil" ender IOue.e avec entrain par Mlle
I/ AT' TOUBURS exquise danseuse; le
TOUFOÛRC amusant; MM. Carol,
X PÊRAL J °IR' Jean Poe et l'au-
■ CIF?KC- MUT VÇ"? PLERS°n, Suzanne
i'1 A' GABÏI,JKVLYNAT VMLIANE. Suzanne
: F Anglads, tirez les ee-
don nee reste et grivoise, a Pre-
i ,n> T • leste et grivoise) a genti-
%& H'HR?Q[E À'?: gnvoise, a genti-
lgql, aprèS Qvoir chanté avec succès au
: QlSOrz d'auOt ut l'été, va continuer pen-
i omne. , -
Llk ECIIÕS&iiiFiïRMA TIOMSf. D.
lll!s..h ïcf ---
Si "",,"èJt.
, ¡,l.3. semaine anglaise n'existait pas, il
", ? Pour Permettre
i ceux qlti, de {ndj ace, n'ont pu
assister, le soir, à une représentation de la re-
vue : L'Amour en Folie, d'aller à la matinée
d'aujourd'hui. Miss Campton, Bach. Devilder,
Mitty et Tillio. et MUe Agnès Souret, la plus
belle femme de France, les charmeront.
U
N SAMEDI DE GALA A L'OLYMPIA.
Aujourd'hui, en matinée, , à 2 h. 30, l'O-
lympia aura 1 honneur d-e recevoir 1 une ces plUS
hautes personnalités de la Colonie espagnole
qui, n'ayant pu arriver hier, pour les débuts d'e
l'adiorabfc Isasbe-lita Ruiz et du danseur flamenco
Vicente Escudero, a loué, pour la matinée, deux
avant-scènes pour lui et sa suite. Ce grand
d'Espagne étant à Paris incognito, la presse est
priée de ne pas tenter d'interviewer ce haut
personnage politique, qui repartira à Madrid dès
après avoir applaudi son artiste préférée. C'est
par une indiscrétion de la buraliste — et non
par la Direction de l'Olympia — que Comœdia
peiut dominer cet écho qui lui vaudra bien des
jalousies.
*
Rose Amy; ? Betove ? ; Louise Dhomas et
Damaud1; les Viéviaris et les quinze merveil-
leuses attractions paraîtront à la matinée et à la
soirée d'aujourd'hui samedi.
De 5 à 7: Thé-Tango. Entrée: 3 fr., tous
droits compris.
A
ux AMBASSADEURS.
La Revue Légère fait courir tout Paris.
POUT quelques jours seulement, la troupe amé-
ricaine acrobatique La plus forte du. monde, les
Canaiians (6 personnes).
c
ONCERT MAYOL.
Le triomphai succès : Le - Couvent des
Caresses, avec la champIOnne Ge, rance de na-
tation, Suzanne Wurtz, dans la Piscine Enchan-
tée (20.000 litres d'eau). Parti,e de concert avec
la célèbre étoil'e Damia, dans ses nouvelles
créations. Demain, matinée.
O
u donc oublier la Pologne
Et les excès des bolcheviks?
C'est dans rendront ou nul ne grogne
Où Ie, plus élégant public,
Qu'un programme parfait enchante, 1
Se rend en foule chaque soir,
C'est-à-dire à la Pie qui Chante
Où tout est amusant à voir
Où l'on ne peut que rire aux larmes
Et l'on y retourne vingt fois
Tant Faîliot vous tient sous le charme
De $a gaîté à bon aloi.
Demain, matinée, 3 heures.
B
OUFFES CONCERT.
La Traite des Blanches, pièce réaliste
cinq acSes, chants, musique, danses.
-L
A
MARIGNY.
Si les neuf points de Lénine ont eu à
Paris un certain succès de. curiosité les neuf
clous de Marigny ont suscité, par contre, un
tel engouement que le célèbre établissement des
Champs-Elysées est tous les soirs assiégé par
une fouie avide d'appliaudir les tableaux mer-
veilleux die la revue : Cach' ton Piano, ainsi que
cet incomparable trio de comiques Nina Myral,
Serjius et Dutard dans des scènes inénarrables.
Demain dimanche, matinée.
A.
L'ABRI. -'
La Reine Ardente s'annonce comme un
gros succès, cette charmante opérette est d'ait-
leurs délicieusement interprétée par mie troupe
excellente, en tête de laquelle Reine Dems,
Djimmy, Jane Aubar. Lucien Prad et Billet, de
l'Opéra-Comique. La danse Pa/poue, créée par
Zuiga et Djimmy, est un triomphe. Aujourd'hui
matinée, à 2 h. 30.
-- Jk
B
AL TÀBARIN.
Ce soir, bal clés Aimées. Divertissement
au Harem avec dlanses lascives. Ce gala pro-
met d'être des plus brillants; Ires chars ont
été combinés par l'artiste décorateur Maurice
Proust, qui a rapporté de son récent voyage
au pays dies Moukères toute une série de des-
sins pris sur le vif et s'en est servi pour
donner à cette fête un caractère purement orien-
tal. Tout le monde voudra applaudir les chars
de la Favorite, des Odalisques et c'est encore
unie belle soirée que Tabarin pourra inscrire
à son actif.
V
oici la saison des voyages. A l'Oasis, lundi
prochain, on pourra se croire sous le ciel
Franche cie ou de Sévitk; ce sera la Féria.
Francese. -
Retenez vos tables à Elysées 15-82.
I!E j 1( 1 FffIf1¥13i\
"AVant Miarka"
:¡ !C'est mercredi prochain 15 septembre que
sera présenté au Gaumont-Palace le nouveau
film de Louis Mercanton, Miarka, la fille à
l'ourse. sur un scénario écrit directement pour
l'écran par Jean Richepin, de l'Académie fran-
çaise.
L'auteur interprète dans son œuvre un rôle
important. Ce ne sera pas un des moindres at-
traits de cette présentation; ce coup d'essai peut
être dit coup de maître. Près de lui, Réjane que
le cinéma comme le théâtre doit pleurer, car
l'artiste déploya pour l'un et pour l'autre des
qualités prodigieuses, Réjane sera la merveille
de Miarka. Sa création de la Vougne égalera les
plus belles de la comédienne. qui devait suc-
comber juste quinze jours après avoir terminé
sa partie. Mlle Desdemona Mazza, si remarquée
dans L'Appel d'u Sang, joue le rôle de Miarka
auquel elle communique un charme étrange et
très original. M. Ivor Novello, encore un des
brillants protagonistes de L'Appel du Sang, M.
Vonnel, talent sobre et précis, complètent une
distribution de premier ordre.
Mais le film, sujet d'un pittoresque infini, ne
VAUT pas seulement par ses interprètes, un mé-
rite le distingue entre tous ; aucun de ses ta-
bleaux, aucun de ses intérieurs qui n'ait été
pris 'sur nature. Je veux dire que, grâce aux
procédés spéciaux Crochat, éclairage puissant,
ingénieux et. d'utilisation facile. à condition
de savoir l'employer, — toutes les scènes se
passant dans les appartements ont eu pour ca-
dre réel les diverses pièces d'une demeure ha-
bitée. Miarka se déroule d'un bout à l'autre,
loin du studio ordinaire et professionnel. L'art,
l'intelligence, la technique de Louis Mercanton
se sont joué des mille et une difficultés que pré-
sente l'application de cette nouvelle méthode; il
a merveileusement réussi. Je pourrais citer tel
et tel passage du film, particulièrement réussi
miraculeux contre jour, clair obscur adorables,
etc., je n'aurais que l'embarras du choix. Je
préfère laisser aux privilégiés, invités de la
présentition prochaine, la foie complète, l'ex-
trême plaisir que leur causera Miarka, la fiLle
à l!otfirse, œuvre française entre toutes, com-
plète, magnifique, œuvre que le public dans un
mois ne pourra manquer d'acclamer.
J.-L. CROZE. I
La réouverture de Novelty
Ce soir, notre confrère Georges Lordier rend
au cinéma ce qui fut un moment le Théâtre
des Boulevards. « Novelty » va revenir à
l'écran où paraîtront des films choisis parmi
les meilleurs et les plus célèbres. La jolie
salle sera, en quelque sorte, ce que nous avons
longtemps réclamé ici même, la « Comédie-
Française du Film ». Il y avait, dans cet ordre,
un beau répertoire à constituer et à produire.
La chose est, désormais faite, le succès as-
suré.
Donc, ce soir, à 20 h. 30, ouverture de « No-
velty », cinéma-théâtre des boulevards (19 rue
Le Petetier) avec Tarzan, film extraordinaire
demie pour la première fois intégralement et
accompagné de scènes variées. Demain, mati-
née et soirée.
UNE ENQUETE
A qui d'Artagnan?
On réponde
Monsieur Oroze,
A mon avis Douglas FaiTiianks ne doit pas In-
carner d'Artagnan. Tout chauvini. sme mis a part
j'estime que seul un Français peut réussir ce per-
sonnage.
VoHn la distribution qui me semble la mailleure:
D'Artagnan. Jean Hervé, beau, du panache ;
Athos Marfliot ; Portlios, Léon Bernard ; Aramie,
Albert Lambert ; Richelieu, Signoret ; Louis XIII,
Desiardiius ; Buckingham, Pierre Bertin, élégant,
porte bien le costume ; Milady, Cécilie Sorel ; Mme
Bonaoieux, Nivette, jeune jolie t Anne d'Autriche,
Jeanne Briey, belle, distinguée, tout ce qu'il faut
pour incarner une reine de France.
- Yvonne Florian, Lille.
Permettez-moi de le constater, la plupart de vos
correspondants, avec une étroitesse d'esprit vrai-
ment stupéfiante, demeuirent les esclaves fl'un chau-
vinisme vaniteux, comme d'un illogisme rare.
En effet, ils paraissant presque tous d'accord sur
3 points :
1* La France est la Patrie des Arts ;
20 D'Artagnan est l'idéal Français :
.3° Douglas ne peut l'interpréter parce qu Amé-
ricain.
Ah i pauvre de nous ! Que „ , , ., donc in-
venter pour leur faire comprendre que les Arts
m'ont pas de Patrie, pour la bonne raison que
le Beau ne peut en avoir. Ses principes sont uni-
versels, comme le seront ceux des nrnimes, le jour
où ils auront une mentalité un i :u moins TiCdiocre
çru'aujourd'liui.
D'Artagnan n'est pas l'idéal français — Fort
heureusement du reste — Ce ne serait guère flat-
teur pour la Fronce. Tout au nlir, rest^ -M-n l'idéa;
de quelques jeunes filles ^nes'mes, en mal d^
ventures. Si Douglas 11e neul. :inte.'pr-étèr rVAritl-i
gnan parce qu'Américain, WuraVSA
cles nos actuers ont-ils pu tot^p^fèr. presque ex
clusivement des personnages Grecs. Romains. Es
pagnols, Anglais, Danois, etc., d(.nl. fourmille notre
grand ^pertOJ'e r.• Faut-il rappeler aussi, qu'au
point de vue temtPéraTnanit de race, •« Français », ne
veut absolument rien dire. Et qu'il y a autant de
différence ent:J'le un Flamand, un Alsacien, un Au
vergnat, un Breton, etc., etc. et un Gascon, qu'il
Peut en exister entre un Gascon et un Américain
ues Etats-Unis. Qu'importe d'ailleurs ? Douglas
est un antiste, et il est Jjeau de jeunesse, de gaieté,
de force, de véracité, d'audace, de vie enfin, pri-
mesaulière et saine. Sera-t-il bien (l'ans d'Arts
gnant ? Nul être au monde ne pourrait (ke dire La
plus élémentaire justice, le plus élémentaire bon
sens, exigent qu'oi attende pour le critcriuer qu'il
ait paru à l'écran.
C'est la raison, cher Monsieur, pour laquelle, je
me permets tpersoiii.'ellement de condamner votM
enquête. Elle n'a pas sa raison d'être. Où irions
nous en Arts, si de pareilles mœurs alitaient s« -
généraliser pareillement en peJnTure, en musique,
etc.
Il ne faut pas je crois sortir le public de son
rote qui est de juger, ânes avoir vu, mais not
pas avant.
Et si je puis vous suggérer utIle idée, ce seraf
plutôt aux acteurs, qu'il faudrait demander de
vous akler.
Pourquoi ne les prieriez-vous pas de vous fah,
savoir, par une simple carte le rôle dont chacut
se sent vraiment le persomnage ? Vous awrle:
alore une belle et féconde sélection à faire.
Ch. Montbars
Monsieur Douglas Fairtoauks, ne serait pas de
placé dans d'Artagnan, étendant je lui. prétfêro
rais M. Joubé ou Daltoua" tous deux jeunes
élégants. Quant à Athos, Aramis, Portlios. LouL
XIII et Bucklngham je verrais avec joie MM. Des
jardins, Esoande, B<'I"J:})' Raphaël Duflos et Fres
nay. La distribution féminine réunirait les non;:
de Mmes GiWa Dajntny, Molina, et Sergyl pour 1.
rôles de Milady de Winter, Anne d'Aurtiche
Mme Donaeleil X.
Rolande Salomon (Les Safcles-d'oion ne)
Je suis Américaine, j'habite Bruxelles et jp, 81,1,
une ardente lectrice de « Comœdisa n. co-ni
Américaine, J'admire notre « Duggie », mais m",>:
Je trouve qu'il ne dûit pas être sélect pour JOU-ct
un héros Français. Un Monsieur ou une Madame ; i
gnant A. R., Palrllent de 'î'homas-Salig.nac comme
d'Artagn.a.n..v,oLl'à si 3 086 dLre le od'Ar.taJg,nan iA Bruxelles nous avons eu la ciluance d'appréi ie»»
pendant un~n ce remarquable artiste. Sa min.:
que est tout supplément merveilileuse, il serait Je
pense le liéros l'êvé. Il est dommage qu'il ne ~jue
pas au ckié, car il est bien mieux que beamc D
d'autres comme jeu, et mimique. A Bruxelles ut
il était réellement « adoré n" les admirateur? de
beau et du vrai sont inconsolables. q
Donc hurrah .pour Saiignac-d'Artagnan.
Cordiateniant * TOUS-
Cordi~ f'CJU8. Madge Brlxtea
COMŒDIA
1 3
Une classe d'orchestre
au Conservatoire ?
Nous avons reçu la lettre suivante:
L'Ami des bons chefs clorchestre » va répon-
dre à Comœdia et lui rappellera de suite que M
Georges Avril est bien gentil de s'Occuper d'u-
ne question qui a déjà été exposée en .août
Des chefs d'orchestre? mais il y en a partout
et vous voulez en former d'autres quand de
grands artistes français (j'en connais) n'arrivent
pas a se Caser convenablement 1 A quoi bon
« encomber le marché? » Une place est-elle
vacante dans un grand théâtre ou concert eh
bien, faites un Concou.rs (relisez Comœdia 1910)
Volts n t'rûuvtrez im-mé-di-a-te-ment.
cours, i* faudra doiî^' si nous faisons un con-
cours, fa a donc connaître son métier pour
diriger? Tiens, tiens, le l'avais oublié.-et à
partir de ce des JOur, tous - les chefs d'orchestres
« lton1 donc des cc musÎtCiiens » et non pas des
« homme d'affaires » comme il -arrive si sou-
vent maitenant.
M. Georges Avril qui parlez si bien du traité
de Maurice KufHfweraatthh, l'avez-vous bien lu ce
traité?
N'avez-vous pas remarqué qu'il y manquait
tajt une bel ou.i, une page— la Première:
ché », au Une beLle page en beau papier « cou-
cription en « gothique.» une magnifique ins-
1 - SS'~;" t) Après tout. al-je
rêvé? Il e semble la ire enco-re cette ins-
Article premier rappelie, la voici:
flicile, t.cle remier. - uqu y a de plus dif-
ficile, pour un chef d H» orchestre, c'est de « trou-
ver une affaire Il.
X ~M-ges A
M. Georges Avril, connaissez-vous le petit
X.? &av-ez bien. le nouveau chef d'or-
chestre qui vient de diriger la saison au Casino
de SM^ hinvine ?
Savez-vous comment X a trouvé un enêa"
gemment? Eh bien, je vais vous le dire :
Apprenez tout d'abord que pour devenir chef
d'orchestre, il faut se syndiquer, autrement, les
musciciens n, accepteraient pas de jouer sous vos
ordres. Pour se syndiquer, que faut-il faire?
dre cwP^mem prendre 60 francs et se ren-
dre cité Malesherbes. Là, vous trouvez deux
« parrains » (on les trouve aussi facilement que
les témoins patentés!) et, après inscription vous
voilà ^bardé membre de la Chambre syndi-
cale.
Le petit X., £r€nxdi.t'àuDrL fois cette formalité accom-
du ren" tàuprès de son ami Z., directeur
Casino précité ^eux ;v1 i tint ce langage:
« Mon 'Mitu" , ) ai- le (eu sacré. Je veux faire
le chef d'orchestre et je te demande la place
pour Machinville. Ch!nVil, e. D onne-la moi et je t'amène
deux nouveaux commanditaires? »
« Des commanditaires ? lui répondit Z.
Mais tu es epatant. j'en ai justemnet besoin.
Allons, c'est entendu, je te donne la place et
puis tu ais' les m, 1C'ens donne la place et
tu sais, les musiciens seront chics avec
avant tout, ils Puis a conserver Leur emploi
épatant que, si (J rnoll orchestre est tellement
tte , SI tu te cc fiches dedans», eh
bien, Il te rattrapera.»
- Si cette histoire VOUS amuse, nous pou-
vous la recommencer. en variant à l'infini. 1
nées c d'orchestre! des an-
nées passeront avant que la course au « pis-
~» ne soit arrêtée et en attendant, de grands
~tes resteront ignorés.
L'ami des bons chefs d'orchestre. f
M iév êâtre Michel
- ——
Ig^it u®°e î)rs des Amants de Sazy
hWus ® .Plus délire cette œuvre élégante où
K et déiteat se mèle à l'observation
t irale t M Marthe Régnier, MM. Si-
Úl's et Gastonrf u he Régnier, MM. Si-
• sc sont des interprètes
7*/ r- Dem aan> matinée et soirée.
\^°!re des Gobelins
qlttl'ti succès y -
tenus sur les scènes de
œuvres Ptt. beuiiiPf la dernière saison ont
4 îemonfeer les phis belles
Sl\i À i.r? rtoire. Le Théâtre des Gobelins
etois UQ s^S6 alternant composé de
"IIIY\. Uoj, (ave^ ^,le alternant composé de
(Je t il/se c ""ne-Louise RoUand,
le" SYlves, Kemaudin, Mlle Ar-
It Iq PI. lle deScène de M. Charles Henry) , et
,et hi hi. il Aime A ngot (avec Mîtes Sylva
rj^fo^s À' Blanche Roger, Savelly,
c,ie« • £,ar%^s Quelet, Parjen, Léroux. Or-
ja uélet, Par j en, Lèroux. Or-
chestre sous la Action de l'excellent maestro
r DÉPARTEMENTS
"Comœdia" à Dieppe
tes PROPOS DU B.AICNEU'R. - V-ERS LES CIEUX!
- Vous devriez bien, me dit Maître Pieire,
prendre l'initiative d'une souscription.
- Quelle souscription ?
- En vue d'acheter un grand nombre de
matelas destinés à amortir la chute de nos frè-
res les matérialistes.
C'est pour les savants matérialistes qu'il
est écrilt dans la Bible « L'heure viendra où la
science des savants sera confondue ». Regardez
1 horioge, l'heure approche. C'est dans tous les,
temps du monde que le développement du ma-
gnétisme, de l'hypnotisme, du spiritisme tend
a anéantir les conclusions.
Lame est un agrégat fluidique. Pendant
te sommeil, elle est extériorisée et le rêve
n est que la manifestation de sa rentrée par
tielle dans le corps. Cet agnégat fluidique con-
tient tout ce qui est pensée. L'Idée est microbe
psychique. L'âme habite le corps, pendant La
vie, et ce corps lui est comme une sorte de
prison, tant que les suggestions charnelles do-
minent les suggestions spirituelles. La liberté
idéale, la liberté évangélique, c'est la libéra-
tion du mal, l'affranchissement des suggestions
du monde inférieuv et l'obéissance aux radia-
tions du monde supérie'uir, spirituel, divin.
(c aor am terrestre, dit Saint-Paul, puis
l'Adam céleste ». Voilà ce que la nouvelle
Science prépare avec l'aide de Dieu — du Dieu
nouveau - de celui de Jésus-Christ — et non
pas celui de Moïse — de celui dont le règne
n'est pas arrivé, dont la volonté n'est pas faite,
sur la terre, et qui travaille, en noris comme un
sculpteur qui travaillerait à l'intérieur d'une
statue.
- Science nouvelle. Dieu nouveau. Rien
ne vous arrête, vous ! Votre mysticisme est vas-
te comme la mer! On a peine à vous suivre!.
—/T C'est possible, mais oe Dieu de Jésus-
Chr,ist est le vrai. Il n'est pas le Dieu des
morts, mais des vivants, lisons-nous dans
1 bvangile. Or, les morts sont les égoïstes, les
charnels, les vivants sont ceux dont l'âme est
illuminée de vérité, dont le cœur est resplen-
dissant d'amour et qui grands, magnifiques et
purs, tels ceux que l'Eglise a appelés les saints,
ont vécu, ici-bas, en liaison avec Dieu sur les
hauteurs de l'âme, dans la magnificence de la
vie spirituelle !
Créatures d'exception, faites pour l'exta-
se, cette morphine de l'âme!
Pardon, pardon, s'il existait une morphine
qui fût un bien, une joie, une surélévation
splendide de l'être sans nous distraire, nous
en ferions tous usage, n'est-ce pas?
Eh bien, cette morphine, l'évolution, ser-
vie par la science nouvelle et par l'école, com-
plètement transformée, nous allons la possé-
der! L'Evangile l'appelle la seconde naissance.
— Kaigneur, vous baignez dans l'invraisem-
blable, vous me submergez d'utopie, vous m'é-
berluez de rêve, et j'ai besoin d'un de ces ma-
telas dfflt vous me parliez tout-à-l'heure, pour
me remettre un peu du voyage que vous m'avez
fait faire dans les cieux hypothétiques, fils de
notre imagination ensorcelée!
- Votre scepticisme ne prouve absolument
rien. J'ai lu dans Spinoza, que le devoir des
sceptiques c'était le silence.
- Le silence! Vous ne leur ferez jamais
accomplir ce devoir-là. — ALBIN VALABREGUE.
VII I FRVII I F GRAND ROTEL BELLEVUE
L est Ouvert — Retenir.
"Comœdia" à Deauville
La saison, loin d'être terminée, à Deauviile,
le Casino, sous l'habile direction de M. Fi-
ahlefet, ccntiniuie sa série de grands galas.
Hier, c'était la grande cantatrice Alice Dau-
mas, de l'Opéra, qui chantait pour la première
fois, dans cette plage mondaine. le rôle ingrat
de Margiared, du Roi d'Ys. Inutile d'e signaler
son succès. Sa voix large, puissante et pleinfe
de charme, a fait donner une fois de pLus le
signal des applaudissements. La semaine pro-
chaine, rémittente artiste chantera Carmen, —
rote qu'elle possède à la perfection depuis son
séjour à SévilLe et Saragosse, — où, sur place,
elle a étudié ila mise en scène espagnole. Les
baigneurs pourront admirer le châle espagnol
d'Aidée Daumas, dont la vaieur est évaluée à
50.000 fr. Une véritable pièce de musée.— M.S.
~—
: REelE EXCLUSIVE DE LA PUBLICITÉ —^I
m SOUS TOUTES SES FORMES —o—
COMŒDIA
S'adlressep i
.4. Q]J POUR TOUS RENSEIGNEMENTS. PRIX, CONDITIONS , I
l\TCE FERMIERE DE PUBLICITE I
v boulevard des Capucines == PARIS 1
Téléphone : CENTRAL 94-96 et CENTRAL 94-97 |
^^WVWU A/VVVV\'VVVVVVVVVVVVV/VVV /VVVVVA/\VVVV^^VVVVVVVVVVVVV\ vwwv^
- AU THÉÂTRE DE L'ABRI
LA REINE ARDENTE"
Opérette de M. Pingrin Musique de Mme Germaine Raynal
M. Claude Rivory, inaugurant sa direction,
nous a convoqué jeudi soir à la répétition géné-
rale de son premier spectacle. L'auteur, M.
Pingrin, délaissant.les personnages de l'anti-
quité dont on a vraiment abusé par ailleurs
a adopté uns conception plus nouvelle. Est-ce
à dire qu'il n'a pas trouvé le moyen de pré-
senter lies aignéables déshabillés qui ont fait le
succès de plus d'unis opérée en vogue? Si,
parbleu ! Ne jugeons donc pas l'auteur comme
un novateur. Mais, puisque le public a fait
un accueil lavora/hle à cette opérette, félicitons-
le simplemeinit d'être arrivé à ce résukat, déjà
fort appréciable.
D ailleurs, la pièce en elle-même est agréa-
ble. et gaie, quoique par moments d'une aima-
ble înodhéineince. La plupart des scènes sont
Dien venues et fort divertissantes, et l'intrigue
bien, menée, a paru fort amuser le public de
la gênerai, qui a témoigné sa satisfaction par
des rares et des applaudissements unanimes. Le
dialogue est pLein de verve et d'entrain.
La musique de Mme Germaine Raynal est,
e aussi, fort gaie et remplie de rythmes très
originaux. Certains airs fort mélodiques ont été
très applaudis. Cette partition contient des pas-
sages charmants et l'ensemble en a été jugé
unanimement très agréable.
Le su,,-t de La Reine ardente est amusant.
L'intrigue se passe dans un, pays imaginaire:
« le royaume de la Pétaudière », où l'amour
est ipresque ngnoré dits sujets de sa maiesté
le roi Petaud, par suite de Lois sévères qui
(Decsin dA Pol Bertl
M. PRAO
(Le Roi FétaUJd)
punissent les èélà&s de lèse volupté. Le roi dé-
laisse la reiae, qui se venge avec un quel-
conque de ses ministres.
Pourtant, à la suite d'une révolution menée
par La fille même du souverain;, le roi, conseillé
par une Parisienne « commère de revue », ré-
voque toutes les lois mauvaises et institue une
école d'amour. Pourtant, l'abus ne tarde pas à 1
(Dessin de Pol Bert)
Mlle Reine DERNS
(La Reiue Faimy)
se ,manifester dans ce royaume d'opérette et le
roi; dégoûté, passe le pouvoir à un gendre, qui
tonjibe bien à propos pour éipouser - la princesse
doa)t il est éperdument amoureux.
Il est facile de concevoir toutes les péripéties
Qui peuvent se présenter et les difficultés
dams lesquelles peut se débattre un roi trompé
par une femme ardente et volontaire.
'Interprétation est excellante pour la plupart
dés rôles. Nous connaissions depuis lontemps
la fantaisie de Mlle Reine Derns, qui est une
charmante artiste à la voix chaude et bien tim-
brée. Sa diction est excellente et plusieurs de
ses couplets ont été fort applaudis, voire même
bissés. Pourquoi, diaibfe, reine d'un âge avancé
et un peu ridicule, ne conr'igs-t-eKe pas sa jo-
liesse par un maquillage indispensable?
Mlle DjiiiiKrjy est une agréable commère de
revue, et le maii'îiot noir qui compose tout son
costume du premier acte est fort joliment porté.
Sa voix est gentille et elle est d'une amusante
fantaisie.
;' Mfie Jane Aubert est une fille de roi aimable
et Mlle Ladijema danse dans un costume très
sommaire qui fait ressortir unie plastique sa-
voureuse.
Du côté du sexe eort, M. Lucien: Prado est
un roi comdique à souhait ; M. Paul Faivre,
ministre, remplit un rôle de second plan d'agréa-
ble façon. Eitiifin, M. Pré fils est un long cham-
bellan qui mérite certes des rôles un. peu plu3
importants. Be
M. Félix Belliet a une voix remarquable et
une diction qui a été fort aippréciée et à plu-
sieurs reprises très gjpiplaudiie.
La mise en scène de M. Lucien Prad est
fort bien réglée, Les costumes sont jolis et
trafs. Les deux décors plaisent à l'oeil et con-
courent à former un ensemble qui mérite une
mention partriculière. Il faut reconnaître que
la. directi^ on a fiait un effort qui sera certainement
très goûté du public.
, HENRI HENNECART.
DINARD. — Lundi dieirmer a eu lieu, au Ga-
sLoo, une fête de bienfaisance, deranée au profit
des pauvres de la Ville de Dinard. Le program-
me comportait unis reiprésendaticai de Paillasse,
admirabliîment interprété et changé par Mme
Cuisine et MM. Tavello, Berkii.n, Melkior et
Colla,r,d, et une causerie de M. André de Fou-
quières sur la « Mélodie à travers le monde ».
Le très sympathique conférencier, qui vient d'ê-
tre fiait oheivatter de la Légion d'honneur, nous
a charmé par sa parole facile, son éloquence
et son esprit, et il a été très chaleureusement
aipplaudii,. M. André de Fouquières s'était ad-
joint le concours de M. Henri Léorni, le chan-
teur bien connui, qui nous fit entendre ses mé-
lodies françaises, anglaises, américaines et i.ta-
liennes, et qui obtint également le succès le
plus vi.f.
La recette de cette fête de charité a été des
plus fructueuses et c'est au nom des pauvres
de la Ville de Dinard que nous adressons nos
remericemen/ts à tous ceux qui ont collaboré à
cette bonne œuvre. Cette fête a été donnée sous
le haut patronage de Mme d'Albert Lake, Mrs
Ph. Autrobés, Mrs Bal lard-Smith, Mrs Belle-
ville, Mrs Carlos Blacker, lady Blds, Mme
Paul Brack, lady Campbell, comtesse de Che-
vraers, Mme J. Cochery, Mme Cordier, Mme A.
Darblay, Mrs DaaineJl, Mme de Delgado baron-
ne Desmousseaux de Givré, priaicesse G. de
Faucigny-Lucinige, Mme Fenwiek," Mlle Fleury,
lady Gré ville, Mrs Lionel Harris, Mrs Howard,
Mrs Hughes-Hailiett, Mme Lambert-Champy,
comtesse de Langle, Mme de Largentaye, Mme
A. Legrand, Mrs Marcell-m, Mme Meunier de
Houssoy, Mme Michaud, marquise de Moatfer-
rier, Mme Nemours-Tuffier, baronne de Noir-
mont, Mme Poussineau, cornasse R. de Pracom-
tal, comtesse E. de La Rochefoucauld, marquise
de Roquemaurel, comtesse de Saporta, Mme de
Schrècher, Mme de Sigy, Mme Simon-Lorrière,
lady Smiley, marquise de Suriau, princesse C.
de La Tour d'Auvergne, Mme Thorel, Mme
Turgeon, comtesse de Velle. — R. F.
LECONS CHANT — POSE DE VOIX — DICTION
Mme J.COL.1 Rue Forest (Hippodrome)
"Comœdia" à Vichy
Casino des Fleurs. — La Femme nue, d'Henri
Bataille, avait attiré la foute des grands jours
dlans ce coquet théâtre. L'interprétation était de
tout premier ordre. Dans le personnage de' Lo-
leSte, Mme Jane Yvon, du théâtre des Variétés,
a dépensé sans compter ses multiples qualités
de comédi^ enne accomplie et fait admirer une
fois de son talent hors pair.
Mlle Rosni-Derys joua avec coquetterie et
adresse le rote ingrat de la Princesse de Cha-
bran. ,
M. Gaston Se vérin, de l'Odéon, s'est taillé
un succès bien mérité dans le rôle du peintre
Bernier, où il se montra tour à tour cruel,
pasionné, désespéré avec un naturel parfait.
M. C'hamont, de l'Odéon, incarnait le Prince
■3* 3 Onabram aivtec la science de la composition
qui caractérise ce parfait artiste.
LeS autres rôles étaient fort bien tenus par
Mmes Auffray (Mme Gorzin), Eyraud, (Suzon),
d Ambnoourt (MMe Julie) ; MM. Marquet (Gor-
zin), Azéma (Greville) et Tanneur, qui se nion,
tra, comme à 1 ordinaire, le plus consciencieux
des comédiens, sous les traits du vieux rapin
Rouchiard.
Nouveau Casino. — Je ne trompe pas mon
Mari, avec le concours de Galipaux. Le vaude-
ville de MM. G. Feydeau et R. Peter. léger de
style, fin et comique, avec pourtant quelques
tondeurs, mais à peine perceptibles, a obtenu
un succès consaderable 'et mérité. Dans le rôle
de Saint-Franquet, Galipaux fut comme toujours
exhubérant, primesautier, pittoresque, jeune en-
core comme à vingt ans. Il fut chaleureusement
appliaudi.
MM. Sance, R. Lyon, Ser]ius partagèrent son
succès. Mmes de Beer, Diane, Max et Lili
Rito se montrèrent gracieuses et enjouées.—A.F.
J'ACHÊTE PLUS CHER le vêtement homme, aame
domicile NeumateSi?Pio' fourrures, soldes. - Vals
————"eumejstei.t~rue Gombouft. Louv. 53-84.
ETRANGER
"Comœdia" à Londres
M. José Lévy, adaptateur de nombreuses piè-
ces françaises, vient d'ouvrir d'ans l' AdeLphi,
sous le nom de « Petit Théâtre » un « Grand
Guignol » anglais.
GrOs succès pour le spectacle de début com-
posé de La Main Morte. d'André de Larde;
L Art d être heureux, de Pierre Veber, et Le
G.Q.G. d'amour.
La première de ces pièces surtout a été très
goûtée.
La comédie de M. Pierre Veber a perdu beau-
coup à l'adaptation.
Quant à La troisième pièce, elle a absetument
decoflcerte le public anglais, car la « toilette »
n'est guere, en Angleterre, une filiale die Gupri-
don.
Excellente in te rp rétatiion. Le succès a été sur-
tout pour M. Bealby, un jeune artiste, qui, sans
vouhMr faire de comparaison, rappelle Lucien
Guitry et qui semblerait à beaucoup le plus
désigné Pour reprendirie le rôle de Pasteur,
si La pièce éfiait représentée à Londres. J.-T. j
GREIN.
LEÇONS DB DZCTZOX — GKAVO%.,z, BT
LEÇ"OuN,,S ° de fa Coméd-l- ranc. 15. II. Victor-SIauè
"Comœdia" à Charleroi
La réouverture des Noctambules. — C'est au
milieu d'une sympathie que l'on sentait sincère
que Bréas a fait la réouverture de son caba-
ret artistique. Le spirituel cabaretier s'est en-
toure d'une tooupe de camarades variée et chat-
noiiresque à souhait pour un début de saison.
Je dois citer d'abord Stello, très connu et jus-
tement apprécié chez nous; Mmes Anna Fer-
rare et Jane Janvier, très goûtées. Mais, tout
le gros du succès, et c'est justice, a été au
« patron ». Bréas est de plus en plus le caba-
retier verveux et plein dj':à-prü¡xJs que nous con-
naissions. Il dSt avec un talent remarquable et
une réelle, âme d'artiste la plupart de ses oeu-
vres. Son succès, je le répète, a été très franc.
La preuve indéniable s'en trouve dans l'estime
qu'il a su conquérir auprès d'une public, ce-
pendant peu prévenu. Je dois signaler, en pas-
sant, que depuis sept mois, Bréas, homme de
cœur autant que d'esprit, a donné aux veuves
charitables près de dix miMe francs. Puissent
nos édiles, grâoe à ce haut dévouement philian-
tropique, lui donner les autorisations de ferme-
ture qu'il est le seuil à ne pas avoir. Bref. soi-
rée d'ouverture tout à fait réussie, où nous avons
pu fêter, pour un soir seulement, hélas! Mme
Odiette Rarancey.
Que Ch. Bréas con,tinue, qu'il ne se laisse
surtout pas abattre, qu'il vive pour son public
et pour son art. C'est avec un tel programme
qu'il se fera des amis, et ils sont plus nom- i
breux que jamais. Bravo !
Variétés. — La revue Paris-Girls, sous la di-
rection de M. F. Doryval, continue sa triomphale
carrière. Publicité adroite, dont les conséquen-
ces se font sentir journellement. — Ch. H.
DENTS a Patata nore, sans plaque.
FiN T S Brldge-Work et Couronnes
* «-0 posés Sans DOULEUR
aa B par MAXIME DROSSNBR, t'inventer du Somnol,
JNj~ Système incomparable. — Brochure gratis et {IO.
Wt~ 72. Boul" BaussmanD. 72 (face /e Printemps).
Matinées d'aujourd'hui
ODEON, 14 h. — Cabotins, comédie en quatft
actes, en prose, d'Ed. PaiLleron.
Mines NOTLS, Mme Cardevent : Lambert, Valeur
une. ; G. PJeard. Mme de La versée ; D. Hébert, la
Divotte.
MM. Vilbeirt, Pégomas ; Laroche, Gripneux :
Coste, de LaveTsée ; Duard, Larvejoi ; Darras, Uu.
SAIIIJARD, R. Cardtwent ; M. Lamy. Cararcl ;
M. LéIry, BIl"a.'JC.DrnJ.é ; Paupélix, 13 Maire ; Grouil.
lw ât, le factcuir ; Blancard, Saint-Marin.
GAITE-LYRIQUE, 14 h. - Les Vingt-huit jour,
de Clairette.
THEATRE ANTOINE. 14 h. 45. - L'Inconnu.
NOUVEL-AMBIGU, 14 h. 30. - Le Maître de
Forges.
CHATELET, 14 h. 30. — Miciiel Strogoff.
SCALA, 14 h. 30. — L'Hôtel du Libre Echange.
GRAND-GUIGNOL, 14 h. 30. — La Dernière l'or.
ture.
SPECTACLES DIVERS
OLYMPIA, 14 h. 30. — isabella Ruitz (15 attrac-
tions).
FOLIES-BERGERE, 14 h. 30. — L'Amour en folie
THEATRE MARIGNY, 14 h. 30. — Cach' ton
piano.
ç CONCERT MAYOL, 14 h. 30. — Le Couvent des
Caresses.
AMBASSADEURS, 14 h. 30. — La Revue Légère.
IIOTELS & RESTAURANTS
recommandés
PARIS.
.GRAND HOTEL boulevard des Capucines.
ordre Restaurant de premier
MEURICE HOTEL Restaurant de premier
, ordre.
RITZ Grill-Room, 38, rue Camban. Déjeune..,-a
RITZ a 15 francs. — Djjiers à 20 francs.
LARUE, place de la M-adeteXne.
CAFÉ DE PARIS, 41, avejiue de l'Opéra.
VIEIL, 8, boutevanj de la Madeleine.
LAPEYROUSE. al, quai des Gra.n^s-An^M.ti.n^
boulevand BeaumarchaisTS DE LA ROCHELLE<
LES QUATRE SIEIROENTS* DE LA ROCHELLE,
DEPARTEMENTS.
AIX-LES-BAINS. — Grand Hôtel d'Albion
ANGERS. — Hôtel d'Anjou. — Premier ordre Cu
sjne renommée.
ARCACHON. — Nouveau Grand Hôtel. - Le plu -
somptueux palais de la Côte d'Argent, DanK :
Gambade, A^lm in.iistra te u r-Directeu r.
BIARRITZ. — Hôtel du Palais et Restaurant. Ou
vert toute l'animée, G. C. Cigolini, directeur général.
LISIEUX. - Hôtel de Normandie. — Confort mo-
ne. CUJS. recommandée. — Prix modérés.
LYON. - Grand Nouvel Hôtel. — Sur les quais
du Rhône, plus de 200 chambres, 60 salles de
bains 7 oabi-nets de toilftte avec le Jout der-
NICE. - Hôtel de la Régence, - Aveiiue 'de la
Gare, Tout premier C'rdre, entière.ment æemis à.
neuf. Restaura(nt reno-miné.
NICE. - Hôtel O'Connor. - Sur le-s j aoeuljl~s.
Recommandé aux familles. Ouvert toute l'année.
VIRE. Grand Hôtel Saint-Pierre. Médaille d'ar.
gent du T. C. F. Très cornions, Cuisine re-
nommée. Bains, garage avec fosses, ete: etc V
Froger, propriétaire. -
ETRANGER.
NEW-YORK. — Savoy. — 455, Golombus av. ReIt
tauTadlt de lle cl., prix modérés. Ch. avec w.-c.
l>a.ins, toilette. William O. Marin, propriétaire.
"Comœdia" à Lausanne
Au Kittrsaal, à l'occasion des fêtes du Comn
tour agricole suisse. Prends-en d' la graine IrL
vue du chansonnier Maurice Haywacd. De l'im.
prévu, de la nouveauté, un sens exact du
mique, di:s chants trissées, des interprète:
qui jouent, chantent et disent avec une verve
treipxlante : le succès. Il faut remarquer la grâce
spLrltuelk de Mme Nooky-May, la fantaisie in-
ventive de M. Vivian (et son -hab/ft+é mot
teuir en scène) , la drôlerie très personnelle de
M. Badès, le comique autoritaire de M. Derjel,
le charme ironique de Mme Magny-Djine. A
leurs côtés, Mmes Ricart, Ekirieux et M. Ver-
nier.
M. Wolff-Petitfdernange, l'adroit et avisé di-
re£te,uir du Kiuirsaal, ouvrira au début d'octobre
sa saison d'opérette avec le concours de Mme
Mary Petitrfemange. — R. DE W.
Publie dans son Numéro du 10 Septembre :
N. Miilerand et l'anniversaire de la Marm
par AISRBO CAPUS, de l'Académie Français*.
Les résultats de son enquête :
Faut-il siffler au Théâtre ?
avec les réponses de :
MM. J. ERNEST CHARLES; VICTOR GOLWJIFTF ; LoOU"
PAYEN; RoBEnT DIEUDONNÉ; MAURICE VERNE:
LÉON MOUSSINAC; HENRI ET1EVÀNT ; MAURIC*
POTTECHER; GEORGES DOCQUOIS; EMILE HENRIOT:
Valmy BAYSSE; PIERRE SCIZE; JULES BERTAUT.
Ei en supplément Illustre :
La Savoie Agricole et Forestière
par J. THIOLLIER et ARTHUR CADORET.
Lp N, 2 fr. - En Vente partout --
I -.. '"e * genre 4t Concerts S Cabarets artistiques a Cirques 4 Dancingv
i '1 -" BPBTITIONS GENERALES
Û T"» te
•i te rends compte"
u Perchoir
,Il lé e 4e --
, 1 ESPRHAR-P'" Spectacle çopieux et
p s ,égrar Prit, de la satire, de la verve,
L^PQJ'I^QTISNURET <, UNE véritable salade d'hu-
11(', !le, lu t ASSAI. sel gaulois. Dans
R I),-URTe TEM^NN^E AU SEI £AULOIS. Dans
K FRE iCÈne Paul Clé-
il,, e s Ce1 ne ron
; - « L'EAU de Jouvence
fi,,q. tr, P,«, çais » - cingle et flagelle les per-
1L4HC '^LITÔS EÂTR
lly et qui dë grand elfet. C'est une scène de
R Qli, le o„ - IÊNONCP JAN* HÉSIter les petits tra-
L'E
F AJ O RI PASSÉS sans hésiter les petrts tra-
DE SA d'a,rtistlfs EN renom. Mlle
•E WE ^«"BB-Y IC AV7? ATSEMENT IE travesti, et
14e te, "leavec verve. travesti, et
MOMU verve.
K "T,TFE CRANEJLSJ est une artiste qui ne
°E! R de pittoresque. Son tour
t'lclll ce! ta se. et grivOis, EST dit avec brio
LA voix grave appuie sur le sous-
l'une lt4QIe grave appuie sur le sous-
dLL Premier acte ci Meli-Melo » est
T DENY*E ENC'G® ÀSR JFS héros du mélo-
1 e, DenyS en 9QÎté ET on v peut applau-
'l"(¡ e Catn, touchante et bien di-
1(' 'el.l ;.,
IO par Mlle
ot,.,1z Oeil" ender IOue.e avec entrain par Mlle
I/ AT' TOUBURS exquise danseuse; le
TOUFOÛRC amusant; MM. Carol,
X PÊRAL J °IR' Jean Poe et l'au-
■ CIF?KC- MUT VÇ"? PLERS°n, Suzanne
i'1 A' GABÏI,JKVLYNAT VMLIANE. Suzanne
: F Anglads, tirez les ee-
don nee reste et grivoise, a Pre-
i ,n> T • leste et grivoise) a genti-
%& H'HR?Q[E À'?: gnvoise, a genti-
lgql, aprèS Qvoir chanté avec succès au
: QlSOrz d'auOt ut l'été, va continuer pen-
i omne. , -
Llk ECIIÕS&iiiFiïRMA TIOMSf. D.
lll!s..h ïcf ---
Si "",,"èJt.
, ¡,l.3. semaine anglaise n'existait pas, il
", ? Pour Permettre
i ceux qlti, de {ndj ace, n'ont pu
assister, le soir, à une représentation de la re-
vue : L'Amour en Folie, d'aller à la matinée
d'aujourd'hui. Miss Campton, Bach. Devilder,
Mitty et Tillio. et MUe Agnès Souret, la plus
belle femme de France, les charmeront.
U
N SAMEDI DE GALA A L'OLYMPIA.
Aujourd'hui, en matinée, , à 2 h. 30, l'O-
lympia aura 1 honneur d-e recevoir 1 une ces plUS
hautes personnalités de la Colonie espagnole
qui, n'ayant pu arriver hier, pour les débuts d'e
l'adiorabfc Isasbe-lita Ruiz et du danseur flamenco
Vicente Escudero, a loué, pour la matinée, deux
avant-scènes pour lui et sa suite. Ce grand
d'Espagne étant à Paris incognito, la presse est
priée de ne pas tenter d'interviewer ce haut
personnage politique, qui repartira à Madrid dès
après avoir applaudi son artiste préférée. C'est
par une indiscrétion de la buraliste — et non
par la Direction de l'Olympia — que Comœdia
peiut dominer cet écho qui lui vaudra bien des
jalousies.
*
Rose Amy; ? Betove ? ; Louise Dhomas et
Damaud1; les Viéviaris et les quinze merveil-
leuses attractions paraîtront à la matinée et à la
soirée d'aujourd'hui samedi.
De 5 à 7: Thé-Tango. Entrée: 3 fr., tous
droits compris.
A
ux AMBASSADEURS.
La Revue Légère fait courir tout Paris.
POUT quelques jours seulement, la troupe amé-
ricaine acrobatique La plus forte du. monde, les
Canaiians (6 personnes).
c
ONCERT MAYOL.
Le triomphai succès : Le - Couvent des
Caresses, avec la champIOnne Ge, rance de na-
tation, Suzanne Wurtz, dans la Piscine Enchan-
tée (20.000 litres d'eau). Parti,e de concert avec
la célèbre étoil'e Damia, dans ses nouvelles
créations. Demain, matinée.
O
u donc oublier la Pologne
Et les excès des bolcheviks?
C'est dans rendront ou nul ne grogne
Où Ie, plus élégant public,
Qu'un programme parfait enchante, 1
Se rend en foule chaque soir,
C'est-à-dire à la Pie qui Chante
Où tout est amusant à voir
Où l'on ne peut que rire aux larmes
Et l'on y retourne vingt fois
Tant Faîliot vous tient sous le charme
De $a gaîté à bon aloi.
Demain, matinée, 3 heures.
B
OUFFES CONCERT.
La Traite des Blanches, pièce réaliste
cinq acSes, chants, musique, danses.
-L
A
MARIGNY.
Si les neuf points de Lénine ont eu à
Paris un certain succès de. curiosité les neuf
clous de Marigny ont suscité, par contre, un
tel engouement que le célèbre établissement des
Champs-Elysées est tous les soirs assiégé par
une fouie avide d'appliaudir les tableaux mer-
veilleux die la revue : Cach' ton Piano, ainsi que
cet incomparable trio de comiques Nina Myral,
Serjius et Dutard dans des scènes inénarrables.
Demain dimanche, matinée.
A.
L'ABRI. -'
La Reine Ardente s'annonce comme un
gros succès, cette charmante opérette est d'ait-
leurs délicieusement interprétée par mie troupe
excellente, en tête de laquelle Reine Dems,
Djimmy, Jane Aubar. Lucien Prad et Billet, de
l'Opéra-Comique. La danse Pa/poue, créée par
Zuiga et Djimmy, est un triomphe. Aujourd'hui
matinée, à 2 h. 30.
-- Jk
B
AL TÀBARIN.
Ce soir, bal clés Aimées. Divertissement
au Harem avec dlanses lascives. Ce gala pro-
met d'être des plus brillants; Ires chars ont
été combinés par l'artiste décorateur Maurice
Proust, qui a rapporté de son récent voyage
au pays dies Moukères toute une série de des-
sins pris sur le vif et s'en est servi pour
donner à cette fête un caractère purement orien-
tal. Tout le monde voudra applaudir les chars
de la Favorite, des Odalisques et c'est encore
unie belle soirée que Tabarin pourra inscrire
à son actif.
V
oici la saison des voyages. A l'Oasis, lundi
prochain, on pourra se croire sous le ciel
Franche cie ou de Sévitk; ce sera la Féria.
Francese. -
Retenez vos tables à Elysées 15-82.
I!E j 1( 1 FffIf1¥13i\
"AVant Miarka"
:¡ !C'est mercredi prochain 15 septembre que
sera présenté au Gaumont-Palace le nouveau
film de Louis Mercanton, Miarka, la fille à
l'ourse. sur un scénario écrit directement pour
l'écran par Jean Richepin, de l'Académie fran-
çaise.
L'auteur interprète dans son œuvre un rôle
important. Ce ne sera pas un des moindres at-
traits de cette présentation; ce coup d'essai peut
être dit coup de maître. Près de lui, Réjane que
le cinéma comme le théâtre doit pleurer, car
l'artiste déploya pour l'un et pour l'autre des
qualités prodigieuses, Réjane sera la merveille
de Miarka. Sa création de la Vougne égalera les
plus belles de la comédienne. qui devait suc-
comber juste quinze jours après avoir terminé
sa partie. Mlle Desdemona Mazza, si remarquée
dans L'Appel d'u Sang, joue le rôle de Miarka
auquel elle communique un charme étrange et
très original. M. Ivor Novello, encore un des
brillants protagonistes de L'Appel du Sang, M.
Vonnel, talent sobre et précis, complètent une
distribution de premier ordre.
Mais le film, sujet d'un pittoresque infini, ne
VAUT pas seulement par ses interprètes, un mé-
rite le distingue entre tous ; aucun de ses ta-
bleaux, aucun de ses intérieurs qui n'ait été
pris 'sur nature. Je veux dire que, grâce aux
procédés spéciaux Crochat, éclairage puissant,
ingénieux et. d'utilisation facile. à condition
de savoir l'employer, — toutes les scènes se
passant dans les appartements ont eu pour ca-
dre réel les diverses pièces d'une demeure ha-
bitée. Miarka se déroule d'un bout à l'autre,
loin du studio ordinaire et professionnel. L'art,
l'intelligence, la technique de Louis Mercanton
se sont joué des mille et une difficultés que pré-
sente l'application de cette nouvelle méthode; il
a merveileusement réussi. Je pourrais citer tel
et tel passage du film, particulièrement réussi
miraculeux contre jour, clair obscur adorables,
etc., je n'aurais que l'embarras du choix. Je
préfère laisser aux privilégiés, invités de la
présentition prochaine, la foie complète, l'ex-
trême plaisir que leur causera Miarka, la fiLle
à l!otfirse, œuvre française entre toutes, com-
plète, magnifique, œuvre que le public dans un
mois ne pourra manquer d'acclamer.
J.-L. CROZE. I
La réouverture de Novelty
Ce soir, notre confrère Georges Lordier rend
au cinéma ce qui fut un moment le Théâtre
des Boulevards. « Novelty » va revenir à
l'écran où paraîtront des films choisis parmi
les meilleurs et les plus célèbres. La jolie
salle sera, en quelque sorte, ce que nous avons
longtemps réclamé ici même, la « Comédie-
Française du Film ». Il y avait, dans cet ordre,
un beau répertoire à constituer et à produire.
La chose est, désormais faite, le succès as-
suré.
Donc, ce soir, à 20 h. 30, ouverture de « No-
velty », cinéma-théâtre des boulevards (19 rue
Le Petetier) avec Tarzan, film extraordinaire
demie pour la première fois intégralement et
accompagné de scènes variées. Demain, mati-
née et soirée.
UNE ENQUETE
A qui d'Artagnan?
On réponde
Monsieur Oroze,
A mon avis Douglas FaiTiianks ne doit pas In-
carner d'Artagnan. Tout chauvini. sme mis a part
j'estime que seul un Français peut réussir ce per-
sonnage.
VoHn la distribution qui me semble la mailleure:
D'Artagnan. Jean Hervé, beau, du panache ;
Athos Marfliot ; Portlios, Léon Bernard ; Aramie,
Albert Lambert ; Richelieu, Signoret ; Louis XIII,
Desiardiius ; Buckingham, Pierre Bertin, élégant,
porte bien le costume ; Milady, Cécilie Sorel ; Mme
Bonaoieux, Nivette, jeune jolie t Anne d'Autriche,
Jeanne Briey, belle, distinguée, tout ce qu'il faut
pour incarner une reine de France.
- Yvonne Florian, Lille.
Permettez-moi de le constater, la plupart de vos
correspondants, avec une étroitesse d'esprit vrai-
ment stupéfiante, demeuirent les esclaves fl'un chau-
vinisme vaniteux, comme d'un illogisme rare.
En effet, ils paraissant presque tous d'accord sur
3 points :
1* La France est la Patrie des Arts ;
20 D'Artagnan est l'idéal Français :
.3° Douglas ne peut l'interpréter parce qu Amé-
ricain.
Ah i pauvre de nous ! Que „ , , ., donc in-
venter pour leur faire comprendre que les Arts
m'ont pas de Patrie, pour la bonne raison que
le Beau ne peut en avoir. Ses principes sont uni-
versels, comme le seront ceux des nrnimes, le jour
où ils auront une mentalité un i :u moins TiCdiocre
çru'aujourd'liui.
D'Artagnan n'est pas l'idéal français — Fort
heureusement du reste — Ce ne serait guère flat-
teur pour la Fronce. Tout au nlir, rest^ -M-n l'idéa;
de quelques jeunes filles ^nes'mes, en mal d^
ventures. Si Douglas 11e neul. :inte.'pr-étèr rVAritl-i
gnan parce qu'Américain, WuraVSA
cles nos actuers ont-ils pu tot^p^fèr. presque ex
clusivement des personnages Grecs. Romains. Es
pagnols, Anglais, Danois, etc., d(.nl. fourmille notre
grand ^pertOJ'e r.• Faut-il rappeler aussi, qu'au
point de vue temtPéraTnanit de race, •« Français », ne
veut absolument rien dire. Et qu'il y a autant de
différence ent:J'le un Flamand, un Alsacien, un Au
vergnat, un Breton, etc., etc. et un Gascon, qu'il
Peut en exister entre un Gascon et un Américain
ues Etats-Unis. Qu'importe d'ailleurs ? Douglas
est un antiste, et il est Jjeau de jeunesse, de gaieté,
de force, de véracité, d'audace, de vie enfin, pri-
mesaulière et saine. Sera-t-il bien (l'ans d'Arts
gnant ? Nul être au monde ne pourrait (ke dire La
plus élémentaire justice, le plus élémentaire bon
sens, exigent qu'oi attende pour le critcriuer qu'il
ait paru à l'écran.
C'est la raison, cher Monsieur, pour laquelle, je
me permets tpersoiii.'ellement de condamner votM
enquête. Elle n'a pas sa raison d'être. Où irions
nous en Arts, si de pareilles mœurs alitaient s« -
généraliser pareillement en peJnTure, en musique,
etc.
Il ne faut pas je crois sortir le public de son
rote qui est de juger, ânes avoir vu, mais not
pas avant.
Et si je puis vous suggérer utIle idée, ce seraf
plutôt aux acteurs, qu'il faudrait demander de
vous akler.
Pourquoi ne les prieriez-vous pas de vous fah,
savoir, par une simple carte le rôle dont chacut
se sent vraiment le persomnage ? Vous awrle:
alore une belle et féconde sélection à faire.
Ch. Montbars
Monsieur Douglas Fairtoauks, ne serait pas de
placé dans d'Artagnan, étendant je lui. prétfêro
rais M. Joubé ou Daltoua" tous deux jeunes
élégants. Quant à Athos, Aramis, Portlios. LouL
XIII et Bucklngham je verrais avec joie MM. Des
jardins, Esoande, B<'I"J:})' Raphaël Duflos et Fres
nay. La distribution féminine réunirait les non;:
de Mmes GiWa Dajntny, Molina, et Sergyl pour 1.
rôles de Milady de Winter, Anne d'Aurtiche
Mme Donaeleil X.
Rolande Salomon (Les Safcles-d'oion ne)
Je suis Américaine, j'habite Bruxelles et jp, 81,1,
une ardente lectrice de « Comœdisa n. co-ni
Américaine, J'admire notre « Duggie », mais m",>:
Je trouve qu'il ne dûit pas être sélect pour JOU-ct
un héros Français. Un Monsieur ou une Madame ; i
gnant A. R., Palrllent de 'î'homas-Salig.nac comme
d'Artagn.a.n..v,oLl'à si 3 086 dLre le od'Ar.taJg,nan i
pendant un~n ce remarquable artiste. Sa min.:
que est tout supplément merveilileuse, il serait Je
pense le liéros l'êvé. Il est dommage qu'il ne ~jue
pas au ckié, car il est bien mieux que beamc D
d'autres comme jeu, et mimique. A Bruxelles ut
il était réellement « adoré n" les admirateur? de
beau et du vrai sont inconsolables. q
Donc hurrah .pour Saiignac-d'Artagnan.
Cordiateniant * TOUS-
Cordi~ f'CJU8. Madge Brlxtea
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 98.68%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 98.68%.
- Auteurs similaires Henrichs Paul Henrichs Paul /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Henrichs Paul" or dc.contributor adj "Henrichs Paul")Lamy Charles Lamy Charles /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Lamy Charles" or dc.contributor adj "Lamy Charles") Firmin Didot Ambroise Firmin Didot Ambroise /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Firmin Didot Ambroise" or dc.contributor adj "Firmin Didot Ambroise") Firmin Didot Hyacinthe Firmin Didot Hyacinthe /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Firmin Didot Hyacinthe" or dc.contributor adj "Firmin Didot Hyacinthe")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 3/4
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k76477454/f3.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k76477454/f3.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k76477454/f3.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k76477454/f3.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k76477454
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k76477454
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k76477454/f3.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest