Titre : Comoedia / rédacteur en chef : Gaston de Pawlowski
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1909-11-14
Contributeur : Pawlowski, Gaston de (1874-1933). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32745939d
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 14 novembre 1909 14 novembre 1909
Description : 1909/11/14 (A3,N776). 1909/11/14 (A3,N776).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k7645701b
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-123
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 13/04/2015
CnMŒDïÂ. — DIMANCHE 14 NOVEMBRE tYUU
INFORMATIONS
PARIS
Théâtres
,y0US POURREZ APPLAUDIR "h."-'
„ Aujouffollitli »
M. Mounet-Sully dans a Hamlet » à: la Comédie-
Française.
Mademoiselle Chenal dans a La Tosca » à l'Opéra-
Comique.
M. Léon Bernard dans « La Bigote » à l'Odéon.
Madame Félia Litvinne dans « Les Huguenots a a
12 Gaité-Lyrique.
Madame Marthe Brandès dans a La Rampe » au
Gymnase.
Madama Marthe Régnier dans a La Petite Chocola.
père » à la Renaissance.
Mademoiselle Diéterle dans a Le Circuit » aux Va.
tes.
M. Lucien Guitry dans Il La Criffe 11 à la, Por-
te-Sainte-Martin.
Madame Tessandier dans » Maison- de Danses » au
Vaudeville. : -
Madame Sarah Bernhardt dans « La Dame aux
Camélias » à son théâtre.
e îléiane dans a La Course du Flambeau »
Madame Réjane dans « La Course du Ftambeau B
a son théâtre.
Mademoiselle Marguerite Peuget dans a La Petite
Caporale 6 au Châtelet.
M. Cémier dans « Papillon, dit Lyonnais le Justé »
au Théâtre Antoine.
Mademoiselle i Suzanne Cetdstein dans e Page
Suzanne Coldstein dans « Page
Blanche » a l'Athénée..
Mademoiselle Stella Viarny dans a Famity-HStet »
au Palais-Royal.
Madame Cora Laparcerie dans « Lysistrata » aux
Bouffes-parisiens. is'ens.
Her>» Defreyn dans a La Veuve Joyeuse » a,
l'Apollo.
Madame Jeanne Bloch dans e Une Femme de Feu »
aux Folies-Dramatiques.
M. Lucien Noël dans cc La Mascotte » au Nouveau-
Théâtre du Château-d'Eau.
M. Armand Berthez dans CI Sans Rancune D aux
Capucines.
Mademoiselle Germaine Parisel dans a Le Petit Don
Quichotte * au Théâtre Féming, en matinée.
Mademoiselle Yetta Rianza dans « Rômi-Tchave »
aux Folies-Bergère.
Mademoiselle Marguerite Deval dans « Afgar ou les
loisirs andalous » à la Scala.
Meg Villars dans « Et aie donc l » à la -
tale. A ,
Paul Ardot dans a Volons-y » à Parisiana.
Mesdames Bartet, Lucienne Bréval, Marguerite Car-
vé, Demerllier, Jeanne Cranier, Lamare, Héglon,
Vallandri, î .'-■ Lucy Vauthrin, Nelly Martyl, Marie
Vcin Marié de l'Isle, Simone, de Nuovina,
Juliette Clarens, Lavallière, Duluc, Germaine Oal-
lois, Helène e ene Dutrieu, Régina Badet, Friche, CO-
"Iria 1 ne jouent pas ce soir à Paris.
Comédie
Française
La sé rie des pièces contemporaines représen-
~ne semaine : La Robe Rouge, l'Amour
Duel, Connais-toi s'est terminée hier
samedi par la Rencontre et vraiment la comédie
- PIerre Berton peut tenir son rang à côté
œuvres de Brieux, R. de Fiers et de
Leillavet, Lavedan et Hervieu.
Dimanche dernier, en matinée; j'avais revit 1ett
deux derniers actes; j'ai assisté, hier, aux deux
derniers et cela m'amène à cette curieuse cons-
ltation au suiet de Grand :
Tandis qu'il joue le 3° acte avec une rapidité
eblt qui par instants m'empêche de 1-e sui-
- et je sais la pièce par cœur ! - il fait
du contraire au 2° iet surtout au 1er d'une
été, d'une maîtrise. « incomparables » di-
Canuche !
Je acte, dimanche et aux représentations
rentes, Grand boulait son texte suivant un
t l'argot du théâtre. Hier, il a détaillé
de M. Pierre Berton — elle en vaut la
- il a mis en valeur les sentiments
serval en artiste « ayant de l'école ».
raison -Iti,te , ayant de ? Grand, au 3ff
raison de ce défant d'unité ? Grand, au 311-
confond mouvement de la scène, l'em-
doit bien savoir cependant, puisqu'il se.iflê-
ment €r' que l'on peut en parlant très len-
ment donner l'illusion d'un mouvement très
que' c'est l'accent qui marque l'ardeur,
véhémence de l'action, et non la précipitation
Je le répète et le répéterai souvent encore, il
que à Grand pour être un comédien « com-
1» un acteur de styles-digne de la place
W°upe dans la Maison, d'élargir son talien.)
porter ses belles qualités à leur maximum
;sement q se dérobera devant cette tâche, il
aurra JOUer de remarquable façon des rôles
adaptant à ses dons naturels, André de l'Amour
de, Etchepare d'e la Robe Rouge ou Pavail
Connais-toi, mais il restera inférieur à sa ré-
~lation et à lui-même dans les personnages
prenant des scènes tracées dans la demi-
Dépuis son début en 1906, Grand n'a joué
un rôle iS classique Clitandre des Femmes sa-
I)e ul-s le soir où elle parut pour la pre-
mière fois a la Comédie sous les traits de la Mar-
~se d'Auberive, des Effrontés, Mlle Sorel a
intérprété Elmire, la comtesse du Ma-
de Figaro qu'elle va reprencïre. et cela se
dans sa Ca'mille de la Rencontre. C'est aux
iJ?4es"Ue Brunet doit sa brillante exécu-
tée tjs Q anuc^' ces classiques auxquels Mlle
avost devra revenir sans trop longtemps tarder.
L EMILE MAS.
'ri[ ]eû^nements du mardi et jeudi recommen-
t 7 décembre prochain.
Mlle Sorel joUlet'a la comtesse dans Le Maria-
de Figaro. Mlle Cernay jouera Suzanne, Mile
Conte, Chérubin.
Opéra
Lohengrin. -
Désireux de ne
.point ennuyer le
lecteur autant
cfue les direc-
teurs de l'Opéra
ennuient le pu-
blic, je • me dis-
penserai d'insis-
ter sur l'inter-
prétation de Lo-
hengrin. M.
Frantz, très en
progrès; Mlle
Mancini, Ortrude
intelligemment
dramatique, M.
Dangès , Frédé-
ric remaraua-
ble; M. Journët, - artiste sûr dont la voix est
puissante, ont, 'de Lohengrin, une connaissance
absolue ! Le contraire, pardieu, pourrait sem-
bler étonnant. !
Seule, Mlle Kaiser est nouvelle venue dans
l'oeuvre de Wagner. Aussi La jeune et sym-
pathique débutante tremble-t-elle encore un peu.
Accordons-lui le bénéfice d'un juste répit. Mlle
Kaiser doit, en toute tranquillité, laisser s'épa-
nouir les heureuses qualités' qu'elle possède.
Lorsqu'elle connaîtra davantage la scène et
qu'elle écoutera mieux l'orchestre, Mlle Kaiser
sera une Elsa d'autant plus charmante que, vo-
calement et physiquement, le rôle lui convient
à souhait..
Décidément, l'orchestre couvre les voix de
façon abusive. De simples batteries, de modes-
tes dessins d'accompagnement.-sont grattés avec
fureur.Les attaques manquent de franchise et
s'étalent en fâcheux gradins;.De' capricieuses
timbales inquiétèrent par leur silence l'indulgent
M. Biisser., Il les attendit poliment, mais non
sans courage. -
Les chœurs furent « acrobatique#». Au fa-
meux ensemble, si peu prisé lors de la dernière
représentation, ils témoignèrent d'une divertis-
sante prudence, évoquant le célèbre exercice
connu sous Je nom de danse des œufs. De plus,
le chœur nuptial du 3e acte se termina en une
odieuse cacophonie, dont le public ne daigna
point s'émouvoir.
Au demeurant, artistes, spectateurs, choristes,
musiciens, me parurent .n'accorder à Lohengrin
qu'une minime attention. Sans doute, l'affaire
Steinheil. L. VUILLEMIN.
Celles qui s'en vont.
Mme-Halanzier, née Louise Lafitte, veuve de
M. Halanzier, ancien"directeur de l'Opéra, est
morte hier, à l'âge de..84' ans, en son domicile,
2 boulevard de' Courcelles. Les obsèques-auront
lieu demain à midi très précis en l'église Saint-
Charles de Monceau (22,'rue Legendre). On se
réunira à la maison mortuaire. L'inhumation aura
lieu au cimetière du Père-Lachaise.
Opéra-
Comiqa0
Ce soir, septième
représentation de
Ghiquito à la Salle
Favart. Les specta-
teurs comprenaient
dans leurs rangs les
abonnés du samedi B,
c'est-à-dire ceux qui
font partie de la der-
nière série d'abon-
nement, Mercredi
prochain, la huitièrnç
représentation de
l'ouvrage de M. Nou-
guès sera donnée de-
vant une salle êntié.
rement remplie par la fraction, du public qui ne
vient au théâtre que de temps à autre. Il est
toujours intéressant de se rendre compte de l'ef
fet qu'une œuvre nouvelle produit sur ces mélo-
manes qui représentent, en somme; la majorité
des spectateurs. C 'est le plus souvent, grâce à
eux, qu'un compositeur devient célèbre. Nous
verrons donc, dans quatre jours, si ce grand pu-
blic continue à, faire à Chiquito le succès que
ce soir encore, les abonnés lui ont assuré par
leurs chaleureux applaudissements.
M. Francell a fait aujourd'hui un prodigieux
effort pour remplir son rôle. En effet, le coura-
geux ténor, fortement grippé, avait prié M. Car-
bonne d'avertir le public de son indisposition.
M. Francell pourra-t-il chanter La Vie de Bohè-
me lundi ? J'en doute, mais je le souhaite pour
le public des « populaires ».
Je parlerai demain de M. Vieuille.
L'exquise artiste, qui se nomme Mlle Bériza,
ne paraît dans Chiquito qu'au quatrième acte,
sous la robe de la Supérieure du Couvent du Ro-
saire, devant le lit où expire la pauvre Pant-
chika. Le personnage avait d'abord été distri-
bué à Mlle Brohly qui, très souffrante lors de
la première représentation, fut remplacée par
Mlle Lassalle. Je me doute que Mlle Bériza, pour
rendre service à la Maison, a dû interpréter son
rôle sans préparation, ou presque. Il n'y parait
pas. Qui reconnaîtrait la tragique Tosca sous la
coiffe blanche de la Supérieure? Mlle Bériza
apporte beaucoup de calme, de douceur, de bonté
dans cette scène où meurt la jolie Basquaise. On
sent que l'hôtesse des âmes possède un cœur
de femme, malgré la règle sévère des ordres u
l'austérité dé la vie du couvent. Personne mieux
que Mlle Bériza ne pouvait trouver cette onction
cette sensibilité, cette captivante émotion dont
elle nous donne la parfaite illusion.
JEAN PRUDHOMME.
Le Souper de "Comoedia -9-9
Pour célébrer son deuxième anniver-
saire, Comoedia avait prié quelques per-
sonnalités théâtrales de lui faire l'honneur
de venir souper, la nuit dernière, au Res-
taurant Paillard. ,.
C'est ainsi que nous avions eu l£ plaisir
de convier: I
M. Charles Akar, secrétaire général du Tria-
non-Lyrique, et Mme Akar; M. André Antoine,
directeur de J'Odéon.
Mlle Régina Badet, de l'Opéra-Comique ; M.
Clément Bannel, directeur des Folies-Bergère;
Mlle Marthe Barthe, du Gymnase; M. Harry
Baur, du théâtre Michel; M. Bernard, régisseur
général des Variétés; M. Berthez, directeur des
Capucines; M. Bourgeois; M. Boutet de Mon-
ve'l, administrateur général des Variétés; M. AI-
bert Brasseur, des Variétés; M. Jules Brasseur,
secrétaire générât des Variétés; Mlle Lucienne
Bréval, de l'Opéra; M. Brisgand; M. Léon Bui-
rette, président du Conseil d'administration de
Comoedia, et Mme Buirette.
M. et Mme Cahen; Mlle Mario Calvill, des
Bouffes-Parisiens; M. Camoin, administrateur
générai des BouSes-Parisiens; M. Ernest Car-
bonne, régisseur général de l'Opéra-Comique,
et Mme Car bonne; M. Albert Carré, directeur
de l'Opéra-Comique, et-Mme Marguerite Carré;
M. Castelbon de Beauxhostes; M. Lucien Caza-
lis, de l'Athénée, et Mme Cazalis; Mlle Thé-
rèse Cernay, du théâtre Apollo; Mlle Geneviève
Chapelas, des Variétés; Mlle Marthe Chenal,
de l'Opéra-Comique; M. Chicottot: Mlle Ju-
liette Clarens, des Bouffes-Parisiens; Mile Cla-
rens, du théâtre Réjane ; MUe Colonna Romano ;
M. Crémieux, administrateur général de la Re-
naissance; Mlle Crisafulli, de Ja Cigale.
Mme Debacker, des Variétés; M. Dechamps,
du Gymnase; M. Henry Defreyn, du théâtre
Apollo; Mlle Georgette Delmarès; de Parisiana ;
Mlle Carmen Deraisy, de l'Ambigu; M. Des-
sonnes, de la Comédie-Française: M. Abel De-
val, directeur de l'Athénée; Mlle Marguerite
Deval, de Ia Scala; Mlle Devoyod, de la Comé-
die-Française; Mlle Diéterle, des Variétés;
Mlle Dorys, du théâtre Michel ; M. Dorival, de
la Porte Saint-Martin, et Mme Dorival; M. Du-
bois, de l'Opéra; Mlle Laurence Duluc, de
l'Athénée; Mlle Dussanne, de la Comédie-Fran-
çaise; M. Duez.
M. Alfred Edwards; Mme Jane Evel.
Mme Renée Félyne, des Bouffes-Parisiens;
M. Jacques de Féraudy, de la Comédie-Fran-
çaise; M. Georges Feydeau; M. Fontanes, di-
recteur du Châtelet; M. Francell, de l'Opéra-
Comique, et Mme Francell ; Mlle Frevalles, du
Gymnase; M. Henry Fursy, directeur de la
Scala, et Mme Fursy.
M. Félix Galipaux, du théâtre Apollo; Mlle
Ganteri, de l'Opéra-Comique; Mlle Maud Gau-
thier, de l'Athénée; M. Gémier, directeur du
théâtre Antoine; Mlle Géniat, de la Comédie-
Française; M. Victor Goddet; M. Grand, de la
Comédie-Française; M. Grand val, de la Comé-
die-Française; Mlle Rose, Grane, du Palais-
Royal ; Mlle Gisèle Gravier, de la Renaissance.
M. Hammond; M. Hasti, des Bouffes-Pari-
siens; M. Henry Hertz, directeur de la Porte
Saint-Martin.
MM., Emile, çt Vincent Isola, directeurs de la
Gaîté-Lyrique ; M.- Ivatts.
M. Jacques Charges, secrétaire général des
Folies-Bergère ; M .Léon Jancey, secrétaire gé-
néral de l'Opéra-Comique; M. Lucien Jusseau-
me ; M. Pierre Juvenel, de la Renaissance.
M. Roger Karl, des Bouffes-Parisiens; M.
Henry Krauss, de l'Athénée.
M. Pienre Lafitte, M. Félix Lagrange, direc-
teur du Trianon-Lyrique; Mlle Lantelme, des
Variétés: Mme Cora Laparcerie, directeur des
Bouffes-Parisiens; M. Paul Largy, secrétaire
général de l'Athénée; Mlle Lavallière, des Va-
riétés; Mlle Marguerite Lavigne, du théâtre
Antoine; M. André Lefaur, de l'Athénée ; M.
Maurice Lefèvre, secrétaire général de la Gai'é-
-Lyrique; M. Legru.
M. Magne; M. Malacan, secrétaire général
du Vaudeville; M. Léo Marchès, secrétaire gé-
néral de l'Ambigu et de la Porte Sa-mt-Martin;
Mme Mariquita,. maîtresse de ballet de l'Opéra-
Comique; Mme Nelly Martyl, de l'Opéra-Comi-
que ; M. Armand Miassart ; M. Max Dearly, des
Variétés; M. Max Maurey, directeur du Grand-
Guignol ; Mme Andrée Mégard, du Vaudeville ;
M. Merzbach; Mlle Andrée Méry, de l'Odéon;
M. Micheau, directeur des Nouveautés; M. Milo
de Meyer, des Bouffes-Parisiens ; M. Moricey,
des Variétés; Mlle Jane Morlet, du Trianon-Ly-
rique; M. Michel Mortier, directeur du théâtre
Michel; M. Mounet-Sully, doyen de la Comé-
die-Française; Mlle Suzanne Munte, du théâtre
Antoine; Mlle Lucy Murger, de la Cigale.
Mlle Staeha Napierkowska, de l'Opéra-Comi-
que ; M. Naudin; M. Nicolas; M. Noté, de l'O-
péra; M. Numa, de la Comédie-Française.
M. Léon Poirier, secrétaire général du Gym-
nase, et Mme Poirier; M. Porel, directeur, du
Vaudeville; M. Pougaud, des Folies-Bergère;
Mme Marcelle Prince, de l'Athénée.
M. Regnard, des Variétés: M. Jacques Riche-
pin ; M. Georges Ricou, chef du personnel artiStI-
que de l'Opéra-Comique ; Mlle Madeleine Roch,
de la Comédie-Française; Mlle Lina Ruby, de
Parisiana ;M. Ruez, directeur du Moulin-Rouge
et de Parisiana.
Mme Jane Sabrier, de la Renaissance; M. Ro-
bert Saidreau, du Théâtre Apollo; M. Fernand
Samuel, directeur des Variétés; Mme Jeanne
Saulier, des Variétés; M. Georges Scott; Mlle
Gilberte Sergy, de l'Odéon; M. Marcel Simond,
secrétaire de la direction de la Gaîté-Lyrique;
Mlle Claudie de Sivry, de l'Athénée; Mlle An-
drée Sylvaire, du Palais-Royal.
Mme Marthe Talmont, du théâtre Antoine; M.
Abel Tarride, directeur de la Renaissance; M.
Georges Thurner; M. Tourneur, régisseur gé-
néral de la Renaissance.
Mme Aline Vallandri, de l'Opéra-Comique;
Mme Van Dore-n,-de l'Odéon.
Mlle Watson, du Théâtre Michel; Mlle Léonie
Yahne, de la Porte Saint-Martin,.
Notre Rédacteur en chef, M. Gaston de
Pawlowski, et nos collaborateurs G. Arnaud,
Edouard Beaudu, Davin de ChampcIos, Emery,
de Jaive, Edouard Lepage, Lévy-Chapuis, Pierre
Mortier, Parodn, Schneider.
*
« *
Il ne nous a pas été donné de pouvoir
réunir à notre table tous ceux, toutes celles
qu'il nous avait été agréable d'y appeler.
La vie théâtrale a de dures exigences ;
nous les connaissons trop pour .ne point les
comprendre. L'absence de M. Mounet-
Sully nous a été particulièrement sensible.
L'éminent doyen de la Comédie-Française
a exprimé d'ailleurs, en termes touchants,
le regret qu'il éprouvait de ne point pou-
voir être des nôtres:
Monsieur,
Je vous remercie mille fois de votre aimable
invitation et j'en suis très touché. Il me sera
malheureusement impossible de m'y rendre car
depuis près de huit jours, en proie à une bien
vilaine crise de sciatique, je n'ai quitté mon lit
que pour, me rendre à mon service au théâtre.
Et je joue Hamlet dimanche
Pardonnez-moi le chagrin que je me fais en
négligeant cette occasion de me trouver avec des
personnes qui me sont sympathiques à tant de
titres et croyez que je serai avec vous en pensée
et du meilleur de mon cœur.
MOUNET-SULLY.
On saib ! esprit charmant dont témoi-
gnent, en toutes circonstances, les gens de
théâtre. La nuit fut, on le conçoit, d'une
savoureuse gaîté.
Le menu, illustré par Mirande d'un
crayon spirituel, avait été dressé par M.
Paillard, Parisien averti, Vatel incompara-
ble.
On y fit grand honneur. On causa —
d'abondance. L'orchestre de M. Poirier,
l'éblouissement des lumières, le parfum
-des fleurs qui parsemaient les tables, l'éclat
des toilettes féminines, accentuèrent le
charme des conversations.
Lorsque le « grand Napoléon » pétilla
dans les coupes cristallines, notre Direc-
teur, M. Henri Desgrange dit la joie très
vive qu'il ressentait d'avoir été l'hôte d'une
aussi belle assemblée.
Puis on se sépara. Mais comme il n'est
point de belle fête qui ne connaisse un
beau lendemain, Comœdia conviera, de
nouveau, le Samedi 11 Décembre prochain,
quelques personnalités théâtrales à venir
fêter à sa table leurs succès présents, pas-
sés et futurs..,
GEORGES TALMONT.
Odéon
Voici la distribution de Jarnac, drame histo-
rique en cinq actes et six tableaux, de MM. Léon 1
Hennique et Johanhès Gravier, qui sera donné
mardi prochain, à 1 h. 1/2 très précise, en répé-
tition générale et mercredi soir en première re-
présentation.
MM. Desjardins, François Ier; Desfontaines,
Briandas; Vargas, Jarnac joubé, La Châtaigne-
raie ; Grétillat, Henri II ; Coste, évêque de Ma-
çon; Maupré, Strozzi; Bacqué, le Nonce; De-
mis d'Inès, Saint-André; Chambreuil, Montmo-
rency; S. Fabre, Caize; P. Renoir, Brissac;
P. Stephen, Escars; Gerbault, Coligny; Dubus,
Cardinal de Tournon ; Dujeu, d'Aubigny; Polack,
d'Animale: Carmau, Cossé; Daltour fils, un
garde; Deychamp, le prêtre; Legrand, d'Anne-
bault; Fontenoy, Guyenne; Faucher, Ferneïi
Giroud, le bourreau.
Mmes Grumbach, Diane de Poitiers; de Pou-
zols, Louise; Devilliers, Mme d'Etampes; Al-
bane, la Reine Eléonore.
(Juillet 1546-Mars 1547)
1er acte : La Querelle ; 2e acte : Lie Défi ;
3e acte : La Mort de François Ier; 4° acte.
Reine de Roi ; 5e acte : 1er tableau L: La Leçon
d'armes ; 2e tableau : Le Duel.
Conservatoire
Le ministre a signé la nomination' ce M. Mau-
rice Emmanuel comme professeur d'Histoire de
la Musique. Il ne pouvait être fait un meilleur
choix.
Et voici qu'un lecteur obligeant m'écrit:
« Saviez-vous que M. Bourgault-Ducoudray, qui
vient de prendre sa retraite, ne fait pas partie
du Conseil supérieur du Conservatoire? C'est
évidemment, le cadet des soucis du grand musi-
cien, qui, hier encore, enseignait si parfaitement
l'Histoire de la Musique au Conservatoire. Mais
cela ne vaut-il pas d'être signalé? »
Parfaitement.
Si la fortune n'était pas une prostituée, nul
musicien ne serait plus populaire. Son labeur
de « savant de la musique » est incomparable.
Le goût si répandu aujourd'hui des musiques
russes, asiatiques, est pour beaucoup son œu-
vre; les restitutions qu'il nous en a faites com-
posent un exemple incomparable d'érudition
musicale. Il ne nous a pas moins parfaitement
initié aux musiques antiques. Par le cours
d'Histoire de la Musique qu'il fit si longtemps
au Conservatoire, il accomplit un apostolat ad-
mirable, qui nous eût valu les chanteurs les
plus conscients, les plus instruits du monde,
si les chanteurs ne demeuraient pas incorrigi-
blement des. chanteurs.
Son œuvre originial n'a pas moins d'éclat, ni
moins de noblesse. IL me suffira d'en vanter la
pathétique, la noble et si musicale Thamara,
que M .Gailhard sera à jamais honoré de nous
avoir produite.
La vie de M. Bourgault-Ducoudray est l'har-
monieux complément de son œuvre; une rigou-
reuse probité, un mépris inflexible de l'immédiat
succès public, l'éclairent des plus réconfortantes
lueurs. M. Bourgault-Ducoudray n'est pas pré-
cisément aimable; volontiers, paraîtrait-il rébar-
batif. Tant mieux, tant mieux. Trop. de musi-
ciens nous fatiguent des effusions toujours cha-
leureuses d'une âme de domestique.
J'ai vanté récemment la sagacité de M. Ga-
briel Fauré, qui appela, sur, l'épanouissemèlii
de jeunes esprits à la conscience artistique, le
bienfait que seront certainement renseignement
de M. Paul Dukas, et l'exemple hautain dé son
œuvre et de sa vie. -
Il faut qu'une décision prochaine conèervei
au Conservatoire la présence de M. Bourgauik-j
Ducoudray. Les jeunes musiciens ont besoin, .;
aux heures où leur génie hésite, de se repérer
sur des lumières pures.
GEORGES PIOCH.
PAILLARD. — SOUPERS LONDOttHENt
(6 shillings) *
X Tous les Vendredis, SOUPERS*OALA8'.■,,jpcf
des habits de couleur «g
ÇA ô LA
Demain, à 8 h. 1/2, répétition générale ad
premier spectacle du Nouveau Théâtre Indé-i
pendant (Théâtre des Deux-Masques).
- - - - - - - - - - - - -
PARIS-TAILLEUR.
3, Rue du Louvre (Paris)
COSTUME REDINGOTE ;
Gilet velours. — Pantalon FantaJëSfc
sur mesure 110 francs
Comment les
ARTISTES
apprécient les P. P.
J'apprécie beaucoup les Pastilles Voncéléi^ei
les recommande à tous les. chanteurs.
VAGUET, de 11006rolwl,
Les Pastilles Poncelet sont très efficaces i.
rendent les plus grands servipes aux chanteuts^
LÉON BEYLE, de I'Opéra'
Je suis heureux de constater l'efficacité dè^
Pastilles Poncelet sur les cordes vocales,\
MARÉCHAL, de l'Opéra-Comique*-
Oui, je le témoigne hautement, vos précieâ*
ses Pastilles m'ont guéri d'un fort rhume en uni
rien de temps -et, -avec elles, je suis à l'abri dej
tout ce qui peut atteindre ma gorge, dQnt f
besoin.
POLIN-v
Grâce aux Pastiiies Poncetel
Le moindre rhume se dissipe
Et chassant la fièvre et la grippâ
Assurent un repos complet
GERMAINE GALLOIS.
le recotrimande. aux compères de revue- ,.
bienfaisantes pastilles Poncelet. *
REGNARD, des Folies-Dramatiqueis*
SI VOUS TOUSSEZ PRENEZ SES 'Il
PASTILLES PONCELEt
flânant
aux vitrines
ai résolu to'~ aujourd'hui, chères lectrices jolies
c Utoes les femmes frivoles, de vous faire
petit cours d'esthétique.
I)jeU 0U1, la mode est aux conférences.
voyons me Cécile Sorel, la belle des bel-
:'5rfajt , Bernard, le juste ennemi du plus
subjonctif, et jusqu'à Sem, le spi-
et cruel portailiste de nos contemporains,
nter sans soulfciller la carafe et le verre
sucrée -: sans parler du public!
Pourquoi moi, Nelly Madge, tenue plus que
Q'iie, S.Uivfe La mode, n'irais-je pas de ma
conférence ?
nd avantage de pouvoir me passer de
d'eau, de carafe — et même de public.
que mon discours s'adresse toujours à une
personne à. la fois — à une jolie petite lec-
l;magine blottie dans son grand lit
de dentelles, encore toute e-nso-mmeillée,
~endant déjà une mignonne main impatien-
ta à thé sur laquelle s'étale, à côté
sandwiches aux kippers, Comoedia, tout frais
de l'imprimerie.
J'attends lscrètement que vous soyez tout à
reveillée, blonde voluptueuse ou brune pi-
et je commence :
esthétique, madame, est une chose infini-
® et multiforme. (Vous voyez que
tout à fait le ton d'une conférencière^) Toute
en ce monde peut comporter un souci
esthétique et 11 n'est rien qui présenté avec
il R ..pretendre à la beauté — tout au
!" n0^. ce qui, souvent, vaut mieux.
si nous nous soucions de mettre de la
partout, dans nos demeures, dans nos
iusq dans nos conversations, à plus
raison devons-nous chercher à en mettre
d'ici éclater de rire — quel joli
trais et perlé — et vous écrier :
-:-.. « Mais c'est ce que nous faisons, ma
chère Nelly Madge, je vous prie de croire que
nous nous efforçons toutes de mettre de la beauté
dans nos parures! »
Je suis bien persuadée que vous vous y effor-
cez, gente lectrice (dirait M. -Sou-vestre'h mais-
y réussissez-vous toujours?
1. Il ne suffit pas d'être mise à la dernière mo-
de pour être mise avec goût. Il faut savoir choi-
sir ce qui sied, ce qui exalte et redouble la
beauté, ce qui donne au teint sa transparence,
aux cheveux leur éclat, aux yeux leur profon-
deur.
Et pour que vous soyez absolument irrésisti-
ble, ô petite lectrice, il faut, lorsque votre man-
teau de précieuse fourrure s'entr'ouvre, que vous
apparaissiez toute vêtue de dentelles, voilée, telle
une Titania pour qui les fées auraient tramé une
tunique en fils de la vierge, de nos plus précieux
points à l'aiguille, de nos plus splendides Veni-
se ou de nos irlandes neigeuses.
Sous cette panure mousseuse et vaporeuse qui
semble un nuage léger, la beauté transparaît avec
un redoublement d'éclat et le contraste est déli-
cieux de l,a fourrure hirsute et barbare avec la
fragile dentelle, raffinement exquis d'élégance
patricienne.
La mode qui. de plus en plus respecte l'es-
thétique, apprécie si bien la valeur de ces paru-
res que jamais la dentelle et la fourrure ne fu-
rent plus en vogue.
La fourrure orne nos chapeaux, nos manteaux
et jusqu'à nos frêles écharpes de tulle. «'
La dentelle s'incruste dans nos robes, ourle
le bas de nos jupes, et s'épanouit en blousons
et en guimpes à nos corsages.
Avec la jupe Empire, la guimpe de dentelles
est devenue indispensable. Elle rehausse toute
la toilette, lui donne toute sa valeur, toute sa grâ-
ce si essentiellement féminine, une grâce émou-
vante, toute de fragilité, de molle souplesse aban-,
donnée.
La femme ne peut pas plus se passer de la
dentelle que des-fleurs, qui lui font, ensemble,
un cadre neigeux et oarfumé.
Vous vous êtes, comme moi, arrêtée souvent
aux vitrines1 d'Albert, 372, rue Saint-Honoré, et
là vous avez pu juger de ce que le goût joint à
des doigts de fées peut obtenir en transformant
les dentelles délicates aux réseaux multiples en
vêtements féeriques, longues chasubles aux plis
souples, -corsages précieusement ouvrés, blousons
léger#, d'une finesse immatérielle.
Voici, une adorable blouse dans laquelle le Mi-
lan et le filet forment un mélange du plus heu-
reux effet. Un large ourlet de Venise cerne la
petite guimpe en tulle de Bruxelles à la main et
se termine devant en deux pattes croisées rete-
nues par deux cabochons de même dentelle, en-
tourés d'une mignonne valencienne. Très jolie
manche.en Venise et. filet alternés, avec haut poi-
gnet de filet et tout petit poignet de Venise.
Cette autre blouse n'est pas moins jolie. Elle
est toute en filet, ouverte sur un amour de pe-
tit gilet également en filet et une guimpe de tul-
le, encadrés de deux petits revers étroits et longs
en Venise.
Le mouvement de cette blouse, drapée de côté,
sous le revers, est extrêmement chic. La manche
est très originale, en filet, un peu bouffant au
coude, genre sabot, sortant d'une petite manche
courte en Venise et filet.
f C'est ainsi que, parmi les plus précieux adju-
vants de la beauté, nous avons la fourrure et la
dentelle.
Rien n'est seyant comme le soyeux velouté
des loutres et des zibelines, ou le nuage vapo-
reux des Venise et des Irlancte.
Lq fourrure aux luisances profondes, aux re-
flets multiples, la fourrure souple et féline qui
se plie à tous les caprices, se prête à toutes les
fantaisies, donne aux visages féminins un galbe
exquis, infiniment suggestif.
Faites un petit pèlerinage de coquetterie, 217,
rue Sain.t-Honàré, chez C. Chanel et Cie et vous
verrez à quels raffinements irrésistibles se prê-
tent les peaux des jolies bêtes que nous immo-
lons à iftotre beauté.
Vous verrez de ravissants mélanges d'hermine
et de zibeline du plus somptueux effet, et j'attire
toute votre attention sur une merveilleuse étole
en renard' baïkal tout à fait inédite. C'est la nou-
veauté de l'année et je ne puis vous dire avec
quelle joliesse fine et déliée un visage de femme
ressort parmi cette fourrure aux tons mordorés,
chauds et veloutés.
Modèle de la Maison C. Chanel et Ctt
i , 217, rue Saint-Honoré
Et maintenant que j'ai parlé de vos vêtements,
passons aux chapeaux. Ils synthétisent à eux tous
seuls, l'esthétique moderne. Tantôt provocants et
mutins, tantôt très allurés, de haute élégance,
empanachés et hautains ils font preuve d'un ré-
jouissant éclectisme. Nulle part nous n'en trou-
vons un. choix plus varié, plus attrayant que dans
les vitrines de Jozanne, 6, place de la Madeleine.
Vous passez certainement chaque matin devant
eux, madame, en vous livrant au footing obliga-
toire et ce sera certainement pour vous une
agréable surprise d'apprendre que vous pouvez
vous procurer une de ces petites merveilles à
partir de trois louis.
N'oubliiez pas, ô blonde voluptueuse, ô brune
piquante, que pour réaliser la silhouette parfaite
de la Parisienne esthétique, il est indispensable
de se procurer chez Henry, 60, rue de Turbigo,
un postiche à la mode, grâce auquel vous obtien-
drez la ligne idéale et nécessaire, sans coiffure
compliquée et sans l'aide de personne.
Et puis il faudra que vous choisissiez chez
Lewis un. de ces ravissants Louis XVI dont il
est le créateur inimitable et dont chacun est un
pur. poème. ,
Ne négligez pas, jolie coquette soucieuse de
raffinements suggestifs, de draper votre chapeau
de quelque voilette savamment choisie. Vous sa-
vez que rien. n'est plus favorable à la beauté que
cette sorte de voile ténu en mailles soyeuses qui
met une ombre de mystère sur nos visages. On
les fait en tulles impalpables merveilleusement
brodés et ramagés, en applications d'un travail
inestimable.
— « Et dame, m'interrompez-vous, elles coû-
tent fort cher!.
J'en conviens, madame, mais il ne tient
qu'à vous de les ménager pour qu'elles durent
indéfiniment !
— Ah baW! Voilà qui est nouveau ! Vous mê-
me, ô versatile Nelly Madge, vous vous plai-
gniez dans votre dernière chronique, que l'on
soit obligé de déchirer sans cesse ces fragiles
tissus en les .perçant d'épingles incommodes pour
les draper comme il convient !
— Je ne suis point versatile, madame. Je suis
, une très consciencieuse chroniqueuse de la mo-
-
de, sans cesse à la recherche de nouveautés SMH
safcionnelles, susceptibles dé plaire ou d '.être, uti-j
les à mes lectrices. Et je viens de découvrir Fé-j
pingle idéale, l'épingle avec laquelle toutes leai
femmes seront à même de draper et d'attachan
leurs voilettes de la façon la plus sayante et la
plus commode, sans jamais la déchirer. Cette/
épingle qui s'appelle la glisseuse est un vérita--
ble bijou, sorte de bouclette d'or rehaussée d'une
grosse perle, et on la trouve dans toue3.es jBC&Bêd
magasins au prix de 1 fr. 95.. f' J
Création Lewis
Toquet velours noir cravaté d'hermina
Elle reçut d'ailleurs la Plus haute récompéfîâeî
au concours Lépine où sa démonstration facile ;
pratique intéressa vivement le public.
Et maintenant, chère madame, permettë2Hfti6$
de terminer ma conférence, de vous serrer 181
main et de m'esquiver. non sans « chiper ni
une de vos excellentes sandwiches aux kipperaf
NELLY MADGE
INFORMATIONS
PARIS
Théâtres
,y0US POURREZ APPLAUDIR "h."-'
„ Aujouffollitli »
M. Mounet-Sully dans a Hamlet » à: la Comédie-
Française.
Mademoiselle Chenal dans a La Tosca » à l'Opéra-
Comique.
M. Léon Bernard dans « La Bigote » à l'Odéon.
Madame Félia Litvinne dans « Les Huguenots a a
12 Gaité-Lyrique.
Madame Marthe Brandès dans a La Rampe » au
Gymnase.
Madama Marthe Régnier dans a La Petite Chocola.
père » à la Renaissance.
Mademoiselle Diéterle dans a Le Circuit » aux Va.
tes.
M. Lucien Guitry dans Il La Criffe 11 à la, Por-
te-Sainte-Martin.
Madame Tessandier dans » Maison- de Danses » au
Vaudeville. : -
Madame Sarah Bernhardt dans « La Dame aux
Camélias » à son théâtre.
e îléiane dans a La Course du Flambeau »
Madame Réjane dans « La Course du Ftambeau B
a son théâtre.
Mademoiselle Marguerite Peuget dans a La Petite
Caporale 6 au Châtelet.
M. Cémier dans « Papillon, dit Lyonnais le Justé »
au Théâtre Antoine.
Mademoiselle i Suzanne Cetdstein dans e Page
Suzanne Coldstein dans « Page
Blanche » a l'Athénée..
Mademoiselle Stella Viarny dans a Famity-HStet »
au Palais-Royal.
Madame Cora Laparcerie dans « Lysistrata » aux
Bouffes-parisiens. is'ens.
Her>» Defreyn dans a La Veuve Joyeuse » a,
l'Apollo.
Madame Jeanne Bloch dans e Une Femme de Feu »
aux Folies-Dramatiques.
M. Lucien Noël dans cc La Mascotte » au Nouveau-
Théâtre du Château-d'Eau.
M. Armand Berthez dans CI Sans Rancune D aux
Capucines.
Mademoiselle Germaine Parisel dans a Le Petit Don
Quichotte * au Théâtre Féming, en matinée.
Mademoiselle Yetta Rianza dans « Rômi-Tchave »
aux Folies-Bergère.
Mademoiselle Marguerite Deval dans « Afgar ou les
loisirs andalous » à la Scala.
Meg Villars dans « Et aie donc l » à la -
tale. A ,
Paul Ardot dans a Volons-y » à Parisiana.
Mesdames Bartet, Lucienne Bréval, Marguerite Car-
vé, Demerllier, Jeanne Cranier, Lamare, Héglon,
Vallandri, î .'-■ Lucy Vauthrin, Nelly Martyl, Marie
Vcin Marié de l'Isle, Simone, de Nuovina,
Juliette Clarens, Lavallière, Duluc, Germaine Oal-
lois, Helène e ene Dutrieu, Régina Badet, Friche, CO-
"Iria 1 ne jouent pas ce soir à Paris.
Comédie
Française
La sé rie des pièces contemporaines représen-
~ne semaine : La Robe Rouge, l'Amour
Duel, Connais-toi s'est terminée hier
samedi par la Rencontre et vraiment la comédie
- PIerre Berton peut tenir son rang à côté
œuvres de Brieux, R. de Fiers et de
Leillavet, Lavedan et Hervieu.
Dimanche dernier, en matinée; j'avais revit 1ett
deux derniers actes; j'ai assisté, hier, aux deux
derniers et cela m'amène à cette curieuse cons-
ltation au suiet de Grand :
Tandis qu'il joue le 3° acte avec une rapidité
eblt qui par instants m'empêche de 1-e sui-
- et je sais la pièce par cœur ! - il fait
du contraire au 2° iet surtout au 1er d'une
été, d'une maîtrise. « incomparables » di-
Canuche !
Je acte, dimanche et aux représentations
rentes, Grand boulait son texte suivant un
t l'argot du théâtre. Hier, il a détaillé
de M. Pierre Berton — elle en vaut la
- il a mis en valeur les sentiments
serval en artiste « ayant de l'école ».
raison -Iti,te , ayant de ? Grand, au 3ff
raison de ce défant d'unité ? Grand, au 311-
confond mouvement de la scène, l'em-
doit bien savoir cependant, puisqu'il se.iflê-
ment €r' que l'on peut en parlant très len-
ment donner l'illusion d'un mouvement très
que' c'est l'accent qui marque l'ardeur,
véhémence de l'action, et non la précipitation
Je le répète et le répéterai souvent encore, il
que à Grand pour être un comédien « com-
1» un acteur de styles-digne de la place
W°upe dans la Maison, d'élargir son talien.)
porter ses belles qualités à leur maximum
;
aurra JOUer de remarquable façon des rôles
adaptant à ses dons naturels, André de l'Amour
de, Etchepare d'e la Robe Rouge ou Pavail
Connais-toi, mais il restera inférieur à sa ré-
~lation et à lui-même dans les personnages
prenant des scènes tracées dans la demi-
Dépuis son début en 1906, Grand n'a joué
un rôle iS classique Clitandre des Femmes sa-
I)e ul-s le soir où elle parut pour la pre-
mière fois a la Comédie sous les traits de la Mar-
~se d'Auberive, des Effrontés, Mlle Sorel a
intérprété Elmire, la comtesse du Ma-
de Figaro qu'elle va reprencïre. et cela se
dans sa Ca'mille de la Rencontre. C'est aux
iJ?4es"Ue Brunet doit sa brillante exécu-
tée tjs Q anuc^' ces classiques auxquels Mlle
avost devra revenir sans trop longtemps tarder.
L EMILE MAS.
'ri[ ]eû^nements du mardi et jeudi recommen-
t 7 décembre prochain.
Mlle Sorel joUlet'a la comtesse dans Le Maria-
de Figaro. Mlle Cernay jouera Suzanne, Mile
Conte, Chérubin.
Opéra
Lohengrin. -
Désireux de ne
.point ennuyer le
lecteur autant
cfue les direc-
teurs de l'Opéra
ennuient le pu-
blic, je • me dis-
penserai d'insis-
ter sur l'inter-
prétation de Lo-
hengrin. M.
Frantz, très en
progrès; Mlle
Mancini, Ortrude
intelligemment
dramatique, M.
Dangès , Frédé-
ric remaraua-
ble; M. Journët, - artiste sûr dont la voix est
puissante, ont, 'de Lohengrin, une connaissance
absolue ! Le contraire, pardieu, pourrait sem-
bler étonnant. !
Seule, Mlle Kaiser est nouvelle venue dans
l'oeuvre de Wagner. Aussi La jeune et sym-
pathique débutante tremble-t-elle encore un peu.
Accordons-lui le bénéfice d'un juste répit. Mlle
Kaiser doit, en toute tranquillité, laisser s'épa-
nouir les heureuses qualités' qu'elle possède.
Lorsqu'elle connaîtra davantage la scène et
qu'elle écoutera mieux l'orchestre, Mlle Kaiser
sera une Elsa d'autant plus charmante que, vo-
calement et physiquement, le rôle lui convient
à souhait..
Décidément, l'orchestre couvre les voix de
façon abusive. De simples batteries, de modes-
tes dessins d'accompagnement.-sont grattés avec
fureur.Les attaques manquent de franchise et
s'étalent en fâcheux gradins;.De' capricieuses
timbales inquiétèrent par leur silence l'indulgent
M. Biisser., Il les attendit poliment, mais non
sans courage. -
Les chœurs furent « acrobatique#». Au fa-
meux ensemble, si peu prisé lors de la dernière
représentation, ils témoignèrent d'une divertis-
sante prudence, évoquant le célèbre exercice
connu sous Je nom de danse des œufs. De plus,
le chœur nuptial du 3e acte se termina en une
odieuse cacophonie, dont le public ne daigna
point s'émouvoir.
Au demeurant, artistes, spectateurs, choristes,
musiciens, me parurent .n'accorder à Lohengrin
qu'une minime attention. Sans doute, l'affaire
Steinheil. L. VUILLEMIN.
Celles qui s'en vont.
Mme-Halanzier, née Louise Lafitte, veuve de
M. Halanzier, ancien"directeur de l'Opéra, est
morte hier, à l'âge de..84' ans, en son domicile,
2 boulevard de' Courcelles. Les obsèques-auront
lieu demain à midi très précis en l'église Saint-
Charles de Monceau (22,'rue Legendre). On se
réunira à la maison mortuaire. L'inhumation aura
lieu au cimetière du Père-Lachaise.
Opéra-
Comiqa0
Ce soir, septième
représentation de
Ghiquito à la Salle
Favart. Les specta-
teurs comprenaient
dans leurs rangs les
abonnés du samedi B,
c'est-à-dire ceux qui
font partie de la der-
nière série d'abon-
nement, Mercredi
prochain, la huitièrnç
représentation de
l'ouvrage de M. Nou-
guès sera donnée de-
vant une salle êntié.
rement remplie par la fraction, du public qui ne
vient au théâtre que de temps à autre. Il est
toujours intéressant de se rendre compte de l'ef
fet qu'une œuvre nouvelle produit sur ces mélo-
manes qui représentent, en somme; la majorité
des spectateurs. C 'est le plus souvent, grâce à
eux, qu'un compositeur devient célèbre. Nous
verrons donc, dans quatre jours, si ce grand pu-
blic continue à, faire à Chiquito le succès que
ce soir encore, les abonnés lui ont assuré par
leurs chaleureux applaudissements.
M. Francell a fait aujourd'hui un prodigieux
effort pour remplir son rôle. En effet, le coura-
geux ténor, fortement grippé, avait prié M. Car-
bonne d'avertir le public de son indisposition.
M. Francell pourra-t-il chanter La Vie de Bohè-
me lundi ? J'en doute, mais je le souhaite pour
le public des « populaires ».
Je parlerai demain de M. Vieuille.
L'exquise artiste, qui se nomme Mlle Bériza,
ne paraît dans Chiquito qu'au quatrième acte,
sous la robe de la Supérieure du Couvent du Ro-
saire, devant le lit où expire la pauvre Pant-
chika. Le personnage avait d'abord été distri-
bué à Mlle Brohly qui, très souffrante lors de
la première représentation, fut remplacée par
Mlle Lassalle. Je me doute que Mlle Bériza, pour
rendre service à la Maison, a dû interpréter son
rôle sans préparation, ou presque. Il n'y parait
pas. Qui reconnaîtrait la tragique Tosca sous la
coiffe blanche de la Supérieure? Mlle Bériza
apporte beaucoup de calme, de douceur, de bonté
dans cette scène où meurt la jolie Basquaise. On
sent que l'hôtesse des âmes possède un cœur
de femme, malgré la règle sévère des ordres u
l'austérité dé la vie du couvent. Personne mieux
que Mlle Bériza ne pouvait trouver cette onction
cette sensibilité, cette captivante émotion dont
elle nous donne la parfaite illusion.
JEAN PRUDHOMME.
Le Souper de "Comoedia -9-9
Pour célébrer son deuxième anniver-
saire, Comoedia avait prié quelques per-
sonnalités théâtrales de lui faire l'honneur
de venir souper, la nuit dernière, au Res-
taurant Paillard. ,.
C'est ainsi que nous avions eu l£ plaisir
de convier: I
M. Charles Akar, secrétaire général du Tria-
non-Lyrique, et Mme Akar; M. André Antoine,
directeur de J'Odéon.
Mlle Régina Badet, de l'Opéra-Comique ; M.
Clément Bannel, directeur des Folies-Bergère;
Mlle Marthe Barthe, du Gymnase; M. Harry
Baur, du théâtre Michel; M. Bernard, régisseur
général des Variétés; M. Berthez, directeur des
Capucines; M. Bourgeois; M. Boutet de Mon-
ve'l, administrateur général des Variétés; M. AI-
bert Brasseur, des Variétés; M. Jules Brasseur,
secrétaire générât des Variétés; Mlle Lucienne
Bréval, de l'Opéra; M. Brisgand; M. Léon Bui-
rette, président du Conseil d'administration de
Comoedia, et Mme Buirette.
M. et Mme Cahen; Mlle Mario Calvill, des
Bouffes-Parisiens; M. Camoin, administrateur
générai des BouSes-Parisiens; M. Ernest Car-
bonne, régisseur général de l'Opéra-Comique,
et Mme Car bonne; M. Albert Carré, directeur
de l'Opéra-Comique, et-Mme Marguerite Carré;
M. Castelbon de Beauxhostes; M. Lucien Caza-
lis, de l'Athénée, et Mme Cazalis; Mlle Thé-
rèse Cernay, du théâtre Apollo; Mlle Geneviève
Chapelas, des Variétés; Mlle Marthe Chenal,
de l'Opéra-Comique; M. Chicottot: Mlle Ju-
liette Clarens, des Bouffes-Parisiens; Mile Cla-
rens, du théâtre Réjane ; MUe Colonna Romano ;
M. Crémieux, administrateur général de la Re-
naissance; Mlle Crisafulli, de Ja Cigale.
Mme Debacker, des Variétés; M. Dechamps,
du Gymnase; M. Henry Defreyn, du théâtre
Apollo; Mlle Georgette Delmarès; de Parisiana ;
Mlle Carmen Deraisy, de l'Ambigu; M. Des-
sonnes, de la Comédie-Française: M. Abel De-
val, directeur de l'Athénée; Mlle Marguerite
Deval, de Ia Scala; Mlle Devoyod, de la Comé-
die-Française; Mlle Diéterle, des Variétés;
Mlle Dorys, du théâtre Michel ; M. Dorival, de
la Porte Saint-Martin, et Mme Dorival; M. Du-
bois, de l'Opéra; Mlle Laurence Duluc, de
l'Athénée; Mlle Dussanne, de la Comédie-Fran-
çaise; M. Duez.
M. Alfred Edwards; Mme Jane Evel.
Mme Renée Félyne, des Bouffes-Parisiens;
M. Jacques de Féraudy, de la Comédie-Fran-
çaise; M. Georges Feydeau; M. Fontanes, di-
recteur du Châtelet; M. Francell, de l'Opéra-
Comique, et Mme Francell ; Mlle Frevalles, du
Gymnase; M. Henry Fursy, directeur de la
Scala, et Mme Fursy.
M. Félix Galipaux, du théâtre Apollo; Mlle
Ganteri, de l'Opéra-Comique; Mlle Maud Gau-
thier, de l'Athénée; M. Gémier, directeur du
théâtre Antoine; Mlle Géniat, de la Comédie-
Française; M. Victor Goddet; M. Grand, de la
Comédie-Française; M. Grand val, de la Comé-
die-Française; Mlle Rose, Grane, du Palais-
Royal ; Mlle Gisèle Gravier, de la Renaissance.
M. Hammond; M. Hasti, des Bouffes-Pari-
siens; M. Henry Hertz, directeur de la Porte
Saint-Martin.
MM., Emile, çt Vincent Isola, directeurs de la
Gaîté-Lyrique ; M.- Ivatts.
M. Jacques Charges, secrétaire général des
Folies-Bergère ; M .Léon Jancey, secrétaire gé-
néral de l'Opéra-Comique; M. Lucien Jusseau-
me ; M. Pierre Juvenel, de la Renaissance.
M. Roger Karl, des Bouffes-Parisiens; M.
Henry Krauss, de l'Athénée.
M. Pienre Lafitte, M. Félix Lagrange, direc-
teur du Trianon-Lyrique; Mlle Lantelme, des
Variétés: Mme Cora Laparcerie, directeur des
Bouffes-Parisiens; M. Paul Largy, secrétaire
général de l'Athénée; Mlle Lavallière, des Va-
riétés; Mlle Marguerite Lavigne, du théâtre
Antoine; M. André Lefaur, de l'Athénée ; M.
Maurice Lefèvre, secrétaire général de la Gai'é-
-Lyrique; M. Legru.
M. Magne; M. Malacan, secrétaire général
du Vaudeville; M. Léo Marchès, secrétaire gé-
néral de l'Ambigu et de la Porte Sa-mt-Martin;
Mme Mariquita,. maîtresse de ballet de l'Opéra-
Comique; Mme Nelly Martyl, de l'Opéra-Comi-
que ; M. Armand Miassart ; M. Max Dearly, des
Variétés; M. Max Maurey, directeur du Grand-
Guignol ; Mme Andrée Mégard, du Vaudeville ;
M. Merzbach; Mlle Andrée Méry, de l'Odéon;
M. Micheau, directeur des Nouveautés; M. Milo
de Meyer, des Bouffes-Parisiens ; M. Moricey,
des Variétés; Mlle Jane Morlet, du Trianon-Ly-
rique; M. Michel Mortier, directeur du théâtre
Michel; M. Mounet-Sully, doyen de la Comé-
die-Française; Mlle Suzanne Munte, du théâtre
Antoine; Mlle Lucy Murger, de la Cigale.
Mlle Staeha Napierkowska, de l'Opéra-Comi-
que ; M. Naudin; M. Nicolas; M. Noté, de l'O-
péra; M. Numa, de la Comédie-Française.
M. Léon Poirier, secrétaire général du Gym-
nase, et Mme Poirier; M. Porel, directeur, du
Vaudeville; M. Pougaud, des Folies-Bergère;
Mme Marcelle Prince, de l'Athénée.
M. Regnard, des Variétés: M. Jacques Riche-
pin ; M. Georges Ricou, chef du personnel artiStI-
que de l'Opéra-Comique ; Mlle Madeleine Roch,
de la Comédie-Française; Mlle Lina Ruby, de
Parisiana ;M. Ruez, directeur du Moulin-Rouge
et de Parisiana.
Mme Jane Sabrier, de la Renaissance; M. Ro-
bert Saidreau, du Théâtre Apollo; M. Fernand
Samuel, directeur des Variétés; Mme Jeanne
Saulier, des Variétés; M. Georges Scott; Mlle
Gilberte Sergy, de l'Odéon; M. Marcel Simond,
secrétaire de la direction de la Gaîté-Lyrique;
Mlle Claudie de Sivry, de l'Athénée; Mlle An-
drée Sylvaire, du Palais-Royal.
Mme Marthe Talmont, du théâtre Antoine; M.
Abel Tarride, directeur de la Renaissance; M.
Georges Thurner; M. Tourneur, régisseur gé-
néral de la Renaissance.
Mme Aline Vallandri, de l'Opéra-Comique;
Mme Van Dore-n,-de l'Odéon.
Mlle Watson, du Théâtre Michel; Mlle Léonie
Yahne, de la Porte Saint-Martin,.
Notre Rédacteur en chef, M. Gaston de
Pawlowski, et nos collaborateurs G. Arnaud,
Edouard Beaudu, Davin de ChampcIos, Emery,
de Jaive, Edouard Lepage, Lévy-Chapuis, Pierre
Mortier, Parodn, Schneider.
*
« *
Il ne nous a pas été donné de pouvoir
réunir à notre table tous ceux, toutes celles
qu'il nous avait été agréable d'y appeler.
La vie théâtrale a de dures exigences ;
nous les connaissons trop pour .ne point les
comprendre. L'absence de M. Mounet-
Sully nous a été particulièrement sensible.
L'éminent doyen de la Comédie-Française
a exprimé d'ailleurs, en termes touchants,
le regret qu'il éprouvait de ne point pou-
voir être des nôtres:
Monsieur,
Je vous remercie mille fois de votre aimable
invitation et j'en suis très touché. Il me sera
malheureusement impossible de m'y rendre car
depuis près de huit jours, en proie à une bien
vilaine crise de sciatique, je n'ai quitté mon lit
que pour, me rendre à mon service au théâtre.
Et je joue Hamlet dimanche
Pardonnez-moi le chagrin que je me fais en
négligeant cette occasion de me trouver avec des
personnes qui me sont sympathiques à tant de
titres et croyez que je serai avec vous en pensée
et du meilleur de mon cœur.
MOUNET-SULLY.
On saib ! esprit charmant dont témoi-
gnent, en toutes circonstances, les gens de
théâtre. La nuit fut, on le conçoit, d'une
savoureuse gaîté.
Le menu, illustré par Mirande d'un
crayon spirituel, avait été dressé par M.
Paillard, Parisien averti, Vatel incompara-
ble.
On y fit grand honneur. On causa —
d'abondance. L'orchestre de M. Poirier,
l'éblouissement des lumières, le parfum
-des fleurs qui parsemaient les tables, l'éclat
des toilettes féminines, accentuèrent le
charme des conversations.
Lorsque le « grand Napoléon » pétilla
dans les coupes cristallines, notre Direc-
teur, M. Henri Desgrange dit la joie très
vive qu'il ressentait d'avoir été l'hôte d'une
aussi belle assemblée.
Puis on se sépara. Mais comme il n'est
point de belle fête qui ne connaisse un
beau lendemain, Comœdia conviera, de
nouveau, le Samedi 11 Décembre prochain,
quelques personnalités théâtrales à venir
fêter à sa table leurs succès présents, pas-
sés et futurs..,
GEORGES TALMONT.
Odéon
Voici la distribution de Jarnac, drame histo-
rique en cinq actes et six tableaux, de MM. Léon 1
Hennique et Johanhès Gravier, qui sera donné
mardi prochain, à 1 h. 1/2 très précise, en répé-
tition générale et mercredi soir en première re-
présentation.
MM. Desjardins, François Ier; Desfontaines,
Briandas; Vargas, Jarnac joubé, La Châtaigne-
raie ; Grétillat, Henri II ; Coste, évêque de Ma-
çon; Maupré, Strozzi; Bacqué, le Nonce; De-
mis d'Inès, Saint-André; Chambreuil, Montmo-
rency; S. Fabre, Caize; P. Renoir, Brissac;
P. Stephen, Escars; Gerbault, Coligny; Dubus,
Cardinal de Tournon ; Dujeu, d'Aubigny; Polack,
d'Animale: Carmau, Cossé; Daltour fils, un
garde; Deychamp, le prêtre; Legrand, d'Anne-
bault; Fontenoy, Guyenne; Faucher, Ferneïi
Giroud, le bourreau.
Mmes Grumbach, Diane de Poitiers; de Pou-
zols, Louise; Devilliers, Mme d'Etampes; Al-
bane, la Reine Eléonore.
(Juillet 1546-Mars 1547)
1er acte : La Querelle ; 2e acte : Lie Défi ;
3e acte : La Mort de François Ier; 4° acte.
Reine de Roi ; 5e acte : 1er tableau L: La Leçon
d'armes ; 2e tableau : Le Duel.
Conservatoire
Le ministre a signé la nomination' ce M. Mau-
rice Emmanuel comme professeur d'Histoire de
la Musique. Il ne pouvait être fait un meilleur
choix.
Et voici qu'un lecteur obligeant m'écrit:
« Saviez-vous que M. Bourgault-Ducoudray, qui
vient de prendre sa retraite, ne fait pas partie
du Conseil supérieur du Conservatoire? C'est
évidemment, le cadet des soucis du grand musi-
cien, qui, hier encore, enseignait si parfaitement
l'Histoire de la Musique au Conservatoire. Mais
cela ne vaut-il pas d'être signalé? »
Parfaitement.
Si la fortune n'était pas une prostituée, nul
musicien ne serait plus populaire. Son labeur
de « savant de la musique » est incomparable.
Le goût si répandu aujourd'hui des musiques
russes, asiatiques, est pour beaucoup son œu-
vre; les restitutions qu'il nous en a faites com-
posent un exemple incomparable d'érudition
musicale. Il ne nous a pas moins parfaitement
initié aux musiques antiques. Par le cours
d'Histoire de la Musique qu'il fit si longtemps
au Conservatoire, il accomplit un apostolat ad-
mirable, qui nous eût valu les chanteurs les
plus conscients, les plus instruits du monde,
si les chanteurs ne demeuraient pas incorrigi-
blement des. chanteurs.
Son œuvre originial n'a pas moins d'éclat, ni
moins de noblesse. IL me suffira d'en vanter la
pathétique, la noble et si musicale Thamara,
que M .Gailhard sera à jamais honoré de nous
avoir produite.
La vie de M. Bourgault-Ducoudray est l'har-
monieux complément de son œuvre; une rigou-
reuse probité, un mépris inflexible de l'immédiat
succès public, l'éclairent des plus réconfortantes
lueurs. M. Bourgault-Ducoudray n'est pas pré-
cisément aimable; volontiers, paraîtrait-il rébar-
batif. Tant mieux, tant mieux. Trop. de musi-
ciens nous fatiguent des effusions toujours cha-
leureuses d'une âme de domestique.
J'ai vanté récemment la sagacité de M. Ga-
briel Fauré, qui appela, sur, l'épanouissemèlii
de jeunes esprits à la conscience artistique, le
bienfait que seront certainement renseignement
de M. Paul Dukas, et l'exemple hautain dé son
œuvre et de sa vie. -
Il faut qu'une décision prochaine conèervei
au Conservatoire la présence de M. Bourgauik-j
Ducoudray. Les jeunes musiciens ont besoin, .;
aux heures où leur génie hésite, de se repérer
sur des lumières pures.
GEORGES PIOCH.
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des habits de couleur «g
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Demain, à 8 h. 1/2, répétition générale ad
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Comment les
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apprécient les P. P.
J'apprécie beaucoup les Pastilles Voncéléi^ei
les recommande à tous les. chanteurs.
VAGUET, de 11006rolwl,
Les Pastilles Poncelet sont très efficaces i.
rendent les plus grands servipes aux chanteuts^
LÉON BEYLE, de I'Opéra'
Je suis heureux de constater l'efficacité dè^
Pastilles Poncelet sur les cordes vocales,\
MARÉCHAL, de l'Opéra-Comique*-
Oui, je le témoigne hautement, vos précieâ*
ses Pastilles m'ont guéri d'un fort rhume en uni
rien de temps -et, -avec elles, je suis à l'abri dej
tout ce qui peut atteindre ma gorge, dQnt f
besoin.
POLIN-v
Grâce aux Pastiiies Poncetel
Le moindre rhume se dissipe
Et chassant la fièvre et la grippâ
Assurent un repos complet
GERMAINE GALLOIS.
le recotrimande. aux compères de revue- ,.
bienfaisantes pastilles Poncelet. *
REGNARD, des Folies-Dramatiqueis*
SI VOUS TOUSSEZ PRENEZ SES 'Il
PASTILLES PONCELEt
flânant
aux vitrines
ai résolu to'~ aujourd'hui, chères lectrices jolies
c Utoes les femmes frivoles, de vous faire
petit cours d'esthétique.
I)jeU 0U1, la mode est aux conférences.
voyons me Cécile Sorel, la belle des bel-
:'5rfajt , Bernard, le juste ennemi du plus
subjonctif, et jusqu'à Sem, le spi-
et cruel portailiste de nos contemporains,
nter sans soulfciller la carafe et le verre
sucrée -: sans parler du public!
Pourquoi moi, Nelly Madge, tenue plus que
Q'iie, S.Uivfe La mode, n'irais-je pas de ma
conférence ?
nd avantage de pouvoir me passer de
d'eau, de carafe — et même de public.
que mon discours s'adresse toujours à une
personne à. la fois — à une jolie petite lec-
l;magine blottie dans son grand lit
de dentelles, encore toute e-nso-mmeillée,
~endant déjà une mignonne main impatien-
ta à thé sur laquelle s'étale, à côté
sandwiches aux kippers, Comoedia, tout frais
de l'imprimerie.
J'attends lscrètement que vous soyez tout à
reveillée, blonde voluptueuse ou brune pi-
et je commence :
esthétique, madame, est une chose infini-
® et multiforme. (Vous voyez que
tout à fait le ton d'une conférencière^) Toute
en ce monde peut comporter un souci
esthétique et 11 n'est rien qui présenté avec
il R ..pretendre à la beauté — tout au
!" n0^. ce qui, souvent, vaut mieux.
si nous nous soucions de mettre de la
partout, dans nos demeures, dans nos
iusq dans nos conversations, à plus
raison devons-nous chercher à en mettre
d'ici éclater de rire — quel joli
trais et perlé — et vous écrier :
-:-.. « Mais c'est ce que nous faisons, ma
chère Nelly Madge, je vous prie de croire que
nous nous efforçons toutes de mettre de la beauté
dans nos parures! »
Je suis bien persuadée que vous vous y effor-
cez, gente lectrice (dirait M. -Sou-vestre'h mais-
y réussissez-vous toujours?
1. Il ne suffit pas d'être mise à la dernière mo-
de pour être mise avec goût. Il faut savoir choi-
sir ce qui sied, ce qui exalte et redouble la
beauté, ce qui donne au teint sa transparence,
aux cheveux leur éclat, aux yeux leur profon-
deur.
Et pour que vous soyez absolument irrésisti-
ble, ô petite lectrice, il faut, lorsque votre man-
teau de précieuse fourrure s'entr'ouvre, que vous
apparaissiez toute vêtue de dentelles, voilée, telle
une Titania pour qui les fées auraient tramé une
tunique en fils de la vierge, de nos plus précieux
points à l'aiguille, de nos plus splendides Veni-
se ou de nos irlandes neigeuses.
Sous cette panure mousseuse et vaporeuse qui
semble un nuage léger, la beauté transparaît avec
un redoublement d'éclat et le contraste est déli-
cieux de l,a fourrure hirsute et barbare avec la
fragile dentelle, raffinement exquis d'élégance
patricienne.
La mode qui. de plus en plus respecte l'es-
thétique, apprécie si bien la valeur de ces paru-
res que jamais la dentelle et la fourrure ne fu-
rent plus en vogue.
La fourrure orne nos chapeaux, nos manteaux
et jusqu'à nos frêles écharpes de tulle. «'
La dentelle s'incruste dans nos robes, ourle
le bas de nos jupes, et s'épanouit en blousons
et en guimpes à nos corsages.
Avec la jupe Empire, la guimpe de dentelles
est devenue indispensable. Elle rehausse toute
la toilette, lui donne toute sa valeur, toute sa grâ-
ce si essentiellement féminine, une grâce émou-
vante, toute de fragilité, de molle souplesse aban-,
donnée.
La femme ne peut pas plus se passer de la
dentelle que des-fleurs, qui lui font, ensemble,
un cadre neigeux et oarfumé.
Vous vous êtes, comme moi, arrêtée souvent
aux vitrines1 d'Albert, 372, rue Saint-Honoré, et
là vous avez pu juger de ce que le goût joint à
des doigts de fées peut obtenir en transformant
les dentelles délicates aux réseaux multiples en
vêtements féeriques, longues chasubles aux plis
souples, -corsages précieusement ouvrés, blousons
léger#, d'une finesse immatérielle.
Voici, une adorable blouse dans laquelle le Mi-
lan et le filet forment un mélange du plus heu-
reux effet. Un large ourlet de Venise cerne la
petite guimpe en tulle de Bruxelles à la main et
se termine devant en deux pattes croisées rete-
nues par deux cabochons de même dentelle, en-
tourés d'une mignonne valencienne. Très jolie
manche.en Venise et. filet alternés, avec haut poi-
gnet de filet et tout petit poignet de Venise.
Cette autre blouse n'est pas moins jolie. Elle
est toute en filet, ouverte sur un amour de pe-
tit gilet également en filet et une guimpe de tul-
le, encadrés de deux petits revers étroits et longs
en Venise.
Le mouvement de cette blouse, drapée de côté,
sous le revers, est extrêmement chic. La manche
est très originale, en filet, un peu bouffant au
coude, genre sabot, sortant d'une petite manche
courte en Venise et filet.
f C'est ainsi que, parmi les plus précieux adju-
vants de la beauté, nous avons la fourrure et la
dentelle.
Rien n'est seyant comme le soyeux velouté
des loutres et des zibelines, ou le nuage vapo-
reux des Venise et des Irlancte.
Lq fourrure aux luisances profondes, aux re-
flets multiples, la fourrure souple et féline qui
se plie à tous les caprices, se prête à toutes les
fantaisies, donne aux visages féminins un galbe
exquis, infiniment suggestif.
Faites un petit pèlerinage de coquetterie, 217,
rue Sain.t-Honàré, chez C. Chanel et Cie et vous
verrez à quels raffinements irrésistibles se prê-
tent les peaux des jolies bêtes que nous immo-
lons à iftotre beauté.
Vous verrez de ravissants mélanges d'hermine
et de zibeline du plus somptueux effet, et j'attire
toute votre attention sur une merveilleuse étole
en renard' baïkal tout à fait inédite. C'est la nou-
veauté de l'année et je ne puis vous dire avec
quelle joliesse fine et déliée un visage de femme
ressort parmi cette fourrure aux tons mordorés,
chauds et veloutés.
Modèle de la Maison C. Chanel et Ctt
i , 217, rue Saint-Honoré
Et maintenant que j'ai parlé de vos vêtements,
passons aux chapeaux. Ils synthétisent à eux tous
seuls, l'esthétique moderne. Tantôt provocants et
mutins, tantôt très allurés, de haute élégance,
empanachés et hautains ils font preuve d'un ré-
jouissant éclectisme. Nulle part nous n'en trou-
vons un. choix plus varié, plus attrayant que dans
les vitrines de Jozanne, 6, place de la Madeleine.
Vous passez certainement chaque matin devant
eux, madame, en vous livrant au footing obliga-
toire et ce sera certainement pour vous une
agréable surprise d'apprendre que vous pouvez
vous procurer une de ces petites merveilles à
partir de trois louis.
N'oubliiez pas, ô blonde voluptueuse, ô brune
piquante, que pour réaliser la silhouette parfaite
de la Parisienne esthétique, il est indispensable
de se procurer chez Henry, 60, rue de Turbigo,
un postiche à la mode, grâce auquel vous obtien-
drez la ligne idéale et nécessaire, sans coiffure
compliquée et sans l'aide de personne.
Et puis il faudra que vous choisissiez chez
Lewis un. de ces ravissants Louis XVI dont il
est le créateur inimitable et dont chacun est un
pur. poème. ,
Ne négligez pas, jolie coquette soucieuse de
raffinements suggestifs, de draper votre chapeau
de quelque voilette savamment choisie. Vous sa-
vez que rien. n'est plus favorable à la beauté que
cette sorte de voile ténu en mailles soyeuses qui
met une ombre de mystère sur nos visages. On
les fait en tulles impalpables merveilleusement
brodés et ramagés, en applications d'un travail
inestimable.
— « Et dame, m'interrompez-vous, elles coû-
tent fort cher!.
J'en conviens, madame, mais il ne tient
qu'à vous de les ménager pour qu'elles durent
indéfiniment !
— Ah baW! Voilà qui est nouveau ! Vous mê-
me, ô versatile Nelly Madge, vous vous plai-
gniez dans votre dernière chronique, que l'on
soit obligé de déchirer sans cesse ces fragiles
tissus en les .perçant d'épingles incommodes pour
les draper comme il convient !
— Je ne suis point versatile, madame. Je suis
, une très consciencieuse chroniqueuse de la mo-
-
de, sans cesse à la recherche de nouveautés SMH
safcionnelles, susceptibles dé plaire ou d '.être, uti-j
les à mes lectrices. Et je viens de découvrir Fé-j
pingle idéale, l'épingle avec laquelle toutes leai
femmes seront à même de draper et d'attachan
leurs voilettes de la façon la plus sayante et la
plus commode, sans jamais la déchirer. Cette/
épingle qui s'appelle la glisseuse est un vérita--
ble bijou, sorte de bouclette d'or rehaussée d'une
grosse perle, et on la trouve dans toue3.es jBC&Bêd
magasins au prix de 1 fr. 95.. f' J
Création Lewis
Toquet velours noir cravaté d'hermina
Elle reçut d'ailleurs la Plus haute récompéfîâeî
au concours Lépine où sa démonstration facile ;
pratique intéressa vivement le public.
Et maintenant, chère madame, permettë2Hfti6$
de terminer ma conférence, de vous serrer 181
main et de m'esquiver. non sans « chiper ni
une de vos excellentes sandwiches aux kipperaf
NELLY MADGE
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