Titre : Paris-soir
Éditeur : s.n. (Paris)
Date d'édition : 1939-07-06
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34519208g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 06 juillet 1939 06 juillet 1939
Description : 1939/07/06 (A17,N5781,ED6). 1939/07/06 (A17,N5781,ED6).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG31 Collection numérique : BIPFPIG31
Description : Collection numérique : BIPFPIG33 Collection numérique : BIPFPIG33
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : BIPFPIG13 Collection numérique : BIPFPIG13
Description : Collection numérique : BIPFPIG69 Collection numérique : BIPFPIG69
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k7642300m
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-235
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 02/03/2015
A
Ii
0 1 - -
Paras - soir
GRAND QUOTIDIEN D'INFORMATIONS ILLUSTRÉES
LE TEMPS DE JEUDI
REGION PARISIENNE. — Toujours orageux, alternance
d'éclaircies et d'averses ou orages. Vent sud à ouest faible à
modéré et coups de vent. Température sans grand change-
ment. Nuit du 5 au 6 : min. 16. Journée du 6 : max. 25.
EN FRANCE — Centre, Nord, Normandie, Bretagne, Ouest,
Côte basque, Pyrénées, Midi, Alpes et Est, temps généralement
orageux et pluies d'orage épars. Côte d'Azur, encore assez
beau devenant orageux, risque d'orage le soir.
MER. - Manche, Océan, agités.
TENDANCE GENERALE DU TEMPS. - Le temps ora-
OPUX persistera mais s'atténuera lentement. - NIMBUS.
JEUDI
6
JUILLET
1939
17* ANNEE
N- 5.781
37, rue du Louvre
PARIS (2e)
Adresse télégraphique :
PARISOIR PARIS
TELEPHONE
PERMANENT
TURbigo 52.00,
TURbigo 53.00
TURbigo 96.80
TURbigo 97.80
GUTenberg 94.00
6e
ÉDITION
50 cent.
iLŒRIEDRES
avec ou sans accord anglo-russe
TIENDRA SES ENGAGEMENTS
VIS-A-VIS DE LA POLOGNE
M. CHURCHILL
dont il est fortement question
pour lamiroute.
C'EST CE QUE M. CHAMBERLAIN
DECLARERAIT AVEC UNE GRAVITE
PARTICULIERE, DES CE SOIR OU DEMAIN
AUX COMMUNES
(DE NOTRE ENVOYE SPECIAL PERMANENT
CLAUDE VEILLET-LAVALLEE.)
LONDRES, 5 Juillet (par téléphone).
C'est à la politique. étrangère que les ministres
anglais ont consacré une nouvelle fois leur réunion
hebdomadaire du mercredi
matin. Ils avaient sous les
yeux un important rapport
rédigé par le comité des
Affaires étrangères dans
les deux séances qu'il a te-
nues hier.
Ce rapport se scindait
en trois têtes de chapitre
principales :
1° NEGOCATION AVEC
MOSCOU.
Londres a eu tout le temps
maintenant d'étudier les der-
niers rapports reçus de la capi-
tale des Soviets et l'impression
peu favorable d'hier matin n'a
fait oue s'accentuer.
Bien que, en effet, la Russie
ait accepté en principe les plus
récentes propositions anglo-
françaises, elle a soulevé un
certain nombre de questions
nouvelles, dont certaines —
nous les avons enumerees hier
- sont délicates. En tout cas,
l'ensemble réclame un examen
nouveau, si bien que la conclu-
sion définitive du pacte, tou-
jours considérée comme cer-
taine, semble une fois de plus
reculée.
(Suite en page 5) -
Un garde sévère veille
au château «La Maye»
sur le repos de la princesse
Adèle d'Albanie
Les nièces du roi Zogou, photographiées ce matin à Paris.
La princesse Adile, sœur de l'ex-roi Zogou d'Albanie, est arrivée
l. c r soir à Paris à 23 h. 50. Elle était accompagnée de ses deux filles,
Tore et Dane, de la grand'mère de la reine Géraldine, ainsi que du
frere de l'ex-souveraine, le prince Jules Apponyi, âgé de 16 ans.
Il était deux heures du matin lorsque la princesse et les personnes
qui l'accompagnent sont arrivées au château de la Maye,.à Versailles.
Les consignes les plus sévères sont observées dans la jolie villa
peur que nui ne vienne importuner les hôtes qui vivront dans cette
s Oile demeure encore plus discrètement, semble-t-il, que le duc et la
duchesse de Windsor, hôtes précédents du château.
J.a charmante princesse qui s'était couchée à trois heures du ma-
C:) n~ s'est réveillée qu'à midi.
!'ix domestiques, albanais ou hongrois, sont arrivés ce matin.
ï-a princesse, enfermée dans la jolie villa versaillaise, attendra pal-
ement l'arrivée du roi Zog, de la reine Géraldine et du petit prince
);ur fils, qui arriveront en France prochainement avec une suite de
quinze personnes.
AVENTURES
ET *'
MYSTÈRES
à portée de la main
Ernest Fornairon, l'auteur de
c La Tragédie du Bon-Sau-
veur m, « Le Martyre de Mme
Lafarge », et, tout récemment,
« Les mystérieuses dames de
Chamblas » est particulièrement
attiré par les histoires provin-
ciales, par les aventures et les
drames secrets des campagnes
qui semblent endormies. Dans
la nouvelle enquête qu'il com-
mence aujourd'hui, Ernest For-
nairon présente les figures sin-
gulières qui hantent la province
française.
En effet nous croisons l'a-
venture à chaque pas ; elle est
tapie entre les mur& des -vieil-
les maisons de province, elle
apparaît au bout d'une allée où
se dresse un château isolé au
milieu des arbres.
N'est-ce pas à Rouen, au fond
d'une impasse humide et triste
comme un puits, qu'on peut
voir dans son humble échoppe
de cordonnier, penché sur son
alêne l'homme qu'on a sur-
nommé & l'assassin du maré-
chal » ? En effet, ce vieil-
lard au regard limpide et
doux, aux longues moustaches
gauloises, a, dans sa jeunesse,
parcouru l'Espagne à la recher-
che de Bazaine. et, ayant re-
trouvé le traître à Madrid, il le
blessa d'un coup de couteau
pour le punir d'avoir livré aux
Prussiens l'armée de Metz.
A La Malène, ce pays de ro-
ches dures et d'eaux vives, à
l'entrée des gorges du Tarn,
tous les touristes connaissent
cet affable aubergiste qu'on ap-
pelle cc le Tonkinois » et qui a
fait campagne avec l'amiral
Courbet contre les Pavillons
Noirs ; non loin de Bordeaux,
au château de Pontus, près de
Fronsac, c'est le général d'A-
made, un de nos plus glorieux
Marocains, tandis qu'à Saint-
Nazaire c'est un authentique
lord plein de dignité et de fan-
taisie qui fréquente un petit
café à la Courteline et qui ha-
bite une modeste chambre meu-
blée au-dessus d'un bouge.
Les aventures, les mystères
de la province française, c'est
cela.
(LIRE LE PREMIER ARTI-
CLE AUJOURD'HUI EN PA-
GE 4.)
Comment
la propagande
allemande
«fait» l'histoire.
Voici la photographie de la
réception du roi et de la reine
d'Angleterre à Washington pu-
bliée par un journal allemand
de Goebbels et dont le com-
mentaire est assez savoureux.
« Qu'a bien pu dire la reine
au président Roosevelt ? Pour-
quoi semble-t-il aussi surpris,
et sans doute voudrait-il en
entendre davantage. Mais le
roi qui est à la droite de sa
femme a passé la main gauche
derrière elle et tiré sur sa
robe. »
Or l'agrandissement du do-
cument atteste que la main du
roi était tout bonnement posée
sur la poignée de son épée.
Evidemment, ce n'est pas
grand'chose : une toute petite
calomnie, mais qu'il 'n'était
pas inutile de laisser répandre
par les services du chef dé la
Propagande allemande. Il y a
des prestiges qui sont gênants,
et une petite égratignure en
passant. il peut toujours en
rester quelque chose, n'est-ce
pas ?
M. Goebbels « fait » l'his-
toire.
A sa manière.
Un espion allemand
joue sa tête à Toulon
devant le tribunal militaire
Il avait failli être arrêté
une première fois, mais des
agents avaient appréhen-
dé. l'inspecteur qui le
surveillait
(De notre correspondant particulier)
TOULON, 5 juillet.
(par téléphone).
Depuis quelques mois, les espions
pullulent dane notre premier port
de guerre. Les services de la défen-
se du territoire sont sur les dente,
et, à la cadence d'un ou deux par
semaine, les agents au service de
l'ennemi font connaissance avec la
« paille humide des cachots ».
Ce qu'il y a d'extraordinaire
c'est que, malgré les peines très
sévères qu'ils encourent, ces hom-
mes et ces femmes continuent leur
mystérieux trafic et risquent ainsi
leur vie.
Cet après-midi, à 14 heures, un
Allemand, Georges Eisselé, né à
Genève le 22 octobre 1916, natura-
lisé suisse par la suite, comparaît
devant le tribunal militaire perma-
nent de la troisième région, sous
l'inculpation d'espionnage, crime
qui peut être puni, on le sait, de
la peine de mort.
(Suite en pare 7)
L'espion allemand
Georges Eisselé.
J<4 JUILLET DSEMF8RE
A 70 ANS
le sultan noir
HETMAN DE RAFAYE
vient en France
pour là première fois.
.ainsi que le sultan Ourada d'Abéché
et qu'un descendant du roi Denis
Le sultan Hetman parle
parfaitement7e français
mais il ne sait
ni le lire ni l'écrire
A 70 ans, le sultan Hetman de
Rafaye, dont l'autorité s'étend sur
une grande partie de l'Oubangui-
Chari, et même sur une partie du
Soudan anglo-égyptien, vient en
France.
(Suite en page 3.)
Les revenants
du Thotis
expliquent
accusent.
Dans la salle des « Af-
faires d'Amirauté.
et de Divorce », l'en-
quête sur la perte du
sous - marin anglais
est- survie par-un pu-
blic haletant parmi
lequel on remarque
sir John Simon
(Lire en page 3 l'article
de notre envoyé spécial)
En oesion gris
mesacha
Guitry
a épousé
religieusement
Mme Sacha
Guitry
en bleu pâle
«
Dans la coquette petite église de Fontenay-le-Fleury. M. Sacha Guitry a épousé Mlle
de Séréville, déjà, depuis hier, Mme Sacha Guitry. A la fin de la cérémonie, de nombreux
amis apportèrent leurs compliments, et la caméra fut tout juste indiscrète.
M. Sacha Guitry a épousé reli-
gieusement, ce matin, la quatrième
Mme Sacha Guitry. Toute la popu-
lation de Fontenay-le-Fleury était
devant la petite église, impatiente
d'assister au spectacle promis.
Le mariage était annoncé pour
11 h. 30. Effectivement, à 11 h. 30
précises, M. Sacha Guitry arrive
seul. Il est en veston gris, chapeau
noir à larges bords.
(Suite en page 7)
Le texte de la lettre d'invitation que M. Sacha Guitry
a adressée à ses amis. Tirage volontairement limité : 150.
Pensez à votre
La Magnésie Bismurée
vous assurera une Bonne Digestion
Quel est celui d'entre nous qu'elle s'attaque à la cause
qui, de temps à autre, ne suc- même de ces maux, l'excès
combe à la tentation de man- d'acidité.
ger sans discrétion d'un plat Tout en neutralisant l'ex-
préféré arrosé peut-être d'un cès d'acidité, la Magnésie
bon petit vin ? Mais après — Bismurée protège et soulage
quelles souffrances atroces les muqueuses irritées de.l'es-
pour ceux qui n'ont pas l'es- tomac et arrête la fermenta-'
tomac solide ! Il s'ensuit trop tion des aliments. Dès la tou-
souvent les aigreurs, les te première dose, les brûlu-
crampes, la flatulence et bien res, les renvois et les lour-
d'autres misères digestives, deurs disparaissent et" vous
qui négligées peuvent condui- êtes assuré d'une bonne di-
re à la dyspepsie, la gastrite gestion.
et même l'ulcère, Pour obtenir un échantillon
Cependant, tous ces ma- gratuit de Magnésie Bismu-
laises peuvent être évités en rée, écrivez sur une carte
prenant une petite dose de postale (Service G. 21), aux
poudre ou quelques compri- Laboratoires de la Magnésie
més de Magnésie Bismurée Bismurée, 12, rue de Stras-
après avoir mangé. La Ma- bourg, Paris (10e). Toutes
gnésie Bismurée soulage près-, pharmacies (poudre et com-
que instantanément parce primés) 10 fr. 75 ou 16 fr.
MAGNÉSIE
BISMUREE
DIGESTION ASSURER
Ii
0 1 - -
Paras - soir
GRAND QUOTIDIEN D'INFORMATIONS ILLUSTRÉES
LE TEMPS DE JEUDI
REGION PARISIENNE. — Toujours orageux, alternance
d'éclaircies et d'averses ou orages. Vent sud à ouest faible à
modéré et coups de vent. Température sans grand change-
ment. Nuit du 5 au 6 : min. 16. Journée du 6 : max. 25.
EN FRANCE — Centre, Nord, Normandie, Bretagne, Ouest,
Côte basque, Pyrénées, Midi, Alpes et Est, temps généralement
orageux et pluies d'orage épars. Côte d'Azur, encore assez
beau devenant orageux, risque d'orage le soir.
MER. - Manche, Océan, agités.
TENDANCE GENERALE DU TEMPS. - Le temps ora-
OPUX persistera mais s'atténuera lentement. - NIMBUS.
JEUDI
6
JUILLET
1939
17* ANNEE
N- 5.781
37, rue du Louvre
PARIS (2e)
Adresse télégraphique :
PARISOIR PARIS
TELEPHONE
PERMANENT
TURbigo 52.00,
TURbigo 53.00
TURbigo 96.80
TURbigo 97.80
GUTenberg 94.00
6e
ÉDITION
50 cent.
iLŒRIEDRES
avec ou sans accord anglo-russe
TIENDRA SES ENGAGEMENTS
VIS-A-VIS DE LA POLOGNE
M. CHURCHILL
dont il est fortement question
pour lamiroute.
C'EST CE QUE M. CHAMBERLAIN
DECLARERAIT AVEC UNE GRAVITE
PARTICULIERE, DES CE SOIR OU DEMAIN
AUX COMMUNES
(DE NOTRE ENVOYE SPECIAL PERMANENT
CLAUDE VEILLET-LAVALLEE.)
LONDRES, 5 Juillet (par téléphone).
C'est à la politique. étrangère que les ministres
anglais ont consacré une nouvelle fois leur réunion
hebdomadaire du mercredi
matin. Ils avaient sous les
yeux un important rapport
rédigé par le comité des
Affaires étrangères dans
les deux séances qu'il a te-
nues hier.
Ce rapport se scindait
en trois têtes de chapitre
principales :
1° NEGOCATION AVEC
MOSCOU.
Londres a eu tout le temps
maintenant d'étudier les der-
niers rapports reçus de la capi-
tale des Soviets et l'impression
peu favorable d'hier matin n'a
fait oue s'accentuer.
Bien que, en effet, la Russie
ait accepté en principe les plus
récentes propositions anglo-
françaises, elle a soulevé un
certain nombre de questions
nouvelles, dont certaines —
nous les avons enumerees hier
- sont délicates. En tout cas,
l'ensemble réclame un examen
nouveau, si bien que la conclu-
sion définitive du pacte, tou-
jours considérée comme cer-
taine, semble une fois de plus
reculée.
(Suite en page 5) -
Un garde sévère veille
au château «La Maye»
sur le repos de la princesse
Adèle d'Albanie
Les nièces du roi Zogou, photographiées ce matin à Paris.
La princesse Adile, sœur de l'ex-roi Zogou d'Albanie, est arrivée
l. c r soir à Paris à 23 h. 50. Elle était accompagnée de ses deux filles,
Tore et Dane, de la grand'mère de la reine Géraldine, ainsi que du
frere de l'ex-souveraine, le prince Jules Apponyi, âgé de 16 ans.
Il était deux heures du matin lorsque la princesse et les personnes
qui l'accompagnent sont arrivées au château de la Maye,.à Versailles.
Les consignes les plus sévères sont observées dans la jolie villa
peur que nui ne vienne importuner les hôtes qui vivront dans cette
s Oile demeure encore plus discrètement, semble-t-il, que le duc et la
duchesse de Windsor, hôtes précédents du château.
J.a charmante princesse qui s'était couchée à trois heures du ma-
C:) n~ s'est réveillée qu'à midi.
!'ix domestiques, albanais ou hongrois, sont arrivés ce matin.
ï-a princesse, enfermée dans la jolie villa versaillaise, attendra pal-
ement l'arrivée du roi Zog, de la reine Géraldine et du petit prince
);ur fils, qui arriveront en France prochainement avec une suite de
quinze personnes.
AVENTURES
ET *'
MYSTÈRES
à portée de la main
Ernest Fornairon, l'auteur de
c La Tragédie du Bon-Sau-
veur m, « Le Martyre de Mme
Lafarge », et, tout récemment,
« Les mystérieuses dames de
Chamblas » est particulièrement
attiré par les histoires provin-
ciales, par les aventures et les
drames secrets des campagnes
qui semblent endormies. Dans
la nouvelle enquête qu'il com-
mence aujourd'hui, Ernest For-
nairon présente les figures sin-
gulières qui hantent la province
française.
En effet nous croisons l'a-
venture à chaque pas ; elle est
tapie entre les mur& des -vieil-
les maisons de province, elle
apparaît au bout d'une allée où
se dresse un château isolé au
milieu des arbres.
N'est-ce pas à Rouen, au fond
d'une impasse humide et triste
comme un puits, qu'on peut
voir dans son humble échoppe
de cordonnier, penché sur son
alêne l'homme qu'on a sur-
nommé & l'assassin du maré-
chal » ? En effet, ce vieil-
lard au regard limpide et
doux, aux longues moustaches
gauloises, a, dans sa jeunesse,
parcouru l'Espagne à la recher-
che de Bazaine. et, ayant re-
trouvé le traître à Madrid, il le
blessa d'un coup de couteau
pour le punir d'avoir livré aux
Prussiens l'armée de Metz.
A La Malène, ce pays de ro-
ches dures et d'eaux vives, à
l'entrée des gorges du Tarn,
tous les touristes connaissent
cet affable aubergiste qu'on ap-
pelle cc le Tonkinois » et qui a
fait campagne avec l'amiral
Courbet contre les Pavillons
Noirs ; non loin de Bordeaux,
au château de Pontus, près de
Fronsac, c'est le général d'A-
made, un de nos plus glorieux
Marocains, tandis qu'à Saint-
Nazaire c'est un authentique
lord plein de dignité et de fan-
taisie qui fréquente un petit
café à la Courteline et qui ha-
bite une modeste chambre meu-
blée au-dessus d'un bouge.
Les aventures, les mystères
de la province française, c'est
cela.
(LIRE LE PREMIER ARTI-
CLE AUJOURD'HUI EN PA-
GE 4.)
Comment
la propagande
allemande
«fait» l'histoire.
Voici la photographie de la
réception du roi et de la reine
d'Angleterre à Washington pu-
bliée par un journal allemand
de Goebbels et dont le com-
mentaire est assez savoureux.
« Qu'a bien pu dire la reine
au président Roosevelt ? Pour-
quoi semble-t-il aussi surpris,
et sans doute voudrait-il en
entendre davantage. Mais le
roi qui est à la droite de sa
femme a passé la main gauche
derrière elle et tiré sur sa
robe. »
Or l'agrandissement du do-
cument atteste que la main du
roi était tout bonnement posée
sur la poignée de son épée.
Evidemment, ce n'est pas
grand'chose : une toute petite
calomnie, mais qu'il 'n'était
pas inutile de laisser répandre
par les services du chef dé la
Propagande allemande. Il y a
des prestiges qui sont gênants,
et une petite égratignure en
passant. il peut toujours en
rester quelque chose, n'est-ce
pas ?
M. Goebbels « fait » l'his-
toire.
A sa manière.
Un espion allemand
joue sa tête à Toulon
devant le tribunal militaire
Il avait failli être arrêté
une première fois, mais des
agents avaient appréhen-
dé. l'inspecteur qui le
surveillait
(De notre correspondant particulier)
TOULON, 5 juillet.
(par téléphone).
Depuis quelques mois, les espions
pullulent dane notre premier port
de guerre. Les services de la défen-
se du territoire sont sur les dente,
et, à la cadence d'un ou deux par
semaine, les agents au service de
l'ennemi font connaissance avec la
« paille humide des cachots ».
Ce qu'il y a d'extraordinaire
c'est que, malgré les peines très
sévères qu'ils encourent, ces hom-
mes et ces femmes continuent leur
mystérieux trafic et risquent ainsi
leur vie.
Cet après-midi, à 14 heures, un
Allemand, Georges Eisselé, né à
Genève le 22 octobre 1916, natura-
lisé suisse par la suite, comparaît
devant le tribunal militaire perma-
nent de la troisième région, sous
l'inculpation d'espionnage, crime
qui peut être puni, on le sait, de
la peine de mort.
(Suite en pare 7)
L'espion allemand
Georges Eisselé.
J<4 JUILLET DSEMF8RE
A 70 ANS
le sultan noir
HETMAN DE RAFAYE
vient en France
pour là première fois.
.ainsi que le sultan Ourada d'Abéché
et qu'un descendant du roi Denis
Le sultan Hetman parle
parfaitement7e français
mais il ne sait
ni le lire ni l'écrire
A 70 ans, le sultan Hetman de
Rafaye, dont l'autorité s'étend sur
une grande partie de l'Oubangui-
Chari, et même sur une partie du
Soudan anglo-égyptien, vient en
France.
(Suite en page 3.)
Les revenants
du Thotis
expliquent
accusent.
Dans la salle des « Af-
faires d'Amirauté.
et de Divorce », l'en-
quête sur la perte du
sous - marin anglais
est- survie par-un pu-
blic haletant parmi
lequel on remarque
sir John Simon
(Lire en page 3 l'article
de notre envoyé spécial)
En oesion gris
mesacha
Guitry
a épousé
religieusement
Mme Sacha
Guitry
en bleu pâle
«
Dans la coquette petite église de Fontenay-le-Fleury. M. Sacha Guitry a épousé Mlle
de Séréville, déjà, depuis hier, Mme Sacha Guitry. A la fin de la cérémonie, de nombreux
amis apportèrent leurs compliments, et la caméra fut tout juste indiscrète.
M. Sacha Guitry a épousé reli-
gieusement, ce matin, la quatrième
Mme Sacha Guitry. Toute la popu-
lation de Fontenay-le-Fleury était
devant la petite église, impatiente
d'assister au spectacle promis.
Le mariage était annoncé pour
11 h. 30. Effectivement, à 11 h. 30
précises, M. Sacha Guitry arrive
seul. Il est en veston gris, chapeau
noir à larges bords.
(Suite en page 7)
Le texte de la lettre d'invitation que M. Sacha Guitry
a adressée à ses amis. Tirage volontairement limité : 150.
Pensez à votre
La Magnésie Bismurée
vous assurera une Bonne Digestion
Quel est celui d'entre nous qu'elle s'attaque à la cause
qui, de temps à autre, ne suc- même de ces maux, l'excès
combe à la tentation de man- d'acidité.
ger sans discrétion d'un plat Tout en neutralisant l'ex-
préféré arrosé peut-être d'un cès d'acidité, la Magnésie
bon petit vin ? Mais après — Bismurée protège et soulage
quelles souffrances atroces les muqueuses irritées de.l'es-
pour ceux qui n'ont pas l'es- tomac et arrête la fermenta-'
tomac solide ! Il s'ensuit trop tion des aliments. Dès la tou-
souvent les aigreurs, les te première dose, les brûlu-
crampes, la flatulence et bien res, les renvois et les lour-
d'autres misères digestives, deurs disparaissent et" vous
qui négligées peuvent condui- êtes assuré d'une bonne di-
re à la dyspepsie, la gastrite gestion.
et même l'ulcère, Pour obtenir un échantillon
Cependant, tous ces ma- gratuit de Magnésie Bismu-
laises peuvent être évités en rée, écrivez sur une carte
prenant une petite dose de postale (Service G. 21), aux
poudre ou quelques compri- Laboratoires de la Magnésie
més de Magnésie Bismurée Bismurée, 12, rue de Stras-
après avoir mangé. La Ma- bourg, Paris (10e). Toutes
gnésie Bismurée soulage près-, pharmacies (poudre et com-
que instantanément parce primés) 10 fr. 75 ou 16 fr.
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