Titre : Paris-soir
Éditeur : s.n. (Paris)
Date d'édition : 1935-05-03
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34519208g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 03 mai 1935 03 mai 1935
Description : 1935/05/03 (ED6,A13,N4229). 1935/05/03 (ED6,A13,N4229).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG31 Collection numérique : BIPFPIG31
Description : Collection numérique : BIPFPIG33 Collection numérique : BIPFPIG33
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : BIPFPIG13 Collection numérique : BIPFPIG13
Description : Collection numérique : BIPFPIG69 Collection numérique : BIPFPIG69
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k7640705f
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-235
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/02/2015
GRAND QUOTIDIEN D'INFORMATIONS ILLUSTRÉES
LE TEMPS DE VENDREDI-
REGION PARISIENNE : Début d'une période de
beau temps légèrement brumeux le matin, mais plus
chaud. Vent sud modéré. Nuit du 2 au 3, minimum 6;
journée du 3, maximum 20. — EN FRANCE : beau
temps général. — CENTRE NORD ET EST, ALPES : beau temps,
un peu plus chaud, nuageux, belles éclaircies. — COTE D'AZUR
ET MIDI : beau temps, nuageux, vent des régions nord n-ses fort
à modéré. Mer agitée. — PYRENEES : beau temps, un peuirumeux
le matin, plus chaud. — COTE BASQUE OUEST beau temps, un
peu brumeux le matin, vent sud-est à sud faible. Mer peu agitée. -
BRETAGNE ET NORMANDIE : beau temps, légèrement brumeux
le matin. Vent sud faible à modéré. Mer peu agitée. — TENDANCE
GENERALE : l'amélioration actuelle persistera quelques jours.
VENDREDI
3
MAI
1935
13* ANNEE
N° 4229
37, RUE DU LOUVRE, 37
TELEPHONE :
JOUR : TURBIGO 52-00 et 96-80
(30 lignes)
NUIT : TURBIGO 52-00 et 96-80
(2 lignes)
Adresse MlCgr. s
PARtSSOIB
teterorbalo i
TURBIGO 53-00
6e
ÉDITION
25 cent.
Sous le grondement de mille avions
MOSCOU TOUT ENTIÈRE
a célébré la Fête
de la Révolution
Sur des kilomètres, la foule progressait
vers la place Rouge comme une lave noire
DANS UN RAYON DE MILLE MÈTRES
AUTOUR DE STALINE, NUL NE POUVAIT SE FAUFILER
: SI SON IDENTITÉ N'AVAIT ÉTÉ CONTROLEE
(De notre envoyé spécial Antoine de SAINT-EXUPERY)
( Le Premier Mai, sur la Place Rouge, à Moscou, alors que les forces de terre et de l'air défilent
I~ devant les commissaires du peuple et le peuple.
MOSCOU, 2 Mai (par téléphone).
Avant-hier soir, veille du 1er mai,
j'assistai, dans les rues, pendant une
partie de la nuit, à la préparation de
l'énorme fête.
La ville était transformée en chan-
tier. Des équipes ornaient les monu-
ments de lumières, de fanions et de
draperies écarlates ; d'autres équipes
centraient- les projecteurs, d'autres en-
core, sur la Place Rouge, autour de
tombereaux d'asphalte, préparaient
dans la nuit des secteurs entiers de
chaussées.
Toute la rue était animée par cette
ferveur spéciale du travail nocturne
qui ressemble à un jeu, à une danse
mate et silencieuse autour des feux.
Et les draperies rouges accrochées aux
maisons et qui les ceignaient du faîte
à la base étaient si largement dé-
ployées que le vent s'y prenait comme
dans des voiles et les gonflait, mêlant
à cette préparation de fête je ne sais
quel goût de régates, apportant à cette
ville je ne sais quelle chaleur de dé-
part, de voyage et d'horizon libre.
Des hommes et des femmes s'attar-
daient devant les travaux. Ces hommes
et ces femmes, le lendemain, au nom-
bre de quatre millions venaient défiler
devant Staline et la ville entière lui
rendait hommage.
(Suite en page 3)
LE PACTE FRANCO-SOVIÉTIQUE
doit être signé aujourd'hui
par M. Potemkine et M. Pierre Laval
- LE MINISTRE DES AFFAIRES ETRANGERES
PARTIRAIT MARDI OU MERCREDI POUR MOSCOU
En se quittant hier soir, à 23 heures,
après un nouvel entretien que, seul, un
ultime collationnement des textes a em-
pêché d'être définitif, M. Pierre Laval
et M. Potemkine, ambassadeur des So-
viets, déclarèrent qu'ils se reverraient
aujourd'hui, dans l'après-midi, et que
« cette fois-ci, ce serait pour la signa-
ture ».
Il y a donc lieu de penser que, muni
des pouvoirs plénipotentiaires nécessai-
res, le représentant de Moscou pourra
incessamment signer et non pas seule-
ment parapher le pacte franco-russe.
A la fin de la journée, nous serons à
coup sûr fixés.
Ainsi s'achèvera heureusement une
négociation capitale, qui a pu paraître
longue et délicate parce qu'elle ne pou-
vait être menée à bonne fin qu'avec,
de part et d'autre, le maximum de com-
préhension et de parfaite entente.
Grâce à une volonté commune de paix
et un souci mutuel de ne rien faire qui
soit en contradiction avec les engage-
ments antérieurs et les pourparlers de
demain pour un vaste système de sécu-
rité sous l'égide de la S. D. N:, la Fran-
ce et la Russie auront largement con-
tribué à apaiser l'atmosphère troublée
de ces derniers temps.
Il se confirme que M. Pierre Laval
M. Pierre Laval, photographié avec M. Potemkine au Quai d'Orsay,
durant les conversations sur le pacte franco-russe.
partira dès mardi ou mercredi, au plus
tard, pour Varsovie et Moscou.
Au pacte qui se compose d'un préam-
bule (exposé des' motifs) et de cinq arti-
cles, est joint à titre d'annexe un pro-
tocole.
(Suite en page 3) *
Le dramede la Vallée de Chevreuse
LA FIN TRAGIQUE
D'HENRI PÉUSSIER
n'a surpris personne
à Dampierre
LA SŒUR DE CAMILLE THARAULT PORTE
SUR SON VISAGE DES ESTAFILADES FAITES
PAR LE COUTEAU DONT LE CHAMPION SE SERVIT
POUR LA PUNIR D'UNE REFLEXION
: QUI L'AVAIT RENDU FURIEUX
« Sï j'avais de l'argent, il y a bien longtemps
que je serais partie », avait déclaré
dernièrement la meurtrière.
Dans une belle villa de style normand
à Fourcherolles, près de Dampierre,
sous un ciel clair et dans une campagne
pleine de verdure printanière, une ma-
man effondrée de douleur pleure dson
fils, tandis qu'à ses côtés sanglote sa
petite fille, qui veille aussi le père
qu'elle a perdu.
Henri Pélissier repose dans sa cham-
bre, cette chambre où, il y a trois ans,
sa femme, âgée de 40 ans, s'était sui-
cidée en se tirant une balle de revol-
ver dans la tête, à la suite de chagrins
intimes qui l'avaient rendue neurasthé-
nique.
Dans la maison, tout le monde parle
à voix basse et marche avec précau-
tion. Il y a là Francis Pélissier, Charles
Pélissier, les deux frères du disparu, qui
ne cachent pas leur douleur. Et quel-
ques parents, quelques amis, quelques
coureurs cyclistes dont Vietfo et Lac-
quehay, sont aussi venus veiller leur an-
cien camarade.
(Suite en page 5)
La maison de Forcherolles qu'Henri Pélissier habitait depuis qu'il
avait abandonné les compétitions sportives.
Jeanne Tharault, sœur de la meurtrière, -après le drame d'hier soir.
On remarque de nombreuses ecchymoses au yisçge de la jeune fille
Henri Pélissier sur son lit de mort. Jeanne Pélissièr, sa fille, Francis et Charles, ses frères,
, pleurent silencieusement.
C EST MA FEMME
QUI A ENLEVÉ
L A P ET 1 TE NI CoLE
prétend un repris de justice
TROIS JOURS AVEC LE POLICIER ROCHAT
POUR VÉRIFIER EN SAVOIE, AU LUXEMBOURG
ET DANS LES ARDENNES, LES DÉCLARATIONS
DE CET INDIVIDU COUPABLE, MYTHOMANE
,. OU MAITRE CHANTEUR ?
Le Parquet de Chaumont reste convaincu
, de la culpabilité de Soclay
(De notre envoyé spécial A.-G. LEROUX)
Après sa confrontation avec différents témoins, Soclay rejoint, entre -
," les gendarmes, la prison du Val-Barisien. -,
1 (LIRE NOS- 'INFORMATIONS. EN PAGE 3)
':' LES ÉLECTIONS MUNICIPALES ,
1. A Bordeaux
avec M. Marquet
« Je veux démontrer, 1 nous. a déclaré l'ancien ♦
ministre du Travail, qu'on peut faire,
■' contre les partis une politique concrète »
Et il convie les électeurs à assister aux projections d'un film
dont le titre est «Pas de promesses, des faits ! »
(De notre envoyé spécial Fernand POUEY)
Bordeaux, 2 Mai.
Le tableau électoral de Bordeaux est de
prime abord si confus qu'on ne sait guère,
comme on dit communément, par quel
bout le prendre pour y voir clair. Sans
compter quelques indépendants dont nous
ne ferons pas état, cinq listes complètes se
présentent dimanche aux suffrages des
électeurs bordelais : liste Adrien Mar-
quet « pour la défense. des intérêts com-
merciaux, industriels et ouvriers de la vil-
le » — liste socialiste et cartelliste —
liste Philippe Henriot — liste d'adminis-
tration municipale et de défense des con-
tribuables — liste communiste enfin.
Cela encore ne serait rien si les radicaux
ne s'étaient scindés en deux groupes, les
uns, dont M. René Thorp, secrétaire géné-
ral de la fédération girondine, soutenant
M. Marquet, et les autres, dont M. Deljac,
président de la même fédération, donnant
la main aux S.F.I.O.
Il y a plus. M. Philippe Henriot n'a-
vait pas fait mystère de ses intentions
d'alliance avec M. Marquet et l'on peut
penser que, si la proposition n'a pas été
suivie, la faute n'en incombe pas au dé-
puté-maire de Bordeaux. Il est également
permis de croire que M. Philippe Henriot
n'est pas davantage responsable de son pro-
pre changement d'orientation ; s'il a fina-
lement constitué sa liste, c'est peut-être
qu'il y a, dans tous les partis, des cpmi-
tards intransigeants et qu'un chef politique
ne fait pas toujours ce qu'il veut. Un
fait demeure : cet élan et cette reprise,
dont quelques esprits dits modérés ont été
troublés.
(Suite en page 3)
SPORTIFS !.
DEMANDEZ TOUS LES
,4 LUNDIS MATIN
Paris - soir
r ÉDITION
SPRINT
Résultats et comptes rert-
dus complets du dimanche
sportif : trois pages de
rédaction sportive et une
page de photos de sport.
PARIS-SOIR
publiera prochainement
un émouoanf récit historique
UNE GRANDE ÀMOUREUSE
SOUS. LA TERREUR
MADAME TALLIEN
CELLE QUI ABATTIT
ROBESPIERRE
par Paul Lorenz -
LE TEMPS DE VENDREDI-
REGION PARISIENNE : Début d'une période de
beau temps légèrement brumeux le matin, mais plus
chaud. Vent sud modéré. Nuit du 2 au 3, minimum 6;
journée du 3, maximum 20. — EN FRANCE : beau
temps général. — CENTRE NORD ET EST, ALPES : beau temps,
un peu plus chaud, nuageux, belles éclaircies. — COTE D'AZUR
ET MIDI : beau temps, nuageux, vent des régions nord n-ses fort
à modéré. Mer agitée. — PYRENEES : beau temps, un peuirumeux
le matin, plus chaud. — COTE BASQUE OUEST beau temps, un
peu brumeux le matin, vent sud-est à sud faible. Mer peu agitée. -
BRETAGNE ET NORMANDIE : beau temps, légèrement brumeux
le matin. Vent sud faible à modéré. Mer peu agitée. — TENDANCE
GENERALE : l'amélioration actuelle persistera quelques jours.
VENDREDI
3
MAI
1935
13* ANNEE
N° 4229
37, RUE DU LOUVRE, 37
TELEPHONE :
JOUR : TURBIGO 52-00 et 96-80
(30 lignes)
NUIT : TURBIGO 52-00 et 96-80
(2 lignes)
Adresse MlCgr. s
PARtSSOIB
teterorbalo i
TURBIGO 53-00
6e
ÉDITION
25 cent.
Sous le grondement de mille avions
MOSCOU TOUT ENTIÈRE
a célébré la Fête
de la Révolution
Sur des kilomètres, la foule progressait
vers la place Rouge comme une lave noire
DANS UN RAYON DE MILLE MÈTRES
AUTOUR DE STALINE, NUL NE POUVAIT SE FAUFILER
: SI SON IDENTITÉ N'AVAIT ÉTÉ CONTROLEE
(De notre envoyé spécial Antoine de SAINT-EXUPERY)
( Le Premier Mai, sur la Place Rouge, à Moscou, alors que les forces de terre et de l'air défilent
I~ devant les commissaires du peuple et le peuple.
MOSCOU, 2 Mai (par téléphone).
Avant-hier soir, veille du 1er mai,
j'assistai, dans les rues, pendant une
partie de la nuit, à la préparation de
l'énorme fête.
La ville était transformée en chan-
tier. Des équipes ornaient les monu-
ments de lumières, de fanions et de
draperies écarlates ; d'autres équipes
centraient- les projecteurs, d'autres en-
core, sur la Place Rouge, autour de
tombereaux d'asphalte, préparaient
dans la nuit des secteurs entiers de
chaussées.
Toute la rue était animée par cette
ferveur spéciale du travail nocturne
qui ressemble à un jeu, à une danse
mate et silencieuse autour des feux.
Et les draperies rouges accrochées aux
maisons et qui les ceignaient du faîte
à la base étaient si largement dé-
ployées que le vent s'y prenait comme
dans des voiles et les gonflait, mêlant
à cette préparation de fête je ne sais
quel goût de régates, apportant à cette
ville je ne sais quelle chaleur de dé-
part, de voyage et d'horizon libre.
Des hommes et des femmes s'attar-
daient devant les travaux. Ces hommes
et ces femmes, le lendemain, au nom-
bre de quatre millions venaient défiler
devant Staline et la ville entière lui
rendait hommage.
(Suite en page 3)
LE PACTE FRANCO-SOVIÉTIQUE
doit être signé aujourd'hui
par M. Potemkine et M. Pierre Laval
- LE MINISTRE DES AFFAIRES ETRANGERES
PARTIRAIT MARDI OU MERCREDI POUR MOSCOU
En se quittant hier soir, à 23 heures,
après un nouvel entretien que, seul, un
ultime collationnement des textes a em-
pêché d'être définitif, M. Pierre Laval
et M. Potemkine, ambassadeur des So-
viets, déclarèrent qu'ils se reverraient
aujourd'hui, dans l'après-midi, et que
« cette fois-ci, ce serait pour la signa-
ture ».
Il y a donc lieu de penser que, muni
des pouvoirs plénipotentiaires nécessai-
res, le représentant de Moscou pourra
incessamment signer et non pas seule-
ment parapher le pacte franco-russe.
A la fin de la journée, nous serons à
coup sûr fixés.
Ainsi s'achèvera heureusement une
négociation capitale, qui a pu paraître
longue et délicate parce qu'elle ne pou-
vait être menée à bonne fin qu'avec,
de part et d'autre, le maximum de com-
préhension et de parfaite entente.
Grâce à une volonté commune de paix
et un souci mutuel de ne rien faire qui
soit en contradiction avec les engage-
ments antérieurs et les pourparlers de
demain pour un vaste système de sécu-
rité sous l'égide de la S. D. N:, la Fran-
ce et la Russie auront largement con-
tribué à apaiser l'atmosphère troublée
de ces derniers temps.
Il se confirme que M. Pierre Laval
M. Pierre Laval, photographié avec M. Potemkine au Quai d'Orsay,
durant les conversations sur le pacte franco-russe.
partira dès mardi ou mercredi, au plus
tard, pour Varsovie et Moscou.
Au pacte qui se compose d'un préam-
bule (exposé des' motifs) et de cinq arti-
cles, est joint à titre d'annexe un pro-
tocole.
(Suite en page 3) *
Le dramede la Vallée de Chevreuse
LA FIN TRAGIQUE
D'HENRI PÉUSSIER
n'a surpris personne
à Dampierre
LA SŒUR DE CAMILLE THARAULT PORTE
SUR SON VISAGE DES ESTAFILADES FAITES
PAR LE COUTEAU DONT LE CHAMPION SE SERVIT
POUR LA PUNIR D'UNE REFLEXION
: QUI L'AVAIT RENDU FURIEUX
« Sï j'avais de l'argent, il y a bien longtemps
que je serais partie », avait déclaré
dernièrement la meurtrière.
Dans une belle villa de style normand
à Fourcherolles, près de Dampierre,
sous un ciel clair et dans une campagne
pleine de verdure printanière, une ma-
man effondrée de douleur pleure dson
fils, tandis qu'à ses côtés sanglote sa
petite fille, qui veille aussi le père
qu'elle a perdu.
Henri Pélissier repose dans sa cham-
bre, cette chambre où, il y a trois ans,
sa femme, âgée de 40 ans, s'était sui-
cidée en se tirant une balle de revol-
ver dans la tête, à la suite de chagrins
intimes qui l'avaient rendue neurasthé-
nique.
Dans la maison, tout le monde parle
à voix basse et marche avec précau-
tion. Il y a là Francis Pélissier, Charles
Pélissier, les deux frères du disparu, qui
ne cachent pas leur douleur. Et quel-
ques parents, quelques amis, quelques
coureurs cyclistes dont Vietfo et Lac-
quehay, sont aussi venus veiller leur an-
cien camarade.
(Suite en page 5)
La maison de Forcherolles qu'Henri Pélissier habitait depuis qu'il
avait abandonné les compétitions sportives.
Jeanne Tharault, sœur de la meurtrière, -après le drame d'hier soir.
On remarque de nombreuses ecchymoses au yisçge de la jeune fille
Henri Pélissier sur son lit de mort. Jeanne Pélissièr, sa fille, Francis et Charles, ses frères,
, pleurent silencieusement.
C EST MA FEMME
QUI A ENLEVÉ
L A P ET 1 TE NI CoLE
prétend un repris de justice
TROIS JOURS AVEC LE POLICIER ROCHAT
POUR VÉRIFIER EN SAVOIE, AU LUXEMBOURG
ET DANS LES ARDENNES, LES DÉCLARATIONS
DE CET INDIVIDU COUPABLE, MYTHOMANE
,. OU MAITRE CHANTEUR ?
Le Parquet de Chaumont reste convaincu
, de la culpabilité de Soclay
(De notre envoyé spécial A.-G. LEROUX)
Après sa confrontation avec différents témoins, Soclay rejoint, entre -
," les gendarmes, la prison du Val-Barisien. -,
1 (LIRE NOS- 'INFORMATIONS. EN PAGE 3)
':' LES ÉLECTIONS MUNICIPALES ,
1. A Bordeaux
avec M. Marquet
« Je veux démontrer, 1 nous. a déclaré l'ancien ♦
ministre du Travail, qu'on peut faire,
■' contre les partis une politique concrète »
Et il convie les électeurs à assister aux projections d'un film
dont le titre est «Pas de promesses, des faits ! »
(De notre envoyé spécial Fernand POUEY)
Bordeaux, 2 Mai.
Le tableau électoral de Bordeaux est de
prime abord si confus qu'on ne sait guère,
comme on dit communément, par quel
bout le prendre pour y voir clair. Sans
compter quelques indépendants dont nous
ne ferons pas état, cinq listes complètes se
présentent dimanche aux suffrages des
électeurs bordelais : liste Adrien Mar-
quet « pour la défense. des intérêts com-
merciaux, industriels et ouvriers de la vil-
le » — liste socialiste et cartelliste —
liste Philippe Henriot — liste d'adminis-
tration municipale et de défense des con-
tribuables — liste communiste enfin.
Cela encore ne serait rien si les radicaux
ne s'étaient scindés en deux groupes, les
uns, dont M. René Thorp, secrétaire géné-
ral de la fédération girondine, soutenant
M. Marquet, et les autres, dont M. Deljac,
président de la même fédération, donnant
la main aux S.F.I.O.
Il y a plus. M. Philippe Henriot n'a-
vait pas fait mystère de ses intentions
d'alliance avec M. Marquet et l'on peut
penser que, si la proposition n'a pas été
suivie, la faute n'en incombe pas au dé-
puté-maire de Bordeaux. Il est également
permis de croire que M. Philippe Henriot
n'est pas davantage responsable de son pro-
pre changement d'orientation ; s'il a fina-
lement constitué sa liste, c'est peut-être
qu'il y a, dans tous les partis, des cpmi-
tards intransigeants et qu'un chef politique
ne fait pas toujours ce qu'il veut. Un
fait demeure : cet élan et cette reprise,
dont quelques esprits dits modérés ont été
troublés.
(Suite en page 3)
SPORTIFS !.
DEMANDEZ TOUS LES
,4 LUNDIS MATIN
Paris - soir
r ÉDITION
SPRINT
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sportif : trois pages de
rédaction sportive et une
page de photos de sport.
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MADAME TALLIEN
CELLE QUI ABATTIT
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