Titre : Paris-soir
Éditeur : s.n. (Paris)
Date d'édition : 1935-04-25
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34519208g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 25 avril 1935 25 avril 1935
Description : 1935/04/25 (ED6,A13,N4221). 1935/04/25 (ED6,A13,N4221).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k7640697b
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-235
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/02/2015
4
PARIS-SOIR SPRINT
-
25.4-35
REMUE-MENAGE INTERNATIONAL EN FOOTBALL
: Derniers préparatifs
à Budapest et à Berlin
Les Championnats sont terminés presque partout et l'ère
des grandes rencontres internationales s'ouvre maintenant en Europe
La Hongrie se prépare
à rencontrer l'Autriche
et la France
Budapest, 24 Avril (par téléph.)
Après la défaite inattendue devant la
Suisse, le football hongrois se prépare
déjà a,vec le plus grand soin pour les
rencontres successives, avec l'Autriche
et la France.
« Une équipe technicienne mieux pré-
parée a subi une défaite contre une équi-
pe qui, par sa tactique, surclasse sou
adversaire. »
Voilà l'opinion hongroise "ur la défaite
de Zurich. Quelque en ose ne marche pas
dans le football hongrois, il faut y appor-
ter un remède, reposer sur les méthodes
du jeu hongrois, s'écrie la presse.
C est pourquoi M. Dietz, le sélection-
neur unique de l'équipe nationale,-a com-
mencé déjà ses préparatifs en vue des
matches contré 1 Autriche et la France
et a invité hier soir les entraîneurs MM.
Senkey, Blurn, Janossy des grands .ciubs
Hungaria, Fereocvaros, Uspect, pour dis-
cutèr avec eux sur les questions de
l'équipe nationale.
La Suisse n'a commencé que depuis
trois semaines le système de trois arrières
et nous en a montré le résultat. Il faut
que notre équipe applique aussi ce sys-
tème et c'est pourquoi je vous prie de
venir à mon aide pour que dans trois
semaines l'équipe nationale soit mieux
quant à son style.
Les joueurs restent alors sous la di-
rection de leurs entraîneurs, mais M.
Dietz compte dresser la liste des candi-
dats avec lesquels il organisera deux
séances d'entraînement, le 1*1 mai et le
8 mai. Les matches fixés pour le 1er mai
ont été ajournés en considération de l'im-
portance nationale de ces deux rencon-
tres. Les trois entraîneurs ont accepté
l'invitation de M. Dietz. avec qui ils
travailleront. — Erdos.
L'équipe d'Allemagne
devra se méfier à Bruxelles
.estime Conen
(De notre correspondant particulier)
Francfort, 24 Avril.
C'est un charmant garçon que cet
avant-centre du Sarrebruck Football
Club, dont Conen est membre. Il est
l'exemple vivant d'un vrai sportif. Mal-
gré les offres les plus favorables qui lui
sont parvenues de la part de quelques
clubs importants, Conen est resté fidèle
à son ancien club qui mène actuelle-
ment dans le tableau de la seconde di-
vision du Sud-Ouest et qui passera peut-
être en première, après la victoire rem-
portée hier sur Rot Weiss Francfort.
Nous avons trouvé Conen après ce
match qui fut gagné par Sarrebruck
grâce au seul but que Conen a pu mar-
quer devant presque 10.000 spectateurs
accourus pour voir à l'œuvre le plus cé-
lèbre avant que l'Allemagne ait jamais
eu depuis les grands jours de Tull Har-
der.
Entouré des gosses de Francfort, im-
patients d'obtenir enfin un autographe,
Conen nous répond aimablement :
— Oui, nous dit-il, je viens d'être averti
que je ne jouerai pas Allemagne-Belgi-
que. Et je dois vous avouer que je n'en
veux nullement à M. Nerz de m'avoir
écarté de notre « onze ». Vous savez, c'est
trop dur de jouer deux et même trois
grands matches internationaux par mois.
Et puis, c'est mon club qui a besoin de
moi. Ces braves garçons — et il fait un
geste significatif vers ces copains — sont
tellement heureux d'avoir gagné et de
pouvoir aillai espérer de monter en pre-
mière division.
Ce sera dur à Bruxelles.
'- Votre fidélité. vous fait honneur.
Mais que pensez-vous de l'équipe alle-
mande si rapidement transformée ?
— Il sera extrêmement difficile de ga-
gner à Bruxelles. M. Nerz sait évidem-
ment bien ce qu'il veut. Et il est récon-
fortant de constater que des « cogneurs »
comme Ggimlich, mon ami intime, et
Busch, le pilier de la défense, ont gardé
leur place. Mais ne croyez pas que nous
jouerons toujours le même système. Si
nos futurs adversaires sont d'avis que
nous sommes éternellement liés aux mé-
thodes du jeu en W, ils se trompent. Il
faux varier le style et les méthodes,
voilà tout !
— Pas mal, cette tactique de surprise !
Mais les Belges ?
— Ah ! les Belges, je les connais de
l'Italie où nous avons, non sans peine,
réussi à les battre. Quelques-uns de leurs
grands joueurs comme par exemple l'in-
terdroit Voorhoof sont particulièrement
dangereux. Et je suis d'avis qu'il vaut
mieux ne pas se faire des Illusions sur
les difficultés qui attendent notre « onze »
dimanche prochain.
Et Conen se rend à la table du restau-
rant pour rejoindre ses camarades. si
fiers de compter cet avant-centre mer-
veilleux dans leur équipe. — W. Bing.
La défense espagnole
en déroute
(De notre correspondait. particulier)
Madrid, 24 Avril.
Le sélectionneur espagnol Garcia Sala-
zar est perplexe en vue des deux derniers
matches de la saison Portugal-Espagne
le 5 mai et Espagne-Allemagne le 12 mai
à Cologne. La défense de l'équipe espa-
gnole vient en effet d'encaisser sous les
couleurs de Madrid une grosse défaite
à Barcelone par 5 buts à 0. Il va falloir
changer en effet Zamora, trop âgé, Ciria-
co et Quincocer hors de toute forme. Il
est probable que les arrières sévillans
vont de ce fait revenir à la surface.
Le Portugal bat le Wacker
Lisbonne, 24 Avril.
La sélection de Portugal a battu hier
l'équipe autriiohiienine le Wacker par 3
buts à 1 sur le terrain de Lumniar sur
lequel se jouera le 5 mai le match Portu-
gal-Espagne.
Joë. Louis continue..
J oe- Lo u > 't i nue. ibib
La 15e victoire par k.-o.
de Joe Louis.
(De notre correspondant particulier)
.: New-York, 24 avril (par cctble). «
- Hier soir, à Daytofa, le noir Jbe Louis,
'dit la « menaoe noire ,,' qui, trois jours
avant triomphait à Chicago de Loy Lager
par k. o, au troisième rouM" s'adjugea
une nouvelle victoire, la quinzIème consé-
cutive &vant la limite. N mettait en effet
k. o. à la première reprise un certain Biff
Bennett, advçrsaire peu consistant. De
toute twidènce on essaie de pousser Joe
Louis jusqu'aux vedettes de sa catégorie.
.et une défaite
de Vince Dundçe
New-York, 24 avril (par câble).
A L'an'caster, Vince Dundee, en déclin,,
et qui aux Etats-Unis n'est plus classé
que huitième dans la catégorie des poids
moyens," s'est fait battre aux points en
di reprises par un certain Joe Smallwood.
— C. R.
A Chicago Enerett Rightmire bat Va-
rias Miling aux points en dix. reprises.
A Buffalo, Al Delàney met Young Hip-
Po k.-o. à la première reprise.
A Pittsburgh Al Quai-1 met Pete Susky
k.-o. à la 6' reprise.
A MilW.aukee Tatt Littman met G,
Black k.-o. à la cinquième reprise.
Dans le train de Nice,
avec Tunero.
Parmi la foule innombrable des voya-
geurs qui rentraient ce matin d,e la Côte
, d'Azur, dans les trains encombrés et
quelquefois quadruplés, se trouvaient le
champion Cubain Kid Tunero et son ma-
nager Benain.
Au wagon-restaurant, à l'heure douce
fiu café au lait matinal, plusieurs spor-
tifs se retrouvaient, échangeaient leurs
impressions, car il y avait là nombre de
teportets, de. photographes, même d'opé-
rateurs de cinéma, qui revenaient de Mo-
naco. Et Tunero n'était pets le moins en-
thousiaste sur le séjour, qu'il déclare en-
chanteur, 2 qu'il vient de passer sous le
soleil de Nice.
-' Je me suis trouvé transformé par
ce beau temps, nous dit-il, et mainte-
nant j'ai compris. En hiver, quand il
fera trop froid à Paris, c'est là-baœ que
j'irai m'installer. Je ferai comme lès cou-
reurs cyclistes.
Puis, comme je lui ^demandais ses pro-
jets : -
— Un match à Milan, dans quelque
temps. Maïs surtout un grand projet •:
je vais me marier et je pense que cela
sera chose faite dans un mois. enmron.
En attendant, le crack cubain dont la
performance devant le champion d'Italie
Rocchi fut remarquable, retourne s'ins-
taller A Chelles-, dont. il a fait sa rési-
dence ordinaire, et 'dès l'arrivée gare de
Lyon, il sautait dans un taxi pour la
gare de l'Est, cependant que l'armée 'des
porteurs se ruait sur les oagages et que
des jolies femmes, les bras chargés de
fleurs de Nice, se hdtqient vers la capi-
tale retrouvée..: - Paul Olivier.
Jack Mac Avoy défendra -
son titre
le 13 mai à Manchester
Londres 24 Avril.
Jack M&c Avoy défendra son titre de
champion britannique des poids moyens,
contre Al. Burke le 13 13 mai prochain, à
Manchester.
Burke qui, depuis son retour d'Austra-
lie.. souffrait d amygdalite, a subi une
opération qui l'en a complètement guéri.
La sélection française
a battu l'équipe d'Espagne
amateurs à Toulouse
Toulouse, 24 Avril (par téléph.).
C'est devant une salle archi-comble
que s'est déroulée hier soir, aux 'Nou-
veautés, la grande manifestation de boxe
qui opposait les champions d'Espagne
amateurs à une sélection française choi-
sie par les dirigeants du Cercle .pugilis-
tique toulousain.
Le. réunion a-e termina sur un net suc-
cès de la sélection française qui, grâce
aux victoires de Gaston Fayaud, cham-
pion de France et d'Angleferre poids
mouche, sur H'brèro ; de Aupetit, cham-
pion de France poids plume sùr Lizaibe ;
de. Longlamet, champ>on de France 1934
poids légers sur Martinez José ; de
Grante, champion de France 11934 poids
moyens sur Rodriiguez ; de Michelot,
champion de France mi-lourds sur Boue-
no ; de Soleil, poids lourd, sur Fabian
del Valle, l'emporta sur l'équipe espa-
gnole qui ne compta qu'un seul succès,
acquis par Martinez «Prusecio, poida coq,
sur Gabriel Fauad, et un match nul
d'Antonio Junica, poids welter, avec Re-
naudie.
Toua les cembats furent très disputés,
et sauf un, qui se termina, par un su-
perbe knock-out infligé par. Soleil à Fa-
bian del Valle, dès le début du combat,
tous aHèrent à la' limite des 3 rounds.
Le champion de France et d'Angle-
terre François Fayaud trouva en Librero
un champion digne dè lui, qui ne fut
nullement surclassé et qui réussit des
crochets de bonne facture, Gaston Fayaud
força l'allure en gagnant le dernier
round et enleva alors assez nettement la
décision.
Des gants blancs.
Londres, 24 Avril (par téléph.).
Georges Cook, qui. rencontre le-6 mai,
à White: City, le poids lourd américain
Obie JValker, a demandé qu'exception-
nellement pour son match et étant don-
née la couleur de la peau de son adver-
saire, il puisse disposer de gants blancs.
WiÛker sera à Londrès dimanche, où il
terminera son entraînement. Il fera
pëut-êtr'e * -une exhibition lundi soir au
Jubilé dit Ring.
- La rentrée de Phil Scott
Londres, 24 Avril (par téléph.).
Phil' Scott, le poids lourd anglais que
les Américalna * avaient surnommé le
boxeur horizontal, et qui eut. son heure
de gloire va faire sa rentrée pour un
soir, le 29 avril, au coure du jubilé du
Ring, dont le grand combat apposera
Len Harvey à Loriot. Il fera une .exhibi-
tion de 3 reprises avec Steele.
HUGUENIN PROTESTE.
- Je n'ai pas souvent compris quelque
chose à ce règlèment des défis pour le
titre mondial, nous disait ce matin Hu-
guenin, mais à présent il me devient en-
core plus mystérieux.
— Angelmann, challenger au titre mon-
dial, poursuit de Ponthieu, pourquoi pas
Maurice f S'il est un homme ayant droit
à ce challenge, il faut reconnaître que
c'est Praxille Çydé, puis*en seconde po-
sition, Maurice Huguenin, mais, jamais
Angelmann qui fut battu. par mon pou-
lain.
Et de Ponthieu nous annonça aussi
que Milou Pladner rencontrerait Lerortzoni
le 30, à Saint-Etienne. - - ,
Leur gauche et leur droite
— Lord Tweedmouth, qui est mort
hieri était un des fondateurs du British
Boxtng Board Office Contrôle et .fut un
des membres de cette association depuis
sa création.
- Ce -soir, à la salle Delbor, auront
lieu plusieurs combats d'amateurs dont
Jaïs" contre Letourneau.
— Al-Brown boxera ce soir à Barcelone
Javier Torrès, poids jjlume qui dut aban-
donner devant Freddie Miller.
Lyon prépare son équipe
- de hockey sur glace
Lyon, 24 Avril (Par téléphone).
On pense que l'inauguration de la pati-
noire prévue à l'intérieur du Palais des
Sports de Villeurbanne pourra avoir lieu
au début de la prochaine maison hiver-
nale.
A cet effet, la constitution d'une équipe
de hockey sur glace se poursuit. «D ores
et déjà Belhumeur, les frères Lemay et
Gagnon ont accepté d'en faire partie. Il
se pourrait également que Gaudette se
i-nàeux. - M.
L'athlète Joye a signé
au Club Athlétique Français
L'athlète roubaisien P. Joye vient
d'être affecté au 24e R. I. à Paris où il
séjournera en attendant son transfert, à
l'Ecole de Joinville.
Il a signé au C.A. Français, le jeune
club parisien qui compte déjà dans ces
rangs : Rochard, Keller, etc.
DE ROUBAIX A ROME
Remarques.
par Gaston BËNAC
On parle souvent d'« espoirs », de pous-
sée des « jeunes » dans le domaine de la
course sur route.
Mais où sont-ils en ce début de saison?
Duerloo une jeune ? Non. Le Grevés,
Archambaud, Yietto des « tout nou-
veaux » ? Non. Des hommes déjà consa-
cré. Enfin Rebry — 30 ans et 3 mois -,
Leducq 31 ans -, Jean Aerts 28 ans — les
trois premiers de Paris-Roubaix ne peu-
vent passer, ni pour des jeunes, ni pour
des nouveaux.
Que reste-t-il de ce champ formidable
d'espoirs du mois de février ? Deux
noms : Deforge et Debenne.
Et du côté belge, que sont devenus
tous les jeunes ? Avez-vous examiné
leur coup de pédale ? Oui. Vous avez
dû songer à ces braves cultivateurs qui,
sans souci d'élégance ou de souplesse,
labourent leur champ.
Le coup de pédale, la classe, oui, cette
classe (mot vide de sens pour beaucoup
de ceux qui Ignorent la qualité, la valeur,
la noblesse de l'effort) qui permet de
classer les hommes, parlent éloquemment
après deux cents kilomètres. Et c'est
pour cela que Leducq, qui sait pédaler et
qui à de la classe, se retrouva. r
Car s'il y a des catégories de courses ré-
glées par la distance, dictature sévère,
il y a plusieurs catégories de coureurs ■:
ceux qui brillent jusqu'au deux centième
kilomètre et ceux qui sortent de leur boite
cette distance franchie, ceux qui commen-
cent à se montrer-alors que les autres dis-
paraissent.
La borne des 200 kilomètres sépare
deux' mondes. ;
Descendez ou. partez !
Il y a les hommes des faibles distan-
ces et les autres, comme il y a ceux qui
« pédalent rond » et ceux qui « pédalent
carrés ».
Puis il y a une autre borne, celle des
300 kilomètres.
Et là aussi une nouvelle aventure, sans
beauté d'ailleurs, commence.
Un peu d'histoire
Dans ses impressions d'après match,
transmises de Rome, M. R.-M. Rolland,
le trésorier de la Fédération Française de
Rugby écrivait hier avant de. prendre le
funiculaire pour visiter le cratère éteint
du Vésuve:
— Le jeu italien, quoique encore rudi-
mentaire, est en progrès.
Vous avez déjà entendu ça. Quand on
bat son rivai par .quelque quarante
points on proclame immédiatement qu'il
a bien joué, qu'il est en progrès. Il faut
être poli, que diable, et faire avaler à
ceux qui vous ont si bien reçus, la pil-
lule. quelquefois trop amère. *
Il y a six ans ou a dit la mêmè chose,
et dans les mêmes termes, aux Italiens
et aux Allemands.
Car en cè qui concerne du moins les
Italiens, on avait raison de. les encoura-
ger, car il n'y avait pas longtemps qu'ils
avaient repris contact avec la balle ovale,
après quinze ans e'interruption.
De cela je puis parler en toute connais-
sance de causé, car c'est sur les instan-
ces de deux sportifs milanais, MM. Bel-
landi et Laporte, qu'après avoir envoyé
en 1924 des notices sur le jeu du rugby,
je décidais des joueurs parisiens et pro-
vençaux à venir à Milan et à Bologne
fournir des exhibitions qui déclanchèrent
le mouvement. Et, à l'Aréna de Milan,
la première équipe Italienne de rug-
by de l'après-guerre accepta la leçon
de fort bonne grâce, et si le fils de notre
ami Lamberjack eut l'honneur, jouant
sous le maillot de Savoie, de marquer le
premier essai italien, les apôtres du rug-
by dans la Péninsule n'ignoraient pas que
la tâche a accomplir était ardue et Im-
mense.
Sans r enthousiasme populaire
on ne construit rien
J,es rugbymen italiens avaient à lutter
contre la vogue des autres sports. Ils ne
se découragèrent pas. Et le Comité olym-
pique italien, le général Vaccaro entre
autres, vinrent leur apporter leur appui.
Ils continuèrent. Et incontestablement ils
jouent mieux qu'il y à cinq ans.
Ils ont en tout cas un mérite ; Ils sont
partis avec les meilleurs principes. On
leur répéta sans cesse au début : « Atta-,
quez d abord, ouvrez le jeu, jouez à la
main. » Et Ils ont obéi.
Ils sont doués pour le rugby sans doute.
Ils sont mieux doués que les Allemands
qui n'ont ni leurs réflexes, ni leur rapi-
dité de conception et d'exécution. Et qui
ne l'auront jamais.
Mais ce qui manque au rugby italien,
qu'on me permette de le lui dire en ami
de toute première heure, c'est l'appui de
la masse, c'est l'enthousiasme des foules
sans lesquels on ne crée rien de puissant
sur le sol latin, il faut bien le dire,' le
rugby n'est en Italie' que sport secon-
daire. Presque personne ne s'intéresse à
lui. Il est pratiqué. en privé, si je puis
dire. Presque confidentiellement. Et il
manque de recrutement puisque depuis
près de sept ans, les trois Vinci, les Bri-
chi, les Césani sont toujours sélectionnés
et. les meilleurs.
Nous aussi, il y a (rente ans, nous fû-
mes des élèves, de timides élèves des
Britanniques, mais nos joueurs avalent
déjà derrière eux l'enthousiasme de toute
une région : le Sud-Ouest.
Le rugby italien n'attirera la foule que
lorsqu'il sera vainqueur. Et comme Il ne
sera jamais triomphant s'il n'est pas
appuyé sur l'enthousiasme populaire, on
voit que l'on se trouve placé en face
d'un inquiétant dilemme.
Et tout le reste n'est que politesse de
circonstance.
Un peu de vérité, est bien préférable
lorsqu'on parle à ses véritables amis.
Prudence anglaise.
Le Lancashire, * dimanche, à Buffalo, vaudra l'équipé d'Angleterre
La Rugby League
a compris.
Si faute de pouvoir ,.disposer d'un ter-
rain, durant mars et avril, le rugby à
treize chpma à Paris, maintenant qu'il
bénéficie du Stade Buffalo, nous le voyons
rattraper le temps perdu. Ceci pour fixer
qu'après le France-Angleterre des ama-
teurs de lundi, aura lieu. dimanche pro-
chain une rencontré plus importante, qui
opposera, bien entendu à Buffalo, une bel-
le sélection de France des professionnels
en partance pour Leeds, à une très forte
sélection du Lancashire.
Le Lancashire, en effet, devait,. à Buf-
falo; rencontrer une sélection française.
Aujourd'hui cette sélection sera presquâ
l'équipe de France dont nous a,vons donné
la composition hier, et dans laquelle évo-
lueront tous les ténors, Max Rousié, Bar-
de, Noguère, Claudel, Brané, Tisinier, etc.
Parce qije,. pour rencontrer la sélection
Angleterre-Galles le 6 mai à Leeds, à l'oc-
casion du jubilé du roi d'Angleterre, le
treize' national des « pros » ne devra pas
se présenter au petit bonheur mais bien
aU contraire au mieux de sa forme et
qu'un tel match pré.alable lui servira de
magnifique mise au point.
Le Lancashire renforcé
Et, au sujet de France-Lancashire de
dimanche prochain, M. John Wilson, se-
crétaire général de la Rugby League, qui
était à Paris ces jours derniers, nous dé-
clarait :
— Nous avions mis sur pied une bonne
équipe, mais lorsque nous avons appris
que la Ligue française songeait à opposer
à celle-ci presque une véritable équipe de
France, nous avons changé notre fusil
d'épaule.
- Que voulez-vous dire, M. Wilson T
— Que maintenant nous nous méfions
des Français dont les progrès réalisés en
moins d'une année sont énormes. Aussi
avons-nous décidé de modifier notre sé-
lection et de la renforcer de quelques va-
leureuses unités. Car, enfin, ndus espé-
rons bien renflouer notre match nul du
28 mars !
La Rugby League, on peut le constater,
ne néglige rien pour assurer la sauvegarde
de sa réputation.
Quelques détails
Cette équipe du Lancashire sera très
forte et devant elle tous nos as, tous nos
« allumeurs de feu d'artifice », les Max
Rousié, Galia, Noguères et autres ne de-
vront rien négliger. Elle comportera huit
joueurs qui, pour la première fois vien-
dront à Paris : l'arrière Lockwood, les
deux centres Belshaw, Moores, l'ailier
Hardgrave, le demi de mêlée Little, les
avants Hall, Dawson/ Errihgton. Les au-
tres f L'ailier Davies a participé à la
tournée du Sud-Est ; c'est un homme de
qualité. Le demi d'ouverture Tood a joué
contre la France le 28 mars, e-n compagnie
de l'avant Woods. De mêmç l'avant Troup
joua l'an dernier contre la France.
Et, comme nous demandions à M.
Wilson, si cette équipe serait plus forte,
ou au contraire moins redoutable que le
treize d'Angleterre que nous rencontrâ-
mes le 28 mars, celui-ci précisa en ces
termes :
— Vous pouvez dire que cette sélection
serait peut-être plus forte que l'équipe
d'Angleterre que vous avez vue. Le le-
çon du match nul nous a servi en effet,
et nous faisons aujourd'hui l'impossible
pou que triomphent enfin nos couleurs à
Paris !
Voilà donc un France-Lancashire qui
promet, pour dimanche prochain à Buf-
falo. Quelle veine ! — Géo ViMetan..
Un Paris-Londres annuel
est décidé
Un accord vient d'intervenir entre la
Rugby League et la Ligue française de
rugby à treize. Et aux termes de celui-
ci aura lieu annuellement, et bien en-
tendu à partir de la saison prochaine, un
match Paris-Londres.
Une année, celui-ci sera organisé à Pa-
ris et l'année suivante à Londres.
La Rugby League possède en effet
dans ses rangs, de nombreux éléments
londoniens qui lui permettront de pou-
voir facilement constituer une belle
Ánnfino
L'équipe d Italie
fera ses débuts à Paris
l'an prochain
(De notre correspondant particulier)
Milan, 24 Avril.
Des pourparlers ont eu lieu entre les
dirigeants de la Fédération Italienne et
ceux de la Fédération Française pour le
match aller et retour eoitre ales équipes
de France et d'Italie. L'accord n'a pas
encore été réalisé.
En tout cas, si le match est conclu, iil
aurait lieu à Paris le 1er janvier 1936.
L'équipe d'Italie ne discutera pas d'au-
tre match pour cette saison,' puisque IU
rencontre projetée avec la Roumanie n'a
pas été conclue. Par contre, on anmonce
qu'une sélection du Nord de l'Italie sera
opposée à une sélection du Comité Lyon-
nais. Ce match sera joué le 19 mai à Bo-
logne ou à Padoue. — V. 0.
Le programme de voyage
de l'équipe de France
en Angleterre
L'équipe de France des treize qui joue-
ra contre la sélection du Lancashire, di-
manche prochain, au terme de son match
se mettra au repos dans la banlieue de
Paris, conformément au désir manifesté
par son capitaine Jean Galia. Elle pren-
dra tout au plus un galop d'entraînement
le 1er mai à Buffalo devant l'équipe de
Paris-Treize, puis s'embarquera le 3 mai
an matin pour Londres où elle assistera
le lendemain à la finale de la Coupe de
la Rugby League qui doit opposer Cas-
telford à Huddersfield, au stade de Wem-
bley. On sait à ce sujet que le vainqueur
de la Coupe d'Angleterre doit venir à
Paris Rencontrer le vainqueur de la Coupe
de France (Catalans ou Lyon-Villeur-
banne) le 12 mai. Leè joueurs français
auront donc toùt intérêt à voir évoluer
auparavant les Britanniques.
Le soir de ce match de Londres,
l'équipe de France s'embarquera pour
Leeds, où le lendemain elle sera opposée
à la sélection Angleterre-Galles.
Voilà certes un beau programme de
voyage. ---
La finale de la Coupe
des Treize à Villeurbanne.
(De notre correspondant particulier)
Lyon, 24 Avril (Par téléphone)
Ce matin M. Laborde, président de Per-
pignan XIII, était en communication
téléphonique avec M. Pansera, président
du « treize » villeurbannais.
Après quelques minutes d'entretien, les
deux présidents s'étaient mis d'ac-
cord pour disputer la finale de la
Coupe de France, primitivement fixée à
Toulouse, à Villeurbanne, le 5 mai.
— A Toulouse, en effet, nous expli-
qua après cet entretien M. Pansera le
terrain est loin de la ville et de plus fort
mal aménagé. Alors qu'ici notre Stade
municipal de Villeurbanne offre' des pos-
sibilités de recettes certainement supé-
rieures. D'autre part, le terrain nouvelle-
ment ensemencé sera d'ailleurs magnifi-
que pour l'occasion.
Ce soir, à 18 heures, M. Laborde doit
donner à M. Pansera son accord définitif
après s'être entendu avec la Ligue fran-
çaise sie rugby à treize. Mais on peut dire
d'ores et déjà qu'il y a de très grandes
chances pour que, la finale de la Coupe
de France de rugby à 13 soit disputée
à Villeurbanne la 6 mai prochain. -
P. M.
LES LEÇONS DES DEUX COURSES SUR ROUTE DE PAQUES
L'opinion d'un ancien
Henri Pélissier nous parle des vainqueurs de Paris-Roubaix
et de Paris-Evreux et de la double défaite des Français
Les jeunes routiers
vus par Henri Pélissier
Bien qu'il soit maintenant sans atta-
che avec aucun club, Henri Pélissier a
suivi dimanche de bout en bout Paris-
Evreux.
Il a montré ainsi l'intérêt qu'il conti-
nue à porter au cyclisme sur route et sa
curiosité de voir sortir les « jeunes pous-
ses ».
Pourtant, c'est une note assez pessi-
miste qu'il nous donne :
— Le niveau des indépendants me sem-
ble plutôt en régression sur l'an dernier,
« pros », et ceux qui restent ne. parai,"!.
N pros », et ceux qui restent ne parais-
sent pas les valoir.
- Les meilleurs t
- Assurément le vainqueur, Cimatti,
dont la victoire fut facile. Puis Virol et
Maye, enfin Goujon, qui dominèrent d'as-
sez loin les autres.
Et Henri Pélissier nous conte l'échap-
pée telle qu'il la vit :
— Goujon est parti au bas de la côte
de Pacy sans démarrer. Paul Dubreuil
l'a rejoint, mais il n'a pu tenir. A mi-
côte, alors que l'écart était déjà impor-
tant, Cimatti est sorti du « parquet ».
Il a fait un véritable sprint, a passé Du-
breuil, puis Goujon. Et c'est presque tou-
jours lui qui a mené ensuite.
— A 1 quoi attribuez-vous la supériorité
de Cimatti t
— Il a 23 ans, et à cet âge on a plus
de résistance et plus de métier qu'à 20.
A valeur égale, le plus âgé gagne tou-
jours. Mais ce résultat confirme aussi
que Debenne a - plus de valeur que les
indépendants de cette année.
La chance de Rebry
Pui8 celui qui gagna Paris-Roubaix
deux fois nous parle de Rebry, qui vient
de s'adjuger la grande épreuve pour la
troisième fois.
— Il a vraiment de la chance, car ses
trois victoires sont obtenues par raccroc.
En 1931, il était avec des sprinters : ceux-
ci crèvent. En 1934, il est deuxième, mais
Lapébie est disqualifié. Cette année en-
fin, Leducq doit le battre : il crève !
— Pourtant Rebry est toujours là.
— Oui, et les années où il fut battu,
ce sont peut-être les autres qui ont eu
de la chance. Et puis il a le matériel
qui convient. Avez-vou8 remarqué sa
roue solide et son gros boyau à l'avant.
Avec cela on peut passer les trottoirs et
les pavés !
B. d'I.
«Trop de gestes!»
critique Francis Pélissier
Francis Pélissier a suiv-t, lui aussi,
Paris-Evreux.
— Ils font trop de gestes, les jeunes,
nous dit-il. Au lieu d'y aller carrément,
ils se retournent, appellent leurs cama-
rades. Quand ils sont battus, ce, n'est
jamais de leur faute, c'est celle de leurs.
coéquipiers. Qu'ils apprennent donc à ne
compter que sur eux-mêmes et lorsqu'ils
attaquent qu'ils le fassent franchement.
C'est comme cela qu'on remporte les,
grandes victoires !.
René Vietto en tête
du Challenge Yellow
A la suite du Critérium national de la
route, de Paris-Caen et de Paris-Rou-
baix, voici comment s'établit le classe-
ment du Challenge Yellow qui, chaque
année, désigne le meilleur routier fran-
çais dans l'ensemble de la saison :
1. Vietto, 12 points; 2. Archambaud,
10 points; 3. Leducq et Le Grevés, 8 pts;
5. Noret, 6 points ; 6. A. Magne, Level et
Krauss, 4 points; 9. Deforge et Gabard,
2 points.
Les champions
sur la route de Tours.
Après le Critérium National de Paris-
soir, après Paris-Caen et Paris-Roubaix,
les « as » de la route commencent à pen-
ser sérieusement à la quatrième épreuve
comptant pour le championnat : Paris-
Tours.
Demain, tout un peloton doit prendre
la route de Chartres et de Vendôme et,
poussant jusqu'à la Loire, reconnaître le
parcours en entier.
Speicher et Lapébie qui ne sont pas
encore qualifiés pour le championnat, Le
Grevés qui rêve d'une nouvelle victoire
seront de cette sortie.
Escuriet, Cardona
et Prior ; ;
courront le « Tour »
Mais Montero refuse
les honneurs de la sélection
(De notre correspondant particulier.)
Madrid, 24 Avril.
Après la course Eibar-Madrid-Eibar qui
vient d'être courue, quatre coureurs ont
été sélectionnés pour faire partie de
l'équipe espagnole du Tour de France.
Ce sont : Escuriet, Cardona, Prior et
Luciano Montero.
Mais Montero, comme il l'avait déjà
annoncé à Paris-soir, ne veut courir ,1e
Tour qu'en qualité d'isolé, car il ne s'esl
pas entendu l'an dernier avec ses ca-
marades de l'équipe.
Actuellement six coureurs de l'érmine
espagnole sont donc cormus. Ce sont :
V. Trueba, Ezquerra, Canardo, Escurièt.
Cardona et Prior.
Il reste deux places à prendre. — Dia?
de las Heras.
Artistes et journalistes
sur la route.
Le Club Sportif de l'Union des Artistes
organisera mardi prochain, 30 avril, sous
le patronage de Paris-soir, sa première
grande épreuve de la saison, Versailles-
Le Perray et retour.
Cette course, disputée sous le signe de
la bonne humeur, réunira artistes et
journalistes sportifs et, déjà, une ving-
taine d'engagements ont été reçus. On
relève parmi eux les noms de Géo Leroy,
Jean Silvain, Merethys, Jean Deiss, Jac-
ques et Maurice Goddet,, J.' C. d'Ahetze,
nos collaborateurs A. Baker d'Isy, R. de
Latour, André Sarte, etc.
Les engagements seront clos demain
au siège du C. -S. U. A., 4, rue de la Mi-
chodière.
Un match France-Italie
des amateurs.
Cimati va rencontrer Goujon
à Vincennes
C'est au cours de la réunion organisée
par le Velo Club de Levallois et Paris-
soir qu'aura lieu ce match.
L'équipe française (amateurs du V.C.
Levallois) sera formée de Goujon, Mau-
ret, Guy Lapébie et Le Nizerhy.
reLt, 'équipe italienne (A. S. Roma) com-
prendra Cimatti, Moretti, Bambagiotti et
Mantovani.
L'une des manches de cet omnium, qui
en comprendra cinq, sera constituée par
une poursuite entre Marco Cimatti et
Jean Goujon. Ce sera donc la « revan-
che » de Paris-Evreux et Goujon qui,
malchanceux dimanche, ne put se dé-
fendre à l'arrivée, pourra dimanche en
appeler de sa défaite.
Un match Moretti-Le Nizerhy, une in-
dividuelle, une vitesse et une poursuite
olympique (par équipes de quatre) com-
pléteront cet intéressant omnium franco-
italien qui doit servir de préparation à
notre équipe olympique.
AVEC LE GRAND BRAQUET
— Le sprinter Charles Rampelberg va
repartir mardi prochain au Danemark où
quelques contrats et. aussi une fiancée,
dit-on, l'attendent.
— Roger Peix, qui devait partir aux
Etats-Unis, vient de voir son contrat
définitivement résilié, un accord étant
intervenu entre le vélodrome de Nutley
et celui de Couey-Island qui utilise-
ront alternativement les mêmes coureurs.
— Le jeune Grillo, de retour du Maroc,
a fait sa rentrée dimanche à Brest en
compagnie de Giliberti qui est désormais
« Je l'ai frôlée, mais cela
n'a pas vou l u rire. »
Et André Leducq parle
du Tour d'Italie
André Leducq, rentré de Rospordetl
hier, nous a rèridu visite ce matin même.
Dédé avait le sourire, car il s'est vite
consolé de sa mésaventure de dimanche.
— Je l'ai frôlée la victoire, nous dit-il,
mais cela n'a pas voulu rire. Tant pis i
Ce sera pour une autre fois.
— Tu marchais comme en 1928, dit Ro-
ger Graile.
— Et pourquoi, répliqua Dédé, n'aurai-
je pas mieux marché cette année t
— Qu'allez-vous courir maintenant t
— Dimanche, sur piste. Puis Paris-
Tours et enfin le Tour d'Italie. Voilà dix
ans que je dois le courir. Tout vient à
point.
— Le Tour de France t
— Gardez-moi une place dans la voi-
ture de, Paris-soir, nous dit celui qui fut
notre collaborateur en juillet dernier.
Buttafocchi part pour Nice
Buttalocchi nous a également rendu
visite ce matin.
— Je repars ce soir pour Nice, nous
dit-il. J'y resterai une douzaine de jours
puis je reviendrai pour Paris-Tours.
— Avez-vous toujours l'intention de
prendre part à Bordeaux-Paris t
— Non. Ma marque a renoncé à courir.
Je participerai donc au Tour d'Italie.
Sur 100 kilomètres,
je me défendrai mieux »
estime Guimbretière
Les débuts en plein air de Mafcel Guim-
bretière, dimanche dernier à Buffalo,
ont marqué sa défaite complète.
Pourtant pour, ceux qui ont vu l'épreu-
ve, c'est une autre histoire.
Guimbretière était, hier après-midi, au
Parc des Princes et il n'était nullement
découragé, à l'approche des séries du
championnat de France de demi-fond.
— Je suis bien content qu'elles soient
disputées sur 100 kilomètres, nous con-
fiait-il. Cela cadre mieux avec les efforts
de longue haleine que j'ai l'habitude de
produire. Et puis nous serons mieux ha-
bitués l'un à l'autre, Carman et moi.
Nous avons demandé à Georges Wambst
ce qu'il pensait de Guimbretière.
— Je n ai guère eu le temps ni la pos-
sibilité de l'examiner dimanche. J'étais
trop occupé moi-même pour cela, mais
mon opinion est formelle :
— Tout homme de classe qui vient au
demi-fond doit obligatoirement faire un
bon stayer ; ce n'est qu'une question dè
temps et d'adaptation plus ou moins ra-
pide. Et comme on ne peut nier que Guim-
bretière est un beau pédaleur. concluez
Borotra-Brugnon en forme
Si les Français
jouent comme hier.
(De notre correspondant particulier.)
Rome 24 avril (par téléphone).
Vraiment, le brio que déployèrent hier
Borotra et Brugnon en face de Quist et
Turnbull ravit tous les Français qui assis-
taient au match et transporta d'admira-
tion le public italien.
Aujourd'hui, nos deux mousquetaires se
heurtent en finale à Crawford et Mac
Grath.
— L'assaut va être plus difficile à ré-
gler, nous confia le Basque. Cependant,
si nous jouons comme contre Quist et
Turnbull, tout doit bien se passer. Il fau-
dra d'abord éviter à tout prix les
revers de Mac Grath.
En tout cas, cette finale de double, où
il n'y a pas d'Italien, est attendue par le
public avec autant d'impatience que celle
du simple, car Borotra et Brugnon sont
aimés par les gens d'ici à l'égal de leurs
nationaux.
Un tournoi au long cours
Les organisateurs des championnats
internationaux d'Italie semblent prendre
un malin plaisir à faire durer leur tour-
noi aussi longtemps que possible. Ainsi
ils décidèrent de ne pas faire jouer de
parties ce matin et de remettre la finale
dit simple messieurs d demain jeudi.
C'est donc cet après-midi que miss Tho-
mas et Lesueur rencontreront Mrs Dea,r-
man et Hugues en demi-finale du mixte.
Lesueur, qui s'entraînait tout à l'heure
sur un court secondaire, nous disait tout
le bien qu'il pensait de sa partenaire.
— On peut à tout moment compter sur
éZle ; moi, cela. ne va pas mal et je ne
suis certes pas fatigué d'avoir joué trop de
parties dans ce tournoi qui n'en finit
pas. 1
La belle tenue de Mlle Lizana
Londres, 24 Avril. (Par tél.).
La victoire de Mlle Lizana sur Mlle
Stammers, par 6-4, 6-1, à Birmingham,
au tournoi de Tally Ho, classe la jeune
Chilienne comme urne sérieuse prétendan-
te au tournoi de Wimbledon et aussi à
une des premières places dans le classe-
ment international féminin de tennis.
Elle a un style à elle. EUe ne se ma-
nifeste pas par des courses désordonnées,
des coups d éciat.-Ses balles ne sont pas
spectaculaires, mais elle les frappe avec
une force extraordinaire. Son jeu est de
puissance, d'anticipation et d'adresse.
Ses revers sont aussi bons et en parti-
culier son coup droit. Son service est
moyen.
L'EQUIPE AMERICAINE
POUR LA COUPE DAVIS
Londres, 24 Avril. (Par téléph.)
La vedette sera Bryan Grant. Celui-ci
se signala, à l'attention en éliminant Vi-
nes, il y a deux ans, au championnat
d'Amérique, ce qui fit d'ailleurs bien
l'affaire de Perry. Les deux autres mem-
bres de l'équipe sont de jeunes espoirs
qui ont déjà fait parler d'eux : Donald
Budge et Gene Maco.
Le Courrier des Ailes
a Le Santos-Dumont, dont nous avons
annoncé hier le départ de Dakar, n'est
arrivé à Port-Lyautey qu'à 22 h. 50. Il
a ralenti sa route afin de ménager ses
empennages.
L'équipage Givon ayant besoin de se
reposer, l'hydravion n'a pas encore quitté
ce matin l'escale de Port-Lyautey, pour
rejoindre Marignane.
t) Duchêne, de la Compagnie Trans-
saharienne, a effectué hier mardi le tra-
jet Kotonov-Niamey. Il a atterri en ce
dernier point à 13 h. 40.
a Trafic de l'aéroport du Bourget pen-
dant la journée du 23.
Air-France et lignes en pool : 32 avions,
202 passagers, 6.370 kgs de messageries,
205 kgs de courrier.
Trafic total. — Départ : 27 avions, 266
passagers, 2.304 kgs de messageries, 68
kgs de courrier. Arrivées V 27 avions, 205
passagers, 2.709 kgs de messageries, 352
kgs de courrier.
a Les services nocturnes sur Bruxelles
et sur Londres ont fonctionné normale-
memt au Bourget pendant la nuit de
mardi à mercredi.
M Le Bréguet 414 No 1 (multiplace bi-
moteur Gnome-Rhône K-14) a terminé
hier soir ses essais préliminaires piloté
par Rlbière. Cette machine va mainte-
nant passer au service technique pour
essais par les pilotes militaires.
m Miss Joan Battein qui cherche à bat-
tre le record féminin de vitesse sur le
parcours Australie-Angleterre est arrivée
hier à 11 heures à Damas, venant de
Bagdad. Après ravitaillement, elle en est
repartie à 12 h. 30 pour Chypre.
JJj La comtesse de Forges quitte Paris
cet après-midi à bord de l'avion des Im-
périal Airways pour rejoindre son fils,.
Paul de Forges, blessé près de Moshi,
dans l'accident qui a coûté la vie à Mau-
rice Finat. Elle ne sera auprès de lui que
samedi ou dimanche.
M L'aviation militaire du Levant accom-
plit une tâche rude et ignorée. Avec un
matériel ancien, elle réalise des vols re-
marquables. A la fin du mois dernier,
la deuxième escadrille de la 39« escadre
aérienne du Levant a accompli, sous les
ordres du capitaine Duchange, en vol de
nuit, le tour des territoires sous mandat.
Pendant la première nuit, elle a parcouru
l'étape Rayak - Soueïda - Abou - Kemal-
Hassetçhe. Dans la seconde nuit, Has-
setche - Alep - les chaînes du Liban -
Rayak. Ces vols ont eu lieu en groupe,
sans éclairage à bord ni sur les terrains,
et ont été l'occasion d'exercices de bom-
bardement fictif.
tt L'hydravion Sikorski « Panameri-
can Clipper », la première machine des-
tinée à l'exploitation régulière de la li-
gne San Francisco-iles Hawaï, est arrivé
hier à Alameda (Californie), à 17 h. 58,
heure locale. Il a semblé d'abord que
l'hydravion avait marché assez lentement,
mais si l'on tient compte de l'heure exac-
te du départ, le voyage n'a duré en réalité
que vingt heures. N'oublions pas que la
distance à franchir est de 3.900 kilomè-
tres, ce qui ferait ressortir la moyenne
à près de 200 kilomètres à l'heure. Il est
incontestable que le voyage aller et re-
tour du quadrimoteur transportant six
hommes d'équipage et du courrier sur
une aussi grande distance, constitue un
beau succès pour les Américains.
a Dans la soirée de lundi, un hydra-
vion prototype d'une série d'appareils
destinés à la base aérienne militaire ma-
ritime de Saint-Raphaël, a dû se poser
sur le Rhône, en Avignon, à la suite
d'une panne d'essence.
Il n'y a pas eu d'accident, sauf de lé-
gers dégâts aux haubans de suspension
des flotteurs.
Après avoir rapidement réparé et fait
le plein d'essence, le pilote Hurel a pu
prendre le départ sur le fleuve hier à
midi.
L'hydravion venait de Caudebec-en-
Caux.
a Pour les grandes manœuvres du
Pacific, qui commencent lundi, lès
Etats-Unis ont mobilisé en plus de 150
navires de guerre, 470 hydravions bom-
bordiers, torpilleurs régleurs de tir, chas-
seurs de grande et de moyenne recon-
naissance et quatre porte-avions, parmi
lesquels les deux plus réussis dans cette
catégorie, le Lexington et le Saratoga.
Les hydravions gros porteurs se livre-
ront,paralt-il, à une attaque des Hawaï
en partant des îles Aleoutiennes ; il est
certain que ces manœuvres constitueront
un magnifique entraînement pour le
personnel. Il faut également remarquer
que nous ne disposons d'aucun porte-
avion d'escadre, le Béarn et le Comman-
dnnt-Teste, à cause de leur faible vitesse,
seraient, en temps de guerre, condamnés
à l'inaction presque complète.
M Les Izvestia, dans un de leurs der-
niers numéros, annoncent que le rapport
du commandant de l'aviation Tkatchev
(successeur d'Unschlicht) présenté au
gouvernement conclut à la nécessité
d'une réforme complète des cadres de
l'aviation qui sont peu disciplinés et peu
instruits et au remplacement de la prés-
que totalité du matériel trop usagé, ma.l
entretenu et dans lequel on remarque une
diversité beaucoup trop grande de modO-
les et de marques.
Cdt de R. Lemaitre.
PARIS-SOIR SPRINT
-
25.4-35
REMUE-MENAGE INTERNATIONAL EN FOOTBALL
: Derniers préparatifs
à Budapest et à Berlin
Les Championnats sont terminés presque partout et l'ère
des grandes rencontres internationales s'ouvre maintenant en Europe
La Hongrie se prépare
à rencontrer l'Autriche
et la France
Budapest, 24 Avril (par téléph.)
Après la défaite inattendue devant la
Suisse, le football hongrois se prépare
déjà a,vec le plus grand soin pour les
rencontres successives, avec l'Autriche
et la France.
« Une équipe technicienne mieux pré-
parée a subi une défaite contre une équi-
pe qui, par sa tactique, surclasse sou
adversaire. »
Voilà l'opinion hongroise "ur la défaite
de Zurich. Quelque en ose ne marche pas
dans le football hongrois, il faut y appor-
ter un remède, reposer sur les méthodes
du jeu hongrois, s'écrie la presse.
C est pourquoi M. Dietz, le sélection-
neur unique de l'équipe nationale,-a com-
mencé déjà ses préparatifs en vue des
matches contré 1 Autriche et la France
et a invité hier soir les entraîneurs MM.
Senkey, Blurn, Janossy des grands .ciubs
Hungaria, Fereocvaros, Uspect, pour dis-
cutèr avec eux sur les questions de
l'équipe nationale.
La Suisse n'a commencé que depuis
trois semaines le système de trois arrières
et nous en a montré le résultat. Il faut
que notre équipe applique aussi ce sys-
tème et c'est pourquoi je vous prie de
venir à mon aide pour que dans trois
semaines l'équipe nationale soit mieux
quant à son style.
Les joueurs restent alors sous la di-
rection de leurs entraîneurs, mais M.
Dietz compte dresser la liste des candi-
dats avec lesquels il organisera deux
séances d'entraînement, le 1*1 mai et le
8 mai. Les matches fixés pour le 1er mai
ont été ajournés en considération de l'im-
portance nationale de ces deux rencon-
tres. Les trois entraîneurs ont accepté
l'invitation de M. Dietz. avec qui ils
travailleront. — Erdos.
L'équipe d'Allemagne
devra se méfier à Bruxelles
.estime Conen
(De notre correspondant particulier)
Francfort, 24 Avril.
C'est un charmant garçon que cet
avant-centre du Sarrebruck Football
Club, dont Conen est membre. Il est
l'exemple vivant d'un vrai sportif. Mal-
gré les offres les plus favorables qui lui
sont parvenues de la part de quelques
clubs importants, Conen est resté fidèle
à son ancien club qui mène actuelle-
ment dans le tableau de la seconde di-
vision du Sud-Ouest et qui passera peut-
être en première, après la victoire rem-
portée hier sur Rot Weiss Francfort.
Nous avons trouvé Conen après ce
match qui fut gagné par Sarrebruck
grâce au seul but que Conen a pu mar-
quer devant presque 10.000 spectateurs
accourus pour voir à l'œuvre le plus cé-
lèbre avant que l'Allemagne ait jamais
eu depuis les grands jours de Tull Har-
der.
Entouré des gosses de Francfort, im-
patients d'obtenir enfin un autographe,
Conen nous répond aimablement :
— Oui, nous dit-il, je viens d'être averti
que je ne jouerai pas Allemagne-Belgi-
que. Et je dois vous avouer que je n'en
veux nullement à M. Nerz de m'avoir
écarté de notre « onze ». Vous savez, c'est
trop dur de jouer deux et même trois
grands matches internationaux par mois.
Et puis, c'est mon club qui a besoin de
moi. Ces braves garçons — et il fait un
geste significatif vers ces copains — sont
tellement heureux d'avoir gagné et de
pouvoir aillai espérer de monter en pre-
mière division.
Ce sera dur à Bruxelles.
'- Votre fidélité. vous fait honneur.
Mais que pensez-vous de l'équipe alle-
mande si rapidement transformée ?
— Il sera extrêmement difficile de ga-
gner à Bruxelles. M. Nerz sait évidem-
ment bien ce qu'il veut. Et il est récon-
fortant de constater que des « cogneurs »
comme Ggimlich, mon ami intime, et
Busch, le pilier de la défense, ont gardé
leur place. Mais ne croyez pas que nous
jouerons toujours le même système. Si
nos futurs adversaires sont d'avis que
nous sommes éternellement liés aux mé-
thodes du jeu en W, ils se trompent. Il
faux varier le style et les méthodes,
voilà tout !
— Pas mal, cette tactique de surprise !
Mais les Belges ?
— Ah ! les Belges, je les connais de
l'Italie où nous avons, non sans peine,
réussi à les battre. Quelques-uns de leurs
grands joueurs comme par exemple l'in-
terdroit Voorhoof sont particulièrement
dangereux. Et je suis d'avis qu'il vaut
mieux ne pas se faire des Illusions sur
les difficultés qui attendent notre « onze »
dimanche prochain.
Et Conen se rend à la table du restau-
rant pour rejoindre ses camarades. si
fiers de compter cet avant-centre mer-
veilleux dans leur équipe. — W. Bing.
La défense espagnole
en déroute
(De notre correspondait. particulier)
Madrid, 24 Avril.
Le sélectionneur espagnol Garcia Sala-
zar est perplexe en vue des deux derniers
matches de la saison Portugal-Espagne
le 5 mai et Espagne-Allemagne le 12 mai
à Cologne. La défense de l'équipe espa-
gnole vient en effet d'encaisser sous les
couleurs de Madrid une grosse défaite
à Barcelone par 5 buts à 0. Il va falloir
changer en effet Zamora, trop âgé, Ciria-
co et Quincocer hors de toute forme. Il
est probable que les arrières sévillans
vont de ce fait revenir à la surface.
Le Portugal bat le Wacker
Lisbonne, 24 Avril.
La sélection de Portugal a battu hier
l'équipe autriiohiienine le Wacker par 3
buts à 1 sur le terrain de Lumniar sur
lequel se jouera le 5 mai le match Portu-
gal-Espagne.
Joë. Louis continue..
J oe- Lo u > 't i nue. ibib
La 15e victoire par k.-o.
de Joe Louis.
(De notre correspondant particulier)
.: New-York, 24 avril (par cctble). «
- Hier soir, à Daytofa, le noir Jbe Louis,
'dit la « menaoe noire ,,' qui, trois jours
avant triomphait à Chicago de Loy Lager
par k. o, au troisième rouM" s'adjugea
une nouvelle victoire, la quinzIème consé-
cutive &vant la limite. N mettait en effet
k. o. à la première reprise un certain Biff
Bennett, advçrsaire peu consistant. De
toute twidènce on essaie de pousser Joe
Louis jusqu'aux vedettes de sa catégorie.
.et une défaite
de Vince Dundçe
New-York, 24 avril (par câble).
A L'an'caster, Vince Dundee, en déclin,,
et qui aux Etats-Unis n'est plus classé
que huitième dans la catégorie des poids
moyens," s'est fait battre aux points en
di reprises par un certain Joe Smallwood.
— C. R.
A Chicago Enerett Rightmire bat Va-
rias Miling aux points en dix. reprises.
A Buffalo, Al Delàney met Young Hip-
Po k.-o. à la première reprise.
A Pittsburgh Al Quai-1 met Pete Susky
k.-o. à la 6' reprise.
A MilW.aukee Tatt Littman met G,
Black k.-o. à la cinquième reprise.
Dans le train de Nice,
avec Tunero.
Parmi la foule innombrable des voya-
geurs qui rentraient ce matin d,e la Côte
, d'Azur, dans les trains encombrés et
quelquefois quadruplés, se trouvaient le
champion Cubain Kid Tunero et son ma-
nager Benain.
Au wagon-restaurant, à l'heure douce
fiu café au lait matinal, plusieurs spor-
tifs se retrouvaient, échangeaient leurs
impressions, car il y avait là nombre de
teportets, de. photographes, même d'opé-
rateurs de cinéma, qui revenaient de Mo-
naco. Et Tunero n'était pets le moins en-
thousiaste sur le séjour, qu'il déclare en-
chanteur, 2 qu'il vient de passer sous le
soleil de Nice.
-' Je me suis trouvé transformé par
ce beau temps, nous dit-il, et mainte-
nant j'ai compris. En hiver, quand il
fera trop froid à Paris, c'est là-baœ que
j'irai m'installer. Je ferai comme lès cou-
reurs cyclistes.
Puis, comme je lui ^demandais ses pro-
jets : -
— Un match à Milan, dans quelque
temps. Maïs surtout un grand projet •:
je vais me marier et je pense que cela
sera chose faite dans un mois. enmron.
En attendant, le crack cubain dont la
performance devant le champion d'Italie
Rocchi fut remarquable, retourne s'ins-
taller A Chelles-, dont. il a fait sa rési-
dence ordinaire, et 'dès l'arrivée gare de
Lyon, il sautait dans un taxi pour la
gare de l'Est, cependant que l'armée 'des
porteurs se ruait sur les oagages et que
des jolies femmes, les bras chargés de
fleurs de Nice, se hdtqient vers la capi-
tale retrouvée..: - Paul Olivier.
Jack Mac Avoy défendra -
son titre
le 13 mai à Manchester
Londres 24 Avril.
Jack M&c Avoy défendra son titre de
champion britannique des poids moyens,
contre Al. Burke le 13 13 mai prochain, à
Manchester.
Burke qui, depuis son retour d'Austra-
lie.. souffrait d amygdalite, a subi une
opération qui l'en a complètement guéri.
La sélection française
a battu l'équipe d'Espagne
amateurs à Toulouse
Toulouse, 24 Avril (par téléph.).
C'est devant une salle archi-comble
que s'est déroulée hier soir, aux 'Nou-
veautés, la grande manifestation de boxe
qui opposait les champions d'Espagne
amateurs à une sélection française choi-
sie par les dirigeants du Cercle .pugilis-
tique toulousain.
Le. réunion a-e termina sur un net suc-
cès de la sélection française qui, grâce
aux victoires de Gaston Fayaud, cham-
pion de France et d'Angleferre poids
mouche, sur H'brèro ; de Aupetit, cham-
pion de France poids plume sùr Lizaibe ;
de. Longlamet, champ>on de France 1934
poids légers sur Martinez José ; de
Grante, champion de France 11934 poids
moyens sur Rodriiguez ; de Michelot,
champion de France mi-lourds sur Boue-
no ; de Soleil, poids lourd, sur Fabian
del Valle, l'emporta sur l'équipe espa-
gnole qui ne compta qu'un seul succès,
acquis par Martinez «Prusecio, poida coq,
sur Gabriel Fauad, et un match nul
d'Antonio Junica, poids welter, avec Re-
naudie.
Toua les cembats furent très disputés,
et sauf un, qui se termina, par un su-
perbe knock-out infligé par. Soleil à Fa-
bian del Valle, dès le début du combat,
tous aHèrent à la' limite des 3 rounds.
Le champion de France et d'Angle-
terre François Fayaud trouva en Librero
un champion digne dè lui, qui ne fut
nullement surclassé et qui réussit des
crochets de bonne facture, Gaston Fayaud
força l'allure en gagnant le dernier
round et enleva alors assez nettement la
décision.
Des gants blancs.
Londres, 24 Avril (par téléph.).
Georges Cook, qui. rencontre le-6 mai,
à White: City, le poids lourd américain
Obie JValker, a demandé qu'exception-
nellement pour son match et étant don-
née la couleur de la peau de son adver-
saire, il puisse disposer de gants blancs.
WiÛker sera à Londrès dimanche, où il
terminera son entraînement. Il fera
pëut-êtr'e * -une exhibition lundi soir au
Jubilé dit Ring.
- La rentrée de Phil Scott
Londres, 24 Avril (par téléph.).
Phil' Scott, le poids lourd anglais que
les Américalna * avaient surnommé le
boxeur horizontal, et qui eut. son heure
de gloire va faire sa rentrée pour un
soir, le 29 avril, au coure du jubilé du
Ring, dont le grand combat apposera
Len Harvey à Loriot. Il fera une .exhibi-
tion de 3 reprises avec Steele.
HUGUENIN PROTESTE.
- Je n'ai pas souvent compris quelque
chose à ce règlèment des défis pour le
titre mondial, nous disait ce matin Hu-
guenin, mais à présent il me devient en-
core plus mystérieux.
— Angelmann, challenger au titre mon-
dial, poursuit de Ponthieu, pourquoi pas
Maurice f S'il est un homme ayant droit
à ce challenge, il faut reconnaître que
c'est Praxille Çydé, puis*en seconde po-
sition, Maurice Huguenin, mais, jamais
Angelmann qui fut battu. par mon pou-
lain.
Et de Ponthieu nous annonça aussi
que Milou Pladner rencontrerait Lerortzoni
le 30, à Saint-Etienne. - - ,
Leur gauche et leur droite
— Lord Tweedmouth, qui est mort
hieri était un des fondateurs du British
Boxtng Board Office Contrôle et .fut un
des membres de cette association depuis
sa création.
- Ce -soir, à la salle Delbor, auront
lieu plusieurs combats d'amateurs dont
Jaïs" contre Letourneau.
— Al-Brown boxera ce soir à Barcelone
Javier Torrès, poids jjlume qui dut aban-
donner devant Freddie Miller.
Lyon prépare son équipe
- de hockey sur glace
Lyon, 24 Avril (Par téléphone).
On pense que l'inauguration de la pati-
noire prévue à l'intérieur du Palais des
Sports de Villeurbanne pourra avoir lieu
au début de la prochaine maison hiver-
nale.
A cet effet, la constitution d'une équipe
de hockey sur glace se poursuit. «D ores
et déjà Belhumeur, les frères Lemay et
Gagnon ont accepté d'en faire partie. Il
se pourrait également que Gaudette se
i-nàeux. - M.
L'athlète Joye a signé
au Club Athlétique Français
L'athlète roubaisien P. Joye vient
d'être affecté au 24e R. I. à Paris où il
séjournera en attendant son transfert, à
l'Ecole de Joinville.
Il a signé au C.A. Français, le jeune
club parisien qui compte déjà dans ces
rangs : Rochard, Keller, etc.
DE ROUBAIX A ROME
Remarques.
par Gaston BËNAC
On parle souvent d'« espoirs », de pous-
sée des « jeunes » dans le domaine de la
course sur route.
Mais où sont-ils en ce début de saison?
Duerloo une jeune ? Non. Le Grevés,
Archambaud, Yietto des « tout nou-
veaux » ? Non. Des hommes déjà consa-
cré. Enfin Rebry — 30 ans et 3 mois -,
Leducq 31 ans -, Jean Aerts 28 ans — les
trois premiers de Paris-Roubaix ne peu-
vent passer, ni pour des jeunes, ni pour
des nouveaux.
Que reste-t-il de ce champ formidable
d'espoirs du mois de février ? Deux
noms : Deforge et Debenne.
Et du côté belge, que sont devenus
tous les jeunes ? Avez-vous examiné
leur coup de pédale ? Oui. Vous avez
dû songer à ces braves cultivateurs qui,
sans souci d'élégance ou de souplesse,
labourent leur champ.
Le coup de pédale, la classe, oui, cette
classe (mot vide de sens pour beaucoup
de ceux qui Ignorent la qualité, la valeur,
la noblesse de l'effort) qui permet de
classer les hommes, parlent éloquemment
après deux cents kilomètres. Et c'est
pour cela que Leducq, qui sait pédaler et
qui à de la classe, se retrouva. r
Car s'il y a des catégories de courses ré-
glées par la distance, dictature sévère,
il y a plusieurs catégories de coureurs ■:
ceux qui brillent jusqu'au deux centième
kilomètre et ceux qui sortent de leur boite
cette distance franchie, ceux qui commen-
cent à se montrer-alors que les autres dis-
paraissent.
La borne des 200 kilomètres sépare
deux' mondes. ;
Descendez ou. partez !
Il y a les hommes des faibles distan-
ces et les autres, comme il y a ceux qui
« pédalent rond » et ceux qui « pédalent
carrés ».
Puis il y a une autre borne, celle des
300 kilomètres.
Et là aussi une nouvelle aventure, sans
beauté d'ailleurs, commence.
Un peu d'histoire
Dans ses impressions d'après match,
transmises de Rome, M. R.-M. Rolland,
le trésorier de la Fédération Française de
Rugby écrivait hier avant de. prendre le
funiculaire pour visiter le cratère éteint
du Vésuve:
— Le jeu italien, quoique encore rudi-
mentaire, est en progrès.
Vous avez déjà entendu ça. Quand on
bat son rivai par .quelque quarante
points on proclame immédiatement qu'il
a bien joué, qu'il est en progrès. Il faut
être poli, que diable, et faire avaler à
ceux qui vous ont si bien reçus, la pil-
lule. quelquefois trop amère. *
Il y a six ans ou a dit la mêmè chose,
et dans les mêmes termes, aux Italiens
et aux Allemands.
Car en cè qui concerne du moins les
Italiens, on avait raison de. les encoura-
ger, car il n'y avait pas longtemps qu'ils
avaient repris contact avec la balle ovale,
après quinze ans e'interruption.
De cela je puis parler en toute connais-
sance de causé, car c'est sur les instan-
ces de deux sportifs milanais, MM. Bel-
landi et Laporte, qu'après avoir envoyé
en 1924 des notices sur le jeu du rugby,
je décidais des joueurs parisiens et pro-
vençaux à venir à Milan et à Bologne
fournir des exhibitions qui déclanchèrent
le mouvement. Et, à l'Aréna de Milan,
la première équipe Italienne de rug-
by de l'après-guerre accepta la leçon
de fort bonne grâce, et si le fils de notre
ami Lamberjack eut l'honneur, jouant
sous le maillot de Savoie, de marquer le
premier essai italien, les apôtres du rug-
by dans la Péninsule n'ignoraient pas que
la tâche a accomplir était ardue et Im-
mense.
Sans r enthousiasme populaire
on ne construit rien
J,es rugbymen italiens avaient à lutter
contre la vogue des autres sports. Ils ne
se découragèrent pas. Et le Comité olym-
pique italien, le général Vaccaro entre
autres, vinrent leur apporter leur appui.
Ils continuèrent. Et incontestablement ils
jouent mieux qu'il y à cinq ans.
Ils ont en tout cas un mérite ; Ils sont
partis avec les meilleurs principes. On
leur répéta sans cesse au début : « Atta-,
quez d abord, ouvrez le jeu, jouez à la
main. » Et Ils ont obéi.
Ils sont doués pour le rugby sans doute.
Ils sont mieux doués que les Allemands
qui n'ont ni leurs réflexes, ni leur rapi-
dité de conception et d'exécution. Et qui
ne l'auront jamais.
Mais ce qui manque au rugby italien,
qu'on me permette de le lui dire en ami
de toute première heure, c'est l'appui de
la masse, c'est l'enthousiasme des foules
sans lesquels on ne crée rien de puissant
sur le sol latin, il faut bien le dire,' le
rugby n'est en Italie' que sport secon-
daire. Presque personne ne s'intéresse à
lui. Il est pratiqué. en privé, si je puis
dire. Presque confidentiellement. Et il
manque de recrutement puisque depuis
près de sept ans, les trois Vinci, les Bri-
chi, les Césani sont toujours sélectionnés
et. les meilleurs.
Nous aussi, il y a (rente ans, nous fû-
mes des élèves, de timides élèves des
Britanniques, mais nos joueurs avalent
déjà derrière eux l'enthousiasme de toute
une région : le Sud-Ouest.
Le rugby italien n'attirera la foule que
lorsqu'il sera vainqueur. Et comme Il ne
sera jamais triomphant s'il n'est pas
appuyé sur l'enthousiasme populaire, on
voit que l'on se trouve placé en face
d'un inquiétant dilemme.
Et tout le reste n'est que politesse de
circonstance.
Un peu de vérité, est bien préférable
lorsqu'on parle à ses véritables amis.
Prudence anglaise.
Le Lancashire, * dimanche, à Buffalo, vaudra l'équipé d'Angleterre
La Rugby League
a compris.
Si faute de pouvoir ,.disposer d'un ter-
rain, durant mars et avril, le rugby à
treize chpma à Paris, maintenant qu'il
bénéficie du Stade Buffalo, nous le voyons
rattraper le temps perdu. Ceci pour fixer
qu'après le France-Angleterre des ama-
teurs de lundi, aura lieu. dimanche pro-
chain une rencontré plus importante, qui
opposera, bien entendu à Buffalo, une bel-
le sélection de France des professionnels
en partance pour Leeds, à une très forte
sélection du Lancashire.
Le Lancashire, en effet, devait,. à Buf-
falo; rencontrer une sélection française.
Aujourd'hui cette sélection sera presquâ
l'équipe de France dont nous a,vons donné
la composition hier, et dans laquelle évo-
lueront tous les ténors, Max Rousié, Bar-
de, Noguère, Claudel, Brané, Tisinier, etc.
Parce qije,. pour rencontrer la sélection
Angleterre-Galles le 6 mai à Leeds, à l'oc-
casion du jubilé du roi d'Angleterre, le
treize' national des « pros » ne devra pas
se présenter au petit bonheur mais bien
aU contraire au mieux de sa forme et
qu'un tel match pré.alable lui servira de
magnifique mise au point.
Le Lancashire renforcé
Et, au sujet de France-Lancashire de
dimanche prochain, M. John Wilson, se-
crétaire général de la Rugby League, qui
était à Paris ces jours derniers, nous dé-
clarait :
— Nous avions mis sur pied une bonne
équipe, mais lorsque nous avons appris
que la Ligue française songeait à opposer
à celle-ci presque une véritable équipe de
France, nous avons changé notre fusil
d'épaule.
- Que voulez-vous dire, M. Wilson T
— Que maintenant nous nous méfions
des Français dont les progrès réalisés en
moins d'une année sont énormes. Aussi
avons-nous décidé de modifier notre sé-
lection et de la renforcer de quelques va-
leureuses unités. Car, enfin, ndus espé-
rons bien renflouer notre match nul du
28 mars !
La Rugby League, on peut le constater,
ne néglige rien pour assurer la sauvegarde
de sa réputation.
Quelques détails
Cette équipe du Lancashire sera très
forte et devant elle tous nos as, tous nos
« allumeurs de feu d'artifice », les Max
Rousié, Galia, Noguères et autres ne de-
vront rien négliger. Elle comportera huit
joueurs qui, pour la première fois vien-
dront à Paris : l'arrière Lockwood, les
deux centres Belshaw, Moores, l'ailier
Hardgrave, le demi de mêlée Little, les
avants Hall, Dawson/ Errihgton. Les au-
tres f L'ailier Davies a participé à la
tournée du Sud-Est ; c'est un homme de
qualité. Le demi d'ouverture Tood a joué
contre la France le 28 mars, e-n compagnie
de l'avant Woods. De mêmç l'avant Troup
joua l'an dernier contre la France.
Et, comme nous demandions à M.
Wilson, si cette équipe serait plus forte,
ou au contraire moins redoutable que le
treize d'Angleterre que nous rencontrâ-
mes le 28 mars, celui-ci précisa en ces
termes :
— Vous pouvez dire que cette sélection
serait peut-être plus forte que l'équipe
d'Angleterre que vous avez vue. Le le-
çon du match nul nous a servi en effet,
et nous faisons aujourd'hui l'impossible
pou que triomphent enfin nos couleurs à
Paris !
Voilà donc un France-Lancashire qui
promet, pour dimanche prochain à Buf-
falo. Quelle veine ! — Géo ViMetan..
Un Paris-Londres annuel
est décidé
Un accord vient d'intervenir entre la
Rugby League et la Ligue française de
rugby à treize. Et aux termes de celui-
ci aura lieu annuellement, et bien en-
tendu à partir de la saison prochaine, un
match Paris-Londres.
Une année, celui-ci sera organisé à Pa-
ris et l'année suivante à Londres.
La Rugby League possède en effet
dans ses rangs, de nombreux éléments
londoniens qui lui permettront de pou-
voir facilement constituer une belle
Ánnfino
L'équipe d Italie
fera ses débuts à Paris
l'an prochain
(De notre correspondant particulier)
Milan, 24 Avril.
Des pourparlers ont eu lieu entre les
dirigeants de la Fédération Italienne et
ceux de la Fédération Française pour le
match aller et retour eoitre ales équipes
de France et d'Italie. L'accord n'a pas
encore été réalisé.
En tout cas, si le match est conclu, iil
aurait lieu à Paris le 1er janvier 1936.
L'équipe d'Italie ne discutera pas d'au-
tre match pour cette saison,' puisque IU
rencontre projetée avec la Roumanie n'a
pas été conclue. Par contre, on anmonce
qu'une sélection du Nord de l'Italie sera
opposée à une sélection du Comité Lyon-
nais. Ce match sera joué le 19 mai à Bo-
logne ou à Padoue. — V. 0.
Le programme de voyage
de l'équipe de France
en Angleterre
L'équipe de France des treize qui joue-
ra contre la sélection du Lancashire, di-
manche prochain, au terme de son match
se mettra au repos dans la banlieue de
Paris, conformément au désir manifesté
par son capitaine Jean Galia. Elle pren-
dra tout au plus un galop d'entraînement
le 1er mai à Buffalo devant l'équipe de
Paris-Treize, puis s'embarquera le 3 mai
an matin pour Londres où elle assistera
le lendemain à la finale de la Coupe de
la Rugby League qui doit opposer Cas-
telford à Huddersfield, au stade de Wem-
bley. On sait à ce sujet que le vainqueur
de la Coupe d'Angleterre doit venir à
Paris Rencontrer le vainqueur de la Coupe
de France (Catalans ou Lyon-Villeur-
banne) le 12 mai. Leè joueurs français
auront donc toùt intérêt à voir évoluer
auparavant les Britanniques.
Le soir de ce match de Londres,
l'équipe de France s'embarquera pour
Leeds, où le lendemain elle sera opposée
à la sélection Angleterre-Galles.
Voilà certes un beau programme de
voyage. ---
La finale de la Coupe
des Treize à Villeurbanne.
(De notre correspondant particulier)
Lyon, 24 Avril (Par téléphone)
Ce matin M. Laborde, président de Per-
pignan XIII, était en communication
téléphonique avec M. Pansera, président
du « treize » villeurbannais.
Après quelques minutes d'entretien, les
deux présidents s'étaient mis d'ac-
cord pour disputer la finale de la
Coupe de France, primitivement fixée à
Toulouse, à Villeurbanne, le 5 mai.
— A Toulouse, en effet, nous expli-
qua après cet entretien M. Pansera le
terrain est loin de la ville et de plus fort
mal aménagé. Alors qu'ici notre Stade
municipal de Villeurbanne offre' des pos-
sibilités de recettes certainement supé-
rieures. D'autre part, le terrain nouvelle-
ment ensemencé sera d'ailleurs magnifi-
que pour l'occasion.
Ce soir, à 18 heures, M. Laborde doit
donner à M. Pansera son accord définitif
après s'être entendu avec la Ligue fran-
çaise sie rugby à treize. Mais on peut dire
d'ores et déjà qu'il y a de très grandes
chances pour que, la finale de la Coupe
de France de rugby à 13 soit disputée
à Villeurbanne la 6 mai prochain. -
P. M.
LES LEÇONS DES DEUX COURSES SUR ROUTE DE PAQUES
L'opinion d'un ancien
Henri Pélissier nous parle des vainqueurs de Paris-Roubaix
et de Paris-Evreux et de la double défaite des Français
Les jeunes routiers
vus par Henri Pélissier
Bien qu'il soit maintenant sans atta-
che avec aucun club, Henri Pélissier a
suivi dimanche de bout en bout Paris-
Evreux.
Il a montré ainsi l'intérêt qu'il conti-
nue à porter au cyclisme sur route et sa
curiosité de voir sortir les « jeunes pous-
ses ».
Pourtant, c'est une note assez pessi-
miste qu'il nous donne :
— Le niveau des indépendants me sem-
ble plutôt en régression sur l'an dernier,
« pros », et ceux qui restent ne. parai,"!.
N pros », et ceux qui restent ne parais-
sent pas les valoir.
- Les meilleurs t
- Assurément le vainqueur, Cimatti,
dont la victoire fut facile. Puis Virol et
Maye, enfin Goujon, qui dominèrent d'as-
sez loin les autres.
Et Henri Pélissier nous conte l'échap-
pée telle qu'il la vit :
— Goujon est parti au bas de la côte
de Pacy sans démarrer. Paul Dubreuil
l'a rejoint, mais il n'a pu tenir. A mi-
côte, alors que l'écart était déjà impor-
tant, Cimatti est sorti du « parquet ».
Il a fait un véritable sprint, a passé Du-
breuil, puis Goujon. Et c'est presque tou-
jours lui qui a mené ensuite.
— A 1 quoi attribuez-vous la supériorité
de Cimatti t
— Il a 23 ans, et à cet âge on a plus
de résistance et plus de métier qu'à 20.
A valeur égale, le plus âgé gagne tou-
jours. Mais ce résultat confirme aussi
que Debenne a - plus de valeur que les
indépendants de cette année.
La chance de Rebry
Pui8 celui qui gagna Paris-Roubaix
deux fois nous parle de Rebry, qui vient
de s'adjuger la grande épreuve pour la
troisième fois.
— Il a vraiment de la chance, car ses
trois victoires sont obtenues par raccroc.
En 1931, il était avec des sprinters : ceux-
ci crèvent. En 1934, il est deuxième, mais
Lapébie est disqualifié. Cette année en-
fin, Leducq doit le battre : il crève !
— Pourtant Rebry est toujours là.
— Oui, et les années où il fut battu,
ce sont peut-être les autres qui ont eu
de la chance. Et puis il a le matériel
qui convient. Avez-vou8 remarqué sa
roue solide et son gros boyau à l'avant.
Avec cela on peut passer les trottoirs et
les pavés !
B. d'I.
«Trop de gestes!»
critique Francis Pélissier
Francis Pélissier a suiv-t, lui aussi,
Paris-Evreux.
— Ils font trop de gestes, les jeunes,
nous dit-il. Au lieu d'y aller carrément,
ils se retournent, appellent leurs cama-
rades. Quand ils sont battus, ce, n'est
jamais de leur faute, c'est celle de leurs.
coéquipiers. Qu'ils apprennent donc à ne
compter que sur eux-mêmes et lorsqu'ils
attaquent qu'ils le fassent franchement.
C'est comme cela qu'on remporte les,
grandes victoires !.
René Vietto en tête
du Challenge Yellow
A la suite du Critérium national de la
route, de Paris-Caen et de Paris-Rou-
baix, voici comment s'établit le classe-
ment du Challenge Yellow qui, chaque
année, désigne le meilleur routier fran-
çais dans l'ensemble de la saison :
1. Vietto, 12 points; 2. Archambaud,
10 points; 3. Leducq et Le Grevés, 8 pts;
5. Noret, 6 points ; 6. A. Magne, Level et
Krauss, 4 points; 9. Deforge et Gabard,
2 points.
Les champions
sur la route de Tours.
Après le Critérium National de Paris-
soir, après Paris-Caen et Paris-Roubaix,
les « as » de la route commencent à pen-
ser sérieusement à la quatrième épreuve
comptant pour le championnat : Paris-
Tours.
Demain, tout un peloton doit prendre
la route de Chartres et de Vendôme et,
poussant jusqu'à la Loire, reconnaître le
parcours en entier.
Speicher et Lapébie qui ne sont pas
encore qualifiés pour le championnat, Le
Grevés qui rêve d'une nouvelle victoire
seront de cette sortie.
Escuriet, Cardona
et Prior ; ;
courront le « Tour »
Mais Montero refuse
les honneurs de la sélection
(De notre correspondant particulier.)
Madrid, 24 Avril.
Après la course Eibar-Madrid-Eibar qui
vient d'être courue, quatre coureurs ont
été sélectionnés pour faire partie de
l'équipe espagnole du Tour de France.
Ce sont : Escuriet, Cardona, Prior et
Luciano Montero.
Mais Montero, comme il l'avait déjà
annoncé à Paris-soir, ne veut courir ,1e
Tour qu'en qualité d'isolé, car il ne s'esl
pas entendu l'an dernier avec ses ca-
marades de l'équipe.
Actuellement six coureurs de l'érmine
espagnole sont donc cormus. Ce sont :
V. Trueba, Ezquerra, Canardo, Escurièt.
Cardona et Prior.
Il reste deux places à prendre. — Dia?
de las Heras.
Artistes et journalistes
sur la route.
Le Club Sportif de l'Union des Artistes
organisera mardi prochain, 30 avril, sous
le patronage de Paris-soir, sa première
grande épreuve de la saison, Versailles-
Le Perray et retour.
Cette course, disputée sous le signe de
la bonne humeur, réunira artistes et
journalistes sportifs et, déjà, une ving-
taine d'engagements ont été reçus. On
relève parmi eux les noms de Géo Leroy,
Jean Silvain, Merethys, Jean Deiss, Jac-
ques et Maurice Goddet,, J.' C. d'Ahetze,
nos collaborateurs A. Baker d'Isy, R. de
Latour, André Sarte, etc.
Les engagements seront clos demain
au siège du C. -S. U. A., 4, rue de la Mi-
chodière.
Un match France-Italie
des amateurs.
Cimati va rencontrer Goujon
à Vincennes
C'est au cours de la réunion organisée
par le Velo Club de Levallois et Paris-
soir qu'aura lieu ce match.
L'équipe française (amateurs du V.C.
Levallois) sera formée de Goujon, Mau-
ret, Guy Lapébie et Le Nizerhy.
reLt, 'équipe italienne (A. S. Roma) com-
prendra Cimatti, Moretti, Bambagiotti et
Mantovani.
L'une des manches de cet omnium, qui
en comprendra cinq, sera constituée par
une poursuite entre Marco Cimatti et
Jean Goujon. Ce sera donc la « revan-
che » de Paris-Evreux et Goujon qui,
malchanceux dimanche, ne put se dé-
fendre à l'arrivée, pourra dimanche en
appeler de sa défaite.
Un match Moretti-Le Nizerhy, une in-
dividuelle, une vitesse et une poursuite
olympique (par équipes de quatre) com-
pléteront cet intéressant omnium franco-
italien qui doit servir de préparation à
notre équipe olympique.
AVEC LE GRAND BRAQUET
— Le sprinter Charles Rampelberg va
repartir mardi prochain au Danemark où
quelques contrats et. aussi une fiancée,
dit-on, l'attendent.
— Roger Peix, qui devait partir aux
Etats-Unis, vient de voir son contrat
définitivement résilié, un accord étant
intervenu entre le vélodrome de Nutley
et celui de Couey-Island qui utilise-
ront alternativement les mêmes coureurs.
— Le jeune Grillo, de retour du Maroc,
a fait sa rentrée dimanche à Brest en
compagnie de Giliberti qui est désormais
« Je l'ai frôlée, mais cela
n'a pas vou l u rire. »
Et André Leducq parle
du Tour d'Italie
André Leducq, rentré de Rospordetl
hier, nous a rèridu visite ce matin même.
Dédé avait le sourire, car il s'est vite
consolé de sa mésaventure de dimanche.
— Je l'ai frôlée la victoire, nous dit-il,
mais cela n'a pas voulu rire. Tant pis i
Ce sera pour une autre fois.
— Tu marchais comme en 1928, dit Ro-
ger Graile.
— Et pourquoi, répliqua Dédé, n'aurai-
je pas mieux marché cette année t
— Qu'allez-vous courir maintenant t
— Dimanche, sur piste. Puis Paris-
Tours et enfin le Tour d'Italie. Voilà dix
ans que je dois le courir. Tout vient à
point.
— Le Tour de France t
— Gardez-moi une place dans la voi-
ture de, Paris-soir, nous dit celui qui fut
notre collaborateur en juillet dernier.
Buttafocchi part pour Nice
Buttalocchi nous a également rendu
visite ce matin.
— Je repars ce soir pour Nice, nous
dit-il. J'y resterai une douzaine de jours
puis je reviendrai pour Paris-Tours.
— Avez-vous toujours l'intention de
prendre part à Bordeaux-Paris t
— Non. Ma marque a renoncé à courir.
Je participerai donc au Tour d'Italie.
Sur 100 kilomètres,
je me défendrai mieux »
estime Guimbretière
Les débuts en plein air de Mafcel Guim-
bretière, dimanche dernier à Buffalo,
ont marqué sa défaite complète.
Pourtant pour, ceux qui ont vu l'épreu-
ve, c'est une autre histoire.
Guimbretière était, hier après-midi, au
Parc des Princes et il n'était nullement
découragé, à l'approche des séries du
championnat de France de demi-fond.
— Je suis bien content qu'elles soient
disputées sur 100 kilomètres, nous con-
fiait-il. Cela cadre mieux avec les efforts
de longue haleine que j'ai l'habitude de
produire. Et puis nous serons mieux ha-
bitués l'un à l'autre, Carman et moi.
Nous avons demandé à Georges Wambst
ce qu'il pensait de Guimbretière.
— Je n ai guère eu le temps ni la pos-
sibilité de l'examiner dimanche. J'étais
trop occupé moi-même pour cela, mais
mon opinion est formelle :
— Tout homme de classe qui vient au
demi-fond doit obligatoirement faire un
bon stayer ; ce n'est qu'une question dè
temps et d'adaptation plus ou moins ra-
pide. Et comme on ne peut nier que Guim-
bretière est un beau pédaleur. concluez
Borotra-Brugnon en forme
Si les Français
jouent comme hier.
(De notre correspondant particulier.)
Rome 24 avril (par téléphone).
Vraiment, le brio que déployèrent hier
Borotra et Brugnon en face de Quist et
Turnbull ravit tous les Français qui assis-
taient au match et transporta d'admira-
tion le public italien.
Aujourd'hui, nos deux mousquetaires se
heurtent en finale à Crawford et Mac
Grath.
— L'assaut va être plus difficile à ré-
gler, nous confia le Basque. Cependant,
si nous jouons comme contre Quist et
Turnbull, tout doit bien se passer. Il fau-
dra d'abord éviter à tout prix les
revers de Mac Grath.
En tout cas, cette finale de double, où
il n'y a pas d'Italien, est attendue par le
public avec autant d'impatience que celle
du simple, car Borotra et Brugnon sont
aimés par les gens d'ici à l'égal de leurs
nationaux.
Un tournoi au long cours
Les organisateurs des championnats
internationaux d'Italie semblent prendre
un malin plaisir à faire durer leur tour-
noi aussi longtemps que possible. Ainsi
ils décidèrent de ne pas faire jouer de
parties ce matin et de remettre la finale
dit simple messieurs d demain jeudi.
C'est donc cet après-midi que miss Tho-
mas et Lesueur rencontreront Mrs Dea,r-
man et Hugues en demi-finale du mixte.
Lesueur, qui s'entraînait tout à l'heure
sur un court secondaire, nous disait tout
le bien qu'il pensait de sa partenaire.
— On peut à tout moment compter sur
éZle ; moi, cela. ne va pas mal et je ne
suis certes pas fatigué d'avoir joué trop de
parties dans ce tournoi qui n'en finit
pas. 1
La belle tenue de Mlle Lizana
Londres, 24 Avril. (Par tél.).
La victoire de Mlle Lizana sur Mlle
Stammers, par 6-4, 6-1, à Birmingham,
au tournoi de Tally Ho, classe la jeune
Chilienne comme urne sérieuse prétendan-
te au tournoi de Wimbledon et aussi à
une des premières places dans le classe-
ment international féminin de tennis.
Elle a un style à elle. EUe ne se ma-
nifeste pas par des courses désordonnées,
des coups d éciat.-Ses balles ne sont pas
spectaculaires, mais elle les frappe avec
une force extraordinaire. Son jeu est de
puissance, d'anticipation et d'adresse.
Ses revers sont aussi bons et en parti-
culier son coup droit. Son service est
moyen.
L'EQUIPE AMERICAINE
POUR LA COUPE DAVIS
Londres, 24 Avril. (Par téléph.)
La vedette sera Bryan Grant. Celui-ci
se signala, à l'attention en éliminant Vi-
nes, il y a deux ans, au championnat
d'Amérique, ce qui fit d'ailleurs bien
l'affaire de Perry. Les deux autres mem-
bres de l'équipe sont de jeunes espoirs
qui ont déjà fait parler d'eux : Donald
Budge et Gene Maco.
Le Courrier des Ailes
a Le Santos-Dumont, dont nous avons
annoncé hier le départ de Dakar, n'est
arrivé à Port-Lyautey qu'à 22 h. 50. Il
a ralenti sa route afin de ménager ses
empennages.
L'équipage Givon ayant besoin de se
reposer, l'hydravion n'a pas encore quitté
ce matin l'escale de Port-Lyautey, pour
rejoindre Marignane.
t) Duchêne, de la Compagnie Trans-
saharienne, a effectué hier mardi le tra-
jet Kotonov-Niamey. Il a atterri en ce
dernier point à 13 h. 40.
a Trafic de l'aéroport du Bourget pen-
dant la journée du 23.
Air-France et lignes en pool : 32 avions,
202 passagers, 6.370 kgs de messageries,
205 kgs de courrier.
Trafic total. — Départ : 27 avions, 266
passagers, 2.304 kgs de messageries, 68
kgs de courrier. Arrivées V 27 avions, 205
passagers, 2.709 kgs de messageries, 352
kgs de courrier.
a Les services nocturnes sur Bruxelles
et sur Londres ont fonctionné normale-
memt au Bourget pendant la nuit de
mardi à mercredi.
M Le Bréguet 414 No 1 (multiplace bi-
moteur Gnome-Rhône K-14) a terminé
hier soir ses essais préliminaires piloté
par Rlbière. Cette machine va mainte-
nant passer au service technique pour
essais par les pilotes militaires.
m Miss Joan Battein qui cherche à bat-
tre le record féminin de vitesse sur le
parcours Australie-Angleterre est arrivée
hier à 11 heures à Damas, venant de
Bagdad. Après ravitaillement, elle en est
repartie à 12 h. 30 pour Chypre.
JJj La comtesse de Forges quitte Paris
cet après-midi à bord de l'avion des Im-
périal Airways pour rejoindre son fils,.
Paul de Forges, blessé près de Moshi,
dans l'accident qui a coûté la vie à Mau-
rice Finat. Elle ne sera auprès de lui que
samedi ou dimanche.
M L'aviation militaire du Levant accom-
plit une tâche rude et ignorée. Avec un
matériel ancien, elle réalise des vols re-
marquables. A la fin du mois dernier,
la deuxième escadrille de la 39« escadre
aérienne du Levant a accompli, sous les
ordres du capitaine Duchange, en vol de
nuit, le tour des territoires sous mandat.
Pendant la première nuit, elle a parcouru
l'étape Rayak - Soueïda - Abou - Kemal-
Hassetçhe. Dans la seconde nuit, Has-
setche - Alep - les chaînes du Liban -
Rayak. Ces vols ont eu lieu en groupe,
sans éclairage à bord ni sur les terrains,
et ont été l'occasion d'exercices de bom-
bardement fictif.
tt L'hydravion Sikorski « Panameri-
can Clipper », la première machine des-
tinée à l'exploitation régulière de la li-
gne San Francisco-iles Hawaï, est arrivé
hier à Alameda (Californie), à 17 h. 58,
heure locale. Il a semblé d'abord que
l'hydravion avait marché assez lentement,
mais si l'on tient compte de l'heure exac-
te du départ, le voyage n'a duré en réalité
que vingt heures. N'oublions pas que la
distance à franchir est de 3.900 kilomè-
tres, ce qui ferait ressortir la moyenne
à près de 200 kilomètres à l'heure. Il est
incontestable que le voyage aller et re-
tour du quadrimoteur transportant six
hommes d'équipage et du courrier sur
une aussi grande distance, constitue un
beau succès pour les Américains.
a Dans la soirée de lundi, un hydra-
vion prototype d'une série d'appareils
destinés à la base aérienne militaire ma-
ritime de Saint-Raphaël, a dû se poser
sur le Rhône, en Avignon, à la suite
d'une panne d'essence.
Il n'y a pas eu d'accident, sauf de lé-
gers dégâts aux haubans de suspension
des flotteurs.
Après avoir rapidement réparé et fait
le plein d'essence, le pilote Hurel a pu
prendre le départ sur le fleuve hier à
midi.
L'hydravion venait de Caudebec-en-
Caux.
a Pour les grandes manœuvres du
Pacific, qui commencent lundi, lès
Etats-Unis ont mobilisé en plus de 150
navires de guerre, 470 hydravions bom-
bordiers, torpilleurs régleurs de tir, chas-
seurs de grande et de moyenne recon-
naissance et quatre porte-avions, parmi
lesquels les deux plus réussis dans cette
catégorie, le Lexington et le Saratoga.
Les hydravions gros porteurs se livre-
ront,paralt-il, à une attaque des Hawaï
en partant des îles Aleoutiennes ; il est
certain que ces manœuvres constitueront
un magnifique entraînement pour le
personnel. Il faut également remarquer
que nous ne disposons d'aucun porte-
avion d'escadre, le Béarn et le Comman-
dnnt-Teste, à cause de leur faible vitesse,
seraient, en temps de guerre, condamnés
à l'inaction presque complète.
M Les Izvestia, dans un de leurs der-
niers numéros, annoncent que le rapport
du commandant de l'aviation Tkatchev
(successeur d'Unschlicht) présenté au
gouvernement conclut à la nécessité
d'une réforme complète des cadres de
l'aviation qui sont peu disciplinés et peu
instruits et au remplacement de la prés-
que totalité du matériel trop usagé, ma.l
entretenu et dans lequel on remarque une
diversité beaucoup trop grande de modO-
les et de marques.
Cdt de R. Lemaitre.
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