Titre : Paris-soir
Éditeur : s.n. (Paris)
Date d'édition : 1932-01-21
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34519208g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 21 janvier 1932 21 janvier 1932
Description : 1932/01/21 (ED4,A10,N3029). 1932/01/21 (ED4,A10,N3029).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Droits : Consultable en ligne
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Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-235
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 09/02/2015
7
l_ E THEATRE
LES GENERALÈS
Quand on déraille.
AUX MATHURINS
La pièce de M. Noël Coward, que Mlle
Madeleine Lindauer a traduite en fran-
çais, est une comédie anglaise dont le
ton, quelquefois, rejoint celui du vaude-
ville.
La comédie elle-même est une étude
de cette « respectability » qui est la bace
des relations sociales outre-Manche. Et
c'est, peut-être, ce qui nous rend ce su-
jet assez difficile à comprendre, _, car ce
« qu'en dirait-on », pour n'être pas ab-
tent de nos préoccupations françaises, ne
prend point, cependant, toute la place
qu'il occupe chez les Britanniques.
Qj.i* l* --,r%pect des conventions et la
peur art cancan passent avant même les
faits, voilà qui est toute la situation de
Quand on déraille. Voilà qui nous
échappe, partiellement, avec notre men-
talité beaucoup plus libérale, et voilà qui
nous empêche de goûter tout l'humour
très anglais de cette pièce.
Les journaux londonniens, annonçant
un accident de chemin de fer entre Nice
et Paris, précitent que seuls deux voya-
geurs qui étaient dans le même sleeping:
Janne Ebony et Pierre Chelsworth,
sont tortis indemnes de la catastrophe.
En voilà assez pour que le romancier
PaUl Ebony, sa mère, sa belle-mère, Ma-
vis, son admiratrice platonicienne, et La-
vinia Hardy, fiancée de Pierre, soient
convaincus -du « shocking j) de la. si-
tuation,
Janette et Pierre, qui ne sont que des
camarades, sont outrés de la réception
qui leur est faite et, par jeu ou par
dépit, font croire qu'ils sont réellement
amants.
Et c'est, naturellement, au moment où
Janette aura oublié ses devoirs conju-
gaux dans les bras d'un ami de Pierre,
que toute sa famille ne voudra plus croi-
re à sa faute et s'entêtera, à toute force,
à lui pardonner.
Mmes Jane Lory et Alice Ael ont com-
posé deux réjouissantes caricatures. Mme
Germaine Delbat a. été, avec agrément,
la jeune femme dégoûtée de l'étroitesse
d'esprit de son milieu ; Mlle Laurette
Clody a été une charmante fiancée tour
à tour désespérée puis consolée, et Mlle
Ohristianne Laurey une miss Mavis
tourmentée.
Pierre, c'était Maurice Lagrenée, et
Paul Ebony, Georges Paulais. Tous deux
eurent l'autorité nécessaire. MM. Léo
Peltier et Cotty complétaient la distri-
bution d'une pièce qu'encadrent deux
jolis décorps d'André Boll.
Claude Dhérelle.
LES CABARETS
AUX DEUX-ANES
a Boum ! »
Revue de Jeanson
C'est, incontestablement, l'une des
meilleures revues de l'année qu'Henri
Jeanson vient de donner aux Deux-
Anes. Et c'est, je crois, la meilleure, la
plus équilibrée, la plus réussie qu'il ait,
lui-même, écrite. Il ne manque paa, se-
lon son habitude, d'y décocher quelques-
uns de ces braits cinglants dont il est
_, si amateur, mais ceux-ci sont si heu-
reusement amenés, qu'Us ne paraissent
plus — oomm» il a^it-semblé précé-
demment ~- 6~'e faits "Bxp~ et pour le
plaisir d'être méchants. Ils sont, au con-
traire. la conséquence des idées qui, dans
chaque scène, août remarquablement
traitée&, et sont comme l'assaisonnement
obligatoire d'un plat fort bien cuisiné.
Que le Café de Paris disparaisse, que
cette sottise mille fois répétée : La dou-
ceur d'avant-guerre, que l'expédition
corse la Crise, les « passages » à la
Comédie-Française l'aient inspiré, Hen-
ri Jeanson a été, dans chaque scène,
prodigue de finesse, d'émotion et d'iro-
nie.
Ce qu'il n'est point possible de dire,
c'est le nombre de mots et d'allusions
déchaînant le rire dont est parsemé cet
acte qui est un régal d'esprit parisien.
Alibert a campé avec bonheur un tou-
chant monsieur de 1900, un MacDonald
remarquable, un amusant portier de la
Maison de Molière, et un Brummel qui
a gardé, malgré le sort contraire, toute
sa bonne humeur.
Mlle Germaine Augeir, revenue au Ca-
baret pour notre plaisir — et, semble-
t-il pour le sien — a été charmante en
dame d'avant la guerre, émouvante en
statue dégoûtée de sa Liberté, et amu-
sante en femme du monde encanaillée.
Il faut signaler, encore, la fantaisie
de Porterat, dont les compositions sont
parfaites, l'adresse sympathique de Mau-
gier et de Maxime Fabert, la gentillesse
- habile de Paule Launay et de Renée
d'Yd.
Enfin, MM. Poggi, Merry et Mlle Jac-
queline Ford, qui a choisi pour nom de
guerre celui d'une voiture de grande sé-
rie, complétaient la distribution.
Le tour de chant qui préludait au
spectacle a été écrasé par la qualité de
la revue qui le. suivait.
Il faut en détacher Alibert qui se fit
applaudir dans deux exquises chansons
de Paul Delmet : Fermons les rideaux
et Petits chagrins, et Jean Marsac, spi-
rituellement acerbe, qu'entouraient Geo
Charley, Jean Maugier, Henri Cor et
Eugène Wyl amusant imitateur.
Mais comme les chansonniers ont tort
de vouloir tous réciter des. poésies, et
d'abuser des tirades vengeresses 1
CI. Dh.
CIRQUES ET MUSIC-HALLS
Les luttes masculines
au Moulin-Rouge
Aimez-vous la lutte ? Moi, oui. Je la
préfère à la boxe. Elle est moins bru-
tale. Elle nous épargne le sang qui
coule, le nez qu'on écrase, la lèvre qui
se tuméfie. Et les enlacements sont
plus beaux à voir que les coups de
- poing.
Evidemment, la lutte des hommes ne
vaut point celle des femmes. Les êtres
naturellement faibles ont plus de mé-
rite à accomplir des prouesses athléti-
ques. Et puis, chez une jeune, fine et
jolie lutteuse, il y a une grâce et une
souplesse qui constituent un des plus
beaux spectacles qu'on puisse voir. Les
Spartiates, qui recommandaient aux
adolescents les jeux du xyste, étaient
des connaisseurs.
Mais les lutteurs du Moulin-Rouge
peuvent plaire également aux artistes
et aux sportifs. Je n'ai point vu parmi
eux ces mastodontes moustachus, ven-
trus et velus qui faisaient autrefois
l'orgueil des parades foraines. Ces
champions sont de beaux gars. Ils ont
l'ardeur et la sincérité de' la jeunesse.
Ils ne « truquent » pas. Ils sont loyaux,
précis, rapides. D'admirables athlètes.
en vérité.
Les combats ont lieu « aux pointa f.
comme pour la boxe. C'est une heureuse
innovation. Elle diminue les risques du
4 chiqué ». U n'y à plus la nécessité de
tomber ou d'être tombé avant le der-
nier métro.
Chaque combat dure douze minutes,
avec deux rep tves debout et deux à
terre. Deux sci tes de lutte sont pra-
tiquéés : la gréco-romaine, si belle, si
pure, si parfaitement équilibrée, et la
lutte libre, un peu confuse, mais amu-
sante.
v : ■ 1 r..-. :.«r- ■
M. Jean Fabert doit se inciter d'avoii
organisé ce championnat dont la sin-
cérité est évidente. La vaste salle est
pleine. On voit beaucoup de spectatri-
ces anxieuses, frémissantes, envoûtées.
Au championn'at de luttes féminines,
c'étaient les hommes qu'on voyait dans
cet état.
J'ai offert une prime t une loge sans
taxe pour 'tae ;dpBdgjn$fcres représen-
tations d'Enlevez-mais Celui qui la ga-
gna est un champion de lutte libre, au
front bas, au cou de taureau, aux mains
larges comme des battoirs à linge. Il
n'a pas l'air commode, par surcroît. Je
conseille au contrôleur du Théâtre
Daunou de le recevoir^ avec une cour-
toisie toute sDéclalei!\:'S:;, ,-
Pierre VARENNE.
LA MUSIQUE
Le, «.Concerto »
de \1L*'lËlilrïEè Ravel
Un Tstival Honegger
chez Pasdeloup
En dépit d'un organisation déplorable,
et dont le désordre demeurera célèbre
dans les annales des concerts, le festival
Maurice Ravel qui a eu lieu jeudi der-
nier, à la Salle Pleyel a u réussi » au-
delà de toute expectative. L'auteur des
Valses nobles et sentimentales peut
se vanter légitimement d'avoir donné
leur sens à tous les strapontins. En-
registrons sans commentaires l'événe-
ment et bornons-nous à constater, en
nous souvenant du récent festival Flo-
rent Schmitt, chez Lamoureux, que, en
cette période dite « de crise Ii, la musi-
que française résiste victorieusement
aux assauts de l'adversité.
Le Concerto de piano de M. Maurice
Ravel, sur lequel s'aiguisait par avance
la curiosité du public, est une œuvre qui
unit la logique au charme. Il- n'en fallait
pas plus pour lui concilier tous les suf-
frages : de formé impeccablement ba-
lancée, de dimensions caloulées avec
cette certitude qui a été, de tout temps,
l'un des apanages du musicien. il appa-
rait comme un triomphe de l'esprit sur la
matière, et aussi, il faut bien l'ajouter,
comme une revanche de l'invention sur
la formule. Non paa qu'il donne lieu à
quelques-unes de ces envolées, en quel-
que sorte géniales, qui déconcertent par-
fois l'auditeur par leur promptitude ou
leur progression inespérée ; non point
que M. Maurice Ravel, profitant des
instruments qu'il tient à sa disposition,
éprouve la Ibêsoin de leur confier l'un
de ces maîtres-mots qui commandent
l'avenir — mais dont la vertu, le plus
souvent, ne se vérifie au reste qu'à la
longue. n se contente d'instituer entre
le piano et l'orchestre un jeu ravissant,
brillant même, quoique sans inutile
éclat, et il entend en faire respecter
les règles durant toute la récréation.
Les idées thématiques sont fraîches et
leur développement, dont tout artifice
semble banni, n'obéit, semble-t-il, qu'à
la seule préoccupation de nous offrir un
plaisir délicat. L'on s'en voudrait, en-
core une fois, de ne point céder à une
Invite si courtoise.
La qualité « pratique » la plus pré-
cieuse, à notre avis, du Concerto qui
naît sous des auspices si favorables, c'est
de servir le pianiste sans exiger de lui
qu'il lutte en vain contre lés puissances
de l'orchestre. On ne perd pas une note
de ce qu'il Joue* de telle sorte que les
femmes qui, aVec Beethoven, Schuanann
ou Liszt sont obligées, cela Mlive. à
des efforts disgwuaeux, trouveront en
lui, par eocceJilencer le prétexte le plus
séduisant à déployé© leur virtuosité
Mme -Marguerite Long, à qui il est dé-
dié, n'y a paa manqué pour sa part
sous la direction de l'auteur, elle noua
en a donné une exécution à la fois
transparente et ferme. selon son se-
cret, d'un « perlé » inégalable, et nous
sommes heureux que l'autorité de cette
interprète magistrale s'attache à la pri-
meur d'un ouvrAge où l'intelligence
dialectique est souveraine.
Lé reste du concert, qui comprenait,
entre autres, la II* suite de Daphnis et
Chloé. la Valse et la Rapsodie espagno-
le, nous a révélé le nom d'un chef d'or-
chestre des plus remarquables, M,' de
Freitas-Branco. Grand, capable de ges-
tes larges et décisifs,, tour à tour -em-
porté et minutieux, cejeuriècondUC-
teur portugais, à là tête de Torches-
tre Lamoureux, a fait véritablement
sensation.
Deux jours après, M. Arthur Honneg-
ger dirigeait, chez Pasdeloup, un festi-
val de ses œuvres : entendez par là que
le concert, à côté de la Sympîionie et
de Rugby, qui sont désormais classiques,
comportait' d'autres pages avec' les-
quelles l'auditeur est moins familier, tel
l'exquis Concerto de violoncelle — dont.
M. Marchesini s'acquitta à son hon-
neur — tels des extraits de la musi-
que pour Phèdre, de G. d'Annuzio. ou
encore des morceaux de l'Impératrice
aux rochers qui n'avaient pas été don-
nés depuis le spectacle de Mme Rubins-
tein.
Nous applaudissons de tout cœur au
succès de M. Honegger, mais nous n'au-
rions pas été fâché que les musiciens de
l'orchestre Pasdeloup y collaborassent
avec plus d'enthousiasme.
Pierre-Octave FERROUD.
A propos
de Paula Brébion
A la suite de l'appel de Mme Yvette
Guilbert en faveur de Paula Brebion —
appel que nous avons publié dans ces
colonnes —* nous recevons de M. Blon
Dhin, trésorier de l'Œuvre de la maison
de retraite des artistes lyriques, la
« lettre ouverte » suivante, que notre
impartialité nous commande d'insérer en
laissant à son auteur toute la respon-
sabilité des termes qu'elle contient :
Lettre ouverte à Mme Yvette Guilibert
Madame,
Nous avons pçis connaissance de la
lettre que vous avez adressée à notre
président-fondateur, M. Dranem, et éga-
lement de vos articles de journaux que
nous considérons comme une campa-
gne, désobligeante pour notre Œuvre.
Nous vous répétons, madame, qu'il
nous est impossible, d'admettre Mme
Paula Brebion à ms-Orangis, cette
maison de retraite étant réservée aux
retraités nécessiteux. de la Société de
secours mutuels des Artistes lyriques.
Or, le manque; de placé fait attendre
en ce moment onze candidats réunis-
sauj; toutes les conditions d'admission,
serait-il juste de les faire attendre plus
longtemps encore, en faisant admettre
Mme Paula Brebion- qui- n'a- été qu'une
imprévoyante inexcusable ? Il lui au-
rait suffi, en effet, de verser pendant
vingt-cinq années -dç—sa magnifique
carrière 2 francs par-mois pour être
aujourd'hui à l'abri de la misère.
Vous dites, madame, qu'il est impos-
sible de laisser dans" la détresse une
interprète de la chanson* t;ëllé que Paula
Brebion. La gloire passée ne constitue
pas,'à ntîtrè avis^.un,,privilège dans la
misère ;, elle .en-supprima au contraire
toutes les excuses et un -malheureux
<>:D-:CUT qui n'a connu de la vie que les
luttes et les difficultés: est plus digne
d'intérêt qu'une gloire qui a, dans l'é-
goïsme, savouré toutes les joies.
Veuillez agréer, madame, l'hommage
de notre profond respect.
J, Blon Dhin, ;
Trésorier-fondateur
•t le conseil d'administration.
Eraiûs dis
L'excellent comédien Jean Max, obligé,
par des contrats antérieurs, de quitter le
râle qu'il a créé dans Cyclone, au théâ-
tre des Ambassadeurs, a été remplacé par
M. Jérôme Gouloen.
¡'La. prochaine solennité du Salon des
musiciens français aura lieu à la salle de
l'ancien Conservatoire, le jeudi 21 Jan-
vier, & 20 h. 30, sous la présidence de M.
Mario Roustan, ministre de l'Instruction
publique, avec le précieux concours de
Mmes Suzanne Masson et Rose Hellbron-
ner; de l'Opéra, , Fabregues, Nelbo, Wll-
lâuiiie, Lacroix, Rachel Thomas, Plltàn,
Roesgén. MM. Mignan et Léon Moreau,
grands prix de Rome, Emile Mendels, Fou-
ques, Leullier, Gennaro, Jacob, Smirnoff
et 120 choristes et musiciens d'orchestre
sous la direction de M. Maxime Thomas.
Le théâtre Comœdia vient de faire une
heureuse reprise des Vignes du Seigneur,
la charmante comédie de Robert de Fiers
et M. Francis de Croisset. Présentée avec
soin, cette oeuvre a retrouvé auprès du
public toute la faveur qui l'accueillit à
sa création et en fit une des comédies les
plus en vogue de ces dernières années.
L'interprétation est excellente avec
Mmes Léonie Richard, Richel, Radifé et
Simone Lambert ; MM. Raimbourg, Ar-
buleau. Cellier et Souraet.
La Société de Secours Mutuels et la
Maison de retraite des artiste lyriques
(fondation Dranem), tiendront leur' as-
semblée générale annuelle, it uKu^cdl *4
février prochain, & 14 heures, au théâtre
de la Scala, mis gracieusement à la dispo-
sition des deux œuvres, par M. Darcet, di-
recteur.
Les sociétaires désireux de présenter
leur candidature aux, élections des
conseils d'administration ou de poser une
question à l'assemblée, sont priés de bien
vouloir faire parvenir leur demande au
siège, avant le 9 février, dernier délai.
L'institution d'une commission de
Contrôle, composée de cinq membres pris
en dehors du conseil d'administration, de-
vant être soumise à l'approbation de l'As-
semblée, les sociétaires qui désireraient en
faire partie peuvent adresser leur candi-
dature au siège, avant le 9 février, der-
nier délai.
M. Robert Desarthis, directeur de Gui-
gnolia, le théâtre de marionnettes du Parc
Montsouris, nous signale que ses petite
pantins viennent d'être honorés d'uno
subvention de la Ville de Paris.
La troupe Katia, dans les Contes de
Fées, interprétée par quinze Lilliputiens,
dans leurs décors, les danseurs Diane Bel-
11, Ryaux et Grig, l'extraordinaire inven-
tion électro-humaine de Paul Bizos et
Doumel, seront les vedettes du prochain
spectacle de l'Empire.
A L'AVANT-SCENE
La présentation des pièces
aux directeurs de théâtre
Si nous n'avons pas parlé, depuis
quelque temps, de notre projet qui con-
siste à présenter aux directeurs de théâ-
tre des pièces montées et jouées sur une
saène, ce n'est pas que nous y avons
renoncé le moins du monde, c'est au
contraire parce que diverae5.-wgge.9tions
noua ont été formulées à ce sujet, et,
parent elles, plusieurs, forts mtéra&sahtea;.
deux, notamment, émanant de notre
distingué confrère M. Lignereux, secré-
taire général du Théâtre Tristan-Ber-
nard, et de Mme Francia Robl direc-
trice du Théâtre du Discobole. Ces sug-
gestions tendaient à la réalisation Im-
médiate du dessein que nous avons
formé, mais non/toutefois, dans l'esprit
où noua l'avions conçu, car s'il 8'aglmlt
bien d'inviter les directeuM. c'était à la
répétition générale d'un ouvrage, ce qui
présentait déjà un intérêt certain, mais
non à une représentation organisée pour
eux.
Or, voilà justement ce que, nous pré-
conisons : une représentatlôti éxclusivé-
mont réservée aux difectetirs;dÊ'^héâtrei;
une représentation qui remplacerait la
lecture des manuscrits, au cours de la-
quelle ils examineraient beaucoup plus
aisément une comédie interprétée de-
vant .eux et pour eux sur la scène avec
les décors, les accessoires et les jeux de
lumière, qu'en parcourant quelques pages
dactylographiées qui ne peuvent que
difficilement leur rendre la qualité d'un
bon dialogue. La tâche est ardue, non
impossible, et le jour où elle aura été
accomplie, l'avenir des auteurs et des
artistes inconnus de talent, il en existé,
s'éclaircira enfin.
Nous croyons, quoi qu'on en dise, que
les directeurs ne repousseraient' pas le
moyen nouveau mis ainsi à leur dispo-
sition et qui les aiderait efficacement
dans le choix des pièces ; ils ne deman-
deraient pas mieux que de pouvoir en-
tendre les répliques au lieu de les lire,
de voir une mise en scène établie au
lieu de l'ébaucher rapidement, de même
en ce qui concerne les décors, qu'ils
auraient le loisir, par la suite, de modi-
fier ou d'enrichir à leur gré. Une œuvre
leur serait évidemment soumise, en effet,
dans les conditions les plus modestes, ce
oui n'empêcheraient pas les artistes
d'être bons, la mise en scène rationnelle.
Il existe, nous le répétons, des auteurs
dramatiques, des compositeurs de musi-
que, des acteurs qui ont du talent et qui
ne possèdent point la faculté de le ré-
véler.
Les directeurs de cinématographe
choisissent leurs films en les voyant
passer à l'écran. Nous désirerions que
les directeurs de théâtre bénéficiassent
du même avantage pour choisir leurs
pièces. Nous demeurons persuadés qu'il
en est qui, refusées à la lecture, quand
elles sont lues, pourront, lorsqu'elles se-
ront bonnes, être reçues à l'audition. Et
c'est aux directeurs qu'il appartiendra
alors de donner la répétition générale
d'une œuvre qu'ils n'auront accueillie
qu'après l'avoir vu jouer ; ce qui aug-
mentera assurément, dans de notables
proportions, leurs chances de réussite.
Henri Klotz.
COUEWER
THEATRE ANTOINE
Jeudi 21 et Samedi 23 Janvier
en matinée, à 14 heures
Troisième spectacle classique
(Tarif spécial - très réduit)
BERENICE
de Racine
avec
VERA SERGINE
HENRI ROLLAN
et ROGER GAILLARD
LE JEU DE L'AMOUR
ET' DU HASARD
de Marivaux
avec »
JEANNE PROVOST
DEHELLY
CHARLES DECHAMPS
GERMAINE RISSE
RAOUL MARCO
et MAURICE LAGRENEE
Le spectacle sera présenté par ■
Monsieur Maurice ROUTANT) H
VU L'IMPORTANCE DU SPECTACLE
ON COMMENCERA A 14 HEURES
TOUS LES SOIRS
VERA SERGINE
dans
ASIE
■ DIMANCHE MAI1M&B
I BACH
dans
1 .p DEMA!N
8 MATINEE
1^~G TELET
--- - - - -
d-
100" 1 Comédie des Champlf-Elysées
luu I .., Théâtre Louis JOUVET H
UN TACITURNE |
IDER.NIERES lammammmm
Les générales les premières î
CE SOIR
Au Théâtre Mictoel. à 21 heures, ré-
pétition générale de Les Cadets, comédie
en 2 actes, de M. Henri Duvernois, et de
Jean III ou l'Irrésistible vocation du fils
Mondoucet, pièce en 3 actes de M. Sacha
Guitry. -
DEMAIN :
A l'Athénée, en matinée, répétition
générale de Les Evénements de Béotie,
comédie en 3 actes, de MM. Georges
Berr et Louis Verneuil. En soirée, pre-
mière.
— Au Théâtre Antcine, en matinée,
première du nouveau spectacle classi-
que : 'Bérénice, de Racins, et Le Jeu
de l'Amour et du Hasard, de Marivaux.
— A l'Odéon, en matinée, reprise de
Lorenzaccio, d'Alfred de Musset.
— Aux Nouveautés, en soirée, répéti-
tion générale de Amitié, de M. Michel
Mourguet.
DEMAIN EN MATINEE
Comédie-Française, 1 h. 45 : On ne Eau-
rait penser à tout ; L'Hérodienne.
Odéon 2 h. : Lorensaooio.
Gaîté-Lyrique, 2 h. 30 : Le Scarabée bleu.
Trlanon, 2 h. 30 : Chanson française.
Antoine, 2 h.: Bérénice, Le Jeu de l'amour
et du hasard.
Montparnasse, 2 h. : Le Malade Imaginaire
Ambigu. 2 h. 45; Bouffes-Parisiens, 3 h. ;
Châtelet, 2 h. 30; Palais-Royal, 3 h. ;
Nouveautés, 3 h. ; Porte-Sa'nt-Martln,
2 h. 30; Renaissance, 2 h. 45 ; Sarali-
Bernhardt (relâche en '"matinée).
Casino de Parts, 2 h. 80 ; Cirque d'Hiver,
2 h. 30 ; Empire, 2 h. 30 ; Européen,
2 h. 30 ; Fourmi, 2 h. 30 ; Médrano,
2 h. 30.
Les Générales prévues
Vendredi 22 janvier. — Au Théâtre de
la Porte-Saint-Martin, en soirée : Paris.
— Au Théâtre de l'Avenue, en soirée :
Anatole.
Samedi 23 janvier. — A l'Atelier, en
matinée : Jeunesse, L'Ombre. — Au
Théâtre Daunou. en soirée : Deux fois
Deux. — Aux Folies-Bergère, en soirée :
Nuits de folies.
Lundi 25 janvier. — A la Comédie-
Française, en matinée : Le Voyageur et
l'Amour, La Symphonie inachevée, Cha-
rité. — Au Théâtre Fontaine, en soirée :
La Loi d'amour.
Mercredi 27 janvier. — Au Théâtre de
l'Odéon, en soirée : Nos vingt ans
# Órphéeauz. Enfers, d'Offenbaeh,
remporte un triomphai succès au Théâ-
tre Mogador avec toutes les grandes ve-
dettes, en tête desquelles figurent : M.
Max Dearly, M. Lucien Muratore et Mlle
Marise Beaujon, ainsi que la troupe des
ballets russes de M. Bal&nchine.
0 Le Théâtre des Ambassadeurs re-
tient la date du vendredi 5 février, en
soirée, pour la répétition générale de :
Il était une fois, la nouvelle pièce de M.
Francis de Croisset.
0 Mme Huguette (ex-Duflos), qui
qui était souffrante depuis quelques
jours fera sa rentrée aujourd'hui au
Théâtre des Ambassadeurs, dans la bel-
le pièce qu'elle a créée.
le Au Théâtre Tristan-Bernard, à par-
tir de jeudi et jusqu'à dimanche, en ma-
tinée : Un Mystère sans importante, Un
garçon de dix-huit ans, Les plaisirs du
dimanche, Cœur de bronze.
4 Th éâtre - Miéhél - Pierre Fresnay,
Hélène Perdrière, Alerme, Madeleine
Lambert, Clara Tambour, Marcelle
Montclar et Saturnin Fabre. dans
Jean III ou L'Irrésistible vocation du
fils Mondoucet, pièce en 3 actes, de Sa-
cha Guitry, précédée de Les Cadets, co-
médie en 2 actes, de M. Henri Duver-
nois. Demain : première. , a
0 Théâtre Montparnasse (Compagnie
Gaston Baty). — Marguerite Jamois in-
terprétera son rôle de Bella dans Maya
jusqu'à vendredi. Elle sera remplacée —
pour les dernières représentations —
par Rachel Bérendt.
0 Grand-Guignol. — Dernières re-
presentations de : Une Nuit au Bouge
et les Trois Masques. Aujourd'hui, ma-
tinée à 3 heures. fi
MUSIQUE
Le Trianon-Lyrique, qui a déjà
tant fait pour la diffusion de nos opé-
rettes classiques, a créé une « Associa-
tion des Concerts du Trianon-Lyrique »,
sous la direction de M. Manuel Infante.
Chaque mois, une séance sera consacrée
à la musique moderne et aux jeunes.
Hebdomadairement, les jeudis et sa-
medis, à 5 h. 30, les Concerts du Tria-
non feront alterner sur leur affiche les
titres des œuvres les plus célèbres et cel-
les de la musique classique.
Le prix extrêmement réduit des pla-
ces achèvera de donner à ces concerts
un caractère éducatif dont le Trianon-
Lyrique doit être félicité.
MUSIC-HALL
AU COUCOU
33, Boulevard Saint-Martin, 33
TOU tS DE COU. COU
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Programme des Spectacles
THEATRES
Opéra, 8 h.: Gisèle, L'Heure espagnole, Le
Spectre de la roee.
Comedie-Françalse, 8 h. 30 : Le Barbier de
-de Sévi lie, Les bottas de oept lieues, Ta-
rare.
Opéra-Comique, 9 h. : Latané.
Odéon, 8 h. 30 : Le Rosaire.
Antoine, 8 h. 45 : Asie.
Ambassadeurs, 9 h. 30 : Le Cyolone.
Apollo, 8 h. 50 : Papavert (Const. Rèmyl
Arts, 8 h 30 : Phaéton
Atelier, 9 h. : Musse (Ch. Dullln).
Athénée, demain : Evénemente de Béotie.
Avenue, samedi : Anatole.
Boutres-Pai'Uiens, .8.45 : etous son bonnet
Caumartln, Rel&che.
Châtelet, 8 h. 20 : Nina Rosa (A. Baugé)
coin. Ch.-Elysées, 8 h. 4& ; Un Taciturne.
Conicedia, 8 h. 50 : Vignes du Seigneur.
Daunou : Relâche.
Déjazet, 9 h. : La Môme du Dancing.
Folies-Wagram, 9 h. : Grand Hôte]
Gaîté-Lyrique, 8 h. 30 : Saltimbanques.
Urand-liutgnol, 9 h. : Une Nuit au oouge
Gymnase, 9 h : La Route des Indes.
Madeleine, 9 h.: Mon double et ma moitié
Mathurins. 9 h. : Quand on déraille.
Michel, demain : Les Cadets, Jean m.
Mlchodlère, 8 h. 45 : La Banque Nemo.
Mogador, 8 h. 15 : Orphée aux Enfers.
Montparnasse, 9 heures : Maya. Enfers.
Moulin-Bleu, 9 h. 15 : Le Nu en Folle.
Moulin de la Chanson, 9 h. 30 : 4 pièces.
Nouveautés, vendredi : Amitié.
Œuvre. 9 h. 15 : Mal de la Jeunesse.
Palais-Royal, 9 h. : Mes Femmes.
Pigalle, 9 h : Le Roi masqué
Pte-St-Martln, 8 h. 30: Général Boulanger
Potin 1ère, 9 h. 15 : Un chien qui rapporte
Renaissance, 9 h. : Mortel baiser.
St-Georges, 9 h. : Mademoiselle.
Sarah-Bern., 8 h.45: Jeune Fille espagnole
.Studlo Ch.-Elysées : Chant du Berceau.
Théâtre de Paris, 8 h. 45 : Fanny.
Triajion, 8 h. 30 : Paganini.
Th. Tristan-Bern., 21 h.: Cœur de bronze.
Variétés, 9 heures : Bluff.
MUSIC-HALLS
Bobino : Rollln et Charblay. Chimpanzés.
Casino Paris : Paris qui brille (Mlbtlng.)
Empire, 8 h. 30 : Great Carmo.
Européen, m.,s.: Georgius tthMt. chant.),
Folles-Bergère, sam. : Nuit de Folies.
Fourmi, m., s. : Moins Cher et plura Chair
Oaité-Roch.: La nuit affolante (Carjol)
!\Iavol. 8 h. 30 : La Folie l'amour.
CEli de Paris, 9 h. : J. Sorbier. S. Valbelle
CABARETS
Coucou, 9 h.: Tours de c.ou.cou. P. Dac.
Deux-Anes, 9 h. : Boum, rev. de Jeanson.
Dix-Heures : Martini. Mauricet. R'eux.
Embassv (136, Ch-Elysées) — Succès 1 I
Humour, 10 h. : Dorin, CoUine et Bastla
Lido, mat. et soir. : Dancing-attractions.
Lune-Rousse, 9 "h : Ça se corse J, - -
Noctambules (Q Lat.) : A la maréchale!
Quat'z'Arts : R Devillers. Luci Vori.
CIRQUES
BALS - ATTRACTIONS
Bal Moulin-Rouge, m., s. : Luttes. -Attract
Clrq. d'HIv., 8 h. 30 : La Chasse à courre
Coliseuni (le danc. de Paris). Mat. et eoir
Embassv (Thé dansant) : 5 h à 7 h 30.
Lldo : Thé. Soirée dansante Attractions
Luna-Park. 9 h. : Dancing, parc ouvert
Médrano. 8 h. 30 : Attractions, clowns.
Où va papa (47. r. Douai) : 5 h à 7 h.
PracV\ 41. av Wagrao. de 16 h. à 2 h.
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— 6, rue Saint-Marc « Le Paradis de la
grande cuisine lyonnaise » - Cur.
PORTE SAINT-MARTIN. - Au Chien
Vert, — 4, fg Saint-Martin. Huîtres, Es-
cargots. Quenelles de Brochet, Poulet au
feu de bois.
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bonne table.
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heure.
LE CINEMA
LA CRITIQUE DES FILMS
i - Np
Des martyrs
dans le premier film
, LaUrel «et' Hardy
; dans le - second
On nous donne en ce moment, sur les
Boulevards, deux flljrçs dans la même
soirée. Le premier -ginterprête par des
chiens saVEtnls^ le second par deux co-
miques Laurel et Hardy. Dans Sous
les verrous Ils sont irrésistibles.
Si vous avez une minute de loisir
lisez Michaël chien de cirque, par
Jack London. C'est un livre précieux
pour ceux qui aiment les bêtes. Non. ce
ne sont pas des chiens savants qui nous
amuEent, ce sont des martyrs. Roberto
noua : Jack London s'était fourré
dans la tête d'apprendre à un chien à
mettre un dollar d'argent, en équilibre.
sur le goulot d'une bouteille. Pour assis-
ter p. ce joli résultat il tua à coups de
oâton six de ses élèves. Il se procurait
les patients à la fourrière. Dès-que lun
succombait un autre prenait sa place.
Il ne triompha qu'au septième chien.
Mais -ce septième claqua huit jours
après.
Pour dresser un ponney, rien n'est
p'us simple. On lui enfonce des ai-
guilles dans l'épaule gauche. Lea sin-
ges, on les attache ou on les roue de
coups.
Toutes les fois que dans n'importe
quel théâtre, sur la scène de n'importe
que! lieu de plaisir, un numéro d ani-
mal ou d'animaux savants vous sera
présenté, marquez votre désaprobation
en vous levant de vos sièges, en quittant
la salle. Ainsi s'exprime Jack London
dans Michaël chien de cirque.
On a quelque peu sifflé ce film joué
par de pauvres chiens. La langue pen-
dante, les yeux effarés, ils regardent le
dompteur invisible. Malgré leur dégui-
sement. ils sont pitoyables 1 Avec quelle
joie j'aurais crevé l'éccan. Si vous ai-
mez les chiens, ces amis ftdè"e:;, ces
amis qui ne vous laissent que de jelis
souvenirs, défendez-les.
La soirée se termina par Sous les
verrous. Une histoire comique dans une
prisonl Laurel et Hardy sont irrésis-
tibles.
Pierre WOEFF
Dans ma critique sur Romance et sur
la Femme que l'on désire des erreurs
graves se sont g'issées : Mnrlène Die-
trioh et Greta Garbo semblent avoir
jcué dans ces deux films qui n'en for-
maient qu'un. Dix lignes ont sauté, le
tout a été tant bien qua mal rajusté.
mon article était incompréhensible.
Sans être coupable, je m'excuse auprès
de mes lecteurs. — P. W.
9 C'est un véritable record de suc-
cès et de recettes que bat en ce moment
La Pagode Cinéma, avec Trader Horn
(Horn le Trafiquant), le beau film de
la « Métro Goldwin Mayer ».
Nous devons d'ailleurs féliciter la di-
rection de cette salle pour le choix si
judicieux de ses programmes. N'annon-
ce-t-elle pas en effe\ à partir de ven-
dredi prochain, pour faire suite à Trader
Horn, un autre grand succès : Afamzelle
Nitouche ? Rappelons que CDtte œuvre.
réalisée par Marc Allegret, est remarqua-
blement interprétée par Éaimu, Alerme,
Edith Mera, Roussèlières, A&da Rouffe
et la regrettée Janie Marèfeè.
Bruits de Studios
L'Interprétation de Fantomas, que Paul
Péjos réalise actuellement aux Ptudloq
Braunberger-Rlcïhebé, comprend tes nOM
de Tania Fédor dans le rôie de Lady Bel',
tham ; Thomy Bourdelle (Juve ; ; Rigauer
(Pandor) ; Jean Worms (lov>j R,l,Jt':lam:
Gaston Modot (Dollon) ; "ïtallawi (~tn-
tomas).
Photographies, tel est le titre de la ra-
vissante attraction qu'André Bay a montée
avec autant de goût que de somtucalté
sur la scène de l'Olympia, les merveilleu-
ses Helen Jackson's Glrls, les 8 plus jolies
Parisiennes, et l'orchestre Olympia sous
la direction de Georges Bailly.
Par suite d'engagements antérieurs, le
Studio de l'Etoile se voit dans l'obligation
d'interrompre en plein succès la carrière
de Ptchler banquier, avec Max Pallenberg
et Sur le pavé de Berlin, avec Helnrlch
George. Il faut se hâter de voir ces deux
filme au Studio de l'Etoile.
Jamais Mary Glory, la charmante inter-
prète de Dactylo, n'a mieux montré son
talent que dans l'Amoureuse Aventure
(production Vandal et Delac), mise en
scène de W. Thiele dant Albert Préjean
est le héros. Ce film passe à l'Olympia le
plus beau cinéma des Boulevards.
Lundi 25 et jeudi 28 janvier auront
lieu, au Palais Rooheohouart, les prochai-
nes présentations G.F.F.A., comme suit :
Lundi 25 : Vacances. la délicieuse comé-
die musicale réalisée par Robert Poudriez,
avec Mille Plcrelle, MM. Lucien Galas,
Georges Oharlia, Pierre Juvenet, Kerny et
Mdile R&ctoelTly.
Figuration, une petite comédie réalisée
par Antonin Bideau, avec Jeannine Mer-
rey, André Duboec, Claude Dauphin et
Henri Jullien. *
Jeudi 28 : La bande à Bouboule. le
grand film réalisé par Léon Mathot sous
la direction artistique de M. Ermolleff,
avec Georges Milton, Raymond Guérin et
Etievant.
Rappelons que La bande- à Bouboulé a
tenu, l'affiche, au Gauimont-Palace, pen-
dant quatre semaines et fut un succès
sans précédent.
Le metteur en scène Mario Bonnard a
commencé, aux Studios d'Epinay, la réa-
lisation .de Pas de femmes. Là distribution
réunit Georgius, Fcrnandel et Pierre Fi-
naly. La partition musicale est l'œuvre du
compositeur Poussigue.
(0 Ronny, l'opérette filmée dont Kate
de Nagy, est la charmante vedette, passe
actuellement au Cinéma des Champs-
Elysées. Tout est à signaler dans cette
œuvre nouvelle, où de très jolies ccènes,
admirablement rendues, retiennent d'un
bout à l'autre l'attention des specta-
teurs.
Faut-H ajouter que la qualité des ap-
pareils de reproduction sonore (Philips)
utilisés au Cinéma des Ohamipa-Elysées,
est aussi pour quelque chose dans le suc-
cès de cette opérette, qui fait tous les
soirs salje comble.
A l'occasion de la première représen-
tation. K-ats de Nagy a parlé de Berlin
au oublie du Cinéma des Champs-Ely-
sées. La tran.mlis.sion' fut excellente et
permit à la jolie artiste de formuler des
vœux pour le grand contours Ronny or-
ganisé entre les spectateurs par le Ci-
nema des Champs-Elysées.
9 Palace. — Le film le plus spécial
paru jusqu'à ce jour : Son Homme, qui,
d'un violent réalisme, fait éprouver
toutes les sensations de la terreur et de
l'amour.
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Agriculteurs, 3 h. èt 9 h. : L'Amour &
l'américaine (Spinelly et -Luguetr.
Artistlc : Vacances. Chez les buveurs de
sang.
Aubert-Palace : Sous les verrous.
Bonaparte, 3 h. et 9 h. ; L'Amour à l'amé-
ricaine (Spinelly et Luguet).
Caméo : La bande à Bouboule.
Capucines : Le disparu de l'ascenseur.
Cinéma des Champs-Elysées : Ronny.
Cotisée : Le chant du marin.
Courcelles-Palace (118, r. de Courcellea) :
La Pente.
Cllchy-Paiace : Trader Horn.
Delta : Circulez.
Ermltage-Pathe : A nous la Liberté.
Folies-Dramatiques: Romance (Gr. Garbo)
Ga(inion^-Pala({e : Baleydier.
Impéria-Pathé : Le Marchand de sable.
La Pagode (57. rue de Babylone) : Tra-
der Horn (parlant français)
Les Miracles, ib h. et 21 h. : Le Congrès
s'amuse.
Madeleine : Buster se marie (Buster Kea-
ton).
Max-Linder-Pathé : La Chance.
Marlgny : Kriss (grand film exotique).
Marlvaux-Pathé : Après l'Amour.
Moulln-Koiige-Pathc : Le Roi du Cirage.
Olympia : L'Amoureuse Aventure.
Omnla-Patlié : Le Roi des Resquilleurs.
Palace : Son homme.
Paramount : Le Lieutenant Eouriant, avec
Maurice Chevalier.
Parnasse Studio : Big. Rouse (2 versions):
française, à 8 h. 30 ; anglaise. &
10 h. 43.
Kanelagh, S. r. des Vignes : Le procès de
Mary Dugan.
Rialto : La lutte pour la Terre.
Koyul-Pathè : La Chance.
Studio-Etoile (r. Troyon). Etoile 06-47. t.
1. J. mat et soir : Fichier banquier et
sur le pavé de Berlin.
Studio 28 {10. r. Tholozé) : L'Homme qui
a perdu a mémoire le film soviétique.
Tlj.15 h. et 21 h. (Loc.Marc. 37-07).
Ursulines : L'Opéra de quat'sous.A 14 h. 30,
et 20 h. 30 (version française): 16 h. 45
et 22 h. 45 (versfen allemande).
Vieux-Colombier : Le Sang d'un poète.
Washington : Hls. Woman (Oay Cooper).
l_ E THEATRE
LES GENERALÈS
Quand on déraille.
AUX MATHURINS
La pièce de M. Noël Coward, que Mlle
Madeleine Lindauer a traduite en fran-
çais, est une comédie anglaise dont le
ton, quelquefois, rejoint celui du vaude-
ville.
La comédie elle-même est une étude
de cette « respectability » qui est la bace
des relations sociales outre-Manche. Et
c'est, peut-être, ce qui nous rend ce su-
jet assez difficile à comprendre, _, car ce
« qu'en dirait-on », pour n'être pas ab-
tent de nos préoccupations françaises, ne
prend point, cependant, toute la place
qu'il occupe chez les Britanniques.
Qj.i* l* --,r%pect des conventions et la
peur art cancan passent avant même les
faits, voilà qui est toute la situation de
Quand on déraille. Voilà qui nous
échappe, partiellement, avec notre men-
talité beaucoup plus libérale, et voilà qui
nous empêche de goûter tout l'humour
très anglais de cette pièce.
Les journaux londonniens, annonçant
un accident de chemin de fer entre Nice
et Paris, précitent que seuls deux voya-
geurs qui étaient dans le même sleeping:
Janne Ebony et Pierre Chelsworth,
sont tortis indemnes de la catastrophe.
En voilà assez pour que le romancier
PaUl Ebony, sa mère, sa belle-mère, Ma-
vis, son admiratrice platonicienne, et La-
vinia Hardy, fiancée de Pierre, soient
convaincus -du « shocking j) de la. si-
tuation,
Janette et Pierre, qui ne sont que des
camarades, sont outrés de la réception
qui leur est faite et, par jeu ou par
dépit, font croire qu'ils sont réellement
amants.
Et c'est, naturellement, au moment où
Janette aura oublié ses devoirs conju-
gaux dans les bras d'un ami de Pierre,
que toute sa famille ne voudra plus croi-
re à sa faute et s'entêtera, à toute force,
à lui pardonner.
Mmes Jane Lory et Alice Ael ont com-
posé deux réjouissantes caricatures. Mme
Germaine Delbat a. été, avec agrément,
la jeune femme dégoûtée de l'étroitesse
d'esprit de son milieu ; Mlle Laurette
Clody a été une charmante fiancée tour
à tour désespérée puis consolée, et Mlle
Ohristianne Laurey une miss Mavis
tourmentée.
Pierre, c'était Maurice Lagrenée, et
Paul Ebony, Georges Paulais. Tous deux
eurent l'autorité nécessaire. MM. Léo
Peltier et Cotty complétaient la distri-
bution d'une pièce qu'encadrent deux
jolis décorps d'André Boll.
Claude Dhérelle.
LES CABARETS
AUX DEUX-ANES
a Boum ! »
Revue de Jeanson
C'est, incontestablement, l'une des
meilleures revues de l'année qu'Henri
Jeanson vient de donner aux Deux-
Anes. Et c'est, je crois, la meilleure, la
plus équilibrée, la plus réussie qu'il ait,
lui-même, écrite. Il ne manque paa, se-
lon son habitude, d'y décocher quelques-
uns de ces braits cinglants dont il est
_, si amateur, mais ceux-ci sont si heu-
reusement amenés, qu'Us ne paraissent
plus — oomm» il a^it-semblé précé-
demment ~- 6~'e faits "Bxp~ et pour le
plaisir d'être méchants. Ils sont, au con-
traire. la conséquence des idées qui, dans
chaque scène, août remarquablement
traitée&, et sont comme l'assaisonnement
obligatoire d'un plat fort bien cuisiné.
Que le Café de Paris disparaisse, que
cette sottise mille fois répétée : La dou-
ceur d'avant-guerre, que l'expédition
corse la Crise, les « passages » à la
Comédie-Française l'aient inspiré, Hen-
ri Jeanson a été, dans chaque scène,
prodigue de finesse, d'émotion et d'iro-
nie.
Ce qu'il n'est point possible de dire,
c'est le nombre de mots et d'allusions
déchaînant le rire dont est parsemé cet
acte qui est un régal d'esprit parisien.
Alibert a campé avec bonheur un tou-
chant monsieur de 1900, un MacDonald
remarquable, un amusant portier de la
Maison de Molière, et un Brummel qui
a gardé, malgré le sort contraire, toute
sa bonne humeur.
Mlle Germaine Augeir, revenue au Ca-
baret pour notre plaisir — et, semble-
t-il pour le sien — a été charmante en
dame d'avant la guerre, émouvante en
statue dégoûtée de sa Liberté, et amu-
sante en femme du monde encanaillée.
Il faut signaler, encore, la fantaisie
de Porterat, dont les compositions sont
parfaites, l'adresse sympathique de Mau-
gier et de Maxime Fabert, la gentillesse
- habile de Paule Launay et de Renée
d'Yd.
Enfin, MM. Poggi, Merry et Mlle Jac-
queline Ford, qui a choisi pour nom de
guerre celui d'une voiture de grande sé-
rie, complétaient la distribution.
Le tour de chant qui préludait au
spectacle a été écrasé par la qualité de
la revue qui le. suivait.
Il faut en détacher Alibert qui se fit
applaudir dans deux exquises chansons
de Paul Delmet : Fermons les rideaux
et Petits chagrins, et Jean Marsac, spi-
rituellement acerbe, qu'entouraient Geo
Charley, Jean Maugier, Henri Cor et
Eugène Wyl amusant imitateur.
Mais comme les chansonniers ont tort
de vouloir tous réciter des. poésies, et
d'abuser des tirades vengeresses 1
CI. Dh.
CIRQUES ET MUSIC-HALLS
Les luttes masculines
au Moulin-Rouge
Aimez-vous la lutte ? Moi, oui. Je la
préfère à la boxe. Elle est moins bru-
tale. Elle nous épargne le sang qui
coule, le nez qu'on écrase, la lèvre qui
se tuméfie. Et les enlacements sont
plus beaux à voir que les coups de
- poing.
Evidemment, la lutte des hommes ne
vaut point celle des femmes. Les êtres
naturellement faibles ont plus de mé-
rite à accomplir des prouesses athléti-
ques. Et puis, chez une jeune, fine et
jolie lutteuse, il y a une grâce et une
souplesse qui constituent un des plus
beaux spectacles qu'on puisse voir. Les
Spartiates, qui recommandaient aux
adolescents les jeux du xyste, étaient
des connaisseurs.
Mais les lutteurs du Moulin-Rouge
peuvent plaire également aux artistes
et aux sportifs. Je n'ai point vu parmi
eux ces mastodontes moustachus, ven-
trus et velus qui faisaient autrefois
l'orgueil des parades foraines. Ces
champions sont de beaux gars. Ils ont
l'ardeur et la sincérité de' la jeunesse.
Ils ne « truquent » pas. Ils sont loyaux,
précis, rapides. D'admirables athlètes.
en vérité.
Les combats ont lieu « aux pointa f.
comme pour la boxe. C'est une heureuse
innovation. Elle diminue les risques du
4 chiqué ». U n'y à plus la nécessité de
tomber ou d'être tombé avant le der-
nier métro.
Chaque combat dure douze minutes,
avec deux rep tves debout et deux à
terre. Deux sci tes de lutte sont pra-
tiquéés : la gréco-romaine, si belle, si
pure, si parfaitement équilibrée, et la
lutte libre, un peu confuse, mais amu-
sante.
v : ■ 1 r..-. :.«r- ■
M. Jean Fabert doit se inciter d'avoii
organisé ce championnat dont la sin-
cérité est évidente. La vaste salle est
pleine. On voit beaucoup de spectatri-
ces anxieuses, frémissantes, envoûtées.
Au championn'at de luttes féminines,
c'étaient les hommes qu'on voyait dans
cet état.
J'ai offert une prime t une loge sans
taxe pour 'tae ;dpBdgjn$fcres représen-
tations d'Enlevez-mais Celui qui la ga-
gna est un champion de lutte libre, au
front bas, au cou de taureau, aux mains
larges comme des battoirs à linge. Il
n'a pas l'air commode, par surcroît. Je
conseille au contrôleur du Théâtre
Daunou de le recevoir^ avec une cour-
toisie toute sDéclalei!\:'S:;, ,-
Pierre VARENNE.
LA MUSIQUE
Le, «.Concerto »
de \1L*'lËlilrïEè Ravel
Un Tstival Honegger
chez Pasdeloup
En dépit d'un organisation déplorable,
et dont le désordre demeurera célèbre
dans les annales des concerts, le festival
Maurice Ravel qui a eu lieu jeudi der-
nier, à la Salle Pleyel a u réussi » au-
delà de toute expectative. L'auteur des
Valses nobles et sentimentales peut
se vanter légitimement d'avoir donné
leur sens à tous les strapontins. En-
registrons sans commentaires l'événe-
ment et bornons-nous à constater, en
nous souvenant du récent festival Flo-
rent Schmitt, chez Lamoureux, que, en
cette période dite « de crise Ii, la musi-
que française résiste victorieusement
aux assauts de l'adversité.
Le Concerto de piano de M. Maurice
Ravel, sur lequel s'aiguisait par avance
la curiosité du public, est une œuvre qui
unit la logique au charme. Il- n'en fallait
pas plus pour lui concilier tous les suf-
frages : de formé impeccablement ba-
lancée, de dimensions caloulées avec
cette certitude qui a été, de tout temps,
l'un des apanages du musicien. il appa-
rait comme un triomphe de l'esprit sur la
matière, et aussi, il faut bien l'ajouter,
comme une revanche de l'invention sur
la formule. Non paa qu'il donne lieu à
quelques-unes de ces envolées, en quel-
que sorte géniales, qui déconcertent par-
fois l'auditeur par leur promptitude ou
leur progression inespérée ; non point
que M. Maurice Ravel, profitant des
instruments qu'il tient à sa disposition,
éprouve la Ibêsoin de leur confier l'un
de ces maîtres-mots qui commandent
l'avenir — mais dont la vertu, le plus
souvent, ne se vérifie au reste qu'à la
longue. n se contente d'instituer entre
le piano et l'orchestre un jeu ravissant,
brillant même, quoique sans inutile
éclat, et il entend en faire respecter
les règles durant toute la récréation.
Les idées thématiques sont fraîches et
leur développement, dont tout artifice
semble banni, n'obéit, semble-t-il, qu'à
la seule préoccupation de nous offrir un
plaisir délicat. L'on s'en voudrait, en-
core une fois, de ne point céder à une
Invite si courtoise.
La qualité « pratique » la plus pré-
cieuse, à notre avis, du Concerto qui
naît sous des auspices si favorables, c'est
de servir le pianiste sans exiger de lui
qu'il lutte en vain contre lés puissances
de l'orchestre. On ne perd pas une note
de ce qu'il Joue* de telle sorte que les
femmes qui, aVec Beethoven, Schuanann
ou Liszt sont obligées, cela Mlive. à
des efforts disgwuaeux, trouveront en
lui, par eocceJilencer le prétexte le plus
séduisant à déployé© leur virtuosité
Mme -Marguerite Long, à qui il est dé-
dié, n'y a paa manqué pour sa part
sous la direction de l'auteur, elle noua
en a donné une exécution à la fois
transparente et ferme. selon son se-
cret, d'un « perlé » inégalable, et nous
sommes heureux que l'autorité de cette
interprète magistrale s'attache à la pri-
meur d'un ouvrAge où l'intelligence
dialectique est souveraine.
Lé reste du concert, qui comprenait,
entre autres, la II* suite de Daphnis et
Chloé. la Valse et la Rapsodie espagno-
le, nous a révélé le nom d'un chef d'or-
chestre des plus remarquables, M,' de
Freitas-Branco. Grand, capable de ges-
tes larges et décisifs,, tour à tour -em-
porté et minutieux, cejeuriècondUC-
teur portugais, à là tête de Torches-
tre Lamoureux, a fait véritablement
sensation.
Deux jours après, M. Arthur Honneg-
ger dirigeait, chez Pasdeloup, un festi-
val de ses œuvres : entendez par là que
le concert, à côté de la Sympîionie et
de Rugby, qui sont désormais classiques,
comportait' d'autres pages avec' les-
quelles l'auditeur est moins familier, tel
l'exquis Concerto de violoncelle — dont.
M. Marchesini s'acquitta à son hon-
neur — tels des extraits de la musi-
que pour Phèdre, de G. d'Annuzio. ou
encore des morceaux de l'Impératrice
aux rochers qui n'avaient pas été don-
nés depuis le spectacle de Mme Rubins-
tein.
Nous applaudissons de tout cœur au
succès de M. Honegger, mais nous n'au-
rions pas été fâché que les musiciens de
l'orchestre Pasdeloup y collaborassent
avec plus d'enthousiasme.
Pierre-Octave FERROUD.
A propos
de Paula Brébion
A la suite de l'appel de Mme Yvette
Guilbert en faveur de Paula Brebion —
appel que nous avons publié dans ces
colonnes —* nous recevons de M. Blon
Dhin, trésorier de l'Œuvre de la maison
de retraite des artistes lyriques, la
« lettre ouverte » suivante, que notre
impartialité nous commande d'insérer en
laissant à son auteur toute la respon-
sabilité des termes qu'elle contient :
Lettre ouverte à Mme Yvette Guilibert
Madame,
Nous avons pçis connaissance de la
lettre que vous avez adressée à notre
président-fondateur, M. Dranem, et éga-
lement de vos articles de journaux que
nous considérons comme une campa-
gne, désobligeante pour notre Œuvre.
Nous vous répétons, madame, qu'il
nous est impossible, d'admettre Mme
Paula Brebion à ms-Orangis, cette
maison de retraite étant réservée aux
retraités nécessiteux. de la Société de
secours mutuels des Artistes lyriques.
Or, le manque; de placé fait attendre
en ce moment onze candidats réunis-
sauj; toutes les conditions d'admission,
serait-il juste de les faire attendre plus
longtemps encore, en faisant admettre
Mme Paula Brebion- qui- n'a- été qu'une
imprévoyante inexcusable ? Il lui au-
rait suffi, en effet, de verser pendant
vingt-cinq années -dç—sa magnifique
carrière 2 francs par-mois pour être
aujourd'hui à l'abri de la misère.
Vous dites, madame, qu'il est impos-
sible de laisser dans" la détresse une
interprète de la chanson* t;ëllé que Paula
Brebion. La gloire passée ne constitue
pas,'à ntîtrè avis^.un,,privilège dans la
misère ;, elle .en-supprima au contraire
toutes les excuses et un -malheureux
<>:D-:CUT qui n'a connu de la vie que les
luttes et les difficultés: est plus digne
d'intérêt qu'une gloire qui a, dans l'é-
goïsme, savouré toutes les joies.
Veuillez agréer, madame, l'hommage
de notre profond respect.
J, Blon Dhin, ;
Trésorier-fondateur
•t le conseil d'administration.
Eraiûs dis
L'excellent comédien Jean Max, obligé,
par des contrats antérieurs, de quitter le
râle qu'il a créé dans Cyclone, au théâ-
tre des Ambassadeurs, a été remplacé par
M. Jérôme Gouloen.
¡'La. prochaine solennité du Salon des
musiciens français aura lieu à la salle de
l'ancien Conservatoire, le jeudi 21 Jan-
vier, & 20 h. 30, sous la présidence de M.
Mario Roustan, ministre de l'Instruction
publique, avec le précieux concours de
Mmes Suzanne Masson et Rose Hellbron-
ner; de l'Opéra, , Fabregues, Nelbo, Wll-
lâuiiie, Lacroix, Rachel Thomas, Plltàn,
Roesgén. MM. Mignan et Léon Moreau,
grands prix de Rome, Emile Mendels, Fou-
ques, Leullier, Gennaro, Jacob, Smirnoff
et 120 choristes et musiciens d'orchestre
sous la direction de M. Maxime Thomas.
Le théâtre Comœdia vient de faire une
heureuse reprise des Vignes du Seigneur,
la charmante comédie de Robert de Fiers
et M. Francis de Croisset. Présentée avec
soin, cette oeuvre a retrouvé auprès du
public toute la faveur qui l'accueillit à
sa création et en fit une des comédies les
plus en vogue de ces dernières années.
L'interprétation est excellente avec
Mmes Léonie Richard, Richel, Radifé et
Simone Lambert ; MM. Raimbourg, Ar-
buleau. Cellier et Souraet.
La Société de Secours Mutuels et la
Maison de retraite des artiste lyriques
(fondation Dranem), tiendront leur' as-
semblée générale annuelle, it uKu^cdl *4
février prochain, & 14 heures, au théâtre
de la Scala, mis gracieusement à la dispo-
sition des deux œuvres, par M. Darcet, di-
recteur.
Les sociétaires désireux de présenter
leur candidature aux, élections des
conseils d'administration ou de poser une
question à l'assemblée, sont priés de bien
vouloir faire parvenir leur demande au
siège, avant le 9 février, dernier délai.
L'institution d'une commission de
Contrôle, composée de cinq membres pris
en dehors du conseil d'administration, de-
vant être soumise à l'approbation de l'As-
semblée, les sociétaires qui désireraient en
faire partie peuvent adresser leur candi-
dature au siège, avant le 9 février, der-
nier délai.
M. Robert Desarthis, directeur de Gui-
gnolia, le théâtre de marionnettes du Parc
Montsouris, nous signale que ses petite
pantins viennent d'être honorés d'uno
subvention de la Ville de Paris.
La troupe Katia, dans les Contes de
Fées, interprétée par quinze Lilliputiens,
dans leurs décors, les danseurs Diane Bel-
11, Ryaux et Grig, l'extraordinaire inven-
tion électro-humaine de Paul Bizos et
Doumel, seront les vedettes du prochain
spectacle de l'Empire.
A L'AVANT-SCENE
La présentation des pièces
aux directeurs de théâtre
Si nous n'avons pas parlé, depuis
quelque temps, de notre projet qui con-
siste à présenter aux directeurs de théâ-
tre des pièces montées et jouées sur une
saène, ce n'est pas que nous y avons
renoncé le moins du monde, c'est au
contraire parce que diverae5.-wgge.9tions
noua ont été formulées à ce sujet, et,
parent elles, plusieurs, forts mtéra&sahtea;.
deux, notamment, émanant de notre
distingué confrère M. Lignereux, secré-
taire général du Théâtre Tristan-Ber-
nard, et de Mme Francia Robl direc-
trice du Théâtre du Discobole. Ces sug-
gestions tendaient à la réalisation Im-
médiate du dessein que nous avons
formé, mais non/toutefois, dans l'esprit
où noua l'avions conçu, car s'il 8'aglmlt
bien d'inviter les directeuM. c'était à la
répétition générale d'un ouvrage, ce qui
présentait déjà un intérêt certain, mais
non à une représentation organisée pour
eux.
Or, voilà justement ce que, nous pré-
conisons : une représentatlôti éxclusivé-
mont réservée aux difectetirs;dÊ'^héâtrei;
une représentation qui remplacerait la
lecture des manuscrits, au cours de la-
quelle ils examineraient beaucoup plus
aisément une comédie interprétée de-
vant .eux et pour eux sur la scène avec
les décors, les accessoires et les jeux de
lumière, qu'en parcourant quelques pages
dactylographiées qui ne peuvent que
difficilement leur rendre la qualité d'un
bon dialogue. La tâche est ardue, non
impossible, et le jour où elle aura été
accomplie, l'avenir des auteurs et des
artistes inconnus de talent, il en existé,
s'éclaircira enfin.
Nous croyons, quoi qu'on en dise, que
les directeurs ne repousseraient' pas le
moyen nouveau mis ainsi à leur dispo-
sition et qui les aiderait efficacement
dans le choix des pièces ; ils ne deman-
deraient pas mieux que de pouvoir en-
tendre les répliques au lieu de les lire,
de voir une mise en scène établie au
lieu de l'ébaucher rapidement, de même
en ce qui concerne les décors, qu'ils
auraient le loisir, par la suite, de modi-
fier ou d'enrichir à leur gré. Une œuvre
leur serait évidemment soumise, en effet,
dans les conditions les plus modestes, ce
oui n'empêcheraient pas les artistes
d'être bons, la mise en scène rationnelle.
Il existe, nous le répétons, des auteurs
dramatiques, des compositeurs de musi-
que, des acteurs qui ont du talent et qui
ne possèdent point la faculté de le ré-
véler.
Les directeurs de cinématographe
choisissent leurs films en les voyant
passer à l'écran. Nous désirerions que
les directeurs de théâtre bénéficiassent
du même avantage pour choisir leurs
pièces. Nous demeurons persuadés qu'il
en est qui, refusées à la lecture, quand
elles sont lues, pourront, lorsqu'elles se-
ront bonnes, être reçues à l'audition. Et
c'est aux directeurs qu'il appartiendra
alors de donner la répétition générale
d'une œuvre qu'ils n'auront accueillie
qu'après l'avoir vu jouer ; ce qui aug-
mentera assurément, dans de notables
proportions, leurs chances de réussite.
Henri Klotz.
COUEWER
THEATRE ANTOINE
Jeudi 21 et Samedi 23 Janvier
en matinée, à 14 heures
Troisième spectacle classique
(Tarif spécial - très réduit)
BERENICE
de Racine
avec
VERA SERGINE
HENRI ROLLAN
et ROGER GAILLARD
LE JEU DE L'AMOUR
ET' DU HASARD
de Marivaux
avec »
JEANNE PROVOST
DEHELLY
CHARLES DECHAMPS
GERMAINE RISSE
RAOUL MARCO
et MAURICE LAGRENEE
Le spectacle sera présenté par ■
Monsieur Maurice ROUTANT) H
VU L'IMPORTANCE DU SPECTACLE
ON COMMENCERA A 14 HEURES
TOUS LES SOIRS
VERA SERGINE
dans
ASIE
■ DIMANCHE MAI1M&B
I BACH
dans
1 .p DEMA!N
8 MATINEE
1^~G TELET
--- - - - -
d-
100" 1 Comédie des Champlf-Elysées
luu I .., Théâtre Louis JOUVET H
UN TACITURNE |
IDER.NIERES lammammmm
Les générales les premières î
CE SOIR
Au Théâtre Mictoel. à 21 heures, ré-
pétition générale de Les Cadets, comédie
en 2 actes, de M. Henri Duvernois, et de
Jean III ou l'Irrésistible vocation du fils
Mondoucet, pièce en 3 actes de M. Sacha
Guitry. -
DEMAIN :
A l'Athénée, en matinée, répétition
générale de Les Evénements de Béotie,
comédie en 3 actes, de MM. Georges
Berr et Louis Verneuil. En soirée, pre-
mière.
— Au Théâtre Antcine, en matinée,
première du nouveau spectacle classi-
que : 'Bérénice, de Racins, et Le Jeu
de l'Amour et du Hasard, de Marivaux.
— A l'Odéon, en matinée, reprise de
Lorenzaccio, d'Alfred de Musset.
— Aux Nouveautés, en soirée, répéti-
tion générale de Amitié, de M. Michel
Mourguet.
DEMAIN EN MATINEE
Comédie-Française, 1 h. 45 : On ne Eau-
rait penser à tout ; L'Hérodienne.
Odéon 2 h. : Lorensaooio.
Gaîté-Lyrique, 2 h. 30 : Le Scarabée bleu.
Trlanon, 2 h. 30 : Chanson française.
Antoine, 2 h.: Bérénice, Le Jeu de l'amour
et du hasard.
Montparnasse, 2 h. : Le Malade Imaginaire
Ambigu. 2 h. 45; Bouffes-Parisiens, 3 h. ;
Châtelet, 2 h. 30; Palais-Royal, 3 h. ;
Nouveautés, 3 h. ; Porte-Sa'nt-Martln,
2 h. 30; Renaissance, 2 h. 45 ; Sarali-
Bernhardt (relâche en '"matinée).
Casino de Parts, 2 h. 80 ; Cirque d'Hiver,
2 h. 30 ; Empire, 2 h. 30 ; Européen,
2 h. 30 ; Fourmi, 2 h. 30 ; Médrano,
2 h. 30.
Les Générales prévues
Vendredi 22 janvier. — Au Théâtre de
la Porte-Saint-Martin, en soirée : Paris.
— Au Théâtre de l'Avenue, en soirée :
Anatole.
Samedi 23 janvier. — A l'Atelier, en
matinée : Jeunesse, L'Ombre. — Au
Théâtre Daunou. en soirée : Deux fois
Deux. — Aux Folies-Bergère, en soirée :
Nuits de folies.
Lundi 25 janvier. — A la Comédie-
Française, en matinée : Le Voyageur et
l'Amour, La Symphonie inachevée, Cha-
rité. — Au Théâtre Fontaine, en soirée :
La Loi d'amour.
Mercredi 27 janvier. — Au Théâtre de
l'Odéon, en soirée : Nos vingt ans
# Órphéeauz. Enfers, d'Offenbaeh,
remporte un triomphai succès au Théâ-
tre Mogador avec toutes les grandes ve-
dettes, en tête desquelles figurent : M.
Max Dearly, M. Lucien Muratore et Mlle
Marise Beaujon, ainsi que la troupe des
ballets russes de M. Bal&nchine.
0 Le Théâtre des Ambassadeurs re-
tient la date du vendredi 5 février, en
soirée, pour la répétition générale de :
Il était une fois, la nouvelle pièce de M.
Francis de Croisset.
0 Mme Huguette (ex-Duflos), qui
qui était souffrante depuis quelques
jours fera sa rentrée aujourd'hui au
Théâtre des Ambassadeurs, dans la bel-
le pièce qu'elle a créée.
le Au Théâtre Tristan-Bernard, à par-
tir de jeudi et jusqu'à dimanche, en ma-
tinée : Un Mystère sans importante, Un
garçon de dix-huit ans, Les plaisirs du
dimanche, Cœur de bronze.
4 Th éâtre - Miéhél - Pierre Fresnay,
Hélène Perdrière, Alerme, Madeleine
Lambert, Clara Tambour, Marcelle
Montclar et Saturnin Fabre. dans
Jean III ou L'Irrésistible vocation du
fils Mondoucet, pièce en 3 actes, de Sa-
cha Guitry, précédée de Les Cadets, co-
médie en 2 actes, de M. Henri Duver-
nois. Demain : première. , a
0 Théâtre Montparnasse (Compagnie
Gaston Baty). — Marguerite Jamois in-
terprétera son rôle de Bella dans Maya
jusqu'à vendredi. Elle sera remplacée —
pour les dernières représentations —
par Rachel Bérendt.
0 Grand-Guignol. — Dernières re-
presentations de : Une Nuit au Bouge
et les Trois Masques. Aujourd'hui, ma-
tinée à 3 heures. fi
MUSIQUE
Le Trianon-Lyrique, qui a déjà
tant fait pour la diffusion de nos opé-
rettes classiques, a créé une « Associa-
tion des Concerts du Trianon-Lyrique »,
sous la direction de M. Manuel Infante.
Chaque mois, une séance sera consacrée
à la musique moderne et aux jeunes.
Hebdomadairement, les jeudis et sa-
medis, à 5 h. 30, les Concerts du Tria-
non feront alterner sur leur affiche les
titres des œuvres les plus célèbres et cel-
les de la musique classique.
Le prix extrêmement réduit des pla-
ces achèvera de donner à ces concerts
un caractère éducatif dont le Trianon-
Lyrique doit être félicité.
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Programme des Spectacles
THEATRES
Opéra, 8 h.: Gisèle, L'Heure espagnole, Le
Spectre de la roee.
Comedie-Françalse, 8 h. 30 : Le Barbier de
-de Sévi lie, Les bottas de oept lieues, Ta-
rare.
Opéra-Comique, 9 h. : Latané.
Odéon, 8 h. 30 : Le Rosaire.
Antoine, 8 h. 45 : Asie.
Ambassadeurs, 9 h. 30 : Le Cyolone.
Apollo, 8 h. 50 : Papavert (Const. Rèmyl
Arts, 8 h 30 : Phaéton
Atelier, 9 h. : Musse (Ch. Dullln).
Athénée, demain : Evénemente de Béotie.
Avenue, samedi : Anatole.
Boutres-Pai'Uiens, .8.45 : etous son bonnet
Caumartln, Rel&che.
Châtelet, 8 h. 20 : Nina Rosa (A. Baugé)
coin. Ch.-Elysées, 8 h. 4& ; Un Taciturne.
Conicedia, 8 h. 50 : Vignes du Seigneur.
Daunou : Relâche.
Déjazet, 9 h. : La Môme du Dancing.
Folies-Wagram, 9 h. : Grand Hôte]
Gaîté-Lyrique, 8 h. 30 : Saltimbanques.
Urand-liutgnol, 9 h. : Une Nuit au oouge
Gymnase, 9 h : La Route des Indes.
Madeleine, 9 h.: Mon double et ma moitié
Mathurins. 9 h. : Quand on déraille.
Michel, demain : Les Cadets, Jean m.
Mlchodlère, 8 h. 45 : La Banque Nemo.
Mogador, 8 h. 15 : Orphée aux Enfers.
Montparnasse, 9 heures : Maya. Enfers.
Moulin-Bleu, 9 h. 15 : Le Nu en Folle.
Moulin de la Chanson, 9 h. 30 : 4 pièces.
Nouveautés, vendredi : Amitié.
Œuvre. 9 h. 15 : Mal de la Jeunesse.
Palais-Royal, 9 h. : Mes Femmes.
Pigalle, 9 h : Le Roi masqué
Pte-St-Martln, 8 h. 30: Général Boulanger
Potin 1ère, 9 h. 15 : Un chien qui rapporte
Renaissance, 9 h. : Mortel baiser.
St-Georges, 9 h. : Mademoiselle.
Sarah-Bern., 8 h.45: Jeune Fille espagnole
.Studlo Ch.-Elysées : Chant du Berceau.
Théâtre de Paris, 8 h. 45 : Fanny.
Triajion, 8 h. 30 : Paganini.
Th. Tristan-Bern., 21 h.: Cœur de bronze.
Variétés, 9 heures : Bluff.
MUSIC-HALLS
Bobino : Rollln et Charblay. Chimpanzés.
Casino Paris : Paris qui brille (Mlbtlng.)
Empire, 8 h. 30 : Great Carmo.
Européen, m.,s.: Georgius tthMt. chant.),
Folles-Bergère, sam. : Nuit de Folies.
Fourmi, m., s. : Moins Cher et plura Chair
Oaité-Roch.: La nuit affolante (Carjol)
!\Iavol. 8 h. 30 : La Folie l'amour.
CEli de Paris, 9 h. : J. Sorbier. S. Valbelle
CABARETS
Coucou, 9 h.: Tours de c.ou.cou. P. Dac.
Deux-Anes, 9 h. : Boum, rev. de Jeanson.
Dix-Heures : Martini. Mauricet. R'eux.
Embassv (136, Ch-Elysées) — Succès 1 I
Humour, 10 h. : Dorin, CoUine et Bastla
Lido, mat. et soir. : Dancing-attractions.
Lune-Rousse, 9 "h : Ça se corse J, - -
Noctambules (Q Lat.) : A la maréchale!
Quat'z'Arts : R Devillers. Luci Vori.
CIRQUES
BALS - ATTRACTIONS
Bal Moulin-Rouge, m., s. : Luttes. -Attract
Clrq. d'HIv., 8 h. 30 : La Chasse à courre
Coliseuni (le danc. de Paris). Mat. et eoir
Embassv (Thé dansant) : 5 h à 7 h 30.
Lldo : Thé. Soirée dansante Attractions
Luna-Park. 9 h. : Dancing, parc ouvert
Médrano. 8 h. 30 : Attractions, clowns.
Où va papa (47. r. Douai) : 5 h à 7 h.
PracV\ 41. av Wagrao. de 16 h. à 2 h.
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LE CINEMA
LA CRITIQUE DES FILMS
i - Np
Des martyrs
dans le premier film
, LaUrel «et' Hardy
; dans le - second
On nous donne en ce moment, sur les
Boulevards, deux flljrçs dans la même
soirée. Le premier -ginterprête par des
chiens saVEtnls^ le second par deux co-
miques Laurel et Hardy. Dans Sous
les verrous Ils sont irrésistibles.
Si vous avez une minute de loisir
lisez Michaël chien de cirque, par
Jack London. C'est un livre précieux
pour ceux qui aiment les bêtes. Non. ce
ne sont pas des chiens savants qui nous
amuEent, ce sont des martyrs. Roberto
noua : Jack London s'était fourré
dans la tête d'apprendre à un chien à
mettre un dollar d'argent, en équilibre.
sur le goulot d'une bouteille. Pour assis-
ter p. ce joli résultat il tua à coups de
oâton six de ses élèves. Il se procurait
les patients à la fourrière. Dès-que lun
succombait un autre prenait sa place.
Il ne triompha qu'au septième chien.
Mais -ce septième claqua huit jours
après.
Pour dresser un ponney, rien n'est
p'us simple. On lui enfonce des ai-
guilles dans l'épaule gauche. Lea sin-
ges, on les attache ou on les roue de
coups.
Toutes les fois que dans n'importe
quel théâtre, sur la scène de n'importe
que! lieu de plaisir, un numéro d ani-
mal ou d'animaux savants vous sera
présenté, marquez votre désaprobation
en vous levant de vos sièges, en quittant
la salle. Ainsi s'exprime Jack London
dans Michaël chien de cirque.
On a quelque peu sifflé ce film joué
par de pauvres chiens. La langue pen-
dante, les yeux effarés, ils regardent le
dompteur invisible. Malgré leur dégui-
sement. ils sont pitoyables 1 Avec quelle
joie j'aurais crevé l'éccan. Si vous ai-
mez les chiens, ces amis ftdè"e:;, ces
amis qui ne vous laissent que de jelis
souvenirs, défendez-les.
La soirée se termina par Sous les
verrous. Une histoire comique dans une
prisonl Laurel et Hardy sont irrésis-
tibles.
Pierre WOEFF
Dans ma critique sur Romance et sur
la Femme que l'on désire des erreurs
graves se sont g'issées : Mnrlène Die-
trioh et Greta Garbo semblent avoir
jcué dans ces deux films qui n'en for-
maient qu'un. Dix lignes ont sauté, le
tout a été tant bien qua mal rajusté.
mon article était incompréhensible.
Sans être coupable, je m'excuse auprès
de mes lecteurs. — P. W.
9 C'est un véritable record de suc-
cès et de recettes que bat en ce moment
La Pagode Cinéma, avec Trader Horn
(Horn le Trafiquant), le beau film de
la « Métro Goldwin Mayer ».
Nous devons d'ailleurs féliciter la di-
rection de cette salle pour le choix si
judicieux de ses programmes. N'annon-
ce-t-elle pas en effe\ à partir de ven-
dredi prochain, pour faire suite à Trader
Horn, un autre grand succès : Afamzelle
Nitouche ? Rappelons que CDtte œuvre.
réalisée par Marc Allegret, est remarqua-
blement interprétée par Éaimu, Alerme,
Edith Mera, Roussèlières, A&da Rouffe
et la regrettée Janie Marèfeè.
Bruits de Studios
L'Interprétation de Fantomas, que Paul
Péjos réalise actuellement aux Ptudloq
Braunberger-Rlcïhebé, comprend tes nOM
de Tania Fédor dans le rôie de Lady Bel',
tham ; Thomy Bourdelle (Juve ; ; Rigauer
(Pandor) ; Jean Worms (lov>j R,l,Jt':lam:
Gaston Modot (Dollon) ; "ïtallawi (~tn-
tomas).
Photographies, tel est le titre de la ra-
vissante attraction qu'André Bay a montée
avec autant de goût que de somtucalté
sur la scène de l'Olympia, les merveilleu-
ses Helen Jackson's Glrls, les 8 plus jolies
Parisiennes, et l'orchestre Olympia sous
la direction de Georges Bailly.
Par suite d'engagements antérieurs, le
Studio de l'Etoile se voit dans l'obligation
d'interrompre en plein succès la carrière
de Ptchler banquier, avec Max Pallenberg
et Sur le pavé de Berlin, avec Helnrlch
George. Il faut se hâter de voir ces deux
filme au Studio de l'Etoile.
Jamais Mary Glory, la charmante inter-
prète de Dactylo, n'a mieux montré son
talent que dans l'Amoureuse Aventure
(production Vandal et Delac), mise en
scène de W. Thiele dant Albert Préjean
est le héros. Ce film passe à l'Olympia le
plus beau cinéma des Boulevards.
Lundi 25 et jeudi 28 janvier auront
lieu, au Palais Rooheohouart, les prochai-
nes présentations G.F.F.A., comme suit :
Lundi 25 : Vacances. la délicieuse comé-
die musicale réalisée par Robert Poudriez,
avec Mille Plcrelle, MM. Lucien Galas,
Georges Oharlia, Pierre Juvenet, Kerny et
Mdile R&ctoelTly.
Figuration, une petite comédie réalisée
par Antonin Bideau, avec Jeannine Mer-
rey, André Duboec, Claude Dauphin et
Henri Jullien. *
Jeudi 28 : La bande à Bouboule. le
grand film réalisé par Léon Mathot sous
la direction artistique de M. Ermolleff,
avec Georges Milton, Raymond Guérin et
Etievant.
Rappelons que La bande- à Bouboulé a
tenu, l'affiche, au Gauimont-Palace, pen-
dant quatre semaines et fut un succès
sans précédent.
Le metteur en scène Mario Bonnard a
commencé, aux Studios d'Epinay, la réa-
lisation .de Pas de femmes. Là distribution
réunit Georgius, Fcrnandel et Pierre Fi-
naly. La partition musicale est l'œuvre du
compositeur Poussigue.
(0 Ronny, l'opérette filmée dont Kate
de Nagy, est la charmante vedette, passe
actuellement au Cinéma des Champs-
Elysées. Tout est à signaler dans cette
œuvre nouvelle, où de très jolies ccènes,
admirablement rendues, retiennent d'un
bout à l'autre l'attention des specta-
teurs.
Faut-H ajouter que la qualité des ap-
pareils de reproduction sonore (Philips)
utilisés au Cinéma des Ohamipa-Elysées,
est aussi pour quelque chose dans le suc-
cès de cette opérette, qui fait tous les
soirs salje comble.
A l'occasion de la première représen-
tation. K-ats de Nagy a parlé de Berlin
au oublie du Cinéma des Champs-Ely-
sées. La tran.mlis.sion' fut excellente et
permit à la jolie artiste de formuler des
vœux pour le grand contours Ronny or-
ganisé entre les spectateurs par le Ci-
nema des Champs-Elysées.
9 Palace. — Le film le plus spécial
paru jusqu'à ce jour : Son Homme, qui,
d'un violent réalisme, fait éprouver
toutes les sensations de la terreur et de
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Agriculteurs, 3 h. èt 9 h. : L'Amour &
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Artistlc : Vacances. Chez les buveurs de
sang.
Aubert-Palace : Sous les verrous.
Bonaparte, 3 h. et 9 h. ; L'Amour à l'amé-
ricaine (Spinelly et Luguet).
Caméo : La bande à Bouboule.
Capucines : Le disparu de l'ascenseur.
Cinéma des Champs-Elysées : Ronny.
Cotisée : Le chant du marin.
Courcelles-Palace (118, r. de Courcellea) :
La Pente.
Cllchy-Paiace : Trader Horn.
Delta : Circulez.
Ermltage-Pathe : A nous la Liberté.
Folies-Dramatiques: Romance (Gr. Garbo)
Ga(inion^-Pala({e : Baleydier.
Impéria-Pathé : Le Marchand de sable.
La Pagode (57. rue de Babylone) : Tra-
der Horn (parlant français)
Les Miracles, ib h. et 21 h. : Le Congrès
s'amuse.
Madeleine : Buster se marie (Buster Kea-
ton).
Max-Linder-Pathé : La Chance.
Marlgny : Kriss (grand film exotique).
Marlvaux-Pathé : Après l'Amour.
Moulln-Koiige-Pathc : Le Roi du Cirage.
Olympia : L'Amoureuse Aventure.
Omnla-Patlié : Le Roi des Resquilleurs.
Palace : Son homme.
Paramount : Le Lieutenant Eouriant, avec
Maurice Chevalier.
Parnasse Studio : Big. Rouse (2 versions):
française, à 8 h. 30 ; anglaise. &
10 h. 43.
Kanelagh, S. r. des Vignes : Le procès de
Mary Dugan.
Rialto : La lutte pour la Terre.
Koyul-Pathè : La Chance.
Studio-Etoile (r. Troyon). Etoile 06-47. t.
1. J. mat et soir : Fichier banquier et
sur le pavé de Berlin.
Studio 28 {10. r. Tholozé) : L'Homme qui
a perdu a mémoire le film soviétique.
Tlj.15 h. et 21 h. (Loc.Marc. 37-07).
Ursulines : L'Opéra de quat'sous.A 14 h. 30,
et 20 h. 30 (version française): 16 h. 45
et 22 h. 45 (versfen allemande).
Vieux-Colombier : Le Sang d'un poète.
Washington : Hls. Woman (Oay Cooper).
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