Titre : Paris-soir
Éditeur : s.n. (Paris)
Date d'édition : 1934-09-20
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34519208g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 20 septembre 1934 20 septembre 1934
Description : 1934/09/20 (A12,N4000,ED4). 1934/09/20 (A12,N4000,ED4).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Droits : Consultable en ligne
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Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-235
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 02/02/2015
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Paris-soir sprint
DERNIERES NOUVELLES SPORTIVES
Monsieur Pozzo, attention !
par HUGO MEISL
Le fameux dictateur du football autrichien écrit avant Angleterre-Italie : « On ne doit pas
oublier de jeter ses regards sur Bologne qui possède le meilleur ailier gauche du confinent
Vienne, 19 Septembre.
Samedi 22 septembre aura lieu à Vien-
ne, au siège de la Fédération autrichien-
ne, la conférence finale de la Coupe de
l'Europe Centrale de 1934.
A ce que l'on peut voir et entendre,
toutes les quatres fédérations nationales
se prononceront en faveur de la partici-
pation de quatre équipes par pays suivant
les désirs et les ambitions de leurs clubs
de première division.
De plus l'Italie tentera une réforme
des statuts en ce qui concerne l'emploi
des arbitres neutres, respectivement des
pays qui ne participent pas à la compé-
tition de la Coupe de l'Europe Centrale.
La Fédération anglaise a proposé à
l'Italie la date du 14 novembre pour dis-
puter le match international.
En raison de certaines difficultés du
programme du championnat d'Italie, et
naturellement en raison de la condition
insuffisante des joueurs, après six semai-
nes de championnat, la Fédération d'Ita-
lie s'est adressée à celle de l'Angleterre
avec prière de remettre la date du 14
au 30 novembre. On peut admettre que
le jeune secrétaire de la Fédération an-
glaise, M. Rons, qui est moins conserva-
teur que le vieux sir Frederick Wall, ap-
puiera la proposition italienne et que le
match Italie-Angleterre aura lieu le 30
novembre à Highbury.
La tâche de M. Pozzo
Le sélectionneur unique d'Italie, Pozzo,
aura cette fois une tâche beaucoup plus
difficile et compliquée que les autres fois.
Pour former une équipe, la plus judi-
cieuse contre la puissante équipe de l'An-
gleterre, il ne sera plus à même de s'ap-
puyer entièrement, comme il l'a fait jus-
qu'à présent, sur l'équipe quatre fois
champion d'Italie, c'est-à-dire sur la Ju-
ventus, de la ville'natale, Turin. Il ne
pourra plus Ignorer les grandes qualités
de Bologna, qui s'est trouvée dans une
condition tellement magnifique pendant la.
Coupe de l'Europe Centrale. u .-
A part la défense, G-lannt, Monzegno
et Gâsnari ; les demis-centres, Monte-
santo, Donati, Corsi, les deux inters uru-
gayens, Fedullo (gauche) et Sansone
(droit), le fameux centre avant de.
l'équipe nationale, Schlavio et l'ailier
droit Maini, c'est le magnifique ailier
gauche Reguzzoni qui a marqué trois,
buts au cours du match retour contre
Admira à Boulogne et qui doit être con-
sidéré le plus effectif ailier gauche du
continent, au moins pour le moment. Il
continent, au moines n ~ot a l ie : pendant les
n'y & qu'une voix en Italie : pendant les
trois mois, au cours desquais Bologne a
surclassé des adversaires de classe inter-
nationale, comme Bocskay Rapid, Fe-
renevaroac et Admira, Reguesoni a sur-
passé Orsi. Le score total de Reguzzoni
dans la Coupe de l'Europe centrale de
cette année contre les adversaires for-
midables précités ; dix buts qualifient
cet ailier gauche bolognais comme l'ailier
là plus effectif du jeu moderne sur le
continet. - Hugo Mets!.
Shots de - biais
Sechehaye
Frankie Sechehaye, gardien de but de
l'équipe de Suisse, dont le souvenir n'est
pas près d'être éteint chez nous, est
maintenant à Lau3anne. Sechehaye a tou-
jours le feu sacré, mais ce feu sacré est
devenu moins entier, plus raisonnable.
Sechehaye songe désormais à son avenir,
et il vient de monter à Lausanne un
grand café-glacier dont le modernisme
ne le cède en rien à celui de nos établis-
sements des Champs-Elysées.
Sechehaye est même, paraît-il, devenu
un maître dans l'art de fabriquer la
glace.
Voilà donc, après le pâtissier Hiden, le
boulanger Segaux, le confiseur Korb, le
glacier Sechehaye. Une vraie coopérative
du football !
Régionalisme
Le R.C. Calais, dont la tenue dans le
championnat est excellente, détient-il un
petit record?
Calais compte, en effet, dans ses rangs
neuf originaires de la ville célèbre par
les Bourgeois. C'est très méritoire et Can-
nes et Rouen se trouvent, de ce fait, dis-
tancés.
Jugulaire !
Il y a quelques jours eut lieu le tournoi
de la Petite-Entente, qui mettait aux pri-
ses les équipes militaires des pays y ap-
partenant. L'équipe de Roumanie, consi-
dérée comme favorite, fut battue. Ce fut
une grande déception et la sanction ne
se fit pas attendre. Les onze coupables
se virent mettre aux arrêts de rigueur.
Jugulaire ! Jugulaire !
Les jumeaux de. Bruxelles
Rien de commun avec les jumeaux de
Brighton chers à Tristan Bernard, mais
l'histoire n'en est pas moins très amu-
sante.
Un joueur belge fut, récemment, sus-
pendu par la fédération d'outre-Quié-
vrain. Le cas auçait passé inaperçu si les
attendus n'avaient pas retenu l'attention.
Le fautif a un frère jumeau qui joue
dans la même équipe, mais qui est moins
bon. Comme dans certaine affaire reten-
tissante, la substitution eût été facile,
ont pensé les officiels belges, et ils ont
décidé que le « bon » jumeau ne pourrait
jouer que si le jumeau « suspendu » se
trouvait sur la touche. en spectateur.
Ce dernier, par esprit de famille, devra
donc rester à se morfondre au lieu d'al-
ler se promener pour tromper son esprit.
« Ah ! quel malheur d'avoir un frère ».
doit-il chanter, sur un air célèbre au
temps de Jules Grévy.
Renfort à Sochaux
Ceux qui ont vu Sochaux cette saison
ne tarissent pas d'éloges sur son compte.
Sochaux, en plus des joueurs français
d'excellente classe, compte trois vedettes
internationales dont la réputation n'est
plus à faire : Ross, Abbeglen et Duhart.
Mais le premier a été engagé surtout
comme entraîneur et Sochaux est sur le
point de faire l'acquisition d'un demi-cen-
tre que l'on dit aussi être de classe trans-
cendante.
Il opérait à Budapest, mais sa venue
parmi les hommes de Peugeot ne saurait
tarder car il est en route. Il s'agit de
Szabo, demi-centre de l'Attila d eud a-
pest.
Strasbourg
Le R.C. Strasbourg est leader au cham-
pionnat. Pour un club promu, c'est un
exploit et comme Strasbourg reçoit di-
manche Nîmes il a les meilleures chan-
ces de consolider sa position. Souvenez-
vous de ce que nous disions sur Stras-
bourg après la première journée du cham-
pionnat !
On connaissait mal l'équipe alsacienne
parce que des joueurs comme Pappas.
publicité de beaucoup d'autres et qu'à
Veillard, Halter, n'ont pas bénéficié de la
vrai dire la seconde division n'intéresse
pas autant que la première.
Strasbourg est une équipe solide, une
équipe bien dirigée et efficace. Person-
nellement. ses succès ne sont pas pour
moi un sujet d'étonnement. — Jean Es-
kenazi.
Chayriguès
va faire sa rentrée
Pierre Chariguès s'entraîne. Pierre
Chayriguès sa rejouer.
Rassurez-vous, celui qui fut le plus po-
pulaire des « portiers » de France ne
songe pas à faire sa rentrée officielle. Si
« Pierrot » reprend l'entraînement, c'est
Simplement guidé par un pieux senti-
ment.
On inaugurera bientôt à' Villefranche
un stade à la mémoire de Fenouillère, qui
fut un excellent joueur du Red Star, et
qui trouva la mort à la grande guerre.
Une équipe du grand club audonien don-
nera la réplique à une formation locale,
et Chayrigues, en souvenir de son cama-
rade disparu, occupera comme jadis son
poste dans les « bois » du Red Star.
Nous ne croyons pas que, dans ces con-
ditions, la 3 FA aille chercher noise à
Chayriguès, le « sans-licence ». — J. E.
Tilden favori
Tournoi à huit
Vendredi, samedi et dimanche, à Ro-
land-Garros, wn àutrè tournoi profession-
nel aura lieu. Tournoi de formule dif-
férente de celle de l'an passé. Huit
champions seulement y prendront part
en simple et en double : les Américains
Tilden et, Gleddhill, les Irlttnaais Albert
et Edmond Burke et les Français Co-
chet Estrabeau, Ramillon et Martin-
l'lad. Autrement dit, pas de doublures.
Big Bill -
Vouç présenter Tilden serait de la pré-
- tentiàn. Cet homme est le tennisman le
plus Connu, de la terre entière. Il est en
quelque sorte le eapoleon du Tennis.
Même battu, il se fait craindre. A plus
forte raison quand il domine ses adver-
saires, comme c'est souvent le cas. En
dépit de ses 42 ans, Il demeure, avec Vi-
nes, Cochet, Nusslein et Martin-Plad,
l'un des grands as de la raquette.
Keith Gleddhill est un grand, -très
grand jeune homme blond qui, en compa-
- gnie de Vines, fut champion des Etats-
Unis en double. Avec Tilden, il constitue
un. tandem diablement redoutablb. Et en
simple, il eait montrer qu'il ne craint per-
sonne, pas môme les plus grosses vedet-
tes.
Les frères Burke sont des stylistes qui,
sur la COte dfAzur, jouissent .d'une répu-
tation sans égale. Albert a fait déjà par-
tie de la tournée Tilden aux Etats-Unis.
Là-bas, il est parvenu à battre Big Bill.
Estrabeau et Plaâ
vedettes basques
Estrabeau et Martin Plaâ sont Basques,
des Basques réjouis et impétueux. Il
manque du toupet à Estrabeau pour de-
venir un véritable champion. C'est un
modeste qui n'a pas assez de confiance
en sa valeur. Quel dommage l
Martln-Plaâ, ex-çntraineur de l'équipe
de France dans la coupe Davis, est de-
venu l'un des tout premiers champions
professionnels de la pontets. N'oublions
pas qu'il remporta le titre de champion
du monde en 1932 à Berlin.
Et voici Ramillon. Champion du monde
à moins de 20 ans; champion de France
il y a deux ans, ce virtuose pourrait bien
causer une grosse surprise s'il consen.
tait à disputer ses matches d'un bout â
l'autre avec acharnement.
Le petit Sorcier
Enfin, Hettri Cochet que les Américains
su^nominèrent le petit Sorcier, parce
qu'il défit les champions les plus dange-
l'eux pendant cinq ans en ayant l'air de
s'amuser. Depuis qu'il est passé profès-
stonnel, il a rarement pu disputer■ un
match important en bonne santé, d'où
quelques échecs.
Mais, à. Lyon, à peine rétabli d'une
griplJe, il a fait trembler Tilden. Sa forme,
sa grande forme, parait-il, revient. At-
tention, 'Bi,q Bill I
A qui la 'palme ?
Tout dépend donc de la forme que va
étaler Cochet A Roland-Garros. S'il a re-
couvré le talent prodigieux d'autrefois, il
se débarrassera d'Estrabeau et de Mar-
tin-Plaâ pour rencontrer Tilden, vain-
queur de E. Burke et Rammon. en fi-
nale,
- Dans lé cas contraire, il est possible
que Plaâ soit l'adversaire de « Big Bill »:
En ce qui concérne le double, Tilden-
Gleddhill viendront à bout d'Estrabeau-E.
Burke sans trop de mal. — G.-R. Do-
mergue.
Le tournoi'professionnel de Lyon, tout
-comme le championnat professionnel de
Paris est joué avec des balles Dunlop;
Les "plume" face a face
: Freddie Miller-Tarleton
, pour le titre mondial.
(De notre correspondant particulier.)
Londres, 19 septembre.
(Par téléphone.)
L'ln ternati onal, Boxi ng Union a refusé
de permettre â M. -Devernaz d'arbitrer
le Championnat du monde des" pQids plu-
me qui se dispute demain soir à Liver-
pool entre Freddie Minier et Nel Tarle-
ton.
C'est parce que M. Devernaz aurait
été juge unique et .que Ce système n'est
pas admis par l'I. B. U. que la permission
fit été refusée. - *
Le Board of Control a. alors demandé
à l'Anglais M. Douglas, de se tenir prêt
à arbitrer, au cas où M. Devernaz ne
pourrait venir. Mais quand le manager
de Freddie Miller a eu connaissance de
cette nouvelle solution, il s'est énergi-
quement refusé à accepter un arbitre an-,
glais et a menacé 'de ne pas laisser-Mil-
ler monter sur le ring demain soir.
E. de Segonxac.
Leur gauche et leur droite
Il est question que JlftJurJce Holtzer'
rencontre Jinuny t Walsch dans le co-u-
Tant d'octobre à FAlbevt H àll de Lettres.
— Un meeting franco-belge se dérou-
lera le 7 octobrç prochain à Valenciennes.
avec les cothbats suivants à l'affiche :
Frank Ilarsène-Petit Biquet, Leo Her-
mal-Verbiàt, Kid Herihal, Luc. Biquet et
Clrez-Baltistoni.
— Saerens et Verbist se dIsputeront
prochainement le tttre belge des poids
pléogiedrà s, laissé vacant par SybiUe, devenu
poids welter. Bruxelles et Anvers sont
sur les rangs pour organiser ce combat.
— 'M, Krassowskv. manaqer de Rolan-
do est venu nous dire tout le plaisir qu'il
& eu de voir son poulain faire une si
bonne rentrée hier soir. Rolando rencon-
trera Prilleux mardi prochain et M.
Krassowsky tient à dire que s'il a refusé
le combat contre Kid Tunero, c'est qu il
juge l'homme trop dur pour un mat,ch
de « rentrée ». Rolando sera prêt à ren-
contrer le Cubain après deux ou trois
combats.
— Le champion d'Angl, et.erre d. es weZ":
ter Harry Mason a été envoyé d'ur-
gence â l'hôpital à ta suite des blessures
reçueis au cours de son dernier combat.
Les bolides prêts
à - Saint-Sébastien
(DE NOTRE ENVOYE SPECIAL)
Saint-Sébastien, 19 septembre.
A.la veille de la première séance d'en-
traneinentf qui va se dérouter demain
sur le circuit, réservé de 14 h. 30 à
17 h. 30, il apparaît que la plupart des
vedettes engagées dans le Grand Prix
d'Espagne, se trouveront à pied-d'asu-
vre d'ici quelques lieures. 1
Les voitures allelnandes Auto-UnloÀ et
Mercédès, sont arrivées hier .soir, avec
quelque retard d'ailleurs, car elles
avaient été retenues durant un certain
temps .à la douane, n'ayant, paraît-il,-
pas léurs papiers complètement en rè-
gle, Mais des ordres envoyés dé Saint-
Sébastien permirent leur passage avant
la fin de la soirée.
Quant à Ohiron et Varzi, qui sont par-
mi les grands favorjs de la course, Ils
«ont attendus ici aujourd'hui même. Il
est. juste cependant de dire que l'on, pré-
vott de ta part des voitures arlemamles
des performances telles que tous les re-
cords de la course seront très largement
bousculés. Mais il convient d'attendre
les essais avant de se prononcer.
Les deux premières séances d'entraî-
nement de .demain'et de vendredi auront
lieu l'après-midi. La dernière séance, cel-
le d'c samedi. se déroulera dans la ma-
tinée. — .P. O.
Le Courrier des Ailes
w L;exploit, tel est le mot, du docteur
Filippi, met en valeur à la Jois les qua-
lités de pilote et de l'appareil. Le péri-
ple Afrique du Nord-Europe Centrale-
Guyancourt, accompli par lui, se conti-
nue par le retour â Alger. Sur son Pha-
lène, le docteur Filippi a quitté l'aéro-
drome Caudron en direction du sud.
W C'est par suite du mauvais temps
que le commandant Bonnot a fait dejni-
tour sur l'océan, ramenant à Natal le
Croix-du-Sud..
0 Le prince Bibesco, se rendant a
Netc-York, a quitté Bucarest pour Parts.
Le Présiqent de la F.A.I. va assister au
Congrès de la Fédération.
< Pierre Weiss est prbmu ce -matin co-
lonel et passe d'Algérie à Tours. - J. D.
Un ballon
d'essai
de taille-
»
.que ce communiqué
de la Rugby Union.,
nous dit M. Meister, président
de la Fédération allemande
de rugby
Heidelberg, 19 Septembre.
M. Meister Fuehrer du rugby allemand
a bien voulu nous expliquer en quelques
mots son opinion sur la nouvelle situa-
tion que le communiqué anglais a créée
dans le domaine des relations franco-bri-
tAnninues de rurby.
A vrai dire, M. Meister ne paraissait
pas très étonné de la démarche anglaise.
— Je ne crois même pas, - nous a-t-il
dit — que la situation créee par ce com-
muniqué diffère sensiblement de celle qui
existait avant sa publication.
— Alors vous n'êtes pas convaincu de la
sincérité des intentions des leaders de la
Rugby Union ? lui avons-nous demandé.
— Je suis convaincu qu'il s'agit d'un
simple ballon d'essai. Certes, les diri-
geants aglais ne s'opposeraient plus, à
t'avenir, à la conclusion de matches ami-
caux entre leurs clubs et des équipes con-
tinentales. Ils ne mettront plus d'obstacle
formel à la conclusion de tels matches,
mais ils ne feront également rien pour les
encourager.
— Que devra faire, d'après vous, la Fé-
dération française ?
— Vous connaissez mon point de vue.
Le rugby continental devrait à. mon avis
maintenir la plus stricte neutralité en ce
qui concerne l'Angleterre. Voici au moins
l'attitude qu'observe l'Allemagne. Nous
n'empêchons aucun de nos clubs de se
rendre en Grande-Bretagne et nous ne
contestons à aucun comité régional le
droit d'organiser sur un terrain allemand
un match contre un quinze anglais. Mais
nous continuerons à ne pas faire des
avances à la Rugby Union dont nous con-
naissons les susceptibilités. Vous compre.
nez ?
— Parfaitement ! Mais dites-moi enco-
re si vos clubs envisagent pour cet hiver
des matches ïermano-britanniques ?
— Je ne puis vous donner des préci-
sions à ce sujet. Les journaux allemands
ont signalé que le Sport Club 1880 Franc-
fort aurait l'intention de se rendre & Ox-
ford, mais je n'ai pas été saisi jusqu'à
présent d'une demande d'autorisation of-
ficielle. Je ne verrais d'ailleurs pas d'In-
convénient à la donner le cas échéant.
Chez nous, la plupart de ces pourparlers
se heurtent à la question des frais de dé-
placement. Pour vous, en France, c'est
plus -facile, puisque vous êtes moins éloi-
gnés de l'Angleterre. Bref, je crois que le
problème de la reprise des relations avec
l'Angleterre est pour 'l'Allemagne bien
moins important que pour la France.
Bernard Alter.
Paulino et Primo Cornera
au Congrès catholique
Les deux fameux poids lourds, catholiques tous deux, participeraient
au Congrès Eucharistique de Buenos-Aires. gants en mains
P. A"
« Paris, peut être !.
mais pas tout de suite.»
- nous dit Paulino
(DE NOTRE ENVOYE SPECIAL)
Saint-Sébastien, 19 septembre,
(Par téléphone).
Il n'est pas d'homme plus facile à ren-
contrer, dans Saint-Sébastien, que le po-
pulaire Paulino Uscudun.
Uzcudun, malgré qu'il soit l'un des jeu-
nes vétérans de la boxe, ne manque pas
de propositions. Et la preuve en est qu'il
va très certainement partir avant qu'il
soit longtemps pour la République Argen-
fine, où l'attend ce nouveau combat con-
tre Primo Caméra, dont nous avons parlé
récemment.
— Je suis à peu près d'accord avec les
organisateurs argentins, noue a-t-il dit,
et pour tout dire nous n'en sommes plus
qu'à cinquante mille francs près; mais je
dois avouer que je toucherai une- très
qrosse somme. -
—• Quand aurait lieu ce combat f
- A l'occasion du Congrès eucharistU
que international de Bùenos-Aires, qui
est fixé du 10 au 14 octobre prochain.
J'ai demandé aussi à Paulino :
— Et Paris? Viendras-tu y boxer quel-
que jour prochain r.
Peut-être, mais pas tout de suite. On
m'a bien proposé d'y rencontrer Obiê
Walker au Palais des Sports, mais ce
n'est pas le moment. Nous verrons cela*
plus tard. — Paul Olivier.
« Je prends Obie Walker »
déclare Pettifer
(De notre correspondant particulier.)
Londres, 19 septembre.
(Par téléphone.)
Jack Pettifer a déclaré qu'il boxerait
volontiers Obie Waiker où et quand ce
dernier le voudra. Son manager a dit
qu'il trouvait, après l'avoir vu boxer à
Paris, que le noir était bien moins fort
qu'on ne le dieait. «
Ce ne sera peut-être pas l'opinion du
géant anglais après l'avoir rencontré. —
E. de S.
A l'assaut
d'un nouveau titre
(De notre correspondant particulier)
Bruxelles, 19 Septembre.
(Par téléphone)
Dans la nouvelle catégorie où son dé-
veloppement physique l'a fait accéder, en
l'obligeant d abandonner ses titres de
« léger », François Sybille ne va pas
manquer de travail.
A Berlin, le 30 octobre il s'attaquera
au Champion d'Europe des mi-moyens.
Eder, pour le titre. Pas mal qpiïimê dé-
but.
Par ailleurs, son manager est en pour-
parlers pour lui faire rencontrer Rocchi
en Italie et Charlier pour le titre natio-
nal. - A. V.
Avec Kid Tunero
à deux jours
de la rentrée de Wagram
Kid Tunero, qui a fait une brillante
rentrée au début de ce mois, au Palais
des Sports, en battant l'Italien Redaelli,
fera partie vendredi, nous l'avons dit, du
programme de réouverture de la Salle
Wagram.
Nous l'avons vu hier au travail, dans
cette belle salle des grands Boulevards,
qui est' désormais le quartier général
d'une pléiade de boxeurs fameux, comme
Obie Walker, Holtzer et Tarante, et 16
« Kid frorn Cuba » s'apprête à jouer,
dans le courant de la saison qui vient,
les grands premiers rôles de l'actualité
pugilistique.
— Il me fallait, nous a-t-il dit, quelques
combats pour me remettre en tram et je
pense que j'avais rencontré Candel trop
peu de temps après mon arrivée en Fran-
ce. Maintenant, tout va très bien et je le
prouverai vendredi devant l'Italien Bo-
n'etti.
Par ailleurs, Maurice Holtzer touchait,
lui aussi, à la fin de son entraînement et
il entend faire, devant Tommy Rogers,
une rentrée sensationnelle.
— Geo Mars est venu nous voir ce ma-
tilt en compagnie de ses poulains West-
Moct et Burny. « West-Moët ne cherche
pas d'excuses pOlIr sa défaite, mais il
vaut mieux que cela, nous a dit le ma-
nager nordiste. Je crois qu'il a dû faire
le poids trop vite ; aussi vais-je sucrer
son régime.., ».
Les faits et les chiffres
Antonin Magne a battu tous les records de course
contre la montre sur terrain varié
Une mésaventure de Vietto
Depuis le Tour de France, René Vietto
s'il court beaucoup sur piste, perd aussi
la mémoire. Sans doute ne tient-il pas
une comptabilité très exacte des dates et
des endroits où il est appelé à courir. Tou-
[otirs est-il que dimanche dçrnier il prit
le train pour Louvain emmenant avec lui
ses vélos de piste.
Grande fut sa surprise de s'entendre
annoncer qu'il n'était nullement aU pro-
gramme pour la raison simpliste qu'il
n'avait signé aucun contrat avec la direc-
tion du vélodrome, alors qu'il avait pro-
mis de courir le Grand Prix des Nattons.
Et il dut se résigner à regarder courir
les autres.
— Et dire que j'aurais pu disputer le
« Grand Prix des Nations » maugrée-t-il
aujourd'hui ; j'aurais ptt remplacer Jean
Bidot et ma journée n'aumit pas été per-
due.
Le « roi -des grimpeurs » a juré de re-
garder d'un peu plus près l'emploi de eon
temps à l'avenir. Ahël ces vedettes.
Clôture aussi
chez les amateurs
Dimanche prochain, le * G-rand Prix
Cyclo-Sport » va opposer sur les' 235 ki-
lomètres d'un dur parcours la fine fleut -
des routiers amateurs parisiens.
L'an dernier, c'est le champion de
France militaire Renoncé qui triompha
au sprint d'un peloton ou les unités de
valeur ne manquaient cependant pas.
Dimanche prochain encore la lutte sè"
ra belle, puisque tous les grands 'clubs
de la capitale seront représentée dans le
« Cyclo Sport », par leurs meilleurs cou-
reurs. Les
235 kHomètres pour des amateurs ! Le-s
Jeunes ne doutent plus de rien.
Voici des chiffres !
Les quatre premiers
du Grand Prix des Nations
ont battu la moyenne
d'Archambaud en 1932
En examinant les temps des concur-
rents du Grand Prix des' Nations, on
s'aperçoit que les quatre premiers ont
battu la moyenne déjà formidable éta-
blie par Arohambaud en 1932.
La moyenne d'Antonin Magne, cette
année, constitue en quelque sorte un
officieux record sur route en terrain va-
rié. C'est, à coup sûr, une des plus bel-
les performances établies sur route con-
tre la montre. Voici les moyennes com-
parées des trois Grans Prix des Nations
déjà courus : -
- 1932
1. Archambaud 87 km. 124
2. Bovet., 36 kIn. 930
1933 *
1. Le Calvez 35 km. 565
2. Louviot 36 km. 480
lest
1. Magne .t. 38 km. 703
2. Fournier. 38 km. 160
S. Montero 37 km. 466
4. Pebry 37 km. 130
Sans commentaires, n'esfe-oe pas ?
La meilleure performance
en France depuis 1913
Le bel exploit de Maxars
Le record de l'heure des indépendants,
qui était détenu par Ernest Terreau, et
que vient de battre le jeune Mazars, de
la Pédale Charentonnaise, avec 42 kilo-
mètres 760, va bientôt subir un nouvel
assaut, car Mazars'. satisfait de sa belle
forme, tient à l'améliorer encore ; il est
venu nous rendre visite ce matin.
— Savez-vous. nous disait son manager
Marius Borne, que l'exploit de Mazars
est, depuis le record de Berthet, en 1913.
la meilleure performance réalisée en
France par un Français ?
Ce fait, par lui-même, démontre bien
toute la valeur du record battu par
Mazars.
— Qu'on me donne une bonne piste et
je me sens capable d'augmenter mon re-
cord d'un bon kilomètre, nous a dit Ma-
zars, en nous quittant.
Ce n'est pas là une fanfaronnade, car
la piste de Buffalo n'est pas précisément
favorable pour ce genre d'exploit.
Souhaitons à Mazars de trouver la pis-
te idéale. et de faire mieux encore.
Cazzulani six-dayman
- (De notre correspondant particulier)
Milan, 19 Septembre (Par tél.)
La belle course de Cazzulani dans le
Grand Prix des Nations lui a valu l'at-
tention d'un des organisateurs des Six-
Jours d'Amsterdam qui assistait à l'ar-
rivée et qui a engagé l'Italien. Celui-ci
fera équipe avec Morelli.
Ladoumègue s'est envoie.
e" MAIS PAS A LA COURSE.
Le « pédestrian volant » est parti à midi trente en avion
pour là Russie où il va sans doute rencontrer Nurmi
Essence, contact !
A midi 30, par l'avion Air-France,
Jules Ladoumègue dont nous avions été
les seuls, hier, à annoncer le départ s'est
envolé pour Moscou. Il arrivera ce soir
à Berlin où il passera la nuit et reprendra
son vol demain matin pour Moscou où
il arrivera le soir.
Ladoumègue a pour compagnon de
voyage le député sportif Jean-Michel Re-
naitour qui, il y a deux ans, accompagna
l'équipe française aux Jeux Olympiques
de Los Angeles,
M. Jean-Michel Renaitour ,lui aussi, se
rend à Moscou.
« Je suis triste et heureux. » I
— Je suis triste de quitter la France,
nous dit Ladoumègue et il me semble que
je m'exile un peu.. Et puis, n'est-il pas
toujours douloureux de quitter femme et
enfants f Mon petit Armand, ce matin,
avait conscience que je partais pour un
long voyage et dans l'escalier, penché sur
la rampe, il me criaitO à pleins poumons :
« Papa, papa, il faudra revenir très
vite. »
» Mais quelle joie aussi, et quel hon-
neur pour moi, d'être invité par le gou-
vernement soviétique ; je voudrais là-bas
être aussi brillant que possible. C'est que
je suis le premier athlète français, je
crois, à être invité en U.R.S.S. Je porte-
rai d'ailleurs là-bas le mailVbt tricolore
avec lequel j'ai battu quelques records. »
Au restaurant de l'aéroport
Quelques minutes avant le départ, La-
doumègue, Jean-Michel Renaitour et
quelques amis prenaient un rapide lunch
au bar de l'aéroport. Notre champion le
cœur serré n'était guère en appétit mais
Jean-Michel Renaitour le gavait de force.
— Il faut manger, petit, car il y a du
vent ; nous allons être secoués et il
n'est pas bon d'avoir l'estomac vide.
Quelques instants plus tard, Ladou-
mègue de l'avion où il avait pris place,
brandissait en riant un de ces fameux
sacs en papier devenus célèbres chez les
voyageurs aériens.
— J'espère tout de même, criait-il que
je n'aurai pas à m'en servir.
Et tandis que l'on enlevait les cales,
Paul Codos vint serrer la main du cham-
pion. D'un autre avion en partance pour
Marseille, le pilote Laulhé descendait
pour venir encourager le recordman du
monde.
Une seconde plus tard, le pilote Mau-
rens enlevait le bel avion. Demain soir
Moscou sera atteint. — Robert Marchand,
Essais
La composition de l'équipe d'Allemagne
que nous avions publiée hier est telle
qu'elle permet tout de même d'assez sé-
rieux espoirs. En effet, si notre repré-
sentation n'est pas ce qu'elle eût pu
être, le cas ast le même pour l'équipe
d'Allemagne qui sera amputée de quel-
ques-uns de ses chefs de file.
Ainsi les chances, pour n'être pas
équilibrées, deviennent cependant plus
égales et nous pouvons envisager quel-
ques victoires. Le 400 m. avec Skawinski
et Boisset contre Hamann et Voi,gt ne
devrait pas nous échapper. La mei.Neure
performance de Voigt cette saison doit
être, en effet, de 49 4/5.
Sur 800 m., victoire probable de Des-
secker qui termina troisième à Turin en
il 52" 2 !10. Mais là, a& victoire dépend
de la façon dont la course sera disputée.
Si le train n'est pas très rapide, Jean
Keller peut gagner.
Sur 1.500 m. nos Normand et Leduc
auront à battre Boettscher et Stadller.
Ce dernier lors du .match Alllemagne-
Suisse a terminé second en 3' 58" 3/10
derrière Paul Marti.n. Il n'est paa im-
possible qu'ici soit battu par Roger Nor-
mand.
Sur 5.000 m., l'Allemand Syrin- in
peut être battu que par Rochard. Or.
son entraîneur, M. Brochot, nous a dé-
claré hier que sa présence était maté-
riellement impossible. Si les choses ne
s'arrangent pM, Syrimq gagnera donc.
Pourtant on peut s'attendre à une belle
course de Raymond Lefebvre.
Sur les haies enfin, les deux Bernard
trouveront Wegner et Welscher. Peut-
être Pierre Bernard pourra-t-ll s inter-
caler !
Saison à "treize"
France-Angleterre et France-Galles illustreront
le calendrier de saison des joueurs de Galia
Du pain sur la planche
La L. F. R. 13, cette Ligue chargée de
régir le rugby à treize, qui nous avait
promis l'an dernier de « se faire une si-
tuation sous le beau ciel de France, a
largement tenu parole. Quelques mois lui
ont suffi pour s'aménager un domicile, le
meubler, et y organiser une existence
paisible et ma foi, après tout, très en-
viable.
Notre confrère Maurice Blein, secré-
taire de la permanence de la L.F.R. 13
qui, ce matin, nous rendit visite, me dé-
clarait :
— Nous débuterons à Paris sous peu,
mais il n'y aura pas de temps perdu
pour cela. Nous nous rattraperons.
Ensemble, nous jetâmes al'ors les yeux
sur le calendrier mis d'aplomb pour la
saison. L'équipe de Galia, qui devait
jouer — il y a contre-ordre — diman-
che prochain un premier match de
mise au point à Buffalo, dispute-
ra plusieurs matches de sélection en
province. Le premier le 11 novembre, à
Lyon, le second le 23 décembre, à Perpi-
gnan, le troisième le 3 février à Pau.
Ceci pour permettre de former les équi-
pes nationales qui, le 1er janvier à Bor-
deaux et le 17 février à Paris, rencon-
treront le Pays de G-alles et l'Angleterre.
Précisément, ce qu'il manquera de plus
grandiose au programme des fédéraux à
quinze.
— Et comme grands matches inter-
clubs internationaux ? demandai-je.
— Ils ne manqueront pas. Nous aurons
la visite de Saldford puis, ensuite, celile
d'Hunslet, qui, l'an dernier, enleva la
Coupe de la Rugby League.
Voici le programme de ces deux tour-
nées. Pour Hunslet, matches à Bordeaux
le 28 octobre, à Pau le 1" novembre ;
pour Saldford, le 27 octobre, à Lyon, le
lendemain à Béziers. lé 1er novembre à
Albi, le lendemain à Perpignan et le 4 à
VibleneUve-sur-Lot.
Après quoi, une Sélectino d'Angleterre
jouera. le 13 janvier, à Lyon, le 17 à
Grenoble et le 20 à Roanne. Une seconde
sélection britannique enfin ira le 3 mars
à Villeneuve-sur-Lot et le 6 mars à Bor-
deaux.
Coupe et Championnat de France
S'inspirant des bienfaits de la formule
Coupe de France de footbald, la L. F. R.
13 organisera une épreuve similaire à la-
queUe participeront les clubs amateurs et
les clubs professionnel. Ce que n'a ja-
mais voulu comprendre la F. F. R. dans
la totalité du problème.
La Coupe de France se disputera, les
9 décembre, 27 janvier et 10 mars. Demi-
finaies le 14 avril et finale soit le 5 mai
soit le 12 mai à Paris.
Quant au championnat de France ré-
servé aux professionnels, il comportera
Aux offres chiffrées des « pros »
les « amateurs » du Midi enten-
tendent répondre. par la suren-
chère.
Qu'en pensent les juges de la
« Discipline » fédérale ?
des matches aller et retour, qui commen-
ceront dès le 30 septembre. Le premier
qui sera disputé aura lieu ce jour-là à
Roanne et opposera le treize local à
l'équipe de Villeneuve, commandée par
Galia.
Ceci bien établi, je demandais alors à
M. Maurice Blein :
— Voilà donc les « treize * confiants
— Pleinement. Et vous verrez notre
équipe de France, rajeunie par la pré-
sence des Serre-Martin, Barde, Noguères,
Daffis, Rousse, Sanz et autres encore,
Nous n'aurons que l'embarras du choix
pour opposer d'excellentes unités aux
Anglais et aux Gallois.
— Et vos clubs ? Nombreux 7
— Comptez avec moi pour un début :
Bordeaux, 13; Côte Basque, 13; Pau, 13;
R. C. Albi, R. C. Roanne, Rugby, 13;
Grenoble. S. A. Villeurbanne, S. O. Bi-
terrois, Catalan, 13; U. S. Lyon-Villeur-
banne. Ceci pour la province. Pour Pa-
ris ? Le Celtic, le S. O. Paris pour com-
mencer: en attendant mieux.
Géo Villetan.
Où sont les jeunes?
Nous empêchons les jeunes
de sortir ?
Quelle bonne plaisanterie !
proieste PAILLARD
Le champion de France Georges Pail-
lard n'était pas à l'affiche de Buffalo di-
manche dernier et comme nul contrat ne
l'appelait ailleurs, il était venu en cu-
rieux.
Nous l'avons trouvé au bord de la
piste applaudissent à l'arrivée de Four-
nier puis exultant au triomphe d'Anto-
nin Magne. Une fois son enthousiasme
passé, il nous prit à part.
—Eh bien ! d»manda-t-il, que pensez-
vous de ce qui a été écrit dernièrement
concernant Lacquehay et moi-même ?
— Qu'en pensez-vous vous-même ?
— En somme rien qu'à nous deux nous
dirigeons le" demi-fond mondial, nous
sommes les dictateurs du « derrière mo-
tos » et tout le monde autour de nous
n'a qu'à s'incliner devant notre auguste
volonté ; ça, c'est une affaire.
Nous empêchons les jeunes de sortir
paraît-il. Quelle bonne plaisanterie ! Et
tout d'abord voulez-vous me citer ceux
qui depuis trois ans sont venus au demi-
fond en possédant la classe suffisante
pour y réussir ? Il y a eu Brossy. Mais
Brossy ne nous met-il pas « à la rai-
son » Lacquehay et moi lorsqu'il se trou-
ve dans un bon jour ? Cela lui est arrivé
plus d'une fois et « Chariot » et moi trou-
vons cela naturel.
Rien à faire contre l'homme
en forme
— Tenez, quand je suis venu au demi-
fond, je suis resté des années à végéter
pour la raison bien simple que je nè mar-
chais pas aussi bien que mes concurrents;
puis un beau jour, en 1929, je me suis
senti un autre homme ; c'était la transi-
tion tant attendue
* Je gagne la réunion d'ouverture de
Buffalo, la semaine suivante celle du
Parc des Princes. Pensez-vous que Gras-
sin, Sérès, Bréau, tous ceux qui alors
étaient les « caïds » du demi-fond, m ont
fait des avantages ? Nullement, j'ai dû
lutter durement, mais j'étais le plus fort
et il n'y avait rien à faire : 30 victoires
sur 38 courses ! Rien à faire contre un
homme qui marche ! Croyez-moi, qu'il
vienne un jeune de classe, rien ne l'empê.
chera. de vaincre s'il est assez fort pour
cela. »
On a laissé entendre ma complète
alliance avec Lacquehay. rien n'est plus
faux ; «Chariot » n'est pour moi qu'un
concurrent comme un autre, vous verrez
d'ailleurs dimanche prochain si nous ne
bagarrons pas l'un contre l'autre ; j'aime
trop gagner pour ne pas agir ainsi.
Et Paillard termine par un argument
qui ne manque pas de justesse :
— J'ai trente ans, Lacquehay en a
trente-sept et est bien plus près que moi-
même de la fin de sa carrière : pourquoi
me ferait-il des avantages ? - René de
Latour.
Après Jézo,
pourquoi pas Ragot ?
La course de la « Médaille » a, l'an der-
nier, le rapide Breton Jézo.
Or, nous possédons actuellement en
France un autre sprinter qui, s'il n'est
pas aidé, encouragé cet hiver, va proba-
blement jeter le manche aorès la cognée,
alors, que de toute évidence, il possède
une réelle classe de sprinter ; il s'agit du
bel athlète qu'est Ragot.
Chaque dimanche, ou presque, on le
voit enlever avec une dérisoire facilité
une finale de vitesse ; et lorsqu'il est
vainqueur il y met la bonne mesure : une
longueur, deux parfois d'avance ! Les
temps réalisés sont d'ailleurs là pour
prouver que l'homme va réellement vite
et la continuité dans le succès est un bel
indice d'une indéniable classe.
Qui sait si, à l'instar de Jézo, le Couë-
ronnais Ragot ne sera pas, dans un jour
proche, un désagréable adversaire pour
les meilleurs ? Qu'en pense Desmarets ?
— René de Latour.
Des jeunes vont s'essayer
en demi-fond
Depuis son existence, la « Coupe de
France », qui se courra dimanche à Buf-
falo, a toujours donné lieu à une course
farouchement disputée ; c'est que couvrir
100 kilomètres derrière motos commercia-
les est un rude effort qui nécessite de la
part des concurrents une condition par-
faite.
La sélection n'aura lieu que demain
mais, d'ores et déjà, on peut s'attendre
à la participation de Mouton, Pecquèux,
Où étaient les as de la route le jour de
Bordeaux-Paris, dénommé pourtant Der-
by de la Route ? En tout cas pas sur le
parcours, si ce n'est en spectateurs. car
jamais lot de partants ne fut aussi mé-
diocre.
Et où talent les as routiers étrangers
pendant le Tour de France, les Guerra,
Olmo, Camusso, par exemple ?
Ceci n'empêcha pas ces deux épreuves
d'obtenir comme le Grand Prix des Na-
tions, un succès considérable.
Teston, Bresciani, Ferdinand Le Drogo,
qui ont déjà, à maintes reprises, donné
des preuves de leurs aptitudes à coller
au rouleau des petites motos.
D'autre part, il serait curieux, si les
sélectionneurs veulent bien retenir leur
candidature, de voir à l'œuvre quelques
jeunes qui ont déjà donné de sérieux es-
poirs, mais n'ont pas eu souvent l'occa-
sion de se produire dans cette spécialité :
il s'agit de Diot, de Tonnelier, de Bou-
chard et surtout du puissant routier ama-
teur Lucien Lauck, une des révélations
de la saison.
Le vrai « catch » • ••
nous dit Paoli
Quand on a assisté, depuis un bon tiers
de siècle â l'évolution de la lutte en
France et dans le monde, on aime à me-
surer le chemin parcouru. C'est ce que
nous nous plaisions à faire, ce matin
même, avec Raoul Paoli, un vieux com-
pagnon de sport, fiLais pourvu d'un long
et glorieux palmarès.
— Ce que je voudrais qu'on sache bien,
nous disait-il, c'est que le publio pari-
sien, qui va reprendre lundi le chemin
du Palais des Sports, lMsÍstera, comme
lors de la saison passée, à du * vrai
catch ». Même, je peux affirmer que ce
sera mieux, plus complet, plus orthodoxe.
— Parce que les ex-débutants.
— Parfait, vous y êtes. Ils ont pro-
gressé au contact de nies c aa », les De-
glane, Dan, Kolaff, Santen, Kruskamp et
autres, dans des proportions surpre-
nantes.
'— Je n'en doute pas puisqu'ils ont
comme Rigoulot, travaillé tout l'été.
— Certes et, j'y insiste, si on a abusé
du terme < catch as catch can », le
veux, moi, diffuser ce sport-roi selon sa
formule intégrale. Il possède une techni-
que à lui ; c'est auX organisateurs de la
lui maintenir.
Voilà de sages paroles ; attendons Hrs
actes.. et les nouveaux champions. -
A. Bourdonnay. *
VOUS FEREZ DE BONNES AFFAIRES GRACE A NOS PETITES ANNONCES
Paris-soir sprint
DERNIERES NOUVELLES SPORTIVES
Monsieur Pozzo, attention !
par HUGO MEISL
Le fameux dictateur du football autrichien écrit avant Angleterre-Italie : « On ne doit pas
oublier de jeter ses regards sur Bologne qui possède le meilleur ailier gauche du confinent
Vienne, 19 Septembre.
Samedi 22 septembre aura lieu à Vien-
ne, au siège de la Fédération autrichien-
ne, la conférence finale de la Coupe de
l'Europe Centrale de 1934.
A ce que l'on peut voir et entendre,
toutes les quatres fédérations nationales
se prononceront en faveur de la partici-
pation de quatre équipes par pays suivant
les désirs et les ambitions de leurs clubs
de première division.
De plus l'Italie tentera une réforme
des statuts en ce qui concerne l'emploi
des arbitres neutres, respectivement des
pays qui ne participent pas à la compé-
tition de la Coupe de l'Europe Centrale.
La Fédération anglaise a proposé à
l'Italie la date du 14 novembre pour dis-
puter le match international.
En raison de certaines difficultés du
programme du championnat d'Italie, et
naturellement en raison de la condition
insuffisante des joueurs, après six semai-
nes de championnat, la Fédération d'Ita-
lie s'est adressée à celle de l'Angleterre
avec prière de remettre la date du 14
au 30 novembre. On peut admettre que
le jeune secrétaire de la Fédération an-
glaise, M. Rons, qui est moins conserva-
teur que le vieux sir Frederick Wall, ap-
puiera la proposition italienne et que le
match Italie-Angleterre aura lieu le 30
novembre à Highbury.
La tâche de M. Pozzo
Le sélectionneur unique d'Italie, Pozzo,
aura cette fois une tâche beaucoup plus
difficile et compliquée que les autres fois.
Pour former une équipe, la plus judi-
cieuse contre la puissante équipe de l'An-
gleterre, il ne sera plus à même de s'ap-
puyer entièrement, comme il l'a fait jus-
qu'à présent, sur l'équipe quatre fois
champion d'Italie, c'est-à-dire sur la Ju-
ventus, de la ville'natale, Turin. Il ne
pourra plus Ignorer les grandes qualités
de Bologna, qui s'est trouvée dans une
condition tellement magnifique pendant la.
Coupe de l'Europe Centrale. u .-
A part la défense, G-lannt, Monzegno
et Gâsnari ; les demis-centres, Monte-
santo, Donati, Corsi, les deux inters uru-
gayens, Fedullo (gauche) et Sansone
(droit), le fameux centre avant de.
l'équipe nationale, Schlavio et l'ailier
droit Maini, c'est le magnifique ailier
gauche Reguzzoni qui a marqué trois,
buts au cours du match retour contre
Admira à Boulogne et qui doit être con-
sidéré le plus effectif ailier gauche du
continent, au moins pour le moment. Il
continent, au moines n ~ot a l ie : pendant les
n'y & qu'une voix en Italie : pendant les
trois mois, au cours desquais Bologne a
surclassé des adversaires de classe inter-
nationale, comme Bocskay Rapid, Fe-
renevaroac et Admira, Reguesoni a sur-
passé Orsi. Le score total de Reguzzoni
dans la Coupe de l'Europe centrale de
cette année contre les adversaires for-
midables précités ; dix buts qualifient
cet ailier gauche bolognais comme l'ailier
là plus effectif du jeu moderne sur le
continet. - Hugo Mets!.
Shots de - biais
Sechehaye
Frankie Sechehaye, gardien de but de
l'équipe de Suisse, dont le souvenir n'est
pas près d'être éteint chez nous, est
maintenant à Lau3anne. Sechehaye a tou-
jours le feu sacré, mais ce feu sacré est
devenu moins entier, plus raisonnable.
Sechehaye songe désormais à son avenir,
et il vient de monter à Lausanne un
grand café-glacier dont le modernisme
ne le cède en rien à celui de nos établis-
sements des Champs-Elysées.
Sechehaye est même, paraît-il, devenu
un maître dans l'art de fabriquer la
glace.
Voilà donc, après le pâtissier Hiden, le
boulanger Segaux, le confiseur Korb, le
glacier Sechehaye. Une vraie coopérative
du football !
Régionalisme
Le R.C. Calais, dont la tenue dans le
championnat est excellente, détient-il un
petit record?
Calais compte, en effet, dans ses rangs
neuf originaires de la ville célèbre par
les Bourgeois. C'est très méritoire et Can-
nes et Rouen se trouvent, de ce fait, dis-
tancés.
Jugulaire !
Il y a quelques jours eut lieu le tournoi
de la Petite-Entente, qui mettait aux pri-
ses les équipes militaires des pays y ap-
partenant. L'équipe de Roumanie, consi-
dérée comme favorite, fut battue. Ce fut
une grande déception et la sanction ne
se fit pas attendre. Les onze coupables
se virent mettre aux arrêts de rigueur.
Jugulaire ! Jugulaire !
Les jumeaux de. Bruxelles
Rien de commun avec les jumeaux de
Brighton chers à Tristan Bernard, mais
l'histoire n'en est pas moins très amu-
sante.
Un joueur belge fut, récemment, sus-
pendu par la fédération d'outre-Quié-
vrain. Le cas auçait passé inaperçu si les
attendus n'avaient pas retenu l'attention.
Le fautif a un frère jumeau qui joue
dans la même équipe, mais qui est moins
bon. Comme dans certaine affaire reten-
tissante, la substitution eût été facile,
ont pensé les officiels belges, et ils ont
décidé que le « bon » jumeau ne pourrait
jouer que si le jumeau « suspendu » se
trouvait sur la touche. en spectateur.
Ce dernier, par esprit de famille, devra
donc rester à se morfondre au lieu d'al-
ler se promener pour tromper son esprit.
« Ah ! quel malheur d'avoir un frère ».
doit-il chanter, sur un air célèbre au
temps de Jules Grévy.
Renfort à Sochaux
Ceux qui ont vu Sochaux cette saison
ne tarissent pas d'éloges sur son compte.
Sochaux, en plus des joueurs français
d'excellente classe, compte trois vedettes
internationales dont la réputation n'est
plus à faire : Ross, Abbeglen et Duhart.
Mais le premier a été engagé surtout
comme entraîneur et Sochaux est sur le
point de faire l'acquisition d'un demi-cen-
tre que l'on dit aussi être de classe trans-
cendante.
Il opérait à Budapest, mais sa venue
parmi les hommes de Peugeot ne saurait
tarder car il est en route. Il s'agit de
Szabo, demi-centre de l'Attila d eud a-
pest.
Strasbourg
Le R.C. Strasbourg est leader au cham-
pionnat. Pour un club promu, c'est un
exploit et comme Strasbourg reçoit di-
manche Nîmes il a les meilleures chan-
ces de consolider sa position. Souvenez-
vous de ce que nous disions sur Stras-
bourg après la première journée du cham-
pionnat !
On connaissait mal l'équipe alsacienne
parce que des joueurs comme Pappas.
publicité de beaucoup d'autres et qu'à
Veillard, Halter, n'ont pas bénéficié de la
vrai dire la seconde division n'intéresse
pas autant que la première.
Strasbourg est une équipe solide, une
équipe bien dirigée et efficace. Person-
nellement. ses succès ne sont pas pour
moi un sujet d'étonnement. — Jean Es-
kenazi.
Chayriguès
va faire sa rentrée
Pierre Chariguès s'entraîne. Pierre
Chayriguès sa rejouer.
Rassurez-vous, celui qui fut le plus po-
pulaire des « portiers » de France ne
songe pas à faire sa rentrée officielle. Si
« Pierrot » reprend l'entraînement, c'est
Simplement guidé par un pieux senti-
ment.
On inaugurera bientôt à' Villefranche
un stade à la mémoire de Fenouillère, qui
fut un excellent joueur du Red Star, et
qui trouva la mort à la grande guerre.
Une équipe du grand club audonien don-
nera la réplique à une formation locale,
et Chayrigues, en souvenir de son cama-
rade disparu, occupera comme jadis son
poste dans les « bois » du Red Star.
Nous ne croyons pas que, dans ces con-
ditions, la 3 FA aille chercher noise à
Chayriguès, le « sans-licence ». — J. E.
Tilden favori
Tournoi à huit
Vendredi, samedi et dimanche, à Ro-
land-Garros, wn àutrè tournoi profession-
nel aura lieu. Tournoi de formule dif-
férente de celle de l'an passé. Huit
champions seulement y prendront part
en simple et en double : les Américains
Tilden et, Gleddhill, les Irlttnaais Albert
et Edmond Burke et les Français Co-
chet Estrabeau, Ramillon et Martin-
l'lad. Autrement dit, pas de doublures.
Big Bill -
Vouç présenter Tilden serait de la pré-
- tentiàn. Cet homme est le tennisman le
plus Connu, de la terre entière. Il est en
quelque sorte le eapoleon du Tennis.
Même battu, il se fait craindre. A plus
forte raison quand il domine ses adver-
saires, comme c'est souvent le cas. En
dépit de ses 42 ans, Il demeure, avec Vi-
nes, Cochet, Nusslein et Martin-Plad,
l'un des grands as de la raquette.
Keith Gleddhill est un grand, -très
grand jeune homme blond qui, en compa-
- gnie de Vines, fut champion des Etats-
Unis en double. Avec Tilden, il constitue
un. tandem diablement redoutablb. Et en
simple, il eait montrer qu'il ne craint per-
sonne, pas môme les plus grosses vedet-
tes.
Les frères Burke sont des stylistes qui,
sur la COte dfAzur, jouissent .d'une répu-
tation sans égale. Albert a fait déjà par-
tie de la tournée Tilden aux Etats-Unis.
Là-bas, il est parvenu à battre Big Bill.
Estrabeau et Plaâ
vedettes basques
Estrabeau et Martin Plaâ sont Basques,
des Basques réjouis et impétueux. Il
manque du toupet à Estrabeau pour de-
venir un véritable champion. C'est un
modeste qui n'a pas assez de confiance
en sa valeur. Quel dommage l
Martln-Plaâ, ex-çntraineur de l'équipe
de France dans la coupe Davis, est de-
venu l'un des tout premiers champions
professionnels de la pontets. N'oublions
pas qu'il remporta le titre de champion
du monde en 1932 à Berlin.
Et voici Ramillon. Champion du monde
à moins de 20 ans; champion de France
il y a deux ans, ce virtuose pourrait bien
causer une grosse surprise s'il consen.
tait à disputer ses matches d'un bout â
l'autre avec acharnement.
Le petit Sorcier
Enfin, Hettri Cochet que les Américains
su^nominèrent le petit Sorcier, parce
qu'il défit les champions les plus dange-
l'eux pendant cinq ans en ayant l'air de
s'amuser. Depuis qu'il est passé profès-
stonnel, il a rarement pu disputer■ un
match important en bonne santé, d'où
quelques échecs.
Mais, à. Lyon, à peine rétabli d'une
griplJe, il a fait trembler Tilden. Sa forme,
sa grande forme, parait-il, revient. At-
tention, 'Bi,q Bill I
A qui la 'palme ?
Tout dépend donc de la forme que va
étaler Cochet A Roland-Garros. S'il a re-
couvré le talent prodigieux d'autrefois, il
se débarrassera d'Estrabeau et de Mar-
tin-Plaâ pour rencontrer Tilden, vain-
queur de E. Burke et Rammon. en fi-
nale,
- Dans lé cas contraire, il est possible
que Plaâ soit l'adversaire de « Big Bill »:
En ce qui concérne le double, Tilden-
Gleddhill viendront à bout d'Estrabeau-E.
Burke sans trop de mal. — G.-R. Do-
mergue.
Le tournoi'professionnel de Lyon, tout
-comme le championnat professionnel de
Paris est joué avec des balles Dunlop;
Les "plume" face a face
: Freddie Miller-Tarleton
, pour le titre mondial.
(De notre correspondant particulier.)
Londres, 19 septembre.
(Par téléphone.)
L'ln ternati onal, Boxi ng Union a refusé
de permettre â M. -Devernaz d'arbitrer
le Championnat du monde des" pQids plu-
me qui se dispute demain soir à Liver-
pool entre Freddie Minier et Nel Tarle-
ton.
C'est parce que M. Devernaz aurait
été juge unique et .que Ce système n'est
pas admis par l'I. B. U. que la permission
fit été refusée. - *
Le Board of Control a. alors demandé
à l'Anglais M. Douglas, de se tenir prêt
à arbitrer, au cas où M. Devernaz ne
pourrait venir. Mais quand le manager
de Freddie Miller a eu connaissance de
cette nouvelle solution, il s'est énergi-
quement refusé à accepter un arbitre an-,
glais et a menacé 'de ne pas laisser-Mil-
ler monter sur le ring demain soir.
E. de Segonxac.
Leur gauche et leur droite
Il est question que JlftJurJce Holtzer'
rencontre Jinuny t Walsch dans le co-u-
Tant d'octobre à FAlbevt H àll de Lettres.
— Un meeting franco-belge se dérou-
lera le 7 octobrç prochain à Valenciennes.
avec les cothbats suivants à l'affiche :
Frank Ilarsène-Petit Biquet, Leo Her-
mal-Verbiàt, Kid Herihal, Luc. Biquet et
Clrez-Baltistoni.
— Saerens et Verbist se dIsputeront
prochainement le tttre belge des poids
pléogiedrà s, laissé vacant par SybiUe, devenu
poids welter. Bruxelles et Anvers sont
sur les rangs pour organiser ce combat.
— 'M, Krassowskv. manaqer de Rolan-
do est venu nous dire tout le plaisir qu'il
& eu de voir son poulain faire une si
bonne rentrée hier soir. Rolando rencon-
trera Prilleux mardi prochain et M.
Krassowsky tient à dire que s'il a refusé
le combat contre Kid Tunero, c'est qu il
juge l'homme trop dur pour un mat,ch
de « rentrée ». Rolando sera prêt à ren-
contrer le Cubain après deux ou trois
combats.
— Le champion d'Angl, et.erre d. es weZ":
ter Harry Mason a été envoyé d'ur-
gence â l'hôpital à ta suite des blessures
reçueis au cours de son dernier combat.
Les bolides prêts
à - Saint-Sébastien
(DE NOTRE ENVOYE SPECIAL)
Saint-Sébastien, 19 septembre.
A.la veille de la première séance d'en-
traneinentf qui va se dérouter demain
sur le circuit, réservé de 14 h. 30 à
17 h. 30, il apparaît que la plupart des
vedettes engagées dans le Grand Prix
d'Espagne, se trouveront à pied-d'asu-
vre d'ici quelques lieures. 1
Les voitures allelnandes Auto-UnloÀ et
Mercédès, sont arrivées hier .soir, avec
quelque retard d'ailleurs, car elles
avaient été retenues durant un certain
temps .à la douane, n'ayant, paraît-il,-
pas léurs papiers complètement en rè-
gle, Mais des ordres envoyés dé Saint-
Sébastien permirent leur passage avant
la fin de la soirée.
Quant à Ohiron et Varzi, qui sont par-
mi les grands favorjs de la course, Ils
«ont attendus ici aujourd'hui même. Il
est. juste cependant de dire que l'on, pré-
vott de ta part des voitures arlemamles
des performances telles que tous les re-
cords de la course seront très largement
bousculés. Mais il convient d'attendre
les essais avant de se prononcer.
Les deux premières séances d'entraî-
nement de .demain'et de vendredi auront
lieu l'après-midi. La dernière séance, cel-
le d'c samedi. se déroulera dans la ma-
tinée. — .P. O.
Le Courrier des Ailes
w L;exploit, tel est le mot, du docteur
Filippi, met en valeur à la Jois les qua-
lités de pilote et de l'appareil. Le péri-
ple Afrique du Nord-Europe Centrale-
Guyancourt, accompli par lui, se conti-
nue par le retour â Alger. Sur son Pha-
lène, le docteur Filippi a quitté l'aéro-
drome Caudron en direction du sud.
W C'est par suite du mauvais temps
que le commandant Bonnot a fait dejni-
tour sur l'océan, ramenant à Natal le
Croix-du-Sud..
0 Le prince Bibesco, se rendant a
Netc-York, a quitté Bucarest pour Parts.
Le Présiqent de la F.A.I. va assister au
Congrès de la Fédération.
< Pierre Weiss est prbmu ce -matin co-
lonel et passe d'Algérie à Tours. - J. D.
Un ballon
d'essai
de taille-
»
.que ce communiqué
de la Rugby Union.,
nous dit M. Meister, président
de la Fédération allemande
de rugby
Heidelberg, 19 Septembre.
M. Meister Fuehrer du rugby allemand
a bien voulu nous expliquer en quelques
mots son opinion sur la nouvelle situa-
tion que le communiqué anglais a créée
dans le domaine des relations franco-bri-
tAnninues de rurby.
A vrai dire, M. Meister ne paraissait
pas très étonné de la démarche anglaise.
— Je ne crois même pas, - nous a-t-il
dit — que la situation créee par ce com-
muniqué diffère sensiblement de celle qui
existait avant sa publication.
— Alors vous n'êtes pas convaincu de la
sincérité des intentions des leaders de la
Rugby Union ? lui avons-nous demandé.
— Je suis convaincu qu'il s'agit d'un
simple ballon d'essai. Certes, les diri-
geants aglais ne s'opposeraient plus, à
t'avenir, à la conclusion de matches ami-
caux entre leurs clubs et des équipes con-
tinentales. Ils ne mettront plus d'obstacle
formel à la conclusion de tels matches,
mais ils ne feront également rien pour les
encourager.
— Que devra faire, d'après vous, la Fé-
dération française ?
— Vous connaissez mon point de vue.
Le rugby continental devrait à. mon avis
maintenir la plus stricte neutralité en ce
qui concerne l'Angleterre. Voici au moins
l'attitude qu'observe l'Allemagne. Nous
n'empêchons aucun de nos clubs de se
rendre en Grande-Bretagne et nous ne
contestons à aucun comité régional le
droit d'organiser sur un terrain allemand
un match contre un quinze anglais. Mais
nous continuerons à ne pas faire des
avances à la Rugby Union dont nous con-
naissons les susceptibilités. Vous compre.
nez ?
— Parfaitement ! Mais dites-moi enco-
re si vos clubs envisagent pour cet hiver
des matches ïermano-britanniques ?
— Je ne puis vous donner des préci-
sions à ce sujet. Les journaux allemands
ont signalé que le Sport Club 1880 Franc-
fort aurait l'intention de se rendre & Ox-
ford, mais je n'ai pas été saisi jusqu'à
présent d'une demande d'autorisation of-
ficielle. Je ne verrais d'ailleurs pas d'In-
convénient à la donner le cas échéant.
Chez nous, la plupart de ces pourparlers
se heurtent à la question des frais de dé-
placement. Pour vous, en France, c'est
plus -facile, puisque vous êtes moins éloi-
gnés de l'Angleterre. Bref, je crois que le
problème de la reprise des relations avec
l'Angleterre est pour 'l'Allemagne bien
moins important que pour la France.
Bernard Alter.
Paulino et Primo Cornera
au Congrès catholique
Les deux fameux poids lourds, catholiques tous deux, participeraient
au Congrès Eucharistique de Buenos-Aires. gants en mains
P. A"
« Paris, peut être !.
mais pas tout de suite.»
- nous dit Paulino
(DE NOTRE ENVOYE SPECIAL)
Saint-Sébastien, 19 septembre,
(Par téléphone).
Il n'est pas d'homme plus facile à ren-
contrer, dans Saint-Sébastien, que le po-
pulaire Paulino Uscudun.
Uzcudun, malgré qu'il soit l'un des jeu-
nes vétérans de la boxe, ne manque pas
de propositions. Et la preuve en est qu'il
va très certainement partir avant qu'il
soit longtemps pour la République Argen-
fine, où l'attend ce nouveau combat con-
tre Primo Caméra, dont nous avons parlé
récemment.
— Je suis à peu près d'accord avec les
organisateurs argentins, noue a-t-il dit,
et pour tout dire nous n'en sommes plus
qu'à cinquante mille francs près; mais je
dois avouer que je toucherai une- très
qrosse somme. -
—• Quand aurait lieu ce combat f
- A l'occasion du Congrès eucharistU
que international de Bùenos-Aires, qui
est fixé du 10 au 14 octobre prochain.
J'ai demandé aussi à Paulino :
— Et Paris? Viendras-tu y boxer quel-
que jour prochain r.
Peut-être, mais pas tout de suite. On
m'a bien proposé d'y rencontrer Obiê
Walker au Palais des Sports, mais ce
n'est pas le moment. Nous verrons cela*
plus tard. — Paul Olivier.
« Je prends Obie Walker »
déclare Pettifer
(De notre correspondant particulier.)
Londres, 19 septembre.
(Par téléphone.)
Jack Pettifer a déclaré qu'il boxerait
volontiers Obie Waiker où et quand ce
dernier le voudra. Son manager a dit
qu'il trouvait, après l'avoir vu boxer à
Paris, que le noir était bien moins fort
qu'on ne le dieait. «
Ce ne sera peut-être pas l'opinion du
géant anglais après l'avoir rencontré. —
E. de S.
A l'assaut
d'un nouveau titre
(De notre correspondant particulier)
Bruxelles, 19 Septembre.
(Par téléphone)
Dans la nouvelle catégorie où son dé-
veloppement physique l'a fait accéder, en
l'obligeant d abandonner ses titres de
« léger », François Sybille ne va pas
manquer de travail.
A Berlin, le 30 octobre il s'attaquera
au Champion d'Europe des mi-moyens.
Eder, pour le titre. Pas mal qpiïimê dé-
but.
Par ailleurs, son manager est en pour-
parlers pour lui faire rencontrer Rocchi
en Italie et Charlier pour le titre natio-
nal. - A. V.
Avec Kid Tunero
à deux jours
de la rentrée de Wagram
Kid Tunero, qui a fait une brillante
rentrée au début de ce mois, au Palais
des Sports, en battant l'Italien Redaelli,
fera partie vendredi, nous l'avons dit, du
programme de réouverture de la Salle
Wagram.
Nous l'avons vu hier au travail, dans
cette belle salle des grands Boulevards,
qui est' désormais le quartier général
d'une pléiade de boxeurs fameux, comme
Obie Walker, Holtzer et Tarante, et 16
« Kid frorn Cuba » s'apprête à jouer,
dans le courant de la saison qui vient,
les grands premiers rôles de l'actualité
pugilistique.
— Il me fallait, nous a-t-il dit, quelques
combats pour me remettre en tram et je
pense que j'avais rencontré Candel trop
peu de temps après mon arrivée en Fran-
ce. Maintenant, tout va très bien et je le
prouverai vendredi devant l'Italien Bo-
n'etti.
Par ailleurs, Maurice Holtzer touchait,
lui aussi, à la fin de son entraînement et
il entend faire, devant Tommy Rogers,
une rentrée sensationnelle.
— Geo Mars est venu nous voir ce ma-
tilt en compagnie de ses poulains West-
Moct et Burny. « West-Moët ne cherche
pas d'excuses pOlIr sa défaite, mais il
vaut mieux que cela, nous a dit le ma-
nager nordiste. Je crois qu'il a dû faire
le poids trop vite ; aussi vais-je sucrer
son régime.., ».
Les faits et les chiffres
Antonin Magne a battu tous les records de course
contre la montre sur terrain varié
Une mésaventure de Vietto
Depuis le Tour de France, René Vietto
s'il court beaucoup sur piste, perd aussi
la mémoire. Sans doute ne tient-il pas
une comptabilité très exacte des dates et
des endroits où il est appelé à courir. Tou-
[otirs est-il que dimanche dçrnier il prit
le train pour Louvain emmenant avec lui
ses vélos de piste.
Grande fut sa surprise de s'entendre
annoncer qu'il n'était nullement aU pro-
gramme pour la raison simpliste qu'il
n'avait signé aucun contrat avec la direc-
tion du vélodrome, alors qu'il avait pro-
mis de courir le Grand Prix des Nattons.
Et il dut se résigner à regarder courir
les autres.
— Et dire que j'aurais pu disputer le
« Grand Prix des Nations » maugrée-t-il
aujourd'hui ; j'aurais ptt remplacer Jean
Bidot et ma journée n'aumit pas été per-
due.
Le « roi -des grimpeurs » a juré de re-
garder d'un peu plus près l'emploi de eon
temps à l'avenir. Ahël ces vedettes.
Clôture aussi
chez les amateurs
Dimanche prochain, le * G-rand Prix
Cyclo-Sport » va opposer sur les' 235 ki-
lomètres d'un dur parcours la fine fleut -
des routiers amateurs parisiens.
L'an dernier, c'est le champion de
France militaire Renoncé qui triompha
au sprint d'un peloton ou les unités de
valeur ne manquaient cependant pas.
Dimanche prochain encore la lutte sè"
ra belle, puisque tous les grands 'clubs
de la capitale seront représentée dans le
« Cyclo Sport », par leurs meilleurs cou-
reurs. Les
235 kHomètres pour des amateurs ! Le-s
Jeunes ne doutent plus de rien.
Voici des chiffres !
Les quatre premiers
du Grand Prix des Nations
ont battu la moyenne
d'Archambaud en 1932
En examinant les temps des concur-
rents du Grand Prix des' Nations, on
s'aperçoit que les quatre premiers ont
battu la moyenne déjà formidable éta-
blie par Arohambaud en 1932.
La moyenne d'Antonin Magne, cette
année, constitue en quelque sorte un
officieux record sur route en terrain va-
rié. C'est, à coup sûr, une des plus bel-
les performances établies sur route con-
tre la montre. Voici les moyennes com-
parées des trois Grans Prix des Nations
déjà courus : -
- 1932
1. Archambaud 87 km. 124
2. Bovet., 36 kIn. 930
1933 *
1. Le Calvez 35 km. 565
2. Louviot 36 km. 480
lest
1. Magne .t. 38 km. 703
2. Fournier. 38 km. 160
S. Montero 37 km. 466
4. Pebry 37 km. 130
Sans commentaires, n'esfe-oe pas ?
La meilleure performance
en France depuis 1913
Le bel exploit de Maxars
Le record de l'heure des indépendants,
qui était détenu par Ernest Terreau, et
que vient de battre le jeune Mazars, de
la Pédale Charentonnaise, avec 42 kilo-
mètres 760, va bientôt subir un nouvel
assaut, car Mazars'. satisfait de sa belle
forme, tient à l'améliorer encore ; il est
venu nous rendre visite ce matin.
— Savez-vous. nous disait son manager
Marius Borne, que l'exploit de Mazars
est, depuis le record de Berthet, en 1913.
la meilleure performance réalisée en
France par un Français ?
Ce fait, par lui-même, démontre bien
toute la valeur du record battu par
Mazars.
— Qu'on me donne une bonne piste et
je me sens capable d'augmenter mon re-
cord d'un bon kilomètre, nous a dit Ma-
zars, en nous quittant.
Ce n'est pas là une fanfaronnade, car
la piste de Buffalo n'est pas précisément
favorable pour ce genre d'exploit.
Souhaitons à Mazars de trouver la pis-
te idéale. et de faire mieux encore.
Cazzulani six-dayman
- (De notre correspondant particulier)
Milan, 19 Septembre (Par tél.)
La belle course de Cazzulani dans le
Grand Prix des Nations lui a valu l'at-
tention d'un des organisateurs des Six-
Jours d'Amsterdam qui assistait à l'ar-
rivée et qui a engagé l'Italien. Celui-ci
fera équipe avec Morelli.
Ladoumègue s'est envoie.
e" MAIS PAS A LA COURSE.
Le « pédestrian volant » est parti à midi trente en avion
pour là Russie où il va sans doute rencontrer Nurmi
Essence, contact !
A midi 30, par l'avion Air-France,
Jules Ladoumègue dont nous avions été
les seuls, hier, à annoncer le départ s'est
envolé pour Moscou. Il arrivera ce soir
à Berlin où il passera la nuit et reprendra
son vol demain matin pour Moscou où
il arrivera le soir.
Ladoumègue a pour compagnon de
voyage le député sportif Jean-Michel Re-
naitour qui, il y a deux ans, accompagna
l'équipe française aux Jeux Olympiques
de Los Angeles,
M. Jean-Michel Renaitour ,lui aussi, se
rend à Moscou.
« Je suis triste et heureux. » I
— Je suis triste de quitter la France,
nous dit Ladoumègue et il me semble que
je m'exile un peu.. Et puis, n'est-il pas
toujours douloureux de quitter femme et
enfants f Mon petit Armand, ce matin,
avait conscience que je partais pour un
long voyage et dans l'escalier, penché sur
la rampe, il me criaitO à pleins poumons :
« Papa, papa, il faudra revenir très
vite. »
» Mais quelle joie aussi, et quel hon-
neur pour moi, d'être invité par le gou-
vernement soviétique ; je voudrais là-bas
être aussi brillant que possible. C'est que
je suis le premier athlète français, je
crois, à être invité en U.R.S.S. Je porte-
rai d'ailleurs là-bas le mailVbt tricolore
avec lequel j'ai battu quelques records. »
Au restaurant de l'aéroport
Quelques minutes avant le départ, La-
doumègue, Jean-Michel Renaitour et
quelques amis prenaient un rapide lunch
au bar de l'aéroport. Notre champion le
cœur serré n'était guère en appétit mais
Jean-Michel Renaitour le gavait de force.
— Il faut manger, petit, car il y a du
vent ; nous allons être secoués et il
n'est pas bon d'avoir l'estomac vide.
Quelques instants plus tard, Ladou-
mègue de l'avion où il avait pris place,
brandissait en riant un de ces fameux
sacs en papier devenus célèbres chez les
voyageurs aériens.
— J'espère tout de même, criait-il que
je n'aurai pas à m'en servir.
Et tandis que l'on enlevait les cales,
Paul Codos vint serrer la main du cham-
pion. D'un autre avion en partance pour
Marseille, le pilote Laulhé descendait
pour venir encourager le recordman du
monde.
Une seconde plus tard, le pilote Mau-
rens enlevait le bel avion. Demain soir
Moscou sera atteint. — Robert Marchand,
Essais
La composition de l'équipe d'Allemagne
que nous avions publiée hier est telle
qu'elle permet tout de même d'assez sé-
rieux espoirs. En effet, si notre repré-
sentation n'est pas ce qu'elle eût pu
être, le cas ast le même pour l'équipe
d'Allemagne qui sera amputée de quel-
ques-uns de ses chefs de file.
Ainsi les chances, pour n'être pas
équilibrées, deviennent cependant plus
égales et nous pouvons envisager quel-
ques victoires. Le 400 m. avec Skawinski
et Boisset contre Hamann et Voi,gt ne
devrait pas nous échapper. La mei.Neure
performance de Voigt cette saison doit
être, en effet, de 49 4/5.
Sur 800 m., victoire probable de Des-
secker qui termina troisième à Turin en
il 52" 2 !10. Mais là, a& victoire dépend
de la façon dont la course sera disputée.
Si le train n'est pas très rapide, Jean
Keller peut gagner.
Sur 1.500 m. nos Normand et Leduc
auront à battre Boettscher et Stadller.
Ce dernier lors du .match Alllemagne-
Suisse a terminé second en 3' 58" 3/10
derrière Paul Marti.n. Il n'est paa im-
possible qu'ici soit battu par Roger Nor-
mand.
Sur 5.000 m., l'Allemand Syrin- in
peut être battu que par Rochard. Or.
son entraîneur, M. Brochot, nous a dé-
claré hier que sa présence était maté-
riellement impossible. Si les choses ne
s'arrangent pM, Syrimq gagnera donc.
Pourtant on peut s'attendre à une belle
course de Raymond Lefebvre.
Sur les haies enfin, les deux Bernard
trouveront Wegner et Welscher. Peut-
être Pierre Bernard pourra-t-ll s inter-
caler !
Saison à "treize"
France-Angleterre et France-Galles illustreront
le calendrier de saison des joueurs de Galia
Du pain sur la planche
La L. F. R. 13, cette Ligue chargée de
régir le rugby à treize, qui nous avait
promis l'an dernier de « se faire une si-
tuation sous le beau ciel de France, a
largement tenu parole. Quelques mois lui
ont suffi pour s'aménager un domicile, le
meubler, et y organiser une existence
paisible et ma foi, après tout, très en-
viable.
Notre confrère Maurice Blein, secré-
taire de la permanence de la L.F.R. 13
qui, ce matin, nous rendit visite, me dé-
clarait :
— Nous débuterons à Paris sous peu,
mais il n'y aura pas de temps perdu
pour cela. Nous nous rattraperons.
Ensemble, nous jetâmes al'ors les yeux
sur le calendrier mis d'aplomb pour la
saison. L'équipe de Galia, qui devait
jouer — il y a contre-ordre — diman-
che prochain un premier match de
mise au point à Buffalo, dispute-
ra plusieurs matches de sélection en
province. Le premier le 11 novembre, à
Lyon, le second le 23 décembre, à Perpi-
gnan, le troisième le 3 février à Pau.
Ceci pour permettre de former les équi-
pes nationales qui, le 1er janvier à Bor-
deaux et le 17 février à Paris, rencon-
treront le Pays de G-alles et l'Angleterre.
Précisément, ce qu'il manquera de plus
grandiose au programme des fédéraux à
quinze.
— Et comme grands matches inter-
clubs internationaux ? demandai-je.
— Ils ne manqueront pas. Nous aurons
la visite de Saldford puis, ensuite, celile
d'Hunslet, qui, l'an dernier, enleva la
Coupe de la Rugby League.
Voici le programme de ces deux tour-
nées. Pour Hunslet, matches à Bordeaux
le 28 octobre, à Pau le 1" novembre ;
pour Saldford, le 27 octobre, à Lyon, le
lendemain à Béziers. lé 1er novembre à
Albi, le lendemain à Perpignan et le 4 à
VibleneUve-sur-Lot.
Après quoi, une Sélectino d'Angleterre
jouera. le 13 janvier, à Lyon, le 17 à
Grenoble et le 20 à Roanne. Une seconde
sélection britannique enfin ira le 3 mars
à Villeneuve-sur-Lot et le 6 mars à Bor-
deaux.
Coupe et Championnat de France
S'inspirant des bienfaits de la formule
Coupe de France de footbald, la L. F. R.
13 organisera une épreuve similaire à la-
queUe participeront les clubs amateurs et
les clubs professionnel. Ce que n'a ja-
mais voulu comprendre la F. F. R. dans
la totalité du problème.
La Coupe de France se disputera, les
9 décembre, 27 janvier et 10 mars. Demi-
finaies le 14 avril et finale soit le 5 mai
soit le 12 mai à Paris.
Quant au championnat de France ré-
servé aux professionnels, il comportera
Aux offres chiffrées des « pros »
les « amateurs » du Midi enten-
tendent répondre. par la suren-
chère.
Qu'en pensent les juges de la
« Discipline » fédérale ?
des matches aller et retour, qui commen-
ceront dès le 30 septembre. Le premier
qui sera disputé aura lieu ce jour-là à
Roanne et opposera le treize local à
l'équipe de Villeneuve, commandée par
Galia.
Ceci bien établi, je demandais alors à
M. Maurice Blein :
— Voilà donc les « treize * confiants
— Pleinement. Et vous verrez notre
équipe de France, rajeunie par la pré-
sence des Serre-Martin, Barde, Noguères,
Daffis, Rousse, Sanz et autres encore,
Nous n'aurons que l'embarras du choix
pour opposer d'excellentes unités aux
Anglais et aux Gallois.
— Et vos clubs ? Nombreux 7
— Comptez avec moi pour un début :
Bordeaux, 13; Côte Basque, 13; Pau, 13;
R. C. Albi, R. C. Roanne, Rugby, 13;
Grenoble. S. A. Villeurbanne, S. O. Bi-
terrois, Catalan, 13; U. S. Lyon-Villeur-
banne. Ceci pour la province. Pour Pa-
ris ? Le Celtic, le S. O. Paris pour com-
mencer: en attendant mieux.
Géo Villetan.
Où sont les jeunes?
Nous empêchons les jeunes
de sortir ?
Quelle bonne plaisanterie !
proieste PAILLARD
Le champion de France Georges Pail-
lard n'était pas à l'affiche de Buffalo di-
manche dernier et comme nul contrat ne
l'appelait ailleurs, il était venu en cu-
rieux.
Nous l'avons trouvé au bord de la
piste applaudissent à l'arrivée de Four-
nier puis exultant au triomphe d'Anto-
nin Magne. Une fois son enthousiasme
passé, il nous prit à part.
—Eh bien ! d»manda-t-il, que pensez-
vous de ce qui a été écrit dernièrement
concernant Lacquehay et moi-même ?
— Qu'en pensez-vous vous-même ?
— En somme rien qu'à nous deux nous
dirigeons le" demi-fond mondial, nous
sommes les dictateurs du « derrière mo-
tos » et tout le monde autour de nous
n'a qu'à s'incliner devant notre auguste
volonté ; ça, c'est une affaire.
Nous empêchons les jeunes de sortir
paraît-il. Quelle bonne plaisanterie ! Et
tout d'abord voulez-vous me citer ceux
qui depuis trois ans sont venus au demi-
fond en possédant la classe suffisante
pour y réussir ? Il y a eu Brossy. Mais
Brossy ne nous met-il pas « à la rai-
son » Lacquehay et moi lorsqu'il se trou-
ve dans un bon jour ? Cela lui est arrivé
plus d'une fois et « Chariot » et moi trou-
vons cela naturel.
Rien à faire contre l'homme
en forme
— Tenez, quand je suis venu au demi-
fond, je suis resté des années à végéter
pour la raison bien simple que je nè mar-
chais pas aussi bien que mes concurrents;
puis un beau jour, en 1929, je me suis
senti un autre homme ; c'était la transi-
tion tant attendue
* Je gagne la réunion d'ouverture de
Buffalo, la semaine suivante celle du
Parc des Princes. Pensez-vous que Gras-
sin, Sérès, Bréau, tous ceux qui alors
étaient les « caïds » du demi-fond, m ont
fait des avantages ? Nullement, j'ai dû
lutter durement, mais j'étais le plus fort
et il n'y avait rien à faire : 30 victoires
sur 38 courses ! Rien à faire contre un
homme qui marche ! Croyez-moi, qu'il
vienne un jeune de classe, rien ne l'empê.
chera. de vaincre s'il est assez fort pour
cela. »
On a laissé entendre ma complète
alliance avec Lacquehay. rien n'est plus
faux ; «Chariot » n'est pour moi qu'un
concurrent comme un autre, vous verrez
d'ailleurs dimanche prochain si nous ne
bagarrons pas l'un contre l'autre ; j'aime
trop gagner pour ne pas agir ainsi.
Et Paillard termine par un argument
qui ne manque pas de justesse :
— J'ai trente ans, Lacquehay en a
trente-sept et est bien plus près que moi-
même de la fin de sa carrière : pourquoi
me ferait-il des avantages ? - René de
Latour.
Après Jézo,
pourquoi pas Ragot ?
La course de la « Médaille » a, l'an der-
nier, le rapide Breton Jézo.
Or, nous possédons actuellement en
France un autre sprinter qui, s'il n'est
pas aidé, encouragé cet hiver, va proba-
blement jeter le manche aorès la cognée,
alors, que de toute évidence, il possède
une réelle classe de sprinter ; il s'agit du
bel athlète qu'est Ragot.
Chaque dimanche, ou presque, on le
voit enlever avec une dérisoire facilité
une finale de vitesse ; et lorsqu'il est
vainqueur il y met la bonne mesure : une
longueur, deux parfois d'avance ! Les
temps réalisés sont d'ailleurs là pour
prouver que l'homme va réellement vite
et la continuité dans le succès est un bel
indice d'une indéniable classe.
Qui sait si, à l'instar de Jézo, le Couë-
ronnais Ragot ne sera pas, dans un jour
proche, un désagréable adversaire pour
les meilleurs ? Qu'en pense Desmarets ?
— René de Latour.
Des jeunes vont s'essayer
en demi-fond
Depuis son existence, la « Coupe de
France », qui se courra dimanche à Buf-
falo, a toujours donné lieu à une course
farouchement disputée ; c'est que couvrir
100 kilomètres derrière motos commercia-
les est un rude effort qui nécessite de la
part des concurrents une condition par-
faite.
La sélection n'aura lieu que demain
mais, d'ores et déjà, on peut s'attendre
à la participation de Mouton, Pecquèux,
Où étaient les as de la route le jour de
Bordeaux-Paris, dénommé pourtant Der-
by de la Route ? En tout cas pas sur le
parcours, si ce n'est en spectateurs. car
jamais lot de partants ne fut aussi mé-
diocre.
Et où talent les as routiers étrangers
pendant le Tour de France, les Guerra,
Olmo, Camusso, par exemple ?
Ceci n'empêcha pas ces deux épreuves
d'obtenir comme le Grand Prix des Na-
tions, un succès considérable.
Teston, Bresciani, Ferdinand Le Drogo,
qui ont déjà, à maintes reprises, donné
des preuves de leurs aptitudes à coller
au rouleau des petites motos.
D'autre part, il serait curieux, si les
sélectionneurs veulent bien retenir leur
candidature, de voir à l'œuvre quelques
jeunes qui ont déjà donné de sérieux es-
poirs, mais n'ont pas eu souvent l'occa-
sion de se produire dans cette spécialité :
il s'agit de Diot, de Tonnelier, de Bou-
chard et surtout du puissant routier ama-
teur Lucien Lauck, une des révélations
de la saison.
Le vrai « catch » • ••
nous dit Paoli
Quand on a assisté, depuis un bon tiers
de siècle â l'évolution de la lutte en
France et dans le monde, on aime à me-
surer le chemin parcouru. C'est ce que
nous nous plaisions à faire, ce matin
même, avec Raoul Paoli, un vieux com-
pagnon de sport, fiLais pourvu d'un long
et glorieux palmarès.
— Ce que je voudrais qu'on sache bien,
nous disait-il, c'est que le publio pari-
sien, qui va reprendre lundi le chemin
du Palais des Sports, lMsÍstera, comme
lors de la saison passée, à du * vrai
catch ». Même, je peux affirmer que ce
sera mieux, plus complet, plus orthodoxe.
— Parce que les ex-débutants.
— Parfait, vous y êtes. Ils ont pro-
gressé au contact de nies c aa », les De-
glane, Dan, Kolaff, Santen, Kruskamp et
autres, dans des proportions surpre-
nantes.
'— Je n'en doute pas puisqu'ils ont
comme Rigoulot, travaillé tout l'été.
— Certes et, j'y insiste, si on a abusé
du terme < catch as catch can », le
veux, moi, diffuser ce sport-roi selon sa
formule intégrale. Il possède une techni-
que à lui ; c'est auX organisateurs de la
lui maintenir.
Voilà de sages paroles ; attendons Hrs
actes.. et les nouveaux champions. -
A. Bourdonnay. *
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