Titre : L'Action française : organe du nationalisme intégral / directeur politique : Henri Vaugeois ; rédacteur en chef : Léon Daudet
Auteur : Action française. Auteur du texte
Éditeur : Action française (Paris)
Date d'édition : 1928-08-24
Contributeur : Vaugeois, Henri (1864-1916). Directeur de publication
Contributeur : Daudet, Léon (1867-1942). Directeur de publication
Contributeur : Maurras, Charles (1868-1952). Directeur de publication
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Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 24 août 1928 24 août 1928
Description : 1928/08/24 (Numéro 237). 1928/08/24 (Numéro 237).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG87 Collection numérique : BIPFPIG87
Description : Collection numérique : BIPFPIG69 Collection numérique : BIPFPIG69
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k763513q
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, GR FOL-LC2-6354
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 18/01/2011
France. Ç'ils déclarent ne pas vouloir rom
pre les liens qui unissent la Bretagne aux-
autres provinces . françaises, ce n'est -que
« dans l'état actuel de l'Europe et- du
monde». Leurs "griefs contre un gouver
nement et un Etat dont ils ont à se plain
dre, ils les rejettent sur la France qu'ils
opposent à la Bretagne comme une autre
nation. (Non sans illogisme, du rester car
ils' disent' par ailleurs que la France n'est
pas une nation, mais'un composé de na
tionalités. Mais les contradictions ne les
embarrassent guère). Dès lors, la France
opprime la Bretagne.- C'est l'ennemi qu'il
faut combattre. «La France, disent-ils, ne,
s'est jamais préoccupée de favoriser le
développement intèllectuel, l'industrie et
le commerce de ce peuple de plus de trois
millions d'hommes (le peuple breton), dont
elle a ravé le nom de la carte et dont elle
affecte d'ignorer l'existence. Son organi
sation unitaire lui interdit de tenir aucun •
compte des besoins de l'esprit breton, ni
dès exigences des intérêts particuliers de
la Bretagne. Elle ne leur permet ni de se
manifester, ni de se défendre. Ellq les com
bat même ouvertement lorsqu'ils s'oppo
sent aux siens. » Breiz Atao est donc bien
éloigné de demander la restauration des
. libertés bretonnes dans le cadre d'une
France forte et unie. Il ne conçoit la gran
deur de la Bretagne que par l'affaiblis
sement de la France. Bien plus, 31_ songe
si peu à la France" qu'il aspire, rtès^ que
ce sera possible, à la constitution d'Etats-
Unis d'Europe, où la Bretagne tiendrait
une place analogue & celle de petits Etats
comme la Suisse ou le Danemark.
Laissons là ces. chimères. Les autono
mistes bretons seraient les premiers à-se
trouver embarrassés d'une nation breton
ne indépendante, car ils rte sauraient quel
;régime lui. donner. Le ,plas clair ■ de ce
programme, et ce qu'il contient d'immé-
comprend parfaitement, dès lors, pourquoi
des ennemis de la France comme les auto
nomistes alsaciens viennent appuyer ce
.mouvement : c'est parce qu'il est tourné
contre notre patrie qu'ils sont là. «
Le directeur de Breiz Atao s'en est très
■nettement expliqué dans un discours. Il
voulait montrer pourquoi, en sens inverse,
les autonomistes bretons avaient appuyé
l'autonomisme alsacien : «Nous trouvons
en face' de nous; a-t-il dit, le dogme de
l'unité française. Le mouvement alsacien
est le premier démenti donné à ce dog
me. Nous devions le soutenir. > Nous som
mes frères d'idée, a-t-il ajouté :■ de l'idée
antifrançaise aurait-il pu dire. Les divers
autemomismes se rejoignent contre d'unité
nationale. La protestation contre certains
abus de l'Etat se mué en une tentative de
dislocation de la patrie.
'A
T1 faut dès lors prendre garde â tous les
concours que peut rencontrer une telle
tentative, à tout ce qui est susceptible de
renforcer ce mouvement. Attendons-nous
à voir converger vers lui tous ceux qui,
pour un but ou pour tin autre, se' sont
attachés 1 à la dissociation de la' nation
française. Notons d'abord, ^u sein même
de Breiz Atpo, la (présence de personnali
tés dont on connaît les accointances avec
les communistes. Puis n'oublions pas, à
côté du :parti autonomiste breton, la > pré
sence d'autres. associations de . défense
bretonne. L'une d'elles, le Blean Bruff,
, soupiis. à l'épiseppat breton, suit notam-
rtient les 'directives "de l'êvêque démocra
te de Quimper. Une autre a pour organe
la Patrie bretonne. Sans doute, ces di
vers groupes se renient les uns les autres.
iEn fait ils ont tous le même but. Et nous
lisons "d'ans la Patrie bretonne qu'il n'y
H pas plus de divergence doctrinale entre
ces groupements qu'il n'y en a entre les
membres de chacun d'eux. II n'y a pas de
différence rton plus entre les amis qii'ïls
fréquentent: les autonomistes alsaciens
sont venus au congrès de Breiz Alao ; le
-démocrate-chrétien Feillet, qui a été can
didat aux élections législatives à Quim
per et qui a failli être élu, est allé plaider
-pour les inculpés de Colmar ; le journal
la Patrie bretonne sort des presses d'une
imprimerie autonomiste de Met?. La . liai
son est constante entre les hommes qui,
en Alsace ou en Bretagne, songent à
diminuer la France. Et tes, démocrates,
s'ils ne se manifestent pas comme alliés
des groupes autonomistes les plus avan
cés tels que Breiz Atao, donnent par ail
leurs leur concours le iplus actif à cette
entreprise de dissociation de la France,
INFORMATIONS
.LE TEMPS. *— Nuageux avec éclalrcles, quelques'
averses ou orages. Température en hausse générale.
A Paris, maximum 28°. .... ,
LÀ VILLÏî Pas de courses dans la région pa
risienne.
• Parc des Expositions : Concours-Léoine. Musée
du Luxcnibourg : Dessins d'artistes français, de
1880-à nos jours. Ministère des Colonies : Aqua
relles du Séifégal, par J. de Saint-Seine.
AUJOURD'HUI. — Saint Barthélémy.
L'anniversaire de la bataille de la Marne
Le quatorzième aniversaire de la bataille de la
Marne sera célébré, à Meaux, le dimanche 9 sèp-
tembre. et cpmmc de coutume, sous les auspices du
Souvenir français. Des cérémonies religieuses
auront lieu à la cathédrale, au temple protestant,
cl, pour les Israélites, dans une salle de l'hôtel
de ville. Le gouvernement se fera représenter psr
le ministre de la Guerre.
Dos manifestations patriotiques auront lieu, au
cours desquelles le général Gouraud, gouverneur
militaire de Paris, et'le général M&riaux, gouver
neur' d-es Invalides, procéderont à la remise tle
drapeaux aux mutilés des yeux et à diverses so
ciétés d'anciens combattants.
- Un monument à François Fabié
Sur l'initiative de la Revue des poètes, un comité
vient de ee constituer pour élever un monument
au poète François Fabié.
Ce éomité comprend dès à présent : M. Pierre
de Noihac, président d'honneur ; Mmes- Adolphe
Brisson, Emilie Arnal, Amélie Murât; MM. Désiré
Lemerre, Pierre Brisson, Charles Le Goffic, André
Dumas, Louis Mercier, Eugène de Ribier, Ernest
Prévost, U. V. Châtelain, Camille Vergniol, Armand
Praviel, Gandilhon Gêna d'Armes, Gustave Zidler,
Gaston Guillot, Jacques Evrard, etc. -
Arrivée de la reine des cheminots anglais
La reine des cheminots anglais, miss Mabel
Kitson, qui doit visiter diverses capitales, est arri
vée à Piris, hier matin, à la gare du Nord, par le
train venant de Dunkerque.
La bienvenue lui a été souhaitée par le secré
taire de l'exploitation et une délégation de la Fédé
ration des cheminots.
Le danger signalé,..comment y parer ?
«Tout d'abord ne l'exagérons pas. Le mou
vement autonomiste breton n'est pas suivi
par le peuple, qui n'oublie pas les gloires
et les épreuves partagées par la Bretagne
avec les autres provinces, au cours de
l'histoire de France. Le passé le plus récent
suffirait à nouer des liens qui comptent. A
la porte du meeting de Breiz Atao, le soir,
un homme grondait :
— Chez noiis, il y -en a quatre qui sont
restés à la guerre... Et on voudrait nous
ôter le drtoit d'être Français !
Et la population de Ch&teaulin n'a guère
laissé parler les orateurs autonomistes au
•cours de cette réunion publique.
U n'y aurait donc qu'à donne! - satis
faction-aux revendications décentralisatri
ces de la Bretagne pour faire cesser la plu
part des mécontentements et pour enlever
a l'autonomisme breton la majeure partie
de- sa clientèle. .
FfluHl ajouter qu'il n'y a pas à y comp
ter soms le régime actel? La République
uuq et indivisible, irritée par le mouve
ment breton, le combat par des tracasse
rie^. riO a envoyé à. Châteaulin trente gen
darmes et un commissaire spécial. On a
réquisitionné, ipour loger les gendarmes,
le$ chambres qu'avaient retenues les auto
nomistes. On leur a interdit de porter leur
drapeau. Les autonomistes, dans leurs dis
cours, prêchaient la guerre contre^ la
, France. Le gouvernement leur a fourni le
moyen de s'y livrer, tout au moins sous
la forme d'escarmouches. Maïs du côté par
où la menace pourrait être iplus sérieuse,
quant aux appuis que reçoit le mouvement
, soit d'Alsace, soit d'ailleurs, aucune pré
caution n'est prise. Si jamais Pautonù
imisme breton pouvait devenir dangereux,
ïa République aurait fout fait pour l'y
aider, — A. i?.
L'avion postal
de I' « Ile-de-France »
L'avion amphibie L*e-Q 198, ipiloté par
le lieutenant de vaisseau Demougeot et
faisant la liaison postale transatlantique
*' entre le paquebot Ile-de-France et Paris,
a été lancé hier matin, à 7 heures, à 150
milles à' l'ouest des îles Scilly, soit envi
ron 350 kilomètres de la côte ouest de
l'Angleterre. Il a améri en rade de Cher
bourg à 11 h. 30. Après s'être ravitaillé
en essence, il en est reparti pour le Bour-
get où il est arrivé à 14 heures 50.
L'amphibie apportait plus de 90 kilos
de correspondance représentant 2.400 let
tres dont la plupart ont été distribuées à
Paris dans la soirée.
-;in .'■■■■ ^1» ' . "
Aujourd'hui, exécution
de l'assassin Dedieu >
Les bois de justioe sont arrivés à Fois pour
l'exécution de Dedieu, condamné à mort par la
cour d'assises de l'Ariège. Il avait assassiné deux
' vieillards, le maire d'Artix et sa femme.
Dedieu sera exécuté oe matin à 5 h. 55,
PETITES NOUVELLES
— -X — I-e concours Lépine s'est ouvert, hier ma
tin, au Parc des Expositions, à la porte de Ver
sailles. Le stand des industries concernant la
T. S. 'F., notamment, y sont plu» nombreux que
l'année passée.
—X— M. Poincaré, président du Oonsell, venant
de Sampigny, est arrivé hier matin,' à 12 h.- 16, à
Ha gare de l'Est. , •
CHRONIQUE DU MONDE
ET DE LA VILLE
Deuil
On annonce la mort de Mlle Josette
Brian, fille de .V. Brian, directeur de la
Compagnie fermière de Vichy, décédée à
Cambo, à Tage de dix-sept ans.
Un seul client mécontent peut nuire à une
excellente renommée et nous désirons conser
ver la nôtre intacte, que ce soit pour l'achat
ou la vente d'un bijou, SIROP et PAULIET,
experts et fabricants joailliers, 86, avenue
■Malaïoff et E22, rue Saint-Martin.
A SAÏNT-RAPHAEL
Attentat contre le consul d'Italie
. Avant-liier soir, vers 22 heures, !e mar
quis di Muro, consul d'Italie à St-Rapbiil
sortait de sa villa pour se rendre a un
garage. Il donnait quelques instructions à
sa femme de ;charfrbre quand un coup de
fusil chargé à chevrotines fut tiré dans sa
direction. Plusieurs projectiles atteigne
rent le consul et la femme de chambre qui,
fort heureusement, n'ont pas été griève
ment blessés. L'auteur de l'attentat, qui
s'était dissimulé derrière un artbre, a pu
prendre.la fuite. Il est activement recher
ché. Le parquet de Draguignan s'est rendu
sur les lieux.
Un communiste arrêté
au consulat d'Italie à Marseille -
Marseille, 23 août. —■ Les services de la
sûreté ont mis en éta td'arrestation, dans
les bureaux du Consulat d'Italie, rue Syl-
vabelle, le nommé Antonio Baudino, 27
ans, sujet italien, qui était porteur de
tracts sur l'exécution de Sacco et Van-
zetti, et d'un revolver chargé de 7 balles.
Après interrogatoire, Baudino, qui a
protesté contre son arrestation, a été dé
féré au Parquet et écroué.
APRÈS PLUS DE
DEUX ANS D'EXISTENCE U
SIX CYLINDRES
O I S I
RESTE
IVttVS MODERNE DES VOITURES
MODERNES j
63 iCBAMPS-ÊtVSÉES; PARIS
Double exécution à Casablanca
Hier pour la première fois, la guillotine a fonc
tionné au Maroc : Boudjemaa ben Ali, qui avait
assassiné M. Frayssimet à Oued-iLem, et Moktar,
l'assassin de la famille Courcoux, ont éié exécu
tés à Casablanca.
Les condamnés ont été réveillés par le procu
reur de la République, le greffier, les avocats et
uii ministre de la religion musulmane. Ils ont
appris avec calme le. sort qui leur était réservé;
puis, après avoir conféré avec le mufti, et s'être
livrés, dans la cour ■ de la prison, aux ablutions
rituelles, ils ont été abandonnés aux aides pour
leur .ultime 'toilette.-
Boudj-emaa a été exécuté le premier. Il;marcha
courageusement vers l'échafaud. Pett ; après, au
moment où Moktar apparaissait, Ja foule proféra
des cris : « A mort! ». L'asssssin, ee tournant
vers les spectateurs les injuria vivement et insulta
les magistrats et le bourreau, puis il se raidit et
essaya, mais en 'vain, de résister aux aides.
La guillotine a fait une profonde impression sur
la-foule. "
Un forcené voulait tuer
femme et enfants ;
désarmé, il se suicide
A Dourdan (Seine-et-Oise), le nomme Fernand
Fossard, avait menacé de tuer sa femme et ses
deux enfants. Il se disposait à mettre son projet
à exécution, quand un voisin, M. Sauvrot, réuish
à le désafmer. Rentré chez lui, Fossard se tiré
un -coup ée fusil dans la tête, se tuant-net.
Le pacte Kellogg
La cérémonie du 27 août
0>a, sait que c'est lundi prochain, à
15 heures, qu'il sera procédé à la signa
ture du Pacte général de renonciation à
la guerre ; car tel est le titre de l'instru
ment diplomatique qui va être signé.
La cérémonie se déroulera'au quai d'Or
say, dans le salon de l'Horloge, Où se tin
rent, en 1919, les séances plôndères de la
conférence de la paix. C'est en effet dans
le salon de l'Horloge que, le 18 janvier 1919
■— anniversaire de la proclamation de
l'empire allemand à Versailles, — s'était
ouverte la conférence de la paix. Et c'est
là aussi que, le 10 janvier 1920, à 16 h. 15,
après l'apposition de leurs signatures par
les plénipotentiaires de l'Allemagne et desj
alliés sur le procès-verbal de dépôt des
ratifications du traité signé à V-ersailles, le
28 juin 1919, le traité qui mettait fin à laj
grande guerre entrait en vigueur. .
Les représentants des 15 puissances qui '
signeront lundi le « pacte général de re
nonciation à la guerre » prendront place
autour d'une table disposée en fer à che
val, encadrant une petite table où sera
déposé le texte du nouveau pacte.
La séance sera ouverte par une brève
allocution de M. Briand.
Les signatures seront apposées suivant
l'ordre alphabétique français, c'est-à-dire
dans l'ordre suivant : Allemagne, Améri
que, Belgique, France, Grande-Bretagne (et
Dominions), Italie, Japon, Pologne, Tché
coslovaquie.
Les membres du corps diplomatique ac
crédités auprès du gouvernement français,
Seront invités à assister à cette scène nis-j
torique,: ils prendront place ans un es
pace réservé du salon de l'Horloge. Les;
autres invités, les représentants de - la
presse, les photographes et cinéastes, se-;
ront admis dans les deux salons dm minis
tère qui communiquent par de larges baies
avec celui de l'Horloge.
Tous les plénipotentiaires sont attendus,
à Paris au plus tard dimanche, devant être
les hôtes de M. Kellogg au dîner qu'offrira
ce soir-là, à l'ambassade des Etats-Unis, le 1
secrétaire d'Etat américain. »■ • j
L'arrivée de M. Kellogg . j
M. Frank' B. Kellogg, secrétaire desi
Etats-Unis, qui arrive ce matin, à Paris, a
10 h. 50, avec Mme Kellogg, se rendra im- i
médiatement à l'ambassade des Etats-:
Unis, avenue d'Iéna, où il sera l'hôte de
M. Myron T. Herrick.
L'ambassadeur offrira le soir même un
dîner en l'honneur de M. Kellogg. Le per
sonnel de l'ambassade, ainsi que quelques
personnalités politiques et diplomatiques
assisteront A ce dîner.
Dimanche «oir, à- l'ambassade des
Etats-Unis, M. et Mme Kellogg offriront un
grand dîner d'apparat aux plénipotentiai
res des puissances signataires du pacte
de renonciation à la guerre. ;
Il est probable que M. Kellogg se ren
contrera avec plusieurs personnalités po
litiques françaises, mais le programme de
ses visites n'est pas encore.arrêté.
L'arrivée des délégués
Le comte Uchida, délégué du Japon, ar
rivera, ce matin à la gare du Nord, à
6 h. 45. Il sera reçu par M. de Fouquières,
directeur du protocole. » ■ '
Mme et M. Smit (Afrique dîj 5ud), arri
veront à 17 h. 40, à la gare du Nord.
M. Benès (Tchécoslovaquie), arrivera
demain samedi, à 13 h. 53, à, la gare de-
l'Est. ■.
A 17 h. 10, samedi, gare du Nord, arri
veront Mme et M. Hymans (Belgique) à
17 h. 40, MM. Mac Lachlan (Australie) et
Parr (Nouvelle Zélande) ; à 18 h. 15, le
président Cosgrave (Irlande). '<
Dimanche matin, à 6 h. 45, M. Zaleski
(Pologne), arrivera à la gare du Nord ; â
15 heures, à la gare du Nord, M. vStrese-
raann ; à 17 h. 40, lord Cushendun (Angle
terre), gare du Nord. -
Le pacte serait annulé par les réserves
britanniques et françaises .
On mande de New-York que le profes
seur Brochardt, de l'Université de Yale,
parlant hier à \Villiamstone, dans le Ma&
sachusetts, a déclaré, que les réserves bri
tanniques et françaises rendaient • nul lè
projet primitif de M. Kellogg pour le ban
nissement de la guerre et mêlait l'Amé
rique à la ipolitique des pays européens à
un tel degré qu elle pourrait se trouver
quelque jour entraînée dans une guerre
étrangère déclarée au nom de la Société
des Nations ou en vertu de Locarno où
d'un autre pacte ne concernant nullement
l'Amérique. '
Le professeur Brochardt a indiqué que
ïa majorité du Sénat pourrait refuser de
ratifier le pacte pour les mêmes motifs
qui l'ont déjà amené à rejeter le traité dç
Versailles.' . . i
' l
■ w. 1 . ' i " . > }
Le pacte d'arbitrage |
américano-égyptien |
■■■ ■ ~ : ' ' i
Les objections égyptiennes j
Le correspondant de la Chicago Trî r
bune à Washington télégraphie que le?
milieux officiels de la capitale américaine
sont étonnés des nouvelles reçues d'Egypte
d'après lesquelles des discours ont été pro--
moncés par les chefs du parti Wafd cri
tiquant le traité d'arbitrage et de concis
liation proposé par les Etats-Unis à l'Egypr
te, et ajoutant que la clause voulant qu'eii
cas de querelle une troisième nation fasse
partie du comité d'arbitrage a été inséré^
à la demande de la Grande-Bretagne.
Les milieux américains déclarent qu'une
telle façon de critiquer cette proposition
du' pacte démontre que les Egyptiens in
terprètent' mal la politique d'arbitrage et
de conciliation des Etats-Unis. Ils font en
effet remarquer que la clause en quesf
tiioti fait partie de tous les traités analogues
signés ou devant être signés par les Etatsi-
Unis avec d'autres pays. ;
Le correspondant de la Chicago Tribu
ne va jusqu'à déclarer que cette affaire
pourra être caiise que M. Kellogg n'irait
pas à Londres lors', de son séjour en Eu
rope. ... ■ ■ , . ;
Les objections anglaises 1
Parlant du projet de : traité d'arbitrage
entre l'Amérique et l'Egypte, le Morning
Post fait remarquer qu'en raison des re
lations de la Grande-Bretagne avec l'Egypi-
te, il eût été plus conforme à l'usage què
l'Amérique prévînt la Grande-Bretagne.dè
rtm projet. ■ |
Du tac au tac \
On a publié hier, à Londres, les com
muniqués éçhângiis entre l'Angleterre e|
Haïti pour l'établissement d'un modus vi-
uendi commercial entre les deux pays qui
s'accordent mutuellement la clause de lfi
nation la plus favorisée. v !
On fait remarquer à 1 ce sujet qu'Haïti
se trouve par rapport aux Etats-Unis dans
la même situation que l'Egypte vis-à-vig
de l'Angleterre : .lit for M l
■i» .1. . . . «Su .. . 'i >. m ...j 1 ., . n j.i'i j
Les obsèques du général Puypérou j
, ' ■ ■ ' !
Metz, 23 août. ■ — Aujourd'hui ont en lieu
les obsèques du général Puypérou; décédé
dimanche dernier en sa propriété dé
Sainte-Ruffinel
Au Conseil des ministres
Nous avons annoncé que le Conseil dés
ministres, primitivement fixé au 5 septem
bre, avait été brusqueinent convoque poul
ie 23 août. Mi Poincâré est arrivé hier de
Sampigny à Paris, à midi, pour y assister.
Voici le communiqué officiel fait à la
presse :
Le Conseil des ministres qui s'e«t réuni
hier après-midi à l'Elysée, sous la prési
dence de M. Gaston Doumergue, et auquel
tous les membres du cabinet assistaient,
a consacré la plus 'grande partie de sa
séance -au règlement des diverses ques-
tiohs que peuvent soulever, soit la signa
ture du pacte qui met la guerre hors la
loi, soit la prochaine session de la Société
des Nations à Genève.
A ce sujet, le Conseil a renouvelé les
pouvoirs de MM. Aristide Briand, Pauï-
Boncour, Pains, Loucheur, Lucien Hubert,
Labrousse, Froniageot, Jouhaux, Robert
S.érot, Paul Bastid èt René Cassin, comme
délégués suppléants et délégués. adjoints.
M. Pasquier gouverneur, général
de l'Indochine
M. Perrier, ministre des Colonies, a fait
approuver M nomination de Pierre Pas-
quier, résident supérieur en Indochine,
comme gouverneur général de l'Indo
chine.
Le ministre des Colonies a- également
entretenu le Conseil des incidents de la
Guyane où le calme est maintenant réta
bli et où la justice suit son cours.
Le Conseil des ministres a décidé qu'à
partir du 23 septembre il n'y aurait plus
de déplacements officiels de ses membres
en raison de l'ouverture de la période
électorale des conseils généraux.
La séance a été ensuite consacrée à
l'expédition des affairés courantes.
Le prochain Conseil des,ministres aura
lieu' le 14 septembre, à Rambouillet.
Comme il a «té antérieurement décidé,
les. ministres se réuniront en conseil de
cabinet le ï" septembre, à Sampigny.
Là nouvelle conférence
interparlementaire ;
Bit l'honneur des délégués de la confé
rence interparlementaire qui se réunissait
PQur Ja 25* fois hier, à Berlin, une grande
réception a, eu lieu au Reichstag, à laquelle
assistaient plus d'un millier de personnes.
Le chancelier Hermann Muller était pré
sent, ainsi que plusieurs membres de son
cabinet.' ■. ■
Tous . les partis politiques allemands,
sauf les coimmunistes et lés racistes, étaient
représentés.
M. Lœbe ouvrit la séance et souhaita la
bienvenue aux délégués.
Le conieil interparlementaire s'est en
suite réuni, dans l'après-midi* sous la pré
sidence du docteur Erabec, représentant
de la Tchécoslovaquie et vice-président du
Conseil. • ;
Le conseil a approuvé le rapport du tré
sorier de l'Union dont les réssounces sont
élevées â 175.000 francs suisses, contre
150.000 francs de dépenses.
M. Lang (Norvège)i fut réélu, pour une
période de quatre ans, comme secrétaire
général de l'Union interparlementaire. Il
assumera en même temps les fonctions de
trésorier, qui avaient été détenues jusqu'à
sa mort par le Suisse Rutty.
Enfin, sur la proposition de M. Merlin
(Francei, le docteur Boissier. (Suisse), fut
désigné comme secrétaire général adjointi
Le conseil de l'Union interparlementaire
a .décidé en principe de confier la succes
sion du baron d'Adelsward, son président;
démissionnaire pour raisons de santé, à
M; Fernand Bôuisson', président de la
Chambre des députés française.
HEURE
Un avion prend feu
. à l'atterrissage
Un avion commercial de la compagnie française
assurant la liaison MarseiHe j Paris-'Londres, piloté
par l'aviateur Delage, qui avaît quitté l'aérodrome
de Marignane à 10 h. SO, à destination de Paria
et Londres, avec 6 passagers à bord,- a dû atter
rir près -de l'étang de Berre:
Au cours de l'atterrissage, l'appareil a. capoté et
a pris feu. Trois passagers ont été «sser fortement
contusionnés, le pilote, est indemne.
L'appareil est complètement détruit.
ii .ii n>-.' —...I «tfigfrii if . m. é i V. i ■ r i. ■■u i
A L'ETRANGER
ALBANIE
Ahmed Zogou serait proclamé roi demain .
Le correspondant du. Daily Telegrapk à Trieste
télégraphie à ce journal :
« La proclamation d'Ahmed Zogliou comme roi
d'Albainie aura lieu à une réunion de l'Assemblée
constituante," à Tirana, samedi prochain.
« Selon des nouvelles reçues d'Albanie, la décla
mation créant une monairchie et uo royaume d'Al
banie est extrêmement populaire.
■ ' « On' dépi'ent toute intervention' de l'Italie dans
la 'proclamation du royaume albanais, m
GRANDE-BRETAGNE
i Insulte .puérile »■ ^
On .«innonce qu'est parvenue à Londres , la réj
ponse des Soviets déclarant qu'ils n'autoriseraient
pas l'envoj à.Crpnstadt d'un navire de guerre brû
tannique pour' ramener ea Angleterre - les rester
de l'équipage du 'sous-mark L-55. Les Soviets né
s'opposeraient pas à ce que les restes soient emme
nés ■ ppT; ua navire de guerre d'une nation- ami<|
telle: qUe ia Noryège ou par un navire marchand
anglais.- •-.- . * -i
: Un croiseur -attendait à - Fortemouth la décision
de; Soviets et, aujourd'hui, le Foreign-Office et
l'Amirauté étudient-une autre procédure
Le Moming Pose qualifie i d'insulte puérile»
ce refus des Soviets. <.
ITALIE
Aeeident de montagne i
On mande de Bolzantouristes viennois, l'ingénieur Lauggas et le doc
teur Sejos Inquart, sont tombés dans un r&vi'a, au
moment où ils tentaient, au moyen de Cordes, l'es
calade du sommet de' l'Ortler, à 3.000 mètres d'aï*
titude.' '
Uns caravane de secours a réussi,, après dix
heures d'efforts, 'à sauver les-deux alpinistes.' Bles
sés tous deux, ils ont été transportés à l'hôpital
de Merano. • " ;
,, JAPON
, Le compromis franco-anglais ;
ûq . mande de Tokio; le 22, au Times, que le
Japon approuve en principe les termes du compro
mis .navaU anglo-français. Les journaux japonais
sont surpris des suggestions selon lesquelles les
intérêts américains seraient affectés. VOsafcq
Asghi : dit que le compromis est un arrangement
purement' technique qui contribuera au désarma-
ment naval et formera la base d'une conférence
navale, à laquelle participera l'Amérique. -,
LUXEMBOURG
Un détournement de 1.800.000 francs
dans les douane» <
Une grosse affaire de détournement a été décou
verte dans l'administration des douanes.
La police secrète' a' arrêté un jeune employé de
nom de B..., âgé de 23 ans, qui a vendu pour son
compte des banderoles 'fiscales pour cigarettes.
Le montant du détournement s'élève à 1 million
800.000 francs. !
PAS DE LOCARNO A L'EST
Une campàgnè
pour la modification
de la frontière
Berlin, 28 août. — An Congrès des
Hauts-Silésiens qui s'est réuni à Lauban,
ville de Haute-Silésie allemande, une ré
solution a été adopté contre tout Locarno
de l'Est.
Dans .deux résolutions adressées, l'une
nu gouvernement' du Reich et l'autre au
Secrétariat de la 5; D. N., le congrès des
Hauts-Silésiens allemands fait le serment
de prêter assistance .à ses frères de Hau
te-Silésie polonaise et demande au Reich
allemand de profiter débouté occasion qui
se présenterait, pour invalider les résolu
tions de Genève qui ont partagé Ja Haute-
Silcsie entre la Pologne et l'AlJçmagne.
Il ne peut ôtre question — ajoute la rê-
solution —. d'un Locarno de l'Est, au con
traire: la frontièrè orientale doit subir une
modification permettant d'établir des re
lations normalës et supportables entre les
populations locales. Ce n'est qu'alors
qu-une paix véritable pourra être établie
entre la Pologne et l'Allemagne et que le
foyer de dangers qui menace la paix
pourra être éteint.
LE RAÏD AMERIQUE-SUEDE
Hassel et Cramen auraient été vus
dimanche matin
New-York, 23 août. — On mande Chris-
trainshaab (Groenland) :
Le gouverneur du Sud du Groeftland
annonce qu'un aéroplane, probablement
celui des aviateurs américains Hassell et
Cramer, a été vu dimanche matin à dix
heures trérite du matin, venant du nord-
nord-est.ï . a
On a clairement vu - lès- occupants de
l'appareil qui, à l'aide de longues-vues,
cherchaient un terrain çour atterrir»
Des navires sont partis de Godthaab et
de Fiskênesset à l'effet de, retrouver cet
aéroplane.
A MOSCOU
Tchitchérine transporté à l'hôpital
Londres, 23 août. — I^e correspondant
de l'International News Service à Moscou
rapporte que Tchitchérine,- ministre des
Affaires étrangères, .a dû-être transporté
à l'ïhôpital du Kremlin, à la suite d'une
nouvelle attaque de diabète, maladie dont
il souffre depuis plusieurs, années.
Litvinov a été designé pour remplir l'in
térim du ministère des Affaires étrangères.
LA SANTE DEM. StTLEéÉMANN
1 '.¥ —• v- ■
, La maladie Hu chancelier
allemand crée une situation
nouvelle
EXPLOSION ET INCENDIE
« - .....
Hier après-midi, une explosion de gaz,
due .à un . court-circuit, s'est produire 13,
rue des Vigneulles dans une tranchée creu
sée pour l'installaiion d'une coijduité. dç
gaz. Les pomipiers ont réussi à arrêter la
fuite et l'on croyait tout danger conjuré
quand trois quarts, d'heure après se pror
duisait une nouvelle explosion suivie d'in
cendie dans une chambre du rez-de-chaus
sées de lïhôtel situé au 17 de la même rue.
L'explosion fit écrouler la voûte de la
cave de l'immeuble et briser les glaces
du restaurant. Par miracle, il. n'y a pas
eu d'accident de personne : le feu a été
maîtrisé après deux heures d'efforts. Les
dégâts sont très importants, ■
■■y» •
Petites nouvelles de la nuit
Berlin, 23 août. — M. Strèsemann a été
ce matin, avant la reprise de son activité
professionnelle, examiné par les médecins
qui l'ont: soigné et auxquels s'était joint
le professeur von Krel, de Heidpïberg.
Il est résulté de cettë consultation mé
dicale.que l'état de santé du ministre des
Affaires étrangères -n'exclut pas la possi
bilité de rechute. Dans ces conditions, lés
médecins ont déconseillé au ministre. ïa
participation ■ projetée aux négociations de
Genève. Ils n'ont pu se déclarer,d'accord
sur le voyage à Paris,, qu'à la condition
que le ministre s'y impose les plus grands
Ménagements. - -
Le résultat de la consultation médica
le à laquelle a. été soumis aujourd'hui M.
Stresemann) à créé une situation nouvel
le. On, admet dans les milieux-politiques
que le Cabinet d'Empire se réunira pro
bablement demain pour juger dans quelle
mesure les dispositions prises pour Paris
et Genève devront être modifiées. ? -
» En particulier, il s'agit de savoir s'il
ne conviendrait pas de relier au voyage
de M. Stresemann à Paris, les conversa
tions prévues pour Gêrièvè; au- Sujet 'de
l'évacuation de la Rhénanie et des pro
blèmes relatifs. ; .. i
Le Cabinet devra, epfin décider qui di
rigera la délégation. allemande à. Genève.
L'information répandue par la -presse que
M. Hermann, Mnîler irait .lui-même à, Ge
nève ne se confirme pas;; On croit plutôt
que ce sera M. von Schubert quj présidera
la délégation. On parle-aussi, de la possi
bilité de remplacer M.; Stresmann par M.
von Guérard, ministre pour les territoires
occupés. Qn ne sait pas non plus si M- Stre
semann rentrera ,de Paris.[directement -à
Berlin ou s'il se.rendra pour quelque temps
dans irne ville d'eau. r - . -,
— Dans le comté de Gloucester un aéroplane
s'est écrasé sur te sol. L'aviateur est mourant.
— Un nouvel incendie menace de destruction
complète la forêt cCAubois, près— Un enfant du sexe masculin de 3 à 4 mois,
a été trouvé dans F église St-Germain-des-Prés. Aux
enfants assistés.
Dernièret nouvelles'sportive»
\ A LA BAULE * :
Le grand prix automobile . '
La Boule, 23 août. — Le cinquième Graad-Prix
automobile de Lî Baule s'est déroulé devant .plu»
de cinquante mUle sp'eetatèurs; - i ;, ■ -
La-course a. été enlevée par i.Blacquebelair, 'Sur
Bugatti, en 48'7"3,. battant ainsi le "-record détenu
par L Wagner depuis 1926, avec 48' 33".
Voici les résultats :
2. De Wentzelmcsaii, sur Mercédès; en 48' 10" 2.
3. Geuthier, en 54'5"2. ---■
■a 4. Scaron,.en 54'53"4. ; -
5. Bassaud, en 55'38" 1»
. 6. Jeuffrara, en 56' 26". . • _ v.
7- Grosse, en 58' 7" 4. -
0 8. Mme Schell; en 58'9" 1.
9. Brisson, en 58'15" 3.
■ 10. Turenne, en I k. 6' 7" 2, - ,
12. Pichon, en 1 h. UM4"3. ,
12. Mme Depret, en 1 h. 12'5". ,
. 13. Mazureau, en 1 h. 16'39'" 2.
■ 14. Bouteny, en 1 h. 24" 46"^ ■
A 14 h. 45, avait été donné le départ du Grand-
Prix motocycliste â neuf concurrents. Cette épreuve
a été marquée par un accident. Martin, qui était
en-bonne posture, allait terminer spn second tour
quand ' on le vit s'abattre. On se'porta â son se
cours et on le retira de -dessous sa moto pour 1*
transporter au poste de secours voisin où le méde
cin de service constata qu'irportait â l'œil gauche
une blessure qui ne paraissait pas grave. - ,; -
Voici, les résultats de l 'épreuve ,
1. Coulon, en 5' 24" 1/5, moyenne 11 km.
■ 2. Clermont, en 5' 39" 4/5.
3. Laisne, en 5'43" 1/5.
4. Rouvaire, en 6'8" 2/5.
'5. X'.., en 6' 19"2/5. ' ■ ■
6. Pontezières, en 10'2".
7. Milton, en 12* 4" 3/5.
Les deux autres ont abandoqnéL
LES COURSES
Dea avilie
Sauf le Prlx Gontant-Biron, qui s'est terminé par
sdc' ' "
une belle lutte entre Huntersàale .et Daddy, lutte
dont le cheval die M. Sol Joël est sorti vainqueur,
les courses n'ont présenté qu'un intérêt ordinaire.
. Résultat»-du jeudi 23 août 1928.
- - PRIX OE LA O&UhXNE
(A réclamer, 10.000 francs, 2.000 mètres)
24 &0
13 50
16 5»
1. Pltxbourg (M: Mac Gee)..............G
- r i M. A. de Attchorena..<.. P.
.2. Marchcgay (R. Vincent).
3. Raz cle Miarée; 41 Abriès." — 7 partants. •—
3/4 de long., 1 long, • 1/2, demi-long. •
PRIX DE LA' R'IS'LE
(20.000 franesj -MO-mitres) "
,1. Eva (VV-. Stbbritt) ; G.l 18
.i ^larccl Boussoc..P.| 950
2. Lily'-s Lrgend (-F. Hervé)., P. 9 50
3. Clémence; i. Mayno. — 6 partants.Eucol.,
1 long. 1/2/1 Joug: 1/2.' ? _
* PlRIX CCKTAUT-BIRON
-- '(30,000 francs» -2.400. mètres) :
1» Bvntersdale (W...Sibbritt). .G.
à M. Sol Joei.,.. P.
& Daddy (A. jEsling) ... .P.
S. Bark Paul (C.-H. Sembiat)...' P.
4. Astlr..-
tête.
13 50"
7 50
10 50
-8 partants. — Courte téte, 1 long. 1/-2,
. FRIX DE SiAJNT GATXBN* • ' . '
• • (20.000 francs, 900 mètres)
1. Koentgsmork " lf " (A. Haibe) ....... .-. .G;| - 7 S0
. à'M. Pierre Wertiheiimer. ;
2. Xa-vier; 3. Tour du Monde, -rr 3 partants. —
4 long., ewco}. - . . . . . .
PRIX DE KJNT-L'BVEQÙE
(Handicap, 15.000 francs, 1.600 mètres)
1. Saint Nicolas- G-oldln). 'T...G. 156 50
à M: A. K. Maeomber... >.".......... P. 71 50
2. Opaline (C.-H. Sembiat)/..'....;.. ...,P. ,13
3. Biaraitz (J. WinlencU) P.J 18
'4. Aurofa. — *1Ç partants".' — 2 long., ' long.,
2 lonç. ^ ,
Vincenneg -
, Les courses, auxquelles astistâit un nombreux
public, oh été disputées par des chevaux d'un■ mé-
Htf tris ordinaire. ' ' / " " > -. . -
La Société du Demi-Sang, dans le but d'avoir,
plus rapidement, .et avec ,une exactitude Qbtolue,
le résuttat des opération du Pari Mutuel à la pe
louse et au pavillon, a fait installer entre cet deux
enceintes et le pesagt, à Vincennes, des canalisa
tions'qui permettent de confirmer par écrit le ré
sultat des opérations nui doivent elre Centralisées
au pesage en vue de l'unification. - - -
Un?lallation est â peu prés ce qu'elle est -pour
les pneumatiques à Paris, avec, cette différence
?u'elle~ fonctionne par Pair déprimé an lieu de
air comprimé; c'est-à-dire-par appel d'air au lieu
de prenant' d'air; Les Inbes-mettent de sept à dix
secondes, pour parpçniv] du pavillon, où de là pe
louse ait pésà^è: ' ' ' .
, PRIX DÉ RODEZ
(Trot monti, 9.000 francs, 2.2&0 mètres)
1. Damas Rose (PelamareK ...G. 24'
à Mme I). V.-Hugo ..P. S»
2. Dur Cœur (C. de Waztères).P. 7
3. Droit au But; 4. Lorivai. i— 6 partants.
PRIX DE VESOUI,
(Trot attelé, à t^cUuner, 11.000 francs, 2,250 mètres)
. Ecurie Cjéran-Maillard .G.l 8
1. Ôellys C (Th. Slonsieur) P.| 19 50
2. Djeddah C (Gouceon) . .P.| '19
3. Dauphtne II; 4 Dérision. — S partants.
. PRIX DE 'RiETHBL
.(Trot montôj 9.000 francs, 2.550 mitres)
t. Boston (Leroy) G. 332.150
à M. A. Saulnler P. 68*50
-S. Corsaire (Delamare): ...P. 27 50
3. Canada H (Boudeau) P.) 24 50
4. Carclus. — 13 partants.
PRIX DE SEGRE
, . (Trot attelé, 11.000 francs, 2.250 mètres),
' 1." Corusandre (G. Pentecôte)...G. 68 50
à M. Ch. Duclos ...: ..'.P. 24 "50
0. Ciboulette IV (Leverrier) i...i....P, 16
3, Cayiio (Capavilla) .P. 9
4. Comsntrcufl.. — 14 nattants. '
PRIX BEGONIA
(Trot monté, 20*000 francs, 2^60 mitres)
1. Chocolat (L. Dufour).. G.
à M. L Kint. ..... i. .....P.
2. Cosy (Lintanf) ., r . ...'.P.
3. Cicéron; 4. Calcntlne. — 7 partants.
' PAIX DE' SURESNES
(Ttrot attelé, 11.000 francs, 2.250 mètres)
1. Duchesse (R!aud )i G.l
" à M. Olry-Rœderer............./....P.|
2. Deauvillals (Leverrier) i;ia....iv.ii.-P.| •
3. Désillusion; 4. Denelia. — 4 paTtants,
. PRIX DE SCEAUX ■
'■(Trot Attelé, 11.000 -francs,•2.'800«mètïes)-
1.-Brisçart II (Oaipovllla)...G.l- 18-
'• à'M. Cl. Dupuis. P.f 8 ,
2.'Brie : (Dcssaùse) .. '....................P.f 10 '5<
3. Amer Plccm (Verzèle) . P;[ 1S
4. Bathon. — 12 partants. ■ ~- :r ' -,
84 50
20 50
9,59
8 50
550
5 50
. Clairefontaine
Aujourd'hui vendredi,' à 2 heures; courses tt
Clairlfontainû.. - . .
Nos préférences t ■ ■■ ■ ''
PRIX DES GERAKIUirS (H^ T.'OOO fr.'; 2.700 m,).
— Ronald in Law, Fresnoy. - " " ;
PRJX DU GONSBIL" GENERAL (H.,' 10.000 fr.,
2;900'm.). — Beaumarchaisi Vallièrei. '« • ' -
: PRIX DES, BEGONIAS 7.000. fr., 3ft0#
m.). — Rival III, Lubie.,. ... .
PRIX DE G — Make Haste, Caprice DI. • - -
GRAND STEEPLE-CHASE: DE ' DEÂUVILLB
(60.000 fr., 4.200 m.). — Oudry U, Divagucur.
PRIX' DE IA SOCIETE DÉ SPORT DE FRANCE
(8,000 fr., m,): Dlgn^ic,; Prémery. -■ ■ :■ ■
Demain samedi, cowses à DeauvQle et i Vjn-
eennes. , ; .
FJarticipez au
GRAND CONCOURS
- DU
et des Bons S/V0N5 ;
vofren cfenn/erepag e
LA TERRE TRWRLE A LOURDES
UnA secou^&ç ^ismique d-'une durée Je-trois
secondes a été ressentie dans la huit de. merpredi
-à jeudi, vers minuit 45, k Lourdes, à La Barthè-
dc-Nesthe, è Sarrancolin et dans. la plupart des
. localités de la région. On ne signale aucun acci
dent.
C b qui vous est devenu inutile peut être
recherché par d'autres personnes...
FAITES VOS OFFRES DE VENTE '
PAR L'INTERMEDIAIRE DE NOS ,
PETITES ANNONCÉS^,
: . - (lOlt FBIX ET .CDSO ITIItlS 'AtUDUBD'ESt Ht BUlittl H® -,
pre les liens qui unissent la Bretagne aux-
autres provinces . françaises, ce n'est -que
« dans l'état actuel de l'Europe et- du
monde». Leurs "griefs contre un gouver
nement et un Etat dont ils ont à se plain
dre, ils les rejettent sur la France qu'ils
opposent à la Bretagne comme une autre
nation. (Non sans illogisme, du rester car
ils' disent' par ailleurs que la France n'est
pas une nation, mais'un composé de na
tionalités. Mais les contradictions ne les
embarrassent guère). Dès lors, la France
opprime la Bretagne.- C'est l'ennemi qu'il
faut combattre. «La France, disent-ils, ne,
s'est jamais préoccupée de favoriser le
développement intèllectuel, l'industrie et
le commerce de ce peuple de plus de trois
millions d'hommes (le peuple breton), dont
elle a ravé le nom de la carte et dont elle
affecte d'ignorer l'existence. Son organi
sation unitaire lui interdit de tenir aucun •
compte des besoins de l'esprit breton, ni
dès exigences des intérêts particuliers de
la Bretagne. Elle ne leur permet ni de se
manifester, ni de se défendre. Ellq les com
bat même ouvertement lorsqu'ils s'oppo
sent aux siens. » Breiz Atao est donc bien
éloigné de demander la restauration des
. libertés bretonnes dans le cadre d'une
France forte et unie. Il ne conçoit la gran
deur de la Bretagne que par l'affaiblis
sement de la France. Bien plus, 31_ songe
si peu à la France" qu'il aspire, rtès^ que
ce sera possible, à la constitution d'Etats-
Unis d'Europe, où la Bretagne tiendrait
une place analogue & celle de petits Etats
comme la Suisse ou le Danemark.
Laissons là ces. chimères. Les autono
mistes bretons seraient les premiers à-se
trouver embarrassés d'une nation breton
ne indépendante, car ils rte sauraient quel
;régime lui. donner. Le ,plas clair ■ de ce
programme, et ce qu'il contient d'immé-
des ennemis de la France comme les auto
nomistes alsaciens viennent appuyer ce
.mouvement : c'est parce qu'il est tourné
contre notre patrie qu'ils sont là. «
Le directeur de Breiz Atao s'en est très
■nettement expliqué dans un discours. Il
voulait montrer pourquoi, en sens inverse,
les autonomistes bretons avaient appuyé
l'autonomisme alsacien : «Nous trouvons
en face' de nous; a-t-il dit, le dogme de
l'unité française. Le mouvement alsacien
est le premier démenti donné à ce dog
me. Nous devions le soutenir. > Nous som
mes frères d'idée, a-t-il ajouté :■ de l'idée
antifrançaise aurait-il pu dire. Les divers
autemomismes se rejoignent contre d'unité
nationale. La protestation contre certains
abus de l'Etat se mué en une tentative de
dislocation de la patrie.
'A
T1 faut dès lors prendre garde â tous les
concours que peut rencontrer une telle
tentative, à tout ce qui est susceptible de
renforcer ce mouvement. Attendons-nous
à voir converger vers lui tous ceux qui,
pour un but ou pour tin autre, se' sont
attachés 1 à la dissociation de la' nation
française. Notons d'abord, ^u sein même
de Breiz Atpo, la (présence de personnali
tés dont on connaît les accointances avec
les communistes. Puis n'oublions pas, à
côté du :parti autonomiste breton, la > pré
sence d'autres. associations de . défense
bretonne. L'une d'elles, le Blean Bruff,
, soupiis. à l'épiseppat breton, suit notam-
rtient les 'directives "de l'êvêque démocra
te de Quimper. Une autre a pour organe
la Patrie bretonne. Sans doute, ces di
vers groupes se renient les uns les autres.
iEn fait ils ont tous le même but. Et nous
lisons "d'ans la Patrie bretonne qu'il n'y
H pas plus de divergence doctrinale entre
ces groupements qu'il n'y en a entre les
membres de chacun d'eux. II n'y a pas de
différence rton plus entre les amis qii'ïls
fréquentent: les autonomistes alsaciens
sont venus au congrès de Breiz Alao ; le
-démocrate-chrétien Feillet, qui a été can
didat aux élections législatives à Quim
per et qui a failli être élu, est allé plaider
-pour les inculpés de Colmar ; le journal
la Patrie bretonne sort des presses d'une
imprimerie autonomiste de Met?. La . liai
son est constante entre les hommes qui,
en Alsace ou en Bretagne, songent à
diminuer la France. Et tes, démocrates,
s'ils ne se manifestent pas comme alliés
des groupes autonomistes les plus avan
cés tels que Breiz Atao, donnent par ail
leurs leur concours le iplus actif à cette
entreprise de dissociation de la France,
INFORMATIONS
.LE TEMPS. *— Nuageux avec éclalrcles, quelques'
averses ou orages. Température en hausse générale.
A Paris, maximum 28°. .... ,
LÀ VILLÏî Pas de courses dans la région pa
risienne.
• Parc des Expositions : Concours-Léoine. Musée
du Luxcnibourg : Dessins d'artistes français, de
1880-à nos jours. Ministère des Colonies : Aqua
relles du Séifégal, par J. de Saint-Seine.
AUJOURD'HUI. — Saint Barthélémy.
L'anniversaire de la bataille de la Marne
Le quatorzième aniversaire de la bataille de la
Marne sera célébré, à Meaux, le dimanche 9 sèp-
tembre. et cpmmc de coutume, sous les auspices du
Souvenir français. Des cérémonies religieuses
auront lieu à la cathédrale, au temple protestant,
cl, pour les Israélites, dans une salle de l'hôtel
de ville. Le gouvernement se fera représenter psr
le ministre de la Guerre.
Dos manifestations patriotiques auront lieu, au
cours desquelles le général Gouraud, gouverneur
militaire de Paris, et'le général M&riaux, gouver
neur' d-es Invalides, procéderont à la remise tle
drapeaux aux mutilés des yeux et à diverses so
ciétés d'anciens combattants.
- Un monument à François Fabié
Sur l'initiative de la Revue des poètes, un comité
vient de ee constituer pour élever un monument
au poète François Fabié.
Ce éomité comprend dès à présent : M. Pierre
de Noihac, président d'honneur ; Mmes- Adolphe
Brisson, Emilie Arnal, Amélie Murât; MM. Désiré
Lemerre, Pierre Brisson, Charles Le Goffic, André
Dumas, Louis Mercier, Eugène de Ribier, Ernest
Prévost, U. V. Châtelain, Camille Vergniol, Armand
Praviel, Gandilhon Gêna d'Armes, Gustave Zidler,
Gaston Guillot, Jacques Evrard, etc. -
Arrivée de la reine des cheminots anglais
La reine des cheminots anglais, miss Mabel
Kitson, qui doit visiter diverses capitales, est arri
vée à Piris, hier matin, à la gare du Nord, par le
train venant de Dunkerque.
La bienvenue lui a été souhaitée par le secré
taire de l'exploitation et une délégation de la Fédé
ration des cheminots.
Le danger signalé,..comment y parer ?
«Tout d'abord ne l'exagérons pas. Le mou
vement autonomiste breton n'est pas suivi
par le peuple, qui n'oublie pas les gloires
et les épreuves partagées par la Bretagne
avec les autres provinces, au cours de
l'histoire de France. Le passé le plus récent
suffirait à nouer des liens qui comptent. A
la porte du meeting de Breiz Atao, le soir,
un homme grondait :
— Chez noiis, il y -en a quatre qui sont
restés à la guerre... Et on voudrait nous
ôter le drtoit d'être Français !
Et la population de Ch&teaulin n'a guère
laissé parler les orateurs autonomistes au
•cours de cette réunion publique.
U n'y aurait donc qu'à donne! - satis
faction-aux revendications décentralisatri
ces de la Bretagne pour faire cesser la plu
part des mécontentements et pour enlever
a l'autonomisme breton la majeure partie
de- sa clientèle. .
FfluHl ajouter qu'il n'y a pas à y comp
ter soms le régime actel? La République
uuq et indivisible, irritée par le mouve
ment breton, le combat par des tracasse
rie^. riO a envoyé à. Châteaulin trente gen
darmes et un commissaire spécial. On a
réquisitionné, ipour loger les gendarmes,
le$ chambres qu'avaient retenues les auto
nomistes. On leur a interdit de porter leur
drapeau. Les autonomistes, dans leurs dis
cours, prêchaient la guerre contre^ la
, France. Le gouvernement leur a fourni le
moyen de s'y livrer, tout au moins sous
la forme d'escarmouches. Maïs du côté par
où la menace pourrait être iplus sérieuse,
quant aux appuis que reçoit le mouvement
, soit d'Alsace, soit d'ailleurs, aucune pré
caution n'est prise. Si jamais Pautonù
imisme breton pouvait devenir dangereux,
ïa République aurait fout fait pour l'y
aider, — A. i?.
L'avion postal
de I' « Ile-de-France »
L'avion amphibie L*e-Q 198, ipiloté par
le lieutenant de vaisseau Demougeot et
faisant la liaison postale transatlantique
*' entre le paquebot Ile-de-France et Paris,
a été lancé hier matin, à 7 heures, à 150
milles à' l'ouest des îles Scilly, soit envi
ron 350 kilomètres de la côte ouest de
l'Angleterre. Il a améri en rade de Cher
bourg à 11 h. 30. Après s'être ravitaillé
en essence, il en est reparti pour le Bour-
get où il est arrivé à 14 heures 50.
L'amphibie apportait plus de 90 kilos
de correspondance représentant 2.400 let
tres dont la plupart ont été distribuées à
Paris dans la soirée.
-;in .'■■■■ ^1» ' . "
Aujourd'hui, exécution
de l'assassin Dedieu >
Les bois de justioe sont arrivés à Fois pour
l'exécution de Dedieu, condamné à mort par la
cour d'assises de l'Ariège. Il avait assassiné deux
' vieillards, le maire d'Artix et sa femme.
Dedieu sera exécuté oe matin à 5 h. 55,
PETITES NOUVELLES
— -X — I-e concours Lépine s'est ouvert, hier ma
tin, au Parc des Expositions, à la porte de Ver
sailles. Le stand des industries concernant la
T. S. 'F., notamment, y sont plu» nombreux que
l'année passée.
—X— M. Poincaré, président du Oonsell, venant
de Sampigny, est arrivé hier matin,' à 12 h.- 16, à
Ha gare de l'Est. , •
CHRONIQUE DU MONDE
ET DE LA VILLE
Deuil
On annonce la mort de Mlle Josette
Brian, fille de .V. Brian, directeur de la
Compagnie fermière de Vichy, décédée à
Cambo, à Tage de dix-sept ans.
Un seul client mécontent peut nuire à une
excellente renommée et nous désirons conser
ver la nôtre intacte, que ce soit pour l'achat
ou la vente d'un bijou, SIROP et PAULIET,
experts et fabricants joailliers, 86, avenue
■Malaïoff et E22, rue Saint-Martin.
A SAÏNT-RAPHAEL
Attentat contre le consul d'Italie
. Avant-liier soir, vers 22 heures, !e mar
quis di Muro, consul d'Italie à St-Rapbiil
sortait de sa villa pour se rendre a un
garage. Il donnait quelques instructions à
sa femme de ;charfrbre quand un coup de
fusil chargé à chevrotines fut tiré dans sa
direction. Plusieurs projectiles atteigne
rent le consul et la femme de chambre qui,
fort heureusement, n'ont pas été griève
ment blessés. L'auteur de l'attentat, qui
s'était dissimulé derrière un artbre, a pu
prendre.la fuite. Il est activement recher
ché. Le parquet de Draguignan s'est rendu
sur les lieux.
Un communiste arrêté
au consulat d'Italie à Marseille -
Marseille, 23 août. —■ Les services de la
sûreté ont mis en éta td'arrestation, dans
les bureaux du Consulat d'Italie, rue Syl-
vabelle, le nommé Antonio Baudino, 27
ans, sujet italien, qui était porteur de
tracts sur l'exécution de Sacco et Van-
zetti, et d'un revolver chargé de 7 balles.
Après interrogatoire, Baudino, qui a
protesté contre son arrestation, a été dé
féré au Parquet et écroué.
APRÈS PLUS DE
DEUX ANS D'EXISTENCE U
SIX CYLINDRES
O I S I
RESTE
IVttVS MODERNE DES VOITURES
MODERNES j
63 iCBAMPS-ÊtVSÉES; PARIS
Double exécution à Casablanca
Hier pour la première fois, la guillotine a fonc
tionné au Maroc : Boudjemaa ben Ali, qui avait
assassiné M. Frayssimet à Oued-iLem, et Moktar,
l'assassin de la famille Courcoux, ont éié exécu
tés à Casablanca.
Les condamnés ont été réveillés par le procu
reur de la République, le greffier, les avocats et
uii ministre de la religion musulmane. Ils ont
appris avec calme le. sort qui leur était réservé;
puis, après avoir conféré avec le mufti, et s'être
livrés, dans la cour ■ de la prison, aux ablutions
rituelles, ils ont été abandonnés aux aides pour
leur .ultime 'toilette.-
Boudj-emaa a été exécuté le premier. Il;marcha
courageusement vers l'échafaud. Pett ; après, au
moment où Moktar apparaissait, Ja foule proféra
des cris : « A mort! ». L'asssssin, ee tournant
vers les spectateurs les injuria vivement et insulta
les magistrats et le bourreau, puis il se raidit et
essaya, mais en 'vain, de résister aux aides.
La guillotine a fait une profonde impression sur
la-foule. "
Un forcené voulait tuer
femme et enfants ;
désarmé, il se suicide
A Dourdan (Seine-et-Oise), le nomme Fernand
Fossard, avait menacé de tuer sa femme et ses
deux enfants. Il se disposait à mettre son projet
à exécution, quand un voisin, M. Sauvrot, réuish
à le désafmer. Rentré chez lui, Fossard se tiré
un -coup ée fusil dans la tête, se tuant-net.
Le pacte Kellogg
La cérémonie du 27 août
0>a, sait que c'est lundi prochain, à
15 heures, qu'il sera procédé à la signa
ture du Pacte général de renonciation à
la guerre ; car tel est le titre de l'instru
ment diplomatique qui va être signé.
La cérémonie se déroulera'au quai d'Or
say, dans le salon de l'Horloge, Où se tin
rent, en 1919, les séances plôndères de la
conférence de la paix. C'est en effet dans
le salon de l'Horloge que, le 18 janvier 1919
■— anniversaire de la proclamation de
l'empire allemand à Versailles, — s'était
ouverte la conférence de la paix. Et c'est
là aussi que, le 10 janvier 1920, à 16 h. 15,
après l'apposition de leurs signatures par
les plénipotentiaires de l'Allemagne et desj
alliés sur le procès-verbal de dépôt des
ratifications du traité signé à V-ersailles, le
28 juin 1919, le traité qui mettait fin à laj
grande guerre entrait en vigueur. .
Les représentants des 15 puissances qui '
signeront lundi le « pacte général de re
nonciation à la guerre » prendront place
autour d'une table disposée en fer à che
val, encadrant une petite table où sera
déposé le texte du nouveau pacte.
La séance sera ouverte par une brève
allocution de M. Briand.
Les signatures seront apposées suivant
l'ordre alphabétique français, c'est-à-dire
dans l'ordre suivant : Allemagne, Améri
que, Belgique, France, Grande-Bretagne (et
Dominions), Italie, Japon, Pologne, Tché
coslovaquie.
Les membres du corps diplomatique ac
crédités auprès du gouvernement français,
Seront invités à assister à cette scène nis-j
torique,: ils prendront place ans un es
pace réservé du salon de l'Horloge. Les;
autres invités, les représentants de - la
presse, les photographes et cinéastes, se-;
ront admis dans les deux salons dm minis
tère qui communiquent par de larges baies
avec celui de l'Horloge.
Tous les plénipotentiaires sont attendus,
à Paris au plus tard dimanche, devant être
les hôtes de M. Kellogg au dîner qu'offrira
ce soir-là, à l'ambassade des Etats-Unis, le 1
secrétaire d'Etat américain. »■ • j
L'arrivée de M. Kellogg . j
M. Frank' B. Kellogg, secrétaire desi
Etats-Unis, qui arrive ce matin, à Paris, a
10 h. 50, avec Mme Kellogg, se rendra im- i
médiatement à l'ambassade des Etats-:
Unis, avenue d'Iéna, où il sera l'hôte de
M. Myron T. Herrick.
L'ambassadeur offrira le soir même un
dîner en l'honneur de M. Kellogg. Le per
sonnel de l'ambassade, ainsi que quelques
personnalités politiques et diplomatiques
assisteront A ce dîner.
Dimanche «oir, à- l'ambassade des
Etats-Unis, M. et Mme Kellogg offriront un
grand dîner d'apparat aux plénipotentiai
res des puissances signataires du pacte
de renonciation à la guerre. ;
Il est probable que M. Kellogg se ren
contrera avec plusieurs personnalités po
litiques françaises, mais le programme de
ses visites n'est pas encore.arrêté.
L'arrivée des délégués
Le comte Uchida, délégué du Japon, ar
rivera, ce matin à la gare du Nord, à
6 h. 45. Il sera reçu par M. de Fouquières,
directeur du protocole. » ■ '
Mme et M. Smit (Afrique dîj 5ud), arri
veront à 17 h. 40, à la gare du Nord.
M. Benès (Tchécoslovaquie), arrivera
demain samedi, à 13 h. 53, à, la gare de-
l'Est. ■.
A 17 h. 10, samedi, gare du Nord, arri
veront Mme et M. Hymans (Belgique) à
17 h. 40, MM. Mac Lachlan (Australie) et
Parr (Nouvelle Zélande) ; à 18 h. 15, le
président Cosgrave (Irlande). '<
Dimanche matin, à 6 h. 45, M. Zaleski
(Pologne), arrivera à la gare du Nord ; â
15 heures, à la gare du Nord, M. vStrese-
raann ; à 17 h. 40, lord Cushendun (Angle
terre), gare du Nord. -
Le pacte serait annulé par les réserves
britanniques et françaises .
On mande de New-York que le profes
seur Brochardt, de l'Université de Yale,
parlant hier à \Villiamstone, dans le Ma&
sachusetts, a déclaré, que les réserves bri
tanniques et françaises rendaient • nul lè
projet primitif de M. Kellogg pour le ban
nissement de la guerre et mêlait l'Amé
rique à la ipolitique des pays européens à
un tel degré qu elle pourrait se trouver
quelque jour entraînée dans une guerre
étrangère déclarée au nom de la Société
des Nations ou en vertu de Locarno où
d'un autre pacte ne concernant nullement
l'Amérique. '
Le professeur Brochardt a indiqué que
ïa majorité du Sénat pourrait refuser de
ratifier le pacte pour les mêmes motifs
qui l'ont déjà amené à rejeter le traité dç
Versailles.' . . i
' l
■ w. 1 . ' i " . > }
Le pacte d'arbitrage |
américano-égyptien |
■■■ ■ ~ : ' ' i
Les objections égyptiennes j
Le correspondant de la Chicago Trî r
bune à Washington télégraphie que le?
milieux officiels de la capitale américaine
sont étonnés des nouvelles reçues d'Egypte
d'après lesquelles des discours ont été pro--
moncés par les chefs du parti Wafd cri
tiquant le traité d'arbitrage et de concis
liation proposé par les Etats-Unis à l'Egypr
te, et ajoutant que la clause voulant qu'eii
cas de querelle une troisième nation fasse
partie du comité d'arbitrage a été inséré^
à la demande de la Grande-Bretagne.
Les milieux américains déclarent qu'une
telle façon de critiquer cette proposition
du' pacte démontre que les Egyptiens in
terprètent' mal la politique d'arbitrage et
de conciliation des Etats-Unis. Ils font en
effet remarquer que la clause en quesf
tiioti fait partie de tous les traités analogues
signés ou devant être signés par les Etatsi-
Unis avec d'autres pays. ;
Le correspondant de la Chicago Tribu
ne va jusqu'à déclarer que cette affaire
pourra être caiise que M. Kellogg n'irait
pas à Londres lors', de son séjour en Eu
rope. ... ■ ■ , . ;
Les objections anglaises 1
Parlant du projet de : traité d'arbitrage
entre l'Amérique et l'Egypte, le Morning
Post fait remarquer qu'en raison des re
lations de la Grande-Bretagne avec l'Egypi-
te, il eût été plus conforme à l'usage què
l'Amérique prévînt la Grande-Bretagne.dè
rtm projet. ■ |
Du tac au tac \
On a publié hier, à Londres, les com
muniqués éçhângiis entre l'Angleterre e|
Haïti pour l'établissement d'un modus vi-
uendi commercial entre les deux pays qui
s'accordent mutuellement la clause de lfi
nation la plus favorisée. v !
On fait remarquer à 1 ce sujet qu'Haïti
se trouve par rapport aux Etats-Unis dans
la même situation que l'Egypte vis-à-vig
de l'Angleterre : .lit for M l
■i» .1. . . . «Su .. . 'i >. m ...j 1 ., . n j.i'i j
Les obsèques du général Puypérou j
, ' ■ ■ ' !
Metz, 23 août. ■ — Aujourd'hui ont en lieu
les obsèques du général Puypérou; décédé
dimanche dernier en sa propriété dé
Sainte-Ruffinel
Au Conseil des ministres
Nous avons annoncé que le Conseil dés
ministres, primitivement fixé au 5 septem
bre, avait été brusqueinent convoque poul
ie 23 août. Mi Poincâré est arrivé hier de
Sampigny à Paris, à midi, pour y assister.
Voici le communiqué officiel fait à la
presse :
Le Conseil des ministres qui s'e«t réuni
hier après-midi à l'Elysée, sous la prési
dence de M. Gaston Doumergue, et auquel
tous les membres du cabinet assistaient,
a consacré la plus 'grande partie de sa
séance -au règlement des diverses ques-
tiohs que peuvent soulever, soit la signa
ture du pacte qui met la guerre hors la
loi, soit la prochaine session de la Société
des Nations à Genève.
A ce sujet, le Conseil a renouvelé les
pouvoirs de MM. Aristide Briand, Pauï-
Boncour, Pains, Loucheur, Lucien Hubert,
Labrousse, Froniageot, Jouhaux, Robert
S.érot, Paul Bastid èt René Cassin, comme
délégués suppléants et délégués. adjoints.
M. Pasquier gouverneur, général
de l'Indochine
M. Perrier, ministre des Colonies, a fait
approuver M nomination de Pierre Pas-
quier, résident supérieur en Indochine,
comme gouverneur général de l'Indo
chine.
Le ministre des Colonies a- également
entretenu le Conseil des incidents de la
Guyane où le calme est maintenant réta
bli et où la justice suit son cours.
Le Conseil des ministres a décidé qu'à
partir du 23 septembre il n'y aurait plus
de déplacements officiels de ses membres
en raison de l'ouverture de la période
électorale des conseils généraux.
La séance a été ensuite consacrée à
l'expédition des affairés courantes.
Le prochain Conseil des,ministres aura
lieu' le 14 septembre, à Rambouillet.
Comme il a «té antérieurement décidé,
les. ministres se réuniront en conseil de
cabinet le ï" septembre, à Sampigny.
Là nouvelle conférence
interparlementaire ;
Bit l'honneur des délégués de la confé
rence interparlementaire qui se réunissait
PQur Ja 25* fois hier, à Berlin, une grande
réception a, eu lieu au Reichstag, à laquelle
assistaient plus d'un millier de personnes.
Le chancelier Hermann Muller était pré
sent, ainsi que plusieurs membres de son
cabinet.' ■. ■
Tous . les partis politiques allemands,
sauf les coimmunistes et lés racistes, étaient
représentés.
M. Lœbe ouvrit la séance et souhaita la
bienvenue aux délégués.
Le conieil interparlementaire s'est en
suite réuni, dans l'après-midi* sous la pré
sidence du docteur Erabec, représentant
de la Tchécoslovaquie et vice-président du
Conseil. • ;
Le conseil a approuvé le rapport du tré
sorier de l'Union dont les réssounces sont
élevées â 175.000 francs suisses, contre
150.000 francs de dépenses.
M. Lang (Norvège)i fut réélu, pour une
période de quatre ans, comme secrétaire
général de l'Union interparlementaire. Il
assumera en même temps les fonctions de
trésorier, qui avaient été détenues jusqu'à
sa mort par le Suisse Rutty.
Enfin, sur la proposition de M. Merlin
(Francei, le docteur Boissier. (Suisse), fut
désigné comme secrétaire général adjointi
Le conseil de l'Union interparlementaire
a .décidé en principe de confier la succes
sion du baron d'Adelsward, son président;
démissionnaire pour raisons de santé, à
M; Fernand Bôuisson', président de la
Chambre des députés française.
HEURE
Un avion prend feu
. à l'atterrissage
Un avion commercial de la compagnie française
assurant la liaison MarseiHe j Paris-'Londres, piloté
par l'aviateur Delage, qui avaît quitté l'aérodrome
de Marignane à 10 h. SO, à destination de Paria
et Londres, avec 6 passagers à bord,- a dû atter
rir près -de l'étang de Berre:
Au cours de l'atterrissage, l'appareil a. capoté et
a pris feu. Trois passagers ont été «sser fortement
contusionnés, le pilote, est indemne.
L'appareil est complètement détruit.
ii .ii n>-.' —...I «tfigfrii if . m. é i V. i ■ r i. ■■u i
A L'ETRANGER
ALBANIE
Ahmed Zogou serait proclamé roi demain .
Le correspondant du. Daily Telegrapk à Trieste
télégraphie à ce journal :
« La proclamation d'Ahmed Zogliou comme roi
d'Albainie aura lieu à une réunion de l'Assemblée
constituante," à Tirana, samedi prochain.
« Selon des nouvelles reçues d'Albanie, la décla
mation créant une monairchie et uo royaume d'Al
banie est extrêmement populaire.
■ ' « On' dépi'ent toute intervention' de l'Italie dans
la 'proclamation du royaume albanais, m
GRANDE-BRETAGNE
i Insulte .puérile »■ ^
On .«innonce qu'est parvenue à Londres , la réj
ponse des Soviets déclarant qu'ils n'autoriseraient
pas l'envoj à.Crpnstadt d'un navire de guerre brû
tannique pour' ramener ea Angleterre - les rester
de l'équipage du 'sous-mark L-55. Les Soviets né
s'opposeraient pas à ce que les restes soient emme
nés ■ ppT; ua navire de guerre d'une nation- ami<|
telle: qUe ia Noryège ou par un navire marchand
anglais.- •-.- . * -i
: Un croiseur -attendait à - Fortemouth la décision
de; Soviets et, aujourd'hui, le Foreign-Office et
l'Amirauté étudient-une autre procédure
Le Moming Pose qualifie i d'insulte puérile»
ce refus des Soviets. <.
ITALIE
Aeeident de montagne i
On mande de Bolzan
teur Sejos Inquart, sont tombés dans un r&vi'a, au
moment où ils tentaient, au moyen de Cordes, l'es
calade du sommet de' l'Ortler, à 3.000 mètres d'aï*
titude.' '
Uns caravane de secours a réussi,, après dix
heures d'efforts, 'à sauver les-deux alpinistes.' Bles
sés tous deux, ils ont été transportés à l'hôpital
de Merano. • " ;
,, JAPON
, Le compromis franco-anglais ;
ûq . mande de Tokio; le 22, au Times, que le
Japon approuve en principe les termes du compro
mis .navaU anglo-français. Les journaux japonais
sont surpris des suggestions selon lesquelles les
intérêts américains seraient affectés. VOsafcq
Asghi : dit que le compromis est un arrangement
purement' technique qui contribuera au désarma-
ment naval et formera la base d'une conférence
navale, à laquelle participera l'Amérique. -,
LUXEMBOURG
Un détournement de 1.800.000 francs
dans les douane» <
Une grosse affaire de détournement a été décou
verte dans l'administration des douanes.
La police secrète' a' arrêté un jeune employé de
nom de B..., âgé de 23 ans, qui a vendu pour son
compte des banderoles 'fiscales pour cigarettes.
Le montant du détournement s'élève à 1 million
800.000 francs. !
PAS DE LOCARNO A L'EST
Une campàgnè
pour la modification
de la frontière
Berlin, 28 août. — An Congrès des
Hauts-Silésiens qui s'est réuni à Lauban,
ville de Haute-Silésie allemande, une ré
solution a été adopté contre tout Locarno
de l'Est.
Dans .deux résolutions adressées, l'une
nu gouvernement' du Reich et l'autre au
Secrétariat de la 5; D. N., le congrès des
Hauts-Silésiens allemands fait le serment
de prêter assistance .à ses frères de Hau
te-Silésie polonaise et demande au Reich
allemand de profiter débouté occasion qui
se présenterait, pour invalider les résolu
tions de Genève qui ont partagé Ja Haute-
Silcsie entre la Pologne et l'AlJçmagne.
Il ne peut ôtre question — ajoute la rê-
solution —. d'un Locarno de l'Est, au con
traire: la frontièrè orientale doit subir une
modification permettant d'établir des re
lations normalës et supportables entre les
populations locales. Ce n'est qu'alors
qu-une paix véritable pourra être établie
entre la Pologne et l'Allemagne et que le
foyer de dangers qui menace la paix
pourra être éteint.
LE RAÏD AMERIQUE-SUEDE
Hassel et Cramen auraient été vus
dimanche matin
New-York, 23 août. — On mande Chris-
trainshaab (Groenland) :
Le gouverneur du Sud du Groeftland
annonce qu'un aéroplane, probablement
celui des aviateurs américains Hassell et
Cramer, a été vu dimanche matin à dix
heures trérite du matin, venant du nord-
nord-est.ï . a
On a clairement vu - lès- occupants de
l'appareil qui, à l'aide de longues-vues,
cherchaient un terrain çour atterrir»
Des navires sont partis de Godthaab et
de Fiskênesset à l'effet de, retrouver cet
aéroplane.
A MOSCOU
Tchitchérine transporté à l'hôpital
Londres, 23 août. — I^e correspondant
de l'International News Service à Moscou
rapporte que Tchitchérine,- ministre des
Affaires étrangères, .a dû-être transporté
à l'ïhôpital du Kremlin, à la suite d'une
nouvelle attaque de diabète, maladie dont
il souffre depuis plusieurs, années.
Litvinov a été designé pour remplir l'in
térim du ministère des Affaires étrangères.
LA SANTE DEM. StTLEéÉMANN
1 '.¥ —• v- ■
, La maladie Hu chancelier
allemand crée une situation
nouvelle
EXPLOSION ET INCENDIE
« - .....
Hier après-midi, une explosion de gaz,
due .à un . court-circuit, s'est produire 13,
rue des Vigneulles dans une tranchée creu
sée pour l'installaiion d'une coijduité. dç
gaz. Les pomipiers ont réussi à arrêter la
fuite et l'on croyait tout danger conjuré
quand trois quarts, d'heure après se pror
duisait une nouvelle explosion suivie d'in
cendie dans une chambre du rez-de-chaus
sées de lïhôtel situé au 17 de la même rue.
L'explosion fit écrouler la voûte de la
cave de l'immeuble et briser les glaces
du restaurant. Par miracle, il. n'y a pas
eu d'accident de personne : le feu a été
maîtrisé après deux heures d'efforts. Les
dégâts sont très importants, ■
■■y» •
Petites nouvelles de la nuit
Berlin, 23 août. — M. Strèsemann a été
ce matin, avant la reprise de son activité
professionnelle, examiné par les médecins
qui l'ont: soigné et auxquels s'était joint
le professeur von Krel, de Heidpïberg.
Il est résulté de cettë consultation mé
dicale.que l'état de santé du ministre des
Affaires étrangères -n'exclut pas la possi
bilité de rechute. Dans ces conditions, lés
médecins ont déconseillé au ministre. ïa
participation ■ projetée aux négociations de
Genève. Ils n'ont pu se déclarer,d'accord
sur le voyage à Paris,, qu'à la condition
que le ministre s'y impose les plus grands
Ménagements. - -
Le résultat de la consultation médica
le à laquelle a. été soumis aujourd'hui M.
Stresemann) à créé une situation nouvel
le. On, admet dans les milieux-politiques
que le Cabinet d'Empire se réunira pro
bablement demain pour juger dans quelle
mesure les dispositions prises pour Paris
et Genève devront être modifiées. ? -
» En particulier, il s'agit de savoir s'il
ne conviendrait pas de relier au voyage
de M. Stresemann à Paris, les conversa
tions prévues pour Gêrièvè; au- Sujet 'de
l'évacuation de la Rhénanie et des pro
blèmes relatifs. ; .. i
Le Cabinet devra, epfin décider qui di
rigera la délégation. allemande à. Genève.
L'information répandue par la -presse que
M. Hermann, Mnîler irait .lui-même à, Ge
nève ne se confirme pas;; On croit plutôt
que ce sera M. von Schubert quj présidera
la délégation. On parle-aussi, de la possi
bilité de remplacer M.; Stresmann par M.
von Guérard, ministre pour les territoires
occupés. Qn ne sait pas non plus si M- Stre
semann rentrera ,de Paris.[directement -à
Berlin ou s'il se.rendra pour quelque temps
dans irne ville d'eau. r - . -,
— Dans le comté de Gloucester un aéroplane
s'est écrasé sur te sol. L'aviateur est mourant.
— Un nouvel incendie menace de destruction
complète la forêt cCAubois, près
a été trouvé dans F église St-Germain-des-Prés. Aux
enfants assistés.
Dernièret nouvelles'sportive»
\ A LA BAULE * :
Le grand prix automobile . '
La Boule, 23 août. — Le cinquième Graad-Prix
automobile de Lî Baule s'est déroulé devant .plu»
de cinquante mUle sp'eetatèurs; - i ;, ■ -
La-course a. été enlevée par i.Blacquebelair, 'Sur
Bugatti, en 48'7"3,. battant ainsi le "-record détenu
par L Wagner depuis 1926, avec 48' 33".
Voici les résultats :
2. De Wentzelmcsaii, sur Mercédès; en 48' 10" 2.
3. Geuthier, en 54'5"2. ---■
■a 4. Scaron,.en 54'53"4. ; -
5. Bassaud, en 55'38" 1»
. 6. Jeuffrara, en 56' 26". . • _ v.
7- Grosse, en 58' 7" 4. -
0 8. Mme Schell; en 58'9" 1.
9. Brisson, en 58'15" 3.
■ 10. Turenne, en I k. 6' 7" 2, - ,
12. Pichon, en 1 h. UM4"3. ,
12. Mme Depret, en 1 h. 12'5". ,
. 13. Mazureau, en 1 h. 16'39'" 2.
■ 14. Bouteny, en 1 h. 24" 46"^ ■
A 14 h. 45, avait été donné le départ du Grand-
Prix motocycliste â neuf concurrents. Cette épreuve
a été marquée par un accident. Martin, qui était
en-bonne posture, allait terminer spn second tour
quand ' on le vit s'abattre. On se'porta â son se
cours et on le retira de -dessous sa moto pour 1*
transporter au poste de secours voisin où le méde
cin de service constata qu'irportait â l'œil gauche
une blessure qui ne paraissait pas grave. - ,; -
Voici, les résultats de l 'épreuve ,
1. Coulon, en 5' 24" 1/5, moyenne 11 km.
■ 2. Clermont, en 5' 39" 4/5.
3. Laisne, en 5'43" 1/5.
4. Rouvaire, en 6'8" 2/5.
'5. X'.., en 6' 19"2/5. ' ■ ■
6. Pontezières, en 10'2".
7. Milton, en 12* 4" 3/5.
Les deux autres ont abandoqnéL
LES COURSES
Dea avilie
Sauf le Prlx Gontant-Biron, qui s'est terminé par
sdc' ' "
une belle lutte entre Huntersàale .et Daddy, lutte
dont le cheval die M. Sol Joël est sorti vainqueur,
les courses n'ont présenté qu'un intérêt ordinaire.
. Résultat»-du jeudi 23 août 1928.
- - PRIX OE LA O&UhXNE
(A réclamer, 10.000 francs, 2.000 mètres)
24 &0
13 50
16 5»
1. Pltxbourg (M: Mac Gee)..............G
- r i M. A. de Attchorena..<.. P.
.2. Marchcgay (R. Vincent).
3. Raz cle Miarée; 41 Abriès." — 7 partants. •—
3/4 de long., 1 long, • 1/2, demi-long. •
PRIX DE LA' R'IS'LE
(20.000 franesj -MO-mitres) "
,1. Eva (VV-. Stbbritt) ; G.l 18
.i ^larccl Boussoc..P.| 950
2. Lily'-s Lrgend (-F. Hervé)., P. 9 50
3. Clémence; i. Mayno. — 6 partants.Eucol.,
1 long. 1/2/1 Joug: 1/2.' ? _
* PlRIX CCKTAUT-BIRON
-- '(30,000 francs» -2.400. mètres) :
1» Bvntersdale (W...Sibbritt). .G.
à M. Sol Joei.,.. P.
& Daddy (A. jEsling) ... .P.
S. Bark Paul (C.-H. Sembiat)...' P.
4. Astlr..-
tête.
13 50"
7 50
10 50
-8 partants. — Courte téte, 1 long. 1/-2,
. FRIX DE SiAJNT GATXBN* • ' . '
• • (20.000 francs, 900 mètres)
1. Koentgsmork " lf " (A. Haibe) ....... .-. .G;| - 7 S0
. à'M. Pierre Wertiheiimer. ;
2. Xa-vier; 3. Tour du Monde, -rr 3 partants. —
4 long., ewco}. - . . . . . .
PRIX DE KJNT-L'BVEQÙE
(Handicap, 15.000 francs, 1.600 mètres)
1. Saint Nicolas- G-oldln). 'T...G. 156 50
à M: A. K. Maeomber... >.".......... P. 71 50
2. Opaline (C.-H. Sembiat)/..'....;.. ...,P. ,13
3. Biaraitz (J. WinlencU) P.J 18
'4. Aurofa. — *1Ç partants".' — 2 long., ' long.,
2 lonç. ^ ,
Vincenneg -
, Les courses, auxquelles astistâit un nombreux
public, oh été disputées par des chevaux d'un■ mé-
Htf tris ordinaire. ' ' / " " > -. . -
La Société du Demi-Sang, dans le but d'avoir,
plus rapidement, .et avec ,une exactitude Qbtolue,
le résuttat des opération du Pari Mutuel à la pe
louse et au pavillon, a fait installer entre cet deux
enceintes et le pesagt, à Vincennes, des canalisa
tions'qui permettent de confirmer par écrit le ré
sultat des opérations nui doivent elre Centralisées
au pesage en vue de l'unification. - - -
Un?lallation est â peu prés ce qu'elle est -pour
les pneumatiques à Paris, avec, cette différence
?u'elle~ fonctionne par Pair déprimé an lieu de
air comprimé; c'est-à-dire-par appel d'air au lieu
de prenant' d'air; Les Inbes-mettent de sept à dix
secondes, pour parpçniv] du pavillon, où de là pe
louse ait pésà^è: ' ' ' .
, PRIX DÉ RODEZ
(Trot monti, 9.000 francs, 2.2&0 mètres)
1. Damas Rose (PelamareK ...G. 24'
à Mme I). V.-Hugo ..P. S»
2. Dur Cœur (C. de Waztères).P. 7
3. Droit au But; 4. Lorivai. i— 6 partants.
PRIX DE VESOUI,
(Trot attelé, à t^cUuner, 11.000 francs, 2,250 mètres)
. Ecurie Cjéran-Maillard .G.l 8
1. Ôellys C (Th. Slonsieur) P.| 19 50
2. Djeddah C (Gouceon) . .P.| '19
3. Dauphtne II; 4 Dérision. — S partants.
. PRIX DE 'RiETHBL
.(Trot montôj 9.000 francs, 2.550 mitres)
t. Boston (Leroy) G. 332.150
à M. A. Saulnler P. 68*50
-S. Corsaire (Delamare): ...P. 27 50
3. Canada H (Boudeau) P.) 24 50
4. Carclus. — 13 partants.
PRIX DE SEGRE
, . (Trot attelé, 11.000 francs, 2.250 mètres),
' 1." Corusandre (G. Pentecôte)...G. 68 50
à M. Ch. Duclos ...: ..'.P. 24 "50
0. Ciboulette IV (Leverrier) i...i....P, 16
3, Cayiio (Capavilla) .P. 9
4. Comsntrcufl.. — 14 nattants. '
PRIX BEGONIA
(Trot monté, 20*000 francs, 2^60 mitres)
1. Chocolat (L. Dufour).. G.
à M. L Kint. ..... i. .....P.
2. Cosy (Lintanf) ., r . ...'.P.
3. Cicéron; 4. Calcntlne. — 7 partants.
' PAIX DE' SURESNES
(Ttrot attelé, 11.000 francs, 2.250 mètres)
1. Duchesse (R!aud )i G.l
" à M. Olry-Rœderer............./....P.|
2. Deauvillals (Leverrier) i;ia....iv.ii.-P.| •
3. Désillusion; 4. Denelia. — 4 paTtants,
. PRIX DE SCEAUX ■
'■(Trot Attelé, 11.000 -francs,•2.'800«mètïes)-
1.-Brisçart II (Oaipovllla)...G.l- 18-
'• à'M. Cl. Dupuis. P.f 8 ,
2.'Brie : (Dcssaùse) .. '....................P.f 10 '5<
3. Amer Plccm (Verzèle) . P;[ 1S
4. Bathon. — 12 partants. ■ ~- :r ' -,
84 50
20 50
9,59
8 50
550
5 50
. Clairefontaine
Aujourd'hui vendredi,' à 2 heures; courses tt
Clairlfontainû.. - . .
Nos préférences t ■ ■■ ■ ''
PRIX DES GERAKIUirS (H^ T.'OOO fr.'; 2.700 m,).
— Ronald in Law, Fresnoy. - " " ;
PRJX DU GONSBIL" GENERAL (H.,' 10.000 fr.,
2;900'm.). — Beaumarchaisi Vallièrei. '« • ' -
: PRIX DES, BEGONIAS
m.). — Rival III, Lubie.,. ... .
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GRAND STEEPLE-CHASE: DE ' DEÂUVILLB
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