Titre : Le Journal
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1937-12-27
Contributeur : Xau, Fernand (1852-1899). Directeur de publication
Contributeur : Letellier, Henri (1867-1960). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34473289x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 27 décembre 1937 27 décembre 1937
Description : 1937/12/27 (N16505). 1937/12/27 (N16505).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG87 Collection numérique : BIPFPIG87
Description : Collection numérique : BIPFPIG13 Collection numérique : BIPFPIG13
Description : Collection numérique : BIPFPIG69 Collection numérique : BIPFPIG69
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k7634327m
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-220
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 22/12/2014
1- 1 ÉDITION DE 5 HEURES
LE JOURNAL
Le numéro : 40 cent. (N° 16505)
PARIS. 100, RUE DE RICHELIEU
Téléph. : Richelieu 81 - 54 et la suite
Lundi 27 Décembre 1937
RADIO SU-GA
inven 'eUr du 1 er récepteur
avec cadrai à lecture directe
est le 8 H Iv seul
qui présente cette année
une série de postes à dispositif
spécial assurant la stabilité absolue des réglages
SV-GA, 17, R. LIGNER - PARIS - 20* (ROQ. 37-62)
Un poste de T. S. F. & & SU-GA Y y
est une
fenêtre ouverte
sur le monde
SU-GA, 17, R. LIGNER - PARIS - 20' (ROQ. 37-62)
XII
LE BUDGET AU SÉNAT
La discussion générale est close
M. GEORGES BONNET
M. ABEL GARDEY
a présenté son rapport
M. GEORGES BONNET
souligné le redresse-
ment financier du gou-
vernement
M. CAILLAUX
lancé un nouvel aver-
tissement
et M. CHAUTEMPS
affirmé de nouveau la so-
lidarité de tous les minis-
tres dans la politique
financière du cabinet
LIRE EN 3e PAGE, 1" COLONNE LE COMPTE RENDU DES DEBATS
Un article de
Lucien DESCAVES
L'hôpital
et les pauvres
J'ai toujours évité autant que pos-
sible de me mêler de ce qui ne me
regarde pas. Si donc je me hasarde
aujourd'hui à mettre le doigt entre
l'arbre et l'écorce, entre l'Académie
de médecine et l'Assistance publi-
que, entre M. Mourier et Georges
Duhamel, à propos de la perturba-
tion apportée dans les hôpitaux par
l'application de la loi de 40 heures ;
si j'interviens, dis-je, dans le débat,
c'est parce que j'ai, peut-être, qua-
lité pour donner un avis qui n'en-
gage que moi, d'ailleurs.
Il y aura vingt ans l'an prochain,
j'appris par Gustave Geffroy, que
notre ami commun, Georges Cle-
menceau, connaissant la curiosité
que j'ai toujeaxs part&gé« «-tm--îm,
Lettres et les questions d'assistance
et d'entr'aide, avait l'intention de
me faire entrer au Conseil de sur-
veillance de l'Assistance publique,
conjointement avec mes confrères
Gaston Calmettes et Gustave Gef-
froy.
— Tu n'y vois pas d'inconvénient ?
me demanda-t-il.
— Non. A condition toutefois que
la fonction ne soit pas rétribuée.
Elle ne l'est pas ? J'accepte.
Et voilà pourquoi, dès le mois
d'octobre 1918, je pris l'habitude
d'assister deux fois par mois (sauf
empêchement) aux séances du Con-
seil, qui se tiennent avenue Victoria.
(Je dois dire que je n'y rencontrai
jamais, de leur vivant, ni Geffroy,
ni Calmettes, qui n'ont pas été rem-
placés.)
Quant à moi, j'ai tenu bon, et je
suis loin d'avoir à le regretter, car
sans avoir terminé là mon -initia-
tion, je l'ai poussée plus avant, ce
qui me permet de porter un juge-
ment sans passion sur une contro-
verse qui oppose l'un à l'autre deux
hommes pour lesquels j'ai une égale
estime. Georges Duhamel n'attend
plus la preuve de mon admiration
et de mon amitié ; quant à M. Mou-
rier, qui a succédé à M. Mesureur,
il est depuis trop longtemps sur, la
brèche, où il porte infatigablement
un corps robuste et un esprit lucide,
équitable et ferme en ses desseins,
pour qu'on lui dénie les qualités de
l'homme d'action indispensable à la
tête de l'armée qu'il commande.
Et voilà ces deux membres de
l'Académie de médecine aux prises
sur une question qu'il eût mieux valu
ne traiter, dans cette auguste en-
ceinte, qu'avec la quasi-certitude
que rien n'en transpirerait au de-
hors.
Le nom de Duhamel et l'autorité
qui s'attache à son œuvre littéraire
pouvaient faire prévoir les ronds
qu'allaient tracer dans l'eau les pe-
tits pavés qu'il y a jetés.
La nature des imputations de l'é-
crivain, qui est aussi médecin, cpm-
me M. Mourier, ouvrait à celui-rj.
un droit de réponse dont il a usé
immédiatement, n'oubliant pas qu'il
dirige la grande administration-'tnise
en cause. Il avait à la défendre' et
à se justifier lui-même, répondant,
devant l'opinion publique saisie du
mécontentement traduit par la com-
munication de Duhamel à l'une des
hautes Cours auxquelles il appar-
tient.
La réponse du docteur Mourier
n'a pas déçu mon attente.
Non pas qu'il dissimule à personne
le léger désarroi causé dans les éta-
blissements hospitaliers sous ses or-
dres, par la semaine de 40 heures.
Cet inconvénient momentané pro-
vient surtout de l'apprentissage que
doivent faire, dans les services aux-
quels elles sont affectées, les trois
milles recrues nouvelles dont le be-
soin se faisait sentir du jour au len-
demain. Qu'il en soit résulté quelques
à-coups, quelques tâtonnements, cela
parbleu ! n'est pas douteux. Mais
le directeur général de l'Assistance
publique, pour dissiper les inquiétu-
des, n'a eu qu'à publier un relevé
comparatif des décès dans les hôpi-
taux de Paris.
De ce relevé, touchant les sept
premte~io~L~-~d~p~n~jen
du nouveau régime hospitalier, il
résulte : 585 admissions en plus et
116 décès en moins.
Quant à la conscience profession-
nelle du personnel, son chef en ré-
pond, et j'atteste personnellement
que, sur ce chapitre, il ne badine
pas. Je l'ai toujours vu, quand il
pliait, céder aux instances d'un
chef de service qui plaidait la cause
d'un interne ou d'une infirmière
traduite devant le conseil de disci-
pline.
Les chirurgiens et médecins des
hôpitaux n'ont point cessé, d'autre
part, de reconnaître le dévouement,
veillantes, panseuses, soignantes,
dans l'accomplissement de leur tâ-
che. Evidemment, ce ne sont point
des saintes ; elles ont un ménage,
des enfants, des préoccupations
étrangères au service ; mais le ma-
lade en souffre-t-il ? Le docteur
Mourier et ses collaborateurs directs,
triés sur le volet, disent : non.
Et alors, cher et vieil ami Duha-
mel, êtes-vous bien sûr que vos cri-
tiques, vos alarmes et l'écho qu'elles
pourraient trouver dans le public,
ne soient pas de nature à saper, à
affaiblir tout au moins la confiance
des pauvres et de la classe ouvrière
ou petite bourgeoise, dans nos hô-
pitaux ?
Ecoutez, Duhamel. Beaucoup plus
âgé que vous — et sans remonter à
l'époque où le docteur Armand Des-
prés, chirurgien à l'hôpital de la
Charité et conseiller municipal, me-
nait une violente campagne, « dans
l'intérêt sacré des malades », contre
la laïcisation des hôpitaux, — je me
rappelle les préventions que les pau-
vres nourrissaient à l'endroit de l'hô-
pital. Il était entendif qu'on n'y
entrait que pour en sortir les pieds
devant. Une femme aimait mieux
mourir dans son galetas, enlevée par
la fièvre puerpérale, que de se lais-
ser conduire dans une maternité
pour y accoucher proprement.
Croyez-moi, je sais, à cet égard,
ce que je dis. Et nous retomberions
dans ce préjugé ; .nous inspirerions
à nouveau la crainte et l'horreur de
l'hôpital, dans le moment où le ma-
lade y est le mieux soigné ?
Non. Trop de prétendues conquê-
tes du progrès font faillite aujour-
d'hui pour que nous discréditions
l'une des plus secourables aux mal-
heureux.
VIOLETTE MORRIS
LA FEMME EN HOMME"
TUE UN LÉGIONNAIRE
QUI LA MENAÇAIT
.- Le drame s'est déroulé à
bord de la péniche qu'ha-
bitait la meurtrière
Les causes du crime ne sont pas nettement établies
VIOLETTE MORRIS, AU COMMISSARIAT APRES SON ARRESTATION.
EN MEDAILLON : LA VICTIME. — DETAILS EN 3' PAGE, 3° COLONNE
Effroyable
incendie
nocturne
à l'asile
d'aliénés
deMontredon
8 MORTS
1 DISPARU
Les causes du sinistre
ne sont pas établies
DETAILS EN 5' PAGE, 4e COLONNE
EN 2E PAGE :
ARTICLES DE PARIS
EN 3E PAGE, 2E COLONNE :
Le problème financier de la Ville de
Paris,
par J. LEMAIGRE-DUBREUIL.
Avec les « as » de la division de per-
fectionnement aérien : L'homme qui
ne vole que dans les nuages,
par JACQUES PAULIAC.
EN 5E PAGE, J re COLONNE :
Washington accepte les excuses du
Japon.
EN 5E PAGE, 2E COLONNE :
-
« Ne vous inquiétez pas », lancent par
T.S.F., les défenseurs de Teruel.
Le championnat de football
SOCHAUX
TOUJOURS
EN TÊTE
• 'V ""---
Le leader poursuivant la série de
ses victoires bat Cannes par 1 but à 0
Un bel arrêt de GONZALÈS, gardien
ie but dû Red Star. (Détails en 48 p.)
PRÉCAUTIONS POUR L'HIVER OU LA LEÇON D'ANATOMIE
- C'est absolument exact, un coup de revolver dans la nuque est presque toujours mortel.
- Quand ta sortiras, rigabUe pfis de relever le col de ton pardessus.,. (Dessin de ch. GENTYJ
LES PRÉDICTIONS POUR 1938
de l'Almanach du Grand Pêcheur"
la plus ancienne publication italienne
[DÊ NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL "PEBMANBNT]
ROME, 26 décembre. — L'Almanach
universel du Grand Pêcheur est certes
l'une des curiosités de l'édition italienne.
Fidèle à son petit format de 8 centimè-
tres sur 10 et à sa couverture bleue aux
vieux dessins naïfs il paraît régulière-
ment, tous les ans, depuis deux siècles
et demi, en décembre. Quand, en 1688,
il « sortit » pour la première fois, Inno-
cent IX régnait sur le trône de saint
Pierre, Amédée II était duc de Savoie
et Louis XIV roi de France. Depuis lors,
malgré les guerres civiles, les insurrec-
tions, les invasions, les changements de
gouvernement, sans interruption il est
apparu, un peu avant le début de chaque
année, pour indiquer les fêtes mobiles,
les quatre temps, les éclipses, le calen-
drier civil et le calendrier chronologi-
que. Mais ce n'est pas tout. Il rappelle
aussi, mois par mois, leur devoir aux ci-
toyens, indique les soins à donner à la
terre et donne le « moyen d'avoir des
jardins pleins de fruits et d'herbes aro-
matiques. »
"Pronostic perpétuel
La partie la plus célèbre et. la plus
curieuse du Grand Pêcheur est toutefois
celle du « Pronostic perpétuel » où sont
inscrites, en face de chaque quart de
lune,les prévisions non seulement météo-
rologiques, mais aussi commerciales et
politiques pour les jours à venir. Or, ces
prévisions, on assure communément
dans le peuple qu'elles se vérifient pres-
que toutes avec une précision mathéma-
tique. Aussi nous sommes-nous empres-
sés de feuilleter le vieil almanach. Et
nous y avons lu, ma foi, des choses fort
intéressantes.
Pour ce qui est, par exemple, de la
politique, le Grand Pêcheur déclare
qu'en 1938 on appliquera généralement
la devise : c Si tu veux la paix, prépare
la guerre » (aucune chance donc pour la
conférence du désarmement). « Les for-
ces occultes, y lit-on, prédominent en-
core dans le monde. Par soif du pouvoir
et par passion de l'argent elles ne se
lassent pas de jeter les peuples les uns
contre les autres ; mais ces forces ne
prévaudront pas. »
Politique et météo
Suivent quelques prédictions « au dé-
tail » où la politique est mêlée naïvement
à la météorologie.
Le 16 janvier le froid des jours pré-
cédents continuera et. le gouvernement
anglais sera désorienté.
A peu près à la même époque une
affaire très étrange donnera « de la ma-
tière » aux journalistes et divertira les
amateurs de belles histoires.
Le 23 janvier, les journaux (encore !)
auront du travail par-dessus la tête.
Le 9 mars, agitation des peuples en
Orient (c'est donc que le conflit sino-
japonais ne sera pas terminé et peut-
être qu'il s'aggravera).
Le 9 avril, grave fermentation dans
une nation voisine. (Attention ! cela sem-
ble bien nous concerner).
Le 14 mai « on essaiera de nouveaux
appareils aériens ».
Le 21 juin « quelqu'un paiera le tri-
but à la science » (Mort d'un grand sa-
vant).
A la fin de juillet, très grande chaleur.
Le 3 août éclatera une grave épidémie
dans une nation orientale.
Au début de septembre, phénomènes
célestes très - étranges.
La fin de l'année ne parait pas devoir
fournir de grands soucis. Le Grand Pê-
cheur se borne en effet à annoncer que,
le 9 octobre, on fera « une chasse abon-
dante de colombes sauvages » ; que la
fin de novembre sera « propice aux jeu-
nes gens à marier»; que l'année, enfin,
se terminera dans le brouillard et dans
la neige.
En somme, le vieil astrologue qui, sans
doute, rédige le « Pronostic Perpétuel »
du vénérable almanach se montre plu-
tôt optimiste. A l'en croire, nous n'au-
rions, nous Français, qu'à craindre la
date du 9 avril. Souhaitons qu'il dise
vrai et préparons-nous à « pointer »
bientôt ses prévisions.
ROBERT GUYON.
Détente dans le conflit
des entreprises de transports
Les patrons pressentis par M.
Chautemps ont accepté son arbi-
trage et les employés s'y sont ralliés
LIRE LES DETAILS DE CES INFORMATIONS EN 5e PAGE, 4e COLONNE
Les arbres' die Noël.
des gosses die Paris
Le président et Mme Albert Lebrun
ont reçu hier après-midi à l'Elysée
les meilleurs élèves des écoles
Hier encore, pour d'innombrables enfants, de nombreuses réjouissances
ont prolongé les fêtes de Noël. En voici deux parmi les plus typiques : en
haut, à l'Elysée, M. ALBERT LEBRUN et son petit-fils, photographiés pen-
dant le goûter traditionnel offert à quantité de petits Parisiens par le.,
président de la République. — Au-dessous, la distribution des jouets aux
enfants des employés et ouvriers des usines Renault.
MON FILM : Expulsons pour de lioif
M. Louis Rollin. député et ancien
ministre, a relevé, il y a quelque temps,
dans Le Journal, ces lignes :
Trois dangereux cambrioleurs arrêtés à
Paris : Samuel Palinsky, né à Odessa, na-
turalisé Argentin, deux fois condamné
pour vol par le tribunal de la Seine ;
Hans Klausner, né à Francfort, condamné
en 1936 à treize mois de prison par la cour
d'appel de Paris pour cambriolage ; Maria
Hornalinsky, spécialiste du vol à la tire,
déjà condamnée trois fois pour vol.
Voila donc trois étrangers, repris de
justice au titre français — sans doute
le sont-ils aussi dans leurs pays respec-
tifs — qui, à peine sortis de prison,
avaient repris, avec un remarquable es-
prit de suite, toute leur activité. Applica-
lion assez indiscrète du fameux : « Tout
homme a deux patries, la sienne et puis
la France ».
La rubrique des faits divers — et
celle des crimes — a pris un caractère
des plus cosmopolites : ce ne sont qu'his-
toires d'étrangers qui multiplient les pi-
res exploits. Mais le comble, c'est que
nombre de ces superindésirables ont déjà
été condamnés par nos tribunaux et
qu'ils continuent à abuser de notre hos-
pitalité décidément par trop débonnaire,
pour ne pas dire trop stupide.
M. Louis Rollin a donc soumis à la
Chambre cette proposition de loi :
Tout étranger condamné sur le territoire
français pour crime ou délit de droit com-
mun fera, à moins que l'acte incriminé
n'entache ni l'honneur ni la probité,
l'objet d'un arrêté d'expulsion, lequel de-
vra être exécuté au plus tard dans la hui-
taine de l'expiration de la peine.
Toute infraction à un arrêté d'expulsion
de cette nature sera punie d'une peine de
trois ans de prison au minimum et de
cinq ans au maximum.
En cas de récidive, la peine ne pourra
pas être inférieure à cinq ans.
C'est très bien. Mais — que mon
ami Louis Rollin me pardonne — cela
pourrait être mieux. Pourquoi ce répit
de huit jours ?
Si l'expulsé à retardement ne se ca-
che pas dans la forêt vierge qu'est Paris.
il peut se débrouiller pour obtenir un
sursis à répétition. C'est ainsi qu'il y a
pai mal d'expulsés qui, en fin de compte,
ris sont pas expulsés du tout.
Non, la porte et tout du suite. Com-
me il faut tout prévoir, je crois même
que le texte de M. Louis Rollin devrait
être complété comme il suit :
Toute démarche faite en faveur d'un
expulsé exposera son auteur à une amende
de 1.000 à 5.000 francs, et, en cas de réci-
dive, à trois mois de prison. S'il est lui-
même étranger, il sera expulsé.
Après quoi, il faudra organiser sé-
rieusement la surveillance aux frontières,
car les expulsés, sortis par la porte, ren-
trent par la fenêtre, à la façon des
clowns dans le Voyage en Chine, et
ceux que nqus tenons le moins à récu-
pérer sont précisément les plus alertes. -
CLÉMENT VAUTEL.
Karnaca Vincennes
gagne le Prix
Philippe-du-Rozier
« Karnac » et son propriétaire,
M. BEZIÈRE. — Lire les résultats
en rubrique hippique
LE JOURNAL
Le numéro : 40 cent. (N° 16505)
PARIS. 100, RUE DE RICHELIEU
Téléph. : Richelieu 81 - 54 et la suite
Lundi 27 Décembre 1937
RADIO SU-GA
inven 'eUr du 1 er récepteur
avec cadrai à lecture directe
est le 8 H Iv seul
qui présente cette année
une série de postes à dispositif
spécial assurant la stabilité absolue des réglages
SV-GA, 17, R. LIGNER - PARIS - 20* (ROQ. 37-62)
Un poste de T. S. F. & & SU-GA Y y
est une
fenêtre ouverte
sur le monde
SU-GA, 17, R. LIGNER - PARIS - 20' (ROQ. 37-62)
XII
LE BUDGET AU SÉNAT
La discussion générale est close
M. GEORGES BONNET
M. ABEL GARDEY
a présenté son rapport
M. GEORGES BONNET
souligné le redresse-
ment financier du gou-
vernement
M. CAILLAUX
lancé un nouvel aver-
tissement
et M. CHAUTEMPS
affirmé de nouveau la so-
lidarité de tous les minis-
tres dans la politique
financière du cabinet
LIRE EN 3e PAGE, 1" COLONNE LE COMPTE RENDU DES DEBATS
Un article de
Lucien DESCAVES
L'hôpital
et les pauvres
J'ai toujours évité autant que pos-
sible de me mêler de ce qui ne me
regarde pas. Si donc je me hasarde
aujourd'hui à mettre le doigt entre
l'arbre et l'écorce, entre l'Académie
de médecine et l'Assistance publi-
que, entre M. Mourier et Georges
Duhamel, à propos de la perturba-
tion apportée dans les hôpitaux par
l'application de la loi de 40 heures ;
si j'interviens, dis-je, dans le débat,
c'est parce que j'ai, peut-être, qua-
lité pour donner un avis qui n'en-
gage que moi, d'ailleurs.
Il y aura vingt ans l'an prochain,
j'appris par Gustave Geffroy, que
notre ami commun, Georges Cle-
menceau, connaissant la curiosité
que j'ai toujeaxs part&gé« «-tm--îm,
Lettres et les questions d'assistance
et d'entr'aide, avait l'intention de
me faire entrer au Conseil de sur-
veillance de l'Assistance publique,
conjointement avec mes confrères
Gaston Calmettes et Gustave Gef-
froy.
— Tu n'y vois pas d'inconvénient ?
me demanda-t-il.
— Non. A condition toutefois que
la fonction ne soit pas rétribuée.
Elle ne l'est pas ? J'accepte.
Et voilà pourquoi, dès le mois
d'octobre 1918, je pris l'habitude
d'assister deux fois par mois (sauf
empêchement) aux séances du Con-
seil, qui se tiennent avenue Victoria.
(Je dois dire que je n'y rencontrai
jamais, de leur vivant, ni Geffroy,
ni Calmettes, qui n'ont pas été rem-
placés.)
Quant à moi, j'ai tenu bon, et je
suis loin d'avoir à le regretter, car
sans avoir terminé là mon -initia-
tion, je l'ai poussée plus avant, ce
qui me permet de porter un juge-
ment sans passion sur une contro-
verse qui oppose l'un à l'autre deux
hommes pour lesquels j'ai une égale
estime. Georges Duhamel n'attend
plus la preuve de mon admiration
et de mon amitié ; quant à M. Mou-
rier, qui a succédé à M. Mesureur,
il est depuis trop longtemps sur, la
brèche, où il porte infatigablement
un corps robuste et un esprit lucide,
équitable et ferme en ses desseins,
pour qu'on lui dénie les qualités de
l'homme d'action indispensable à la
tête de l'armée qu'il commande.
Et voilà ces deux membres de
l'Académie de médecine aux prises
sur une question qu'il eût mieux valu
ne traiter, dans cette auguste en-
ceinte, qu'avec la quasi-certitude
que rien n'en transpirerait au de-
hors.
Le nom de Duhamel et l'autorité
qui s'attache à son œuvre littéraire
pouvaient faire prévoir les ronds
qu'allaient tracer dans l'eau les pe-
tits pavés qu'il y a jetés.
La nature des imputations de l'é-
crivain, qui est aussi médecin, cpm-
me M. Mourier, ouvrait à celui-rj.
un droit de réponse dont il a usé
immédiatement, n'oubliant pas qu'il
dirige la grande administration-'tnise
en cause. Il avait à la défendre' et
à se justifier lui-même, répondant,
devant l'opinion publique saisie du
mécontentement traduit par la com-
munication de Duhamel à l'une des
hautes Cours auxquelles il appar-
tient.
La réponse du docteur Mourier
n'a pas déçu mon attente.
Non pas qu'il dissimule à personne
le léger désarroi causé dans les éta-
blissements hospitaliers sous ses or-
dres, par la semaine de 40 heures.
Cet inconvénient momentané pro-
vient surtout de l'apprentissage que
doivent faire, dans les services aux-
quels elles sont affectées, les trois
milles recrues nouvelles dont le be-
soin se faisait sentir du jour au len-
demain. Qu'il en soit résulté quelques
à-coups, quelques tâtonnements, cela
parbleu ! n'est pas douteux. Mais
le directeur général de l'Assistance
publique, pour dissiper les inquiétu-
des, n'a eu qu'à publier un relevé
comparatif des décès dans les hôpi-
taux de Paris.
De ce relevé, touchant les sept
premte~io~L~-~d~p~n~jen
du nouveau régime hospitalier, il
résulte : 585 admissions en plus et
116 décès en moins.
Quant à la conscience profession-
nelle du personnel, son chef en ré-
pond, et j'atteste personnellement
que, sur ce chapitre, il ne badine
pas. Je l'ai toujours vu, quand il
pliait, céder aux instances d'un
chef de service qui plaidait la cause
d'un interne ou d'une infirmière
traduite devant le conseil de disci-
pline.
Les chirurgiens et médecins des
hôpitaux n'ont point cessé, d'autre
part, de reconnaître le dévouement,
dans l'accomplissement de leur tâ-
che. Evidemment, ce ne sont point
des saintes ; elles ont un ménage,
des enfants, des préoccupations
étrangères au service ; mais le ma-
lade en souffre-t-il ? Le docteur
Mourier et ses collaborateurs directs,
triés sur le volet, disent : non.
Et alors, cher et vieil ami Duha-
mel, êtes-vous bien sûr que vos cri-
tiques, vos alarmes et l'écho qu'elles
pourraient trouver dans le public,
ne soient pas de nature à saper, à
affaiblir tout au moins la confiance
des pauvres et de la classe ouvrière
ou petite bourgeoise, dans nos hô-
pitaux ?
Ecoutez, Duhamel. Beaucoup plus
âgé que vous — et sans remonter à
l'époque où le docteur Armand Des-
prés, chirurgien à l'hôpital de la
Charité et conseiller municipal, me-
nait une violente campagne, « dans
l'intérêt sacré des malades », contre
la laïcisation des hôpitaux, — je me
rappelle les préventions que les pau-
vres nourrissaient à l'endroit de l'hô-
pital. Il était entendif qu'on n'y
entrait que pour en sortir les pieds
devant. Une femme aimait mieux
mourir dans son galetas, enlevée par
la fièvre puerpérale, que de se lais-
ser conduire dans une maternité
pour y accoucher proprement.
Croyez-moi, je sais, à cet égard,
ce que je dis. Et nous retomberions
dans ce préjugé ; .nous inspirerions
à nouveau la crainte et l'horreur de
l'hôpital, dans le moment où le ma-
lade y est le mieux soigné ?
Non. Trop de prétendues conquê-
tes du progrès font faillite aujour-
d'hui pour que nous discréditions
l'une des plus secourables aux mal-
heureux.
VIOLETTE MORRIS
LA FEMME EN HOMME"
TUE UN LÉGIONNAIRE
QUI LA MENAÇAIT
.- Le drame s'est déroulé à
bord de la péniche qu'ha-
bitait la meurtrière
Les causes du crime ne sont pas nettement établies
VIOLETTE MORRIS, AU COMMISSARIAT APRES SON ARRESTATION.
EN MEDAILLON : LA VICTIME. — DETAILS EN 3' PAGE, 3° COLONNE
Effroyable
incendie
nocturne
à l'asile
d'aliénés
deMontredon
8 MORTS
1 DISPARU
Les causes du sinistre
ne sont pas établies
DETAILS EN 5' PAGE, 4e COLONNE
EN 2E PAGE :
ARTICLES DE PARIS
EN 3E PAGE, 2E COLONNE :
Le problème financier de la Ville de
Paris,
par J. LEMAIGRE-DUBREUIL.
Avec les « as » de la division de per-
fectionnement aérien : L'homme qui
ne vole que dans les nuages,
par JACQUES PAULIAC.
EN 5E PAGE, J re COLONNE :
Washington accepte les excuses du
Japon.
EN 5E PAGE, 2E COLONNE :
-
« Ne vous inquiétez pas », lancent par
T.S.F., les défenseurs de Teruel.
Le championnat de football
SOCHAUX
TOUJOURS
EN TÊTE
• 'V ""---
Le leader poursuivant la série de
ses victoires bat Cannes par 1 but à 0
Un bel arrêt de GONZALÈS, gardien
ie but dû Red Star. (Détails en 48 p.)
PRÉCAUTIONS POUR L'HIVER OU LA LEÇON D'ANATOMIE
- C'est absolument exact, un coup de revolver dans la nuque est presque toujours mortel.
- Quand ta sortiras, rigabUe pfis de relever le col de ton pardessus.,. (Dessin de ch. GENTYJ
LES PRÉDICTIONS POUR 1938
de l'Almanach du Grand Pêcheur"
la plus ancienne publication italienne
[DÊ NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL "PEBMANBNT]
ROME, 26 décembre. — L'Almanach
universel du Grand Pêcheur est certes
l'une des curiosités de l'édition italienne.
Fidèle à son petit format de 8 centimè-
tres sur 10 et à sa couverture bleue aux
vieux dessins naïfs il paraît régulière-
ment, tous les ans, depuis deux siècles
et demi, en décembre. Quand, en 1688,
il « sortit » pour la première fois, Inno-
cent IX régnait sur le trône de saint
Pierre, Amédée II était duc de Savoie
et Louis XIV roi de France. Depuis lors,
malgré les guerres civiles, les insurrec-
tions, les invasions, les changements de
gouvernement, sans interruption il est
apparu, un peu avant le début de chaque
année, pour indiquer les fêtes mobiles,
les quatre temps, les éclipses, le calen-
drier civil et le calendrier chronologi-
que. Mais ce n'est pas tout. Il rappelle
aussi, mois par mois, leur devoir aux ci-
toyens, indique les soins à donner à la
terre et donne le « moyen d'avoir des
jardins pleins de fruits et d'herbes aro-
matiques. »
"Pronostic perpétuel
La partie la plus célèbre et. la plus
curieuse du Grand Pêcheur est toutefois
celle du « Pronostic perpétuel » où sont
inscrites, en face de chaque quart de
lune,les prévisions non seulement météo-
rologiques, mais aussi commerciales et
politiques pour les jours à venir. Or, ces
prévisions, on assure communément
dans le peuple qu'elles se vérifient pres-
que toutes avec une précision mathéma-
tique. Aussi nous sommes-nous empres-
sés de feuilleter le vieil almanach. Et
nous y avons lu, ma foi, des choses fort
intéressantes.
Pour ce qui est, par exemple, de la
politique, le Grand Pêcheur déclare
qu'en 1938 on appliquera généralement
la devise : c Si tu veux la paix, prépare
la guerre » (aucune chance donc pour la
conférence du désarmement). « Les for-
ces occultes, y lit-on, prédominent en-
core dans le monde. Par soif du pouvoir
et par passion de l'argent elles ne se
lassent pas de jeter les peuples les uns
contre les autres ; mais ces forces ne
prévaudront pas. »
Politique et météo
Suivent quelques prédictions « au dé-
tail » où la politique est mêlée naïvement
à la météorologie.
Le 16 janvier le froid des jours pré-
cédents continuera et. le gouvernement
anglais sera désorienté.
A peu près à la même époque une
affaire très étrange donnera « de la ma-
tière » aux journalistes et divertira les
amateurs de belles histoires.
Le 23 janvier, les journaux (encore !)
auront du travail par-dessus la tête.
Le 9 mars, agitation des peuples en
Orient (c'est donc que le conflit sino-
japonais ne sera pas terminé et peut-
être qu'il s'aggravera).
Le 9 avril, grave fermentation dans
une nation voisine. (Attention ! cela sem-
ble bien nous concerner).
Le 14 mai « on essaiera de nouveaux
appareils aériens ».
Le 21 juin « quelqu'un paiera le tri-
but à la science » (Mort d'un grand sa-
vant).
A la fin de juillet, très grande chaleur.
Le 3 août éclatera une grave épidémie
dans une nation orientale.
Au début de septembre, phénomènes
célestes très - étranges.
La fin de l'année ne parait pas devoir
fournir de grands soucis. Le Grand Pê-
cheur se borne en effet à annoncer que,
le 9 octobre, on fera « une chasse abon-
dante de colombes sauvages » ; que la
fin de novembre sera « propice aux jeu-
nes gens à marier»; que l'année, enfin,
se terminera dans le brouillard et dans
la neige.
En somme, le vieil astrologue qui, sans
doute, rédige le « Pronostic Perpétuel »
du vénérable almanach se montre plu-
tôt optimiste. A l'en croire, nous n'au-
rions, nous Français, qu'à craindre la
date du 9 avril. Souhaitons qu'il dise
vrai et préparons-nous à « pointer »
bientôt ses prévisions.
ROBERT GUYON.
Détente dans le conflit
des entreprises de transports
Les patrons pressentis par M.
Chautemps ont accepté son arbi-
trage et les employés s'y sont ralliés
LIRE LES DETAILS DE CES INFORMATIONS EN 5e PAGE, 4e COLONNE
Les arbres' die Noël.
des gosses die Paris
Le président et Mme Albert Lebrun
ont reçu hier après-midi à l'Elysée
les meilleurs élèves des écoles
Hier encore, pour d'innombrables enfants, de nombreuses réjouissances
ont prolongé les fêtes de Noël. En voici deux parmi les plus typiques : en
haut, à l'Elysée, M. ALBERT LEBRUN et son petit-fils, photographiés pen-
dant le goûter traditionnel offert à quantité de petits Parisiens par le.,
président de la République. — Au-dessous, la distribution des jouets aux
enfants des employés et ouvriers des usines Renault.
MON FILM : Expulsons pour de lioif
M. Louis Rollin. député et ancien
ministre, a relevé, il y a quelque temps,
dans Le Journal, ces lignes :
Trois dangereux cambrioleurs arrêtés à
Paris : Samuel Palinsky, né à Odessa, na-
turalisé Argentin, deux fois condamné
pour vol par le tribunal de la Seine ;
Hans Klausner, né à Francfort, condamné
en 1936 à treize mois de prison par la cour
d'appel de Paris pour cambriolage ; Maria
Hornalinsky, spécialiste du vol à la tire,
déjà condamnée trois fois pour vol.
Voila donc trois étrangers, repris de
justice au titre français — sans doute
le sont-ils aussi dans leurs pays respec-
tifs — qui, à peine sortis de prison,
avaient repris, avec un remarquable es-
prit de suite, toute leur activité. Applica-
lion assez indiscrète du fameux : « Tout
homme a deux patries, la sienne et puis
la France ».
La rubrique des faits divers — et
celle des crimes — a pris un caractère
des plus cosmopolites : ce ne sont qu'his-
toires d'étrangers qui multiplient les pi-
res exploits. Mais le comble, c'est que
nombre de ces superindésirables ont déjà
été condamnés par nos tribunaux et
qu'ils continuent à abuser de notre hos-
pitalité décidément par trop débonnaire,
pour ne pas dire trop stupide.
M. Louis Rollin a donc soumis à la
Chambre cette proposition de loi :
Tout étranger condamné sur le territoire
français pour crime ou délit de droit com-
mun fera, à moins que l'acte incriminé
n'entache ni l'honneur ni la probité,
l'objet d'un arrêté d'expulsion, lequel de-
vra être exécuté au plus tard dans la hui-
taine de l'expiration de la peine.
Toute infraction à un arrêté d'expulsion
de cette nature sera punie d'une peine de
trois ans de prison au minimum et de
cinq ans au maximum.
En cas de récidive, la peine ne pourra
pas être inférieure à cinq ans.
C'est très bien. Mais — que mon
ami Louis Rollin me pardonne — cela
pourrait être mieux. Pourquoi ce répit
de huit jours ?
Si l'expulsé à retardement ne se ca-
che pas dans la forêt vierge qu'est Paris.
il peut se débrouiller pour obtenir un
sursis à répétition. C'est ainsi qu'il y a
pai mal d'expulsés qui, en fin de compte,
ris sont pas expulsés du tout.
Non, la porte et tout du suite. Com-
me il faut tout prévoir, je crois même
que le texte de M. Louis Rollin devrait
être complété comme il suit :
Toute démarche faite en faveur d'un
expulsé exposera son auteur à une amende
de 1.000 à 5.000 francs, et, en cas de réci-
dive, à trois mois de prison. S'il est lui-
même étranger, il sera expulsé.
Après quoi, il faudra organiser sé-
rieusement la surveillance aux frontières,
car les expulsés, sortis par la porte, ren-
trent par la fenêtre, à la façon des
clowns dans le Voyage en Chine, et
ceux que nqus tenons le moins à récu-
pérer sont précisément les plus alertes. -
CLÉMENT VAUTEL.
Karnaca Vincennes
gagne le Prix
Philippe-du-Rozier
« Karnac » et son propriétaire,
M. BEZIÈRE. — Lire les résultats
en rubrique hippique
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