Titre : Ce soir : grand quotidien d'information indépendant / directeur Louis Aragon ; directeur Jean Richard Bloch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1937-04-21
Contributeur : Aragon, Louis (1897-1982). Directeur de publication
Contributeur : Bloch, Jean-Richard (1884-1947). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32738400h
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 21 avril 1937 21 avril 1937
Description : 1937/04/21 (ED6,A1,N51). 1937/04/21 (ED6,A1,N51).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k7633434s
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-109
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 22/12/2014
GRANDQUOTIDIEN D"INFORMATION'~INDËPENDANT.î
VOUS N'AVEZ
plus que quatre jours
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L'ENFANT PERDU
6e
édition
dgn in
PREMIERE, ANNEE
6e
édition
NUMERO 5|
VICHYS
L'AUVERGNE
— avec - TOU RIS M E'
Ce soir voyages
WEEK END
LIRE DANS LA CINQUIEME PAGE
le PROGRAMME et les CONDITIONS
Opé. 99-34 - 15-60 (8 lig. groupées) - 30 cent. Mercredi 21 avril 1937 30 cent. — 31, rue du 4-Septembre, Paris-2*
Pour sauver
les femmes
et les enfants
DE BILBAO
.On va armer à Londres
un navire de ravitaillement
Le port de la capitale basque
(De notre envoyé spécial perma-
nent C. DAVID, par téléphone)
Londres, 20 avril., c Oui,, notre in-
tention est de forcer le blocus et de
démontrer la fausseté, pour ne pas dire
plus, de la politique de non-intervention
du gouvernement britannique.
C'est par ces mots que me reçoit M.
Fenner-Brockway, député aux Commu-
nes, dans son bureau de Saint Bride-
Street. Avec M. James Maxton, le dé-
puté de Glasgow aux traits d'ascète et
à la mèche légendaire, ils ont imaginé
un projet qui doit, dans leur esprit,
obliger le gouvernement à changer d'at-
titude.
« Nous avons pris option sur un ba-
teau battant naturellement pavillon
britannique. Le bateau est prêt, chargé
de farine, de boîtes de conserves, de
pommes de terre, et d'autres produits
alimentaires. Il n'attend que le signal
de partir.
« Mais il nous faut trouver 40.000
livres avant ce soir, avant que n'expire
le délai d'option. Comme vous le voyez
le temps presse ! Je ne désespère pas,
cependant, car la réponse à notre rppel
a été splendide en Angleterre. Miss
Ethel Mannin, l'autoress bien connue
nous a remis 1.000 livres à titre de prêt.
Lire la suite dans la troisième page
DERNIERE MINUTE
Londres, 20 avril. — M. Fenner
Brockway a été avisé que le vapeur
anglais « Seven Seas Spray » est
arrivé à Bilbao porteur d'un char-
gement de vivres. (Havas).
M. James Maxton, représentant
aux Communes de la ville de
Glasgow
Les affaires d Espagne :
Contrôle des frontières
et rappel des volontaires
Application des 40 heures
4
Tels ont été ce matin les sujets
soumis au Conseil des ministres
L'Exposition ouvrirait
le lundi de la Pentecôte
Lire nos informations dans la troisième page
DEMAIN 12 PAGES
La grèvé
des spectacles
est terminée
Les employés reprennent
le travail cet après=midi
Lire nos informations dans la troisième page
André MALRAUX
retour d'Amérique
arrive à Paris
Le célèbre auteur de « La Condition humaine », qui vient de
faire une série de conférences en Amérique, est arrivé par le
train transatlantique
ABANDONNEE
par son ami
une femme l'avait tué
à la Bourse du Travail,
Jeanne Piguet comparaît cet après-midi
devant les assises de la Seine
Une femme jalouse qui a tué son
amant, tel est le drame qui est soumis
cet après-midi aux jurés de la Seine.
La meurtrière, Mme Jeanne Piguet,
avait, en 1932, fait la connaissance de
M. Jean Mazoyer, alors âgé de 38 ans,
jardinier au cimetière du Kremlin. Ce-
lui-ci vint habiter avec elle rue Phili-
bert-Lucot, à Paris, en août 1933 et
abandonna le domicile conjugal.
En 1933, Mme Piguet, atteinte de tu-
berculose, fut hospitalisée à l'hôpital
Cochin, puis, de juillet à octobre, au sa-
natorium de Taverny. A son retour,, elle
rejoignit M. Mazoyer et tous deux allè-
rent habiter rue Elysée-Reclus, au Krem-
lin.
Vers le mois de septembre 1935 Mme
Piguet crut s'apercevoir que son amant
la délaissait un peu. Il y eut des discus-
sions, si bien que M. Mazoyer quitta
son amie le 10 juillet 1936.
Entre tefnps, M. Mazoyer, qui avait
été désigné comme secrétaire permanent
du Syndicat des employés et ouvriers
départementaux de Seine et Seine-et-
Oise à la Bourse du Travail, avait ren-
contré en juin 1936, Mlle Martinot, mé-
canographe à la Compagnie des Pompes
funèbres.
Mme Piguet se trouvant sans ressour-
ces demanda des secours à la mairie
du Kremlin, puis elle résolut de s'adres-
ser à son ancien ami, mais, avant, elle
acheta un revolver et une boîte de 25
cartouches.
Le 13 août, elle rencontra M. Mazoyer
qui lui remit 20 francs. Le 17 août, Mme
Piguet se rendit de nouveau à la Bourse
du Travail ; elle monta au bureau de
M. Mazoyer, au troisième étage, et dit à
une employée, Mme Dizy, qui se trouvait.
là :
— Rien à craindre, je ne lui ferai pas
de mal.
Mme Dizy, rassurée, se retira. Alors,
tandis que Mazoyer téléphonait,. Mme
Piguet saisit son revolver et tira sur son
ancien ami qui s'affaissa. La meurtrière
prit la fuite mais fut arrêtée comme elle
se faufilait entre deux taxis.
Quant à M. Mazoyer, transporté à l'hô-
pital Saint-Louis, il y expirait peu après.
Me Thaon défend l'accusée. Celle-ci
assure qu'elle ne voulait pas tuer son
ancien amant.
M. MARC RUCART
", ,., ,
expose pour "Ce soir"
, la grande réforme
des maisons de redressement
fb
Le garde des Sceaux propose :
1. - La création de vé-
ritables Tribunaux
de l'enfance mal-
heureuse et des Cen-
tres d'accueil et
d'observation des
prévenus; !
2. - De transformer les
établissements exis-
tants et d'en fonder
de nouveaux sur le
modèle de la Motte-
Beuvron;
Notre référendum contre les -
Bastilles de la Jeunesse a déjà
recueilli 82.323 signatures
3. - De rendre obliga-
toire l'enquête so-
ciale et l'examen
médico-psycholo-
gique des jeunes
« délinquants;
41 - De désigner des
délégués à la liberté
surveillée agréés
par le Ministre.
5. - De supprimer 110
sur 130 des oeuvres
privées existantes.
« Non, pas de sanctions 'contre le personnel quand il applique le
règlement, mais la condamnation certaine du règlement > : tel est le
principe qu'au cours de la longue coUYersatian que j'ai eue .avec le garde
es Sceaux, M. Mare Rucart, a piiisienrs'fois repris. L'opiniDir publique se
satisfait aisément de sanctions, souvent frappant de petits fonctionnaires,
après lesquelles tout se poursuit comme auparavant.
M. Marc Rucart rappelle queues décrets-lois ont diminué le nombre
des gardiens, mais qu'ils n'ont pas, par* là, diminué le nombre .les
verrous : au contraire, le verrou remplaçant le gardien dont on fait
l'économie. Les gardiens ne se voient pas appliquer les lois sociales :
certains font jusqu'à 72 heures par semaine. Tout cela constitue l'atmos-
phère favorable a.ux accidents, aux injustices, aux révoltes.
Lire la suite dans la huitième page ARAGON.
Pour son 48e anniversaire
M. HITLER
a reçu
un violon
en allumettes
et une tarte
d'un mètre
15.000 hommes
ont défilé devant le
chancelier du Reich
LIRE DANS LA CINQUIEME PAGE
Sur la Wilhelmplatz, hier, à Berlin, le chancelier' Hitler a
passé en revue et décoré quatre-vingt-dix oriflammes
Une femme blonde faisait le guet
devant une bijouterie de ia rue Blomet
Ses complices pillent la devanture ;
et tous disparaissent dans une auto noire
Lire nos informations dans la troisième page -.
LES USINES
BEL* VIE CHERE
l ,,'" par Edith THOMAS
b LIRE DANS LA HUITIEME PACE
VOUS N'AVEZ
plus que quatre jours
pour répondre
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Opé. 99-34 - 15-60 (8 lig. groupées) - 30 cent. Mercredi 21 avril 1937 30 cent. — 31, rue du 4-Septembre, Paris-2*
Pour sauver
les femmes
et les enfants
DE BILBAO
.On va armer à Londres
un navire de ravitaillement
Le port de la capitale basque
(De notre envoyé spécial perma-
nent C. DAVID, par téléphone)
Londres, 20 avril., c Oui,, notre in-
tention est de forcer le blocus et de
démontrer la fausseté, pour ne pas dire
plus, de la politique de non-intervention
du gouvernement britannique.
C'est par ces mots que me reçoit M.
Fenner-Brockway, député aux Commu-
nes, dans son bureau de Saint Bride-
Street. Avec M. James Maxton, le dé-
puté de Glasgow aux traits d'ascète et
à la mèche légendaire, ils ont imaginé
un projet qui doit, dans leur esprit,
obliger le gouvernement à changer d'at-
titude.
« Nous avons pris option sur un ba-
teau battant naturellement pavillon
britannique. Le bateau est prêt, chargé
de farine, de boîtes de conserves, de
pommes de terre, et d'autres produits
alimentaires. Il n'attend que le signal
de partir.
« Mais il nous faut trouver 40.000
livres avant ce soir, avant que n'expire
le délai d'option. Comme vous le voyez
le temps presse ! Je ne désespère pas,
cependant, car la réponse à notre rppel
a été splendide en Angleterre. Miss
Ethel Mannin, l'autoress bien connue
nous a remis 1.000 livres à titre de prêt.
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DERNIERE MINUTE
Londres, 20 avril. — M. Fenner
Brockway a été avisé que le vapeur
anglais « Seven Seas Spray » est
arrivé à Bilbao porteur d'un char-
gement de vivres. (Havas).
M. James Maxton, représentant
aux Communes de la ville de
Glasgow
Les affaires d Espagne :
Contrôle des frontières
et rappel des volontaires
Application des 40 heures
4
Tels ont été ce matin les sujets
soumis au Conseil des ministres
L'Exposition ouvrirait
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est terminée
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arrive à Paris
Le célèbre auteur de « La Condition humaine », qui vient de
faire une série de conférences en Amérique, est arrivé par le
train transatlantique
ABANDONNEE
par son ami
une femme l'avait tué
à la Bourse du Travail,
Jeanne Piguet comparaît cet après-midi
devant les assises de la Seine
Une femme jalouse qui a tué son
amant, tel est le drame qui est soumis
cet après-midi aux jurés de la Seine.
La meurtrière, Mme Jeanne Piguet,
avait, en 1932, fait la connaissance de
M. Jean Mazoyer, alors âgé de 38 ans,
jardinier au cimetière du Kremlin. Ce-
lui-ci vint habiter avec elle rue Phili-
bert-Lucot, à Paris, en août 1933 et
abandonna le domicile conjugal.
En 1933, Mme Piguet, atteinte de tu-
berculose, fut hospitalisée à l'hôpital
Cochin, puis, de juillet à octobre, au sa-
natorium de Taverny. A son retour,, elle
rejoignit M. Mazoyer et tous deux allè-
rent habiter rue Elysée-Reclus, au Krem-
lin.
Vers le mois de septembre 1935 Mme
Piguet crut s'apercevoir que son amant
la délaissait un peu. Il y eut des discus-
sions, si bien que M. Mazoyer quitta
son amie le 10 juillet 1936.
Entre tefnps, M. Mazoyer, qui avait
été désigné comme secrétaire permanent
du Syndicat des employés et ouvriers
départementaux de Seine et Seine-et-
Oise à la Bourse du Travail, avait ren-
contré en juin 1936, Mlle Martinot, mé-
canographe à la Compagnie des Pompes
funèbres.
Mme Piguet se trouvant sans ressour-
ces demanda des secours à la mairie
du Kremlin, puis elle résolut de s'adres-
ser à son ancien ami, mais, avant, elle
acheta un revolver et une boîte de 25
cartouches.
Le 13 août, elle rencontra M. Mazoyer
qui lui remit 20 francs. Le 17 août, Mme
Piguet se rendit de nouveau à la Bourse
du Travail ; elle monta au bureau de
M. Mazoyer, au troisième étage, et dit à
une employée, Mme Dizy, qui se trouvait.
là :
— Rien à craindre, je ne lui ferai pas
de mal.
Mme Dizy, rassurée, se retira. Alors,
tandis que Mazoyer téléphonait,. Mme
Piguet saisit son revolver et tira sur son
ancien ami qui s'affaissa. La meurtrière
prit la fuite mais fut arrêtée comme elle
se faufilait entre deux taxis.
Quant à M. Mazoyer, transporté à l'hô-
pital Saint-Louis, il y expirait peu après.
Me Thaon défend l'accusée. Celle-ci
assure qu'elle ne voulait pas tuer son
ancien amant.
M. MARC RUCART
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, la grande réforme
des maisons de redressement
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1. - La création de vé-
ritables Tribunaux
de l'enfance mal-
heureuse et des Cen-
tres d'accueil et
d'observation des
prévenus; !
2. - De transformer les
établissements exis-
tants et d'en fonder
de nouveaux sur le
modèle de la Motte-
Beuvron;
Notre référendum contre les -
Bastilles de la Jeunesse a déjà
recueilli 82.323 signatures
3. - De rendre obliga-
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ciale et l'examen
médico-psycholo-
gique des jeunes
« délinquants;
41 - De désigner des
délégués à la liberté
surveillée agréés
par le Ministre.
5. - De supprimer 110
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« Non, pas de sanctions 'contre le personnel quand il applique le
règlement, mais la condamnation certaine du règlement > : tel est le
principe qu'au cours de la longue coUYersatian que j'ai eue .avec le garde
es Sceaux, M. Mare Rucart, a piiisienrs'fois repris. L'opiniDir publique se
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l'économie. Les gardiens ne se voient pas appliquer les lois sociales :
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a reçu
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et une tarte
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ont défilé devant le
chancelier du Reich
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Sur la Wilhelmplatz, hier, à Berlin, le chancelier' Hitler a
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