Titre : Le Journal
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1943-05-25
Contributeur : Xau, Fernand (1852-1899). Directeur de publication
Contributeur : Letellier, Henri (1867-1960). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34473289x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 25 mai 1943 25 mai 1943
Description : 1943/05/25 (N18379). 1943/05/25 (N18379).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG87 Collection numérique : BIPFPIG87
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Description : Collection numérique : BIPFPIG69 Collection numérique : BIPFPIG69
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k7632565c
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-220
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/12/2014
2
LE JOURNAL
25-5-43
PAGES D'HIER
HISTOIRE FUTURISTE
par
Pierre MILLE'
ï
A
CETTE époque, Mme Juliette Leblanc, consi-
dérant son mari, M. Leblanc, avec tous les
t signes extérieurs d'une affection passionnée,
lui dit tendrement :
— Tu m'aimeras toujours, n'est-ce pas ?
— Mais oui, mais oui ! affirma M. Leblanc.
— Mais toujours, toujours, toujours ?
— Ah ! fit-il, tu exagères ! Toujours, je ne dis
pas, mais toujours, toujours, c'est peut-être trop à
la fin. <
Là-dessus, Mme Juliette Leblanc, l'âme emplie
du plus amer et du plus légitime désespoir, s'en fut
chercher son revolver. Appuyant cette arme perfec-
tionnée sur l'oreille droite de M. Leblanc, elle lui
fit sauter la cervelle en moins de temps qu'il n'en
faut pour l'écrire. Je parle ici, on l'entend bien, le
langage. littéraire de l'acte d'accusation.
Car Mme Leblanc passa en Cour d'assises. Sim-
ple formalité, d'ailleurs, ainsi qu'on doit le'penser :
elle fut acquittée sans que la défense eût à se don-
ner grand' peine, le jury n'ayant .affecté que pour
la forme de se retirer pour délibérer : sa conviction
était faite avant l'ouverture des débats.
Si quelque hésitation se fût, par impossible, ma-
nifesté chez quelques-uns de ses membres, nn
document irréfragable, produit par l'avocat de l'ac-
cusée, eût suffi à la dissiper. Cette pièce n'était au-
tre que la copie authentifiée de l'acte de mariage,
appuyée du contrat signé par-devant M' Pommier-
Laprune, notaire à Paris : Mme Leblanc était bien
la femme légitime de M. Leblanc, on ne pouvait
garder aucun doute à cet égard. Il n'en fallait pas
plus pour éclairer la religion de quelques jurés, bien
rares d'ailleurs, qui attachaient encore quelque im-
portance à la formule désuète des justes noces : Mnie
Leblanc était l'épouse, authentique de l'homme qu 'ells
avait décervelé, elle avait donc le droit imprescrip
tible de le supprimer
Mais il se trouva que la mort inattendue de M.
Leblanc .jeta dans le plus - grand désarroi le cœur
de Mme Legris, qui avait eu des bontés pour lui. Elle
se sentit lésée dans ses droits comme dans son affec-
tion. Sans contester la justice de la décision prisa
par le jury puisqu'il s'agissait d'un crime passion-
nel, Mme Legris considéra que son premier devoir
était de tuer Mme Leblanc qui l'avait blessée clans
ses sentiments. C'est pourquoi Mme Leblanc mourut
comme il faut, de la main de Mme Legris.
Le motif noble et désintéressé de cette exécution
était évident. Ce fut donc avec une tranquillité au
moins égale à celle qu'avait auparavant manifestée
sa victime que Mme Legris se présenta devant la
Cour d'assises. Toutefois, un juré, au cours de la
délibération qui suivit les débats émit une objection :
c Le droit personnel de l'accusée à suivre les
impulsions de son cœur généreux, dit-il, est incontes
table. Mais est-il permis d'oublier que la personne
qui a fait l'objet de sa juste vengeance avait été
acquittée précédemment par le jury, et n'y a-t-il pas
dans cet acte, par conséquent, un outrage qui méri-
terait un châtiment ? »
La question ainsi posée parut délicate. Cepen-
dant, le chef du jury s'étant élevé avec vigueur con-
tre une condamnation 'qu'on eût pu' croire dictée par
des motifs de rancune personnelle, Mme Legris fut
acquittée à son tour.
Elle eut quelque peine à fuir la foule de ses admi-
rateurs. Mais comme elle touchait au seuil de son
domicile, un jeune homme dont le maintien mar-
quait la mélancolie et la décision l'aborda fort
courtoisement.
— Je n'ai pas l'honneur d'être connu de vous.
Madame, fit-il, mais le fait est quo je nourrissais à
l'égard de Mme Leblanc un sentiment profond bt,
j'ose le croire, partagé. Vous comprenez donc ce
qui me resté à faire : toutes mes èxcuses 1
, Ce disant, il lui enfonça sous le sein gauche un
1 t
poignard fort proprement aiguisé, et Mme Legris
tomba sans pousser même un soupir.
— Que tes mânes reposent en paix, mon ange,
s'écria le jeune homme ; ce poignard vaut mieux que
le glaive émoussé de la Loi !
• Et il se laissa, sans résistance, arrêter et con
duire aux cachots de la préfecture. Devant les douza
concitoyens qui le jugèrent, son attitude fut à la
fois mâle et désenchantée. Il réclama la mort à
grands cris, disant que l'existence ne lui était plus
rien puisqu'il avait perdu l'objet de son unique
amour, à jamais dérobé à ses étreintes par la fem-
me inconsidérée qu'il avait dû châtier.
Cette attitude maladroite ayant jeté le désordre
dans l'esprit des jurés, il eut la surprise de s'en-
tendre condamner à quelques années de travaux
forcés. Alors il réclama fort justement, affirmant
qu'il était parfaitement idiot et, par surcroît, immo-
ral, d'envoyer au bagne, où l'on vit fort mal, un
homme qui ne veut plus vivre du tout. Les jurés,
saisis de remords, signèrent, séance tenante, sou
recours en grâce et le gouvernement s'empressa, bien
entendu, d3 satisfaire leur désir si naturel dans ie
plus bref délai.
Mais les choses, comme on peut déjà le prévoir,
ne s'arrêtèrent pas là. Ainsi qu'il était permis de
s'y attendre, ce jeune homme fut exécuté à sa sortie
de la Snnté, par l'époux légitime de Mme Legris,
inconsolable à la fois de la mort de sa femme et
d'avoir été trompé par ce vil séducteur. Puis lui-
même succomba sous les coups du père de 'la dernière
victime qui l'assomma fort congrûment à l'aide d'une
canne plombée. Alors la France entière fut divisée
en deux partis également convaincus, également fa-
rouches : l'un demeurait persuadé que le jury avait
bien raison d'acquitter, d'acquitter toujours ; l'au-
tre déclarant qu'il commençait à en avoir par-dessus
la tête de.voir le jury acquitter perpétuellement.
Ce fut là le motif inévitable d'un grand nombre
d'autres meurtres commis, comme les premiers, dans
l'élan de la passion la plus sincère et qui furent,
ainsi qu'il se devait l'objet d'autres acquittements
Et comme les acquittés ne tardaient pas à être assa3
sinés à leur tour, ces généreux et légitimes massa-
cres s'épandirent sur toute la France et, pendant ce
temps-là, les jurys continuaient d'acquitter, d'ac-
quitter intarissablement, dans leur fidélité sublime
au dogme de l'acquittement, qui est le devoir, le prin-
cipe initial et l'honneur même de cette institution.
Cependant, tout a un terme. Un jour, il ne de-
meura plus, sur toute l'étendue sanglante et dévas-
tée du territoire de la France, que douze jurés, douze
seulement. Et l'un d'eux, ne pouvant s'accoutumer
au silence de sa maison, au chômage désormais per-
pétuel de" la Cour, se pendit dans son grenier. Les
autres se regardèrent, surpris et choqués : il leur
fallut se dissoudre parce qu'ils n'étaient plus en
nombre.
C'est de la sorte que la disparition pratique-
ment totale de la population dans le territoire de
l'ancienne Gaule fut expliquée à ses auditeurs par
M. Omado, gentleman d'origine mahorie, professeur
de sciences sociales à l'Université d'IIonolulu, îles
Hawaï.
« On avait voulu attribuer cette disparition, dit
l'éminent spécialiste, à la grande guerre qui dévasta
cette région dans les premières années du vingtiè
me siècle, et à l'insuffisance des naissances chez les
habitants, mais l'enquête que j'ai faite sur place,
ainsi que les documents authentiques rapportés par
moi, ne me laissent aucune hésitation sur la cause
du phénomène : elle est telle que je viens de vous
le dire. Toutefois, le pays mer paraît destiné à se
repeupler lentement d'une race métissée, composée
par l'immigration d'Italiens, d'Espagnols, d'Alle-
mands et des naturels de la République d'Andorre. Q
, Histoire vraie
Ji
d'une petite biscotte
f i ï
(SUITE DE LA PREMIERE PAGE)
Le tunnel de cuisson absorbera
ainsi de 360 à 400 kilos de bis 1
cottes dans l'heure. A l'intérieur,
la tranche est passée dans trois
régions de chaleurs différentes :
zone d'enfournement à 210°,
zone médiane à 250°, et zone de
défournement à 220°. A l'autre
extrémité, amenées par le tablier
sans fin qui ne cesse un instant
de se dégorger, les tranches s'é-
coulent en rangs serrés dans d'é-
normes paniers en osier.
— Avant la guerre, commente
le directeur, les autres pains et
produits divers, que ce soit lon-
guets, flûtes et gressins, après
avoir subi le passage à l'étuve
étaient cuits dans des fours à
tôle sortante, chauffés par tubes
à vapeur d'une température va-
riant de 150 à 250 degrés. Tout
dépend de la nature des pains
mais les fours électriques absor-
bent trop d'électricité et l'on ne
nous attribue que quarante mille
kilowatts à la place des cent qua-
rante-sept mille d'avant guerre.
Nous sommes donc obligés d'em-
ployer nos vieux fours à char-
bon.
« Au contraire du tunnel
électrique, l'énorme masse de
briques rouges dégage une cha-
jeur intense, et le four électrique
est infiniment supérieur. conclut
lé directeur.
Dernier stade. Les biscottes
cuites devront être emballées et
mises sous enveloppes moins de
deux heures après leur seconde
cuisson : « Il faut faire vite,
sinon la tranche devient cassante
et inutilisable ».
Tout est maintenant pesé et
empaqueté à la main. Une cin-
quantaine de femmes en blouses
immaculées s'affairent autour des
grands tas de tranches dorées.
La machine à empaquèter qui
traitait 18.000 tranches à l'heure
s'est arrêtée faute de matières
premières maintenant. couverte
d'une toile blanche comme un
linceul.
— Mais ceci n'est qu'une
branche de notre production, ter-
mina le directeur. Venez p!us
loin. Les aliments de régime et
farines alimentaires occupent une
place au moirs aussi importante
dans notre usine.
t (à suivre).
François-Jean ARMORIN.
Le professeur Sergent
I est mort à Paris
On annonce la mort du profes-
seur Sergent, président de l'Aca-
démie de Médecine, grand officier
de la tégion d'honneur.
Les rations
-du mois"
5 i l ■ t.,
de juin*'
VICHY, 24 mai. — « Le Journal
Officia » du 25 mai publie un
arrêté fixant le taux des rations
pour juin 1943. En voici les diffé-
rences essentielles avec celles de
mai :
1° FARINES. — Les farines sim-
ples n'existant pas actuellement en
quantités suffisantes pour per-
mettre en même temps l'approvi.
sionnement des catégories E, J1,
J2, J3, V et des catégories A. T.
.c! il a été décidé de réserver ces
farines simples aux enfants adoles-
cents At vieillards dans les condi-
tions suivante* :
A) Est laissée aux catégories E,
J1 et V la faculté d'obtenir ces fa-
rines simples contre tous les tic-
kets da leur feuille de pain ;
B) Aux catégorie* J2 et J3 ces
farines ne seront délivrées Que con-
tre remisa des tickets-lettres cer-
clés ci3 leur feuille de pain accom-
pagnes ae 53 grammes de tickets.
Chaque ticket cerclé ainsi remis
donne droit à 250 grammes de fa-
rine. Ces catégories pourront donc
se procurer - éventuellement jus-
qu'à un kîlog de farine ; :
C) Les catégories A, T, C. pour.
ront seulement se prccurer en
échange'des tickets de la fouille
de pain de la farine de froment
blutée au taux de 98 '*'
2° BISCUITERIE. - Les pro-
duits de biscuiterie sont désormais
réservés aux catégories E, J1, J2,
J3 et V. Toutefois les autres caté-
gories auront licence d'acheter du
pain d'épice, cet article étant très
demande pour la confection de
colis de prisonniers.
30 PATES ALIMENTAIRES. —
Aucune ration n'est prévue sur le
plan national. Mais dans les cen-
tres à suppléments nationaux et
régionaux des suppléments pour-
ront être accordés dans le courant
du mois et dans Izs autre,., sans
suppléments. Les consommateurs
pourront obtenir 250 grammes de
pâles en échange du ticket DN de
la feuiile de denrées diverses du
type Ordinaire (texte rouge seule-
ment) accompagné de 400 gr. de
tickets de pain.
40 SUCRE. — La ration normale
des différentes catégories de con-
sommateurs, perçue, ftn échange
du coupon ne 1 de juin de la feuil-
le semestrielle, est sans «change-
ment. Comme le mois précédent,
Un supplément de 250 gr. de su-
cre est'accordé à toutes les caté-
gories de consommateurs, afin d3
leur permettre s'ils le désirent de
fabriquer des confitures familia-
les. Ce supplément sera cJs'enu en
échange du coupon no 2 de juin-
Néanmoins, po"r le cas où les
approvisionnements nécessaires ne
seraient Pas mis en place dès le
début du mois, il a été prévu,
pour apurer une répartition équi-
table entre toutes les catégories
tin consommateurs, que cette ra-
tio" supplémentaire ne serait dis.
tribuée dans chaque département
qu'à partir d'une date qui sera
fixée par arrêté préfectoral. l
c LE JOURNAL »
il y a cinquante ans
NOS ECHOS
25 Mai 1893
V1
DULEZ-VOUS connaître le
produit de la vente de la col-
lection Coquelin? 531.295 francs.
Et voici les plus gros prix :
Sur la Route, de Cazin : 32.000
francs ; Le Pêcheur, die Corot :
27.100 francs ; Les Marais, d'Op-
têvoz : 38.200 francs ; r EdllCU-
■ tion d'Achille, de Delacroix :
37.600 francs ; Farniente, de Ai-
ma Tadema : 25.500 francs ; Pe-
tite Italienne, de Bonnat :. 14.000
francs ; Crépuscule d'Eté, de Ca-
zin : 13.000 francs ; La Rochelle,
de Corot : 12.100 francs ; Les
Petits" Pêcheurs, de Diaz : 16.500
francs ; une gravure de Meisso-
nier, La Rixet a été vendue 1.350
francs.
A Dieppe, on s'est préoceùpé
déjà de la saison estivale pro-
chaine, qui s'annonce comme de.
vant être plus animée que ja"
mais.
La charmante station balnéaire
est, en effet, aujourd'hui, une
des plages les plus en faveur au-
près du grand monde parisien et
des étrangers de marque. La
beauté des environs, l'étendue de
son horizon, le pittoresque mou-
vement de son port, le conforta-
ble de ses hôtels et l'élégance de
ses villas en font un séjour de
prédilection.
Courte des Jacobins
9, -rue Jfan-de-Tournes
PEINTURES DE
Jean-Denis MAILLART
PHOTOGRAPHIES DE
Laure ALBIN-GUILLOT
Du 25 mai .au 5 juin
VERNISSAGE mardi 25 mai, de 16 à 20 h.
Mots croisés
par SHELBY
PROBLÈME DU 25 MAI
HORIZONTALEMENT. — I. Son camion
n'est pas soumis au code de la route. —
II. Qui s'attend à. un événement fâcheux.
- III. Pâture, commune. —. IV. Fait tort.
Manger délicat. - V. Leurs pointes in-
;visibies sont cruelles. - VI. Illustre émi-
nence. Abréviation. - VII. Entre deux
roues. — VII. Vieille bête. — IX. Une
lueur entre deux conducteurs. Epoque.
VERTICALEMENT. — 1. Travail de
facteur. Note. — 2. Préposition. Il mou-
rut assassine par le futur mari de sa
veuve. — 3 Réputée pour ses chapeaux.
— 4. Académies. Ignorance. — 5. Trois
couronnes superposées. Transport.. — 6.
Il commande aux étoiles. — 7. Saisons.
Une de neuf qui toutes étaient' douées
pour les arts.
SOLUTION DU 24 MAI -
HORIZONTALEMENT. - I. Cuisine. -
'II. Orgelet. — III. Rinceau. — IV. Réer.
Ni. - V. El Est. - VI. Etaim. - VII
Tirasse. — VIII. Eglises. - IX. Are. —
X. Roue Te
VERTICALEMENT. - 1. Correcteur. -
2. Uriel. 1 G. — 3. Igné. Erlau. — 4. Se-
crétaire. — 5. Ile. Sasse. '- 6. Néantise.
7. Ètui. Messe.
La Loterie Nationale
PARIS, 24 mai. — Cet aprèe-rtidi
les primas de 40.000 fr et-400 fr. ont
été tiréee au Gaumont-Palace, X-bis,
ru^ Caulaincourt.
Le numéro 098.976. eérie B gagne
40.000 franc?.
Tous les numéros se terminant par
484, série B gagnent 400 francs.
Prochain tirage : 2 juin. Paiement
15, rue l'eydeau.
LOTERIE NATIONALE ,',
UN NOUVEAU TABLEAU DE LOTS
Tous les amateurs de la Loterie Nationale seront ravis d'appren-
dre -quer les tableaux de lots- de la Série A et de la Série B,
tableaux de lots qui étaient en 'Vigueurrdepuis juillet 1942, viennent
'd'être renouvelés et d'une manière fort .intéressante.
D'abord, 32 nouveaux lots de 100.000 francs, sont créés, 16 dans
chaque série.
Ensuite, la Série B voit porter à 500.000 francs chacun les
quatre, lots de 200.000 francs qu'elle offrait auparavant, et à
125.000 francs chacun ses huit lots de 100.000 francs préutients.
On peut dire, en bref, que la' Loterie Nationale, avec ses trois
tirages mensuels, va distribuer, chaque mois, 15 millions de plus
en gros lots'et 15 millions de plus en lots moyens.
Tous les souscripteurs de billets complets (c'est-à-dire de billets
portant le même numéro dans la série A et dans la série J3) vont
trouver là, s'il en est besoin, une raison supplémentaire de per-sé-
vérer. Avec des tableaux de lots aussi intéressants, il faut mettre
toutes les chances de son'.côtC..: Les billets complets de la Loterie
Nationale donnent à chacun une chance complète.
W.A6.1is
.CE:RONIQUE LYONNAISE
Uri goûter à l'Hôtel de Ville
pour les enfants de Brest
La ville de Lyon avait organise,
hier après midi, dans un des salons
de l'hôtel de ville, un boÛter pour
les enfants de Brest, recueillis par
des familles lyonnaises. M. Euz<,n
eut ainsi la joie de retrouvy les en-
fants de ses administrés.
Cérémonie- touchante : le prési-
dent de la Délégation de Brest, en-
touré des notabilités brestoises qui
l'accompagnent dang son voyage,
a causé arec tous lcs ,enfants leur
donnant des nouvelles de leurs pa-
rents dont ils sont momentanément
séparés. Les familles adoptives assis-
taient à cette réception.
On remarquait parmi le8 person-
nalités : M. Bertrand, maire de
Lyon, entoure de ses adjoints : Mme
Angeli, représentant M. Angeli, pré-
fet régional ; Mme Bertrand, M. Bo-
niface, directeur du Comité Lyon-
Brest, le représentant du président
du Comité'des Fêtes de Lyon.
Au cours de cette cérémonie, M-
Euzen a prononcé une. courte allo-
cution. En termes simples, mais qui
laissaient apparaître l'émotion qu'il
ressentait, il a remercié les familles
ds leur accueil et a dit toute sa joie
de retrouver les enfants de Brest en
bonne santé grâce aux soins dévoués
et attentifs dont ils sont l'objet. Il
sera auprès des parents brestois le
messager des bonnes nouvelles con-
cernant leurs enfants.
« A Brest, a-t-il dit, il ne reste
plus un enfant. Tous sont évacués.
Mais ceux qui sont le plus heureux
je crois, ce sont ceux que les Lyon-
nais ont recueillis avec tant de bon-
té. Je vous félicité pour la bonne mi-
ne des enfants. Je dirais aux parents
comment j'ai trouvé leurs chers pe-
tits. De tout mon cœur, je voua dis
merci ».
A 18 h 45, le Conseil municipal de
Lyon s'est réuni sous la présidence
de M. Bertrand, maire, en une séan-
spéciale extraordinaire, à laquelle as-
sistaient M. Euzcn et les notabilités
brestoises. Le Conseil municipal a
proposé de donner le nom de Brest
à une rue ou à une place de Lyon.
LE COIN DU SPORTIF
Le chaMengeBeauce qui devait être
disputé à Lyon le 27 juin e<-t annulé,
la venue des équipes étrangers.
n'étant pas certaine Un grande réu-
nion aura lieu néanmoins ce jour-la.
au stade municipal de Lyon, souis le
patronage d3 la Légion Française
des Combattante, avec le concours d-ts
ath'ètes : DaUean<-', Joye. Sapin, 31ar.
cillac, Esprangle, Reguidelle, Mathiot-
te, Bri.-son, Omans. Baudry. Joeu-
blanq, Bozennerie, etc.. qui participe-
ront a des éptvuvre par invitation.
Au cours de cette réunion, seraient
organisés les grande prix d'athlétis-
me du • F.C. de Lyon également par
invitation.
Treize trafiquants
appréhendés
Une très Importante affaire de trafic
de tickets d'alimentation vient d'être dé-
couverte à Lyon : treize commerçants ont
été arrêtes et un quatorzième sera pour-
suivi sur citation directe. Les tickets qui
donnèrent lieu à ce trafic icprésenfaient
vingt mule kilogrammes de marchandi-
ses diverses : riz, café, sucre, chocolat,
etc., et avaient été volés d,'.ns la nuit du
14 au 15 août de l'année dernière, dans
les locaux de l'épicerie en gros Cadet-Des-
bois, 29, rue du illail, à la CroixRousse.
Passant de mains en mains, leur valeur
illicite atteignait 1*5 francs l'un, au mo-
ment où la police mit fin à ces coupables
agissements.
#
Le ravitaillement
Validation de tickets *
de viande 1
Tickets de viande valables dans le
Rhône jusqu'au 31 mai inclus:
1) Titres US, UN et M, tickets no 11
et 13.
2) Titres R, tickets nc Il et 13.
Ces tickets pourront. être honorés en
viande de boucherie, de charcuterie ou de
chevreaux.
Tickets à remettre
par les acheteurs
Choux-fleurs: 50, validité prorogée,
0 kg. 500; 52, validité prorogée, 0 kg.
500, 54, validité prorogée, 0 kg. 50D.
Petits-pois: 51, validité prorogée, 0 kf.
500.
Carot,tes nouvelles: 53, validité proro-
gée, 0 kg. 500. ,
Fruits: 1, validité prorogée, 0 kg. 200.
Contrairement à un précédent com-
muniqué le ticket validé pour les arti-
chauts est le numéro 56 valable pour
500 grammes. <
Aux détaillants.
Les bons monnaie-légumes du mois ae
juin seront distribuas aux détaillants au
bureau de répartition d s fruits et légu-
mes, 53, rue Mercière, dans les conditions
suivantes :
Mercredi 25 mai, de 7 h. à 11 h. : A
et B — Jeudi 27 mai, de 7 h. à 11 h.
C à G. — Vendredi 23 mai, de 7 h. a
11 h H à O. — Samedi 30 mai, de 7 ti.
à 11 h. : P à Z.
Aux restaurants *
Les bons monnaie-légumes du mois de
juin seront distribués aux restaurants au
Bureau de Répartition des FrUits et LegU-
mes dans les conditions suivantes :
Mercredi 26 mai, de 15 h. à 18 h. :
A et B — Jeudi 27 mai, de 15 h. a
18 h. : C à G. — Vendr di 28 mai, de 15
h à 18 h. H à O. — Samedi 29 niai,
de 15 h. à 18. h. P à Z. >
C:s suppléments seront remis au centre
principal de chaque arrondissement.
Suppléments , 4.
aux tuberculeux ,'"
A l'occasion de la prochaine distribu-
tion des titres d'alimentation du mois Ue
juin, des suppléments d'aiinuntation se-
ront attribués aux tuberculeux .titulaires,
d'un titre de pension de l'Eta. de cent
pour cent et bénéficiaires de l'indemnité
du soins. —— .-..
Un agent de la S. N. C. F.
blessé d'une balle '-
de revolver , | * f
La nuit dernière, ver*- 4 heures, un
surveillant de la S.N.C.F., M. Pierre
Darrem-srlae, a surpris un individu
cherchant à voler dane lea wagons.
L'homme, qui était armé, tira plu-
sieurs coups de feu. et le surveillant,
atteint au ventre, fut grièvement
blessé. Le meurtrier, N'>' tor Berne, 40
ans. a pu être arrêté.
Vols de bijoux et de tabac
De nombreux cambriolages ont été
commis à Lyon au cours de la nuit de
d;manche à lundi. Des bijoux d'une
valeur de 300.000 fr. ont été volés Au
préjudice de M. Joseph Rèbufat, bi-
joutier, rue ImbertrColomès, tandis
que dans le bureau de tabac de Mme
Giraudet, place Satlionay, 100 pa-
quets de tabac et 405 paquets de ci-
garettes étaient dérobés par les mal-
faiteurs.
Les conférences
A propos de la célèbre — et trop
peu connue, n'est-elle point unique
au monde ? - Pietà d'Avignon, M.
Germain. Bazin a parlé samedi de-
vant un auditoire choisi et vibrant.
Il a défini cette oeuvre le « thrène »
le plus pathétique de l'art occidental,
expression parfaite de la douleur tel-
le que la conçoivent les artistes fran-
çais, c'est-à-dire grave, contenue, se-
crète presque. La Vierge d'Acignon ne
cède pas à la révolte de la chair. El-
le joint les mains dans un geste mer-
veilleux d'acceptation, de prière. On
peut dire des Français qu'ils ont plus
que tous autres le sens de la liber-
té : l'acceptation du sacrifice telle
que la représente ce chef dceuvre
d'un maître inconnu est le point su-
blime de ce sens de la liberté.
Des * projections caractéristiques
d'oeuvres étrangères : Caravage, Fra
Angelico, le Tintofet. Rubens, Gre-
co, puis de Français de diverses épo-
ques : G. de la Tour. Clouet, Renoir,
Vuillard, Corot, Chapelain - Midy,
Carrière, illustrèrent cette magnifi-
que conférence.
Hier soir, Salle Rameau, devant un
auditoire compact, M. Lacomme, chef
provincial du S. O. L. de Tunisie; a
parlé des événements de Tunisie et
plus particulièrement du rôle joué
là-bas, durant les sanglants combats
que 1 on sait, par le S. Q. L.
Vendredi 28 mai
M. Robert VALLERY-RADOT,
directeur du bureau des Liaisons
européennes, qui vient d'être ré-
comment constitué, donnera le ven-
dredi 28 mai, à 20 h. 30, à la salle
des Réunions industrielles, au Pa-
lais du Commerce, une conferenec
intitulée « Paix anglo-saxonne ou
Paix européenne Il.
ENTREE LIBRE ET GRATUITE
.Les Spectacles
,q! , -
THEATRES
THEATRE DES CELESTINS. — « Ha
Belle Marseillaise », avec Gorlett.
HORLOGE. « tolite de Montmartre ».
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LES AVENTURES DU PROFESSEUR NIMBUS
LA GUERRE
NOUVELLES DE TOUS LES FRONTS
ECHOS DE TOUS LES PAYS
n r ,
La1- - 1-dissolution du Kominterni
« Les nations unies par le
i pacte antikomintern
, sont résolues à lutter.
contre le bolchevisms
quelle que soit la forme
revêtue par celui-ci »,
déclare-t-on à Berlin
BERLIN, 24 iiiai. '- Les com-
memetires suscités dans tous les
pays par la dissolution du Komin-
tem' constituent une coniiimation
des vise.s de Staline sur lEurope,
dit-on à Berlin.
« Staline, piécise-t-on, poursuit
la réalisation de l'idée d'un empi-
re bolcheviste La nouvelle tacti-
que adorée par Ip maître de Mos-
cou coris k'ie- essentiellement en un
changement de méthode du hol-
chevisme. Les bute;; restent les inè
mes. Les dirigeants moscovites
ont toujours en vue l'établisse-
+ nt de Républiques soviétiques en
E-urcpe, plan auquel l'Angleterre
et les Etats-Unis ont donné leur
approbation, »
« Toute la déloyauté intrinsè.
que de la décision de * Moscou,
njoute-t-on. est mise en lumière
par le fait quo toute une sé-
rie d'organisations internationales
subsistent dont on 110 sait fille
trop qu elles servent uniquement
è, des fins de domination mondia-
le du bok-hevisme ».
Après avoir no:é avec satisfac-
tion que 1 opinion publique mon-
diale a percé à jour cette grossiè-
re manœuvre destinée à camou-
fler les buts poursuivie par les
Soviets, les milieux politiques de
Berlin réaffirment la ferme vo-
lonté des pays s; gn fi tn ;rps du nac-
te antikomintern de continuer la
lutte contre Io bolchevismp avec
tous io5 moyens dont ils disposent
pt quelle que soit la forme revê-
tue par celui-ci. (O.F.I. Havas).
Les conversations
Churchill-Roosevelt
se sont poursuivies hier
WASHINGTON, 24 mai. — -M.
Churchill et le président Rooseveli
ont repris, hier soir, leurs entre-
tiens qui ont duré jusqu'aux pre-
mières heures de la matinée. Les
conversations se poursuivent au-
jourd'hui toute la journée.
* 25.000 mineurs anglais
menacent de se mettre en grève
LONDRES, 24 mai. — A la suite
lu renvoi d'un jeune ouvrier, 25.000
mineurs de la région de Doncaster
ont décidé une grève de sympathie.
Il cesseront le travail après un
préavis de sept jours, qui sera pu-
blié probablement aujourd'hui. (O.
F. I. Havas).
Un commentaire de la
« Correspondance
politique et diplomatique
de Berlin »
13ERLIN, 24 mai. — La « Corr&-
pondance l'oiitique et Diplomatique »
estime que la uissolution du Komin-
tern ne constitue nullement une eur-
prise. IJo? journal souligne qu'après
l'éch c du p:an primitif de Staline qui
réservai à la itussi.1 dans le conllit
actuel le tôle de « troisième larron »,
le gouvernement soviétique t'est, vu
contraint de s'-engager sur une autre
voie : l' G.R.S.S. devait en etiet prou-
ver qu'elle était capable de conclura
une alliance et pour cela il fallait éli-
miner certaine défauts d'ordre estlié-
tique. Il ne ï'asrN-sa't nvùienifnt. bien
entendu pour Staline de faire volt?-fa,-„
c'était- d autant pIL!-.; inutile du lait
que p-u d'inlprmaticn.s sur la situa-
tion intérieure en U.R.S.S. parve-
naient à franchir kg frontièr-s du
paye. A'nei, le « camot flage » ordonne
par Staline 6' sf traduit depuis plu-
s;eur.. mois par une série d'informa,
tionj de eouice soviétique destinées à
donner au monde un aperçu du vi-
sase nouv au de la Kut;«-ie. La « Cor-
respondance Diplomatique » examine
entité la véritable équation en U.
R. S. S. :
« En réa'ité, la s:tuation est la
même* QU13 depuie 25 ans. Aujour-
d'hui eomm? naguère, l'athéisme cet
la religion d'Etat. Tout comme autr -
lois, des prêtre:.. cont at^aseinés coin-
m par exemple le métropolite de
l'Ukrain:,> qui a été tué le jour même
où !€g dirig ants de Moscou publiaient
un appel portant rU fignatc-re. Tout
comme, hitr, l'armée rpuge est sur-
vei lée aujourd'hui encore par les
« mouchards juifs ».
Di l'av:6 de la « Correspondance
Diplomatique » la dissolution du Ko-
mintern est la dernier? en date d'une
série de m'sures conseillées it Staline
par des juifs et drainées à tromp r
Je monde sur le bolchevi"me. Le jour-
nal fait r marquer qlle cette dissolu-
tion a été proclamée au momnt
même de l'arrivée à Moscou de l'am-
ba=«=ad?ur Davier, envoyé -en mission
spécial: ipar le président RooEevelt.
« Il est d.onc permis de supposer,
estime la « Gorre;;pondance-» quv c'ift
la lettre du président des Efats-Unfe
qui a déc'dé Staline à dissoudre la
troisième internationale ».
« Cette supposition devient une cer
titllde, poursuit le journal allemand,
quand on 'considère les difficulté" qui
menacent Roosevelt du fait que le
parti communiste américain est le
seul parti qui soit franchement favo-
rable à la politique du président des
Etate-Unis. En effet. le peuple améri-
cain doit ee demander actuellement
si une politique soutenue uniquement
par un parti recevant ses directives
de l'étranger peut être conforme aux
intérêts des Etats-Unis. Devant l'ap-
probation enthousiaste des communis-
tes le président Rooeevelt est menacé
de perdre l'adhésion des autres ou-
vriers américains. La dissolution de
la tro'sicme Internationale est des-
tinée à délivrer le président Roosevelt
J: "e dilemme *.
Et la « Correspondance Diplomati-
que , de conclure :
« La troisième Internati. onal, e est
remplacée par la quatr-ème Interna-
tionale du bolchevisme Etalinien qui
s'appuie sur un réeeau tr4 étendù de
partis commun'stes camouflés en par-
tis nationaux.
« La dissolution de la troisième In-
ternationale ne change ritn à la dupii-
cité de la Russie bolcheviste. Le seul
enseignement que puissent tirer de
cette mesure les autres peuplts est de
redoubler de vigilance ». (O.F.I..Havats).
Ce qu'on dit à Bucarest
Bucarest, 24 mai
Le « Timpul » voit dans la dissolu-
tion de la uoisième Internationale une
des initiatives les plus aetucieuees de
la propagande soviétique.
Cette mesure trahit l'intention de
Staline de pousser au maximum sa
campagne de bo'chevisation. affirme
« Viatza », qui conclut: « D'ailleurs, en
cette affaire, c'est Roosevelt qui tire
les ficelles ».
Enfin, « Curentul » voit dans la
décision de Moscou le développement
d'une tactique destinée à tromper ceux
qui s'imaginent q-je « le loup est
devenu agneau. » (O.F,L-RaVins),
L'ex-général Giraud
propose à de Gaulle
la création d'un comité
exécutif commun
LONDRES, 24 mai. - L'agent
gaulliste envisage le départ de l'ex-
général de Gaulle dans le courant de
ia semaine pour Alger où aurait lieu
sa rencontre, depuis longtemps pro-
jetée, avec Giraud. Celui-ci proposerait
notamment ia désignation par cha-
cun des deux chefs dissidents de
deux personnages qui constitueraient
avec eux un « comité exécutif » de
six membres dont le siège n'est pas
plus précisé que les attributions ni le
fonctionnement.
« Il est à noter, ajoute l'agence dis-
sidente, que la constitution d'un tel
organisme n'implique pas nécessaire-
ment un accord entre le comité gaul-
liste et l'administrateur d'Alger. Des
dIvergences subsistent encore entre
eux. »
Cependant de Gaulle aurait enfin
répondu à l'invitation de Giraud en
se déclarant prêt à partir pour l'Afri.
que du Nord, mais il aurait insisté
pour que la responsabilité de l'ordre
publie dans, le territoire nord-africain
fut assumée par des Français exclu-
sivement et non par des Anglo-Amé-
ricains.
L'or de l'étranger
subventionne les activités
gaulliste et communiste
VICHY, 24 mai. —La, radio améri-
caine annonce que, d'après M. Sidney
Hillman. président du syndicat ver
industries de l'habillement aux Etat<'-
Unis, les Trade-Unionç. américaines et
britannique*» collaborent activement
en vue d'appuyer les activités « clan-
destin"? » 1 n Europe.
A New-York eeul. une caisse créée
à cet effet a recueilli déjà quatre mil-
lions de dollars en vue de subvention-
ner ces activité?, qui sont, précisé-
ment, celles des gaullistes et des com-
munistes.
Cet avcu cynique d'un syndicaliste
montre qu" ces derniers, profitant de
l'or étranger, sont loin d'entre ausM
dé«intéressés qu'ils voudraient le pa-
raître et le faire croire (O.F.I.-Ilavaz).
Un orage cause
d'importants dégâts
dans la vallée du Rhône
Un violent orage s'est abattu
près d'Annonay, sur la vallée du
Rhône, près d'Andamce, causant de
très importants dégâts. Toutes les
cultures sont anéanties, les arbres
fruitiers dévastés. La commune de
St-Etienne-dc-Valoux présente un
aspect de désolation.
~.:.:..:.:~.:.:..;~
* CE SOIR, à 20 h., au PATHÉ-PALACE f
::: Le Comité des Fêtes et de propagande * de Lyon :::
*•* présents au profit des sinistres de Brest £
: la première mondiale du grand film *:*
: MONSIEUR DES LOURDINES !
| ,■£!",?.StfiK,CONSTANT RÊMY
::: .par le grand artiste 1 :::
.:., ,. Créateur du rôle de M. des Lourdines
*f :* 1 UNE SEULE REPRESENTATION
::: , Au début du spectacle *>
:!: VENTE DE CHAMPAGNE AUX ENCHÈRES SIMPLES |
< : : : : : ~: :~ : :~ :<:~ :~~:..:<.:..:..:..:..:..:..:<.:~
Les opérations
COMMUNIQUE
ALLEMAND
GRAND QUARTIER GENERAL
DU FUHRER, 24 mai. — Le Haut
Commandement des Forces armées
allemandes communique :
Sur le> front de l'Est, engagements
d'importance locale.
En Méditerranée, des avions de
combat allemands ont attaqué la nuit
dernière des navires et les installa-
tions militaires du port de Djid-
jelli.
Dans l'Atlantique Nord, nos sous-
marins ont, au cours de durs com-
bats contre des convois fortement pro-
tégés et en poursuites isolées, coulé
dix navires faisant partie de con-
vois fortement protégés et qui jau-
geaient au total 55.000 tonnes. Qua-
tre autres navires ont été torpilles.
La violence de la défense n'a pas per-
mis d'observer s'ils coulaient. :
Dans l'Atlantique, un avion de com-
bat a gravement endommagé d'une
bombe un navire de commerce en-
nemi. Dans le golfe de Gascogne, un
de nos sous-marins a abattu un bom-
bardier.
La nuit dernière, des formations
de bombardiers ont ieté sur Dort-
mund un grand nombre de bombes
exnlosives et incendiaires. La popu-
lation a subi des pertes et des dégâts
importants ont été constatés. Des
rapports parvenus jusqu'à présent, il
resuite que 33 des appareils assail-
Irnts, principalement des quadrimo-
tenns, ont été abattus.
Nos avions de combat rapides ont
effec ue hier, par surprise, une atta-
que de jour a basse altitude sur les
ports de Bonfnemonth et de Has-
tings (côte méridional de l'Angleter-
re) dans la nuit du 23 au 24 mai. La
Luftwaffe a attaqué de nouveau
avec de gros effectifs les chantiers
navals de Sunderland. Les bombes
ont occasionné de gros incendies dans
la ville et dans le port.
COMMUNIQUÉ
ITALIEN
ROME, 24 mai. — Le G. Q. G. des
Forces armées italiennes communi-
que :
Les forces aériennes de l'Axe ont
attaqué avec efficacité les ports de
Bizerte et de Djidielli.
Des formations d'avions ennemis ont
bombardé à nouveau et à plusieurs
reprises les îles de Pantelleria et de'
Lampedouse, ainsi que Messine, cau-
sant des dégâts importants dans le
centre de cette ville. Les autorités
s'emploient à dénombrer les victimes
parmi la population civile. La D.
C. A. des deux îles a abattu six ap-
pareils. D'autre part, deux « Spit-
fire » ont. été abattus au-dessus de
Malte et un appareil bimoteur au
sud de la Sardaigne, par des avions
de chasse allemands. Quatre de nos
appareils ne sont pas rentrés des
opérations de ces derniers jours.
Le roi d'Italie
inspecte un aérodrome
ROME, 24 mai. — Le roi d'Italie,
accompagné du chef d'état-major 1
de l'aviation, a visité un aérodro-
me de la zone des opérations. De
nouveaux types d'appareils en ser-
vice dams l'aviation italienne ont
été présentés au souverain'au sol
et en vol. (O. F. I. Havas).
Un message
du prince de Piémont
à l'infanterie italienne
ROME, 24 mai. — Le prince de Pié-
mont a adressé le message suivant a
l'armée italienne, à l'occasion du 24,
mai « Jour de l'infanterie » :
« Lf-e hauts et les bas de la guerre
actuelle ont mis particulièrement en
lumière les qualités de ténacité bravoure de l'infanterie. Des armes
nouvelles et de nouveaux moyens de
combat ont été inventés et employés
pour vaincre- l'advereaire, mais à l'in-
fanterie revient l'action décisive. Vous
devez en être fiers, mais vous devez
ausri être persuadés que cet honneur
implique pour vous le devoir de con-
sacrer, davantage encore que par 1*
palsé, toute votre énergie physique et
spirituelle à l'accomplissement des
tâches qui vous font confiées. Cela
vous le ferez au nom de vos cama-
rades morts pour la grandeur de la
patrie
« S'srné : Humbert de Savoie, maré-
chai d'Italie et commandant en chef
de l'infanterie ». (O.F.I.-Havas)
RAOÏO
Mon choix d'écoutes
Programme
MARDI 25 MAI
12 h. 5 : Jazz symphonique de la
Radio, dir. Jo Bouillon. — 14 h. 5 :
Musique des gardiens de la paix,
dir. Coulibœuf. — 15 h. 15 : Emis-
sion fo;k!orique, chants populaires
du Béarn, par Joseph Canteloube.
— 16 h. : Musique de chambre. —
17 h. : Le quart d'heure de la poé-
sie française : Béranger. — 19 heu-
res 50 : Emission dramatique : « Le
oœur ébloui n, pièce en 4 actes de
M Lucien Descavea.
MARCHES FINANCIERS
LYON
Court Cours
précèdent actuel
3 96,30 96,40
4 1911 103 102,80
9% 20. 139.30 138,80
4 1932 A 103,S0 103,85
0. T. 4 33 1 eO8 1.305
0. T. 4 1934 1.203 1.210
B. T. 4 33 - -
Banque de France 27.300 27.500
Banque de Périt.. 2.230 2.200
Union Parlsienr«e.- 1-635 1.650
Comptoir Escomp. 3.329 3.300
Crédit Lyonnais. 3.640 3.665
Société Générale. 3.095 —
Soc. Gén. foncière 530 583
Suez Cap. 48.000 48.000
Energie Industriel /4.200 4.125
Parisienne de Dis. 3.025 3.050
Générale Electrto. 5.570 5.525
Littoral Méditer.. 2.510 2.510
Générale Eaux C.. 3420 —
Charb. Tonkin. 6.225 6.150
Dunlop,.,.,. — —
Schneider 5.350 5.150
Saint-Gobaln 7 430 7.300
PARIS
s W 96.30 96,35
4 9. 1917 103,25 103.25
4 1932 A 104 103.90
Banque de France 28.p00 27.915
Banque de Perla. 2.165 2.155
Union Parisienne. 1.630 1.675 *
Comptoir d'Esc. 3.360 3 278
Crédit Lyonnais.. 3725 3 605
Société Générale.. 3.082 3057
B. N. C 1. 1.665 1.645
Paris. Distribut.. 3.110 3.005
Péchiney 5.175 5.200
Nickel 3.350 3.200
Penarroya 1.650 1.610
Pollet et Chaus.. 2.325 4.900
Citroën 2-610 2.602
Fort du Rosario 21.600 21 500
Ugine* 5.250 5.160
Salins du Midi. — 7.075
La tarant t PAPILLON
4l ru. Chil
LE JOURNAL
25-5-43
PAGES D'HIER
HISTOIRE FUTURISTE
par
Pierre MILLE'
ï
A
CETTE époque, Mme Juliette Leblanc, consi-
dérant son mari, M. Leblanc, avec tous les
t signes extérieurs d'une affection passionnée,
lui dit tendrement :
— Tu m'aimeras toujours, n'est-ce pas ?
— Mais oui, mais oui ! affirma M. Leblanc.
— Mais toujours, toujours, toujours ?
— Ah ! fit-il, tu exagères ! Toujours, je ne dis
pas, mais toujours, toujours, c'est peut-être trop à
la fin. <
Là-dessus, Mme Juliette Leblanc, l'âme emplie
du plus amer et du plus légitime désespoir, s'en fut
chercher son revolver. Appuyant cette arme perfec-
tionnée sur l'oreille droite de M. Leblanc, elle lui
fit sauter la cervelle en moins de temps qu'il n'en
faut pour l'écrire. Je parle ici, on l'entend bien, le
langage. littéraire de l'acte d'accusation.
Car Mme Leblanc passa en Cour d'assises. Sim-
ple formalité, d'ailleurs, ainsi qu'on doit le'penser :
elle fut acquittée sans que la défense eût à se don-
ner grand' peine, le jury n'ayant .affecté que pour
la forme de se retirer pour délibérer : sa conviction
était faite avant l'ouverture des débats.
Si quelque hésitation se fût, par impossible, ma-
nifesté chez quelques-uns de ses membres, nn
document irréfragable, produit par l'avocat de l'ac-
cusée, eût suffi à la dissiper. Cette pièce n'était au-
tre que la copie authentifiée de l'acte de mariage,
appuyée du contrat signé par-devant M' Pommier-
Laprune, notaire à Paris : Mme Leblanc était bien
la femme légitime de M. Leblanc, on ne pouvait
garder aucun doute à cet égard. Il n'en fallait pas
plus pour éclairer la religion de quelques jurés, bien
rares d'ailleurs, qui attachaient encore quelque im-
portance à la formule désuète des justes noces : Mnie
Leblanc était l'épouse, authentique de l'homme qu 'ells
avait décervelé, elle avait donc le droit imprescrip
tible de le supprimer
Mais il se trouva que la mort inattendue de M.
Leblanc .jeta dans le plus - grand désarroi le cœur
de Mme Legris, qui avait eu des bontés pour lui. Elle
se sentit lésée dans ses droits comme dans son affec-
tion. Sans contester la justice de la décision prisa
par le jury puisqu'il s'agissait d'un crime passion-
nel, Mme Legris considéra que son premier devoir
était de tuer Mme Leblanc qui l'avait blessée clans
ses sentiments. C'est pourquoi Mme Leblanc mourut
comme il faut, de la main de Mme Legris.
Le motif noble et désintéressé de cette exécution
était évident. Ce fut donc avec une tranquillité au
moins égale à celle qu'avait auparavant manifestée
sa victime que Mme Legris se présenta devant la
Cour d'assises. Toutefois, un juré, au cours de la
délibération qui suivit les débats émit une objection :
c Le droit personnel de l'accusée à suivre les
impulsions de son cœur généreux, dit-il, est incontes
table. Mais est-il permis d'oublier que la personne
qui a fait l'objet de sa juste vengeance avait été
acquittée précédemment par le jury, et n'y a-t-il pas
dans cet acte, par conséquent, un outrage qui méri-
terait un châtiment ? »
La question ainsi posée parut délicate. Cepen-
dant, le chef du jury s'étant élevé avec vigueur con-
tre une condamnation 'qu'on eût pu' croire dictée par
des motifs de rancune personnelle, Mme Legris fut
acquittée à son tour.
Elle eut quelque peine à fuir la foule de ses admi-
rateurs. Mais comme elle touchait au seuil de son
domicile, un jeune homme dont le maintien mar-
quait la mélancolie et la décision l'aborda fort
courtoisement.
— Je n'ai pas l'honneur d'être connu de vous.
Madame, fit-il, mais le fait est quo je nourrissais à
l'égard de Mme Leblanc un sentiment profond bt,
j'ose le croire, partagé. Vous comprenez donc ce
qui me resté à faire : toutes mes èxcuses 1
, Ce disant, il lui enfonça sous le sein gauche un
1 t
poignard fort proprement aiguisé, et Mme Legris
tomba sans pousser même un soupir.
— Que tes mânes reposent en paix, mon ange,
s'écria le jeune homme ; ce poignard vaut mieux que
le glaive émoussé de la Loi !
• Et il se laissa, sans résistance, arrêter et con
duire aux cachots de la préfecture. Devant les douza
concitoyens qui le jugèrent, son attitude fut à la
fois mâle et désenchantée. Il réclama la mort à
grands cris, disant que l'existence ne lui était plus
rien puisqu'il avait perdu l'objet de son unique
amour, à jamais dérobé à ses étreintes par la fem-
me inconsidérée qu'il avait dû châtier.
Cette attitude maladroite ayant jeté le désordre
dans l'esprit des jurés, il eut la surprise de s'en-
tendre condamner à quelques années de travaux
forcés. Alors il réclama fort justement, affirmant
qu'il était parfaitement idiot et, par surcroît, immo-
ral, d'envoyer au bagne, où l'on vit fort mal, un
homme qui ne veut plus vivre du tout. Les jurés,
saisis de remords, signèrent, séance tenante, sou
recours en grâce et le gouvernement s'empressa, bien
entendu, d3 satisfaire leur désir si naturel dans ie
plus bref délai.
Mais les choses, comme on peut déjà le prévoir,
ne s'arrêtèrent pas là. Ainsi qu'il était permis de
s'y attendre, ce jeune homme fut exécuté à sa sortie
de la Snnté, par l'époux légitime de Mme Legris,
inconsolable à la fois de la mort de sa femme et
d'avoir été trompé par ce vil séducteur. Puis lui-
même succomba sous les coups du père de 'la dernière
victime qui l'assomma fort congrûment à l'aide d'une
canne plombée. Alors la France entière fut divisée
en deux partis également convaincus, également fa-
rouches : l'un demeurait persuadé que le jury avait
bien raison d'acquitter, d'acquitter toujours ; l'au-
tre déclarant qu'il commençait à en avoir par-dessus
la tête de.voir le jury acquitter perpétuellement.
Ce fut là le motif inévitable d'un grand nombre
d'autres meurtres commis, comme les premiers, dans
l'élan de la passion la plus sincère et qui furent,
ainsi qu'il se devait l'objet d'autres acquittements
Et comme les acquittés ne tardaient pas à être assa3
sinés à leur tour, ces généreux et légitimes massa-
cres s'épandirent sur toute la France et, pendant ce
temps-là, les jurys continuaient d'acquitter, d'ac-
quitter intarissablement, dans leur fidélité sublime
au dogme de l'acquittement, qui est le devoir, le prin-
cipe initial et l'honneur même de cette institution.
Cependant, tout a un terme. Un jour, il ne de-
meura plus, sur toute l'étendue sanglante et dévas-
tée du territoire de la France, que douze jurés, douze
seulement. Et l'un d'eux, ne pouvant s'accoutumer
au silence de sa maison, au chômage désormais per-
pétuel de" la Cour, se pendit dans son grenier. Les
autres se regardèrent, surpris et choqués : il leur
fallut se dissoudre parce qu'ils n'étaient plus en
nombre.
C'est de la sorte que la disparition pratique-
ment totale de la population dans le territoire de
l'ancienne Gaule fut expliquée à ses auditeurs par
M. Omado, gentleman d'origine mahorie, professeur
de sciences sociales à l'Université d'IIonolulu, îles
Hawaï.
« On avait voulu attribuer cette disparition, dit
l'éminent spécialiste, à la grande guerre qui dévasta
cette région dans les premières années du vingtiè
me siècle, et à l'insuffisance des naissances chez les
habitants, mais l'enquête que j'ai faite sur place,
ainsi que les documents authentiques rapportés par
moi, ne me laissent aucune hésitation sur la cause
du phénomène : elle est telle que je viens de vous
le dire. Toutefois, le pays mer paraît destiné à se
repeupler lentement d'une race métissée, composée
par l'immigration d'Italiens, d'Espagnols, d'Alle-
mands et des naturels de la République d'Andorre. Q
, Histoire vraie
Ji
d'une petite biscotte
f i ï
(SUITE DE LA PREMIERE PAGE)
Le tunnel de cuisson absorbera
ainsi de 360 à 400 kilos de bis 1
cottes dans l'heure. A l'intérieur,
la tranche est passée dans trois
régions de chaleurs différentes :
zone d'enfournement à 210°,
zone médiane à 250°, et zone de
défournement à 220°. A l'autre
extrémité, amenées par le tablier
sans fin qui ne cesse un instant
de se dégorger, les tranches s'é-
coulent en rangs serrés dans d'é-
normes paniers en osier.
— Avant la guerre, commente
le directeur, les autres pains et
produits divers, que ce soit lon-
guets, flûtes et gressins, après
avoir subi le passage à l'étuve
étaient cuits dans des fours à
tôle sortante, chauffés par tubes
à vapeur d'une température va-
riant de 150 à 250 degrés. Tout
dépend de la nature des pains
mais les fours électriques absor-
bent trop d'électricité et l'on ne
nous attribue que quarante mille
kilowatts à la place des cent qua-
rante-sept mille d'avant guerre.
Nous sommes donc obligés d'em-
ployer nos vieux fours à char-
bon.
« Au contraire du tunnel
électrique, l'énorme masse de
briques rouges dégage une cha-
jeur intense, et le four électrique
est infiniment supérieur. conclut
lé directeur.
Dernier stade. Les biscottes
cuites devront être emballées et
mises sous enveloppes moins de
deux heures après leur seconde
cuisson : « Il faut faire vite,
sinon la tranche devient cassante
et inutilisable ».
Tout est maintenant pesé et
empaqueté à la main. Une cin-
quantaine de femmes en blouses
immaculées s'affairent autour des
grands tas de tranches dorées.
La machine à empaquèter qui
traitait 18.000 tranches à l'heure
s'est arrêtée faute de matières
premières maintenant. couverte
d'une toile blanche comme un
linceul.
— Mais ceci n'est qu'une
branche de notre production, ter-
mina le directeur. Venez p!us
loin. Les aliments de régime et
farines alimentaires occupent une
place au moirs aussi importante
dans notre usine.
t (à suivre).
François-Jean ARMORIN.
Le professeur Sergent
I est mort à Paris
On annonce la mort du profes-
seur Sergent, président de l'Aca-
démie de Médecine, grand officier
de la tégion d'honneur.
Les rations
-du mois"
5 i l ■ t.,
de juin*'
VICHY, 24 mai. — « Le Journal
Officia » du 25 mai publie un
arrêté fixant le taux des rations
pour juin 1943. En voici les diffé-
rences essentielles avec celles de
mai :
1° FARINES. — Les farines sim-
ples n'existant pas actuellement en
quantités suffisantes pour per-
mettre en même temps l'approvi.
sionnement des catégories E, J1,
J2, J3, V et des catégories A. T.
.c! il a été décidé de réserver ces
farines simples aux enfants adoles-
cents At vieillards dans les condi-
tions suivante* :
A) Est laissée aux catégories E,
J1 et V la faculté d'obtenir ces fa-
rines simples contre tous les tic-
kets da leur feuille de pain ;
B) Aux catégorie* J2 et J3 ces
farines ne seront délivrées Que con-
tre remisa des tickets-lettres cer-
clés ci3 leur feuille de pain accom-
pagnes ae 53 grammes de tickets.
Chaque ticket cerclé ainsi remis
donne droit à 250 grammes de fa-
rine. Ces catégories pourront donc
se procurer - éventuellement jus-
qu'à un kîlog de farine ; :
C) Les catégories A, T, C. pour.
ront seulement se prccurer en
échange'des tickets de la fouille
de pain de la farine de froment
blutée au taux de 98 '*'
2° BISCUITERIE. - Les pro-
duits de biscuiterie sont désormais
réservés aux catégories E, J1, J2,
J3 et V. Toutefois les autres caté-
gories auront licence d'acheter du
pain d'épice, cet article étant très
demande pour la confection de
colis de prisonniers.
30 PATES ALIMENTAIRES. —
Aucune ration n'est prévue sur le
plan national. Mais dans les cen-
tres à suppléments nationaux et
régionaux des suppléments pour-
ront être accordés dans le courant
du mois et dans Izs autre,., sans
suppléments. Les consommateurs
pourront obtenir 250 grammes de
pâles en échange du ticket DN de
la feuiile de denrées diverses du
type Ordinaire (texte rouge seule-
ment) accompagné de 400 gr. de
tickets de pain.
40 SUCRE. — La ration normale
des différentes catégories de con-
sommateurs, perçue, ftn échange
du coupon ne 1 de juin de la feuil-
le semestrielle, est sans «change-
ment. Comme le mois précédent,
Un supplément de 250 gr. de su-
cre est'accordé à toutes les caté-
gories de consommateurs, afin d3
leur permettre s'ils le désirent de
fabriquer des confitures familia-
les. Ce supplément sera cJs'enu en
échange du coupon no 2 de juin-
Néanmoins, po"r le cas où les
approvisionnements nécessaires ne
seraient Pas mis en place dès le
début du mois, il a été prévu,
pour apurer une répartition équi-
table entre toutes les catégories
tin consommateurs, que cette ra-
tio" supplémentaire ne serait dis.
tribuée dans chaque département
qu'à partir d'une date qui sera
fixée par arrêté préfectoral. l
c LE JOURNAL »
il y a cinquante ans
NOS ECHOS
25 Mai 1893
V1
DULEZ-VOUS connaître le
produit de la vente de la col-
lection Coquelin? 531.295 francs.
Et voici les plus gros prix :
Sur la Route, de Cazin : 32.000
francs ; Le Pêcheur, die Corot :
27.100 francs ; Les Marais, d'Op-
têvoz : 38.200 francs ; r EdllCU-
■ tion d'Achille, de Delacroix :
37.600 francs ; Farniente, de Ai-
ma Tadema : 25.500 francs ; Pe-
tite Italienne, de Bonnat :. 14.000
francs ; Crépuscule d'Eté, de Ca-
zin : 13.000 francs ; La Rochelle,
de Corot : 12.100 francs ; Les
Petits" Pêcheurs, de Diaz : 16.500
francs ; une gravure de Meisso-
nier, La Rixet a été vendue 1.350
francs.
A Dieppe, on s'est préoceùpé
déjà de la saison estivale pro-
chaine, qui s'annonce comme de.
vant être plus animée que ja"
mais.
La charmante station balnéaire
est, en effet, aujourd'hui, une
des plages les plus en faveur au-
près du grand monde parisien et
des étrangers de marque. La
beauté des environs, l'étendue de
son horizon, le pittoresque mou-
vement de son port, le conforta-
ble de ses hôtels et l'élégance de
ses villas en font un séjour de
prédilection.
Courte des Jacobins
9, -rue Jfan-de-Tournes
PEINTURES DE
Jean-Denis MAILLART
PHOTOGRAPHIES DE
Laure ALBIN-GUILLOT
Du 25 mai .au 5 juin
VERNISSAGE mardi 25 mai, de 16 à 20 h.
Mots croisés
par SHELBY
PROBLÈME DU 25 MAI
HORIZONTALEMENT. — I. Son camion
n'est pas soumis au code de la route. —
II. Qui s'attend à. un événement fâcheux.
- III. Pâture, commune. —. IV. Fait tort.
Manger délicat. - V. Leurs pointes in-
;visibies sont cruelles. - VI. Illustre émi-
nence. Abréviation. - VII. Entre deux
roues. — VII. Vieille bête. — IX. Une
lueur entre deux conducteurs. Epoque.
VERTICALEMENT. — 1. Travail de
facteur. Note. — 2. Préposition. Il mou-
rut assassine par le futur mari de sa
veuve. — 3 Réputée pour ses chapeaux.
— 4. Académies. Ignorance. — 5. Trois
couronnes superposées. Transport.. — 6.
Il commande aux étoiles. — 7. Saisons.
Une de neuf qui toutes étaient' douées
pour les arts.
SOLUTION DU 24 MAI -
HORIZONTALEMENT. - I. Cuisine. -
'II. Orgelet. — III. Rinceau. — IV. Réer.
Ni. - V. El Est. - VI. Etaim. - VII
Tirasse. — VIII. Eglises. - IX. Are. —
X. Roue Te
VERTICALEMENT. - 1. Correcteur. -
2. Uriel. 1 G. — 3. Igné. Erlau. — 4. Se-
crétaire. — 5. Ile. Sasse. '- 6. Néantise.
7. Ètui. Messe.
La Loterie Nationale
PARIS, 24 mai. — Cet aprèe-rtidi
les primas de 40.000 fr et-400 fr. ont
été tiréee au Gaumont-Palace, X-bis,
ru^ Caulaincourt.
Le numéro 098.976. eérie B gagne
40.000 franc?.
Tous les numéros se terminant par
484, série B gagnent 400 francs.
Prochain tirage : 2 juin. Paiement
15, rue l'eydeau.
LOTERIE NATIONALE ,',
UN NOUVEAU TABLEAU DE LOTS
Tous les amateurs de la Loterie Nationale seront ravis d'appren-
dre -quer les tableaux de lots- de la Série A et de la Série B,
tableaux de lots qui étaient en 'Vigueurrdepuis juillet 1942, viennent
'd'être renouvelés et d'une manière fort .intéressante.
D'abord, 32 nouveaux lots de 100.000 francs, sont créés, 16 dans
chaque série.
Ensuite, la Série B voit porter à 500.000 francs chacun les
quatre, lots de 200.000 francs qu'elle offrait auparavant, et à
125.000 francs chacun ses huit lots de 100.000 francs préutients.
On peut dire, en bref, que la' Loterie Nationale, avec ses trois
tirages mensuels, va distribuer, chaque mois, 15 millions de plus
en gros lots'et 15 millions de plus en lots moyens.
Tous les souscripteurs de billets complets (c'est-à-dire de billets
portant le même numéro dans la série A et dans la série J3) vont
trouver là, s'il en est besoin, une raison supplémentaire de per-sé-
vérer. Avec des tableaux de lots aussi intéressants, il faut mettre
toutes les chances de son'.côtC..: Les billets complets de la Loterie
Nationale donnent à chacun une chance complète.
W.A6.1is
.CE:RONIQUE LYONNAISE
Uri goûter à l'Hôtel de Ville
pour les enfants de Brest
La ville de Lyon avait organise,
hier après midi, dans un des salons
de l'hôtel de ville, un boÛter pour
les enfants de Brest, recueillis par
des familles lyonnaises. M. Euz<,n
eut ainsi la joie de retrouvy les en-
fants de ses administrés.
Cérémonie- touchante : le prési-
dent de la Délégation de Brest, en-
touré des notabilités brestoises qui
l'accompagnent dang son voyage,
a causé arec tous lcs ,enfants leur
donnant des nouvelles de leurs pa-
rents dont ils sont momentanément
séparés. Les familles adoptives assis-
taient à cette réception.
On remarquait parmi le8 person-
nalités : M. Bertrand, maire de
Lyon, entoure de ses adjoints : Mme
Angeli, représentant M. Angeli, pré-
fet régional ; Mme Bertrand, M. Bo-
niface, directeur du Comité Lyon-
Brest, le représentant du président
du Comité'des Fêtes de Lyon.
Au cours de cette cérémonie, M-
Euzen a prononcé une. courte allo-
cution. En termes simples, mais qui
laissaient apparaître l'émotion qu'il
ressentait, il a remercié les familles
ds leur accueil et a dit toute sa joie
de retrouver les enfants de Brest en
bonne santé grâce aux soins dévoués
et attentifs dont ils sont l'objet. Il
sera auprès des parents brestois le
messager des bonnes nouvelles con-
cernant leurs enfants.
« A Brest, a-t-il dit, il ne reste
plus un enfant. Tous sont évacués.
Mais ceux qui sont le plus heureux
je crois, ce sont ceux que les Lyon-
nais ont recueillis avec tant de bon-
té. Je vous félicité pour la bonne mi-
ne des enfants. Je dirais aux parents
comment j'ai trouvé leurs chers pe-
tits. De tout mon cœur, je voua dis
merci ».
A 18 h 45, le Conseil municipal de
Lyon s'est réuni sous la présidence
de M. Bertrand, maire, en une séan-
spéciale extraordinaire, à laquelle as-
sistaient M. Euzcn et les notabilités
brestoises. Le Conseil municipal a
proposé de donner le nom de Brest
à une rue ou à une place de Lyon.
LE COIN DU SPORTIF
Le chaMengeBeauce qui devait être
disputé à Lyon le 27 juin e<-t annulé,
la venue des équipes étrangers.
n'étant pas certaine Un grande réu-
nion aura lieu néanmoins ce jour-la.
au stade municipal de Lyon, souis le
patronage d3 la Légion Française
des Combattante, avec le concours d-ts
ath'ètes : DaUean<-', Joye. Sapin, 31ar.
cillac, Esprangle, Reguidelle, Mathiot-
te, Bri.-son, Omans. Baudry. Joeu-
blanq, Bozennerie, etc.. qui participe-
ront a des éptvuvre par invitation.
Au cours de cette réunion, seraient
organisés les grande prix d'athlétis-
me du • F.C. de Lyon également par
invitation.
Treize trafiquants
appréhendés
Une très Importante affaire de trafic
de tickets d'alimentation vient d'être dé-
couverte à Lyon : treize commerçants ont
été arrêtes et un quatorzième sera pour-
suivi sur citation directe. Les tickets qui
donnèrent lieu à ce trafic icprésenfaient
vingt mule kilogrammes de marchandi-
ses diverses : riz, café, sucre, chocolat,
etc., et avaient été volés d,'.ns la nuit du
14 au 15 août de l'année dernière, dans
les locaux de l'épicerie en gros Cadet-Des-
bois, 29, rue du illail, à la CroixRousse.
Passant de mains en mains, leur valeur
illicite atteignait 1*5 francs l'un, au mo-
ment où la police mit fin à ces coupables
agissements.
#
Le ravitaillement
Validation de tickets *
de viande 1
Tickets de viande valables dans le
Rhône jusqu'au 31 mai inclus:
1) Titres US, UN et M, tickets no 11
et 13.
2) Titres R, tickets nc Il et 13.
Ces tickets pourront. être honorés en
viande de boucherie, de charcuterie ou de
chevreaux.
Tickets à remettre
par les acheteurs
Choux-fleurs: 50, validité prorogée,
0 kg. 500; 52, validité prorogée, 0 kg.
500, 54, validité prorogée, 0 kg. 50D.
Petits-pois: 51, validité prorogée, 0 kf.
500.
Carot,tes nouvelles: 53, validité proro-
gée, 0 kg. 500. ,
Fruits: 1, validité prorogée, 0 kg. 200.
Contrairement à un précédent com-
muniqué le ticket validé pour les arti-
chauts est le numéro 56 valable pour
500 grammes. <
Aux détaillants.
Les bons monnaie-légumes du mois ae
juin seront distribuas aux détaillants au
bureau de répartition d s fruits et légu-
mes, 53, rue Mercière, dans les conditions
suivantes :
Mercredi 25 mai, de 7 h. à 11 h. : A
et B — Jeudi 27 mai, de 7 h. à 11 h.
C à G. — Vendredi 23 mai, de 7 h. a
11 h H à O. — Samedi 30 mai, de 7 ti.
à 11 h. : P à Z.
Aux restaurants *
Les bons monnaie-légumes du mois de
juin seront distribués aux restaurants au
Bureau de Répartition des FrUits et LegU-
mes dans les conditions suivantes :
Mercredi 26 mai, de 15 h. à 18 h. :
A et B — Jeudi 27 mai, de 15 h. a
18 h. : C à G. — Vendr di 28 mai, de 15
h à 18 h. H à O. — Samedi 29 niai,
de 15 h. à 18. h. P à Z. >
C:s suppléments seront remis au centre
principal de chaque arrondissement.
Suppléments , 4.
aux tuberculeux ,'"
A l'occasion de la prochaine distribu-
tion des titres d'alimentation du mois Ue
juin, des suppléments d'aiinuntation se-
ront attribués aux tuberculeux .titulaires,
d'un titre de pension de l'Eta. de cent
pour cent et bénéficiaires de l'indemnité
du soins. —— .-..
Un agent de la S. N. C. F.
blessé d'une balle '-
de revolver , | * f
La nuit dernière, ver*- 4 heures, un
surveillant de la S.N.C.F., M. Pierre
Darrem-srlae, a surpris un individu
cherchant à voler dane lea wagons.
L'homme, qui était armé, tira plu-
sieurs coups de feu. et le surveillant,
atteint au ventre, fut grièvement
blessé. Le meurtrier, N'>' tor Berne, 40
ans. a pu être arrêté.
Vols de bijoux et de tabac
De nombreux cambriolages ont été
commis à Lyon au cours de la nuit de
d;manche à lundi. Des bijoux d'une
valeur de 300.000 fr. ont été volés Au
préjudice de M. Joseph Rèbufat, bi-
joutier, rue ImbertrColomès, tandis
que dans le bureau de tabac de Mme
Giraudet, place Satlionay, 100 pa-
quets de tabac et 405 paquets de ci-
garettes étaient dérobés par les mal-
faiteurs.
Les conférences
A propos de la célèbre — et trop
peu connue, n'est-elle point unique
au monde ? - Pietà d'Avignon, M.
Germain. Bazin a parlé samedi de-
vant un auditoire choisi et vibrant.
Il a défini cette oeuvre le « thrène »
le plus pathétique de l'art occidental,
expression parfaite de la douleur tel-
le que la conçoivent les artistes fran-
çais, c'est-à-dire grave, contenue, se-
crète presque. La Vierge d'Acignon ne
cède pas à la révolte de la chair. El-
le joint les mains dans un geste mer-
veilleux d'acceptation, de prière. On
peut dire des Français qu'ils ont plus
que tous autres le sens de la liber-
té : l'acceptation du sacrifice telle
que la représente ce chef dceuvre
d'un maître inconnu est le point su-
blime de ce sens de la liberté.
Des * projections caractéristiques
d'oeuvres étrangères : Caravage, Fra
Angelico, le Tintofet. Rubens, Gre-
co, puis de Français de diverses épo-
ques : G. de la Tour. Clouet, Renoir,
Vuillard, Corot, Chapelain - Midy,
Carrière, illustrèrent cette magnifi-
que conférence.
Hier soir, Salle Rameau, devant un
auditoire compact, M. Lacomme, chef
provincial du S. O. L. de Tunisie; a
parlé des événements de Tunisie et
plus particulièrement du rôle joué
là-bas, durant les sanglants combats
que 1 on sait, par le S. Q. L.
Vendredi 28 mai
M. Robert VALLERY-RADOT,
directeur du bureau des Liaisons
européennes, qui vient d'être ré-
comment constitué, donnera le ven-
dredi 28 mai, à 20 h. 30, à la salle
des Réunions industrielles, au Pa-
lais du Commerce, une conferenec
intitulée « Paix anglo-saxonne ou
Paix européenne Il.
ENTREE LIBRE ET GRATUITE
.Les Spectacles
,q! , -
THEATRES
THEATRE DES CELESTINS. — « Ha
Belle Marseillaise », avec Gorlett.
HORLOGE. « tolite de Montmartre ».
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A. B. C. Fermeture hebdomadaire.
AL H AMBRA, Le Schpountz.
ARTISTIC. Fermeture hebdomadaire.
ASTORIA, Fermeture hebdomadaire.
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BELLECOUR. Fermeture hebdomad.
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PARIS. Fermeture hebdomadaire.
PATHE. En soirée, Monsieur des
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SCALA. Un grand amour.
STUDIO FOURMI. L'Enfer des angee.
STUDIO 83. Le Duel.
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LES AVENTURES DU PROFESSEUR NIMBUS
LA GUERRE
NOUVELLES DE TOUS LES FRONTS
ECHOS DE TOUS LES PAYS
n r ,
La1- - 1-dissolution du Kominterni
« Les nations unies par le
i pacte antikomintern
, sont résolues à lutter.
contre le bolchevisms
quelle que soit la forme
revêtue par celui-ci »,
déclare-t-on à Berlin
BERLIN, 24 iiiai. '- Les com-
memetires suscités dans tous les
pays par la dissolution du Komin-
tem' constituent une coniiimation
des vise.s de Staline sur lEurope,
dit-on à Berlin.
« Staline, piécise-t-on, poursuit
la réalisation de l'idée d'un empi-
re bolcheviste La nouvelle tacti-
que adorée par Ip maître de Mos-
cou coris k'ie- essentiellement en un
changement de méthode du hol-
chevisme. Les bute;; restent les inè
mes. Les dirigeants moscovites
ont toujours en vue l'établisse-
+ nt de Républiques soviétiques en
E-urcpe, plan auquel l'Angleterre
et les Etats-Unis ont donné leur
approbation, »
« Toute la déloyauté intrinsè.
que de la décision de * Moscou,
njoute-t-on. est mise en lumière
par le fait quo toute une sé-
rie d'organisations internationales
subsistent dont on 110 sait fille
trop qu elles servent uniquement
è, des fins de domination mondia-
le du bok-hevisme ».
Après avoir no:é avec satisfac-
tion que 1 opinion publique mon-
diale a percé à jour cette grossiè-
re manœuvre destinée à camou-
fler les buts poursuivie par les
Soviets, les milieux politiques de
Berlin réaffirment la ferme vo-
lonté des pays s; gn fi tn ;rps du nac-
te antikomintern de continuer la
lutte contre Io bolchevismp avec
tous io5 moyens dont ils disposent
pt quelle que soit la forme revê-
tue par celui-ci. (O.F.I. Havas).
Les conversations
Churchill-Roosevelt
se sont poursuivies hier
WASHINGTON, 24 mai. — -M.
Churchill et le président Rooseveli
ont repris, hier soir, leurs entre-
tiens qui ont duré jusqu'aux pre-
mières heures de la matinée. Les
conversations se poursuivent au-
jourd'hui toute la journée.
* 25.000 mineurs anglais
menacent de se mettre en grève
LONDRES, 24 mai. — A la suite
lu renvoi d'un jeune ouvrier, 25.000
mineurs de la région de Doncaster
ont décidé une grève de sympathie.
Il cesseront le travail après un
préavis de sept jours, qui sera pu-
blié probablement aujourd'hui. (O.
F. I. Havas).
Un commentaire de la
« Correspondance
politique et diplomatique
de Berlin »
13ERLIN, 24 mai. — La « Corr&-
pondance l'oiitique et Diplomatique »
estime que la uissolution du Komin-
tern ne constitue nullement une eur-
prise. IJo? journal souligne qu'après
l'éch c du p:an primitif de Staline qui
réservai à la itussi.1 dans le conllit
actuel le tôle de « troisième larron »,
le gouvernement soviétique t'est, vu
contraint de s'-engager sur une autre
voie : l' G.R.S.S. devait en etiet prou-
ver qu'elle était capable de conclura
une alliance et pour cela il fallait éli-
miner certaine défauts d'ordre estlié-
tique. Il ne ï'asrN-sa't nvùienifnt. bien
entendu pour Staline de faire volt?-fa,-„
c'était- d autant pIL!-.; inutile du lait
que p-u d'inlprmaticn.s sur la situa-
tion intérieure en U.R.S.S. parve-
naient à franchir kg frontièr-s du
paye. A'nei, le « camot flage » ordonne
par Staline 6' sf traduit depuis plu-
s;eur.. mois par une série d'informa,
tionj de eouice soviétique destinées à
donner au monde un aperçu du vi-
sase nouv au de la Kut;«-ie. La « Cor-
respondance Diplomatique » examine
entité la véritable équation en U.
R. S. S. :
« En réa'ité, la s:tuation est la
même* QU13 depuie 25 ans. Aujour-
d'hui eomm? naguère, l'athéisme cet
la religion d'Etat. Tout comme autr -
lois, des prêtre:.. cont at^aseinés coin-
m par exemple le métropolite de
l'Ukrain:,> qui a été tué le jour même
où !€g dirig ants de Moscou publiaient
un appel portant rU fignatc-re. Tout
comme, hitr, l'armée rpuge est sur-
vei lée aujourd'hui encore par les
« mouchards juifs ».
Di l'av:6 de la « Correspondance
Diplomatique » la dissolution du Ko-
mintern est la dernier? en date d'une
série de m'sures conseillées it Staline
par des juifs et drainées à tromp r
Je monde sur le bolchevi"me. Le jour-
nal fait r marquer qlle cette dissolu-
tion a été proclamée au momnt
même de l'arrivée à Moscou de l'am-
ba=«=ad?ur Davier, envoyé -en mission
spécial: ipar le président RooEevelt.
« Il est d.onc permis de supposer,
estime la « Gorre;;pondance-» quv c'ift
la lettre du président des Efats-Unfe
qui a déc'dé Staline à dissoudre la
troisième internationale ».
« Cette supposition devient une cer
titllde, poursuit le journal allemand,
quand on 'considère les difficulté" qui
menacent Roosevelt du fait que le
parti communiste américain est le
seul parti qui soit franchement favo-
rable à la politique du président des
Etate-Unis. En effet. le peuple améri-
cain doit ee demander actuellement
si une politique soutenue uniquement
par un parti recevant ses directives
de l'étranger peut être conforme aux
intérêts des Etats-Unis. Devant l'ap-
probation enthousiaste des communis-
tes le président Rooeevelt est menacé
de perdre l'adhésion des autres ou-
vriers américains. La dissolution de
la tro'sicme Internationale est des-
tinée à délivrer le président Roosevelt
J: "e dilemme *.
Et la « Correspondance Diplomati-
que , de conclure :
« La troisième Internati. onal, e est
remplacée par la quatr-ème Interna-
tionale du bolchevisme Etalinien qui
s'appuie sur un réeeau tr4 étendù de
partis commun'stes camouflés en par-
tis nationaux.
« La dissolution de la troisième In-
ternationale ne change ritn à la dupii-
cité de la Russie bolcheviste. Le seul
enseignement que puissent tirer de
cette mesure les autres peuplts est de
redoubler de vigilance ». (O.F.I..Havats).
Ce qu'on dit à Bucarest
Bucarest, 24 mai
Le « Timpul » voit dans la dissolu-
tion de la uoisième Internationale une
des initiatives les plus aetucieuees de
la propagande soviétique.
Cette mesure trahit l'intention de
Staline de pousser au maximum sa
campagne de bo'chevisation. affirme
« Viatza », qui conclut: « D'ailleurs, en
cette affaire, c'est Roosevelt qui tire
les ficelles ».
Enfin, « Curentul » voit dans la
décision de Moscou le développement
d'une tactique destinée à tromper ceux
qui s'imaginent q-je « le loup est
devenu agneau. » (O.F,L-RaVins),
L'ex-général Giraud
propose à de Gaulle
la création d'un comité
exécutif commun
LONDRES, 24 mai. - L'agent
gaulliste envisage le départ de l'ex-
général de Gaulle dans le courant de
ia semaine pour Alger où aurait lieu
sa rencontre, depuis longtemps pro-
jetée, avec Giraud. Celui-ci proposerait
notamment ia désignation par cha-
cun des deux chefs dissidents de
deux personnages qui constitueraient
avec eux un « comité exécutif » de
six membres dont le siège n'est pas
plus précisé que les attributions ni le
fonctionnement.
« Il est à noter, ajoute l'agence dis-
sidente, que la constitution d'un tel
organisme n'implique pas nécessaire-
ment un accord entre le comité gaul-
liste et l'administrateur d'Alger. Des
dIvergences subsistent encore entre
eux. »
Cependant de Gaulle aurait enfin
répondu à l'invitation de Giraud en
se déclarant prêt à partir pour l'Afri.
que du Nord, mais il aurait insisté
pour que la responsabilité de l'ordre
publie dans, le territoire nord-africain
fut assumée par des Français exclu-
sivement et non par des Anglo-Amé-
ricains.
L'or de l'étranger
subventionne les activités
gaulliste et communiste
VICHY, 24 mai. —La, radio améri-
caine annonce que, d'après M. Sidney
Hillman. président du syndicat ver
industries de l'habillement aux Etat<'-
Unis, les Trade-Unionç. américaines et
britannique*» collaborent activement
en vue d'appuyer les activités « clan-
destin"? » 1 n Europe.
A New-York eeul. une caisse créée
à cet effet a recueilli déjà quatre mil-
lions de dollars en vue de subvention-
ner ces activité?, qui sont, précisé-
ment, celles des gaullistes et des com-
munistes.
Cet avcu cynique d'un syndicaliste
montre qu" ces derniers, profitant de
l'or étranger, sont loin d'entre ausM
dé«intéressés qu'ils voudraient le pa-
raître et le faire croire (O.F.I.-Ilavaz).
Un orage cause
d'importants dégâts
dans la vallée du Rhône
Un violent orage s'est abattu
près d'Annonay, sur la vallée du
Rhône, près d'Andamce, causant de
très importants dégâts. Toutes les
cultures sont anéanties, les arbres
fruitiers dévastés. La commune de
St-Etienne-dc-Valoux présente un
aspect de désolation.
~.:.:..:.:~.:.:..;~
* CE SOIR, à 20 h., au PATHÉ-PALACE f
::: Le Comité des Fêtes et de propagande * de Lyon :::
*•* présents au profit des sinistres de Brest £
: la première mondiale du grand film *:*
: MONSIEUR DES LOURDINES !
| ,■£!",?.StfiK,CONSTANT RÊMY
::: .par le grand artiste 1 :::
.:., ,. Créateur du rôle de M. des Lourdines
*f :* 1 UNE SEULE REPRESENTATION
::: , Au début du spectacle *>
:!: VENTE DE CHAMPAGNE AUX ENCHÈRES SIMPLES |
< : : : : : ~: :~ : :~ :<:~ :~~:..:<.:..:..:..:..:..:..:<.:~
Les opérations
COMMUNIQUE
ALLEMAND
GRAND QUARTIER GENERAL
DU FUHRER, 24 mai. — Le Haut
Commandement des Forces armées
allemandes communique :
Sur le> front de l'Est, engagements
d'importance locale.
En Méditerranée, des avions de
combat allemands ont attaqué la nuit
dernière des navires et les installa-
tions militaires du port de Djid-
jelli.
Dans l'Atlantique Nord, nos sous-
marins ont, au cours de durs com-
bats contre des convois fortement pro-
tégés et en poursuites isolées, coulé
dix navires faisant partie de con-
vois fortement protégés et qui jau-
geaient au total 55.000 tonnes. Qua-
tre autres navires ont été torpilles.
La violence de la défense n'a pas per-
mis d'observer s'ils coulaient. :
Dans l'Atlantique, un avion de com-
bat a gravement endommagé d'une
bombe un navire de commerce en-
nemi. Dans le golfe de Gascogne, un
de nos sous-marins a abattu un bom-
bardier.
La nuit dernière, des formations
de bombardiers ont ieté sur Dort-
mund un grand nombre de bombes
exnlosives et incendiaires. La popu-
lation a subi des pertes et des dégâts
importants ont été constatés. Des
rapports parvenus jusqu'à présent, il
resuite que 33 des appareils assail-
Irnts, principalement des quadrimo-
tenns, ont été abattus.
Nos avions de combat rapides ont
effec ue hier, par surprise, une atta-
que de jour a basse altitude sur les
ports de Bonfnemonth et de Has-
tings (côte méridional de l'Angleter-
re) dans la nuit du 23 au 24 mai. La
Luftwaffe a attaqué de nouveau
avec de gros effectifs les chantiers
navals de Sunderland. Les bombes
ont occasionné de gros incendies dans
la ville et dans le port.
COMMUNIQUÉ
ITALIEN
ROME, 24 mai. — Le G. Q. G. des
Forces armées italiennes communi-
que :
Les forces aériennes de l'Axe ont
attaqué avec efficacité les ports de
Bizerte et de Djidielli.
Des formations d'avions ennemis ont
bombardé à nouveau et à plusieurs
reprises les îles de Pantelleria et de'
Lampedouse, ainsi que Messine, cau-
sant des dégâts importants dans le
centre de cette ville. Les autorités
s'emploient à dénombrer les victimes
parmi la population civile. La D.
C. A. des deux îles a abattu six ap-
pareils. D'autre part, deux « Spit-
fire » ont. été abattus au-dessus de
Malte et un appareil bimoteur au
sud de la Sardaigne, par des avions
de chasse allemands. Quatre de nos
appareils ne sont pas rentrés des
opérations de ces derniers jours.
Le roi d'Italie
inspecte un aérodrome
ROME, 24 mai. — Le roi d'Italie,
accompagné du chef d'état-major 1
de l'aviation, a visité un aérodro-
me de la zone des opérations. De
nouveaux types d'appareils en ser-
vice dams l'aviation italienne ont
été présentés au souverain'au sol
et en vol. (O. F. I. Havas).
Un message
du prince de Piémont
à l'infanterie italienne
ROME, 24 mai. — Le prince de Pié-
mont a adressé le message suivant a
l'armée italienne, à l'occasion du 24,
mai « Jour de l'infanterie » :
« Lf-e hauts et les bas de la guerre
actuelle ont mis particulièrement en
lumière les qualités de ténacité bravoure de l'infanterie. Des armes
nouvelles et de nouveaux moyens de
combat ont été inventés et employés
pour vaincre- l'advereaire, mais à l'in-
fanterie revient l'action décisive. Vous
devez en être fiers, mais vous devez
ausri être persuadés que cet honneur
implique pour vous le devoir de con-
sacrer, davantage encore que par 1*
palsé, toute votre énergie physique et
spirituelle à l'accomplissement des
tâches qui vous font confiées. Cela
vous le ferez au nom de vos cama-
rades morts pour la grandeur de la
patrie
« S'srné : Humbert de Savoie, maré-
chai d'Italie et commandant en chef
de l'infanterie ». (O.F.I.-Havas)
RAOÏO
Mon choix d'écoutes
Programme
MARDI 25 MAI
12 h. 5 : Jazz symphonique de la
Radio, dir. Jo Bouillon. — 14 h. 5 :
Musique des gardiens de la paix,
dir. Coulibœuf. — 15 h. 15 : Emis-
sion fo;k!orique, chants populaires
du Béarn, par Joseph Canteloube.
— 16 h. : Musique de chambre. —
17 h. : Le quart d'heure de la poé-
sie française : Béranger. — 19 heu-
res 50 : Emission dramatique : « Le
oœur ébloui n, pièce en 4 actes de
M Lucien Descavea.
MARCHES FINANCIERS
LYON
Court Cours
précèdent actuel
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4 1911 103 102,80
9% 20. 139.30 138,80
4 1932 A 103,S0 103,85
0. T. 4 33 1 eO8 1.305
0. T. 4 1934 1.203 1.210
B. T. 4 33 - -
Banque de France 27.300 27.500
Banque de Périt.. 2.230 2.200
Union Parlsienr«e.- 1-635 1.650
Comptoir Escomp. 3.329 3.300
Crédit Lyonnais. 3.640 3.665
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Soc. Gén. foncière 530 583
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Parisienne de Dis. 3.025 3.050
Générale Electrto. 5.570 5.525
Littoral Méditer.. 2.510 2.510
Générale Eaux C.. 3420 —
Charb. Tonkin. 6.225 6.150
Dunlop,.,.,. — —
Schneider 5.350 5.150
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PARIS
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Nickel 3.350 3.200
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