Titre : Le Journal
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1935-06-29
Contributeur : Xau, Fernand (1852-1899). Directeur de publication
Contributeur : Letellier, Henri (1867-1960). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34473289x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 29 juin 1935 29 juin 1935
Description : 1935/06/29 (N15595). 1935/06/29 (N15595).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG87 Collection numérique : BIPFPIG87
Description : Collection numérique : BIPFPIG13 Collection numérique : BIPFPIG13
Description : Collection numérique : BIPFPIG69 Collection numérique : BIPFPIG69
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k7632259m
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-220
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/12/2014
ÉDITION DE 5 HEURES
LE JOURNAL
Le numéro : 25 cent. (N° 15595) ! ! * PARIS, 100, RUE DE RICHELIEU ! * Samedi 29 Juin 19£
Téléph. : Richelieu 81-54 et la suite
Lundi prochain 1er Juillet
v commence le
GRAND CONCOURS -
PHOTOS-SÛRPRISES
des
GALERIES LAFAYETTE
il ( Voir page j)
Lundi prochain 1er Juillet
commence le
GRAND CONCOURS
PHOTOS-SURPRISES
des
GALERIES LAFAYETTE
( Voir page 7J
VI
Le triomphe du Louvre
dans l'éclatante splendeur
de l'Exposition italienne à Paris
Par
LOUIS GILLET
A cette in-
comparable ex-
position des Ita-
liens (et quel
plaisir d'enten-
dre refleurir sur toutes les bou-
ches cette jolie façon de par-
ler « les Italiens », avec tout ce
que ce mot sous-entend de bon-
heur et de musique, comme au
temps de Rossini et de la Mali-
bran), la grande surprise, dans
cette réunion de merveilles, affec-
tueusement accourues de tous les
points du monde, ce fut de voir
quelle figure faisaient là les taV
bleaux du Louvre.
Oui, je crois que là-dessus il n'y
eut qu'une voix et que tout le
monde tomba d'accord : chaque
fois que dans ce lot de beautés il
en éclatait une plus belle, c'était
une toile qui venait-de notre vieux
Salon carré ; les plus tendres et
les plus voluptueux Corrège, c'est
encore l'Antiope et le Mariage de
sainte Catherine ; le Giorgione le
plus magique, c'est encore le
Concert champêtre ; les Titien
les plus profonds et les plus émou-
vants, c'est toujours, on aura
t ? 1 -.
>■. 'B0 mariage de sainte Catherine
beàu dire, la Maîtresse de Titien
et la Mise au tombeau.
J'avoue que j'en conçus une
satisfaction singulière et une opi-
nion royale de. nous-mêmes, car
le Louvre, en son fonds premier,
n'est'-autre chose que la collec-
tion formée de père en fils, pen-
dant tinq ou six générations, par
une famille d'amateurs, qui
étaient les rois de France.
On, voit là ce que c'est que des
« morceaux de roi ».
L'Italie, ces splendides et diffi-
ciles seigneurs l'avaient littérale-
ment écrémée. Pour tout ce qui
ne tient pas aux murs, s'entend,
et n'y colle pas avec les fresques,
ils s'étaient réservé le dessus du
panier. Quand le roi de* France
s'était servi, il faut le dire, les au-
tres n'avaient plus que les restes.
Ajoutez que ces toiles, à côté
de leurs voisines, ont un prix bien
particulier : c'est qu'on les a lais-
sées plus tranquilles que les au-
tres. Depuis de longs siècles, elles
sont 'en paix. Elles ont été moins
tripotées. C'est peut-être une er-
reur que dé trop nettoyer les
vieilles toiles. Pourquoi leur don-
ner l'air du neuf ? Je ne dis pas
que la crasse et la poussière sont
vénérables, mais elles sont indis-
pensables à la vénération. Qui
sait, en les ôtant, si on n'efface
pas aussi la couche, le dépôt qu'y
ont laissés tant de.regards qui s'y
sont posés tour à tour et si, par
un éclairage trop cru, on ne met
pas en fuite la beauté, comme
l'Amour, ami des ombres, que dis-
sipe le rayon de la lampe de Psy-
r.hé.
Il est certain qu'il faut aux
chefs-d'œuvre, pour vivre, une
certaine atmosphère/tomme une
épaisseur de pénombre où se con-
serve leur secret : ce austère, cet
air d'au-delà, disparaît' trop sou-
vent des œuvres trop frottées et
trop récurées ; compare? un des
Titien du Louvre avec ce qui l'en-
"toure, et dites s'il ne doit pas à
ses antiques vernis son velouté et
sa profondeur. : ;
Disons-le : la vraie gloire de
notre ami Raymond Esch^ier, le
grand service qu'il nous a rendu,
ce n'est pas d'avoir accompli le
tour de force de ce passage des
Alpes, opéré ce retour du Saint-
Bernard, transféré Florence,, Na-
ples et Milan à Paris, c'est d'avoir
mis en lumière ce triomphé du
Louvre. l,
Car, enfin, si cela est, comipënt
Se fait-il que nous ne nous en
étions pas doutés ? D'où vient
que nous ne nous en sommes ja.
mais aperçus et qu'il ait fallu
transvaser le Louvre au Petit-
Palais pour en avoir la révéla-
tion ? FaUt-il que l'installation
du Louvre soit pitoyable, po>£<
nous avoir laissé
ignorer ce qui
saute aux yeux?
La morale de
cette expé-
rience, c est que la transforma-
tion du Louvre s'impose plus que
jamais. Sans doute, c'est une en
treprise qui pose plus d'un pro-
blème difficile. Un palais n'est pat
un musée. Il est beau pour une
nation de loger ses trésors dans
un décor historique, mais c'est
une gloire qui se paie et qui a ses
inconvénients.
Enfin, il se trouve que le Lou-
vre qui a été, voilà un siècle, le
premier musée du monde, et qui
a montré la route à tous les au
tres, est. devenu depuis cin-
quante ans un des plus incom-
modes et des plus retardataire
d'Zurope et d'Amérique.
On a commencé, il est vrai, u.
immense programme de travaux
dont plusieurs parties sont en
train et quelques-unes déjà exé-
cutées. On travaille dans tous le::
secteurs, sous une direction éner-
gique. On se réveille. On se met
à rattraper le temps perdu. Mais
le Louvre manque
d'espace. On ne
peut pas parler
d'installation défi-
nitive et d'une or-
ganisation d'en-
semble, tant que le
musée n'est pas
chez lui et qu'il n'a
pas les coudées
franches, aussi
longtemps que le
tiers de la maison
est encombré par
des services étran-
gers.
Il n'y aura rien
de fait pour la
beauté du Louvre,
et même pour sa
sécurité, tant qu'on
n'aura pas délogé
le '-ministère des
finances. Quelle
idée d'héberger
sous le même toit
la beauté et les
feuilles d'i m p ô t.
Raphaël et la dette publique !
Dans un temps qui ne parle que
de tout rationaliser, quoi de
moins raisonnable ! Sans parler
de l'incendie fatal qui menace à
chaque instant le Louvre, par le
voisinage de bureaux, de popo-
tes, l'incurie de ronds-de-cuir, et
l'entassement des paperasses ;
c'est un feu tout préparé, il n'y
manque qu'une allumette.
Depuis cinquante ans qu'on en
parle, comment ce faux ménage
n'est-il pas encore dissous ? Com-
ment cette société bizarre, cet
accouplement baroque du beau et
de la gabelle, des chefs-d'œuvre
et des gros sous, ne sont-ils pas
encore séparés ? Pourquoi la
« Phynance », comme disait Pa-
nurge (duquel nous aurions grand
besoin, car il savait s'y prendre
pour en faire), n'a-t-elle pas en-
core déguerpi ?
Il en coûterait quelque argent
pour bâtir. Mais soyons sérieux.
Calculons. On vient de dépen-
ser sept à huit cents millions
pour construire la Normandie,
et certes je ne m'en plains
pas, quoique cela fasse revenir un
peu cher le centimètre de ruban
bleu. On avouera pourtant que
pour la propagande française,
Paris est un article de réclame et
une publicité aussi importants
qu'un navire, et que la gloire du
Louvre ne compte pas pour rien
dans le prestige de Paris.
LE PRIX DES DRAGS A AUTEUII
b Favorisée par le temps, cette brillante réunion fut le rendez-vous
de toutes les élégances; même les plus. inattendues ,:..
Le mail-coach montant l'avenue des' Champs-Elysées et (au-dessous) le départ du prix des Drags. — En 8e page,
4° rendu de la réunion, par Juliette L.ANCRET éî JLucien -AMAND. ,, , v.
Élégance1:
et. automobile
1 Deux concurrentes du concours d'élé-
gance automobile sont fleuries par un
admirateur. {Détails en 3° p., lre col.)
Marcel Thil bat aux points Carmelo Candel
et reste champion du monde de boxe
Une phase du match : MARCEL THIL (à droite) ferme sa garde au moment ¡
où CANDEL bondit sur lui, prêt à placer deux, crochets du gauche et du droit. ]
(Le compte rendu en 5e: page, 6e colonne.)
MON FILM
A propos de ce congrès international
d'écrivains dont le « gauchissement »
ne connaît pas de limites, j'ai écrit l'au-
tre jour :
Comment concilier le procès fait au
fascisme « qui tend à paralyser la pen-
sée» avec l'approbation enthousiaste
ionnée au communisme qui, lui, l'a bel
at bien enchaînée, cette pensée ?
Et j'ajoutais :
Voyons, messieurs les congressistes,
comment arrangez-vous ça ?
Faisant appel à ma « bonne foi »,
à mon « honnêteté », à ma « courtoi-
sie » — et d'ailleurs aussi à la loi -
M. Pierre Gérôme, dont j'ai cité le
nom, me demande d mserer sa réponse
à ma question. Sa lettre est malheureu-
sement aussi longue que les dimensions
obligées de mon article, et je ne puis
que reproduire, en y répliquant au fur
et à mesure, les passages essentiels de
sa lettre :
Vous n'êtes pas sans savoir qu'il y -a
dans l'histoire des dictatures de diverses
sortes et que, par exemple, celle de la
Convention ne ressembla guère à celle
de Bonaparte.
M. Gérôme n'est pas non plus sans
savoir que Bonaparte, le « général Ven-
démiaire », était un fils de la Conven-
tion. En tout cas — puisqu'il est ques-
tion de la liberté de pensée des écrivains
- ce n'est pas lui qui a fait guillotiner
André Chénier.
Il y a, en somme, des dictatures révo-
lutionnaires, créatrices de liberté, et
des dictatures contre-révolutionnaires
acharnées à étouffer toute liberté. La
dictature en U. R. S. S. est du premier
type ; en Italie et en Allemagne, du
second.
En ce qui concerne la liberté de pen-
ser, d'écrire, de publier, je fourre les
deux types dans le même sac.
En U. R. S. S. on ne brûle pas les li-
vres sur la place publique (non, mais
on les met à l'index et on envoie leurs
auteurs en Sibérie) ; la science est ho-
norée, les laboratoires équipés, l'ins-
truction partout répandue. Le général
Perrier, membre de l'Institut, revenant
le Russie, a déclaré que ce pays est le
; paradis des savants».
Possible, mais ce n'est pas, à coup
ûr, le paradis des écrivains. Et c'est
le la liberté de la pensée imprimée qu'il
.'agit : M. Gérôme, gêné par ma ques-
ion, la déplace. C'est trop commode.
3'éloignant de plus en plus du sujet, il
dénonce, dans le fascisme, « la dicta-
ture d'une minorité féodale qui pèse sur
les masses (et en Russie ?) et prélève
5ur elles, au nom de la mystique natio-
nale (et le nationalisme de Staline ?)
.'es impôts et profits nécessaires à l'en-
Les envois destinés à notre con-
cours des meilleurs articles sur les
expositions d'Art italien (Jeu de
Paume et Petit Palais) et qui
porteront la date d'aujourd' hui
29 juin seront encore admis à
participer à la compétition orga-
nisée par le Journal.
Les retardataires ont donc en-
core jusqu'à ce soir minuit pour
courir leur chance !
tretien d'un vaste appareil de parasites
policiers (et le Guépéou ?), .industriels
et financiers étroitement unis ». 1
Mais, je le répète, tout cela; est en
dehors de la question.
- Comment arrangez-vous ça ?
Mon contradicteur n'a rien pu arran-
ger du tout. Sa position est fausse, ses
distinguos ne tiennent pas et le spec-
tacle de son embarras est amusant. Mais
je ne l'ai pas pris en flagrant délit d'une
sorte de tricherie intellectuelle pour don-
ner, à sa manière, raison à un « type »
de dictature, tort à un autre : je suis
contre toutes les oppressions et ne con-
çois l'autorité que comme la protectrice
de la liberté une et indivisible.. —
CLÉMENT VAUTEL.
EN 5E PAGE, 4E COLONNE :
Quand la flotte française quitte à
l'aube la baie de Douarnenez, prend
le large et regagne Brest,
par EDOUARD PEISSON.
UN MOIS
dans les airs !
Les frères KEY qui ont déjà battu le
record des frères HUNIER, lequel était
de 553 heures, et espèrent pouvoir « te-
nir l'air» pendant plus de 650 heures.
Noire dépêche en 58 page, Ire colonne.
EN 4E PAGE, 1" COLONNE :
Au pays des morts vivants : la charité
c'est bien. l'humanité ce serait
mieux, par M" MIREILLE MAROGER.
EN 5E PAGE, ,2E COLONNE :
M. Eden a rendu compte de sa mission
à sir Samuel Hoare.
La fin de la session
parlementaire
Les deux Chambres ont recherché hier et cette nuit
les formules d'accord sur les projets dont le gouvernement
estimait le vote nécessaire avant les vacances
La dernière journée de la session
parlementaire s'est déroulée dans
une atmosphère d'accablement et de
nervosité qu'expliquait la tempéra-
ture, dans une confusion dont il
était facile de démêler la cause la
multiplicité des projets touchant les
sujets les plus divers, chevauchant
les uns sur les autres et que les deux
Assemblées se renvoyaient comme
à coups de raquette en essayant de
découvrir la formule d'accord.
Le premier texte sur lequel on par-
vint à s'entendre fut celui qui sup-
prime pour cette année l'augmenta-
tion de 15 sur le montant des
loyers, mais au début de la nuit, il
restait à voter les billets de fonds,
la loi sur le lait, les baux ruraux,
l'aide à la Transatlantique et les cré-
dits militaires. Et l'esprit de conci-
liation n'animait pas, hélas ! ces ul-
times débats.
M. Pierre Laval, pour arriver à en
terminer, lâcha du lest. Il renonça
à exiger l'adoption des crédits mili-
taires qu'il lui sera d'ailleurs loisible,
en cas de besoin, d'obtenir en
s'adressant au Conseil d'Etat.
L'obstruction recommença néan-
moins avec le projet d'aide à la
Transatlantique. Et l'on dut, alors
qu'il restait encore une longue tâche
à accomplir, scrutiner sur des de-
mandes présentées à l'occasion du
débat, mais qui s'inspiraient du mé-
contentement des opposants à pro-
pos d'un autre sujet.
Et, subissant patiemment toutes
ces misères, le président du Conseil
attendit pendant la plus grande par-
tie de la nuit le moment de lire sa
déclaration sur le maintien de l'or-
dre public et le décret de clôture. -
R. S.
LA NAVETTE
Navette des loyers. Navette des fonds
de commerce. Navette des baux ru-
raux. Navette du projet sur le lait.
Navette des crédits militaires. Voilà,
n'est-ce pas, qui annonce, on. ne peut
plus clairement, le décret de clôture.
Nous vous parlerons d'autre. pàrt de
a navette sur les loyers. Occupons-
nous des autres, en voyant le point exact
auquel les avait amenées une journée
ie débat au Palais-Bourbon et au
Luxembourg, avant d'en venir à la chro-
nique des délibérations et des négocia-
lions suprêmes menées en séance de
nuit. -
(La suite en 48 page, V colonne)
Le nouveau colonel
de la Garde républicaine
* r'
Le coionci - iMjUiE, -prewt ,,7i¡;es.. du
Levant, qui vient d'être nomme au com-
mandement de la Garde républicaine.
j Journée
des médecins
au procès
Michel Henriot
Une attitude de l'accusé pendant les débats. — En 3" page, 3 coio';¡;nc, le compte
rendu de la deuxième journée du procès par notre envoye spécial GEO LONDON.
M. Jean Chiappe prononce
devant le Conseil municipal
le discours inaugurât de sa présidence
L'ancien préfet de police préconise
l'union en dehors des querelles politiques
pour travailler à rétablir la prospérité
économique de Paris.
Il définit en termes élevés l'effori
nécessaire des élus pour réduire le chô-
mage et redonner l'élan nécessaire ait
commerce et aux arts qui font l'honneui
de la Capitale.
«
DE VIGOUREUX APPLAUDISSEMENT:
SALUENT SES PAROLES ÉLOQUENTES
Il n'est peut-être par inutile di
rappeler ce que nous écrivions ici ai
moment de la candidature de M
Chiappe dans le quartier Notre-
Dame -des-Champs : « Il anime tous
ce qu'il touche, le poste qu'il occupe
devient le premier. »
Il l'a prouvé hier en prenant ef-
fectivement ses fonctions de prési-
dent du Conseil municipal.
On avait eu, évidemment, quel-
ques craintes sur les incidents qui
pouvaient se reproduire, et l'on avait
pris, sur les conseils de M. Fian-
ce tte, quelques précautions, pour que
la tenue de l'assemblée restât digne.
Tout a réussi, tout a été parfait.
Lorsque M. Chiappe ouvre la
M. JEAN CHIAPPE
séance, les tribunes sont calmes et
les élus restent silencieux.
• Le président peut alors prenons -
cer un des plus beaux discours qu'on,
ait entendus dans cette enceinte, un
discours qui fait la-plus, grande' im-
pression sur tous les membres d..
; r
LE JOURNAL
Le numéro : 25 cent. (N° 15595) ! ! * PARIS, 100, RUE DE RICHELIEU ! * Samedi 29 Juin 19£
Téléph. : Richelieu 81-54 et la suite
Lundi prochain 1er Juillet
v commence le
GRAND CONCOURS -
PHOTOS-SÛRPRISES
des
GALERIES LAFAYETTE
il ( Voir page j)
Lundi prochain 1er Juillet
commence le
GRAND CONCOURS
PHOTOS-SURPRISES
des
GALERIES LAFAYETTE
( Voir page 7J
VI
Le triomphe du Louvre
dans l'éclatante splendeur
de l'Exposition italienne à Paris
Par
LOUIS GILLET
A cette in-
comparable ex-
position des Ita-
liens (et quel
plaisir d'enten-
dre refleurir sur toutes les bou-
ches cette jolie façon de par-
ler « les Italiens », avec tout ce
que ce mot sous-entend de bon-
heur et de musique, comme au
temps de Rossini et de la Mali-
bran), la grande surprise, dans
cette réunion de merveilles, affec-
tueusement accourues de tous les
points du monde, ce fut de voir
quelle figure faisaient là les taV
bleaux du Louvre.
Oui, je crois que là-dessus il n'y
eut qu'une voix et que tout le
monde tomba d'accord : chaque
fois que dans ce lot de beautés il
en éclatait une plus belle, c'était
une toile qui venait-de notre vieux
Salon carré ; les plus tendres et
les plus voluptueux Corrège, c'est
encore l'Antiope et le Mariage de
sainte Catherine ; le Giorgione le
plus magique, c'est encore le
Concert champêtre ; les Titien
les plus profonds et les plus émou-
vants, c'est toujours, on aura
t ? 1 -.
>■. 'B0 mariage de sainte Catherine
beàu dire, la Maîtresse de Titien
et la Mise au tombeau.
J'avoue que j'en conçus une
satisfaction singulière et une opi-
nion royale de. nous-mêmes, car
le Louvre, en son fonds premier,
n'est'-autre chose que la collec-
tion formée de père en fils, pen-
dant tinq ou six générations, par
une famille d'amateurs, qui
étaient les rois de France.
On, voit là ce que c'est que des
« morceaux de roi ».
L'Italie, ces splendides et diffi-
ciles seigneurs l'avaient littérale-
ment écrémée. Pour tout ce qui
ne tient pas aux murs, s'entend,
et n'y colle pas avec les fresques,
ils s'étaient réservé le dessus du
panier. Quand le roi de* France
s'était servi, il faut le dire, les au-
tres n'avaient plus que les restes.
Ajoutez que ces toiles, à côté
de leurs voisines, ont un prix bien
particulier : c'est qu'on les a lais-
sées plus tranquilles que les au-
tres. Depuis de longs siècles, elles
sont 'en paix. Elles ont été moins
tripotées. C'est peut-être une er-
reur que dé trop nettoyer les
vieilles toiles. Pourquoi leur don-
ner l'air du neuf ? Je ne dis pas
que la crasse et la poussière sont
vénérables, mais elles sont indis-
pensables à la vénération. Qui
sait, en les ôtant, si on n'efface
pas aussi la couche, le dépôt qu'y
ont laissés tant de.regards qui s'y
sont posés tour à tour et si, par
un éclairage trop cru, on ne met
pas en fuite la beauté, comme
l'Amour, ami des ombres, que dis-
sipe le rayon de la lampe de Psy-
r.hé.
Il est certain qu'il faut aux
chefs-d'œuvre, pour vivre, une
certaine atmosphère/tomme une
épaisseur de pénombre où se con-
serve leur secret : ce austère, cet
air d'au-delà, disparaît' trop sou-
vent des œuvres trop frottées et
trop récurées ; compare? un des
Titien du Louvre avec ce qui l'en-
"toure, et dites s'il ne doit pas à
ses antiques vernis son velouté et
sa profondeur. : ;
Disons-le : la vraie gloire de
notre ami Raymond Esch^ier, le
grand service qu'il nous a rendu,
ce n'est pas d'avoir accompli le
tour de force de ce passage des
Alpes, opéré ce retour du Saint-
Bernard, transféré Florence,, Na-
ples et Milan à Paris, c'est d'avoir
mis en lumière ce triomphé du
Louvre. l,
Car, enfin, si cela est, comipënt
Se fait-il que nous ne nous en
étions pas doutés ? D'où vient
que nous ne nous en sommes ja.
mais aperçus et qu'il ait fallu
transvaser le Louvre au Petit-
Palais pour en avoir la révéla-
tion ? FaUt-il que l'installation
du Louvre soit pitoyable, po>£<
nous avoir laissé
ignorer ce qui
saute aux yeux?
La morale de
cette expé-
rience, c est que la transforma-
tion du Louvre s'impose plus que
jamais. Sans doute, c'est une en
treprise qui pose plus d'un pro-
blème difficile. Un palais n'est pat
un musée. Il est beau pour une
nation de loger ses trésors dans
un décor historique, mais c'est
une gloire qui se paie et qui a ses
inconvénients.
Enfin, il se trouve que le Lou-
vre qui a été, voilà un siècle, le
premier musée du monde, et qui
a montré la route à tous les au
tres, est. devenu depuis cin-
quante ans un des plus incom-
modes et des plus retardataire
d'Zurope et d'Amérique.
On a commencé, il est vrai, u.
immense programme de travaux
dont plusieurs parties sont en
train et quelques-unes déjà exé-
cutées. On travaille dans tous le::
secteurs, sous une direction éner-
gique. On se réveille. On se met
à rattraper le temps perdu. Mais
le Louvre manque
d'espace. On ne
peut pas parler
d'installation défi-
nitive et d'une or-
ganisation d'en-
semble, tant que le
musée n'est pas
chez lui et qu'il n'a
pas les coudées
franches, aussi
longtemps que le
tiers de la maison
est encombré par
des services étran-
gers.
Il n'y aura rien
de fait pour la
beauté du Louvre,
et même pour sa
sécurité, tant qu'on
n'aura pas délogé
le '-ministère des
finances. Quelle
idée d'héberger
sous le même toit
la beauté et les
feuilles d'i m p ô t.
Raphaël et la dette publique !
Dans un temps qui ne parle que
de tout rationaliser, quoi de
moins raisonnable ! Sans parler
de l'incendie fatal qui menace à
chaque instant le Louvre, par le
voisinage de bureaux, de popo-
tes, l'incurie de ronds-de-cuir, et
l'entassement des paperasses ;
c'est un feu tout préparé, il n'y
manque qu'une allumette.
Depuis cinquante ans qu'on en
parle, comment ce faux ménage
n'est-il pas encore dissous ? Com-
ment cette société bizarre, cet
accouplement baroque du beau et
de la gabelle, des chefs-d'œuvre
et des gros sous, ne sont-ils pas
encore séparés ? Pourquoi la
« Phynance », comme disait Pa-
nurge (duquel nous aurions grand
besoin, car il savait s'y prendre
pour en faire), n'a-t-elle pas en-
core déguerpi ?
Il en coûterait quelque argent
pour bâtir. Mais soyons sérieux.
Calculons. On vient de dépen-
ser sept à huit cents millions
pour construire la Normandie,
et certes je ne m'en plains
pas, quoique cela fasse revenir un
peu cher le centimètre de ruban
bleu. On avouera pourtant que
pour la propagande française,
Paris est un article de réclame et
une publicité aussi importants
qu'un navire, et que la gloire du
Louvre ne compte pas pour rien
dans le prestige de Paris.
LE PRIX DES DRAGS A AUTEUII
b Favorisée par le temps, cette brillante réunion fut le rendez-vous
de toutes les élégances; même les plus. inattendues ,:..
Le mail-coach montant l'avenue des' Champs-Elysées et (au-dessous) le départ du prix des Drags. — En 8e page,
4° rendu de la réunion, par Juliette L.ANCRET éî JLucien -AMAND. ,, , v.
Élégance1:
et. automobile
1 Deux concurrentes du concours d'élé-
gance automobile sont fleuries par un
admirateur. {Détails en 3° p., lre col.)
Marcel Thil bat aux points Carmelo Candel
et reste champion du monde de boxe
Une phase du match : MARCEL THIL (à droite) ferme sa garde au moment ¡
où CANDEL bondit sur lui, prêt à placer deux, crochets du gauche et du droit. ]
(Le compte rendu en 5e: page, 6e colonne.)
MON FILM
A propos de ce congrès international
d'écrivains dont le « gauchissement »
ne connaît pas de limites, j'ai écrit l'au-
tre jour :
Comment concilier le procès fait au
fascisme « qui tend à paralyser la pen-
sée» avec l'approbation enthousiaste
ionnée au communisme qui, lui, l'a bel
at bien enchaînée, cette pensée ?
Et j'ajoutais :
Voyons, messieurs les congressistes,
comment arrangez-vous ça ?
Faisant appel à ma « bonne foi »,
à mon « honnêteté », à ma « courtoi-
sie » — et d'ailleurs aussi à la loi -
M. Pierre Gérôme, dont j'ai cité le
nom, me demande d mserer sa réponse
à ma question. Sa lettre est malheureu-
sement aussi longue que les dimensions
obligées de mon article, et je ne puis
que reproduire, en y répliquant au fur
et à mesure, les passages essentiels de
sa lettre :
Vous n'êtes pas sans savoir qu'il y -a
dans l'histoire des dictatures de diverses
sortes et que, par exemple, celle de la
Convention ne ressembla guère à celle
de Bonaparte.
M. Gérôme n'est pas non plus sans
savoir que Bonaparte, le « général Ven-
démiaire », était un fils de la Conven-
tion. En tout cas — puisqu'il est ques-
tion de la liberté de pensée des écrivains
- ce n'est pas lui qui a fait guillotiner
André Chénier.
Il y a, en somme, des dictatures révo-
lutionnaires, créatrices de liberté, et
des dictatures contre-révolutionnaires
acharnées à étouffer toute liberté. La
dictature en U. R. S. S. est du premier
type ; en Italie et en Allemagne, du
second.
En ce qui concerne la liberté de pen-
ser, d'écrire, de publier, je fourre les
deux types dans le même sac.
En U. R. S. S. on ne brûle pas les li-
vres sur la place publique (non, mais
on les met à l'index et on envoie leurs
auteurs en Sibérie) ; la science est ho-
norée, les laboratoires équipés, l'ins-
truction partout répandue. Le général
Perrier, membre de l'Institut, revenant
le Russie, a déclaré que ce pays est le
; paradis des savants».
Possible, mais ce n'est pas, à coup
ûr, le paradis des écrivains. Et c'est
le la liberté de la pensée imprimée qu'il
.'agit : M. Gérôme, gêné par ma ques-
ion, la déplace. C'est trop commode.
3'éloignant de plus en plus du sujet, il
dénonce, dans le fascisme, « la dicta-
ture d'une minorité féodale qui pèse sur
les masses (et en Russie ?) et prélève
5ur elles, au nom de la mystique natio-
nale (et le nationalisme de Staline ?)
.'es impôts et profits nécessaires à l'en-
Les envois destinés à notre con-
cours des meilleurs articles sur les
expositions d'Art italien (Jeu de
Paume et Petit Palais) et qui
porteront la date d'aujourd' hui
29 juin seront encore admis à
participer à la compétition orga-
nisée par le Journal.
Les retardataires ont donc en-
core jusqu'à ce soir minuit pour
courir leur chance !
tretien d'un vaste appareil de parasites
policiers (et le Guépéou ?), .industriels
et financiers étroitement unis ». 1
Mais, je le répète, tout cela; est en
dehors de la question.
- Comment arrangez-vous ça ?
Mon contradicteur n'a rien pu arran-
ger du tout. Sa position est fausse, ses
distinguos ne tiennent pas et le spec-
tacle de son embarras est amusant. Mais
je ne l'ai pas pris en flagrant délit d'une
sorte de tricherie intellectuelle pour don-
ner, à sa manière, raison à un « type »
de dictature, tort à un autre : je suis
contre toutes les oppressions et ne con-
çois l'autorité que comme la protectrice
de la liberté une et indivisible.. —
CLÉMENT VAUTEL.
EN 5E PAGE, 4E COLONNE :
Quand la flotte française quitte à
l'aube la baie de Douarnenez, prend
le large et regagne Brest,
par EDOUARD PEISSON.
UN MOIS
dans les airs !
Les frères KEY qui ont déjà battu le
record des frères HUNIER, lequel était
de 553 heures, et espèrent pouvoir « te-
nir l'air» pendant plus de 650 heures.
Noire dépêche en 58 page, Ire colonne.
EN 4E PAGE, 1" COLONNE :
Au pays des morts vivants : la charité
c'est bien. l'humanité ce serait
mieux, par M" MIREILLE MAROGER.
EN 5E PAGE, ,2E COLONNE :
M. Eden a rendu compte de sa mission
à sir Samuel Hoare.
La fin de la session
parlementaire
Les deux Chambres ont recherché hier et cette nuit
les formules d'accord sur les projets dont le gouvernement
estimait le vote nécessaire avant les vacances
La dernière journée de la session
parlementaire s'est déroulée dans
une atmosphère d'accablement et de
nervosité qu'expliquait la tempéra-
ture, dans une confusion dont il
était facile de démêler la cause la
multiplicité des projets touchant les
sujets les plus divers, chevauchant
les uns sur les autres et que les deux
Assemblées se renvoyaient comme
à coups de raquette en essayant de
découvrir la formule d'accord.
Le premier texte sur lequel on par-
vint à s'entendre fut celui qui sup-
prime pour cette année l'augmenta-
tion de 15 sur le montant des
loyers, mais au début de la nuit, il
restait à voter les billets de fonds,
la loi sur le lait, les baux ruraux,
l'aide à la Transatlantique et les cré-
dits militaires. Et l'esprit de conci-
liation n'animait pas, hélas ! ces ul-
times débats.
M. Pierre Laval, pour arriver à en
terminer, lâcha du lest. Il renonça
à exiger l'adoption des crédits mili-
taires qu'il lui sera d'ailleurs loisible,
en cas de besoin, d'obtenir en
s'adressant au Conseil d'Etat.
L'obstruction recommença néan-
moins avec le projet d'aide à la
Transatlantique. Et l'on dut, alors
qu'il restait encore une longue tâche
à accomplir, scrutiner sur des de-
mandes présentées à l'occasion du
débat, mais qui s'inspiraient du mé-
contentement des opposants à pro-
pos d'un autre sujet.
Et, subissant patiemment toutes
ces misères, le président du Conseil
attendit pendant la plus grande par-
tie de la nuit le moment de lire sa
déclaration sur le maintien de l'or-
dre public et le décret de clôture. -
R. S.
LA NAVETTE
Navette des loyers. Navette des fonds
de commerce. Navette des baux ru-
raux. Navette du projet sur le lait.
Navette des crédits militaires. Voilà,
n'est-ce pas, qui annonce, on. ne peut
plus clairement, le décret de clôture.
Nous vous parlerons d'autre. pàrt de
a navette sur les loyers. Occupons-
nous des autres, en voyant le point exact
auquel les avait amenées une journée
ie débat au Palais-Bourbon et au
Luxembourg, avant d'en venir à la chro-
nique des délibérations et des négocia-
lions suprêmes menées en séance de
nuit. -
(La suite en 48 page, V colonne)
Le nouveau colonel
de la Garde républicaine
* r'
Le coionci - iMjUiE, -prewt ,,7i¡;es.. du
Levant, qui vient d'être nomme au com-
mandement de la Garde républicaine.
j Journée
des médecins
au procès
Michel Henriot
Une attitude de l'accusé pendant les débats. — En 3" page, 3 coio';¡;nc, le compte
rendu de la deuxième journée du procès par notre envoye spécial GEO LONDON.
M. Jean Chiappe prononce
devant le Conseil municipal
le discours inaugurât de sa présidence
L'ancien préfet de police préconise
l'union en dehors des querelles politiques
pour travailler à rétablir la prospérité
économique de Paris.
Il définit en termes élevés l'effori
nécessaire des élus pour réduire le chô-
mage et redonner l'élan nécessaire ait
commerce et aux arts qui font l'honneui
de la Capitale.
«
DE VIGOUREUX APPLAUDISSEMENT:
SALUENT SES PAROLES ÉLOQUENTES
Il n'est peut-être par inutile di
rappeler ce que nous écrivions ici ai
moment de la candidature de M
Chiappe dans le quartier Notre-
Dame -des-Champs : « Il anime tous
ce qu'il touche, le poste qu'il occupe
devient le premier. »
Il l'a prouvé hier en prenant ef-
fectivement ses fonctions de prési-
dent du Conseil municipal.
On avait eu, évidemment, quel-
ques craintes sur les incidents qui
pouvaient se reproduire, et l'on avait
pris, sur les conseils de M. Fian-
ce tte, quelques précautions, pour que
la tenue de l'assemblée restât digne.
Tout a réussi, tout a été parfait.
Lorsque M. Chiappe ouvre la
M. JEAN CHIAPPE
séance, les tribunes sont calmes et
les élus restent silencieux.
• Le président peut alors prenons -
cer un des plus beaux discours qu'on,
ait entendus dans cette enceinte, un
discours qui fait la-plus, grande' im-
pression sur tous les membres d..
; r
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