Titre : Le Journal
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-01-12
Contributeur : Xau, Fernand (1852-1899). Directeur de publication
Contributeur : Letellier, Henri (1867-1960). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34473289x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 12 janvier 1903 12 janvier 1903
Description : 1903/01/12 (A12,N3756). 1903/01/12 (A12,N3756).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG87 Collection numérique : BIPFPIG87
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k7627495f
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-220
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/11/2014
LE JOURNAL
7
L'ASSASSIN DES FILLETTES
tfouveeux détails sur les antécédents de
Bourgeois. — Ses pérégrinations et
aventures.
Le Havre, 11 janvier. — Des renseigne-
ments assez curieux sont parvenus au par-
quet du Havre, concernant la moralité de
Maurice Bourgeois, le meurtrier de la pe-
tite Suzanne Amioi On sait que depuis le
«nom d'août 1900, M. Bourgeois père s'était
retiré des affaires, en vivant d'une rente ac-
quise par son métier de perruquier qu'il
exerçait à Louviers, dans la rue de Neu-
fcourg.
A l'âge de dix-sept ans, Maurice Bour-
geois se signalait déjà en, volent h son père
aine somme de 800 francs environ. 1.1 s'en-
fuyait à Pont-Audemer emportant une flûte
de la Société philharmonique de Louviers
dont il faisait alors partie.
Qn lui pardonna ces indélicatesses et
aprèS avoir dissipé l'argent en joyeuse com-
pagnie, Bourgeois, à l'âge de dix-huit ans,
s'engageait au 11e d'artillerie, à Versailles,
où on l'incorporait comme flûtiste dans la
Musique.
Mais, après de nombreuses punitions,
Bourgeois désertait le régiment au bout de
trois mois, se réfugiait en Angleterre, en-
trait dans une maison de parfumerie. Seu-
lement, comme il ignorait la langue du pays,
on ne put le garder. Bourgeois passa alors
en Belgique où son père, Te sachant dénué
de ressources et l'aimant beaucoup, lui en-
voya de l'argent Grâce à une amnistie, le
déserteur revint enfin en France. On le
féincorpora, il obtint des congés de conva-
lescence ; puis, finalement, au camp de
Qiâlorts, on le réformait.
A Dieppe, où il était il y a deux ans, Bour-
geois fit la connaissance de Mme L., veu-
W d'un brasseur, âgée d'une quarantaine
cannées, et possédant 80,000 francs, sans
préjudice d'une somme de 100,000 francs,
qw devait lui revenir à la mort d'une pa-
rente. Bourgeois réussit à se faire épouser
de Mme L., il y eut même une nooe somp-
tueuse. Mais Bourgeois, devenu époux, n'en
continua pas moins une vie des plus désor-
données. Sa femme perdit patience ; il y
eut séparation puis divorce.
Enfin on croit savoir qu'en 1901, Bour-
geois aurait eu à répondre dfun vol avec
violences graves, commis aux environs de
Montes. Un mandat fut lancé contre Bour-
geois et ce dernier fut assez peureux pour
? en tirer avec une condamnation légère.
PORTEURS de bandages, employez POLMO con-
tre cuissons et crevasses. Soulage de suite. Contre
«a&nd* 1 fr. 50. POLMO 00, 31,bd.Bonne-Nouvelle.
Théâtres et Concerts
Nous donnions j~ J,1 jours» des dé-
tails sur la pièce nouvelle de M. Squi doit être jouée, au mois d'avril prochain, par
Henry Irving au Drury Lane de Londres.
Ajoutons que, pour Le Dante comme pour
Cléopâtre et pour Mo.da,.m.e ^ans-Gène, M. Emile
Moreau a été le collaborateur précieux de M. Sar~
toU- -
La Gymnase donnera exceptionnellement, jeudi
prochain, à deux heures, une matinée de son
grand succès, Le Secret de eaiwitautte,
Le théâtre de la renaissance a encaissé, hier,
lIOn premier demi-million avec son énorme succès
de La - ..uelaine. Là délicieuse comédie de M. Al-
fred Capus a. fait ce chilfre magnifique de 500,000
francs en deux mois et demi. du 25 octobre au
10 janvier, La. superbe interprétation, Jane Ha-
wng et Lucien Guitry en tête, Boisseiot, Tarride,
Rosa. Bruck et Berthe Cerny, reste toujours la
vtême.
Les grands concerts :
L'administration des concerts Lamoureux nous
Informe qu'elle donnera dans le courant de fé-
vrier deux auditions de La Damnation de Faust,
de Berlioz.
« - , Voici le programme du cinquième Cwicert
Le Hey t qui aura lieu jeudi 15 janvier, à 3 h. 3/4,
*11 théâtre des Nouveautés ;
1. Symphonie no 2, en ré mineur (Haydn) ; 2. ai
Toujours b toi (Tschaïkowgky) ; bj Aimons-nous
ÇSamt-Saëns), Mlle Jane Cornas ; 3. Trio des Jeu-
nes Ismaélites, extrait de l'Enfance du Christ (H.
Berlioz), flûtes, MM. Pyyans et Leclerc; harpe,
Mme Parmi ; 4. Ode à Carnac (Skilmans), M Mo-
rei ; 5. Sérénade (Saint-Saiîns) ; 6 al Air de Xavière
(Th. Dubois) ; b) Air de Marie-Madeleine (Masse-
net), Mme Bureau-Berthedot ; 7. Miguel Cervan-
tes, ouverture dramatique (J.-G. Pénavaire). sous
la direction de l'auteur; 8. Fête Bohème (Masse-
oet). - 1
Orchestre sous la direction de M. Frédéric Le
Pey. Accompagnateur, M. Deruys.
MM. Antoine, Kemm et Mme Devoyod joueront
un Nouvelle idole, de François de Cure!, a la ma-
tinée de gala donnée le 28 janvier, à la uaité. par
fŒuvre de la tuberculose humaine, au profit de
les dispensaires antituberculeux.
On peut louer ses places dès maintenant au
théâtre de la Calté. Téléphone 129-09.
a rAmmgu :
Ce soir et demain, relâche pour répétitions gé-
nérales des Dernières Cartouches, la pièce nou-
velle, en quatre et dix tableaux, de MM. Jules
Mary et Emile Rocburd. dont la première aura
lieu irrévocablement mercredi, et pour laquelle la
direction a engagé spécial entent Mme Alice Ar-
chatmbllull et Mlle Jeanne Bernou, du Vaudeville.
Aux Folies-Dramatiques :
Voici la distribution de La FamiLle du Brosseur,
waudeville en trois actes, de M. Tristan Bernard,
dent la répétition générale est fixée au jeudi 15 et
la première au jeudi 16 janvier (le prix des places
ne sers pas augmenté pour la première) :
Colfat fils, MM. Coquet : Victor, Milo ; le Com-
mandant Dalbert, Paul Bert : le Vieux Berger,
Modot ; Colfat père, Bouchard ; le Préfet, Prévost ;
M. de Veaumont, Frère ; Burdin, Six; Achille,
Bernard; Mensart, Leriche. un Garçon d'hôtel,
judicis ; un Client. Férard ; Léonie, Mmes Louise
Bignon Mme de Veaumont, Templey ; Suzanne,
Calirville Nancy Corbeil, Uuett ; la Caissière, Nor-
cis; Louise, Delagrange; Bathilde, Dumont.
Aux premières représentations que nous avons 1
tnnoncées pour cette semaine, il faut ajouter, au
ftouveau-Théôtre. le spectacle des Escholiers, qui
passera vendredi (répétition générale jeudi soir) et
qui est ainsi composé : La Frousse, comédie en un
acte, de M. Schnitzler; Secondes noces, comédie,
en trois actes, de M. Albert-Emiie Sorel ; La Farce
de la Duchesse, farce romantique en deux actes et
en vers, de M. Louis Artus.
Dans le programme de la saison des Escholiers,
figure un acte en vers de M. Emile Lutz, intitulé
La Princesse Aveugle.
M. Paul Isnard nous prie de dire qu'il a fait
représenter, en 1899, au théâtre de Chalon, un
acte, également en vers, qui portait le même titre.
La tournée de La Châtelaine vient de repartir
pour la deuxième série de ses représentations dans
les départements. L'excellente troupe louera ce
soir, a Beuns, ie 13. il. Dijon, le 14 à Grenoble, les
soir1, 7 et 18 à Marseille, le 19 à Cannes, le 20 à
Menton, le 21 à Nice, etc. En un mot, eUe promè-
nera par touté la France la charmante pièce de
M. A. Capus.
Hermance a de la vertu, la Une comédie du
Gymnase, accompagnée de Ceux qu'on trompe,
de notre confrère Grenet-Dancourt, entreprend
son tour de France, sous la conduite de l'impré-
sario Gustave Dàmien.
- A la Robinière (ex-Mondain), Tout vient à
point, la spirituelle comédie musicale de M. Geor-
ges Cnampavert, a quitté l'afllche pour faire piace
ù an cage, une magIstrale pièce en vers du même
auteur. Cette œuvre de saine littérature, qui place
définitivement la salle de ia cité d'Antin au pre-
mier rang des théâtres de genre, révèle en M.
Champavert un poète exquis et véhément. Mlles
Paulette Mouflon, Alnanie et M. André Nérac sont
particulièrement remarquables par la simplicité
fine de leur jeu. Les chœurs sont excellemment
conduits par M. Fleury-Fontès et i'organlste R.
Loyer.
— La Société Haydn-Mozart-Beethoven \Mne
Edouard Calliat, MM. Calliat, Perdreau, Le Mé-
tayer, Henri Choinet) annonce la première de ses
séances annuelles de musique de chambre pour
le mercredi 28 janvier, à neuf heures du soir, dans
les salons Pieyel, 24, rue Rochechouart,
—150,000 fr., ou, plus exactement, 149,957 fr. 50,
voiJà le chiffra merveilleux réalisé en douze jours
par la Revue des Folies-Bergère. Et notez que
nous sommes dans la période la plus dure de
l'année pour les théâtres. Ii faut donc que la Re-
vue de M. Victor de Cotions soit vraiment sensa-
tionnelle pour mériter un pareil emballement.
— Le théâtre des Bouffes-du-Nord vient de met
tre en répétitions La Belle Miètte, drame en cinq
actes et neuf tableaux, de M. Théodore Henry. Cet
Ouvrage, tiré d'un roman poputaire du même au-
teur, met à la scène une cause judiciaire célèbre.
Il y a dans cette pièce des situations particulière-
ment émouvantes qui ne peuvent manquer de lui
faire retrouver le succès qu'elle a obtenu déjà sur
d'autres théâtres.
— Nous avons entendu, hier, chez Victor Char-
pentier, salle Humbert de Romans, un pianiste
d'une réelle valeur, M. Georges de Lausnay, pre-
mier prix du Conservatoire. Dans une Fantaisie
de Pierre Kunc, et à l'aide d'un délicieux piano
prêté par la maison Gaveau, le jeune virtuose
nous a donné la véritable mesure de son tarent et
s'est montré artiste accompli.
— M. P.-L. Fiers, directeur du théâtre-concert
du Moulin-Rouge, a confié le secrétariat de cet
établissement à notre confrère Paul Méry.
— L'Education musicàlc, par M. Lavignac, pro-
fesseur d'harmonie au Conservatoire, qui vient
de paraître chez Ch. Dclarravc, est une œuvre
utile et pleine d'agrément, où l'auteur a su, comme
il convenait, se mettra a la portée de tous ses
.lecteurs." r : - v
— Le comité berlinois des fêtes pour IMnaugu-
ration du monument de Wagner s'est réuni en
présence du président d'honneur, le comte Hoch-
berg, à l'Université royale de musique.
Le président du comité, le chancelier Lèichner,
a annoncé que M. Fritz Wollbach, de Mayence,
avait accepte de composer un Hymne pour l'inau-
guration du monument, et que l'Association des
chanteurs de, Berlin l'exécuterait.
MM. Richard Strauss, Arthur Nikisch, Victorin
Jonciôres et Antonin Dvorak ont fait parvenir leur
adhésion comme membres du comité Internatio-
nal d'honneur.
En même temps que ces fêtes wagnériennes,
aura lieu un Congrès international de musirrue
sous les auspices de la Société musicale interna-
tionale de Berlin.
Orfsntn.
SAVON DU CONGO. Blancheur du teint
- - - - ----
Administrations et Services pnblics
- EMPLOIS VACANTS
Chambre des députés. — Des examens auront
lieu très prochainement pour l'emploi de sténo-
graphe auxiliaire à la Chambre des députés. Les
candidats qui veulent y prendre .part doivent
adresser leur demande au secrétaire général de la
présidence, dans le plus bref délai possible. Ils
doivent produire un diplôme de bachelier ès let-
tres ou ès sicences.
Nous avons annoncé précédemment qu'un em-
ploi de sténographe auxiliaire était également mis
au concours au Sénat, où les inscriptions étalent
reçues jusqu'au 13 janvier.
Ecole Estienne. — C'est le 15 janvier (soir) que
sera close dans cette Ecole la liste d'inscription
au concours annoncé pour un emploi de profes-
seur de correction typographique.
Internat en pharmacie. — Lo concours pour la
nomination aux places d'élèves internes en Phar-
macie vacantes au 16' juillet 1903 dans les hôpi-
taux et hospices civils de Paris sera ouvert le
lundi 16 mars 1903.
Les élèves qui désirent prendre part à ce con-
cours seront admis à se faire inscrire au secré-
tariat général de l'administration de l'Assistance
nublique à Paris, du 2 février au 28 du même mois
inclus.
Agriculture. — Professeur spécial d'agriculture
à Sartèrie. — Professeur à rEcale pratique de
laiterie de Poligny.
Finances. — Conservateur des hypothèques à
Montélimar; receveur de l'enregistrement à
Grandchamp (Morbihan); receveur municipal h
Champlitte (Hnute-Saône).
Marine. — Directeur d'hydrographie au service
hydrographique de la marine.
Travaux publics. — Maître de port à I'Ile-Rous-
se ingénieur ordinaire des ponts et chaussées à
Mascara, — à Oran.
Divers. — Commis chez le receveur de l'enre-
gistrement, à La Flèche.
Vicaire Vanves (Seine).
Vicaire à Va.nves (Seine).
Aumônier de l'hôpital militaire Bégin, t Saint-
Mandé.
Greffier de justice de paix du canton de Saute
(Haute-Saône).
A. Saillard.
INSTITUT ADMINISTRATIF SAILLARD. —
Cours, 5, rue P.-L.-Courier. — Préparation spé-
Cours, 5, Ministère de l'Agriculture, etc.
ciale" au
DENTIFRICES DE BOTOT ~~y~
iiENSRlGNEMBNTS COMMERCIAUX
La sittiation agricole. - La semaine éoouiée a
été douce et pluvieuse; le froid et la neige Ai dé-
sires par la culture, ne veUlent décidément pas ve-
nir ; les mauvaises herbes et les rongeurs causent
des dégâts assez importants ; de plus, l'accès des
champs n'est pas iaaUe ; la cuMuro a donc tout
lieu de se montrer mécontente.
Les blés ont pourtant belle apparence, avec quel-
ques alainttts loca-tics, bien entendu ; ifis battages
sont t'édmts. On ne parle plus de réensenaeocemenus
dans la région du Nord.
La situation à l'étranger se résume ainsi : Al-
lemagne et Autriche-Hongrie, moins bonne ; Rouma-
nie. excellente ; Russie, moyenne ; Etate-Unia. bon-
ne ; Argentine, excellente.
Blés. — Le marché s'est montré très soutenu du-
rant toute la semaine écoulée, et, sans pouvoir cons-
tater que la hausse con.tinue son petit bOnhomme
da chemin, nous avons à noter une plus-value de
50 centimes. Le pdus étonné de cette ïeameté est la
place de Paris, qui se montra surprise de ne pou-
voir imposer ses désirs habituels. Elle est obligée
de suivre- les marchés de province qui, eux, opèrent
sans s'inquiéter de Paris. Cette situation fausse ne
saurait durer et, une fols les battais repris, il
faut espérer que, sur place, on ne sera plus à la
recherche de 1,000 qtx.
Le niveau actuel des prix est à peu près normal
pour le marché mondial. Les offres importantes de
l'Argentine sont contrebalancées par la fermeté de
l'Amérique et la réserve des exportateurs de Russie.
Cette situation générale n'est que d'un rapport
minime avec nos propres marchés, et 11 est bien
mutile d'en faire si grand état. En France, avec
notre récolte, nous devons vivre largement durant
toute la campagne. Certes, les bons blés' sees sont
rares, et la culture fournit actuellement plus vo-
lontiers des blés de seconde catégorie. Mais il faut
bien remarquer qu'elle suit en cela sa nouvelle tac-
tique da vendre, qui consiste simplement a ration-
ner la meunerie. A qui restera le dernier mot ?
C'est assez indécis, mais nous croyons volontiers
que les offres devront maintenant se multiplier.
Vins. — Les affaires reviennent à un niveau nor-
mal à P&ria comnvô dans les centres producteurs.
Les cours conservent leur ïetaleté dans les régions
méridionales. Dans le Gard et l'Hérault, les vins
rouges bout toujours vers 2 fr. le degré. Pane
l'Aude, on cote : Montagne, 8 à 9°, de 17 à 19 tr. ;
Mlnevviûis, 9 a 106, de 19 à 21 fr.; Coîbàèires, 10 à 10°5,
de 21 à 53 fr. l'hecrtolitre nu.
Dans le Bordelais, le relèvement des prix est
suivi, car les chais sont peu encombrés de qualités
supérieures. 4
Dans les Chareatea, les cours si impatiemment
attendus viennent d'être établis. Le commerce de
Cognac offre les prix suivants : grande Champagne,
45 fr. la barrique ; petite Champagne. 40 fr. ; Borde-,
ries. 35 fr. ; Tins-Bois, 32 fr. ; Bois ordinaires, 30 fr. ;
Bois éloignés. 20 à 25 fr.
En Lorraine, on traite les 40 litres, gris et blancs,
à 13 ir., en hausse de 1 fr. ; les rouges a il ir.
En Touraine, les profits font si rémunérateurs
que beaucoup de propriétaires se disposent à faire
de nouvelles plantations.
En Bourgogne, on a traité pas mal d'affaiï»s à
prix élevés ; mais la campagne des vins nouveaux
ne commencera réellement qu'après les soutirages.
On espère des qualités supérieures.
En Algérie, on cote ; embarquement Bougie, rou-
ges, 15 à 20 fr. ; blancs, 20 à 28 fr. l'hectolitre.
A Tunis, on cote, à l'hectolitre : vins rouges su-
périeurs, 22 fr. ; marchands, 18 a 19 fr. ; blancs su-
périeurs, 37 à 38 fr. ; marchands, 28 a 29 fr. ; mus-
cats, 40 à 45 fr.
Charbons. — Dans le Nord et le Pas-de-Calais. les
affaires sont toujours trôs actives ; le marché reste
très ferme. Les Compagnies, harcelées de réclama.
tions, u'ont plus aucune disponibilité, et, en raison
des engagements urgents contractas il y a longtemps,
elles ne pourront exécuter les nouvelles commande
avant fin janvier, et même février.
On offre à- wv^jouveler les jnarehés en tout-venant
20/25 industriel grM zone A, 17 50 ; zope B. 10 50 ;
zone O 16 fr.; zona D 15 50-Lu foies 5 cm-, 13 50 roue
D et utr. zone C. Les fines 15 inra., Il fr. sur l'Est.
Les charbons classés 1/2 gras seront aux mèuxes prix
PoUr les prochains marchés ; en disponible, il
n'existe rien. Les charbons classés maigres restent
à 25 fr. pour la gailleterie, e 27 fr, pour les gaille-
tias, & 32 fr. pour têtes de moineaux. Les boulets
v.a:toen,t 21 fr. pour le rayon parisien.
Les frets se traitent sur la base de Paris-Villette,
5 25.
Les charbonnages anglais sont calmes, et leurs
offres pour 1903 beaucoup plus libérales. On peut
tabler sur les prix suivants : Cardiff gros,, 1re qua-
lité, 15 sh. ; menus, 8 sh. ; Newport. u sh. ; char-
bons secs, 15 sh., taxe comprise. L'anthracite reste
à prix élevé. Comme frèt moyen : Calais, Boulogne,
Dunkerque, i sh. ; Rouen, 5 sh.
En Belgique, les charbons restent toujours bien t&-
nus, et les expéditions actives. Le semblant d'ani-
mation dont fait preuve le marché sM6rar£iqM>a ne
fait qu'accentuer les bonnes dispositions des com-
bustibles industriels. La fennec est. m* oins "*graxyi^
pour les sortes domestiques.
En Allemagne, le marché est très calme. L'année
1902 marque une réduction de production de iûO.OOO
tonnes pour la houille, 500,000 Ugcitç et 100,000
coke.
fera et fontes. — France.. On cote toajearo, a&n3
changement ,16 fr. pour les fers marchands et n 85
pour les planchers à la consommation pour Paris ;
on peut juger que la situation est loin de s'amélio-
rer.
En Allemagne, le marché, mieux soutenu, sur
les demandes de l'Amérique, est encore sous l'in-
fluence de la baisse : le comptoir des producteurs
de fonte ides provinces rhénanes et westphaliennes a
fixé le cours des fontes de puddlage à 58 m. pour le
premier trimestre 1093, et à tO m. pour la fonte à.
acier ; avec la prime d'exportation, ces derniers
prix sont respectivement ûxés a M et 58 m.
A Middlesbourgii, le marché est calme, La consom-
mation ne veut pas faire des achats sur livraisons
éloignées, et attend que l'Amérique achète & non-
veau ; si cela ne se produit pas, on prévoit une
nouvelle baisse du prix de la fonte. La fontB de
moulage no 3 est soutenue ; les sortes Inférieure#
sonit très offertes et faibles; l'hématite est soute-
nue, les barres d'acier sont recherchées.
V RHCES
81 vous arts besoin de BAS ÉLASTIQUES POUR I — r
VARICES, ne portez que les BAS de C LAVERIE, tL
»eal fabricant. 234 Faubourg kmt-Martl", Part.. T -
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toujours faits sur mesure et donaent seuls une cam- F
prution réplière gMe. Dittadtz l
,riI..mt't!4g''li, "f'*IltO IMler.à pt.paUIh.
CHRONIQUE MARITIME
Affrètements. — Affaires calmes et cotes sans
variation. De la mer Noire, de l'Inde, de la Plàta
et d'Amérique, pas de changement. De la Méditer-
ranée, frets avec minerai, et petit cabotage bien
fermes.
A Cardiff, on a traité bon nombre d'affrètements.
Pour la Méditerranée, les îles, l'Amérique du Sud,
pas de variation dans les cours. Pour le petit ca-
bolage, la demande est bonne, mais les cotes sont
à peu près les mêmes.
On a affrété : st. Bar dis tan, de Cardia A Mar-
seille, à fr. ? ; Bedale et timina, p. Dieppe, à sh.
3,10 1/2; Westergate, p. Gibraltar, ù sh. 4,5 ; un
ç. Vera-Cruz, a sh. 8 ; Vera, p. Las Palmas, à sh,
6,3 ; un p. Port-Saïd, à sh. 6; un p. Bordeaux,
2,1001., à fr. 4 50 ; Cadoxton, de Newport p, Alger,
à fr. 6 â0 ; un p. Gènes, 4.000 t., à sh. 6.1 1/2; st.
ao.i.41. John-Coverdale, 1,940 t. net, de Norfolk (Vir-
gmie), au Havre, àsh. 2. janvier, Ne$s, 1,953 t.
net, de Manille à Marseille, à 5,000 livres sterling,
en travers, janvier, février ; un steamer de la Tyne
à Marseille, 1,300 t. en lourd, & sh. 6.
ARRIVAGES
Sisgapore, 9 janv., st. (ihodoc (Cie Nationale),
de Marseille à Saigon et Haïnhong ; Salazïe (Mes.
sageries), de Marseille en Indo-Chine.
Shanghaï, lu janv., st. Calédonien, de Marseille.
Montevideo, 9 janv., st. Magdalena (Hoyal Mail),
de Soulhampton et Cherbourg.
Jamaïque, 9 janv., st. -iirato (Royal Mail), d<;
Southamplon et Cherbourg.
Philadelphie, 9 janv., st, ; de Rouen.
New-York, 9 janv., sL Germanie (White Star),
de Liverpool ; 10 janv., 8t. Géorgie (White Star),
de Liverpool.
Dunkerque, 11 janv., gt. Campinas (Chargeurs
Réunis), de la Plala, p. Havre..
Liverpool, 10 janv., st. Cevic (Whlte Star), de
New-York.
Havre, 9 ianv., st. Bagdad (Messageries) , de
Marseille: ViUe-d'Isigny, d'Isigny; 10 janv.', st.
Prins-Willern-IV, des Antilles ; nav. riam, Juliana,
d'Aiicante; st. Paris. de liarry ; Mabel, de'Blytb;
Véga, d'Algérie à Houen: lirarns, de Lisbonne à
Rouen,
Bou!o?me, 10 janv., st. Amiral-Duperré, de l'In-
do-Chine.
Remen. 10 janv., st. Player, de Swansea ; Hec.
for, do; Glasgow; Leipzig, de Pillau.
DÉPARTS
Havre, 10 janv. soir, st. Barsac (Worms), p.
Hambourg ; 11 janv., st. Haut-Brion (Worms). p.
Cardiff et retour.
Boutonne, 11 janv., st. Patricia (Cie Hambour-
gepiie), p. New-York.
Londres, 11 janv., st. Maine (Cie La SeIne), p.
Paris.
Bouen, .10 janv., st. Montataire, p. Swansea ;
Hippolxfie-Worms fWorms},' p. Bordeaux.
H3rnMurg, 10 janv., 6 h. matin, st. Séphorctr
VVorms (Worms), p. Havre, tiresI et Bordeaux.
La Corogne, 10 janv.. st. Le Calvados (Cie Gle
Trans.'i, dé-Marseille à Colon.
Anvers, 10 janv., st. Saint-bimon (La Navale),
p. Havre.
GRANDS PRIX PARIS 1839-1900
FE
60. FAuSt POISSONNIÈRE, PARIS
SOOZÉTÉS
- .'-Yt;
.FOR\iA.TîO-^S.ijard et Janlaud, nom col-
ctif vins et spiritueux gros et détail, 68, boul-
vard de la République, La Garenne-Colombes, 6
ans. 34,000 Ir. ,
DISSOLUTIONS. — Société anonyme des Pro-
duits ,c»imf 3J décen^^>r^^Liql!td.,-Kbrc«ii('r, 40, rué dos l-ranes-
Bourgeois. — Holiitsch et Cie, atéller de mécani-
cien, iii, rue F6nt«unc-au-Hoi, date 8 janvier, li-
quid. Duchicr, 13, rue da Vieux-Colombier. —
L. Harang et W. ILrend, fournilur- s po;ir usi-
nes, l:':'ü. rue O])(,r(,tUnpf, date' 7 jmiviu:. Liquid.
Bourgeois, 6, quai do Gesvivs. — Jougcrhnck
et Cié, 92, rue Saint-Lazare, date 29 décembre;
et Ciè, 92 Forestière,
minière de Madagascar, 24, rue des Capucines. -
Banque syndicale, 1, rue du 4-Septenibre, date 7
janvier. Liquid. Albert de Chône-Yarin, 15. me du
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Par J. LOUBINOUX #
A chorus Pautot.
1
Un tout pttit peu de froment.
— Pnis le quart d'une nadelaiM. • :"'
» — Un chef-lieu de département.
— Ce que m'accorde Madeleine.-
— Celui-ci, mon cher, est un diott, *""
Champêtre pardieu ! '.>;::'
Prénom féminin : rien de ClaiwL c
— Certain pli du corps, S&mam,
— Unique, té ! la chose est @HKt. l. >
— Pronom. article également.
-- Ce dernier se trouve en triant,
Ainsi on en Islande.
tn
Une cité, mon vieux laacar, - V
Sise près, très près de Lescar. ,
— Une assez gentille rivière,
Laquelle ne coule en Bavière.
- Simple adjectif indéfini.
Et pale. j'ai fini.
SOLUTIONS
1001. - CARRE SYLLABIQUS
SI
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RO
GOM
ME
GO
[ ME
TE
im. — FIN DE PARTIE
Le COUP initial eet F - 4eD.
1003, — PROBLEME D'ECHECS
40 — 34
48 - 21
24 - 1S
19 — 14!
at -'25
24 - 8
10 — 14 Rieo de mieux.
U- - 20 id.
50 — 25
25 — 30 Forcé
33 - 39
Le reste se voit. Les noirs abandonnent forcément.
James.
SPECTACLES
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COMEDIE-FRANÇAISE.- 8 h. 1/2 — L'Autre Danger.
J.)PERA-'(}OMJQU!J, — 8 b. — La Carmélite.
ODEON. — 8 h. j/2. — Les Plaideurs. — L'Etourdi.
THEAÏÎtE fiARAÏÏ-BEBNHAaDT. - th. M. — Tbéh
roigne de *
VAUDEVILLE. - 8 b. 1/i. - La Visite de Maman.
— Le Joag.
GYMNÁ.S!:. - 9 h. — lA Secret de Polichinelle.
NOUVEAUTES. — $ h. 1/4. — La DucbSKe dM Folies-
Bergère.
PALAIS-SOTAL. — 9 h.La Carotte.
VARIETES. — 8 tx. — Orphée aux Enfers.
POBTB-SAINT'MABTIN. - 8 h. 1/4. - Le BosM.
ATHENEE, S h, 1/2, - Trottiaatw, — Tête de Li-
.uotte.
RENAISSANCE. - 8 b.. 1/4, — Pain de ffitoag©. —
La Ch&telaine.
CHATELET. - 8 lu. — Les Aveatures du Capitaine
Corcoran. -
GAITE. — s ht ifi- — Le Chien
THKATRS ANTOINE, - n. l.'S. — La Bonie-Espér
rance. — Que suta.Que, n'CD sache rien.
AMBIGU. - Relâche, ,
BOUFFES.PARISIENS. - 8 h. — Souper d'adioù.
L'Homme aux Poupéss. - Miss lielyett.
FOLlES-DRAAiATiQUKS. - 8 li. — L Hôtel Godet. -
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dance sont re_çues lusqu'à sept Heiîrés du -Soir
Revenu. Merci let. voy. tr. niôl. chaq, mm. sans v
est un siècle. Don. vite rend.-va gare bab. La ch
H'Q& nys l'a à vs yr la vie. Tend. B. votre F¡d,.
HfQïi prenez s. v. p. lettres du 7 et du 11. Ainltiùs
f>rpyVe de - pl. »o. pl.; 6»lHud«, combien tacope va
sembler long. Te sais par pensée et eaiîoi* ww.
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Ou"'gfc henï^s,^iha^, a ï'frn^&it que vMaA»«cy»;
Jean E, est rechercha pour affaire d'intérêt. L)'1.1.
1/vonue. Merci. 04 bonh. Esp. reçev. bieat. bout, et
I phot.-Pense long, à vs et vs env. mille teïiCir.-' A
A. 7). II. Attendrai mardi porte guaire\heu; es■
W a~Vose croir« oTinsert. veadr. so.t tieuije, aurais
a Lrûp d« Jo.e rt'attendra.s mercr. ou jrssuit. Ajout*
,i tumajes troisiènie lçttre tic. ton -
L. A. M., l8;-MéPcir«Ms7èfte' côù'rag. &ouh. afl. et «m.
Pas libre le 15, reracw» à jeudi si possible. A.V-. *8.
SïToTa Reçu lett, 4 oct. v« a1 écr. 7, 23 oct, 9 Janv.
iïSPas roll. Donn. adr. M. T. D. AM _,
D. 11, Oui. j'ai vu le chiffre. Ce alsra Clamecy. Ami t.
MMAIIQaftll Hi à Pari5 (17e), r. Salneuve, 10, PÇ*
* **l Dr. 3.6a0.M.à px 30,0u0, a ait}.». «sj'A.
L ]iv j h., étude Me Petit, nota. Levailois, l'Id..
à iVi" lîafin, not. Parjs et et and- M* Petit. ,\
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PETITJEfifS, 9, lill IfES SAUIS
FEUILLETON DU 12 JANVIER
• k ~—
— 46 —
IHHHlffl
APPENDICE
- lUIT" -
Messieurs, il faut que je soulage mon
leur : le psaume 83 parle des complots for-
cés par les Gentils contre le royaume du
Christ. Il Faisons disparaître Israël, disent-
Us, d'entre les nations. » Ce sont presque les
mêmes mots dont se servit Salisbury, car
lui aussi a dit : « Ce peuple doit cesser d'exis-
ter M, mais Dieu dit : « Ce peuple continuera
d'exister, » QUI l'emportera? L'Eternel,
soyez-en sûrs. En attendant, vous voyez tes
ruses qu'on employa contre nous-, jadis,
avant la guerre, et comment notre peuple
était prêt à aliéner ses droits, le Conseil exé-
cutif allant même si loin dans ce sens que
nous nous exposions presque &là perte du
pays. Mais, du côté adverse, l'obtention des
droite éteçtoraux ne pesait pour rien dans la
balance, c'était notre pays qu'on convoitait,
et toute nouvelle offre de notre part eût été
déclarée insuffisante.
Ne perdons pas cela de vue et souvenons-
nous bien de la ruse cauteleuse avec laquelle
Mit été menées les négociations.
On a écrit à l'Etat d'Orange qu'on n'avait
rien contre lui, mais seulement contre notre
République. On voulait donc, par là, séparer
tes Républiques sœurs, alors qu'il appert des
documents qu'aucune des deux ne devait
rester debout.
Quelle perfidie, messieurs ! Les documents
prouvent que tout était décidé dès l'année
1896 et à partir du raid Jameson, et l'on con-
tinuait de prétendre que l'Etat libre serait
maintenu s'il déposait les armes. L'Etat li-
bre a décidé, là-dessus, qu'il ne déposerait
pas les armes -et, d'un élan commun, nous
avons ouvert la campagne.
Nous avions 40,000 hommes, mais nous
dûmes installer des postes partout pour con-
tenir les tribus cadres ; le commandant de
Mafeking même nous avait écrit qu'il était
sûr du concours de certains chefs cafres, et
nous savions que les tribus de ces chefs
pouvaient mettre sur pied 30,000 combat-
tants. Ce chiffre éWt presque celui de nos
propres troupes. Sans compter les 200,000
hommes de l'armée anglaise, telles sont les
forces que nous avons à combattre.
Messieurs, considérez toutefois cette au-
tre force : le Dieu des armées, c'est-à-dire
notre Dieu. N'est-ce pas un prodige de voir
nos 40,000 hommes se battre contre 200,000
auxquels vient s'adjoindre toute une nation
cafre, et que, malgré tout, nous soyons en-
core debout ? C'est là qu'il faut reconnaître
la main de Dieu 1 J'insisterai sur ce point
que, partout où nous entrons en contact avec
1 ennemi, nous sommes dix contre cent, et
que, cependant, jusqu'à présent le Seigneur
a préservé notre vie. ,
Je ne me permettrai pas de prophétiser,
mais je veux montrer comment la parole de
Dieu nous trace la ligne & suivre dans les
événements présents. Ces événements sor-
tent de l'ordinaire. Cette guerre est un signe
des temps. Tout prouve que la Bête a reçu
le pouvoir de persécuter 1 Eglise et elle con-
tinuera ses méfaits jusqu'à ce que le Sei-
gneur dise : Il Jusque là et pas plus loin. »
Et pourquoi cela? Parce que l'Eglise a be-
soin d'être éprouvée et purifiée, car il y a
beaucoup de mauvais parmi nous. Et c est
pourquoi je dis que cette guerre est une
guerre anormale et un signe des temps.
Chacun pourra se convaincre que la parole
de Dieu trouve ici son application. On dit :
« Ce peuple doit disparaître », mais Dieu dit :
Il ne disparaîtra point, mais il faut qu'il
soit purifié. » En nylA for intérieur, il m ap-
paraît clairement que le jour de la grâce ne
saurait plus tarder bien longtemps, que le
Seigneur montrera qu'il est le maître suprê-
me et que rien n'arrive contre sa volonté.
Quand il consent à ce que nous soyons châ-
tiés, nous devons nous incliner, nous humi-
lier, reconnaître nos fautes et retourner au
Seigneur. Quand le peuple tout entier se sera
humilié et aura reconnu qu'il ne peut rien
par lui-même, mais que c'est le Seigneur qui
fait tout, alors sûrement la paix nous sera
rendue. Mais l'humilité n'est pas encore suf-
fisamment enracinée dans notre cœur et il
nous faut serrer de plus près notre devoir.
Comme dit Pierre au livre I, chapitre V,
verset 8 : « Remettez tous vos soucis sur lui
car il a souci de vous », et il ajoute immédia-
tement au verset S : « Jeûnez et veillez, car
l'ennemi rôde autour de vous comme un lion
rugissant pour vous dévorer. » Et voilà
pourquoi nous devons veiller, car, si nous
tombons dans l'impiété, nous serons cause
de notre propre perte.
Je vous demande, frères, s'il n'est pas in-
digne, ce fait qu'on nous rapporte et qui s'est
passé à Derdepoort où des Cadres surexcités
par une proclamation anglaise ont assassiné
des femmes et des enfants ? Les Anglais ont
prétendu qu'ils n'employaient pas des Cafres,
mais serment d'autres gens de couleur.
En attendant, ce qu'il y a de certain, c'est
que Montsioa et ses Cafres se trouvent à
Mllfeking, et qu'on les envoie combattre con-
tre les nôtres. Plus de la moitié de la garni'
son de Mafeking se compose de Cafres qui
combattent contre nous.
Cependant, messieurs, vous ne. devez pas
croire que tous ceux qui nous combattent ap-
partiennent a la Bête. Il est parmi eux des
centaines d'enfants de Dieu qui agissent
ainsi par crainte de la Bête. Dieu connaît
tous les cœurs. Nous ne voulions point qu'il
fût versé, le sang qui coule actuellement sur
le sol africain ; nous nous serions plutôt dé-
mis de la plupart de nos droits, mais
quand on a voulu nous anéantir, nous
avons dû renoncer aux concessions.
Qu'est-ce qu'il arrive à Ahab ? L'ennemi
était venu en nombre jusque sous Les
murs de la ville,, et on avait perdu tout cou.
rage. Le prophète de Dieu apparut alors et
dit : « Ne craignez rien. » Et Dieu se mit de
la partie. C'est ce Dieu en qui nous devons
espérer, car il est toujours le même Dieu.
Ne vivons point comme s'il n'y avait pas de
Dieu : il règne ! Méditez les symboles que
nous offre l'histoire. C'est toujours le même
Dieu qui a tiré Israël do l'esclavage et en-
durci le coeur de Pharaon jusque ce que tous
les premiers nés d'Egypte mourussent. Et
c'est alors que Pharaon permit l'exode des
Israélites. C'est toujours le même Dieu qui
sut apaiser les flots courroucés de l'Océan
et son bras ne s'est, pas raccourci.
Songez au sang qui a déjà été répandu à
cette heure. A qui en incombe la responsabi-
lité ? Nous ne demandons que la paix et la
liberté, comme nous les demandions dès
1336, et alors le Seigneur nouages avadt oc-
troyées. Le Seigneur renoncerait-il soudain
à l'oeuvre entreprise par lui ? Non, certaine-
ment ,mais nous devons nous humilier de
vant lui, et alors il est hors de doute qu'il
finira par nous conduire à la victoire.
J'ai déposé mon rapport au sein de cette
assemblée, et j'espère que le VoIUsraod en
aura terminé l'examen au plus tard demain,
car parmi les membres du golksraad, il en
est beaucoup qui doivent rejoindre le camp,
soit domme Burghers, soit comme officiers.
Nous n'avons donc pas le temps de délibérer
sur les questions courantes. Ne discutons,
pour l'instant, que celles que j'apporte ici.
Je dois vous faire savoir aussi que j'ai
nommé un général en chef intérimaire, car
hélas! j'ai perdu ma main droite, le général
Joubert, bien que ie ne veuille pas.dire par
là que je ne possède plus d'hommes sembla-
bles. En plus du général-en chef, j'ai perdu
MM. Kock et Wo'marans, ci-devant mem-
bres du Conseil exécutif. Le secrétaire d'Etat
aussi est un secrétaire nouveau, et, de tous?
les anciens membres du Conseil exécutif, il
ne reste plus que moi seul. Néanmoins, je
dois reconnaître crue les membres actuel
me secondent et m assistent très activement;
Dieu aussi, en suis convaincu, nous pre.
tera forcé et assistance. Luttons donc jus-
qu'au bout, au nom du Seigneur. Ne d6.
tient-il-pas pour nous le commandement su-
prême ? 11 donne les ordres et il sait quand
il doit être dit : « Jusque là et pas plus loin. »
C'est une chose admii'able de voir avec
quelle unanimité les autres puissances se
mettent de notre côté et comme toute l'Eu-
rope prie pour nous. Le Seigneur dédaigne-
rmt-il ces prières ? Non point, certes. Ayons
confiance dans l'Eterncly lions-nous à ImL et
il accomplira des miracles. Et même, «'les
choses tournaient au pire et que je dusse
aller à Sainte-Hélène, cela importe peu, car
l'Eternel ramènera quand même son peuple
et lui rendra tel iibené. Et la même semence
qui, jadis, frappa Babylone. frappera ceux
qui sont responsables du sang répandu. Nous
Mmbattons pour la liberté dont Dieu nous a
gratifiés. Même si des frères de cette assem-
blée et de simples citoyens qui combattent
au nom du Seigneur devaient périr par l'é-
pée, ce ne seront que des victimes expiatoi-
res sacrifiées à la gloire de Dieu et dé l'E-
glise. L'Eglise doit être éprouvée et purifiée,
et c'est pourquoi je ne puis croire que cetta
guerre cruelle doive entraîner notre anéan-
tissement- La guerre durera jusqu'à ce que
le SeigneuT dise : Il Jusque-là et pas plus
loin. » Haut les cœurs et luttez avec mbi ! Je
me remets aux mains qu'il ait pu décider à mon égard, j'embras-
serai la verge avec laquelle il me frappera,
car moi aussi je suis coupable.
Que chacun s'humilie devant le Seigneur,
J'ai dit.
?Dépêche-circulaire du président Krûger awt
généraux, généraux-assistants et officiers
de guerre.
Machadodorp, 20 juin 1900.
Ne faiblissez pas et ne tombez pas dans
l'incrédulité. Le moment est venu où le peu-
ple de Dieu va être purifié. La Bête a reçu le
pouvoir de persécuter les chrétiens et ceux
qui se détacheront de la foi seront perdus,
car ils ne pourront être reçus dans Se giron
sacre ce Ij&guoo CI. swyui, y»! wwiocqawi,
exclus du royaume céleste au jour où l'Êgiise
fermera ses portes après la Révélation défi-
nitive. Mais ceux qui persévèrent dans la foi
et îutten>t au nom du Seigneur obtiendront ie
diadème et seront reçus pur", li les éius de la
cité éternelle, et participeront ainci aux
splendeurs de l'Eternité. Frères, frères je
vous en conjure, ne délaissez pas la FOl, con-
servez-la pieusement et comptiez au noua
du Seigneur. Consultez votre propre cœur..:"
si d'aventure vous devenez lâches et fuyez
deyani l'ennemi, c'est parce que vous avez
cessé -de croire qu'il y a un Dieu àu ciel et
parce que vous êtes devenus des blaspnama-.
teurs. Mais moi je vous dis, en me basant
sur la bible ,que rien ne peut arriver sangla
volonté de Dieu. La victoire est dans sa main,
et il ia donne à ceux qui combattent en- son
nom. Ne serait-ce plus le morne Dieu qui. èn
temps de Pharaon, prodigua les signes et les
• miracles à l'aide desquels le peuple d'israôl
devait être conduit hors du pays ? Ne «cirait- t
ce plus le même Dieu qui le guida à travers
la mer Rouge et te dissimula au moyen d:tirie..:
nuée immense, opaque pour l'enr/em-i, ma?»
transparente et c»nivc pour c'u u i c
s'évoque par la parole de Dieu-qui guide noer
pas et éclaire notre roule. Meus quiconque,
tombe dans l'inçrédulité tombe dans la mne
obscure, et, eépw d'avec !€ Seigneur, périt
par son manque do lot* N'est-ce donc jrfua le
mênie Dieu qui lit jaillir d'un rocher une
source abondante à laquelle tout Israël put
se dé1$aHél'ef 'l
N'est-ce donc plus le même Dieu qfii wm'a
les trois jeune?, -gens qui Avaient préféré
mourir que d'apurer leur foi par Rêvant
Juda ? N'ost-ee plus le même Dieu qui proté-
geait 'Daniel dîins la fosse aux lions, nfir
qu'il ne frtt point dévoré ît er leq bêtes ces
mêmes bêtes à qui lèroi m jeter -ensuite
persécuteurs de Daniel et qui les mirent et
pièces et les dévorèrent.
PAUL KKUGiiiK
Traducteur : M. «.îles ii.v.'i»
(La fin au prochain feuilleton.)
7
L'ASSASSIN DES FILLETTES
tfouveeux détails sur les antécédents de
Bourgeois. — Ses pérégrinations et
aventures.
Le Havre, 11 janvier. — Des renseigne-
ments assez curieux sont parvenus au par-
quet du Havre, concernant la moralité de
Maurice Bourgeois, le meurtrier de la pe-
tite Suzanne Amioi On sait que depuis le
«nom d'août 1900, M. Bourgeois père s'était
retiré des affaires, en vivant d'une rente ac-
quise par son métier de perruquier qu'il
exerçait à Louviers, dans la rue de Neu-
fcourg.
A l'âge de dix-sept ans, Maurice Bour-
geois se signalait déjà en, volent h son père
aine somme de 800 francs environ. 1.1 s'en-
fuyait à Pont-Audemer emportant une flûte
de la Société philharmonique de Louviers
dont il faisait alors partie.
Qn lui pardonna ces indélicatesses et
aprèS avoir dissipé l'argent en joyeuse com-
pagnie, Bourgeois, à l'âge de dix-huit ans,
s'engageait au 11e d'artillerie, à Versailles,
où on l'incorporait comme flûtiste dans la
Musique.
Mais, après de nombreuses punitions,
Bourgeois désertait le régiment au bout de
trois mois, se réfugiait en Angleterre, en-
trait dans une maison de parfumerie. Seu-
lement, comme il ignorait la langue du pays,
on ne put le garder. Bourgeois passa alors
en Belgique où son père, Te sachant dénué
de ressources et l'aimant beaucoup, lui en-
voya de l'argent Grâce à une amnistie, le
déserteur revint enfin en France. On le
féincorpora, il obtint des congés de conva-
lescence ; puis, finalement, au camp de
Qiâlorts, on le réformait.
A Dieppe, où il était il y a deux ans, Bour-
geois fit la connaissance de Mme L., veu-
W d'un brasseur, âgée d'une quarantaine
cannées, et possédant 80,000 francs, sans
préjudice d'une somme de 100,000 francs,
qw devait lui revenir à la mort d'une pa-
rente. Bourgeois réussit à se faire épouser
de Mme L., il y eut même une nooe somp-
tueuse. Mais Bourgeois, devenu époux, n'en
continua pas moins une vie des plus désor-
données. Sa femme perdit patience ; il y
eut séparation puis divorce.
Enfin on croit savoir qu'en 1901, Bour-
geois aurait eu à répondre dfun vol avec
violences graves, commis aux environs de
Montes. Un mandat fut lancé contre Bour-
geois et ce dernier fut assez peureux pour
? en tirer avec une condamnation légère.
PORTEURS de bandages, employez POLMO con-
tre cuissons et crevasses. Soulage de suite. Contre
«a&nd* 1 fr. 50. POLMO 00, 31,bd.Bonne-Nouvelle.
Théâtres et Concerts
Nous donnions j~ J,1 jours» des dé-
tails sur la pièce nouvelle de M. S
Henry Irving au Drury Lane de Londres.
Ajoutons que, pour Le Dante comme pour
Cléopâtre et pour Mo.da,.m.e ^ans-Gène, M. Emile
Moreau a été le collaborateur précieux de M. Sar~
toU- -
La Gymnase donnera exceptionnellement, jeudi
prochain, à deux heures, une matinée de son
grand succès, Le Secret de eaiwitautte,
Le théâtre de la renaissance a encaissé, hier,
lIOn premier demi-million avec son énorme succès
de La - ..uelaine. Là délicieuse comédie de M. Al-
fred Capus a. fait ce chilfre magnifique de 500,000
francs en deux mois et demi. du 25 octobre au
10 janvier, La. superbe interprétation, Jane Ha-
wng et Lucien Guitry en tête, Boisseiot, Tarride,
Rosa. Bruck et Berthe Cerny, reste toujours la
vtême.
Les grands concerts :
L'administration des concerts Lamoureux nous
Informe qu'elle donnera dans le courant de fé-
vrier deux auditions de La Damnation de Faust,
de Berlioz.
« - , Voici le programme du cinquième Cwicert
Le Hey t qui aura lieu jeudi 15 janvier, à 3 h. 3/4,
*11 théâtre des Nouveautés ;
1. Symphonie no 2, en ré mineur (Haydn) ; 2. ai
Toujours b toi (Tschaïkowgky) ; bj Aimons-nous
ÇSamt-Saëns), Mlle Jane Cornas ; 3. Trio des Jeu-
nes Ismaélites, extrait de l'Enfance du Christ (H.
Berlioz), flûtes, MM. Pyyans et Leclerc; harpe,
Mme Parmi ; 4. Ode à Carnac (Skilmans), M Mo-
rei ; 5. Sérénade (Saint-Saiîns) ; 6 al Air de Xavière
(Th. Dubois) ; b) Air de Marie-Madeleine (Masse-
net), Mme Bureau-Berthedot ; 7. Miguel Cervan-
tes, ouverture dramatique (J.-G. Pénavaire). sous
la direction de l'auteur; 8. Fête Bohème (Masse-
oet). - 1
Orchestre sous la direction de M. Frédéric Le
Pey. Accompagnateur, M. Deruys.
MM. Antoine, Kemm et Mme Devoyod joueront
un Nouvelle idole, de François de Cure!, a la ma-
tinée de gala donnée le 28 janvier, à la uaité. par
fŒuvre de la tuberculose humaine, au profit de
les dispensaires antituberculeux.
On peut louer ses places dès maintenant au
théâtre de la Calté. Téléphone 129-09.
a rAmmgu :
Ce soir et demain, relâche pour répétitions gé-
nérales des Dernières Cartouches, la pièce nou-
velle, en quatre et dix tableaux, de MM. Jules
Mary et Emile Rocburd. dont la première aura
lieu irrévocablement mercredi, et pour laquelle la
direction a engagé spécial entent Mme Alice Ar-
chatmbllull et Mlle Jeanne Bernou, du Vaudeville.
Aux Folies-Dramatiques :
Voici la distribution de La FamiLle du Brosseur,
waudeville en trois actes, de M. Tristan Bernard,
dent la répétition générale est fixée au jeudi 15 et
la première au jeudi 16 janvier (le prix des places
ne sers pas augmenté pour la première) :
Colfat fils, MM. Coquet : Victor, Milo ; le Com-
mandant Dalbert, Paul Bert : le Vieux Berger,
Modot ; Colfat père, Bouchard ; le Préfet, Prévost ;
M. de Veaumont, Frère ; Burdin, Six; Achille,
Bernard; Mensart, Leriche. un Garçon d'hôtel,
judicis ; un Client. Férard ; Léonie, Mmes Louise
Bignon Mme de Veaumont, Templey ; Suzanne,
Calirville Nancy Corbeil, Uuett ; la Caissière, Nor-
cis; Louise, Delagrange; Bathilde, Dumont.
Aux premières représentations que nous avons 1
tnnoncées pour cette semaine, il faut ajouter, au
ftouveau-Théôtre. le spectacle des Escholiers, qui
passera vendredi (répétition générale jeudi soir) et
qui est ainsi composé : La Frousse, comédie en un
acte, de M. Schnitzler; Secondes noces, comédie,
en trois actes, de M. Albert-Emiie Sorel ; La Farce
de la Duchesse, farce romantique en deux actes et
en vers, de M. Louis Artus.
Dans le programme de la saison des Escholiers,
figure un acte en vers de M. Emile Lutz, intitulé
La Princesse Aveugle.
M. Paul Isnard nous prie de dire qu'il a fait
représenter, en 1899, au théâtre de Chalon, un
acte, également en vers, qui portait le même titre.
La tournée de La Châtelaine vient de repartir
pour la deuxième série de ses représentations dans
les départements. L'excellente troupe louera ce
soir, a Beuns, ie 13. il. Dijon, le 14 à Grenoble, les
soir1, 7 et 18 à Marseille, le 19 à Cannes, le 20 à
Menton, le 21 à Nice, etc. En un mot, eUe promè-
nera par touté la France la charmante pièce de
M. A. Capus.
Hermance a de la vertu, la Une comédie du
Gymnase, accompagnée de Ceux qu'on trompe,
de notre confrère Grenet-Dancourt, entreprend
son tour de France, sous la conduite de l'impré-
sario Gustave Dàmien.
- A la Robinière (ex-Mondain), Tout vient à
point, la spirituelle comédie musicale de M. Geor-
ges Cnampavert, a quitté l'afllche pour faire piace
ù an cage, une magIstrale pièce en vers du même
auteur. Cette œuvre de saine littérature, qui place
définitivement la salle de ia cité d'Antin au pre-
mier rang des théâtres de genre, révèle en M.
Champavert un poète exquis et véhément. Mlles
Paulette Mouflon, Alnanie et M. André Nérac sont
particulièrement remarquables par la simplicité
fine de leur jeu. Les chœurs sont excellemment
conduits par M. Fleury-Fontès et i'organlste R.
Loyer.
— La Société Haydn-Mozart-Beethoven \Mne
Edouard Calliat, MM. Calliat, Perdreau, Le Mé-
tayer, Henri Choinet) annonce la première de ses
séances annuelles de musique de chambre pour
le mercredi 28 janvier, à neuf heures du soir, dans
les salons Pieyel, 24, rue Rochechouart,
—150,000 fr., ou, plus exactement, 149,957 fr. 50,
voiJà le chiffra merveilleux réalisé en douze jours
par la Revue des Folies-Bergère. Et notez que
nous sommes dans la période la plus dure de
l'année pour les théâtres. Ii faut donc que la Re-
vue de M. Victor de Cotions soit vraiment sensa-
tionnelle pour mériter un pareil emballement.
— Le théâtre des Bouffes-du-Nord vient de met
tre en répétitions La Belle Miètte, drame en cinq
actes et neuf tableaux, de M. Théodore Henry. Cet
Ouvrage, tiré d'un roman poputaire du même au-
teur, met à la scène une cause judiciaire célèbre.
Il y a dans cette pièce des situations particulière-
ment émouvantes qui ne peuvent manquer de lui
faire retrouver le succès qu'elle a obtenu déjà sur
d'autres théâtres.
— Nous avons entendu, hier, chez Victor Char-
pentier, salle Humbert de Romans, un pianiste
d'une réelle valeur, M. Georges de Lausnay, pre-
mier prix du Conservatoire. Dans une Fantaisie
de Pierre Kunc, et à l'aide d'un délicieux piano
prêté par la maison Gaveau, le jeune virtuose
nous a donné la véritable mesure de son tarent et
s'est montré artiste accompli.
— M. P.-L. Fiers, directeur du théâtre-concert
du Moulin-Rouge, a confié le secrétariat de cet
établissement à notre confrère Paul Méry.
— L'Education musicàlc, par M. Lavignac, pro-
fesseur d'harmonie au Conservatoire, qui vient
de paraître chez Ch. Dclarravc, est une œuvre
utile et pleine d'agrément, où l'auteur a su, comme
il convenait, se mettra a la portée de tous ses
.lecteurs." r : - v
— Le comité berlinois des fêtes pour IMnaugu-
ration du monument de Wagner s'est réuni en
présence du président d'honneur, le comte Hoch-
berg, à l'Université royale de musique.
Le président du comité, le chancelier Lèichner,
a annoncé que M. Fritz Wollbach, de Mayence,
avait accepte de composer un Hymne pour l'inau-
guration du monument, et que l'Association des
chanteurs de, Berlin l'exécuterait.
MM. Richard Strauss, Arthur Nikisch, Victorin
Jonciôres et Antonin Dvorak ont fait parvenir leur
adhésion comme membres du comité Internatio-
nal d'honneur.
En même temps que ces fêtes wagnériennes,
aura lieu un Congrès international de musirrue
sous les auspices de la Société musicale interna-
tionale de Berlin.
Orfsntn.
SAVON DU CONGO. Blancheur du teint
- - - - ----
Administrations et Services pnblics
- EMPLOIS VACANTS
Chambre des députés. — Des examens auront
lieu très prochainement pour l'emploi de sténo-
graphe auxiliaire à la Chambre des députés. Les
candidats qui veulent y prendre .part doivent
adresser leur demande au secrétaire général de la
présidence, dans le plus bref délai possible. Ils
doivent produire un diplôme de bachelier ès let-
tres ou ès sicences.
Nous avons annoncé précédemment qu'un em-
ploi de sténographe auxiliaire était également mis
au concours au Sénat, où les inscriptions étalent
reçues jusqu'au 13 janvier.
Ecole Estienne. — C'est le 15 janvier (soir) que
sera close dans cette Ecole la liste d'inscription
au concours annoncé pour un emploi de profes-
seur de correction typographique.
Internat en pharmacie. — Lo concours pour la
nomination aux places d'élèves internes en Phar-
macie vacantes au 16' juillet 1903 dans les hôpi-
taux et hospices civils de Paris sera ouvert le
lundi 16 mars 1903.
Les élèves qui désirent prendre part à ce con-
cours seront admis à se faire inscrire au secré-
tariat général de l'administration de l'Assistance
nublique à Paris, du 2 février au 28 du même mois
inclus.
Agriculture. — Professeur spécial d'agriculture
à Sartèrie. — Professeur à rEcale pratique de
laiterie de Poligny.
Finances. — Conservateur des hypothèques à
Montélimar; receveur de l'enregistrement à
Grandchamp (Morbihan); receveur municipal h
Champlitte (Hnute-Saône).
Marine. — Directeur d'hydrographie au service
hydrographique de la marine.
Travaux publics. — Maître de port à I'Ile-Rous-
se ingénieur ordinaire des ponts et chaussées à
Mascara, — à Oran.
Divers. — Commis chez le receveur de l'enre-
gistrement, à La Flèche.
Vicaire Vanves (Seine).
Vicaire à Va.nves (Seine).
Aumônier de l'hôpital militaire Bégin, t Saint-
Mandé.
Greffier de justice de paix du canton de Saute
(Haute-Saône).
A. Saillard.
INSTITUT ADMINISTRATIF SAILLARD. —
Cours, 5, rue P.-L.-Courier. — Préparation spé-
Cours, 5, Ministère de l'Agriculture, etc.
ciale" au
DENTIFRICES DE BOTOT ~~y~
iiENSRlGNEMBNTS COMMERCIAUX
La sittiation agricole. - La semaine éoouiée a
été douce et pluvieuse; le froid et la neige Ai dé-
sires par la culture, ne veUlent décidément pas ve-
nir ; les mauvaises herbes et les rongeurs causent
des dégâts assez importants ; de plus, l'accès des
champs n'est pas iaaUe ; la cuMuro a donc tout
lieu de se montrer mécontente.
Les blés ont pourtant belle apparence, avec quel-
ques alainttts loca-tics, bien entendu ; ifis battages
sont t'édmts. On ne parle plus de réensenaeocemenus
dans la région du Nord.
La situation à l'étranger se résume ainsi : Al-
lemagne et Autriche-Hongrie, moins bonne ; Rouma-
nie. excellente ; Russie, moyenne ; Etate-Unia. bon-
ne ; Argentine, excellente.
Blés. — Le marché s'est montré très soutenu du-
rant toute la semaine écoulée, et, sans pouvoir cons-
tater que la hausse con.tinue son petit bOnhomme
da chemin, nous avons à noter une plus-value de
50 centimes. Le pdus étonné de cette ïeameté est la
place de Paris, qui se montra surprise de ne pou-
voir imposer ses désirs habituels. Elle est obligée
de suivre- les marchés de province qui, eux, opèrent
sans s'inquiéter de Paris. Cette situation fausse ne
saurait durer et, une fols les battais repris, il
faut espérer que, sur place, on ne sera plus à la
recherche de 1,000 qtx.
Le niveau actuel des prix est à peu près normal
pour le marché mondial. Les offres importantes de
l'Argentine sont contrebalancées par la fermeté de
l'Amérique et la réserve des exportateurs de Russie.
Cette situation générale n'est que d'un rapport
minime avec nos propres marchés, et 11 est bien
mutile d'en faire si grand état. En France, avec
notre récolte, nous devons vivre largement durant
toute la campagne. Certes, les bons blés' sees sont
rares, et la culture fournit actuellement plus vo-
lontiers des blés de seconde catégorie. Mais il faut
bien remarquer qu'elle suit en cela sa nouvelle tac-
tique da vendre, qui consiste simplement a ration-
ner la meunerie. A qui restera le dernier mot ?
C'est assez indécis, mais nous croyons volontiers
que les offres devront maintenant se multiplier.
Vins. — Les affaires reviennent à un niveau nor-
mal à P&ria comnvô dans les centres producteurs.
Les cours conservent leur ïetaleté dans les régions
méridionales. Dans le Gard et l'Hérault, les vins
rouges bout toujours vers 2 fr. le degré. Pane
l'Aude, on cote : Montagne, 8 à 9°, de 17 à 19 tr. ;
Mlnevviûis, 9 a 106, de 19 à 21 fr.; Coîbàèires, 10 à 10°5,
de 21 à 53 fr. l'hecrtolitre nu.
Dans le Bordelais, le relèvement des prix est
suivi, car les chais sont peu encombrés de qualités
supérieures. 4
Dans les Chareatea, les cours si impatiemment
attendus viennent d'être établis. Le commerce de
Cognac offre les prix suivants : grande Champagne,
45 fr. la barrique ; petite Champagne. 40 fr. ; Borde-,
ries. 35 fr. ; Tins-Bois, 32 fr. ; Bois ordinaires, 30 fr. ;
Bois éloignés. 20 à 25 fr.
En Lorraine, on traite les 40 litres, gris et blancs,
à 13 ir., en hausse de 1 fr. ; les rouges a il ir.
En Touraine, les profits font si rémunérateurs
que beaucoup de propriétaires se disposent à faire
de nouvelles plantations.
En Bourgogne, on a traité pas mal d'affaiï»s à
prix élevés ; mais la campagne des vins nouveaux
ne commencera réellement qu'après les soutirages.
On espère des qualités supérieures.
En Algérie, on cote ; embarquement Bougie, rou-
ges, 15 à 20 fr. ; blancs, 20 à 28 fr. l'hectolitre.
A Tunis, on cote, à l'hectolitre : vins rouges su-
périeurs, 22 fr. ; marchands, 18 a 19 fr. ; blancs su-
périeurs, 37 à 38 fr. ; marchands, 28 a 29 fr. ; mus-
cats, 40 à 45 fr.
Charbons. — Dans le Nord et le Pas-de-Calais. les
affaires sont toujours trôs actives ; le marché reste
très ferme. Les Compagnies, harcelées de réclama.
tions, u'ont plus aucune disponibilité, et, en raison
des engagements urgents contractas il y a longtemps,
elles ne pourront exécuter les nouvelles commande
avant fin janvier, et même février.
On offre à- wv^jouveler les jnarehés en tout-venant
20/25 industriel grM zone A, 17 50 ; zope B. 10 50 ;
zone O 16 fr.; zona D 15 50-Lu foies 5 cm-, 13 50 roue
D et utr. zone C. Les fines 15 inra., Il fr. sur l'Est.
Les charbons classés 1/2 gras seront aux mèuxes prix
PoUr les prochains marchés ; en disponible, il
n'existe rien. Les charbons classés maigres restent
à 25 fr. pour la gailleterie, e 27 fr, pour les gaille-
tias, & 32 fr. pour têtes de moineaux. Les boulets
v.a:toen,t 21 fr. pour le rayon parisien.
Les frets se traitent sur la base de Paris-Villette,
5 25.
Les charbonnages anglais sont calmes, et leurs
offres pour 1903 beaucoup plus libérales. On peut
tabler sur les prix suivants : Cardiff gros,, 1re qua-
lité, 15 sh. ; menus, 8 sh. ; Newport. u sh. ; char-
bons secs, 15 sh., taxe comprise. L'anthracite reste
à prix élevé. Comme frèt moyen : Calais, Boulogne,
Dunkerque, i sh. ; Rouen, 5 sh.
En Belgique, les charbons restent toujours bien t&-
nus, et les expéditions actives. Le semblant d'ani-
mation dont fait preuve le marché sM6rar£iqM>a ne
fait qu'accentuer les bonnes dispositions des com-
bustibles industriels. La fennec est. m* oins "*graxyi^
pour les sortes domestiques.
En Allemagne, le marché est très calme. L'année
1902 marque une réduction de production de iûO.OOO
tonnes pour la houille, 500,000 Ugcitç et 100,000
coke.
fera et fontes. — France.. On cote toajearo, a&n3
changement ,16 fr. pour les fers marchands et n 85
pour les planchers à la consommation pour Paris ;
on peut juger que la situation est loin de s'amélio-
rer.
En Allemagne, le marché, mieux soutenu, sur
les demandes de l'Amérique, est encore sous l'in-
fluence de la baisse : le comptoir des producteurs
de fonte ides provinces rhénanes et westphaliennes a
fixé le cours des fontes de puddlage à 58 m. pour le
premier trimestre 1093, et à tO m. pour la fonte à.
acier ; avec la prime d'exportation, ces derniers
prix sont respectivement ûxés a M et 58 m.
A Middlesbourgii, le marché est calme, La consom-
mation ne veut pas faire des achats sur livraisons
éloignées, et attend que l'Amérique achète & non-
veau ; si cela ne se produit pas, on prévoit une
nouvelle baisse du prix de la fonte. La fontB de
moulage no 3 est soutenue ; les sortes Inférieure#
sonit très offertes et faibles; l'hématite est soute-
nue, les barres d'acier sont recherchées.
V RHCES
81 vous arts besoin de BAS ÉLASTIQUES POUR I — r
VARICES, ne portez que les BAS de C LAVERIE, tL
»eal fabricant. 234 Faubourg kmt-Martl", Part.. T -
D'elle confection p*r!4lte«u'«&iàc!ldiiisgarantia,iUiOBt u£Jp,
toujours faits sur mesure et donaent seuls une cam- F
prution réplière gMe. Dittadtz l
,riI..mt't!4g''li, "f'*IltO IMler.à pt.paUIh.
CHRONIQUE MARITIME
Affrètements. — Affaires calmes et cotes sans
variation. De la mer Noire, de l'Inde, de la Plàta
et d'Amérique, pas de changement. De la Méditer-
ranée, frets avec minerai, et petit cabotage bien
fermes.
A Cardiff, on a traité bon nombre d'affrètements.
Pour la Méditerranée, les îles, l'Amérique du Sud,
pas de variation dans les cours. Pour le petit ca-
bolage, la demande est bonne, mais les cotes sont
à peu près les mêmes.
On a affrété : st. Bar dis tan, de Cardia A Mar-
seille, à fr. ? ; Bedale et timina, p. Dieppe, à sh.
3,10 1/2; Westergate, p. Gibraltar, ù sh. 4,5 ; un
ç. Vera-Cruz, a sh. 8 ; Vera, p. Las Palmas, à sh,
6,3 ; un p. Port-Saïd, à sh. 6; un p. Bordeaux,
2,1001., à fr. 4 50 ; Cadoxton, de Newport p, Alger,
à fr. 6 â0 ; un p. Gènes, 4.000 t., à sh. 6.1 1/2; st.
ao.i.41. John-Coverdale, 1,940 t. net, de Norfolk (Vir-
gmie), au Havre, àsh. 2. janvier, Ne$s, 1,953 t.
net, de Manille à Marseille, à 5,000 livres sterling,
en travers, janvier, février ; un steamer de la Tyne
à Marseille, 1,300 t. en lourd, & sh. 6.
ARRIVAGES
Sisgapore, 9 janv., st. (ihodoc (Cie Nationale),
de Marseille à Saigon et Haïnhong ; Salazïe (Mes.
sageries), de Marseille en Indo-Chine.
Shanghaï, lu janv., st. Calédonien, de Marseille.
Montevideo, 9 janv., st. Magdalena (Hoyal Mail),
de Soulhampton et Cherbourg.
Jamaïque, 9 janv., st. -iirato (Royal Mail), d<;
Southamplon et Cherbourg.
Philadelphie, 9 janv., st, ; de Rouen.
New-York, 9 janv., sL Germanie (White Star),
de Liverpool ; 10 janv., 8t. Géorgie (White Star),
de Liverpool.
Dunkerque, 11 janv., gt. Campinas (Chargeurs
Réunis), de la Plala, p. Havre..
Liverpool, 10 janv., st. Cevic (Whlte Star), de
New-York.
Havre, 9 ianv., st. Bagdad (Messageries) , de
Marseille: ViUe-d'Isigny, d'Isigny; 10 janv.', st.
Prins-Willern-IV, des Antilles ; nav. riam, Juliana,
d'Aiicante; st. Paris. de liarry ; Mabel, de'Blytb;
Véga, d'Algérie à Houen: lirarns, de Lisbonne à
Rouen,
Bou!o?me, 10 janv., st. Amiral-Duperré, de l'In-
do-Chine.
Remen. 10 janv., st. Player, de Swansea ; Hec.
for, do; Glasgow; Leipzig, de Pillau.
DÉPARTS
Havre, 10 janv. soir, st. Barsac (Worms), p.
Hambourg ; 11 janv., st. Haut-Brion (Worms). p.
Cardiff et retour.
Boutonne, 11 janv., st. Patricia (Cie Hambour-
gepiie), p. New-York.
Londres, 11 janv., st. Maine (Cie La SeIne), p.
Paris.
Bouen, .10 janv., st. Montataire, p. Swansea ;
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GYMNASE DES ŒDIPES
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Par J. LOUBINOUX #
A chorus Pautot.
1
Un tout pttit peu de froment.
— Pnis le quart d'une nadelaiM. • :"'
» — Un chef-lieu de département.
— Ce que m'accorde Madeleine.-
— Celui-ci, mon cher, est un diott, *""
Champêtre pardieu ! '.>;::'
Prénom féminin : rien de ClaiwL c
— Certain pli du corps, S&mam,
— Unique, té ! la chose est @HKt. l. >
— Pronom. article également.
-- Ce dernier se trouve en triant,
Ainsi on en Islande.
tn
Une cité, mon vieux laacar, - V
Sise près, très près de Lescar. ,
— Une assez gentille rivière,
Laquelle ne coule en Bavière.
- Simple adjectif indéfini.
Et pale. j'ai fini.
SOLUTIONS
1001. - CARRE SYLLABIQUS
SI
RO
CO
RO
GOM
ME
GO
[ ME
TE
im. — FIN DE PARTIE
Le COUP initial eet F - 4eD.
1003, — PROBLEME D'ECHECS
40 — 34
48 - 21
24 - 1S
19 — 14!
at -'25
24 - 8
10 — 14 Rieo de mieux.
U- - 20 id.
50 — 25
25 — 30 Forcé
33 - 39
Le reste se voit. Les noirs abandonnent forcément.
James.
SPECTACLES
OPERA. — 8 h. — S ara son et Dallla. - Paillasse.
COMEDIE-FRANÇAISE.- 8 h. 1/2 — L'Autre Danger.
J.)PERA-'(}OMJQU!J, — 8 b. — La Carmélite.
ODEON. — 8 h. j/2. — Les Plaideurs. — L'Etourdi.
THEAÏÎtE fiARAÏÏ-BEBNHAaDT. - th. M. — Tbéh
roigne de *
VAUDEVILLE. - 8 b. 1/i. - La Visite de Maman.
— Le Joag.
GYMNÁ.S!:. - 9 h. — lA Secret de Polichinelle.
NOUVEAUTES. — $ h. 1/4. — La DucbSKe dM Folies-
Bergère.
PALAIS-SOTAL. — 9 h.La Carotte.
VARIETES. — 8 tx. — Orphée aux Enfers.
POBTB-SAINT'MABTIN. - 8 h. 1/4. - Le BosM.
ATHENEE, S h, 1/2, - Trottiaatw, — Tête de Li-
.uotte.
RENAISSANCE. - 8 b.. 1/4, — Pain de ffitoag©. —
La Ch&telaine.
CHATELET. - 8 lu. — Les Aveatures du Capitaine
Corcoran. -
GAITE. — s ht ifi- — Le Chien
THKATRS ANTOINE, - n. l.'S. — La Bonie-Espér
rance. — Que suta.Que, n'CD sache rien.
AMBIGU. - Relâche, ,
BOUFFES.PARISIENS. - 8 h. — Souper d'adioù.
L'Homme aux Poupéss. - Miss lielyett.
FOLlES-DRAAiATiQUKS. - 8 li. — L Hôtel Godet. -
Le Billet de Logement. - L'Anglais tel qu'on le
parle.
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dance sont re_çues lusqu'à sept Heiîrés du -Soir
Revenu. Merci let. voy. tr. niôl. chaq, mm. sans v
est un siècle. Don. vite rend.-va gare bab. La ch
H'Q& nys l'a à vs yr la vie. Tend. B. votre F¡d,.
HfQïi prenez s. v. p. lettres du 7 et du 11. Ainltiùs
f>rpyVe de - pl. »o. pl.; 6»lHud«, combien tacope va
sembler long. Te sais par pensée et eaiîoi* ww.
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Ou"'gfc henï^s,^iha^, a ï'frn^&it que vMaA»«cy»;
Jean E, est rechercha pour affaire d'intérêt. L)'1.1.
1/vonue. Merci. 04 bonh. Esp. reçev. bieat. bout, et
I phot.-Pense long, à vs et vs env. mille teïiCir.-' A
A. 7). II. Attendrai mardi porte guaire\heu; es■
W a~Vose croir« oTinsert. veadr. so.t tieuije, aurais
a Lrûp d« Jo.e rt'attendra.s mercr. ou jrssuit. Ajout*
,i tumajes troisiènie lçttre tic. ton -
L. A. M., l8;-MéPcir«Ms7èfte' côù'rag. &ouh. afl. et «m.
Pas libre le 15, reracw» à jeudi si possible. A.V-. *8.
SïToTa Reçu lett, 4 oct. v« a1 écr. 7, 23 oct, 9 Janv.
iïSPas roll. Donn. adr. M. T. D. AM _,
D. 11, Oui. j'ai vu le chiffre. Ce alsra Clamecy. Ami t.
MMAIIQaftll Hi à Pari5 (17e), r. Salneuve, 10, PÇ*
* **l Dr. 3.6a0.M.à px 30,0u0, a ait}.». «sj'A.
L ]iv j h., étude Me Petit, nota. Levailois, l'Id..
à iVi" lîafin, not. Parjs et et and- M* Petit. ,\
Fds 11?rT,^l7S-^imonedier-restauralei,r' •d1'
deliirfcnliS Café du phénix. M, bd Sé.
j.)a&L.,'poi. Client.,dr.a bail, raat.et march. A rtmb
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PETITJEfifS, 9, lill IfES SAUIS
FEUILLETON DU 12 JANVIER
• k ~—
— 46 —
IHHHlffl
APPENDICE
- lUIT" -
Messieurs, il faut que je soulage mon
leur : le psaume 83 parle des complots for-
cés par les Gentils contre le royaume du
Christ. Il Faisons disparaître Israël, disent-
Us, d'entre les nations. » Ce sont presque les
mêmes mots dont se servit Salisbury, car
lui aussi a dit : « Ce peuple doit cesser d'exis-
ter M, mais Dieu dit : « Ce peuple continuera
d'exister, » QUI l'emportera? L'Eternel,
soyez-en sûrs. En attendant, vous voyez tes
ruses qu'on employa contre nous-, jadis,
avant la guerre, et comment notre peuple
était prêt à aliéner ses droits, le Conseil exé-
cutif allant même si loin dans ce sens que
nous nous exposions presque &là perte du
pays. Mais, du côté adverse, l'obtention des
droite éteçtoraux ne pesait pour rien dans la
balance, c'était notre pays qu'on convoitait,
et toute nouvelle offre de notre part eût été
déclarée insuffisante.
Ne perdons pas cela de vue et souvenons-
nous bien de la ruse cauteleuse avec laquelle
Mit été menées les négociations.
On a écrit à l'Etat d'Orange qu'on n'avait
rien contre lui, mais seulement contre notre
République. On voulait donc, par là, séparer
tes Républiques sœurs, alors qu'il appert des
documents qu'aucune des deux ne devait
rester debout.
Quelle perfidie, messieurs ! Les documents
prouvent que tout était décidé dès l'année
1896 et à partir du raid Jameson, et l'on con-
tinuait de prétendre que l'Etat libre serait
maintenu s'il déposait les armes. L'Etat li-
bre a décidé, là-dessus, qu'il ne déposerait
pas les armes -et, d'un élan commun, nous
avons ouvert la campagne.
Nous avions 40,000 hommes, mais nous
dûmes installer des postes partout pour con-
tenir les tribus cadres ; le commandant de
Mafeking même nous avait écrit qu'il était
sûr du concours de certains chefs cafres, et
nous savions que les tribus de ces chefs
pouvaient mettre sur pied 30,000 combat-
tants. Ce chiffre éWt presque celui de nos
propres troupes. Sans compter les 200,000
hommes de l'armée anglaise, telles sont les
forces que nous avons à combattre.
Messieurs, considérez toutefois cette au-
tre force : le Dieu des armées, c'est-à-dire
notre Dieu. N'est-ce pas un prodige de voir
nos 40,000 hommes se battre contre 200,000
auxquels vient s'adjoindre toute une nation
cafre, et que, malgré tout, nous soyons en-
core debout ? C'est là qu'il faut reconnaître
la main de Dieu 1 J'insisterai sur ce point
que, partout où nous entrons en contact avec
1 ennemi, nous sommes dix contre cent, et
que, cependant, jusqu'à présent le Seigneur
a préservé notre vie. ,
Je ne me permettrai pas de prophétiser,
mais je veux montrer comment la parole de
Dieu nous trace la ligne & suivre dans les
événements présents. Ces événements sor-
tent de l'ordinaire. Cette guerre est un signe
des temps. Tout prouve que la Bête a reçu
le pouvoir de persécuter 1 Eglise et elle con-
tinuera ses méfaits jusqu'à ce que le Sei-
gneur dise : Il Jusque là et pas plus loin. »
Et pourquoi cela? Parce que l'Eglise a be-
soin d'être éprouvée et purifiée, car il y a
beaucoup de mauvais parmi nous. Et c est
pourquoi je dis que cette guerre est une
guerre anormale et un signe des temps.
Chacun pourra se convaincre que la parole
de Dieu trouve ici son application. On dit :
« Ce peuple doit disparaître », mais Dieu dit :
Il ne disparaîtra point, mais il faut qu'il
soit purifié. » En nylA for intérieur, il m ap-
paraît clairement que le jour de la grâce ne
saurait plus tarder bien longtemps, que le
Seigneur montrera qu'il est le maître suprê-
me et que rien n'arrive contre sa volonté.
Quand il consent à ce que nous soyons châ-
tiés, nous devons nous incliner, nous humi-
lier, reconnaître nos fautes et retourner au
Seigneur. Quand le peuple tout entier se sera
humilié et aura reconnu qu'il ne peut rien
par lui-même, mais que c'est le Seigneur qui
fait tout, alors sûrement la paix nous sera
rendue. Mais l'humilité n'est pas encore suf-
fisamment enracinée dans notre cœur et il
nous faut serrer de plus près notre devoir.
Comme dit Pierre au livre I, chapitre V,
verset 8 : « Remettez tous vos soucis sur lui
car il a souci de vous », et il ajoute immédia-
tement au verset S : « Jeûnez et veillez, car
l'ennemi rôde autour de vous comme un lion
rugissant pour vous dévorer. » Et voilà
pourquoi nous devons veiller, car, si nous
tombons dans l'impiété, nous serons cause
de notre propre perte.
Je vous demande, frères, s'il n'est pas in-
digne, ce fait qu'on nous rapporte et qui s'est
passé à Derdepoort où des Cadres surexcités
par une proclamation anglaise ont assassiné
des femmes et des enfants ? Les Anglais ont
prétendu qu'ils n'employaient pas des Cafres,
mais serment d'autres gens de couleur.
En attendant, ce qu'il y a de certain, c'est
que Montsioa et ses Cafres se trouvent à
Mllfeking, et qu'on les envoie combattre con-
tre les nôtres. Plus de la moitié de la garni'
son de Mafeking se compose de Cafres qui
combattent contre nous.
Cependant, messieurs, vous ne. devez pas
croire que tous ceux qui nous combattent ap-
partiennent a la Bête. Il est parmi eux des
centaines d'enfants de Dieu qui agissent
ainsi par crainte de la Bête. Dieu connaît
tous les cœurs. Nous ne voulions point qu'il
fût versé, le sang qui coule actuellement sur
le sol africain ; nous nous serions plutôt dé-
mis de la plupart de nos droits, mais
quand on a voulu nous anéantir, nous
avons dû renoncer aux concessions.
Qu'est-ce qu'il arrive à Ahab ? L'ennemi
était venu en nombre jusque sous Les
murs de la ville,, et on avait perdu tout cou.
rage. Le prophète de Dieu apparut alors et
dit : « Ne craignez rien. » Et Dieu se mit de
la partie. C'est ce Dieu en qui nous devons
espérer, car il est toujours le même Dieu.
Ne vivons point comme s'il n'y avait pas de
Dieu : il règne ! Méditez les symboles que
nous offre l'histoire. C'est toujours le même
Dieu qui a tiré Israël do l'esclavage et en-
durci le coeur de Pharaon jusque ce que tous
les premiers nés d'Egypte mourussent. Et
c'est alors que Pharaon permit l'exode des
Israélites. C'est toujours le même Dieu qui
sut apaiser les flots courroucés de l'Océan
et son bras ne s'est, pas raccourci.
Songez au sang qui a déjà été répandu à
cette heure. A qui en incombe la responsabi-
lité ? Nous ne demandons que la paix et la
liberté, comme nous les demandions dès
1336, et alors le Seigneur nouages avadt oc-
troyées. Le Seigneur renoncerait-il soudain
à l'oeuvre entreprise par lui ? Non, certaine-
ment ,mais nous devons nous humilier de
vant lui, et alors il est hors de doute qu'il
finira par nous conduire à la victoire.
J'ai déposé mon rapport au sein de cette
assemblée, et j'espère que le VoIUsraod en
aura terminé l'examen au plus tard demain,
car parmi les membres du golksraad, il en
est beaucoup qui doivent rejoindre le camp,
soit domme Burghers, soit comme officiers.
Nous n'avons donc pas le temps de délibérer
sur les questions courantes. Ne discutons,
pour l'instant, que celles que j'apporte ici.
Je dois vous faire savoir aussi que j'ai
nommé un général en chef intérimaire, car
hélas! j'ai perdu ma main droite, le général
Joubert, bien que ie ne veuille pas.dire par
là que je ne possède plus d'hommes sembla-
bles. En plus du général-en chef, j'ai perdu
MM. Kock et Wo'marans, ci-devant mem-
bres du Conseil exécutif. Le secrétaire d'Etat
aussi est un secrétaire nouveau, et, de tous?
les anciens membres du Conseil exécutif, il
ne reste plus que moi seul. Néanmoins, je
dois reconnaître crue les membres actuel
me secondent et m assistent très activement;
Dieu aussi, en suis convaincu, nous pre.
tera forcé et assistance. Luttons donc jus-
qu'au bout, au nom du Seigneur. Ne d6.
tient-il-pas pour nous le commandement su-
prême ? 11 donne les ordres et il sait quand
il doit être dit : « Jusque là et pas plus loin. »
C'est une chose admii'able de voir avec
quelle unanimité les autres puissances se
mettent de notre côté et comme toute l'Eu-
rope prie pour nous. Le Seigneur dédaigne-
rmt-il ces prières ? Non point, certes. Ayons
confiance dans l'Eterncly lions-nous à ImL et
il accomplira des miracles. Et même, «'les
choses tournaient au pire et que je dusse
aller à Sainte-Hélène, cela importe peu, car
l'Eternel ramènera quand même son peuple
et lui rendra tel iibené. Et la même semence
qui, jadis, frappa Babylone. frappera ceux
qui sont responsables du sang répandu. Nous
Mmbattons pour la liberté dont Dieu nous a
gratifiés. Même si des frères de cette assem-
blée et de simples citoyens qui combattent
au nom du Seigneur devaient périr par l'é-
pée, ce ne seront que des victimes expiatoi-
res sacrifiées à la gloire de Dieu et dé l'E-
glise. L'Eglise doit être éprouvée et purifiée,
et c'est pourquoi je ne puis croire que cetta
guerre cruelle doive entraîner notre anéan-
tissement- La guerre durera jusqu'à ce que
le SeigneuT dise : Il Jusque-là et pas plus
loin. » Haut les cœurs et luttez avec mbi ! Je
me remets aux mains
serai la verge avec laquelle il me frappera,
car moi aussi je suis coupable.
Que chacun s'humilie devant le Seigneur,
J'ai dit.
?Dépêche-circulaire du président Krûger awt
généraux, généraux-assistants et officiers
de guerre.
Machadodorp, 20 juin 1900.
Ne faiblissez pas et ne tombez pas dans
l'incrédulité. Le moment est venu où le peu-
ple de Dieu va être purifié. La Bête a reçu le
pouvoir de persécuter les chrétiens et ceux
qui se détacheront de la foi seront perdus,
car ils ne pourront être reçus dans Se giron
sacre ce Ij&guoo CI. swyui, y»! wwiocqawi,
exclus du royaume céleste au jour où l'Êgiise
fermera ses portes après la Révélation défi-
nitive. Mais ceux qui persévèrent dans la foi
et îutten>t au nom du Seigneur obtiendront ie
diadème et seront reçus pur", li les éius de la
cité éternelle, et participeront ainci aux
splendeurs de l'Eternité. Frères, frères je
vous en conjure, ne délaissez pas la FOl, con-
servez-la pieusement et comptiez au noua
du Seigneur. Consultez votre propre cœur..:"
si d'aventure vous devenez lâches et fuyez
deyani l'ennemi, c'est parce que vous avez
cessé -de croire qu'il y a un Dieu àu ciel et
parce que vous êtes devenus des blaspnama-.
teurs. Mais moi je vous dis, en me basant
sur la bible ,que rien ne peut arriver sangla
volonté de Dieu. La victoire est dans sa main,
et il ia donne à ceux qui combattent en- son
nom. Ne serait-ce plus le morne Dieu qui. èn
temps de Pharaon, prodigua les signes et les
• miracles à l'aide desquels le peuple d'israôl
devait être conduit hors du pays ? Ne «cirait- t
ce plus le même Dieu qui le guida à travers
la mer Rouge et te dissimula au moyen d:tirie..:
nuée immense, opaque pour l'enr/em-i, ma?»
transparente et c»nivc pour c'u u i c
s'évoque par la parole de Dieu-qui guide noer
pas et éclaire notre roule. Meus quiconque,
tombe dans l'inçrédulité tombe dans la mne
obscure, et, eépw d'avec !€ Seigneur, périt
par son manque do lot* N'est-ce donc jrfua le
mênie Dieu qui lit jaillir d'un rocher une
source abondante à laquelle tout Israël put
se dé1$aHél'ef 'l
N'est-ce donc plus le même Dieu qfii wm'a
les trois jeune?, -gens qui Avaient préféré
mourir que d'apurer leur foi par Rêvant
Juda ? N'ost-ee plus le même Dieu qui proté-
geait 'Daniel dîins la fosse aux lions, nfir
qu'il ne frtt point dévoré ît er leq bêtes ces
mêmes bêtes à qui lèroi m jeter -ensuite
persécuteurs de Daniel et qui les mirent et
pièces et les dévorèrent.
PAUL KKUGiiiK
Traducteur : M. «.îles ii.v.'i»
(La fin au prochain feuilleton.)
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