Titre : L'Homme libre : journal quotidien du matin / rédacteur en chef, Georges Clemenceau ; directeur, Fr. Albert
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1925-04-06
Contributeur : Clemenceau, Georges (1841-1929). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32787196b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 28718 Nombre total de vues : 28718
Description : 06 avril 1925 06 avril 1925
Description : 1925/04/06 (A13,N3178). 1925/04/06 (A13,N3178).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG31 Collection numérique : BIPFPIG31
Description : Collection numérique : BIPFPIG33 Collection numérique : BIPFPIG33
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k75963089
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-230
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 28/02/2014
L'HOMME LIBRE
3
DERNIERE HEURE
Les manœuvres en Allemagne
811 vue de l'élection présidentielle
m ■ ■■ ■ *
Le docteur Marx étant proclamé candidat
fcommuri de la coalition weimaricnne et
ayant acceplô, le socialiste Braun étant élu
président du Conseil de Prusse, la situation
paraît fixée. Cependant l'hypothèse de ten-
Lîôtives de désordres doit être retenue, du
fait de l'organisation guerrière des partis
! de droite dont l'audace est excitée par le
1 dépit, encouragée par la faible combativité
des partis de gauche, enfin soutenue par le
t gouvernement, l'armée et la police, comme
h oot montré les incidents de ces derniers
* JOurs.
Le chancelier Luther est aile jusqu'à une
tentative anticonstitutionnelle dans sa pro-
position aux partis bourgeois de faire nom-
œer le président non par le peuple, comme
le prescrit la Constitution de 1919, mais seu-
lement par le Reichstag. Le candidat pro-
posé. le président intérimaire du Reich, M.
[Simons, a d'ailleurs refusé de pO!¡1er sa
candidature. Il s'opposera également à une
! prolongation de son mandat actuel par le
Reichstag.
,. On déclare dans les milieux parlementai-
rt-eg qu'au cours des négociations du groupe
des droites, il aurait été de nouveau ques-
tion de poser la candidature du maréchal
Hindenburg.
lAl proclamation définitive du candidat de
droite aura lieu vendredi.
Pour ce qui est de la candidature Hin-
denburg, une forte tendance se manifeste
contre elle. C'est M. Stresemann qui s'y
oppose le plus, probablement pour des rai-
.sons de politique extérieure. Aussi les orga-
yves nationaux-allemands ne se sont pas
encore déclarés ouvertement sur ce point.
On ne sait pas encore si Ludendorff se
présentera de nouveau.
Menace de lock-out général à Berlin
Berlin, 5 avril. — La situation dans l'in
dustrie métallurgique berlinoise semble
devenir critique. Hier, un grand nombre
de forgerons ont « déposé » le travail, les
patrons ayant refusé d'augmenter leur sa-
laire. Ces derniers viennent d'envoyer aux
syndicats compétents un ultimatum dans
lequel ils annoncent le lock-out dans les
usines où travaillent les grévistes, dans le
cas où ces derniers n'auraient pas repris
le travail lundi' matin.
Il est possible que, par solidarité, l'in-
dustrie métallurgique en son entier s'as-
socie aux patrons et le lock-out général
sera prononcé. Dans ce cas, 240.000 ou
vriers seront réduits au chômage.
: L'Amérique et le désarmement
VsiwYork, a avril. — Plus de cent cin-
quante, parmi les plus importants indus-
triels d'Amérique, se "sont réunis à New-
York, pour discuter de la défense natio-
nale et prévoir les moyens d'adapter ra-
pidement leurs usines, en cas de mesoin,
a des fabrications de guerre.
sCe sont les Français qui sont militaristes
New-York, 5 avril. — Le journal -améri-
cain Baltimore Sun, inspiré par les mi-
lieux maritimes, écrit :
(c Si la. France parle si souvent du dan-
ger d'agression allemande, c'est qu'elle
m'a pas la conscience tranquille.
«.Il faudra qu'elle abandonne sa politi-
que de vengeauoe, sinon elle finira par se
trouver tout à fait isolée dans le monde. »
.0 Le Japon
et la Conférence sur le défSarmement
Londres, 5 avril. — D'après le corres-
pondant de la British United Press, à To-
kio, les milieux maritimes japonais ne se
sentiraient pas disposés à entrer dans une
nouvelle conférence sur le désarmement,
en raison de l'appui qu'ils espèrent trou-
ver dans l'attitude réservée de la France.
Les élections législatives
ont eu lieu hier en Belgique
Hier, jour des élections législatives en
Belgique, M. Theunis s'est rendu au châ-
teau de Laeken pour remettre au roi la dé-
mission collective des membres du gouver-
nement.
Le souverain a prié le premier ministre
de continuer avec ses collègues à gérer les
affaires conrantes jusqu'à la formation du
nouveau ministère.
Les élections ont eu lieu de 8 à 13 heures
dans tout le pays. Il s'agit de renouveler
intégralement la Chambre et le Sénat.
De l'avis général, le résultat de ces élec-
tions n'apportera que des changements in-
signifiants dans la composition des groupes
parlementaires. On attache surtout de l'im-
portance à l'élection sénatoriale, car un
gain de quatre sièges seulement assurerait
aux catholiques la majorité dans la Haute
Assemblée.
Sur aucun point du. pays on ne signale
d'incident.
En raison du système électoral, on ne
connaîtra pas de résultats précis avant lun-
di soir ou mardi à midi. Quant aux résul-
tats complets, ils ne seront pas connus
avant mercredi ou jeudi A midi.
La discussion des dettes interalliées
marque un temps d'arrêt
On sait que M. Clémentel avait envoyé
à Londres, la semaine dernière, des ex-
perts pour discuter avec des techniciens
anglais le problème des dettes. Ainsi
qu'on pouvait le prévoir, la crise politique
française a eu pour effet d'interrompre
ces pourparlers. Les entretiens seront
sans doute repris lorsque les experts, au-
ront reçu des instructions du nouveau mi-
nistre des Finances.
L'attitude du gouvernement américain
Dans' certains milieux américains, on
attribue au Cabinet de Washington l'in-
tention d'adresser à tous leq pays débi-
teurs un memorandum destiné à leur rap-
peler leurs obligations. et à. les inviter à
formuler des propositions.
D'autre part, M. Borah, le président de
la commission sénatoriale des affaires
étrangères, parlant à Washington, a dé-
claré que plusieurs des Etats auxqilels
l'Amérique a prêté de l'argent parais-
saient tout à fait décidés à ne rien rem-
bourser. Il a profité de l'occasion pour
critiquer le gouvernement et préconiser
une politique d'isolement.
La commission pour le paiement des
dettes se préparerait à tenir prochaine-
ment une réunion au sujet des dettes
française, italienne et belge.
Dans l'entourage de la Maison Blanche,
on se montre très désireux d'obtenir des
offres des gouvernements intéressés, et
l'on ajoute que les retards ne peuvent que
rendre cette question plus irritante.
LA REPRESSION DE LA REVOLTE
EN AFRIQUE DU SUD
On mande de Windbock (Sud-Ouest afri-
cain que la révolte de la tribu Rehoboth
a été réprimée sans effusion de sang. La
tribu a capitulé sans poser de conditions.
La démission du ministre de la guerre
italien
Le roi Victor-Emmanuel a accepté la
démission du général di Giorgio, prévue
depuis quelques jours. M. Mussolini as-
sumera l'intérim du ministère de la
guerre, afin d'unifier les services de l'ar-
mée, de la marine et de l'aéronautique,
concernant la défense nationale.
La Chambre, ayant épuisé le program.
me de ses travaux et voté le budget, s'est
ajournée, hier soir, au 11 mai.
Un vol de plusieurs millions
Le 20 mars dernier, des inspecteurs de
¡na, Sûreté, remarquant les allures bizarres
iide deux hommes et d'une femme, les pri-
èrent en filature.Ils les suivirent dans diffé-
f rentes banques où la femme se faisait
, Escompter des Boais de la Défense de
1'10.000 et de 1.000 francs, tandis que les
ihommes faisaient le guet.
Une vérification perrfilit d'établir que
[plusieurs de ces.bons avaient été volés, en
février, au bureau de poste d'Hamont
?(Nord).' On découvrit le domicile et l'id.en-
tité des deux complices, habitant rue d'Ar-
anaillé, à Paris, et se nommant, d'un Jo-
1 isoph Hostenlock, né à Bruxelles, et l'au-
%jtre Julia Werk, ex-gouvernante, née en
puisse. Le couple, mis en état d'arresta-
tion, fut "trouvé porteur de diverses va-
leurs et titres de rentes, tous dérobés. Sur
fleurs indications, deux autres complices
Jurént arrêtés, dont l'un était en relations
frvec une bande de voleurs internationaux.
I enquête établit l'identité des proprié-
taires des bons et titres. Un bon de un
r,ilniHion avait été volé à M. Ledoux, ren-
tier, 36, rue Laugier, à Paris, trouvé mort
triiez lui, en novembre 1924 ; sa mort fut
iattribuèe à la sénilité.
L'enquête poursuivie amena d'autres
iarrestations et. une perquisition faite chez
M. Ledoux établit que le défunt a.vait été
[victime d'un w,l de plusieurs millions.
- L'enquête continue.
FAITS-DIVERS
—
V
Suicide. — Un jeune ingénieur, ancien
Jflcve de Polytechnique, s'est suicidé, hier,;
n se tirant deux coups de revolver datis
(un taxi. Dans une lettre trouvée sur lui, il
déclarait son intention de se suicider parce
tllu'it était atteint d'une maladie incurable.
ec n'était pas Pierson. — Un cadavre
joyant été repêché dans la Seine, on crut un,
pnstant se trouver en présence de Piei-son,
Jouteur de l'attentat de Conneilles. On re-
connut bientôt que c'était une erreur.
La traite des blanches. — Sur un vapeur
ien partance pour Buenos-Ayres, la police
a arrêté avant-hier un nommé Lenain, se
disant marchand de chevaux et demeurant
iù, Paris. Lenain emmenait deux jeunes dan-
seuses d'un music-hall de Paris sous pré-
(texte de leur procurer des engagements
^magnifiques en Amérique, mais en réalité il
Avait l'intention de les conduire dans une
liaison hospitalière de l'Uruguay.
Lenain a déjà subi deux condamnations.
Secousse sismique. - Samedi matin, une
secousse sismique s'est produite dans le
bassin minier des Bouclics-du-Rhône. Le
[phénomène a duré deux secondes et a été
nettement perçu par les habitants de la
Région.
Sauvetage.' — Le bateau de pêche « No-
ïre-Dame-dEspérance o, commandé par le
patron Victor Roche, de rile Molène, se
trouvait dans les parages d'Ouessant.
Av'ant eu, par suite dun coup de vent,
gon mttt brisé et se trouvant en danger, il
fut secouru par le patron Maurice Couillan-
dre qui, malgré le mauvais temps, parvint
à prendre à la remorque l'embarcation qui
était en perdition et à la ramener à Mo.
lène.. -
Le dimanche politique
M. JUSTIN GODART A CLERMONT
M. Justin Godart, ministre du travail,
de l'hygiène et de la prévoyance sociale,
a visité hier, à Clermont-Ferrand, le nou-
veau groupe scolaire de la Barrière d'Is-
soire, puis la Cité-jardin créée par la
ville sur le plateau Saint-Jacques.
A midi, M. Justin Godart s'est rendu à
l'hôtel de tille, où un grand banquet était
donné en l'honneur du cinquantenaire de
la société mutuelle « l'Unoin clermon-
toise
M. FRANÇOIS ALBERT
A CHATELLERALLT
Hier, à Chàtellerault, M. François Albert,
ministre de l'instruction publique, accom-
pagné de M. Boret, chef de cabinet, repré-
sentant M. Pierre Robert, sous-secrétaire
d'Etat des postes, ont inauguré le collège de
jeunes filles et le nouveau service des eaux
de la ville.
A l'heure du déjeuner, un grand banquet
a réuni les membres du Parlement de la
Vienne, les notabilités de la ville et un
grand nombre de républicains. M. François
Albert a prononcé un discours préconisant
f école unique.
M. llAGINOT A AUCH
M. Maginot a prononcé, hier, à Auch,
un discours politique où il posa, cette al-
ternative : dissolution du Cartel ou dis-
solution de la Chambre.
AU PARTI
REPUBLICAIN DEMOCRATIOUE
ET SOCIAL
Le congrès du Parti républicain démo-
cratique et social s'est terminé samedi,
sous la présidence de M. Antony Ratier,
non sans avoir entendu des discours de
MM. Charles Reibel et André François-
Poncet — et voté un ordre du jour sur
les élections municipales.
f TOUJOURS
(■Jeucfeot
j j
*
er
CONCOURS D'E.I>tAL\:\'CE DE I. L. M. F.
lBra e:r-œqllo : Douet et Barraban
sur cyclo-moto Peugeot (cat. 125 cOle.)
1erll ex-œquo : Gillard et Brunet
sur moto légère Peugeot (cat. 175 cmc.)
COURSE DE COTE DU CAMP
Cat. moto 500 cmc. : 1er Richard
- 750 cmc. : 1er Richard
sur motocyclette Peugeot
réalisant le meilleur temps de la journée
motos et sidecars
Voitures jusqu'à 5 litres : 1er Anezin
sur 18 CH Peugeot S. S.
Tous les catalogues Peugeot sont envoyés fo
Magasins do' vente :
71, av. de la Grande-Armée, 21, Ch.-Elysées
Paris -
»
Discours de M. Herriot à Fontainebleau
(Suite de la première page)
« On ose nous rendre responsables, a-t-
il dit, de la situation financière difficile de
la France, nous qui. pour la première fois
depuis la guerre, avons présenté au pays
un budget vraiment équWifiré et sincère,
nous qui avons mils fin à la pratiqué de
budg' et,|ppécial des dépenses recouvrables,
dont les ressources n'étaient constituées
que par le produit des emprunts ; nous
qui', du fait des. accords de Londres, avons
enfin obtenu de l'Allemagne des paiements
que l'on annonçait toujours sans les réali-
ser jamais. Est-ce de notre faute, si le
principe essentiel de. l'unité budgétaire fut
violé par ceux-là même qui s'instituent
aujourd'hui nos censeurs et qui, au lieu
de présenter courageusement la vérité
dans leurs écritures, ont entretenu l'opi-
nion publique dans de redoutables illu-
sions en laissant à leurs successeurs la
charge des règlements ?
« Est-ce de notre faute sii l'on a fait ap-
pel aux recettes d'emprunt pour couvrir
non seulement les dépenses nouvelles de
chaque exercice, mais encore le service
des émissions précédentes ? Est-ce de
notre faute, si l'on accroissait l'endette-
ment de notre pays sans créer des recet-
tes fiscales correspondant à cet accroisse-
ment, ce qui diminuait bien avant l'actuelle
campagne de nos adversaires, la confiance
de nos prêteurs ?
« Chaque année, au moment de la dis-
cussion du budget, nous montions à la
tribune pour réclamer des mesures éner-
giques. On se refusait à nous écouter.
C'est ainsi que, lors du dépôt du budget
général de 1923, l'équilibre, avant l'inter-
vention du Parlement, était assure par
l'émission de quatre milliards environ de
bons de la défense nationale. C'est ainsi
que surgissaient tout à coup des crises
graves dont il faut éviter le rettour.
« Nous revendiquons pour le Parlement
actuel ce mérite d'avoir enfin rétabli les
principes tutélaires de l'équilibre et de
l'unité. Songez, citoyens, que la période
d'après guerre, à elle seule, avait ajouté
à nos charges antérieures le poids de 160
milliards environ. Celui qui, hier encore,
m'accusait de ruiner le pays, assistât im-
passible à cette .course vers l'abime. Qu'il
le veuille ou non. cette course, c'est nous
qui l'avons arrêtée.
« Mais, de la même façon que nous
avons eu le devoir de régler le problème
des réparations, dont la solution était
constamment retardée, de la même façon
nous voulons aujourd'hui regarder bien
en face la situation de notre pays.
Le chiffre de la dette française
« Il veut savoir la vérité, ce pays. Il en
a, n'est-il pas vrai, plus qu'assez des en-
dormeurs. Ecoutez bien ces chiffres, ci-
toyens : Quand nous sommes arrivés au
pouvoir, la dette perpétuelle ou à long
terme s'élevait à 149 milliards et demi ;
la dette 1 court terme représentait 37
milliards. La dette, flottante avaet été ar-
rêtée en juillet 1924 à 91 milliards. Addi-
tionnez ces trois chiffres ; vous arrivez au
total de près de 278 milliards.
« Encore faut-il joindre à ces chiffres
notre dette extérieure au sujet de laquelle
nous venons d'engager des pourparlers
avec l'Angleterre. On nous reproche par.
fois — et toujours du même côté — de ne
pas avoir réglé cette dette à Londres en
même temps que le problème des répara.
tions. Ils ont quelque audace de nous
adresser ce reproche devant le pays, ceux
qui ont laisé dissocier les deux problèmes,
qui n'ont réglé ni l'un ni l'autre, qui ont
refusé les occasions favorables et repoussé
toutes les propositions d'accord, pour cet-
te raison, toujours la même, qu'il y a
moins de risque à laisser peser des embar-
ras aggravés sur celui qui aura, quelque
iour. le courage de s'attaquer aux diffi-
cultés du règlement.
« Un pays qui possède une teMe dette
flottante n'a plus toute la liberté de sa
politique intérieure. Le parti le plus riche
peut, s'il le veut, menacer le gouverne-
ment dans ses œuvres vives. Un pays qui
garde une teUe dette extérieure sans cher-
cher avec ses créanciers des formules
d'accommodement n'a plus toute la liberté
de sa politique extérieure. Voilà, citoyens,
la vénté, et rien ne m'empêchera de vous
la dire. C'est un devoir patriotique. De-
voir austère, mais devoir. J'ai fait appel
à l'union. « Oui, m'a-t-on répondu, mais
nous voulons l'union sans vous, nous vou-
lons l'union dans la réaction, comme au
temps de la dernière Chambre, où l'on
osait appeler Union Nationale une coali-
tion qui s'était formée contre tous les ré-
publicains de gauche et qui ne pouvait
vivre nue par le secours incessant de la
droite ! »
A chacun ses responsabilités !
« La vérité, il faut qu'elle apparaisse au
pays tout entier si claire, si forte qu'elle
pénètre jusqu'au fond de nos campagnes.
Je refuse tout droit de critique à ceux qui,
entendez-vous bien, ont accumulé sur l'an-
née 1925 un total d'échéances possibles de
21 milliards. « Allez-vous en, me disent
mes adversaires ,et nous ferons face à la
difficulté. Laissez gouverner la richesse,
on lui fera confiance. » Quelle. meilleure
preuve, citoyens, de ce fait que la liberté
de notre politique intérieure est menacée,
puisque la minorité vaincue au 11 mai
essaie de nous faire capituler en tentant
de manœuvrer contre nous l'argent !
« Je ne puis, pour ma part, céder à ces
exigences. Le gouvernement que je préside
a rétabli l'unité et l'équilibre budgétaires.
Il a prouvé, de la sorte, à quel point il
était soucieux de la bonne administration
des finances. Il pense que le mieux est de
s'adresser au pays lui-même, de l'amener
lui-même à réfléchir et à juger. Ce pays,
quels sont ceux, je vous le demande, qui
J'aiment le mieux ?
« Sont-ce ceux-là qui, d'emprunt en em-
prunt, d'expédient en expédient, nous ont
conduits aux difficultés présentes ? Ou
bien ne serait-ce pas plutôt ceux qui, sans
souci d'eux-mêmes,, prêts à courir les ris-
ques auxquels s'expose toujours le cou-
rage, sachant que la vérité est parfois un
breuvage amer, osent dire a leurs compa.
triotes : « Prenez garde, le temps des illu-
sions est passé. Il faut sauver l'Etat par
un large effort.de tous les bos Français
qui mettent la patrie au-dessus des partis.
Prenez garde, tous les crédits privés sont
liés au crédit même de l'Etat. Aucun mi-
racle ne nous permettra de résoudre sans
un vigoureux effort de volonté le problème
posé par l'importance de notre dette ».
Pas de deml.,mesures
« La France n'est pas un pays qui puis-
se accepter les mesures sommaires aux.
quelles d'autres Etats ont recouru. La
France tient à son honneur financier com-
me à toutes les formes de son honneur.
Si nous voulons sauvegarder ces princi-
pes, je ne vois aucun moyen pour nous,
de nous soustraire à certains sacrifices.
Notre projet n'aura point la forme bru-
tale que nos adversaires lui prêtent, nous
travaillons à lui donner une forme sou-
ple et conforme au caractère français ; il
demandera aux contribuables de consen-
tir un effort qui servira l'intprèt bien en-
tondu de chacun en même temps que l'in-
térêt général du pays. Les soldats, ceux
qui sont morts ou ceux-là itiême qui ont
survécu ont fait plus, j'imagine. Des hornJ
mes, par centaines de miMe, ont livré leur
jeunesse à la mort. Je sais qu'il est diffi-
cile, quand on a laissé passer l'heure, de
susciter l'héroïsme. Cet héroïsme, il faut
y faire appel cependant.- J'aime infiniment
mieux, pour ma part, m'exposer à suc-
comber dans une bataille parlementaire,
que de manquer à mon devoir enver& hla
Patrie. Notre peuple de France, avec son
goût naturel du courage et de la franchi-
se, méprisera demain ou plus tard ceux
qui auraient préféré leur tranquillité pré-
sente à l'avenir du pays.
L'appel au pays
« 0 mon pays, je te dis ce que je crois
indispensable à ton salut, à ton prestige
devant les nations. Que m'importent les
jugements des partis, si je te se.rs vrai-
ment oomme je le dois. Que m'importe la
rage du fanatisme ! Que m'importent ces
assauts dirigés contre mon gouvernement
par les ennemis de la République ou par
les républicains traîtres à leurs progra^d
mes, qui cherchent du côté de la réaction
des'satisfactions pour leur égoïsme ou
leur cupidité.
« Je m'adresse à tous les bons Français,
à tous ceux qui comprennent qu'il est à
la fois de leur devoir et de leur intérêt,
pour revaloriser la monnaie nationale et
tous les biens privés, pour amortir la
dette, de consentir avec bonne grâce un
effort que le gouvernement travaille à
leur rendre aussi léger que possible.
« Mais je n'ai aucune intention de m'in-
ciliner devant ies sommations des privilé-
giés, devant les exigences du luxe le plus
insolent que l'on ait connu depuis le Direc-
toire, devant les réactions de la crainte,
devant les menaces des fraudeurs ou de
ceux qui font évader à l'étranger leurs
capitaux. Je n'ai rien à reprendre aux
paroles que je prononçais à ]a tribune de
la Chambre lorsque je dirigeais une oppo-
sition qui savait respecter les intérêts gé-
néraux du pays. La France, notre mère
commune, est écrasée -sous le poids des
chargies qu'elle supporta pour le salut
commun. Prenons chacun sur nos épau-
les une part de son fardeau. C'est la seule
façon de lui permettre de reprendre allè-
grement sa marche vers ses desti.nées. Je
serais bien indigne de toi, ô ma chère Pa-
trie, si je ne préférais à de misérables in-
térêts politiques, l'âpre joie d'avoir sonné
l'appel au devoir !
A la fin de son discours. M. Edouard
Herriot, abandonnant, la lecture de la dé-
claration qu'il faisait sur la politique fi-
nancière du gouvernement, a ajouté dans
un grand mouvement d'éloquence :
« Nous sommes au centre de la bataille,
il s'agit de savoir si les forces victorieu-
ses du 11 mai capituleront devant les vain-
cus et sii le peuple soutiendra les efforts
de ceux qui; le représentent, j'en suis sûr !»
M. Herriot poursuit : « Mais. poifr con-
tinuer la lutte, j'ai besoin de vous. Répu-
blicains, je vous adjure de monter une
garde rigoureuse autour de la République.
.J'invite à l'union et à l'action toutes les
forces de la République. Je ne vous trahi-
rai pas et je ne vous vendrai pas 1 »
Discours qui, d'un bout à l'autre, np
cessa d'être haché d'applaudissements.
LA VIE SPORTIVE
Les réunions sportives du samedi
et du dimanche
*
Les Six Jours cyclistes. — La grandie, la
belle soirée et que de monde dans ce
Vél' d'Hiv', pour l'ultime journée des Six
Jours ! Les surprises n'auront point man-
qué au cours de cette période, mais nous
y reviendrons et contentons-nous aujour-
dhui de saluer les vainqueurs.
Le Hollandais Van- Kempen, faisant
équipe avec le Français Beyl, gagne le
septième Six Jours de Paris. IL couvre
3.535 kms 610 dans les 144 heures et tota-
lisent 1.057 IJoints.
Le public a fait une belle ovation aux
vainqueurs ; lorsque les deux champions
firent leur tour d'honneur, ce fut un véri-
table délire."
Le classement général de l'épreuve s'éta-
blit comme suit :
Premiers : Piet Van Kempen (Hollan-
dais) et Alfred Beyl (Français).
Deuxièmes : Oscar Egg et Lucien Louet
(Suisse et Français), 336 points.
Troisièmes : Maurice Dewolff et Henri
Stockelynck (Belges), 268 points.
Quatrièmes : à un tour. Marcel Bogg-
mans et Henri Fredericks (Belges), 667
points.
Cinquièmes : Joseph Baron et Georges
Vandenhove (Français), 439 points.
Sixièmes : à deux tours, Emile Aerts et
Maurice Brocco (Belge et Français), 519
points.
Septièmes : Georges Faudet et Lucien
Cboury (Français), 227 points.
Huitièmes : Ernest Catudal et Paul
Texier (Français), 221 points.
Les autres équipes ont abandonné.
Durant cette épreuve, 90.145 francs de
primes ont été offertes, sans compter
10.000 francs de primes en nature.
Le i-uqby. — A Bordeaux et à Toulouse
se jouaient, hier, les demi-finales de la
coupe. A Bordeaux, Carcassonne a battu
le Stade Toulousain par 3 à 0, et à Tou-
louse, Perpignan et Narbonne ont dû
jouer les prolongations après la partie où
il y avait égalité de jeu par 3 à 3.
Au Parc des Princes, C.A.S.G. a battu
S.C.H.F. par 17 à 10, et Perpignan a battu
Stade Français par 8 à 5.
Le cross. — Le cross des escrimeurs a
été gagné par notre confrère Henri Des-
granges dans la catégorie de 50 à 60 ans.
11 se courait sur 6 kilomètres.
Le Football. — En demi-finales de foot-
ball association, à Pershing, l'Olympique
a été battu par Rouen (2 à 1), et à Lyon,
CetifJ a été battu par Générale (1 à 0).
Automobilisme.— A la course de côte du
Camp, Richard a fait le meilleur temps
sur moto Peugeot 750 cme.-
Le Cyclisme à Buffalo. — Les 100 kilb-
mètres ont. été gagnés par Saldow, en
1 h. 22' 30 2/5, devant Parisot second.
Lavalade a terminé 6e,
Les Amies. — Le concours des Jeunes
Sabreurs, samedi, disputé -sous la prési-
dence de M. Jean Lacroix, est revenu à
M. Barraut (Cercle militaire).
Hier, à Luna-Park. sous la présidence
de M. René Lacroix, il a été décidé que
les épreuves du Challenge Drouard se dis-
puteraient en semaine. Les Championnats
de l'Université de Paris ont été s-agnés, à
l'épée par M. Lemoine, au sabra par M.
Ruos, et Je challenge Feyrick, par M. Con-
reaux.
Au tir Gastinne Renette, sous la prési-
dence de M. le colonel Ferrus, samedi, M.
de Montcabrier s'est assuré le meilleur.
Le Tennis. — Au T.C.P., Gentien en
quart de finale a gagné en simple par 6-4,
6-2, contre Guillemot.
Sam-sdi : A Glasgow, l'Ecosse a battu
l'Angleterre en football, par 2 buts à 0.
En Hockey, l'Angleterre a battu la
France par 5 buts à 2. >
Partie superbe, très disputée et qui fait
le plus grand honneur à nos nationaux
qui ne sont que 2.000 contre 100.000 aux
Anglais.
Henry LARQUEY.
: -1
~u
1 CCHAM:P::Ar-NE"~ E.C
LES FLSISUS
: DES 37EUX
Et IDE 'L'£,S'P'RI
LES THEATRES
La générale d'aujourd'hui
A 8 h. 30, à l'Opéra Music-Hall des
Champs-Elysées, répétition générale du
premier spectacle,
■LES MUSIC=HALLS
ALHAMBRA
Ce soir, à 8 h. 30
Débuts d'Aimé SIMON-GIRARD, d'Ar-
tagnan des « Trois Mousquetaires »
(avec sa compagnie : Mlle Lizette de
lleer, MM. Carlos Avril, Pons, etc., et
le « Vauchant's Original Orpheum
Jazz »), dans « Le Roi du Jazz », fan-
taisie nouvelle de MM. Mouézv-Eon et
Alf. Machard. Les 4 Flying Julians. Les
Londonia. Léon Roger. Allafi Shaw. Les
Anges. Les Mazden. Garcia. Janine Car-
lyse. Il. Chauvet. Les 4 Casadesus (har-
pistes virtuoses). Rowland and Kitty
Grenelle. Le Premier double Quartette
russe et Ouvrard, le populaire troupier.
Matin, jeudis, sani. et dim., à 2 h. 30.
Consultez le Programme
CE SOIR :
Opéra, 8 h. 15, Aïda.
Comédie-Française, 8 h. 30, Ie Demi-
Monde.
Opéra-Comique, 8 heures, La Tosca,
Cavalleria Rusticana.
t Odéon, 8 h. 30, La. Mégère apprivoisée*
AMBIGU. 8 ta. 30 : Le Maître de Forgea.
ANTOINE. S h. 30 : Pile ou Face.
ARTS, 8 h. 30 : Henri IV.
ATELIER. 8 h. 45 : Chacun sa vérité.
RUUFFES-PARISIENS 8 b. 45 : X roublez-EttOl
CAPUCINES. 8 h. 45 : Où allons-nous T
CAUMARTiN. 9 heures : L'Amant lévô.
rMAMP~ t! W~!~ OTM&tre des). 8 h. 30 t
CHAMPS-ELYSEES Kï'WS&A * 30 •
niAlfP^fl WIWV (Comédie des), tg b. 30 i
Lii/liïlro LLIouLo Knock. Scintillante.
Studio), 9 h. : L'étrange.
Ir il - filil oILLkV-'Pouse du prot. Stierbeck
CHAiKLET. s H. 30 ; A qui le milliard -
CLUNY, 8 b. 30 : L'Amour à tous les étages
DAUNOU, S h. 45 : J'adore ça.
DEJAZET. 8 h. 30 : Cinq femmes sur le dos.
FOLIES-DRAMATIQUES, 8 b. 45 : Le Rosier.
FEMINA, 8 h. 30 : Une Femme.
GAITE-LYUHWE, 8 h. 30 : La Hussarde.
GRAND-GUIGNOL, 8 h. 45 : L'Amant, de la mort.
GYMNASE, 9 heures : La Voleur.
MADELEINE, 8 h. 45 ; 1 e Vertige.
MATHURINS, 8 h. 30 : Boudu sauvé des eaux.
MICHEL, 8 h. 45 : J'aime Frédéric. «
MOULIN-BLEU, 8 b. 30 : Le Compagnon.
NOUVEAUTES. 8 h. 30 : Pas sur la Bouche.
POTINIERE. 9 heures : Le Coup de deux.
PORTE-SAINT-MARTIN. 8 h. 30 : Madelon
PALAIS-ROYAL. 8 h. 30 : Le Monsieur de à heure*.
RENAISSANCE, 8 h. 30 : Romance
SARAH-BERNHARDT. 8 h. 45 : L'Arcbaoge. ---
SCALA, 8 h. 45 : Le Coup de Jarnac.. -
THEATRE DE PARIS, 8 h. 30: L'Enfant de l'Amour.
TRIANON. 8 h. 30 : Les loches de Corneville
VAUDEVILLE, 8 h. 30 L'Idiot.
At tHMRRA A. Simon-Girard. Les 4 Casadesus,
il If 11 Les Ansres. Thf. four flvinsr Jinlinn*
AMBASSADEURS, s U. 3» : - C'est d'un chic.
BA-TA-CLAN. 8 h. 30 : Chou-Chou.
EMPIRE. 8 n. 30 : AttractiOIllil..
FOLIES-BERGERE, 8 b. 30 : Cœurs en folle
CASINO DE PARIS, 8 h. 30 : Bonjour Paris.
OLY:\ll'IA. il n 30 t Attractions ,
CONCERT MAYOL. 8 h. 30 TrAs Mettante v
8-- h - 30 - ff~ramme «M'
\(HiVEAl!TIR(lUEsmi5,h2 **•
CIRQUE DE PARIS. 8 b. 30 : Attractions.
PALACE. 8 b. 30 : Vive la femme 1
LES COURSES
VINCENNES (samedi 4 avril)
PRIX D'AUXERRE
(6.000 - francs)
1. Vercingétorix (Forcinal)G. 15 » 7 50
à M. R. de Wazières P. 15 » 6 50
2. Vagab. Il (Simonard)..P. 27 50 11 »
3. Urdos (Chréti911).
Non placés. — Uperna (Verzèle), Val
d'Eure (Neveux), Visa (A. SourroubiHe).
PRIX DE DIGNE
(6.000 francs)
1. Varendeux (P. Gitton)..G. 68 50 36 »
à M. A. Compin P. 26 50 15 »
2. Canaille (C.de Wazières) P. 20 50 10 50
3. Veloudine (A. Choisselet)..
Non placés. — Vouciennes (Lintanf),
Vigilante (Neveux), Vicomte B (Tamberi).
PRIX BAYADERE
(20.000 francs)
1. Azalée (Eeray) .•• G. 41 » 18 n
à M. R. Guibout ..P. 14 » - 6 50
2. Amazone (Riaud).P. 12 » 6 50
3. Aile Dorée (C. de 'Vaz.)P. 18 50 9 »
Non placés. — Almée IV (E. Picard),
Argonne II (A. Choisselet), Arlette B (L.
Boudet), Amarante V (Y. Hervé), A Toi la
Veine (Vaudron).
PRIX DU DAUPHINE
(10.000 - francs)
1. Vœ Victis IV (Bouley)..G. 53 » 25 50
à M. Jacquet.
Non placés. — Valdampierre II (Gué-
rOillllt-), Val d'Ante (L. Boudet).
PRIX DE PAU
- (15.000 francs)
1. Ubalde (E. Picard) G. 39 50 21 50
à M. P. Guibout P. 17 50 10 »
2. Unann (Verzèle) P. 17 » 10 »
3. Urgent. (Gougeon).
Non placés. — Ulloa (Neveux), Versigny
(Guéroult).
PRIX DE NANCY
(15.000 francs)
1. Ulysse (Choisselet) G. 55 » 27 50
à M. Musset. P. 25 50 11 50
2. Upsilon V (Gougeon).P. 88 50 62 50
3. Roitelet (Nevéux) P. 22 » 11 »
Non placés. — Teddy Wilkes (Guéroult),
Saint André (P. Daubichon), Satin Noir
(A. Sourroubille), Ratisbonne (A. Choisse-
let), Rayon d'Or (Hoogervorst), Roshiori
(B. Koch), Tapageur (Ed. Macé), Rat des
Champs (Verzèle), Sidi Bel Abbès (Blair-
sy), Ulysse V (R. Céran-faillard), Tem-
pête (E. Picard), Soldat (Tamberi), Ser-
bie (A. Tamberi), Spartacus (C. Masson).
PRIX DE SENART
,(10.000 francs)
1. Gendarme (die StMirel).G. 22 50 9 50
à M. Louis Fabre"h"" P. 17 50 6 50
2. Unie (J. Ayot) P. 26 » 12 »
3. - Te Voilà (Flint) dér., ram. --
Non placé. — Usurier (Andrews) dérobé.
LONCrCHAMP (dimanche 5 avril)
PRIX DE CROISSY i
(5.000 francs)
1. Cap Gr. N.(F.WilIiams)G. 47 50 29 50
à M. Gustave Wattinne.P.- 20 50 10 *
2. Sans Excès (G. Vatard)P. 23 50 10 »
3. Polo (G. Garner) P. 18 » 9 »
Non placés. — Perrette (F. Keogh), - Ai-
gues Belles (H. Semblat). Sandar (G. Gi-
gant), Bastos (R. Ferré), Lion (E. Dou-
men).
PRIX DE FEiRRIERES
(10.000 francs)
1. Si Si (J. Wiiikfield) G. 117 » 49 »
au duc Decazes p. 40 » 16 »
2. Florimel (F. Milliams)..P. 170 '» 86 50
3. Hattonville (A. Eslinu-tP. 91 » U nn
Non placés. — Symphor (M. - Allemand),
L'lllusioniste (R. Brethès), Cassard) (G.
rarner), Prince Consort (A. Rabbe),
Cherry Jam (M. Mac Gee), Le Cerf Volant
(F. Hervé), The Greyhound (E. Gardner),
Simonor (J. Maiden), Iroquois (R, Wal-
lon), Fitz Star (F. Gaudinet), Banditi (E.
Allemand), The Wolf (F. O'Neill), Irai (R
Vayer), Prince Mathieu (H. Semblât),
Master Quack (Ch. Hobbs), Rara Avis (R
Ferré), Le Veilleur (R. Rossignol), Fairy
Queen (G. Vatard), Gwendoline (W* Lis-
PRIX DE MARS
(15.000 - francs)
1. Terre Neuv. (Ch.Hobbs)G. 44 » 24 50
à Mme Edmond-Blanc.p. 21 50 10 50
2. Priori (F. Williams).p. 44 » 22 50
3. Rayonnant (G. Garner).P. 32 50 19 -- »
Non placés. — Ycomoleva (A. Sharpe)
Dagobert (J. \Vinkfield), Pierre Jacques
(A. Esling), Le Panache (F. O'Neill), Ché-
rif (F. Keogh), Lazy (E. Allemand), Mor-
ceau de Roi (H. Brierre), Le Jasmin (F.
Rovella), Nemo (J. Jennings), Mektoub
(Ch. Childs), Trie Trac (H. Semhlat),
Cotlogomor (G. Vatard), Senora II (R
Ferré). Gandourah (E. Bottequin).
PRIX DES SABLONS
(75.000 francs)
Ecurie de Rothschild G. 50 50 25 «
1. Cadum (M. Mac Gee)..P. 15 50 8 50
2. Le Capucin (G. Barth.)P. 17 50 v 9 »
3. prémontré (J, Jenniffl).,P, 13 50 6 50
Non placés. — Canapé (H. Semblât),
Ivain (W. Lister), Grillemont (G. Garner),
Irismond (S.. Donoghue), Tonton (Ch.
Hobbs).
PRIX DE FONTAINEBLEAU
(25.000 francs) - -.-.
1. The Sirdar (F. O'Neill)..G. 49 » 25 50'
à M. A.-K. Macomber.P. 16 » 8 Il
2. MiJJet (G. Garner) P. 2050 750
3. Pitchoury (J.WinkSeld)P. 15 » 7 »
Non placés. — Temible (Ch. Hobbs),
Trésigny (H. Semblât), Coram (F. Keogh),
Calagrenant (M. Mac Gee), Fairplay (G.
Bartholomew), Miquette (A. Sharpe).
PRIX DE CHEVILLY
(15.000 francs)
1. Roquentin (C. Hobbs)..G. 42 » 23 »
à Mme Edmond-Blane.P. 23 » 10 50
2. Ariel (W. Lister) P. 93 50 35 »
3. Le Guéliz (H. Semblat) P. 34 50 13 50
Non placés. — La Dragne (A. Sharpe),
Polyeucte (D. Englander), Idolo di Savoia
(A. Eslibg), Balaam (S. Donoghue), Sea
Lion (L. Bosch), Stentor (E. Allemand),
Mont Rose (M. Mac Gee).
Nos pronostics pour aujourd'hui
SAINT-CLOUD
Prix d'Herblay. — Nicot, Luc III.
Prix de Monaville. — Big Ben, Midi
Minuit.
Prix de l'Hautie. — Capricieuse, Puri-
tain.
Prix Flowershop. — Lovely Girl, Porte
de Fer.
Prix de Joyenval — El Paso, Louton IL
Prix - Quintette. — Bay Nazir, Bâche
lette.
Sports et Hygiène
La saveur exquise, le parfum * agréable,
les qualités antiseptiques de l'alcool da
menthe de Ricqlès en font le compagnon
indispensable des sportifs. Employé en
friction, après un exercice au grand air,
le Ricqlès délasse, rafraîchit et provoque
une réaction salutaire.
Incendie aux Magasins Généraux
Un incendie a détruit, samedi soir, uû
des entrepôts des Magasins Généraux de
Paris, qui contenait d'importantes collèc-
tions de meubles, de tapisseries et un
stock de blé et de gràins.
Le veilleur de nuit d'un entrepôt frigo-
rifique attenant aux Magasins Généraux
donna l'alerte à 8 heures; le feu était très
ardent et menaçait les maisons voisines..
Les pompiers accourus ne purent maîtri-
ser les flammes qu'au bout de trois heu-
res d'efforts. L'un d'eux fut blessé à la
tête et aux bras.
Le montant des dégâts dépasserait trois
millions, .,
IMANBY
! TAILLEURS l|
J > pour ! |
iij Dames et Messieurs !j
| VILLE ! :
|| VOYAGE |
|! SPORTS.
j 19&2I, Rue Auber j;
i PARIS II
-- -- -. -. _n -_
! En raison des travaux d'a- | >
grandissement, solde des ra- j >
! glans et pardessus demi-sai- J t
son, prêts à porter, exécutés J ►
! dans nos ateliers. j I
Valeur réelle: 600 francs,
Valeur réeUe : 600 francs, j î
au prix de 350 francs.
t..
3
DERNIERE HEURE
Les manœuvres en Allemagne
811 vue de l'élection présidentielle
m ■ ■■ ■ *
Le docteur Marx étant proclamé candidat
fcommuri de la coalition weimaricnne et
ayant acceplô, le socialiste Braun étant élu
président du Conseil de Prusse, la situation
paraît fixée. Cependant l'hypothèse de ten-
Lîôtives de désordres doit être retenue, du
fait de l'organisation guerrière des partis
! de droite dont l'audace est excitée par le
1 dépit, encouragée par la faible combativité
des partis de gauche, enfin soutenue par le
t gouvernement, l'armée et la police, comme
h oot montré les incidents de ces derniers
* JOurs.
Le chancelier Luther est aile jusqu'à une
tentative anticonstitutionnelle dans sa pro-
position aux partis bourgeois de faire nom-
œer le président non par le peuple, comme
le prescrit la Constitution de 1919, mais seu-
lement par le Reichstag. Le candidat pro-
posé. le président intérimaire du Reich, M.
[Simons, a d'ailleurs refusé de pO!¡1er sa
candidature. Il s'opposera également à une
! prolongation de son mandat actuel par le
Reichstag.
,. On déclare dans les milieux parlementai-
rt-eg qu'au cours des négociations du groupe
des droites, il aurait été de nouveau ques-
tion de poser la candidature du maréchal
Hindenburg.
lAl proclamation définitive du candidat de
droite aura lieu vendredi.
Pour ce qui est de la candidature Hin-
denburg, une forte tendance se manifeste
contre elle. C'est M. Stresemann qui s'y
oppose le plus, probablement pour des rai-
.sons de politique extérieure. Aussi les orga-
yves nationaux-allemands ne se sont pas
encore déclarés ouvertement sur ce point.
On ne sait pas encore si Ludendorff se
présentera de nouveau.
Menace de lock-out général à Berlin
Berlin, 5 avril. — La situation dans l'in
dustrie métallurgique berlinoise semble
devenir critique. Hier, un grand nombre
de forgerons ont « déposé » le travail, les
patrons ayant refusé d'augmenter leur sa-
laire. Ces derniers viennent d'envoyer aux
syndicats compétents un ultimatum dans
lequel ils annoncent le lock-out dans les
usines où travaillent les grévistes, dans le
cas où ces derniers n'auraient pas repris
le travail lundi' matin.
Il est possible que, par solidarité, l'in-
dustrie métallurgique en son entier s'as-
socie aux patrons et le lock-out général
sera prononcé. Dans ce cas, 240.000 ou
vriers seront réduits au chômage.
: L'Amérique et le désarmement
VsiwYork, a avril. — Plus de cent cin-
quante, parmi les plus importants indus-
triels d'Amérique, se "sont réunis à New-
York, pour discuter de la défense natio-
nale et prévoir les moyens d'adapter ra-
pidement leurs usines, en cas de mesoin,
a des fabrications de guerre.
sCe sont les Français qui sont militaristes
New-York, 5 avril. — Le journal -améri-
cain Baltimore Sun, inspiré par les mi-
lieux maritimes, écrit :
(c Si la. France parle si souvent du dan-
ger d'agression allemande, c'est qu'elle
m'a pas la conscience tranquille.
«.Il faudra qu'elle abandonne sa politi-
que de vengeauoe, sinon elle finira par se
trouver tout à fait isolée dans le monde. »
.0 Le Japon
et la Conférence sur le défSarmement
Londres, 5 avril. — D'après le corres-
pondant de la British United Press, à To-
kio, les milieux maritimes japonais ne se
sentiraient pas disposés à entrer dans une
nouvelle conférence sur le désarmement,
en raison de l'appui qu'ils espèrent trou-
ver dans l'attitude réservée de la France.
Les élections législatives
ont eu lieu hier en Belgique
Hier, jour des élections législatives en
Belgique, M. Theunis s'est rendu au châ-
teau de Laeken pour remettre au roi la dé-
mission collective des membres du gouver-
nement.
Le souverain a prié le premier ministre
de continuer avec ses collègues à gérer les
affaires conrantes jusqu'à la formation du
nouveau ministère.
Les élections ont eu lieu de 8 à 13 heures
dans tout le pays. Il s'agit de renouveler
intégralement la Chambre et le Sénat.
De l'avis général, le résultat de ces élec-
tions n'apportera que des changements in-
signifiants dans la composition des groupes
parlementaires. On attache surtout de l'im-
portance à l'élection sénatoriale, car un
gain de quatre sièges seulement assurerait
aux catholiques la majorité dans la Haute
Assemblée.
Sur aucun point du. pays on ne signale
d'incident.
En raison du système électoral, on ne
connaîtra pas de résultats précis avant lun-
di soir ou mardi à midi. Quant aux résul-
tats complets, ils ne seront pas connus
avant mercredi ou jeudi A midi.
La discussion des dettes interalliées
marque un temps d'arrêt
On sait que M. Clémentel avait envoyé
à Londres, la semaine dernière, des ex-
perts pour discuter avec des techniciens
anglais le problème des dettes. Ainsi
qu'on pouvait le prévoir, la crise politique
française a eu pour effet d'interrompre
ces pourparlers. Les entretiens seront
sans doute repris lorsque les experts, au-
ront reçu des instructions du nouveau mi-
nistre des Finances.
L'attitude du gouvernement américain
Dans' certains milieux américains, on
attribue au Cabinet de Washington l'in-
tention d'adresser à tous leq pays débi-
teurs un memorandum destiné à leur rap-
peler leurs obligations. et à. les inviter à
formuler des propositions.
D'autre part, M. Borah, le président de
la commission sénatoriale des affaires
étrangères, parlant à Washington, a dé-
claré que plusieurs des Etats auxqilels
l'Amérique a prêté de l'argent parais-
saient tout à fait décidés à ne rien rem-
bourser. Il a profité de l'occasion pour
critiquer le gouvernement et préconiser
une politique d'isolement.
La commission pour le paiement des
dettes se préparerait à tenir prochaine-
ment une réunion au sujet des dettes
française, italienne et belge.
Dans l'entourage de la Maison Blanche,
on se montre très désireux d'obtenir des
offres des gouvernements intéressés, et
l'on ajoute que les retards ne peuvent que
rendre cette question plus irritante.
LA REPRESSION DE LA REVOLTE
EN AFRIQUE DU SUD
On mande de Windbock (Sud-Ouest afri-
cain que la révolte de la tribu Rehoboth
a été réprimée sans effusion de sang. La
tribu a capitulé sans poser de conditions.
La démission du ministre de la guerre
italien
Le roi Victor-Emmanuel a accepté la
démission du général di Giorgio, prévue
depuis quelques jours. M. Mussolini as-
sumera l'intérim du ministère de la
guerre, afin d'unifier les services de l'ar-
mée, de la marine et de l'aéronautique,
concernant la défense nationale.
La Chambre, ayant épuisé le program.
me de ses travaux et voté le budget, s'est
ajournée, hier soir, au 11 mai.
Un vol de plusieurs millions
Le 20 mars dernier, des inspecteurs de
¡na, Sûreté, remarquant les allures bizarres
iide deux hommes et d'une femme, les pri-
èrent en filature.Ils les suivirent dans diffé-
f rentes banques où la femme se faisait
, Escompter des Boais de la Défense de
1'10.000 et de 1.000 francs, tandis que les
ihommes faisaient le guet.
Une vérification perrfilit d'établir que
[plusieurs de ces.bons avaient été volés, en
février, au bureau de poste d'Hamont
?(Nord).' On découvrit le domicile et l'id.en-
tité des deux complices, habitant rue d'Ar-
anaillé, à Paris, et se nommant, d'un Jo-
1 isoph Hostenlock, né à Bruxelles, et l'au-
%jtre Julia Werk, ex-gouvernante, née en
puisse. Le couple, mis en état d'arresta-
tion, fut "trouvé porteur de diverses va-
leurs et titres de rentes, tous dérobés. Sur
fleurs indications, deux autres complices
Jurént arrêtés, dont l'un était en relations
frvec une bande de voleurs internationaux.
I enquête établit l'identité des proprié-
taires des bons et titres. Un bon de un
r,ilniHion avait été volé à M. Ledoux, ren-
tier, 36, rue Laugier, à Paris, trouvé mort
triiez lui, en novembre 1924 ; sa mort fut
iattribuèe à la sénilité.
L'enquête poursuivie amena d'autres
iarrestations et. une perquisition faite chez
M. Ledoux établit que le défunt a.vait été
[victime d'un w,l de plusieurs millions.
- L'enquête continue.
FAITS-DIVERS
—
V
Suicide. — Un jeune ingénieur, ancien
Jflcve de Polytechnique, s'est suicidé, hier,;
n se tirant deux coups de revolver datis
(un taxi. Dans une lettre trouvée sur lui, il
déclarait son intention de se suicider parce
tllu'it était atteint d'une maladie incurable.
ec n'était pas Pierson. — Un cadavre
joyant été repêché dans la Seine, on crut un,
pnstant se trouver en présence de Piei-son,
Jouteur de l'attentat de Conneilles. On re-
connut bientôt que c'était une erreur.
La traite des blanches. — Sur un vapeur
ien partance pour Buenos-Ayres, la police
a arrêté avant-hier un nommé Lenain, se
disant marchand de chevaux et demeurant
iù, Paris. Lenain emmenait deux jeunes dan-
seuses d'un music-hall de Paris sous pré-
(texte de leur procurer des engagements
^magnifiques en Amérique, mais en réalité il
Avait l'intention de les conduire dans une
liaison hospitalière de l'Uruguay.
Lenain a déjà subi deux condamnations.
Secousse sismique. - Samedi matin, une
secousse sismique s'est produite dans le
bassin minier des Bouclics-du-Rhône. Le
[phénomène a duré deux secondes et a été
nettement perçu par les habitants de la
Région.
Sauvetage.' — Le bateau de pêche « No-
ïre-Dame-dEspérance o, commandé par le
patron Victor Roche, de rile Molène, se
trouvait dans les parages d'Ouessant.
Av'ant eu, par suite dun coup de vent,
gon mttt brisé et se trouvant en danger, il
fut secouru par le patron Maurice Couillan-
dre qui, malgré le mauvais temps, parvint
à prendre à la remorque l'embarcation qui
était en perdition et à la ramener à Mo.
lène.. -
Le dimanche politique
M. JUSTIN GODART A CLERMONT
M. Justin Godart, ministre du travail,
de l'hygiène et de la prévoyance sociale,
a visité hier, à Clermont-Ferrand, le nou-
veau groupe scolaire de la Barrière d'Is-
soire, puis la Cité-jardin créée par la
ville sur le plateau Saint-Jacques.
A midi, M. Justin Godart s'est rendu à
l'hôtel de tille, où un grand banquet était
donné en l'honneur du cinquantenaire de
la société mutuelle « l'Unoin clermon-
toise
M. FRANÇOIS ALBERT
A CHATELLERALLT
Hier, à Chàtellerault, M. François Albert,
ministre de l'instruction publique, accom-
pagné de M. Boret, chef de cabinet, repré-
sentant M. Pierre Robert, sous-secrétaire
d'Etat des postes, ont inauguré le collège de
jeunes filles et le nouveau service des eaux
de la ville.
A l'heure du déjeuner, un grand banquet
a réuni les membres du Parlement de la
Vienne, les notabilités de la ville et un
grand nombre de républicains. M. François
Albert a prononcé un discours préconisant
f école unique.
M. llAGINOT A AUCH
M. Maginot a prononcé, hier, à Auch,
un discours politique où il posa, cette al-
ternative : dissolution du Cartel ou dis-
solution de la Chambre.
AU PARTI
REPUBLICAIN DEMOCRATIOUE
ET SOCIAL
Le congrès du Parti républicain démo-
cratique et social s'est terminé samedi,
sous la présidence de M. Antony Ratier,
non sans avoir entendu des discours de
MM. Charles Reibel et André François-
Poncet — et voté un ordre du jour sur
les élections municipales.
f TOUJOURS
(■Jeucfeot
j j
*
er
CONCOURS D'E.I>tAL\:\'CE DE I. L. M. F.
lBra e:r-œqllo : Douet et Barraban
sur cyclo-moto Peugeot (cat. 125 cOle.)
1erll ex-œquo : Gillard et Brunet
sur moto légère Peugeot (cat. 175 cmc.)
COURSE DE COTE DU CAMP
Cat. moto 500 cmc. : 1er Richard
- 750 cmc. : 1er Richard
sur motocyclette Peugeot
réalisant le meilleur temps de la journée
motos et sidecars
Voitures jusqu'à 5 litres : 1er Anezin
sur 18 CH Peugeot S. S.
Tous les catalogues Peugeot sont envoyés fo
Magasins do' vente :
71, av. de la Grande-Armée, 21, Ch.-Elysées
Paris -
»
Discours de M. Herriot à Fontainebleau
(Suite de la première page)
« On ose nous rendre responsables, a-t-
il dit, de la situation financière difficile de
la France, nous qui. pour la première fois
depuis la guerre, avons présenté au pays
un budget vraiment équWifiré et sincère,
nous qui avons mils fin à la pratiqué de
budg' et,|ppécial des dépenses recouvrables,
dont les ressources n'étaient constituées
que par le produit des emprunts ; nous
qui', du fait des. accords de Londres, avons
enfin obtenu de l'Allemagne des paiements
que l'on annonçait toujours sans les réali-
ser jamais. Est-ce de notre faute, si le
principe essentiel de. l'unité budgétaire fut
violé par ceux-là même qui s'instituent
aujourd'hui nos censeurs et qui, au lieu
de présenter courageusement la vérité
dans leurs écritures, ont entretenu l'opi-
nion publique dans de redoutables illu-
sions en laissant à leurs successeurs la
charge des règlements ?
« Est-ce de notre faute sii l'on a fait ap-
pel aux recettes d'emprunt pour couvrir
non seulement les dépenses nouvelles de
chaque exercice, mais encore le service
des émissions précédentes ? Est-ce de
notre faute, si l'on accroissait l'endette-
ment de notre pays sans créer des recet-
tes fiscales correspondant à cet accroisse-
ment, ce qui diminuait bien avant l'actuelle
campagne de nos adversaires, la confiance
de nos prêteurs ?
« Chaque année, au moment de la dis-
cussion du budget, nous montions à la
tribune pour réclamer des mesures éner-
giques. On se refusait à nous écouter.
C'est ainsi que, lors du dépôt du budget
général de 1923, l'équilibre, avant l'inter-
vention du Parlement, était assure par
l'émission de quatre milliards environ de
bons de la défense nationale. C'est ainsi
que surgissaient tout à coup des crises
graves dont il faut éviter le rettour.
« Nous revendiquons pour le Parlement
actuel ce mérite d'avoir enfin rétabli les
principes tutélaires de l'équilibre et de
l'unité. Songez, citoyens, que la période
d'après guerre, à elle seule, avait ajouté
à nos charges antérieures le poids de 160
milliards environ. Celui qui, hier encore,
m'accusait de ruiner le pays, assistât im-
passible à cette .course vers l'abime. Qu'il
le veuille ou non. cette course, c'est nous
qui l'avons arrêtée.
« Mais, de la même façon que nous
avons eu le devoir de régler le problème
des réparations, dont la solution était
constamment retardée, de la même façon
nous voulons aujourd'hui regarder bien
en face la situation de notre pays.
Le chiffre de la dette française
« Il veut savoir la vérité, ce pays. Il en
a, n'est-il pas vrai, plus qu'assez des en-
dormeurs. Ecoutez bien ces chiffres, ci-
toyens : Quand nous sommes arrivés au
pouvoir, la dette perpétuelle ou à long
terme s'élevait à 149 milliards et demi ;
la dette 1 court terme représentait 37
milliards. La dette, flottante avaet été ar-
rêtée en juillet 1924 à 91 milliards. Addi-
tionnez ces trois chiffres ; vous arrivez au
total de près de 278 milliards.
« Encore faut-il joindre à ces chiffres
notre dette extérieure au sujet de laquelle
nous venons d'engager des pourparlers
avec l'Angleterre. On nous reproche par.
fois — et toujours du même côté — de ne
pas avoir réglé cette dette à Londres en
même temps que le problème des répara.
tions. Ils ont quelque audace de nous
adresser ce reproche devant le pays, ceux
qui ont laisé dissocier les deux problèmes,
qui n'ont réglé ni l'un ni l'autre, qui ont
refusé les occasions favorables et repoussé
toutes les propositions d'accord, pour cet-
te raison, toujours la même, qu'il y a
moins de risque à laisser peser des embar-
ras aggravés sur celui qui aura, quelque
iour. le courage de s'attaquer aux diffi-
cultés du règlement.
« Un pays qui possède une teMe dette
flottante n'a plus toute la liberté de sa
politique intérieure. Le parti le plus riche
peut, s'il le veut, menacer le gouverne-
ment dans ses œuvres vives. Un pays qui
garde une teUe dette extérieure sans cher-
cher avec ses créanciers des formules
d'accommodement n'a plus toute la liberté
de sa politique extérieure. Voilà, citoyens,
la vénté, et rien ne m'empêchera de vous
la dire. C'est un devoir patriotique. De-
voir austère, mais devoir. J'ai fait appel
à l'union. « Oui, m'a-t-on répondu, mais
nous voulons l'union sans vous, nous vou-
lons l'union dans la réaction, comme au
temps de la dernière Chambre, où l'on
osait appeler Union Nationale une coali-
tion qui s'était formée contre tous les ré-
publicains de gauche et qui ne pouvait
vivre nue par le secours incessant de la
droite ! »
A chacun ses responsabilités !
« La vérité, il faut qu'elle apparaisse au
pays tout entier si claire, si forte qu'elle
pénètre jusqu'au fond de nos campagnes.
Je refuse tout droit de critique à ceux qui,
entendez-vous bien, ont accumulé sur l'an-
née 1925 un total d'échéances possibles de
21 milliards. « Allez-vous en, me disent
mes adversaires ,et nous ferons face à la
difficulté. Laissez gouverner la richesse,
on lui fera confiance. » Quelle. meilleure
preuve, citoyens, de ce fait que la liberté
de notre politique intérieure est menacée,
puisque la minorité vaincue au 11 mai
essaie de nous faire capituler en tentant
de manœuvrer contre nous l'argent !
« Je ne puis, pour ma part, céder à ces
exigences. Le gouvernement que je préside
a rétabli l'unité et l'équilibre budgétaires.
Il a prouvé, de la sorte, à quel point il
était soucieux de la bonne administration
des finances. Il pense que le mieux est de
s'adresser au pays lui-même, de l'amener
lui-même à réfléchir et à juger. Ce pays,
quels sont ceux, je vous le demande, qui
J'aiment le mieux ?
« Sont-ce ceux-là qui, d'emprunt en em-
prunt, d'expédient en expédient, nous ont
conduits aux difficultés présentes ? Ou
bien ne serait-ce pas plutôt ceux qui, sans
souci d'eux-mêmes,, prêts à courir les ris-
ques auxquels s'expose toujours le cou-
rage, sachant que la vérité est parfois un
breuvage amer, osent dire a leurs compa.
triotes : « Prenez garde, le temps des illu-
sions est passé. Il faut sauver l'Etat par
un large effort.de tous les bos Français
qui mettent la patrie au-dessus des partis.
Prenez garde, tous les crédits privés sont
liés au crédit même de l'Etat. Aucun mi-
racle ne nous permettra de résoudre sans
un vigoureux effort de volonté le problème
posé par l'importance de notre dette ».
Pas de deml.,mesures
« La France n'est pas un pays qui puis-
se accepter les mesures sommaires aux.
quelles d'autres Etats ont recouru. La
France tient à son honneur financier com-
me à toutes les formes de son honneur.
Si nous voulons sauvegarder ces princi-
pes, je ne vois aucun moyen pour nous,
de nous soustraire à certains sacrifices.
Notre projet n'aura point la forme bru-
tale que nos adversaires lui prêtent, nous
travaillons à lui donner une forme sou-
ple et conforme au caractère français ; il
demandera aux contribuables de consen-
tir un effort qui servira l'intprèt bien en-
tondu de chacun en même temps que l'in-
térêt général du pays. Les soldats, ceux
qui sont morts ou ceux-là itiême qui ont
survécu ont fait plus, j'imagine. Des hornJ
mes, par centaines de miMe, ont livré leur
jeunesse à la mort. Je sais qu'il est diffi-
cile, quand on a laissé passer l'heure, de
susciter l'héroïsme. Cet héroïsme, il faut
y faire appel cependant.- J'aime infiniment
mieux, pour ma part, m'exposer à suc-
comber dans une bataille parlementaire,
que de manquer à mon devoir enver& hla
Patrie. Notre peuple de France, avec son
goût naturel du courage et de la franchi-
se, méprisera demain ou plus tard ceux
qui auraient préféré leur tranquillité pré-
sente à l'avenir du pays.
L'appel au pays
« 0 mon pays, je te dis ce que je crois
indispensable à ton salut, à ton prestige
devant les nations. Que m'importent les
jugements des partis, si je te se.rs vrai-
ment oomme je le dois. Que m'importe la
rage du fanatisme ! Que m'importent ces
assauts dirigés contre mon gouvernement
par les ennemis de la République ou par
les républicains traîtres à leurs progra^d
mes, qui cherchent du côté de la réaction
des'satisfactions pour leur égoïsme ou
leur cupidité.
« Je m'adresse à tous les bons Français,
à tous ceux qui comprennent qu'il est à
la fois de leur devoir et de leur intérêt,
pour revaloriser la monnaie nationale et
tous les biens privés, pour amortir la
dette, de consentir avec bonne grâce un
effort que le gouvernement travaille à
leur rendre aussi léger que possible.
« Mais je n'ai aucune intention de m'in-
ciliner devant ies sommations des privilé-
giés, devant les exigences du luxe le plus
insolent que l'on ait connu depuis le Direc-
toire, devant les réactions de la crainte,
devant les menaces des fraudeurs ou de
ceux qui font évader à l'étranger leurs
capitaux. Je n'ai rien à reprendre aux
paroles que je prononçais à ]a tribune de
la Chambre lorsque je dirigeais une oppo-
sition qui savait respecter les intérêts gé-
néraux du pays. La France, notre mère
commune, est écrasée -sous le poids des
chargies qu'elle supporta pour le salut
commun. Prenons chacun sur nos épau-
les une part de son fardeau. C'est la seule
façon de lui permettre de reprendre allè-
grement sa marche vers ses desti.nées. Je
serais bien indigne de toi, ô ma chère Pa-
trie, si je ne préférais à de misérables in-
térêts politiques, l'âpre joie d'avoir sonné
l'appel au devoir !
A la fin de son discours. M. Edouard
Herriot, abandonnant, la lecture de la dé-
claration qu'il faisait sur la politique fi-
nancière du gouvernement, a ajouté dans
un grand mouvement d'éloquence :
« Nous sommes au centre de la bataille,
il s'agit de savoir si les forces victorieu-
ses du 11 mai capituleront devant les vain-
cus et sii le peuple soutiendra les efforts
de ceux qui; le représentent, j'en suis sûr !»
M. Herriot poursuit : « Mais. poifr con-
tinuer la lutte, j'ai besoin de vous. Répu-
blicains, je vous adjure de monter une
garde rigoureuse autour de la République.
.J'invite à l'union et à l'action toutes les
forces de la République. Je ne vous trahi-
rai pas et je ne vous vendrai pas 1 »
Discours qui, d'un bout à l'autre, np
cessa d'être haché d'applaudissements.
LA VIE SPORTIVE
Les réunions sportives du samedi
et du dimanche
*
Les Six Jours cyclistes. — La grandie, la
belle soirée et que de monde dans ce
Vél' d'Hiv', pour l'ultime journée des Six
Jours ! Les surprises n'auront point man-
qué au cours de cette période, mais nous
y reviendrons et contentons-nous aujour-
dhui de saluer les vainqueurs.
Le Hollandais Van- Kempen, faisant
équipe avec le Français Beyl, gagne le
septième Six Jours de Paris. IL couvre
3.535 kms 610 dans les 144 heures et tota-
lisent 1.057 IJoints.
Le public a fait une belle ovation aux
vainqueurs ; lorsque les deux champions
firent leur tour d'honneur, ce fut un véri-
table délire."
Le classement général de l'épreuve s'éta-
blit comme suit :
Premiers : Piet Van Kempen (Hollan-
dais) et Alfred Beyl (Français).
Deuxièmes : Oscar Egg et Lucien Louet
(Suisse et Français), 336 points.
Troisièmes : Maurice Dewolff et Henri
Stockelynck (Belges), 268 points.
Quatrièmes : à un tour. Marcel Bogg-
mans et Henri Fredericks (Belges), 667
points.
Cinquièmes : Joseph Baron et Georges
Vandenhove (Français), 439 points.
Sixièmes : à deux tours, Emile Aerts et
Maurice Brocco (Belge et Français), 519
points.
Septièmes : Georges Faudet et Lucien
Cboury (Français), 227 points.
Huitièmes : Ernest Catudal et Paul
Texier (Français), 221 points.
Les autres équipes ont abandonné.
Durant cette épreuve, 90.145 francs de
primes ont été offertes, sans compter
10.000 francs de primes en nature.
Le i-uqby. — A Bordeaux et à Toulouse
se jouaient, hier, les demi-finales de la
coupe. A Bordeaux, Carcassonne a battu
le Stade Toulousain par 3 à 0, et à Tou-
louse, Perpignan et Narbonne ont dû
jouer les prolongations après la partie où
il y avait égalité de jeu par 3 à 3.
Au Parc des Princes, C.A.S.G. a battu
S.C.H.F. par 17 à 10, et Perpignan a battu
Stade Français par 8 à 5.
Le cross. — Le cross des escrimeurs a
été gagné par notre confrère Henri Des-
granges dans la catégorie de 50 à 60 ans.
11 se courait sur 6 kilomètres.
Le Football. — En demi-finales de foot-
ball association, à Pershing, l'Olympique
a été battu par Rouen (2 à 1), et à Lyon,
CetifJ a été battu par Générale (1 à 0).
Automobilisme.— A la course de côte du
Camp, Richard a fait le meilleur temps
sur moto Peugeot 750 cme.-
Le Cyclisme à Buffalo. — Les 100 kilb-
mètres ont. été gagnés par Saldow, en
1 h. 22' 30 2/5, devant Parisot second.
Lavalade a terminé 6e,
Les Amies. — Le concours des Jeunes
Sabreurs, samedi, disputé -sous la prési-
dence de M. Jean Lacroix, est revenu à
M. Barraut (Cercle militaire).
Hier, à Luna-Park. sous la présidence
de M. René Lacroix, il a été décidé que
les épreuves du Challenge Drouard se dis-
puteraient en semaine. Les Championnats
de l'Université de Paris ont été s-agnés, à
l'épée par M. Lemoine, au sabra par M.
Ruos, et Je challenge Feyrick, par M. Con-
reaux.
Au tir Gastinne Renette, sous la prési-
dence de M. le colonel Ferrus, samedi, M.
de Montcabrier s'est assuré le meilleur.
Le Tennis. — Au T.C.P., Gentien en
quart de finale a gagné en simple par 6-4,
6-2, contre Guillemot.
Sam-sdi : A Glasgow, l'Ecosse a battu
l'Angleterre en football, par 2 buts à 0.
En Hockey, l'Angleterre a battu la
France par 5 buts à 2. >
Partie superbe, très disputée et qui fait
le plus grand honneur à nos nationaux
qui ne sont que 2.000 contre 100.000 aux
Anglais.
Henry LARQUEY.
: -1
~u
1 CCHAM:P::Ar-NE"~ E.C
LES FLSISUS
: DES 37EUX
Et IDE 'L'£,S'P'RI
LES THEATRES
La générale d'aujourd'hui
A 8 h. 30, à l'Opéra Music-Hall des
Champs-Elysées, répétition générale du
premier spectacle,
■LES MUSIC=HALLS
ALHAMBRA
Ce soir, à 8 h. 30
Débuts d'Aimé SIMON-GIRARD, d'Ar-
tagnan des « Trois Mousquetaires »
(avec sa compagnie : Mlle Lizette de
lleer, MM. Carlos Avril, Pons, etc., et
le « Vauchant's Original Orpheum
Jazz »), dans « Le Roi du Jazz », fan-
taisie nouvelle de MM. Mouézv-Eon et
Alf. Machard. Les 4 Flying Julians. Les
Londonia. Léon Roger. Allafi Shaw. Les
Anges. Les Mazden. Garcia. Janine Car-
lyse. Il. Chauvet. Les 4 Casadesus (har-
pistes virtuoses). Rowland and Kitty
Grenelle. Le Premier double Quartette
russe et Ouvrard, le populaire troupier.
Matin, jeudis, sani. et dim., à 2 h. 30.
Consultez le Programme
CE SOIR :
Opéra, 8 h. 15, Aïda.
Comédie-Française, 8 h. 30, Ie Demi-
Monde.
Opéra-Comique, 8 heures, La Tosca,
Cavalleria Rusticana.
t Odéon, 8 h. 30, La. Mégère apprivoisée*
AMBIGU. 8 ta. 30 : Le Maître de Forgea.
ANTOINE. S h. 30 : Pile ou Face.
ARTS, 8 h. 30 : Henri IV.
ATELIER. 8 h. 45 : Chacun sa vérité.
RUUFFES-PARISIENS 8 b. 45 : X roublez-EttOl
CAPUCINES. 8 h. 45 : Où allons-nous T
CAUMARTiN. 9 heures : L'Amant lévô.
rMAMP~ t! W~!~ OTM&tre des). 8 h. 30 t
CHAMPS-ELYSEES Kï'WS&A * 30 •
niAlfP^fl WIWV (Comédie des), tg b. 30 i
Lii/liïlro LLIouLo Knock. Scintillante.
Studio), 9 h. : L'étrange.
Ir il - filil oILLkV-'Pouse du prot. Stierbeck
CHAiKLET. s H. 30 ; A qui le milliard -
CLUNY, 8 b. 30 : L'Amour à tous les étages
DAUNOU, S h. 45 : J'adore ça.
DEJAZET. 8 h. 30 : Cinq femmes sur le dos.
FOLIES-DRAMATIQUES, 8 b. 45 : Le Rosier.
FEMINA, 8 h. 30 : Une Femme.
GAITE-LYUHWE, 8 h. 30 : La Hussarde.
GRAND-GUIGNOL, 8 h. 45 : L'Amant, de la mort.
GYMNASE, 9 heures : La Voleur.
MADELEINE, 8 h. 45 ; 1 e Vertige.
MATHURINS, 8 h. 30 : Boudu sauvé des eaux.
MICHEL, 8 h. 45 : J'aime Frédéric. «
MOULIN-BLEU, 8 b. 30 : Le Compagnon.
NOUVEAUTES. 8 h. 30 : Pas sur la Bouche.
POTINIERE. 9 heures : Le Coup de deux.
PORTE-SAINT-MARTIN. 8 h. 30 : Madelon
PALAIS-ROYAL. 8 h. 30 : Le Monsieur de à heure*.
RENAISSANCE, 8 h. 30 : Romance
SARAH-BERNHARDT. 8 h. 45 : L'Arcbaoge. ---
SCALA, 8 h. 45 : Le Coup de Jarnac.. -
THEATRE DE PARIS, 8 h. 30: L'Enfant de l'Amour.
TRIANON. 8 h. 30 : Les loches de Corneville
VAUDEVILLE, 8 h. 30 L'Idiot.
At tHMRRA A. Simon-Girard. Les 4 Casadesus,
il If 11 Les Ansres. Thf. four flvinsr Jinlinn*
AMBASSADEURS, s U. 3» : - C'est d'un chic.
BA-TA-CLAN. 8 h. 30 : Chou-Chou.
EMPIRE. 8 n. 30 : AttractiOIllil..
FOLIES-BERGERE, 8 b. 30 : Cœurs en folle
CASINO DE PARIS, 8 h. 30 : Bonjour Paris.
OLY:\ll'IA. il n 30 t Attractions ,
CONCERT MAYOL. 8 h. 30 TrAs Mettante v
8-- h - 30 - ff~ramme «M'
\(HiVEAl!TIR(lUEsmi5,h2 **•
CIRQUE DE PARIS. 8 b. 30 : Attractions.
PALACE. 8 b. 30 : Vive la femme 1
LES COURSES
VINCENNES (samedi 4 avril)
PRIX D'AUXERRE
(6.000 - francs)
1. Vercingétorix (Forcinal)G. 15 » 7 50
à M. R. de Wazières P. 15 » 6 50
2. Vagab. Il (Simonard)..P. 27 50 11 »
3. Urdos (Chréti911).
Non placés. — Uperna (Verzèle), Val
d'Eure (Neveux), Visa (A. SourroubiHe).
PRIX DE DIGNE
(6.000 francs)
1. Varendeux (P. Gitton)..G. 68 50 36 »
à M. A. Compin P. 26 50 15 »
2. Canaille (C.de Wazières) P. 20 50 10 50
3. Veloudine (A. Choisselet)..
Non placés. — Vouciennes (Lintanf),
Vigilante (Neveux), Vicomte B (Tamberi).
PRIX BAYADERE
(20.000 francs)
1. Azalée (Eeray) .•• G. 41 » 18 n
à M. R. Guibout ..P. 14 » - 6 50
2. Amazone (Riaud).P. 12 » 6 50
3. Aile Dorée (C. de 'Vaz.)P. 18 50 9 »
Non placés. — Almée IV (E. Picard),
Argonne II (A. Choisselet), Arlette B (L.
Boudet), Amarante V (Y. Hervé), A Toi la
Veine (Vaudron).
PRIX DU DAUPHINE
(10.000 - francs)
1. Vœ Victis IV (Bouley)..G. 53 » 25 50
à M. Jacquet.
Non placés. — Valdampierre II (Gué-
rOillllt-), Val d'Ante (L. Boudet).
PRIX DE PAU
- (15.000 francs)
1. Ubalde (E. Picard) G. 39 50 21 50
à M. P. Guibout P. 17 50 10 »
2. Unann (Verzèle) P. 17 » 10 »
3. Urgent. (Gougeon).
Non placés. — Ulloa (Neveux), Versigny
(Guéroult).
PRIX DE NANCY
(15.000 francs)
1. Ulysse (Choisselet) G. 55 » 27 50
à M. Musset. P. 25 50 11 50
2. Upsilon V (Gougeon).P. 88 50 62 50
3. Roitelet (Nevéux) P. 22 » 11 »
Non placés. — Teddy Wilkes (Guéroult),
Saint André (P. Daubichon), Satin Noir
(A. Sourroubille), Ratisbonne (A. Choisse-
let), Rayon d'Or (Hoogervorst), Roshiori
(B. Koch), Tapageur (Ed. Macé), Rat des
Champs (Verzèle), Sidi Bel Abbès (Blair-
sy), Ulysse V (R. Céran-faillard), Tem-
pête (E. Picard), Soldat (Tamberi), Ser-
bie (A. Tamberi), Spartacus (C. Masson).
PRIX DE SENART
,(10.000 francs)
1. Gendarme (die StMirel).G. 22 50 9 50
à M. Louis Fabre"h"" P. 17 50 6 50
2. Unie (J. Ayot) P. 26 » 12 »
3. - Te Voilà (Flint) dér., ram. --
Non placé. — Usurier (Andrews) dérobé.
LONCrCHAMP (dimanche 5 avril)
PRIX DE CROISSY i
(5.000 francs)
1. Cap Gr. N.(F.WilIiams)G. 47 50 29 50
à M. Gustave Wattinne.P.- 20 50 10 *
2. Sans Excès (G. Vatard)P. 23 50 10 »
3. Polo (G. Garner) P. 18 » 9 »
Non placés. — Perrette (F. Keogh), - Ai-
gues Belles (H. Semblat). Sandar (G. Gi-
gant), Bastos (R. Ferré), Lion (E. Dou-
men).
PRIX DE FEiRRIERES
(10.000 francs)
1. Si Si (J. Wiiikfield) G. 117 » 49 »
au duc Decazes p. 40 » 16 »
2. Florimel (F. Milliams)..P. 170 '» 86 50
3. Hattonville (A. Eslinu-tP. 91 » U nn
Non placés. — Symphor (M. - Allemand),
L'lllusioniste (R. Brethès), Cassard) (G.
rarner), Prince Consort (A. Rabbe),
Cherry Jam (M. Mac Gee), Le Cerf Volant
(F. Hervé), The Greyhound (E. Gardner),
Simonor (J. Maiden), Iroquois (R, Wal-
lon), Fitz Star (F. Gaudinet), Banditi (E.
Allemand), The Wolf (F. O'Neill), Irai (R
Vayer), Prince Mathieu (H. Semblât),
Master Quack (Ch. Hobbs), Rara Avis (R
Ferré), Le Veilleur (R. Rossignol), Fairy
Queen (G. Vatard), Gwendoline (W* Lis-
PRIX DE MARS
(15.000 - francs)
1. Terre Neuv. (Ch.Hobbs)G. 44 » 24 50
à Mme Edmond-Blanc.p. 21 50 10 50
2. Priori (F. Williams).p. 44 » 22 50
3. Rayonnant (G. Garner).P. 32 50 19 -- »
Non placés. — Ycomoleva (A. Sharpe)
Dagobert (J. \Vinkfield), Pierre Jacques
(A. Esling), Le Panache (F. O'Neill), Ché-
rif (F. Keogh), Lazy (E. Allemand), Mor-
ceau de Roi (H. Brierre), Le Jasmin (F.
Rovella), Nemo (J. Jennings), Mektoub
(Ch. Childs), Trie Trac (H. Semhlat),
Cotlogomor (G. Vatard), Senora II (R
Ferré). Gandourah (E. Bottequin).
PRIX DES SABLONS
(75.000 francs)
Ecurie de Rothschild G. 50 50 25 «
1. Cadum (M. Mac Gee)..P. 15 50 8 50
2. Le Capucin (G. Barth.)P. 17 50 v 9 »
3. prémontré (J, Jenniffl).,P, 13 50 6 50
Non placés. — Canapé (H. Semblât),
Ivain (W. Lister), Grillemont (G. Garner),
Irismond (S.. Donoghue), Tonton (Ch.
Hobbs).
PRIX DE FONTAINEBLEAU
(25.000 francs) - -.-.
1. The Sirdar (F. O'Neill)..G. 49 » 25 50'
à M. A.-K. Macomber.P. 16 » 8 Il
2. MiJJet (G. Garner) P. 2050 750
3. Pitchoury (J.WinkSeld)P. 15 » 7 »
Non placés. — Temible (Ch. Hobbs),
Trésigny (H. Semblât), Coram (F. Keogh),
Calagrenant (M. Mac Gee), Fairplay (G.
Bartholomew), Miquette (A. Sharpe).
PRIX DE CHEVILLY
(15.000 francs)
1. Roquentin (C. Hobbs)..G. 42 » 23 »
à Mme Edmond-Blane.P. 23 » 10 50
2. Ariel (W. Lister) P. 93 50 35 »
3. Le Guéliz (H. Semblat) P. 34 50 13 50
Non placés. — La Dragne (A. Sharpe),
Polyeucte (D. Englander), Idolo di Savoia
(A. Eslibg), Balaam (S. Donoghue), Sea
Lion (L. Bosch), Stentor (E. Allemand),
Mont Rose (M. Mac Gee).
Nos pronostics pour aujourd'hui
SAINT-CLOUD
Prix d'Herblay. — Nicot, Luc III.
Prix de Monaville. — Big Ben, Midi
Minuit.
Prix de l'Hautie. — Capricieuse, Puri-
tain.
Prix Flowershop. — Lovely Girl, Porte
de Fer.
Prix de Joyenval — El Paso, Louton IL
Prix - Quintette. — Bay Nazir, Bâche
lette.
Sports et Hygiène
La saveur exquise, le parfum * agréable,
les qualités antiseptiques de l'alcool da
menthe de Ricqlès en font le compagnon
indispensable des sportifs. Employé en
friction, après un exercice au grand air,
le Ricqlès délasse, rafraîchit et provoque
une réaction salutaire.
Incendie aux Magasins Généraux
Un incendie a détruit, samedi soir, uû
des entrepôts des Magasins Généraux de
Paris, qui contenait d'importantes collèc-
tions de meubles, de tapisseries et un
stock de blé et de gràins.
Le veilleur de nuit d'un entrepôt frigo-
rifique attenant aux Magasins Généraux
donna l'alerte à 8 heures; le feu était très
ardent et menaçait les maisons voisines..
Les pompiers accourus ne purent maîtri-
ser les flammes qu'au bout de trois heu-
res d'efforts. L'un d'eux fut blessé à la
tête et aux bras.
Le montant des dégâts dépasserait trois
millions, .,
IMANBY
! TAILLEURS l|
J > pour ! |
iij Dames et Messieurs !j
| VILLE ! :
|| VOYAGE |
|! SPORTS.
j 19&2I, Rue Auber j;
i PARIS II
-- -- -. -. _n -_
! En raison des travaux d'a- | >
grandissement, solde des ra- j >
! glans et pardessus demi-sai- J t
son, prêts à porter, exécutés J ►
! dans nos ateliers. j I
Valeur réelle: 600 francs,
Valeur réeUe : 600 francs, j î
au prix de 350 francs.
t..
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 98.97%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 98.97%.
- Collections numériques similaires Bibliothèque Francophone Numérique Bibliothèque Francophone Numérique /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "RfnEns0"
- Auteurs similaires Bibliothèque Francophone Numérique Bibliothèque Francophone Numérique /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "RfnEns0"
-
-
Page
chiffre de pagination vue 3/4
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k75963089/f3.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k75963089/f3.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k75963089/f3.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k75963089/f3.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k75963089
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k75963089
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k75963089/f3.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest