Titre : L'Écho d'Alger : journal républicain du matin
Éditeur : [s.n.] (Alger)
Date d'édition : 1930-04-09
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327596899
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 09 avril 1930 09 avril 1930
Description : 1930/04/09 (A19,N7488). 1930/04/09 (A19,N7488).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
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Description : Collection numérique : Littérature Collection numérique : Littérature
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k7582397s
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-10396
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 28/10/2013
19e Année--N° 7488
Mercredi 9 avril ! 930
Télégrammes : ÉCHO ALGER
25 CENTIMES
Chèques Postaux : 1S 25
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L'ALGÉRIE DÉFEND SES DROITS
ET VEUT RESTER FRANÇAISE
Mais elle trouve dans la Mère-Patrie
des défenseurs
Les viticulteurs méridionaux conti-
nuent, contre notre vignoble. leur cam-
pagne de dénigrement, de mensonges et
d'injures.
Sans doute ont-ils dépassé la mesure.
Dimanche c'étaient les viticulteurs de
Vaucluse qui s'indignaient contre leur
prétention de nous mettre au -ban de
la France ; tout récemment. c'était no-
tre confrère Jean Leune qui, venu en
mission en Algérie pour « le Temps »,
signalait à ses lecteurs l'injustice que se-
rait une mesure d'exception à l'égard
de l'Algérie.
Et, lundi, c'est ce grand journal qui,
officiellement, exposait avec impartialité
notre cause..
Son article mérite d'être connu de
toute l'Algérie qui lui en sera recon-
naissante.
La protestation de l'AIgerie
La viticulture algérienne, et avec
elle l'Algérie tout entière, s'est émue
à la nouvelle que l'on envisageait à
Paris le contingentement des importa-
tions de vins algériens dans la métro-
pole.
Cet émoi se comprend. La prospérité
du vignoble algérien dépend du marché
métropolitain. Grosse productrice de
vin, l'Algérie est une consommatrice
médiocre. Elle ne boit qu'une faible
partie de sa propre récolte. Sur
13.600.000 hectolitres produits en 1928,
elle en a expédié, en 1929, 9.500.000
dans les ports français ; c'est une pro-
portion de 70 p. 100. Pendant les an-
nées antérieures, la récolte étant moins
abondante, le contingent exporté vers'
la France avait été plus faible, mais
la proportion des exportations à la pro-
duction était encore plus élevée.
En fait, la culture de la vigne dans
les trois départements algériens s'est
développée beaucoup moins en vue du
marché local que pour répondre aux
besoins de la consommation métropo-
litaine.
Cçtte création et cette extension ont
pp-.r' été inopportunes. Elles peu-
vent *nLaîner aujourdhui quelques
conséquences fâcheuses ou désagréa-
bles. il faut reconnaître qu'elles ont
été parfaitement'légitimes et qu' elles se
sont poursuivies en vertu d'un statut
douanier parfaitement défini, fort an-
cien, et dont l'Algérie n'est pas seule
à recueillir le bénéfice.
Ce statut résulte, on le sait, des lois
de 1867, 1884 et 1895. Le régime dé-
fini par ces lois repose sur le principe
de l'assimilation entre la France et l'Al-
gérie. Si cette assimilation n 'est pas
absolue pour l'application à l'Algérie
des conventions douanières internatio-
nales, elle est complète en ce qui con-
cerne les rapports commerciaux franco-
algériens : entre les deux pays la fran-
chise est réciproque. Le principe de l'as-
similation produit d'ailleurs ses effets,
même en dehors du domaine des échan-
ges commerciaux. La loi du 2 avril
1889 a décidé, en effet, que la navi-
gation entre la France et l'Algérie se-
rait soumise au régime du cabotage,
c'est-à-dire réservée au pavillon natio-
nal.
C'est à t'abri de ces textes et de ce
principe que la viticulture algérienne a
travaillé et prospéré. On parle aujour-
d'hui de la soumettre à un régime d'ex-
ception. Elle proteste. Qui s'en éton-
nerait ?
Mais, dira-t-on, ce régime n'est-il pas
celui auquel se trouve déjà soumis un
autre territoire nord-africaia : la Tuni-
sie ?-La loi du 19 juilllet 1890 a,
en effet, décidé l'admission en fran-
chise sur le territoire français 'un
certain contingent de vins d'origine et
de provenance tunisiennes, et ce con-
tingent se trouve fixé, depdis 1928, à
550.000 hectolitres. Il n'est pas dou-
teux que cette façon de procéder a
entraîné un résultat doublement heu-
reux ; il à assuré un débouché régu-
lier à la viticulture tunisienne ; il a
[imité en même temps le développe-
ment du vignoble dans la régence.
Pourquoi, dans ces conditions, ne
pas appliquer ce régime à l'Algérie, en
prenant comme base la situation ac-
tuelle ? On consoliderait ainsi la si-
tuation de la viticulture algérienne, et
on- ferait disparaître la grave menace
que son extension continue fait peser
sur le vignoble métropolitain.
Outre que l'assimilation de l'Algérie,
territoire français, à la Tunisie, pays
je protectorat, est indéfendable en
droit, nous croyons, pour notre part,
lu'une telle solution soulèverait les plus-
graves difficultés.
Difficultés de fait d'abord. Com-
ment fixer le contingent algérien.?
Quand il s'agit de petites quantités,
comme c'est le cas pour la Tunisie,
l'opération est déjà délicate. Elle de-
vient pratiquement impossible quand
on compte par millions d'hectolitres,
quand les expéditions de vin algérien
en France peuvent, d'une année à l'au-
tre, comme ce fut le cas de 1928 à
1929, présenter des différences qui at-
teignent jusqu'à 2 millions et demi
d'hectolitres. Pour que la situation des
viticulteurs algériens ne fût pas ab-
solument intolérable, les années de bon-
ne récolte, il faudrait évidemment en-
visager des chiffres extrêmement élas-
tiques. Ce qui revient à dire que l'on
recueillerait pratiquement tous les in-
convénients économiques, politiques et
moraux d'un geste que toute l'Algérie
considérerait certainement comme ina-
mical, alors que ce geste serait vrai-
semblablement sans aucune efficacité.
Ces inconvénients économiques, po-
litiques et moraux, chacun les aperçoit
dès l'abord. C'est tout le statut doua-
nier franco-algérien inévitablement re-
mis en question ; c'est, tôt ou tard,
l'abandon du principe même de l'as
similatiori, avec toutes ses conséquen-
ces, grosses de périls ; c'est la fin, du
même. coup, du privilège du pavillon.
Or, du seul point de vue économique,
n'oublions pas que le commerce franco-
algérien a représenté l'an passé près
de 7 milliards et demi de francs. Quant
au point de vue politique et moral, qui
oserait prétendre que le divorce doua-
nier de la France et de l'Algérie pour-
rait rester longtemps sans conséquen-
ce ? N'insistons pas.
Les problèmes soulevés par l'idée
de contingenter les importations de vins
algériens sont, on le voit, des plus gra-
ves : il suffit de les évoquer. C'est
pourquoi nous ne pensons pps que le
salut de la viticulture française, à la
prospérité de laquelle nous sommes at-
tachés autant que personne, soit à cher-
cher dans la voie indiquée par cer-
tains. La viticulture métropolitaine et
la viticulture algérienne ont grandi
comme deux sœurs sous un toit com-
mun. Pour des raisons d'ordre natio-
nal, elles doivent rester solidaires. C'est
dans un esprit d'étroite solidarité que
des solutions communes à la crise ac-
tuelle doivent être cherchées et trou-
vées.
Aujourd' hui : 10 pages
EN DEUXIÈME PAGE :
Suite du service télégraphique.
Congrès national du Commerce de dé-
tail.
EN TROISIÈME PAGE :
Les Echos de Charles Frase. *
La vie sportive.
EN QUATRIÈME PAGE :
Sciences, disques, et conte inédit. v
Un motocycliste, roulant à 80 kilomètres à l'heure, est entré en collision
avec une auto à Chatillon-de-Nichaille (Ain) sur la route de Genève à
Lyon. Les deux véhicules après l'accident
Le contre-torpilleur « Verdun » sur lequel M. Doumergue a visité le port
de Nantes
LE CONTINGENTEMENT
DES VINS ALGÉRIENS
Une note des Associations
viticoles de la Métropole
Pæ-i." 8 avril. — On nous communique
la note suivante :
« Les associations viticoles métropo-
litaines, les associations des viticulteurs
d'Alsace, la Confédération générale des
associations viticoles de Bourgogne, 'la
Confédération générale des vignerons du
Centre et de l'Ouest, le Syndicat géné-
ral des vijne.ons de Champagne, la Fé-
dération des viticulteurs char entais, la
Ligue des viticulteurs de la Gironde, la
Confédération générale des vignerons du
Midi, le Syndicat des propriétaires de
Monbazillac, le Syndicat général de dé-
fense des intérêts viticoles et vinicoles
du département de la Côte-d'Or, le Syn-
dicat des' vignerons des côtes du Rhô-
ne, la Confédération des vignerons du
Sud-Ouest, en un mot, toutes les asso-
ciations viticoles des départements mé-
tropolitains réunies le 7 avril 1930, à
Paris,
Constatent arec émotion que le pro-
blème de l'aménagement du marché na-
tional des vins s'est trouvé complètement
dénaturé clans certains irticles de pres-
se de l'Algérie et de la métropole. Elles
déclarent que contrairement aux affir-
mations de ces articles, !e prcfit d'amé-
nagement étudié par la Fédération des
associations viticoles de France et d'Al-
gérie, dans sa réunion du 16 décembre
1920 et adopté par la commission minis-
térielle-de lu viticulture e 11 mars 1930,
n'a nullement pour but d'entraver le
Jcï■slopp*?nent écomoniquc de l'Algérie,
mais ai contraire de diriger ce dévelop-
pement dans un sens favorable à l'in-
térêt national, c'est-à-dire à la lois dans
l'intérêt commun de la production al-
gérienne et métropolitaine et dans l'in-
térêt du consommateur.
Elles appellent que le danger du dé-
veloppement désordonné de la vigne en
Algérie a été dénoncé depuis plusieurs
années, non seulement par les associa-
tions viticoles de la métropole, mais aus-
si par les personnalités éminentes de
l'Algérie, telles que celle qui écrivait en
1926 : « La misère est aux portes de la
viticulture française. Telle est la vérité
en face de laquelle. nous devons nous
placer absolument. Ce qui fait pour nous
la gravité de la situation, cles4 que nous
continuons plus que jamais à planter
de la vigne. On plante avec furie, c'est
de la pure démence. »
Les associations vinicoles en présence
de la cituqfion désastreuse ,;,' la viti-
culture nationale et de l'éventualité cer-
taine de l'aggravation de la crij:!, insis-
tent de la façon la plus pressante "au-
près du gouvernement et dû Parlement
pour que l'aménagnnent du marché na-
tional des vins soit réglé dans le plus
bref délai mr II base de la répartition
de la consommation taxée à raison de
80 pour cent pour la métropole et 14
pour cent pour l'Algérie, les 6 pour cent
restants devant être attribués à l'Algérie
dans la provortion où fléchiront les im-
portations de vins étrangers.
Elles insient également pour que les
pouvoirs publics assurent aux produc- ]
lions algériennes complémentaires de
celles de la métropole un débouché ré-
munérateur sur le marché de la métro-
pole et sur les marchés extérieurs.
La Légion d'honneur
et le Centenaire de l'Algérie
Paris, 8 avril. - X. Emmanuel de Las
Cases, rapporteur de la Commission sé-
natoriale, chargée d'examiner le projet
de loi adopté par la Chambre tendant à
la création d'un contingent spécial de
croix de la Légion d'honneur avec trai-
tement en faveur des militaires de l'ar-
mée d'Afrique à l'occasion de la com-
mémoration du centenaire de l'établis-
sement de la France en Algérie, vient
de déposer son rapport.
Ce projet met à la disposition du
ministre de la Guerre, deux croix de
grand-officier, dix croix de comman-
deur, cinquante croix d'officier.
« Le- courage, dit le rapporteur, la
valeur et le dévouement. des belles
troupes qui ont si bien collaboré à ia
réalisation da. l'œuvre constructive ad-
mirée du monde entier, méritent un
hommage à l'occasion de la célébration
du Centenaire. »
En conséquence, il conclut en priant
le Sénat de donner sa décision au projet
adopté par la Chambre.
De son côté, la Commission des fi-
nances a donné un avis favorable à ce
uroiet.
Légion d'honneur
INSTRUCTION PUBLIQUE
Paris, 8 avril. — Le « Journal offi-
ciel s- publiera demain mercredi, l'a pro-
motion de la Légion d'honneur de l'ins-
truction publique, dans laiu.le nous
relevcns le nom de M. Debruge, archéolo-
gue, à Constantine, nommé chevalier.
La polémique posthume
entre Ckmenceau-Foch
Le « Tigre » fait à l'ancien
généralissime des reproches
qui paraissent. infnndés
Paris, 8 avril. — La revente publica-
tion des « Annales » qui a réveillé
la polémique entre Ciemsnceau et Foch
nous oblige à préciser un important ou-
bli que l'on remarque dans l'exposé ma-
tériel des faits tel qu'il est établi par
Clemenceau.
Le « Tigre » raconte qu'il était en
désaccord avec Foch, 'parce qu'il aurait
voulu que ce dernier commandât à
Pershing d'engager ses troupes immé-
diatement dans la bataille, Foch s'y re-
fusant au contraire et ne voulant pas
commander à Pershing, mais le convain-
cre, par crainte d'un malentendu grave
et d'une rupture.
Clemenceau accuse, en outre, M. Potn-
caré d'avoir fortifié Foch dans sa ré-
sistance « soit par faiblesse, soit par
stupide scrupule juridique ».
Or, d'après l' « Intransigeant », Cle-
menceau en avançant de pareilles as-
sertions fait preuve d'un oubli incroya-
ble ; il oublie simplement que la déci-
sion de Doullens, qui mettait les armées
alliées sous un commandement unique,
n'y a jamais placé les Américains e*.
ne pouvait y prétendre puisque ceux-ci
ne se considéraient pas comme alliés
mais comme simples associés. Foch n'a-
vait donc aucun ordre a donner à Per-
shing et, comme le faisait observer M.
Poincaré à Clemenceau, si Foch avait
crdonné il se serait exposé à tout cas-
Si'*-* * r
Au surplus, le général Pershing, qui
commanda les troupes américaines sur
le front de France pendant la guerre,
va, publier ses mémoires auxquels il
travaile depuis deux ans. On dit que
I* général y expose la lutte qu'il a dû
soutenir pour maintenir la personnalité
nationale de l'armée américaine contre
la constante pression, des hommes po-
litiques et des généraux français et an-
glais qui « voulaient considérer cette
armée simplement comme un renfort
apporté à leurs propres troupes » et
les mémoires montreraient comment
Pershing s'opposa avec vigueur à cette
amalgamationo au risque même, disent
les journaux américains, de compro-
mettre la, fin de la crise en 1918.
On voit par là combien la prudence
de Foch était justifiée.
On s'est demandé si M. Poincaré, mis
en cause à l'égal de Foch, ne répon-
drait pas aux attaques du « Tigre ,
Les amis de l'ancien président de 'a
République, bonsultés à ce sujet, font
observer que M. Poincaré a tout fait,
d'abord, pour éviter ces récriminations
posthumes. Il a essayé de dissuader M.
Raymond Recouly de publier son. livre
et, ayant eu l'occasion de parler, peu
de temps après cette publication faite
contre son gré, il a dit à Paris, dans
le discours aux morts du 16, arrondis-
sement : « -Que de telles discussions
n'empêchraient pas la postérité de réu-
nir Clemenceau et Foch dans la mê-
me reconnaissance et la même admira-
tion. »
L'entourage du président ajoute que
lorsque, pendant la guerre et malgré les
attaques décochées dans son journal par
le « Tigre j> au président de la Ré-
publique, l'heure sonna d'appeler Cle-
menceau au pouvoir, M. Poincaré ou.
blia et pardonna tout et ne voulut
plus se souvenir que des qualités d'éner-
gie et de vigueur décisives que le di-
recteur de 1' « Homme enchaîné » avait
apportées dans la conduite de la guerre.
Une initiative de M. Morinaud
LES INDIGENES ALGERIENS
PEUVENT ETRE ADMIS COMME
MEMBRES DES S. A. G.
Paris, 8 avril. — M. Morinaud, sous-
secrétaire d'Etat à l'Education physi-
que, vient d'informer par lettre, la cft-
rection des Affaires algériennes au Mi-
nistère de l'intérieur, qu'il lui est appa-
ru, après étude, que le principe qui écar-
te les étrangers des comités de direction
et des conseils d'administration des as-
sociations sportives en Algérie, ne sau-
rait s'appliquer aux indigènes algériens
qui sont Français.
En conséquence, il a décidé de modi-
fier comme suit la réglementation en
vigueur concernant l'admission des in-
digènes dans les sociétés agréées par le
gouvernement en Algérie.
« Les indigènes algériens peuvent être
admis comme membres des S. A. G. au
même titre que les Français. »
DANS L'ARMEE
- - _--
INTERPRETES MILITAIRES
Paris, 8 avril. — Sont définitivement
classés pour le grade d'interprète sta-
giaire dans l'armée active, à la suite
du concours ouvert en février 1929 : MM.
Rabia Zine, commis interprète auprès
de la justice de paix de Bordj-Ménaïel
(Alger) : Dumas, étudiant à Sousse ;
Widenlocher-Byrgay, étudiant à Alger ;
Esposito Marcel, étudiant à EI-Biar (Al-
eer).
LA POLITIQUE
Paris, 8 avril. (D'un de nos colla-
borateurs politiques.) — C'est certain
qu'en présence de toutes les questions
soulevées par l'affaire du pétrole, il y
en a une qui se pose avant les autres.
La convention de 1924, qui concède
à une société privée la part française
des pétroles de Mossoul, est-elle lé-
gale ?
M. Léon Blum vient de développer
cette question préalable devant la Com-
mission des finances de la Chambre.
Il est incontestablement juriste et ses
arguments ont été écoutés avec beau-
coup d'attention. Il prétend qu'on ne
peut aliéner une partie quelconque du
domaine national sans un vote du Par-
lement ; donc la convention de 1924
devait être soumise aux Chambres.
Mais M. Lamoureux a soutenu que
cette convention - n'avait pas - un - carac-
tère définitif, puisque les pétroles de
Mossoul ne sont pas encore en exploi-
tation. et que l'on ne peut vraiment
les considérer comme du domaine na-
tional que lorsqu'ils existeront.
La Commission a discuté IÕngtemps.
Elle n'est pas arrivée à y voir plus
clair pour cela. Mais elle a compris
que M. Léon Blum cherchait, par sa
question préalable, à embarrasser beau-
coup de monde !
Le fait est, que sa question a une
allure assez embarrassante !
Aussi les commissaires ont-ils deman-
dé à entendre, demain. le gouverne-
ment, c'est-à-dire le ministre des Fi-
nances et celui du Commerce. Aprè?
quoi la Commission dira si elle prend
à son compte la question préalable.
- A ce moment l'affaire du pétrole
entrera dans la phase politique.
P.-V. PlOBB.
Mme Hanau a quitté, hier,
la prison Saint-Lazare
Paris, 8 avril. — Marthe Hanau est
sortie de la prison Saint-Lazare, à 20
heures. Elle était attendue par sa mère,
son ancien mari et son avocat. Envi-
ron 500 personnes se trouvaient devant
la prison ; quelques cris hostiles ont été
poussés.
On ignore dans quelle direction est
allée Mme Hanau.
Mme IIANAU S'EST RENDUE
DANS UNEJMAISON DE SANTE
Paris, 8 avril. — Mme Hanliu, apr- .s
sa libération, s'est rendue dans une
maison de santé du boulevard Victor-
Hugo, à Neuilly. Elle y restera en trai-
tement durant quelques jours. -
Paul Prévost avait inventé
son agression
C'EST LUI-MEME QUI S'ETAIT
ENFONCE DANS LA BOUCHE
SON MOUCHOIR IMBIBE D ETHER
Paris, 8 avril. - On se souvient du
récit fait par Paul Prévost, 32 ans, em-
ployé à la Chambre syndicale des agents
de change qui, chargé de la pâie des
employés, avait déclaré, le 29 mars, avoir
été assailli dans son bureau par un in-
dividu qui lui avait dérobé 75.000 francs.
Dès l'ouverture de l'enquete, les soup-
çons de M. Guillaume, commissaire Je
police à la police judiciaire, se por-
tèrent sur le plaignant lui-même dans
la déclaration duquel il releva plusieurs
contradictions.
Ce matin, après un interrogatoire ser-
ré, Paul Prévost a fini par avouer qu'il
avait inventé son agression. A la r iite
d'opérations en Bourse, où il avait per-
du des sommes importantes lui appar-
tenant et des fonds apportés par son
beau-père, il n'avait trouvé que ce moyen
pour régulariser sa situation.
Le coup de poing, fort bien appliqué,
il se l'était lui-même donné en plein
visage. Puis il avait versé de l'éthr
sur son mouchoir et se l'était enfonîô
dans la bouche.
Les 75.000 francs, cachés dans la bou-
che du calorifère du bureau, ont été
retrouvés. Le malhabile simulateur a été
envoyé au dépôt.
1 LES SIX JOURS CYCLISTES
,. DE PARIS
La première nuit
En raison de l'heure tardive, paf suite
de l'exhibition de Rigoulot, la tradition-
nelle présentation des coureurs n'a pas
lieu et à 23 heures précises, Dieudonné
Costes, l'aviateur aimé du public, donne
le départ.
Dès le- début de la course, quelques
crevaisons surviennent qui rompent la
monotonie du spectacle, cependant que
quelques fugues se produispnt mais ne
réussissent pas.
De nombreuses primes sont offertes
aux coureurs. Les deux plus grosses, de
mille francs chacune, sont gagnées par
Lemoine et Dayen.
Après une heure de ronde, 43 kilomè-
tres 250 sont couverts et le classement
est le suivant :
Coupry-Cordicr, 23 points ; Hournon-
Pecqueux 21 ; Marcillac-Mouton 20 :
Pélissier-Blanchonnet 14 ; Wambst-
Lacquehay et Carlier-Duray 8.
Les premier sprints ont été gagnés par
Cordier, Marcillac. Hournon, Pecqueux,
Lemoine, Duret, Pélissier, Marcillac, Cor-
dier, Coupry. Les équipes Beclunann-
Ho.an. Belloni-Piemontesi, Choury-Fa-
bre et Girardengo-Linari qui sont en
queue du classement se réservent pour
l'nvenir et réservent vraisemblablement
des surprises.
APRES DEUX HEURES DE COURSE
A une heure du matin, l'équipe, de tête
a couver 83 km 250,
LINARI SE DISTINGUE
Tandis que le haut-parleur clamait
les merveilleuses qualités des chocolats,
des margarines, des casquettes, des bis-
cottes, des émaux, des meubles, des par-
fums. et aussi de quelques charmantes
beautés pour la publicité desquelles de
jeunes prodigues ont gaspillé un cer-.
tain nombre de billets de mille, Linari,
à la fin de la troisième heure, se dis-
tingua en gagnant une prime de 500 frs.
ON S'EN VA
Aussitôt après le sprints de 2 heures
l'allure des « écureuils » s'était ralen-
tie et les spectateurs avaient commencé
à qujtter en grand nombre le vélodrome.
A 6 heures du matin, les derniers
amateurs s'empressaient vers les stations
de métro et de. tramways voisines et
le nettoyage commençait tandis que les
coureurs revêtaient de chauds'maillots.
Bientôt le calme régna sur la piste.
LES PRIMES
Le total des primes de la première
nuit a atteint 18.430 francs.
Première matinée
La première matinée des six jours s'est
passée sans incidents. A 10 heures, on-
zième heure de course, une centaine de
personnes étaient installées dans l'im-
mense hall. 283 kilomètres 500 avaient
été parcourus par toutes les équipes,
alors que l'an passé, à pareille heure,
275 kilomètres 250 seulement /avaient été
couverts.
A midi, on enregistrait 304 kilomètres
500.
Après-midi jusqu'à 17 heures
A 13 heures, quatorzième heure, les
coureurs avaient fait 317 kilomètres 250.
A 14 heures, 339 kilomètres 750 Il y
avait alors environ 750 spectateurs. A
ce moment disparurent, les gros chan-
dails et les guidons relevés. L'allure de-
vint dès lors un peu plus rapide et l'on
enregistrait, à la seizième heure, 362
kilomètres 5so. pour toutes les équipes,
à 17 heures.
LES SPRINTS
Les dix sprints de 17 heures, ont été
successivements gagnés par Guimbretière
Degraeve, Duray, Riceli, Buschenhagen,
Riceli. Raynaud, Beckman, Linari, et
QooFsens
Une Vue du Vélodrome pendant la « Ronde infernale et les
principaux coureurs
SPRINTS DE 2 HEURES DU MATIN
A deux heures du matin, les concur-
rents avaient couvert, en 3 heures, 121
kilomètres 500. Après les deux premiers
sprints gagnés par Cordier et Coupry,
Ch. Pélissier et Degraeve se sont ac-
crochés et sont tombés, mais heureuse-
ment sans mal. Les sprints suivants ont
été gagnés successivement par Choury;
Dayen, Girardengo, Hournon, Pecqueux,
Coupry, Richli, Beckmann.
CLASSEMENT A 3 HEURES DU
MATIN
A 3 heures du matin, quatrième heu-
re de la courte. 159 km. 250 étaient par-
courus par le peloton. Le classement
était alors le suivant :
1. Coupry-Cordier, 52 points ; 2. Hour-
non-Pecqueux. 36 points ; 3. Ch. Pé-
lissier-Blanchonnet, 24 points ; 4. Mar-
cillac-Mouton, 24 points ; 5. Choury-
Fabre, 19 points : 6. Raynaud-Dayen, 16
points : 7. Charlier-Duray, 15 points ;
8. Lemoinc-Guimbretière, 14 points ;
9. Belloni-Piemontesi, 13 points ; 10.
Richli-Buschenhagen, 12 points ; 11. G.
Wambst-Lacquehay. 11 points : 12. De-
graeve-Haesendonck. 9 points , 13. Ho-
ran-Beckman, 6 points : 14. Girardengo-
Linari; 5 points 15. Geessens-Deneef,
4 points.
Après 19 heures de course les équipes
ont parcouru 458 km 500.
CLASSEMENT GENERAL
APRES LES SPRINTS
Le classement général s'établit con.
me suit, après sprints à 17 heures :
Ccupry-Cordier 58 p ; 2" Hournon-Pec.
queuÀ 42 p ; 3q Richli-Buschshagen 35
p.; 4" Charlier-Duray, 31 p.; 5° ex aequo
Raynaud-Dayen et Choury-Fabre 30 n;
7" Pélissier-Elanchonnet 29 p ; 8e Mar-
cillac-Faudet 28 p ; 91 Lemoine-Guim-
bretlère 22 p ; 10" Horan-Becman 18 p;
11" ex aequo Girardengo-Linari et De-
gréave-Haesendonckx 15 p ; 13" Belloni-
Piemontesi 14 p ; 148 Goossens-Deneef
12 p ; 15" Wambst-Lacquehay 4 poiuts.
LE CLASSEMENT
APRES 22 HEURES
Paris, 8 avril. — Voici le classemeu/3
après les sprints de 22 heures :
1. Mouton-Marcillac, 38 points ; 2.
Girardengo-Linari, 35 points ; :1. à un
tour de retard Coupry-Cordier. 75 ;
Hournon-Pecqucux, 57 ; Choury-Fabre,
45 ; Charlier-Duray. 41 -; Richli-Bus-
chcnhagen. 37 : Raynaud-Dayen, 35 ;
Pélissier-Blanchonne, 34 ; Lemoine-
Guimbetièrc, 30.
LE* TUNNEL SOUS LA MANCHE
Zut !. j'ai creusé Irop loin !.
Mercredi 9 avril ! 930
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L'ALGÉRIE DÉFEND SES DROITS
ET VEUT RESTER FRANÇAISE
Mais elle trouve dans la Mère-Patrie
des défenseurs
Les viticulteurs méridionaux conti-
nuent, contre notre vignoble. leur cam-
pagne de dénigrement, de mensonges et
d'injures.
Sans doute ont-ils dépassé la mesure.
Dimanche c'étaient les viticulteurs de
Vaucluse qui s'indignaient contre leur
prétention de nous mettre au -ban de
la France ; tout récemment. c'était no-
tre confrère Jean Leune qui, venu en
mission en Algérie pour « le Temps »,
signalait à ses lecteurs l'injustice que se-
rait une mesure d'exception à l'égard
de l'Algérie.
Et, lundi, c'est ce grand journal qui,
officiellement, exposait avec impartialité
notre cause..
Son article mérite d'être connu de
toute l'Algérie qui lui en sera recon-
naissante.
La protestation de l'AIgerie
La viticulture algérienne, et avec
elle l'Algérie tout entière, s'est émue
à la nouvelle que l'on envisageait à
Paris le contingentement des importa-
tions de vins algériens dans la métro-
pole.
Cet émoi se comprend. La prospérité
du vignoble algérien dépend du marché
métropolitain. Grosse productrice de
vin, l'Algérie est une consommatrice
médiocre. Elle ne boit qu'une faible
partie de sa propre récolte. Sur
13.600.000 hectolitres produits en 1928,
elle en a expédié, en 1929, 9.500.000
dans les ports français ; c'est une pro-
portion de 70 p. 100. Pendant les an-
nées antérieures, la récolte étant moins
abondante, le contingent exporté vers'
la France avait été plus faible, mais
la proportion des exportations à la pro-
duction était encore plus élevée.
En fait, la culture de la vigne dans
les trois départements algériens s'est
développée beaucoup moins en vue du
marché local que pour répondre aux
besoins de la consommation métropo-
litaine.
Cçtte création et cette extension ont
pp-.r' été inopportunes. Elles peu-
vent *nLaîner aujourdhui quelques
conséquences fâcheuses ou désagréa-
bles. il faut reconnaître qu'elles ont
été parfaitement'légitimes et qu' elles se
sont poursuivies en vertu d'un statut
douanier parfaitement défini, fort an-
cien, et dont l'Algérie n'est pas seule
à recueillir le bénéfice.
Ce statut résulte, on le sait, des lois
de 1867, 1884 et 1895. Le régime dé-
fini par ces lois repose sur le principe
de l'assimilation entre la France et l'Al-
gérie. Si cette assimilation n 'est pas
absolue pour l'application à l'Algérie
des conventions douanières internatio-
nales, elle est complète en ce qui con-
cerne les rapports commerciaux franco-
algériens : entre les deux pays la fran-
chise est réciproque. Le principe de l'as-
similation produit d'ailleurs ses effets,
même en dehors du domaine des échan-
ges commerciaux. La loi du 2 avril
1889 a décidé, en effet, que la navi-
gation entre la France et l'Algérie se-
rait soumise au régime du cabotage,
c'est-à-dire réservée au pavillon natio-
nal.
C'est à t'abri de ces textes et de ce
principe que la viticulture algérienne a
travaillé et prospéré. On parle aujour-
d'hui de la soumettre à un régime d'ex-
ception. Elle proteste. Qui s'en éton-
nerait ?
Mais, dira-t-on, ce régime n'est-il pas
celui auquel se trouve déjà soumis un
autre territoire nord-africaia : la Tuni-
sie ?-La loi du 19 juilllet 1890 a,
en effet, décidé l'admission en fran-
chise sur le territoire français 'un
certain contingent de vins d'origine et
de provenance tunisiennes, et ce con-
tingent se trouve fixé, depdis 1928, à
550.000 hectolitres. Il n'est pas dou-
teux que cette façon de procéder a
entraîné un résultat doublement heu-
reux ; il à assuré un débouché régu-
lier à la viticulture tunisienne ; il a
[imité en même temps le développe-
ment du vignoble dans la régence.
Pourquoi, dans ces conditions, ne
pas appliquer ce régime à l'Algérie, en
prenant comme base la situation ac-
tuelle ? On consoliderait ainsi la si-
tuation de la viticulture algérienne, et
on- ferait disparaître la grave menace
que son extension continue fait peser
sur le vignoble métropolitain.
Outre que l'assimilation de l'Algérie,
territoire français, à la Tunisie, pays
je protectorat, est indéfendable en
droit, nous croyons, pour notre part,
lu'une telle solution soulèverait les plus-
graves difficultés.
Difficultés de fait d'abord. Com-
ment fixer le contingent algérien.?
Quand il s'agit de petites quantités,
comme c'est le cas pour la Tunisie,
l'opération est déjà délicate. Elle de-
vient pratiquement impossible quand
on compte par millions d'hectolitres,
quand les expéditions de vin algérien
en France peuvent, d'une année à l'au-
tre, comme ce fut le cas de 1928 à
1929, présenter des différences qui at-
teignent jusqu'à 2 millions et demi
d'hectolitres. Pour que la situation des
viticulteurs algériens ne fût pas ab-
solument intolérable, les années de bon-
ne récolte, il faudrait évidemment en-
visager des chiffres extrêmement élas-
tiques. Ce qui revient à dire que l'on
recueillerait pratiquement tous les in-
convénients économiques, politiques et
moraux d'un geste que toute l'Algérie
considérerait certainement comme ina-
mical, alors que ce geste serait vrai-
semblablement sans aucune efficacité.
Ces inconvénients économiques, po-
litiques et moraux, chacun les aperçoit
dès l'abord. C'est tout le statut doua-
nier franco-algérien inévitablement re-
mis en question ; c'est, tôt ou tard,
l'abandon du principe même de l'as
similatiori, avec toutes ses conséquen-
ces, grosses de périls ; c'est la fin, du
même. coup, du privilège du pavillon.
Or, du seul point de vue économique,
n'oublions pas que le commerce franco-
algérien a représenté l'an passé près
de 7 milliards et demi de francs. Quant
au point de vue politique et moral, qui
oserait prétendre que le divorce doua-
nier de la France et de l'Algérie pour-
rait rester longtemps sans conséquen-
ce ? N'insistons pas.
Les problèmes soulevés par l'idée
de contingenter les importations de vins
algériens sont, on le voit, des plus gra-
ves : il suffit de les évoquer. C'est
pourquoi nous ne pensons pps que le
salut de la viticulture française, à la
prospérité de laquelle nous sommes at-
tachés autant que personne, soit à cher-
cher dans la voie indiquée par cer-
tains. La viticulture métropolitaine et
la viticulture algérienne ont grandi
comme deux sœurs sous un toit com-
mun. Pour des raisons d'ordre natio-
nal, elles doivent rester solidaires. C'est
dans un esprit d'étroite solidarité que
des solutions communes à la crise ac-
tuelle doivent être cherchées et trou-
vées.
Aujourd' hui : 10 pages
EN DEUXIÈME PAGE :
Suite du service télégraphique.
Congrès national du Commerce de dé-
tail.
EN TROISIÈME PAGE :
Les Echos de Charles Frase. *
La vie sportive.
EN QUATRIÈME PAGE :
Sciences, disques, et conte inédit. v
Un motocycliste, roulant à 80 kilomètres à l'heure, est entré en collision
avec une auto à Chatillon-de-Nichaille (Ain) sur la route de Genève à
Lyon. Les deux véhicules après l'accident
Le contre-torpilleur « Verdun » sur lequel M. Doumergue a visité le port
de Nantes
LE CONTINGENTEMENT
DES VINS ALGÉRIENS
Une note des Associations
viticoles de la Métropole
Pæ-i." 8 avril. — On nous communique
la note suivante :
« Les associations viticoles métropo-
litaines, les associations des viticulteurs
d'Alsace, la Confédération générale des
associations viticoles de Bourgogne, 'la
Confédération générale des vignerons du
Centre et de l'Ouest, le Syndicat géné-
ral des vijne.ons de Champagne, la Fé-
dération des viticulteurs char entais, la
Ligue des viticulteurs de la Gironde, la
Confédération générale des vignerons du
Midi, le Syndicat des propriétaires de
Monbazillac, le Syndicat général de dé-
fense des intérêts viticoles et vinicoles
du département de la Côte-d'Or, le Syn-
dicat des' vignerons des côtes du Rhô-
ne, la Confédération des vignerons du
Sud-Ouest, en un mot, toutes les asso-
ciations viticoles des départements mé-
tropolitains réunies le 7 avril 1930, à
Paris,
Constatent arec émotion que le pro-
blème de l'aménagement du marché na-
tional des vins s'est trouvé complètement
dénaturé clans certains irticles de pres-
se de l'Algérie et de la métropole. Elles
déclarent que contrairement aux affir-
mations de ces articles, !e prcfit d'amé-
nagement étudié par la Fédération des
associations viticoles de France et d'Al-
gérie, dans sa réunion du 16 décembre
1920 et adopté par la commission minis-
térielle-de lu viticulture e 11 mars 1930,
n'a nullement pour but d'entraver le
Jcï■slopp*?nent écomoniquc de l'Algérie,
mais ai contraire de diriger ce dévelop-
pement dans un sens favorable à l'in-
térêt national, c'est-à-dire à la lois dans
l'intérêt commun de la production al-
gérienne et métropolitaine et dans l'in-
térêt du consommateur.
Elles appellent que le danger du dé-
veloppement désordonné de la vigne en
Algérie a été dénoncé depuis plusieurs
années, non seulement par les associa-
tions viticoles de la métropole, mais aus-
si par les personnalités éminentes de
l'Algérie, telles que celle qui écrivait en
1926 : « La misère est aux portes de la
viticulture française. Telle est la vérité
en face de laquelle. nous devons nous
placer absolument. Ce qui fait pour nous
la gravité de la situation, cles4 que nous
continuons plus que jamais à planter
de la vigne. On plante avec furie, c'est
de la pure démence. »
Les associations vinicoles en présence
de la cituqfion désastreuse ,;,' la viti-
culture nationale et de l'éventualité cer-
taine de l'aggravation de la crij:!, insis-
tent de la façon la plus pressante "au-
près du gouvernement et dû Parlement
pour que l'aménagnnent du marché na-
tional des vins soit réglé dans le plus
bref délai mr II base de la répartition
de la consommation taxée à raison de
80 pour cent pour la métropole et 14
pour cent pour l'Algérie, les 6 pour cent
restants devant être attribués à l'Algérie
dans la provortion où fléchiront les im-
portations de vins étrangers.
Elles insient également pour que les
pouvoirs publics assurent aux produc- ]
lions algériennes complémentaires de
celles de la métropole un débouché ré-
munérateur sur le marché de la métro-
pole et sur les marchés extérieurs.
La Légion d'honneur
et le Centenaire de l'Algérie
Paris, 8 avril. - X. Emmanuel de Las
Cases, rapporteur de la Commission sé-
natoriale, chargée d'examiner le projet
de loi adopté par la Chambre tendant à
la création d'un contingent spécial de
croix de la Légion d'honneur avec trai-
tement en faveur des militaires de l'ar-
mée d'Afrique à l'occasion de la com-
mémoration du centenaire de l'établis-
sement de la France en Algérie, vient
de déposer son rapport.
Ce projet met à la disposition du
ministre de la Guerre, deux croix de
grand-officier, dix croix de comman-
deur, cinquante croix d'officier.
« Le- courage, dit le rapporteur, la
valeur et le dévouement. des belles
troupes qui ont si bien collaboré à ia
réalisation da. l'œuvre constructive ad-
mirée du monde entier, méritent un
hommage à l'occasion de la célébration
du Centenaire. »
En conséquence, il conclut en priant
le Sénat de donner sa décision au projet
adopté par la Chambre.
De son côté, la Commission des fi-
nances a donné un avis favorable à ce
uroiet.
Légion d'honneur
INSTRUCTION PUBLIQUE
Paris, 8 avril. — Le « Journal offi-
ciel s- publiera demain mercredi, l'a pro-
motion de la Légion d'honneur de l'ins-
truction publique, dans laiu.le nous
relevcns le nom de M. Debruge, archéolo-
gue, à Constantine, nommé chevalier.
La polémique posthume
entre Ckmenceau-Foch
Le « Tigre » fait à l'ancien
généralissime des reproches
qui paraissent. infnndés
Paris, 8 avril. — La revente publica-
tion des « Annales » qui a réveillé
la polémique entre Ciemsnceau et Foch
nous oblige à préciser un important ou-
bli que l'on remarque dans l'exposé ma-
tériel des faits tel qu'il est établi par
Clemenceau.
Le « Tigre » raconte qu'il était en
désaccord avec Foch, 'parce qu'il aurait
voulu que ce dernier commandât à
Pershing d'engager ses troupes immé-
diatement dans la bataille, Foch s'y re-
fusant au contraire et ne voulant pas
commander à Pershing, mais le convain-
cre, par crainte d'un malentendu grave
et d'une rupture.
Clemenceau accuse, en outre, M. Potn-
caré d'avoir fortifié Foch dans sa ré-
sistance « soit par faiblesse, soit par
stupide scrupule juridique ».
Or, d'après l' « Intransigeant », Cle-
menceau en avançant de pareilles as-
sertions fait preuve d'un oubli incroya-
ble ; il oublie simplement que la déci-
sion de Doullens, qui mettait les armées
alliées sous un commandement unique,
n'y a jamais placé les Américains e*.
ne pouvait y prétendre puisque ceux-ci
ne se considéraient pas comme alliés
mais comme simples associés. Foch n'a-
vait donc aucun ordre a donner à Per-
shing et, comme le faisait observer M.
Poincaré à Clemenceau, si Foch avait
crdonné il se serait exposé à tout cas-
Si'*-* * r
Au surplus, le général Pershing, qui
commanda les troupes américaines sur
le front de France pendant la guerre,
va, publier ses mémoires auxquels il
travaile depuis deux ans. On dit que
I* général y expose la lutte qu'il a dû
soutenir pour maintenir la personnalité
nationale de l'armée américaine contre
la constante pression, des hommes po-
litiques et des généraux français et an-
glais qui « voulaient considérer cette
armée simplement comme un renfort
apporté à leurs propres troupes » et
les mémoires montreraient comment
Pershing s'opposa avec vigueur à cette
amalgamationo au risque même, disent
les journaux américains, de compro-
mettre la, fin de la crise en 1918.
On voit par là combien la prudence
de Foch était justifiée.
On s'est demandé si M. Poincaré, mis
en cause à l'égal de Foch, ne répon-
drait pas aux attaques du « Tigre ,
Les amis de l'ancien président de 'a
République, bonsultés à ce sujet, font
observer que M. Poincaré a tout fait,
d'abord, pour éviter ces récriminations
posthumes. Il a essayé de dissuader M.
Raymond Recouly de publier son. livre
et, ayant eu l'occasion de parler, peu
de temps après cette publication faite
contre son gré, il a dit à Paris, dans
le discours aux morts du 16, arrondis-
sement : « -Que de telles discussions
n'empêchraient pas la postérité de réu-
nir Clemenceau et Foch dans la mê-
me reconnaissance et la même admira-
tion. »
L'entourage du président ajoute que
lorsque, pendant la guerre et malgré les
attaques décochées dans son journal par
le « Tigre j> au président de la Ré-
publique, l'heure sonna d'appeler Cle-
menceau au pouvoir, M. Poincaré ou.
blia et pardonna tout et ne voulut
plus se souvenir que des qualités d'éner-
gie et de vigueur décisives que le di-
recteur de 1' « Homme enchaîné » avait
apportées dans la conduite de la guerre.
Une initiative de M. Morinaud
LES INDIGENES ALGERIENS
PEUVENT ETRE ADMIS COMME
MEMBRES DES S. A. G.
Paris, 8 avril. — M. Morinaud, sous-
secrétaire d'Etat à l'Education physi-
que, vient d'informer par lettre, la cft-
rection des Affaires algériennes au Mi-
nistère de l'intérieur, qu'il lui est appa-
ru, après étude, que le principe qui écar-
te les étrangers des comités de direction
et des conseils d'administration des as-
sociations sportives en Algérie, ne sau-
rait s'appliquer aux indigènes algériens
qui sont Français.
En conséquence, il a décidé de modi-
fier comme suit la réglementation en
vigueur concernant l'admission des in-
digènes dans les sociétés agréées par le
gouvernement en Algérie.
« Les indigènes algériens peuvent être
admis comme membres des S. A. G. au
même titre que les Français. »
DANS L'ARMEE
- - _--
INTERPRETES MILITAIRES
Paris, 8 avril. — Sont définitivement
classés pour le grade d'interprète sta-
giaire dans l'armée active, à la suite
du concours ouvert en février 1929 : MM.
Rabia Zine, commis interprète auprès
de la justice de paix de Bordj-Ménaïel
(Alger) : Dumas, étudiant à Sousse ;
Widenlocher-Byrgay, étudiant à Alger ;
Esposito Marcel, étudiant à EI-Biar (Al-
eer).
LA POLITIQUE
Paris, 8 avril. (D'un de nos colla-
borateurs politiques.) — C'est certain
qu'en présence de toutes les questions
soulevées par l'affaire du pétrole, il y
en a une qui se pose avant les autres.
La convention de 1924, qui concède
à une société privée la part française
des pétroles de Mossoul, est-elle lé-
gale ?
M. Léon Blum vient de développer
cette question préalable devant la Com-
mission des finances de la Chambre.
Il est incontestablement juriste et ses
arguments ont été écoutés avec beau-
coup d'attention. Il prétend qu'on ne
peut aliéner une partie quelconque du
domaine national sans un vote du Par-
lement ; donc la convention de 1924
devait être soumise aux Chambres.
Mais M. Lamoureux a soutenu que
cette convention - n'avait pas - un - carac-
tère définitif, puisque les pétroles de
Mossoul ne sont pas encore en exploi-
tation. et que l'on ne peut vraiment
les considérer comme du domaine na-
tional que lorsqu'ils existeront.
La Commission a discuté IÕngtemps.
Elle n'est pas arrivée à y voir plus
clair pour cela. Mais elle a compris
que M. Léon Blum cherchait, par sa
question préalable, à embarrasser beau-
coup de monde !
Le fait est, que sa question a une
allure assez embarrassante !
Aussi les commissaires ont-ils deman-
dé à entendre, demain. le gouverne-
ment, c'est-à-dire le ministre des Fi-
nances et celui du Commerce. Aprè?
quoi la Commission dira si elle prend
à son compte la question préalable.
- A ce moment l'affaire du pétrole
entrera dans la phase politique.
P.-V. PlOBB.
Mme Hanau a quitté, hier,
la prison Saint-Lazare
Paris, 8 avril. — Marthe Hanau est
sortie de la prison Saint-Lazare, à 20
heures. Elle était attendue par sa mère,
son ancien mari et son avocat. Envi-
ron 500 personnes se trouvaient devant
la prison ; quelques cris hostiles ont été
poussés.
On ignore dans quelle direction est
allée Mme Hanau.
Mme IIANAU S'EST RENDUE
DANS UNEJMAISON DE SANTE
Paris, 8 avril. — Mme Hanliu, apr- .s
sa libération, s'est rendue dans une
maison de santé du boulevard Victor-
Hugo, à Neuilly. Elle y restera en trai-
tement durant quelques jours. -
Paul Prévost avait inventé
son agression
C'EST LUI-MEME QUI S'ETAIT
ENFONCE DANS LA BOUCHE
SON MOUCHOIR IMBIBE D ETHER
Paris, 8 avril. - On se souvient du
récit fait par Paul Prévost, 32 ans, em-
ployé à la Chambre syndicale des agents
de change qui, chargé de la pâie des
employés, avait déclaré, le 29 mars, avoir
été assailli dans son bureau par un in-
dividu qui lui avait dérobé 75.000 francs.
Dès l'ouverture de l'enquete, les soup-
çons de M. Guillaume, commissaire Je
police à la police judiciaire, se por-
tèrent sur le plaignant lui-même dans
la déclaration duquel il releva plusieurs
contradictions.
Ce matin, après un interrogatoire ser-
ré, Paul Prévost a fini par avouer qu'il
avait inventé son agression. A la r iite
d'opérations en Bourse, où il avait per-
du des sommes importantes lui appar-
tenant et des fonds apportés par son
beau-père, il n'avait trouvé que ce moyen
pour régulariser sa situation.
Le coup de poing, fort bien appliqué,
il se l'était lui-même donné en plein
visage. Puis il avait versé de l'éthr
sur son mouchoir et se l'était enfonîô
dans la bouche.
Les 75.000 francs, cachés dans la bou-
che du calorifère du bureau, ont été
retrouvés. Le malhabile simulateur a été
envoyé au dépôt.
1 LES SIX JOURS CYCLISTES
,. DE PARIS
La première nuit
En raison de l'heure tardive, paf suite
de l'exhibition de Rigoulot, la tradition-
nelle présentation des coureurs n'a pas
lieu et à 23 heures précises, Dieudonné
Costes, l'aviateur aimé du public, donne
le départ.
Dès le- début de la course, quelques
crevaisons surviennent qui rompent la
monotonie du spectacle, cependant que
quelques fugues se produispnt mais ne
réussissent pas.
De nombreuses primes sont offertes
aux coureurs. Les deux plus grosses, de
mille francs chacune, sont gagnées par
Lemoine et Dayen.
Après une heure de ronde, 43 kilomè-
tres 250 sont couverts et le classement
est le suivant :
Coupry-Cordicr, 23 points ; Hournon-
Pecqueux 21 ; Marcillac-Mouton 20 :
Pélissier-Blanchonnet 14 ; Wambst-
Lacquehay et Carlier-Duray 8.
Les premier sprints ont été gagnés par
Cordier, Marcillac. Hournon, Pecqueux,
Lemoine, Duret, Pélissier, Marcillac, Cor-
dier, Coupry. Les équipes Beclunann-
Ho.an. Belloni-Piemontesi, Choury-Fa-
bre et Girardengo-Linari qui sont en
queue du classement se réservent pour
l'nvenir et réservent vraisemblablement
des surprises.
APRES DEUX HEURES DE COURSE
A une heure du matin, l'équipe, de tête
a couver 83 km 250,
LINARI SE DISTINGUE
Tandis que le haut-parleur clamait
les merveilleuses qualités des chocolats,
des margarines, des casquettes, des bis-
cottes, des émaux, des meubles, des par-
fums. et aussi de quelques charmantes
beautés pour la publicité desquelles de
jeunes prodigues ont gaspillé un cer-.
tain nombre de billets de mille, Linari,
à la fin de la troisième heure, se dis-
tingua en gagnant une prime de 500 frs.
ON S'EN VA
Aussitôt après le sprints de 2 heures
l'allure des « écureuils » s'était ralen-
tie et les spectateurs avaient commencé
à qujtter en grand nombre le vélodrome.
A 6 heures du matin, les derniers
amateurs s'empressaient vers les stations
de métro et de. tramways voisines et
le nettoyage commençait tandis que les
coureurs revêtaient de chauds'maillots.
Bientôt le calme régna sur la piste.
LES PRIMES
Le total des primes de la première
nuit a atteint 18.430 francs.
Première matinée
La première matinée des six jours s'est
passée sans incidents. A 10 heures, on-
zième heure de course, une centaine de
personnes étaient installées dans l'im-
mense hall. 283 kilomètres 500 avaient
été parcourus par toutes les équipes,
alors que l'an passé, à pareille heure,
275 kilomètres 250 seulement /avaient été
couverts.
A midi, on enregistrait 304 kilomètres
500.
Après-midi jusqu'à 17 heures
A 13 heures, quatorzième heure, les
coureurs avaient fait 317 kilomètres 250.
A 14 heures, 339 kilomètres 750 Il y
avait alors environ 750 spectateurs. A
ce moment disparurent, les gros chan-
dails et les guidons relevés. L'allure de-
vint dès lors un peu plus rapide et l'on
enregistrait, à la seizième heure, 362
kilomètres 5so. pour toutes les équipes,
à 17 heures.
LES SPRINTS
Les dix sprints de 17 heures, ont été
successivements gagnés par Guimbretière
Degraeve, Duray, Riceli, Buschenhagen,
Riceli. Raynaud, Beckman, Linari, et
QooFsens
Une Vue du Vélodrome pendant la « Ronde infernale et les
principaux coureurs
SPRINTS DE 2 HEURES DU MATIN
A deux heures du matin, les concur-
rents avaient couvert, en 3 heures, 121
kilomètres 500. Après les deux premiers
sprints gagnés par Cordier et Coupry,
Ch. Pélissier et Degraeve se sont ac-
crochés et sont tombés, mais heureuse-
ment sans mal. Les sprints suivants ont
été gagnés successivement par Choury;
Dayen, Girardengo, Hournon, Pecqueux,
Coupry, Richli, Beckmann.
CLASSEMENT A 3 HEURES DU
MATIN
A 3 heures du matin, quatrième heu-
re de la courte. 159 km. 250 étaient par-
courus par le peloton. Le classement
était alors le suivant :
1. Coupry-Cordier, 52 points ; 2. Hour-
non-Pecqueux. 36 points ; 3. Ch. Pé-
lissier-Blanchonnet, 24 points ; 4. Mar-
cillac-Mouton, 24 points ; 5. Choury-
Fabre, 19 points : 6. Raynaud-Dayen, 16
points : 7. Charlier-Duray, 15 points ;
8. Lemoinc-Guimbretière, 14 points ;
9. Belloni-Piemontesi, 13 points ; 10.
Richli-Buschenhagen, 12 points ; 11. G.
Wambst-Lacquehay. 11 points : 12. De-
graeve-Haesendonck. 9 points , 13. Ho-
ran-Beckman, 6 points : 14. Girardengo-
Linari; 5 points 15. Geessens-Deneef,
4 points.
Après 19 heures de course les équipes
ont parcouru 458 km 500.
CLASSEMENT GENERAL
APRES LES SPRINTS
Le classement général s'établit con.
me suit, après sprints à 17 heures :
Ccupry-Cordier 58 p ; 2" Hournon-Pec.
queuÀ 42 p ; 3q Richli-Buschshagen 35
p.; 4" Charlier-Duray, 31 p.; 5° ex aequo
Raynaud-Dayen et Choury-Fabre 30 n;
7" Pélissier-Elanchonnet 29 p ; 8e Mar-
cillac-Faudet 28 p ; 91 Lemoine-Guim-
bretlère 22 p ; 10" Horan-Becman 18 p;
11" ex aequo Girardengo-Linari et De-
gréave-Haesendonckx 15 p ; 13" Belloni-
Piemontesi 14 p ; 148 Goossens-Deneef
12 p ; 15" Wambst-Lacquehay 4 poiuts.
LE CLASSEMENT
APRES 22 HEURES
Paris, 8 avril. — Voici le classemeu/3
après les sprints de 22 heures :
1. Mouton-Marcillac, 38 points ; 2.
Girardengo-Linari, 35 points ; :1. à un
tour de retard Coupry-Cordier. 75 ;
Hournon-Pecqucux, 57 ; Choury-Fabre,
45 ; Charlier-Duray. 41 -; Richli-Bus-
chcnhagen. 37 : Raynaud-Dayen, 35 ;
Pélissier-Blanchonne, 34 ; Lemoine-
Guimbetièrc, 30.
LE* TUNNEL SOUS LA MANCHE
Zut !. j'ai creusé Irop loin !.
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