Titre : L'Écho d'Alger : journal républicain du matin
Éditeur : [s.n.] (Alger)
Date d'édition : 1922-07-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327596899
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 67558 Nombre total de vues : 67558
Description : 30 juillet 1922 30 juillet 1922
Description : 1922/07/30 (A11,N4678). 1922/07/30 (A11,N4678).
Description : Note : GG14181. Note : GG14181.
Description : Collection numérique : Documents consacrés à la... Collection numérique : Documents consacrés à la Première Guerre mondiale
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Description : Collection numérique : Zone géographique :... Collection numérique : Zone géographique : Afrique du Nord et Moyen-Orient
Description : Collection numérique : Thème : Les droits de... Collection numérique : Thème : Les droits de l'homme
Description : Collection numérique : Littérature Collection numérique : Littérature
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k7580161v
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-10396
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
10 Centimes
JOURNAL RÉPUBLICAIN DU MATIN
Bureau de Publicité à Paris. 16. Rue de la Granare-Batelière
ÎO Centimes
DIMANCHE 50 JUILLET 1922
t ABONNEMENTS
3 mois S mais Pn au
Alger, Algérie.. 9fr. 18 fr. 36 fr.
France Tunisie. 12 24 48
Etranger. 15 30 60
Il -
Envoyez 0 fr, 60 pour changement d'adresse
RÉDACTION-ADMINISTRATION
M6, Boulevard Carnot. 26
Téléphone : 20- £ 4
OXZIEfE AMEE — No 1678
ANNONCES
A Alger : Au Journal, 26, Boule. Corna*
- A l'Agence Havas, 72, rue d'Jsty
A Paris : A l'Agence Havas, 8, place de te
Bourse, et dans toutes ses Suocurtaltf
en Province et à l'Etranger.
L'Écho d'Alger est désigné pour ri.
teriion des Annonces légales et JucUm
ciaires. >■ ■_ -
SUEE AU-ANNEXE : 46, rue cT/lîfr
Téléphone : 21-73
La Situation v
diplomatique
Paris, 29 juillet. - De notre correspon-
dant spécial : -»• «
L'affaire des mandats de Palestine et
de Syrie, si singulièrement soulevée par
le? délégué italien au Conseil de la Société
des Nations, a eu du moins une heureuse
rtyercussion : également menacées dans
leurs mandats coloniaux, l'Angleterre et la
France ont aussitôt fait cause commune ;
elles ont reconstitué le front de défense
unique, cë qui a eu un double effet : d'a-
bord la malencontreuse offensive, du mar-
quis Imperiali a été vite réduite' à néant;
ensuite, et cela est encore plus important,
l'entente franco-britannique s'en est aus-
sitôt trouvée fortifiée. On n'ignore pas que
cette entente ressemble à une plante ane-
mique et fragile qu'un rien suffirait a met-
tre à mal. Il faut donc se féliciter de tout
ce qui est capable de lui insuffler quelque
ligueur.
Ceci n'empêche pas M: Lloyd George
le témoigner aux Soviets une bienveillance
que rien ne décourage. Il sent bien qu'a-
près Gênés et La Haye, aucun accord of-
ficiel, de gouvernement à gouvernement,
n'est plus possible avec la Russie bolché-
viste. Mais le voici qui se rejette sur les
iccords privés, de commerçants britanni-
ques à gouvernement soviétiste. Selon ce
qu'il a fait connaître à la Chambre des
Communes, non seulement il favorisera
verbalement de tels accords, mais encore
il, les soutiendra en accordant des crédits
-cl',Etat aux négociants qui se lanceront dans
ce genre d'entreprises, quelque peu ha-
sardeuses.
Croyez que ce n'est pas seulement par
.o6stination d'amour-propre que le Premier
britannique s'entête ainsi dans - la voie où
depuis plus d'un an il est engagé; il cher-
che surtout à se concilier le haut commerce
anglais d'exportation qui ne se console pas
dé se voir fermé depuis si longtemps le
niarché russe. Il est convaincu qu aussitôt
qu'il aura forcé les portes des régions so-
viétiques en faveur de ses nationaux, ceux-
ci, arrivant bons premiers, réaliseront
d'immenses bénéfices au détriment de tous
autres concurrents non-anglais.
C'e.st après tout possible, si le régime
bdtehéviste réussit à durer. Mais, étant
donné la pénurie d'argent qui règne en
Russie et les désastreuses conditions - éco-
nomques de ce pays dévoré par la famine
et les épidémies, qui oserait prédire au ré-
gime portant la responsabilité de toutes les
misères, de toutes les horreurs sous les-
quelles le peuple russe gît accablé, une
survie de plus de six mois ? Il faut, pour
cela avoir l'audace cTun Lloyd Geargt.
Cependant, ne lui est-il à lui
aussi, de se tromper quelquefois ?
Si j'insiste sur cette attitude du premier
ministre à l'égard des affaires russes; c'est
qu'elle, doit nous servir d'indication quant
à la position que M. Lloyd George adop-
tera vis-à-vis de M. Poincaré, dans la dis-
cussion du problème des Réparations. Là
aussi, tes raisons politiques invoquées,
telles que nécessité de favoriser en Al-
lemagne un régime stable, égards à avoir
pour le gouvernement actuel qui est le
défenseur attitré de la République, impos-
sibilité de rebâtir l'Europe sans rendre à
l'Allemagne se grande situation économi-
que; tout cela n'est qu'un -masque. En réa-
lité, il ne s'dgit que d'une affaire d'argent.
Ce que M. Lloyd George cherche, c'est à
faire plaisir au commerce britannique, en
lui rendant le champ d'exportation alle-
mand. Tout le restant n'est que vain pré-
texte.
C'est pour cela précisément que la lutte
contre lui sera si dure, parce que M. Poin-
caré aura affaire à un contradicteur qui ne
veut pas être convaincu. Notre président
ill Conseil ne pourra invoquer que des
raisons d'Etat, telles que sécurité et paye-
ment des répamtions, les seules qui comp-
tent pour la politique française tandis que
M,: Lloyd George demeurera insensible à
toute cette argumentation, parce quç lui,
ce qu'il cherche, c'est tout à fait autre
chose.
C'est décidément au lundi 7 août qu'est
fixée la rencontre des deux premiers mi-
nistres. Elle semble devoir s'ouvrir sous
des auspices plutôt favorables. Attendons-
nous cependant à une joûte qui sera plu-
tôt remplie de péripéties.
CUY DE SAINT-CLAIR.
L'anniversaire de la mort de Jaurès
Paris, 29 juillet. — L'Ère Nouvelle consa-
cre tout son numéro d'aujourd'hui à Jau-
rès;
Les articles traitent chacun à un point de
me différent dé la politique -et du caractère
de Jaurès.
Us sont signés de Caillaux, Séverine, Vic-
tor Basch, Dubârry, Georges Ponsot, général
Sarrail, Lévy Bruhl, Victor Margueritte, Paul
Boncour, Rouanet, etc.
M. Alfred Doiminique reproche vivement
leur rôle néfaste à MM. Daudet et de Maur-
ras, et déclare qu'ils sont les auteurs respon-
sables de la mort de Jaurès.
En Espagne
LES POURPARLERS COMMERCIAUX
AVEC L'ALLEMAGNE
Madrid, 29 juillet. — La Correspondencia
de Espana assure que, contrairement à cer-
tains bruits évidemment tendancieux, les
pourparlers commerciaux hispano-allemands
qui étaient en cours ne sont pas rompus, mais,
simplement ajournés au mois d'octobre.
La Guerre civile en Irlande
LA LUTTE AUTOUR DE KILMALLOCK
Dublin, 29 juillet. — Une lutte, acharnée
continue autour ds Kilmallock, au Sud do
l'Irlande. -
Avant l'Entrevue
de Londres
LA QUESTION DU MORATOIRE
Paris. 2q juillet. — Le Journal constate
que le Gouvernement anglais. ne semble, plus
désirer une entrevue entre M. Poincaré et M.
Lloyd George, et qu'il en propose l'ajourne-
ment, sous divers prétextes.
Il attire l'attention sur le fait que, en ce
qui touche la débâcle financière allemande
qui exigerait pourtant de promptes mesures
Londres estime qu'il n'y a qu'à accorder au
Reich un petit moratoire provisoire, lui per-
mettant d'attendre et de réfléchir.
Or, observe le Journal, un moratoire pro-
visoire esquive subrepticement toute discus-
sion de principe. Quant l'entrevue de Lon-
dres aura lieu, le fait sera acquis, tt nous
serons dans l'engrenage, sans possibilité
d'action et isolés.
On comprend maintenant dit notse con-
frère, le revirement qui se produit à Londres.
II nous faut, à tout prix, déjouer le camou-
flage d'insolvabilité qui conduit à l'escamo-
tage des réparations. Voilà le débat qui s'im-
pose, quoi qu'on affecte de penser à Londres.
Le Gouvernement français estime que le
débat n.e. peut pas être reculé. Une décision
doit être prisç avant le 15 août, sur le mo-
ratoire ; or, aucune décision n'est possible,
avant que l'on, ait statué sur les gages, les
contrôles et les sanctions.
En Angleterre, ditl d'autre part, le Journal,
on considère que la parole est au Gouverne-
ment français. En France, on estime que M.
Poincaré a fait tout ce qu'il devait, en dé-
clarant qu'il, se tient à la disposition de M.
Lloyd George, et qu'il admet la participa-
tion des Italiens, des Belges et des Espa-
gnols.
C'est au gouvernement britannique de
prendre des arrangements, puisque c'est sur
son sol qu'aura lieu la Conférence.
Il faut ajouter que le Gouvernement fran-
çais n'admettra pas qu'un moratorium de si
faible durée qu'il soit, puisse être accordé
aux Allemands avant cTavoir posé des con-
ditions. Il désire, naturellement, soumettre
son programme à l'approbation de ses Al-
liés.
Après La Hoye
L'ATTITUDE DE LA FRANCE ET CELLE
DE L'ANGLETERRE JUGEES
PAR RADEK
Varsovie, 29 juillet. — On mande de Mosr
con que le germanophile Radek a publié
dernièrement dans l'« Izviestia » un article
particulièrement significatif.
Radek écrit : « A Gênes, M. Lloyd George
a lutté pour sa vie politique. Il a voulu ren-
trer à Londres, couvert de lauriers et de
gloire. Coûte que coûte, il a voulu arranger
les relations avec la Russie et a renoncé à ce
que les biens nationalistes soient restitués
aux capitalistes étrangers. L'attitude de la
France a été tout autre.
Il ne fallait s'attendre à rien de bon. Ce-
pendant il était permis d'espérer qu'à La
Haye les affaires ne s'améliorant pas, elles
n'empireraient pas non "1lus. Or.- le contrai-
re s'est produit à La Haye. Les choses sont
allés encore moins bien qu'à Gênes, car dans
la question la plus essentielle, dans celle de
la restitution des biens privés-, les délégués
anglais se sont rangés franchement du côté
de là France ,. et cette dernière a obtenu que
le front commun, du capitalisme mondial se
dressât contre la Russie communiste.
Le complot contre M, Poincaré
C'EST LE GOUVERNEMENT BELCE
! I QUI EN AVISA LE QUAI D'ORSAY.
DES MESURES DE POLICE SERIEUSES
SONT PRISES
Paris, 29 juillet. — Du Journal :
Pour couper court à toutes les fausses pis-
tes, le Gouvernement français a tenu à faire
savoir que la nouvelle du complot contre M.
Poincaré a été dévoilée par un gouvernement
allié, particulièrement en mesure d'être bien
informé. a
Ce gouvernement allié est en possession
d'un dossier extrêmement complet établis-
,sant, sans aucun doute possible, que les di-
recteurs de la conjuration appartiennent à
l'organisation secrète « Consul », qui a fait
assa'ssiner MM. Erzberger et Rathenau.
On confirme, ajoute le Journal, que le Gou-
vernement allié qui nous a prévenu est le
Gouvernement belge. En présence des faits
certains, le Gouvernement français a exar
miné la meilleure attitude à observer, et il a
pensé que le meilleur moyen de déjouer un
tel complot est de faire la lumière la plus
complète sur son organisation.
Mais cela n'empêche pas de prendre toutes
les mesures de précautions qui s'imposent.
M. Poincaré a conféré, à ce sujet, avec
MM. Naudin, préfet de police; Maréchal. di-
recteur de la police municipale, et Maunoury,
ministre de l'Intérieur. - - -
Les relations franco-russes
ON PARLE D'UN VOYAGE
DE M. HERRIOT A MOSCOU
ari, 2Q juillet. •— Le Figaro publie ce
qui suit :
Un bruit circulait, hier, à la Bourse, dont
nous n6 voyons aucun inconvénient à nous
faire l'écho.
Il paraîtrait que le Gouvernement des So-
viets, conscient des résultats négatifs don-
nés par les voyages successifs, en Russie,
de divers communistes français, aurait adop-
té une autre tactique, qui consisterait à at-
tirer, à Moscou, une personnalité politique
française, acceptable pour les Soviets, et qui
jouirait en France d'un crédit qui fait tota-
lement défaut aux actuels communistes.
On devine que leur but est de dissiper ce
que le Gouvernement de Lenine appelle des
« malentendus », et de faire connaître l'état
réel des dispositions de la Russie..
Cet homme politique, auquel on, aurait
songé, n'est autre que M. Herriot, député de
Lyon, président du parti radical et radical-
socialiste.
On allait jusqu'à assurer que M. Herriot
avait été déjà pressenti, et qu'on aurait su-
bordonné son acceptation au consentement du
parti radical, et aussi à l'avis favorable du
Gouvernement français.
Il est permis de conclure, en disant que,
si les choses en sont réellement à ce point,
la possibilité d'ukr voyage à Moscou de M.
Herriot peut être parfaitement envisagée.
La Crise Italienne
POIGNEE DE NOUVELLES
Rome, 29 juillet. — Le roi a reçu M. de
Nava qui a décliné l'offre de former le cabi.
net.
Il recevra aujourd'hui M. Orlando.
Le groupe parlementaire socialiste a velé
un ordre du jour menaçant le srcuvernement
de mesures graves si la crise n était pas ré-
solue conformément aux 'délihéra':tHS de ,b
Chambre, c'est-à-dire en excluant la droite
de la formation du Ministère.
Les troupes françaises
sur le Rhin.
UN DEMENTI DU CENERAL ALLEN
Paris. 29 juillet. — Dans son numéro d:
juin 1922. le New-York Times rapportait
une interview pris par les représentants de
la presse à l'ambassade des Etats-Unis de
Berlin. Lè général Allen, commandant le
corps d'occupation à Coblence, v aurait dé-
claré que la présence des troupes de couleur
dans les conditions actuelles de l'occupation
militaire ne pouvait être considérée comme
désirable.
Selon le même journal, le général Allen
avait ajouté que tel était le point de vue du
clergé et des professeurs des universités M
allemandes avec qui il avait conversé peh-
dallt les travaux de la haute-commission en-
Rhénanie.
Il annonçait également que les sénégalais
avaient quitté le Rhin, mais* qué les troupes
de Madagascar resteraient et qu'on comptait
encore en Rhénanie 15.000 soldats des unités-
de l'Afrique Septentrionale, soldats noirs in-
clus. -
On connait les sentiments que le général
Allen porté à la France, sentiments tout de
sympathie et d'amitié, qu'il n'a cessé de ùiaf
nifester en toute occasion.
« Les' déclarations que me prête le New-
York Times. a déclaré le général Allen. au
correspondant du Matin à Coblence, ne sont
nullement celles que j'ai faites; mais ce sont
des propos qui m'ont été tenus par dés-
membres du clergé et des universités rhéna-
nes, propos que j'ai simplement rapportés à
mes interlocuteurs berlinois pour leur mon-
trer l'état d'esprit de ces gens.
« Quant à moi, j'ai déclaré que la France
avait-été si-cruellement éprouvée par la guer-
re qu'elle avait besoin de toutes ses forces
pour se relever et pour guérir ses blessures.
« Obligée de garder suffisamment de trou-
pes pour la défense de son territoire, l'oc-
cupation des navs rhénans ne saurait cepen-
dant arracher à l'agriculture et à l'indus-
trie les bras dont celles-ci n'ont que trop be-
soin. Elle a donc fait anpel aux excellentes
troupes indigènes de l'Afrique du Nord "'our
garder ses frontières du Rhin. Ces troupes
ciui ont déià rendu tant de services à la
France lui permettent ainsi d'employer ses
propres, forces à réparer les maux causés
par la guerre.
« Du reste, mes déclarations m'ont valu
d'être prjs violemment à partie dans cer-
tains journaux allemands. Mon devoir est
de dire les choses telles qu'elles sont et de
m'exprimer avec- le plust grand esprit de
justice et d'équité. C'est ce que j'ai tenté de
faire à Berlin x.
Le général Allen a tejrminé ses déclara-
tions en démentant formellement au'il se
fût servi des expressions « troupes noires »
nour désigner les troupes indigènes de FA-
frique du Nqrd.. T
Le Ministre des Finances
à la Chaire de Commerce
Paris, 29 Le« ministre tles fi-
nances a -été- reçu officiellement cet après-
midi par la Chambre de Commerce au Palais
de la Bourse. Aux souhaits de bienvenue qui
mLoritéé adressés. il a répondu nar un v*-
ritabie ; discours. Il n'a pas caché Que lac "?î-
tÀa.ti.ori liuagétair-e était très difficile et que
pbur sortir de cette impasse il ne fallait pas
compter seulement sur les impôts nouveaux.
Il a proclamé la nécessité d'améhorer ila
perception des impôts actuels. Les impôts,
a-t-il, ajouté, ont des rendements chaque jour
meilleurs et les méthodes employées. par
l'Administration vont encore en s'améliorant.
C'est - la .préoccupation constante du minis-
tre- et de ses collaborateurs.
Il à, affirmé ensxiite la volonté du gouver-
nement"de poursuivre résolument la politi-
que d'économies dans laquelle il s'est en-
gagé. --"', ,
II s'est enfin déclaré hostile à la suppres-
sion des titres au porteur et a donné des ex-
plications intéressantes sur la création d'un
marché; à terme des changes, soulignant la
difficulté que présente la qu1 estion de leur
stabilisation."
Oans le Proche-Orient
EN CAS D'UNE MENACE CONTRE
CONSTANTINOPLE
Constantinopla, .29 juillet, — Le comman-
dant en chef des troupes alliées d'occupation
a donné des ordres aux troupes sénégalai-
ses françaises, en vue d'occuper le secteur
de : Tcnataldja. pour s'opposer à toute avan-
ce d'une armée sur Constantinople. manœu-
vre, que les Grecs pourraient. tenter.
Au Congrès de la Paix
Londres, 29 juillet. - Le Congrès de la
paix a adopté une résolution réclamant le
désarmement complet.
Il a également adopté une résolution de-
mandant que la Société des Nations discute
la suppression du service militaire obliga-
toire,
Le Congrès demande la possibilité, pour
les minorités, de décider de leur sort.
En Pologne
, A LA DIETE
Varsovie, 29 juillet. - Le J'Parlement polo-
nais a adopté les projets concernant la con-
vention germano-polonaise sur les facilités à
accorder aux communications de frontière, et
les traités de commerce avec la Roumanie,
l'Italie et la Suisse. J
Le projet de règlement électoral a été éga-
lement adopté.
Histoire de lions
LEUR CAGE S'ETANT BRISEE, LES
FAUVES PROVOQUENT UNE PANIQUE
Cherbourg, 29 juillet. — En gare de Bric;"
quebec une voiture foraine contenant des
lions subit un tel choc que la cage fut en-
dommagée. Les têtes des fauves apparais-
sant par un trou béant, les employés, affolés,
se' dispersèrent en donnant l'alarme ; les vil-
lageois s'armèrent de fusils, les gendarmes
accoururent armés, mais les lions, habitués
à leur retraite, y restèrent pacifiques. Lors-
que le dompteur arriva avec une cage de
1 rchange ils y passèrent facilement.
Attentat criminel contre un train
CENT MORTS Ef TRENTE BLESSÉS
Varsovie.,. 20 juillet. — Un déraillement dû
à une manœuvre criminelle s'est produit sur
le territoire russe, près de la frontière polo
-naise. Des malfaiteurs se sont précipités sur
les voyageurs pour les piller et ont abattu 2
coups de fusil et dé revolver ceux qui résis-
taient. On parle dé 100 morts et 30 blessés.
Les Tendances séparatistes
de la Bavière
L'INTRANSIGEANCE PERSISTE
TOUJOURS A MUNICH
Paris , 29 juillet. — Le correspondant du
Journal à Berlin dit avoir appris hier soir
que la Bavière serait décidée à ne pas renon-
cer aux mesures particulières qu'elle a édic-
tées. Elle préférerait porter le litige devant
)a Haute-Cour.
L'atmosphère reste d'autant plus chargée
d'électricité ajoute le correspondant du Jour-
nal, que l'aile gauche des social-démocrates
conduits par; Scheidemann, Hermann et Mul-
ler, ne cache pas qu'elle condamne franche-
ment les méthodes peu énergiques employées
jusqu'ici contre la Fronde bavaroise par le
président Ebert.
L'AGITATION ACTUELLE
EST LE SYMPTOME D'UN MALAISE
PROFOND
: Londrss, 29 juillet. — Le Daily Express
dit que même si le conflit entre -la Républi-
que allemande et la Bavière n'a pas de consé-
quences graves immédiates, l'agjtation ac-
tuelle est le symptôme d'un malaise profond.
Ludendorff et les autres' chefs du mouvement
monarchiste ont leur quartier général en Ba-
vière. La Bavière méprise la République et
croit que le Gouvernement de Berlin est éphé-
mère.
La France tend à reprendre la politique de
Napoléon qui voulait détacher la Prusse de
la Bavière et les autres Etats de l'Allemagne
du Sud.
Elle verrait peut-être volontiers une monar-
chie à Munich- Le fait que le franc circule
librement en Bavière peut avoir une signifi-
cation politique.
L'Allemagne n'est pas une union libre d'E-
tats cOmnié rAmériqtfe du Nord. C'est un
froupe d'Etats souverains maintenus ensem-
le par un empereur. -;-
L'empereur n'est plus, les liens se relâ-
chant. ;
Au Paradis des Soviets
-, LA SANTÉ DE LENINE
Helsingfors. 29 juillet. — Une source au-
thentique russe donne les renseignements
suivants sur la santé de Lénine : - -
Atteint d'artériosclérose et de surmenage,
Lénine fut frappé, il v a quelque temps, de
congestion -. cérébrale. Des médecins appe-
lés d'Allemagne pratiquèrent des massages
électriques et le malade rècouvrit 1 très vite la
faculté de parler. Il se leva même un mois et
demi -v mais, plus tard, une sèconde attaque
d'aploplexie lui fit perdre de nouveau l'usa-
ge de la parole en même temps qu'une pa-
ralysie des jàmbes le condamnait à l'immo-
bilité complète.. ■>
Actuellement l'état de Lénine est très gra-
ve. L usage. de la parole lui revient lente-,
ment: mais il est toujours dans l'impossi-
bilité absolue de marcher. Les médecins dé-
clarent que le renouvellement des attaques
d'apoplexie prouvent que le cœur est très
faible. Ils estiment qu'une troisième atta-
que serait mortelle. Lénine lie penser
en" tout cas à reprendre ses occupations, car
la tension du cervelet risquerait de provo-
quer une crise redoutée.
En raison de son état alarmant. Lénine ne
peut être transporté. On avait pensé l'emrâe-
uei ca Caucasie pour prendre de& bains ;
quelques communistes avaient même sugaré-
ré qu'on le transportât incognito en Alle-
magne, nuis dans un autre pays. Lénine se
trouve/présentement à * la campagne dans
les environs de Moscou.
LE CHOLERA ASIATIQUE
Varsovie, 28 juillet. — On mande de Mos-
cou que la dernière semaine on a constaté
32 cas de choléra asiatique. L'épidémie de
dysenterie se développe journellement.
Le Frosés ib Wisus Bu
EN PREVISION D'UNE 3
r CONDAMNATION A MORT
Paris, 20 juillet. — On. mand e de Moscou :
Le Comité central a délibéré sur l'attitu-
de du Gouvèrncment.' à l'égard des jugements
qui seront rendus contre les socialistes ré-
volutionnaires.
Le Comité a décidé, sous la pression de
Trotsky. qu'au cas où une sentence de moit
serait rendue, le Gouvernement devrait la
faire immédiatement exécuter; en raison de
l'effervescence qui se manifeste dans la po-
pulation et. l'armée.
L'Evêque d'Oran à Paris
LA QUESTION DE LA SUBVENTION
AUX SEMINAIRES
Paris, 29 juillet. — En l'absence de M.
Steeg, Mgr Durand. évêque d'Oran, a eu
hier une longue entrevue avec M. Kamp-
mann au sujet de l'autorisation donnée aux
Délégations financières de subventionner
certains séminaires.
Le décret pris en 1907 à ce sujet expirant
cette année, le Conseil d'Etat a été saisi
d'un projet de décret prolongeant de 5 an-
nées celui de 1907 Le Conseil d'Etat a don-
né un avis favorable.
Distinctions Honorifiques
MEDAILLES D'HONNEUR DE LA
POLICE MUNICIPALE ET RURALE
Paris, 29 juillet. — Département d'Alger :
M. Chalouli Abdelkader Ben Djelloul, gar-
de-champêtre à Tamadrara : Sesquières. bri-
gadier de police à Alger ; alemkour Moha-
med Ben Smail, agent de police à Miliana ;
Poggioli, agent de police à Alger ; Aït Bra-
ham Akli, cavalier de commune mixte à Port
Gueydon ; Roussel, inspecteur de la police
municipale à Alger : Dauvergne, agent ;
Gardey, brigadier à Alger ; Durand, Ricci,
Mothals. agents de police à Alger.
Département de Constantine : Martin,
garde-champêtre' à Philippeville ; Benezech.
inspecteur à Bône ; Zerrouk Chérif Mostefa,
brigadier ; Falchi, inspecteur à Bône ; Fer-
randi, agent de Dolice à Bône - Michel, ins-
pecteur à Sétif ; Rossi, inspecteur de police
à Bône. ,
Département d'Oran : A'loellalo.ui Ramda-
ne, garde-champêtre à Nédromah ; Gheiial
Mahi Ben Mohamed, f)arde-champêtre à
Cacherou ; Hattal Mohammed Ouls Hadj Ah,
S ai de-champêtre à Mascara ; Boucif Hocine
Bel Hadi. garde-champêtre à Ammi-Moussa;
Senent, Tourre, brigadiers de police à Oran ;
Piazzola, secrétaire inspecteur de la police
muniopale à Oran.
Nos Courriers
Radio'du « Timgad.
Beau temps. Arriverons 17 heures.
Radio du « Charles-Roux »
Nord-Est modéré. Arriverons Marseille 15
heures. Blasmi. «
Radio de « La Marsa »
« ia Marsav » arrivera 12 heures 30.
MÉRITE AGRICOLE
Paris, 29 juillet. - Sont promus ou nom-]
mes:
COMMANDEURS
MM. Abdelrrahman Oukabah, agha des
Oued Auuour ; Arnaud, propriétaire py/ri-
cuJteur à Yusuf ; Beaud, agiicuî-teur à -Se- ;
tif ; Ben Otman Ali Ben Seghir Ben Has-
sen, agriculteur-caïd à Bugeaud ; Bensiam
Mohamed Ben Hamdam, propriétaire, agha
honoraire à Hussein-Dey ; Chollet, agricul-
teur à Aïn-Arnat ; Deirieu, propriétaire-
agriculteur au Kroubs ; Malaterre, chef de.
division à la préfecture d'Alger ; Mercier,
agriculteur à Tlemcen ; Perruchot, directeur
des services agricoles à Constantine - ; Plat
Pierre, primeuriste à Birmandreis ; Reverr
chon, agriculteur-viticulteur à Alger ; Ser-
rano propriétaire-agriculteur à Dublineau ;
Trouche, agriculteur à Raissa (Tunisie) ;
Trouillet., agriculteur à Bordj-Toum (Tuni-
sie).
OFFICIERS.
M'M. Akermann, agriculteur à Blondel
(commune mixte des Bibans) ; Augier, agri-
culteur à Damrémont.
Bally, agriculteur à Krib (Tunisie) ; Bar-
thélémy, médecin général de la marine à
Ferryville ; Bastier, colonel chef d'état-ma-
jor du IQ6 corps d'armée en Algérie ; Bec-
ker, propriétaire-agriculteur à Bouïra ; Ben
Danon, vétérinaire sanitaire du service de
l'élevage én Algérie à Miliana ; Bereaux, ]
chef de bataillon, commandant militaire du
territoire de Toudg-ourt à Biskra. I
Cabaud. agriculteur à Constantine: Cam-
bon, propriétaire-agriculteur à Tébessa; Ca-
nale, receveur des domaines à Constantine ;
Caravol, chef adjoint du cabinet du Gou-
verneur général à Alger; Cépi. agriculteur
à Mondovi ; Champetier. cultivateur à Bordj-
R'Dir, commune mixte des Maâdid ; Chollet,
agriculteur à Sétif; Cohen, agriculteur à
Bougie ; Calnot; chef de bureau au srouver- @
nement général, Alger : Couffin, pronriétai-
re agriculteur à Cheraïa, commune mixte de
Collo; Cros, propriétaire-viticulteur à Mas-I
cara ; Cullet, cultivateur à Sidi-Embareck,
commune mixte des Maàdid; Cùq. proprié-
taire à Tizi, commune mixte de Mascara ;
Courgeon, viticulteur, à Guvotville.
Decaillet, agriculteur à Rouïba ; Dubar,
viticulteur à Bougie.
Endignoux. agriculteur à Gaffour (Tuni-
sie).
Fabre, Diopriétaire agriculteur à Zaouem,
près de Souk-eI-:t'mis (Tunisie) ; Fanet,
contrôleur civil à Kef (Tunisie) ; Farrugia,
maraicher horticulteur à Bône ; Ferrando,
propriétaire cultivateur à Bérard ; F*rev. pro-
priétaire agriculteur à Rouffach.
Gaillet, agriculteur à Sétif ; Génisson. agri-
culteur à Héliopolis. -
Hagelstein. chef de bureau au gouverne-
ment général, Alger ; Houdou. propriétaire
cultivateur à Oran.
Isman, directeur de l'institut agricole d'Al-
gérie à Maison-Carrée ; Ismert. vétérinaire
à Chéraeas. -
Jacquemond. propriétaire agriculteur à. Bé-
r?rrl : Jaillet, —_ieur agricole au douar
Aïn-Manaaa, commune mixte de Saïda ; Jean-
iean. agriculteur à Châteaudun-du-Rhumel.
Lafforg-ue, agriculteur à Mercier-Lacombe ;
Laumet. propriétaire à Sidi-bel-Abbès.
Laglevze, agriculteur à Renier ; Lauprêtre,
propriétaire-agriculteur à Ténès ; Lévy, agri-
culteur à Sétif ; Lorendeau, propriétaire-viti-
culteur à Castiglione.
Matte, propriétaire-agriculteur à Davout
commune mixte des Maâdid) ; Maury\ sons-
directeur au-Gouvernement général à Alger ;
Mesclon, propriétaire-agriculteur à" Lecour-
be (commune mixte des Maadid) ; Mever,
professeur à Bône; Meyère, agriculteur à
Mac-Mahon (Aïn-Touta) ; Millot, agriculteur
à Philippeville: ; Mohammed ben M'Hammed"
caïd des Stah (commune mixte de Tebessa).
Ningre, propriétaire-agriculteur à Cons-
tantine; Noël, directeur de la Caisse régio-
nale du Crédit Agricole (Régence de Tunis).
Pavri, agriculteur à Mercier-Lacombe ; Pe-
rigon, 1 propriétaire-cultivateur au Hamma ;
Perminjat, agriculteur à - Randon ; Polycar-
pe, cultivateur à Laverdure.
Réal, agriculteur à Rivet ; Robe, procureur
général de- la, Cour d'Appel d'Alger; Rollin,
propriétaire-viticulteur à Saint-Ferdinand ;
Rouan, directeur du Crédit Foncier d'Algé-
rie-Tunisie, à Alger.
Saint-Sernin, pharmacien-chimiste en chef
de la marine à Ferryville ; Sam bou Affia
Mahieddine 'ould Abdelkader, adjoint indi-
gène du douar Tèlilat (commune mixte de
Saint-Lucien ; Seriot de Dion, agriculteur à
Krib (Tunisie); Si Mohammed ben el Ba-
chir Snoussi, caïd de la tribu Djamaa (cer-
cle de Touferourt) ; Sonnois, rédacteur prin-
cipal à la Préfecture d'Alger ; Stotz, inspec-
teur a service de défense des cultures à Al-
ger ; Sultana, pépinériste-maraîcher à Allé-
lick (Bône).
Tanti, agriculteur à Bôn« ; Via^a, agricul-
teur à Sétif. T -
Viguié, agriculteur à Séti; Vivet, chef du
Service agricole du département d'Alger.
Zermati, - agriculteur à Sétif.
CHEVALIERS
MM. Abbas Ammar, propriétaire à Taher:
Ahmed ben Ahmed el Meziore, propriétaire
à Sousse; Akermi Charef, propriétaire à Noi-
sy-les-Bains; Akrouf Ali ben Mohammed,
propriétaire agriculteur, à Sidi-Embarek; Ai-
berge, propriétaire à Aïn-Kial ; Alber-
tosi, instituteur à Arkiqueba, commune
mixte de Collo; Aleya ben Saïd el Hamrou-
ni, cultivateur à Gabès ; Ali ben Hadj Mo-
hamed el Mezghanni, agriculteur à Sfax ;
Amal, cultivateur à Mangin; Ameur Thar
ben Hannachi ben si Lounis, propriétaire-
agriculteur-viticulteur à Sétif ; Amouroux,
agriculteur à Hennaya ; Arbogast, proprié-
taire-agriculteur à Perrégaux ! Arroué, agri-
culteur à Souk-Ahrâs ; Augeraud, agricul-
teur à Randon. -
teur à Randon. -
Allègre, propriétaire à Oued-Djemaa ;
Ferry André, agriculteur à Klierba ; Au-
bert, grainetier à Cherchell ; Aubert, viti-
culteur à Détrie.
Baccouche Salah Eddine, caïd à Tunis;
Bachtarzi Mohammed Larbi ben Abboud,
propriétaire-agriculteur à Constantine ; Bal-
land, lieutenant au 6e régiment de chasseurs
d'Afrique à Mascara ; Baly, administrateur
principal de commune mixte à Taher; Barba-
ra, griculteur à Sfax ; Barruel, agriculteur
à Batna; Bastien à Guelaat-bou-Sba : Bau-
ché, propriétaire à Tunis; Becker, adminis-
trateur principal de commune mixte à Bône ;
Bel-Abbès Abdelkader Ould Hadj Ahmed,
propriétaire à Beni-Issad ; Belhachemi Mo-
hammed Ould el Hadj Belhachemi, proprié-
taire à Mostaganem ; Bena, propriétaire
oléiculteur à Sfax ; Benabid Chérif ben
Youcef, caïd du douar de Maoklane ; Bena-
rous Kaddour ben Lakhdar, propriétaire-
agriculteur au douar de Zemlane : Ben Bou-
ali ben Mohamed, bach-aglia du douar de
Guerboussa, commune mixte du Chéliff;
Bencherrad Hamouda ben Mohammed, pro-
priétaire-cultivateur à Constantine ; Ben-
chiha Kouider ould el Hadj, cultivateur à
Sidi-Daho; Bénéjean, propriétaire-cultiva-
teur à Birtouta ; Benhalima Abdelkader ould
el Hadj Mohammed, propriétaire à Guethna,
commune mixte de Mascara ; Benneteux,
lieutenant au 7e régiment de tirailleurs à
Constantine ; Ben Omar Mohamed ben Kad-
dour, propriétaire minotier à Blida.
Benradja Benkouider ben Benradja, culti-
vateur, caïd au douar de Aïn-el-Anséur, com-
mune mixte à Teniet-el-Haad ; Ben Redoua-
ne Brahim ben Abderrahamane, agriculteur
à Hydra (El-Biar) ; Bentounès Athmane bon
Mahfoud, propriétaire à SidûZouïkia ; Ber-
dou, inspecteur primaire de l'enseignement
indigène à Sétif ; "Mme Bernard, cultivatri-
ce au douar Gourn, commune mixte de
Ouïne-el-Bouaghi ; Beroud, agriculteur à Co-
Hgny i Bertino, cultivateur à Zéralda; Bes-
sais-Larbi, chef d'administration privée du
Bey de Tunis; Bessis, oléïculteur à Sfax;
Bettahar Abdelkader ould el Habib, agricul-
teur a Saïda mixte ; Bogelot, pépiniériste-
casernier- a Sebdou ; Bobe, agriculteur à
Aïn-el-Arba; Bonnemaison, cultivateur à- Zé-
ralda; Borg. "arboriculteur à Biskra; Boua-
nani Aounallah ould el Habib, propriétaire-
cultivateur au douar Tâfraoila, commune
mixte de Saïda; Bouhadjar Abdelkader, pro-
priétaire-agriculteur au Kroubs; Boulakia.
oléïculteur à Tunis; Boumaza Mohamed ben
Mostefa, agriculteur à Mondovi ; Bouver.
propriétaire-viticulteur à Laferrière ; Brac-
kers de Hugo, inspecteur .adjoint des Do-
maines à Oran; Brat. agriculteur à Blan-
dan; Brutus, à Oued-Imbert; Buatois, agri-
culteur à Saint-Joseph, commune mixte de
l'Edough ; Butin, cultivateur à Aitrevute.
Bakalem Mohamed ben Lakhdar, cultiva-
teur à Maison-Blanche ; Bandet, agricul-
teur à Masséna ; Barrer; colon à Aïn-Te-
mouchent ; Bazet, agriculteur à Tafaroui ;
Becker (Richard-Arthur), directeur de la So-
ciété de viticulture algérienne à Birtraria ;
Béllat, agriculteur viticulteur à Sicîi-Bei-
Abbès : Bès, viticulteur à Cherchell ; Bes-
sueille (Philomène), propriétaire à Hamman-
Bou-Hadjar ; Bonin de Sarrauton, gérant de
ferme à Bourlier (Sersou mixte) ; Boyer,
cultivateur à Guyotville..
Camilleri, agriculteur à Mondovi ; Campa-
gnolle, brigadier des eaux et forêts à Rou-
mel-Souk ; Cardenti, cultivateur au Tarf,
commune mixte de La Calle; Carme, agri-
culteur-cultivateur à Laferrière; Carrât, agri-
culteur à Bordj-bou-Arreridj ; - Casanova,
agriculteur à Aïn-Rabouc.ne, commune mix-
tede Oum-el-Bouaghi i Cassar. agriculteur à
Tunis ; Cassera, sous-chef de bureau de la
colonisation à Constantine ; Cavalié. proprié-
taire à Oued-Athménia ; Chabane Abdelkader
ould Charef, propriétaire à Aïn-Tédeîès ;
Chabou Mohamed ben Abdelkrim, capitaine
au 3° spahis à Batna ; Chandeysson, agricul-
teur au Télagh; Chanu Mahbouli ben Mo-
hammed, caïd du douar Ouled-Bouderhem
(Kenchela mixte) ; Chardonnet, agriculteur a
Hamadena (Renault mixte) ; Charrin, culti-
vateur à Palikao. 1
Chauvet. cultivateur à Blandan; commune
mixte'de La Calle; Chenntouf Hadi Moham-
med Ould Salah, cultivateur à Perrégaux ;
Cherifi Chérif Ben Mohammed, agriculteur
à Bône; Chollet. agriculteur à Aïn-Arnat,
commune de Càlig-ny; Chouillou. agriculteur
à Oued-Aniizour; Choux, architecte-voyer
communal à "Collo ; Clabe, membre de la
Chambre d'Agriculture de Sousse ; Cohen,
agriculteur à Sfax ; Collet, agriculteur à La-
vavssière ; Colombo. propriétaire à Biskra;
Combe, propriétaire à Souk-Ahras ; Contard.
propriétaire à Taher; Coulongeon. agricul-
teur à Oued-Imbert ; Coûtant, cultivateur au
Tarf, commune mixte de La Calle : Mme
Cristille, cultivatrice à Foumtoub, commune
mixte de l'Aurès ; Creso, agriculteur à Bordi-
bou-Arréridj ; Cullet, cultivateur à Sidi-Em-
barek. commune mixte 'de Maadid.
Mme Caremantrant, propriétaire à Chebli ;
Carton, viticulteur à Fleurus ; Channreau.
agriculteur à Palissv ; Chapuis. cultivatrice
à Vialar ; Cheurfaouï, cultivatrice au douar
de Souagiu ; Cizeron, charron-forg-eron à
Maison-Blanche ; Colin, agriculteur à Bur-
deau, commune mixte du Sersou - Cotret,
cultivateur à, Poatéha, .comiau d'Orla.,
•vitte. - c»" *• "',"\1 ',--
Dahan, propriétaire à Oran ; Debono. agri-
culteur à Philippeville ; Debnncat, -àgi-i-
culteur-éleveur au douar de Ouled-Melouk,
commune- mixte d'Aïn-ei-Ksar ; Debriu, pro-
priétaire viticulteur à Douaouda; DelaDorte,
agriculteur : Delhom, agriculteur à Blondel,
commune mixte des Biba-ns; Derouich. agri1-
culteur à Bizerte ; Desagneaux, agriculteur
à Renault ; Despaux. propriétaire à Maren-
go ; Dizard, agriculteur à Roum-el-Souk ;
Dj ezzar Ii Abdallah ben Ali, propriéatire au
douar Merachda, commune mixte d'Aïn-
M'Lila ; Droit, administrateur de commune
mixte à Oum-el-Bouaghi ; Droubay, culti-
vateur à Tipaza; Droubin. viticulteur à Fleu-
rus ; Dubairv. cultivateur à Tafaraoui ; Du-
four. cultivateur au Tarf: Dumas, proprié-
taire à EI-Kseur: Dupu'l. mfopriétaire r il
Strasbourg; Durandeux, à Mascara; Du-
truel, ingénieur agricole à Aïn-Témonchent.
Paris, ti juillet. - Drivon, propriétaire à
Douéra ; Mme Durand, cultivatrice à Ard-
E-lBeïda, commune d'Orléansville ; Durand,
agriculteur à Lavigerie ; Mme Durand,
agricultrice à Affreville ; Durand, cultiva-
teur à Chebli ; Fauré, cultivateur à Moud-
jebeur (Bogliari mixte): Fort, adjoint spé-
cial à Borély-la-Sapie.
Deleuil, propriétaire 'à Vauban- Delisle,
éleveur à Sainte-Biube-du- TléJat: Delpeuch.
agriculteur à Port-Gueydon ; Dôlive, cultiva-
trice à Affreville.
El Ahmar-El Kadi, cultivateur à Tessa-
Ia ; El Annabi Sadok, Ben Mahmoud, secré-
taire interprète à Bizerte ; Eldin, industriel
à Maison-Carrée ; El Hadef El Okki Ahmed.
caïd à Aïn-Abid ; El Hadj Ali Ben Mohamed
Ben Naceur. agriculteur à Makt-ar (Tunisie) ;
El Hadi Hassèn El Fendri; agriculteur à
Sfax ; El Hadi Mohamed Omrane. expert
agricole à Sfax ; El Hadi Tahar Ben El Hadi
Mosbah Trabelsi, agriculteur à Bizerte ; Em-
sallem Chaloum. viticulteur à Oran.
Féraud. régisseur des propriétés à Oued-
Amizour: Ferhat Laredi Ben Abdelkader,
propriétaire à Sidi-Ben-Moussa, commune
mixte de Mascara: Ferrando. agriculteur à
Àïn-M'Lila ; Ferrero. propriétaire à Alger ;
Ferruci, chef-jardinier, commune de Souk-
Ahras..
Flinois, cultivateur-viticulteur à Sainte-
Barbe-du-Tlélat; Fonteyraud, propriétaire à
Hammam-bou-Hadiar ; Fourneaux, agronome
à Saf-Saf ; Fraiseau, membre de la Commis-
sion municipale de Taher; Fremict, culti-
vateur à Galbois, commune mixte de Maadid.
Ghezlaoui Ali Ould Oumar, cultiKaîeaf au
Douar Guerdjoum, commune mixte de. Mas-
cara ; Gini, adjudant au 38 spahis à Batna ;
Gras. industriel à Bougie ; Gstach, proprié-
taire à Fort-de-l'Eau ; Gueschi, agriculteur
à Mondovi; Guillemard. agriculteur à Sous-
se; Guirand. propriétaire à Koléa ; Guye-
tand, agriculteur' à Oued-Zargua.
Gaschet, ingénieur agricole à Sidi-Bel-
Abbès ; Gélineau, propriétaire à Oggaz ;
Gonnet, viticulteur à Maison-Blanche ; Gui-
chard, agriculteur à Bougainville (commune
mixte du Chéliff) ; Mme veuve Guillaume,
agriculteur à Warnier ; Goillon. agriculteur
à Hardy (commune mixte du Sersou).
Hadi Hamou Mohamed Ben AbdclKader,
propriétaire à Miliana ; Hadj Saïd Ben Saad
El Atoui Kaliia. de Kezours Mehieniue ;
Hadj Salah Kahia, agriculteur à Sousse ;
Hadj Salem El Fendri, agriculteur à Sfax ;
Haîbedcl, agriculteur à Ourkis, commune
mixte de Oum-el-Bouaghi ; Hamed Ben Has-
sen El Louz, agriculteur à 'Sfax, ; Hammon-
da Mustapha Ben Hadj Mohamed, proprié-
taire agriculteur à Rovigo ; Hara, proprié-
taire à Mostaganem ; Hassen Ben Fekih Ah-
med , interprète au contrôle civil du Kef ;
Hoffmann, agriculteur à Béja ; Hognon, ca-
pitaine au 3«x spahis à Batna ; Hugonot.
propriétaire agriculteur à Edgard-Quinet,
commune mixte de Kenchela ; Mme Hum-
bert, cultivatrice à Nesmouh (Cacherou mix-
te) ; Jacquemin, chef d'escadron à la rési-
dence de Tunis ; Jacquet. directeur de l'éco-
le indigène, fetme école de Mazouna ; Jam-
bert, jardinier à El-Biar i Jay, directeur
d'école à-Gabès; Jeanningros agriculteur à
Mascara; Joubert, colon à Arbal ; Jourdan,
Ipubliciste à Alger ; Jourdan, cultivateur. k
Blandan (La Calle mixte).
JOURNAL RÉPUBLICAIN DU MATIN
Bureau de Publicité à Paris. 16. Rue de la Granare-Batelière
ÎO Centimes
DIMANCHE 50 JUILLET 1922
t ABONNEMENTS
3 mois S mais Pn au
Alger, Algérie.. 9fr. 18 fr. 36 fr.
France Tunisie. 12 24 48
Etranger. 15 30 60
Il -
Envoyez 0 fr, 60 pour changement d'adresse
RÉDACTION-ADMINISTRATION
M6, Boulevard Carnot. 26
Téléphone : 20- £ 4
OXZIEfE AMEE — No 1678
ANNONCES
A Alger : Au Journal, 26, Boule. Corna*
- A l'Agence Havas, 72, rue d'Jsty
A Paris : A l'Agence Havas, 8, place de te
Bourse, et dans toutes ses Suocurtaltf
en Province et à l'Etranger.
L'Écho d'Alger est désigné pour ri.
teriion des Annonces légales et JucUm
ciaires. >■ ■_ -
SUEE AU-ANNEXE : 46, rue cT/lîfr
Téléphone : 21-73
La Situation v
diplomatique
Paris, 29 juillet. - De notre correspon-
dant spécial : -»• «
L'affaire des mandats de Palestine et
de Syrie, si singulièrement soulevée par
le? délégué italien au Conseil de la Société
des Nations, a eu du moins une heureuse
rtyercussion : également menacées dans
leurs mandats coloniaux, l'Angleterre et la
France ont aussitôt fait cause commune ;
elles ont reconstitué le front de défense
unique, cë qui a eu un double effet : d'a-
bord la malencontreuse offensive, du mar-
quis Imperiali a été vite réduite' à néant;
ensuite, et cela est encore plus important,
l'entente franco-britannique s'en est aus-
sitôt trouvée fortifiée. On n'ignore pas que
cette entente ressemble à une plante ane-
mique et fragile qu'un rien suffirait a met-
tre à mal. Il faut donc se féliciter de tout
ce qui est capable de lui insuffler quelque
ligueur.
Ceci n'empêche pas M: Lloyd George
le témoigner aux Soviets une bienveillance
que rien ne décourage. Il sent bien qu'a-
près Gênés et La Haye, aucun accord of-
ficiel, de gouvernement à gouvernement,
n'est plus possible avec la Russie bolché-
viste. Mais le voici qui se rejette sur les
iccords privés, de commerçants britanni-
ques à gouvernement soviétiste. Selon ce
qu'il a fait connaître à la Chambre des
Communes, non seulement il favorisera
verbalement de tels accords, mais encore
il, les soutiendra en accordant des crédits
-cl',Etat aux négociants qui se lanceront dans
ce genre d'entreprises, quelque peu ha-
sardeuses.
Croyez que ce n'est pas seulement par
.o6stination d'amour-propre que le Premier
britannique s'entête ainsi dans - la voie où
depuis plus d'un an il est engagé; il cher-
che surtout à se concilier le haut commerce
anglais d'exportation qui ne se console pas
dé se voir fermé depuis si longtemps le
niarché russe. Il est convaincu qu aussitôt
qu'il aura forcé les portes des régions so-
viétiques en faveur de ses nationaux, ceux-
ci, arrivant bons premiers, réaliseront
d'immenses bénéfices au détriment de tous
autres concurrents non-anglais.
C'e.st après tout possible, si le régime
bdtehéviste réussit à durer. Mais, étant
donné la pénurie d'argent qui règne en
Russie et les désastreuses conditions - éco-
nomques de ce pays dévoré par la famine
et les épidémies, qui oserait prédire au ré-
gime portant la responsabilité de toutes les
misères, de toutes les horreurs sous les-
quelles le peuple russe gît accablé, une
survie de plus de six mois ? Il faut, pour
cela avoir l'audace cTun Lloyd Geargt.
Cependant, ne lui est-il à lui
aussi, de se tromper quelquefois ?
Si j'insiste sur cette attitude du premier
ministre à l'égard des affaires russes; c'est
qu'elle, doit nous servir d'indication quant
à la position que M. Lloyd George adop-
tera vis-à-vis de M. Poincaré, dans la dis-
cussion du problème des Réparations. Là
aussi, tes raisons politiques invoquées,
telles que nécessité de favoriser en Al-
lemagne un régime stable, égards à avoir
pour le gouvernement actuel qui est le
défenseur attitré de la République, impos-
sibilité de rebâtir l'Europe sans rendre à
l'Allemagne se grande situation économi-
que; tout cela n'est qu'un -masque. En réa-
lité, il ne s'dgit que d'une affaire d'argent.
Ce que M. Lloyd George cherche, c'est à
faire plaisir au commerce britannique, en
lui rendant le champ d'exportation alle-
mand. Tout le restant n'est que vain pré-
texte.
C'est pour cela précisément que la lutte
contre lui sera si dure, parce que M. Poin-
caré aura affaire à un contradicteur qui ne
veut pas être convaincu. Notre président
ill Conseil ne pourra invoquer que des
raisons d'Etat, telles que sécurité et paye-
ment des répamtions, les seules qui comp-
tent pour la politique française tandis que
M,: Lloyd George demeurera insensible à
toute cette argumentation, parce quç lui,
ce qu'il cherche, c'est tout à fait autre
chose.
C'est décidément au lundi 7 août qu'est
fixée la rencontre des deux premiers mi-
nistres. Elle semble devoir s'ouvrir sous
des auspices plutôt favorables. Attendons-
nous cependant à une joûte qui sera plu-
tôt remplie de péripéties.
CUY DE SAINT-CLAIR.
L'anniversaire de la mort de Jaurès
Paris, 29 juillet. — L'Ère Nouvelle consa-
cre tout son numéro d'aujourd'hui à Jau-
rès;
Les articles traitent chacun à un point de
me différent dé la politique -et du caractère
de Jaurès.
Us sont signés de Caillaux, Séverine, Vic-
tor Basch, Dubârry, Georges Ponsot, général
Sarrail, Lévy Bruhl, Victor Margueritte, Paul
Boncour, Rouanet, etc.
M. Alfred Doiminique reproche vivement
leur rôle néfaste à MM. Daudet et de Maur-
ras, et déclare qu'ils sont les auteurs respon-
sables de la mort de Jaurès.
En Espagne
LES POURPARLERS COMMERCIAUX
AVEC L'ALLEMAGNE
Madrid, 29 juillet. — La Correspondencia
de Espana assure que, contrairement à cer-
tains bruits évidemment tendancieux, les
pourparlers commerciaux hispano-allemands
qui étaient en cours ne sont pas rompus, mais,
simplement ajournés au mois d'octobre.
La Guerre civile en Irlande
LA LUTTE AUTOUR DE KILMALLOCK
Dublin, 29 juillet. — Une lutte, acharnée
continue autour ds Kilmallock, au Sud do
l'Irlande. -
Avant l'Entrevue
de Londres
LA QUESTION DU MORATOIRE
Paris. 2q juillet. — Le Journal constate
que le Gouvernement anglais. ne semble, plus
désirer une entrevue entre M. Poincaré et M.
Lloyd George, et qu'il en propose l'ajourne-
ment, sous divers prétextes.
Il attire l'attention sur le fait que, en ce
qui touche la débâcle financière allemande
qui exigerait pourtant de promptes mesures
Londres estime qu'il n'y a qu'à accorder au
Reich un petit moratoire provisoire, lui per-
mettant d'attendre et de réfléchir.
Or, observe le Journal, un moratoire pro-
visoire esquive subrepticement toute discus-
sion de principe. Quant l'entrevue de Lon-
dres aura lieu, le fait sera acquis, tt nous
serons dans l'engrenage, sans possibilité
d'action et isolés.
On comprend maintenant dit notse con-
frère, le revirement qui se produit à Londres.
II nous faut, à tout prix, déjouer le camou-
flage d'insolvabilité qui conduit à l'escamo-
tage des réparations. Voilà le débat qui s'im-
pose, quoi qu'on affecte de penser à Londres.
Le Gouvernement français estime que le
débat n.e. peut pas être reculé. Une décision
doit être prisç avant le 15 août, sur le mo-
ratoire ; or, aucune décision n'est possible,
avant que l'on, ait statué sur les gages, les
contrôles et les sanctions.
En Angleterre, ditl d'autre part, le Journal,
on considère que la parole est au Gouverne-
ment français. En France, on estime que M.
Poincaré a fait tout ce qu'il devait, en dé-
clarant qu'il, se tient à la disposition de M.
Lloyd George, et qu'il admet la participa-
tion des Italiens, des Belges et des Espa-
gnols.
C'est au gouvernement britannique de
prendre des arrangements, puisque c'est sur
son sol qu'aura lieu la Conférence.
Il faut ajouter que le Gouvernement fran-
çais n'admettra pas qu'un moratorium de si
faible durée qu'il soit, puisse être accordé
aux Allemands avant cTavoir posé des con-
ditions. Il désire, naturellement, soumettre
son programme à l'approbation de ses Al-
liés.
Après La Hoye
L'ATTITUDE DE LA FRANCE ET CELLE
DE L'ANGLETERRE JUGEES
PAR RADEK
Varsovie, 29 juillet. — On mande de Mosr
con que le germanophile Radek a publié
dernièrement dans l'« Izviestia » un article
particulièrement significatif.
Radek écrit : « A Gênes, M. Lloyd George
a lutté pour sa vie politique. Il a voulu ren-
trer à Londres, couvert de lauriers et de
gloire. Coûte que coûte, il a voulu arranger
les relations avec la Russie et a renoncé à ce
que les biens nationalistes soient restitués
aux capitalistes étrangers. L'attitude de la
France a été tout autre.
Il ne fallait s'attendre à rien de bon. Ce-
pendant il était permis d'espérer qu'à La
Haye les affaires ne s'améliorant pas, elles
n'empireraient pas non "1lus. Or.- le contrai-
re s'est produit à La Haye. Les choses sont
allés encore moins bien qu'à Gênes, car dans
la question la plus essentielle, dans celle de
la restitution des biens privés-, les délégués
anglais se sont rangés franchement du côté
de là France ,. et cette dernière a obtenu que
le front commun, du capitalisme mondial se
dressât contre la Russie communiste.
Le complot contre M, Poincaré
C'EST LE GOUVERNEMENT BELCE
! I QUI EN AVISA LE QUAI D'ORSAY.
DES MESURES DE POLICE SERIEUSES
SONT PRISES
Paris, 29 juillet. — Du Journal :
Pour couper court à toutes les fausses pis-
tes, le Gouvernement français a tenu à faire
savoir que la nouvelle du complot contre M.
Poincaré a été dévoilée par un gouvernement
allié, particulièrement en mesure d'être bien
informé. a
Ce gouvernement allié est en possession
d'un dossier extrêmement complet établis-
,sant, sans aucun doute possible, que les di-
recteurs de la conjuration appartiennent à
l'organisation secrète « Consul », qui a fait
assa'ssiner MM. Erzberger et Rathenau.
On confirme, ajoute le Journal, que le Gou-
vernement allié qui nous a prévenu est le
Gouvernement belge. En présence des faits
certains, le Gouvernement français a exar
miné la meilleure attitude à observer, et il a
pensé que le meilleur moyen de déjouer un
tel complot est de faire la lumière la plus
complète sur son organisation.
Mais cela n'empêche pas de prendre toutes
les mesures de précautions qui s'imposent.
M. Poincaré a conféré, à ce sujet, avec
MM. Naudin, préfet de police; Maréchal. di-
recteur de la police municipale, et Maunoury,
ministre de l'Intérieur. - - -
Les relations franco-russes
ON PARLE D'UN VOYAGE
DE M. HERRIOT A MOSCOU
ari, 2Q juillet. •— Le Figaro publie ce
qui suit :
Un bruit circulait, hier, à la Bourse, dont
nous n6 voyons aucun inconvénient à nous
faire l'écho.
Il paraîtrait que le Gouvernement des So-
viets, conscient des résultats négatifs don-
nés par les voyages successifs, en Russie,
de divers communistes français, aurait adop-
té une autre tactique, qui consisterait à at-
tirer, à Moscou, une personnalité politique
française, acceptable pour les Soviets, et qui
jouirait en France d'un crédit qui fait tota-
lement défaut aux actuels communistes.
On devine que leur but est de dissiper ce
que le Gouvernement de Lenine appelle des
« malentendus », et de faire connaître l'état
réel des dispositions de la Russie..
Cet homme politique, auquel on, aurait
songé, n'est autre que M. Herriot, député de
Lyon, président du parti radical et radical-
socialiste.
On allait jusqu'à assurer que M. Herriot
avait été déjà pressenti, et qu'on aurait su-
bordonné son acceptation au consentement du
parti radical, et aussi à l'avis favorable du
Gouvernement français.
Il est permis de conclure, en disant que,
si les choses en sont réellement à ce point,
la possibilité d'ukr voyage à Moscou de M.
Herriot peut être parfaitement envisagée.
La Crise Italienne
POIGNEE DE NOUVELLES
Rome, 29 juillet. — Le roi a reçu M. de
Nava qui a décliné l'offre de former le cabi.
net.
Il recevra aujourd'hui M. Orlando.
Le groupe parlementaire socialiste a velé
un ordre du jour menaçant le srcuvernement
de mesures graves si la crise n était pas ré-
solue conformément aux 'délihéra':tHS de ,b
Chambre, c'est-à-dire en excluant la droite
de la formation du Ministère.
Les troupes françaises
sur le Rhin.
UN DEMENTI DU CENERAL ALLEN
Paris. 29 juillet. — Dans son numéro d:
juin 1922. le New-York Times rapportait
une interview pris par les représentants de
la presse à l'ambassade des Etats-Unis de
Berlin. Lè général Allen, commandant le
corps d'occupation à Coblence, v aurait dé-
claré que la présence des troupes de couleur
dans les conditions actuelles de l'occupation
militaire ne pouvait être considérée comme
désirable.
Selon le même journal, le général Allen
avait ajouté que tel était le point de vue du
clergé et des professeurs des universités M
allemandes avec qui il avait conversé peh-
dallt les travaux de la haute-commission en-
Rhénanie.
Il annonçait également que les sénégalais
avaient quitté le Rhin, mais* qué les troupes
de Madagascar resteraient et qu'on comptait
encore en Rhénanie 15.000 soldats des unités-
de l'Afrique Septentrionale, soldats noirs in-
clus. -
On connait les sentiments que le général
Allen porté à la France, sentiments tout de
sympathie et d'amitié, qu'il n'a cessé de ùiaf
nifester en toute occasion.
« Les' déclarations que me prête le New-
York Times. a déclaré le général Allen. au
correspondant du Matin à Coblence, ne sont
nullement celles que j'ai faites; mais ce sont
des propos qui m'ont été tenus par dés-
membres du clergé et des universités rhéna-
nes, propos que j'ai simplement rapportés à
mes interlocuteurs berlinois pour leur mon-
trer l'état d'esprit de ces gens.
« Quant à moi, j'ai déclaré que la France
avait-été si-cruellement éprouvée par la guer-
re qu'elle avait besoin de toutes ses forces
pour se relever et pour guérir ses blessures.
« Obligée de garder suffisamment de trou-
pes pour la défense de son territoire, l'oc-
cupation des navs rhénans ne saurait cepen-
dant arracher à l'agriculture et à l'indus-
trie les bras dont celles-ci n'ont que trop be-
soin. Elle a donc fait anpel aux excellentes
troupes indigènes de l'Afrique du Nord "'our
garder ses frontières du Rhin. Ces troupes
ciui ont déià rendu tant de services à la
France lui permettent ainsi d'employer ses
propres, forces à réparer les maux causés
par la guerre.
« Du reste, mes déclarations m'ont valu
d'être prjs violemment à partie dans cer-
tains journaux allemands. Mon devoir est
de dire les choses telles qu'elles sont et de
m'exprimer avec- le plust grand esprit de
justice et d'équité. C'est ce que j'ai tenté de
faire à Berlin x.
Le général Allen a tejrminé ses déclara-
tions en démentant formellement au'il se
fût servi des expressions « troupes noires »
nour désigner les troupes indigènes de FA-
frique du Nqrd.. T
Le Ministre des Finances
à la Chaire de Commerce
Paris, 29 Le« ministre tles fi-
nances a -été- reçu officiellement cet après-
midi par la Chambre de Commerce au Palais
de la Bourse. Aux souhaits de bienvenue qui
mLoritéé adressés. il a répondu nar un v*-
ritabie ; discours. Il n'a pas caché Que lac "?î-
tÀa.ti.ori liuagétair-e était très difficile et que
pbur sortir de cette impasse il ne fallait pas
compter seulement sur les impôts nouveaux.
Il a proclamé la nécessité d'améhorer ila
perception des impôts actuels. Les impôts,
a-t-il, ajouté, ont des rendements chaque jour
meilleurs et les méthodes employées. par
l'Administration vont encore en s'améliorant.
C'est - la .préoccupation constante du minis-
tre- et de ses collaborateurs.
Il à, affirmé ensxiite la volonté du gouver-
nement"de poursuivre résolument la politi-
que d'économies dans laquelle il s'est en-
gagé. --"', ,
II s'est enfin déclaré hostile à la suppres-
sion des titres au porteur et a donné des ex-
plications intéressantes sur la création d'un
marché; à terme des changes, soulignant la
difficulté que présente la qu1 estion de leur
stabilisation."
Oans le Proche-Orient
EN CAS D'UNE MENACE CONTRE
CONSTANTINOPLE
Constantinopla, .29 juillet, — Le comman-
dant en chef des troupes alliées d'occupation
a donné des ordres aux troupes sénégalai-
ses françaises, en vue d'occuper le secteur
de : Tcnataldja. pour s'opposer à toute avan-
ce d'une armée sur Constantinople. manœu-
vre, que les Grecs pourraient. tenter.
Au Congrès de la Paix
Londres, 29 juillet. - Le Congrès de la
paix a adopté une résolution réclamant le
désarmement complet.
Il a également adopté une résolution de-
mandant que la Société des Nations discute
la suppression du service militaire obliga-
toire,
Le Congrès demande la possibilité, pour
les minorités, de décider de leur sort.
En Pologne
, A LA DIETE
Varsovie, 29 juillet. - Le J'Parlement polo-
nais a adopté les projets concernant la con-
vention germano-polonaise sur les facilités à
accorder aux communications de frontière, et
les traités de commerce avec la Roumanie,
l'Italie et la Suisse. J
Le projet de règlement électoral a été éga-
lement adopté.
Histoire de lions
LEUR CAGE S'ETANT BRISEE, LES
FAUVES PROVOQUENT UNE PANIQUE
Cherbourg, 29 juillet. — En gare de Bric;"
quebec une voiture foraine contenant des
lions subit un tel choc que la cage fut en-
dommagée. Les têtes des fauves apparais-
sant par un trou béant, les employés, affolés,
se' dispersèrent en donnant l'alarme ; les vil-
lageois s'armèrent de fusils, les gendarmes
accoururent armés, mais les lions, habitués
à leur retraite, y restèrent pacifiques. Lors-
que le dompteur arriva avec une cage de
1 rchange ils y passèrent facilement.
Attentat criminel contre un train
CENT MORTS Ef TRENTE BLESSÉS
Varsovie.,. 20 juillet. — Un déraillement dû
à une manœuvre criminelle s'est produit sur
le territoire russe, près de la frontière polo
-naise. Des malfaiteurs se sont précipités sur
les voyageurs pour les piller et ont abattu 2
coups de fusil et dé revolver ceux qui résis-
taient. On parle dé 100 morts et 30 blessés.
Les Tendances séparatistes
de la Bavière
L'INTRANSIGEANCE PERSISTE
TOUJOURS A MUNICH
Paris , 29 juillet. — Le correspondant du
Journal à Berlin dit avoir appris hier soir
que la Bavière serait décidée à ne pas renon-
cer aux mesures particulières qu'elle a édic-
tées. Elle préférerait porter le litige devant
)a Haute-Cour.
L'atmosphère reste d'autant plus chargée
d'électricité ajoute le correspondant du Jour-
nal, que l'aile gauche des social-démocrates
conduits par; Scheidemann, Hermann et Mul-
ler, ne cache pas qu'elle condamne franche-
ment les méthodes peu énergiques employées
jusqu'ici contre la Fronde bavaroise par le
président Ebert.
L'AGITATION ACTUELLE
EST LE SYMPTOME D'UN MALAISE
PROFOND
: Londrss, 29 juillet. — Le Daily Express
dit que même si le conflit entre -la Républi-
que allemande et la Bavière n'a pas de consé-
quences graves immédiates, l'agjtation ac-
tuelle est le symptôme d'un malaise profond.
Ludendorff et les autres' chefs du mouvement
monarchiste ont leur quartier général en Ba-
vière. La Bavière méprise la République et
croit que le Gouvernement de Berlin est éphé-
mère.
La France tend à reprendre la politique de
Napoléon qui voulait détacher la Prusse de
la Bavière et les autres Etats de l'Allemagne
du Sud.
Elle verrait peut-être volontiers une monar-
chie à Munich- Le fait que le franc circule
librement en Bavière peut avoir une signifi-
cation politique.
L'Allemagne n'est pas une union libre d'E-
tats cOmnié rAmériqtfe du Nord. C'est un
froupe d'Etats souverains maintenus ensem-
le par un empereur. -;-
L'empereur n'est plus, les liens se relâ-
chant. ;
Au Paradis des Soviets
-, LA SANTÉ DE LENINE
Helsingfors. 29 juillet. — Une source au-
thentique russe donne les renseignements
suivants sur la santé de Lénine : - -
Atteint d'artériosclérose et de surmenage,
Lénine fut frappé, il v a quelque temps, de
congestion -. cérébrale. Des médecins appe-
lés d'Allemagne pratiquèrent des massages
électriques et le malade rècouvrit 1 très vite la
faculté de parler. Il se leva même un mois et
demi -v mais, plus tard, une sèconde attaque
d'aploplexie lui fit perdre de nouveau l'usa-
ge de la parole en même temps qu'une pa-
ralysie des jàmbes le condamnait à l'immo-
bilité complète.. ■>
Actuellement l'état de Lénine est très gra-
ve. L usage. de la parole lui revient lente-,
ment: mais il est toujours dans l'impossi-
bilité absolue de marcher. Les médecins dé-
clarent que le renouvellement des attaques
d'apoplexie prouvent que le cœur est très
faible. Ils estiment qu'une troisième atta-
que serait mortelle. Lénine lie penser
en" tout cas à reprendre ses occupations, car
la tension du cervelet risquerait de provo-
quer une crise redoutée.
En raison de son état alarmant. Lénine ne
peut être transporté. On avait pensé l'emrâe-
uei ca Caucasie pour prendre de& bains ;
quelques communistes avaient même sugaré-
ré qu'on le transportât incognito en Alle-
magne, nuis dans un autre pays. Lénine se
trouve/présentement à * la campagne dans
les environs de Moscou.
LE CHOLERA ASIATIQUE
Varsovie, 28 juillet. — On mande de Mos-
cou que la dernière semaine on a constaté
32 cas de choléra asiatique. L'épidémie de
dysenterie se développe journellement.
Le Frosés ib Wisus Bu
EN PREVISION D'UNE 3
r CONDAMNATION A MORT
Paris, 20 juillet. — On. mand e de Moscou :
Le Comité central a délibéré sur l'attitu-
de du Gouvèrncment.' à l'égard des jugements
qui seront rendus contre les socialistes ré-
volutionnaires.
Le Comité a décidé, sous la pression de
Trotsky. qu'au cas où une sentence de moit
serait rendue, le Gouvernement devrait la
faire immédiatement exécuter; en raison de
l'effervescence qui se manifeste dans la po-
pulation et. l'armée.
L'Evêque d'Oran à Paris
LA QUESTION DE LA SUBVENTION
AUX SEMINAIRES
Paris, 29 juillet. — En l'absence de M.
Steeg, Mgr Durand. évêque d'Oran, a eu
hier une longue entrevue avec M. Kamp-
mann au sujet de l'autorisation donnée aux
Délégations financières de subventionner
certains séminaires.
Le décret pris en 1907 à ce sujet expirant
cette année, le Conseil d'Etat a été saisi
d'un projet de décret prolongeant de 5 an-
nées celui de 1907 Le Conseil d'Etat a don-
né un avis favorable.
Distinctions Honorifiques
MEDAILLES D'HONNEUR DE LA
POLICE MUNICIPALE ET RURALE
Paris, 29 juillet. — Département d'Alger :
M. Chalouli Abdelkader Ben Djelloul, gar-
de-champêtre à Tamadrara : Sesquières. bri-
gadier de police à Alger ; alemkour Moha-
med Ben Smail, agent de police à Miliana ;
Poggioli, agent de police à Alger ; Aït Bra-
ham Akli, cavalier de commune mixte à Port
Gueydon ; Roussel, inspecteur de la police
municipale à Alger : Dauvergne, agent ;
Gardey, brigadier à Alger ; Durand, Ricci,
Mothals. agents de police à Alger.
Département de Constantine : Martin,
garde-champêtre' à Philippeville ; Benezech.
inspecteur à Bône ; Zerrouk Chérif Mostefa,
brigadier ; Falchi, inspecteur à Bône ; Fer-
randi, agent de Dolice à Bône - Michel, ins-
pecteur à Sétif ; Rossi, inspecteur de police
à Bône. ,
Département d'Oran : A'loellalo.ui Ramda-
ne, garde-champêtre à Nédromah ; Gheiial
Mahi Ben Mohamed, f)arde-champêtre à
Cacherou ; Hattal Mohammed Ouls Hadj Ah,
S ai de-champêtre à Mascara ; Boucif Hocine
Bel Hadi. garde-champêtre à Ammi-Moussa;
Senent, Tourre, brigadiers de police à Oran ;
Piazzola, secrétaire inspecteur de la police
muniopale à Oran.
Nos Courriers
Radio'du « Timgad.
Beau temps. Arriverons 17 heures.
Radio du « Charles-Roux »
Nord-Est modéré. Arriverons Marseille 15
heures. Blasmi. «
Radio de « La Marsa »
« ia Marsav » arrivera 12 heures 30.
MÉRITE AGRICOLE
Paris, 29 juillet. - Sont promus ou nom-]
mes:
COMMANDEURS
MM. Abdelrrahman Oukabah, agha des
Oued Auuour ; Arnaud, propriétaire py/ri-
cuJteur à Yusuf ; Beaud, agiicuî-teur à -Se- ;
tif ; Ben Otman Ali Ben Seghir Ben Has-
sen, agriculteur-caïd à Bugeaud ; Bensiam
Mohamed Ben Hamdam, propriétaire, agha
honoraire à Hussein-Dey ; Chollet, agricul-
teur à Aïn-Arnat ; Deirieu, propriétaire-
agriculteur au Kroubs ; Malaterre, chef de.
division à la préfecture d'Alger ; Mercier,
agriculteur à Tlemcen ; Perruchot, directeur
des services agricoles à Constantine - ; Plat
Pierre, primeuriste à Birmandreis ; Reverr
chon, agriculteur-viticulteur à Alger ; Ser-
rano propriétaire-agriculteur à Dublineau ;
Trouche, agriculteur à Raissa (Tunisie) ;
Trouillet., agriculteur à Bordj-Toum (Tuni-
sie).
OFFICIERS.
M'M. Akermann, agriculteur à Blondel
(commune mixte des Bibans) ; Augier, agri-
culteur à Damrémont.
Bally, agriculteur à Krib (Tunisie) ; Bar-
thélémy, médecin général de la marine à
Ferryville ; Bastier, colonel chef d'état-ma-
jor du IQ6 corps d'armée en Algérie ; Bec-
ker, propriétaire-agriculteur à Bouïra ; Ben
Danon, vétérinaire sanitaire du service de
l'élevage én Algérie à Miliana ; Bereaux, ]
chef de bataillon, commandant militaire du
territoire de Toudg-ourt à Biskra. I
Cabaud. agriculteur à Constantine: Cam-
bon, propriétaire-agriculteur à Tébessa; Ca-
nale, receveur des domaines à Constantine ;
Caravol, chef adjoint du cabinet du Gou-
verneur général à Alger; Cépi. agriculteur
à Mondovi ; Champetier. cultivateur à Bordj-
R'Dir, commune mixte des Maâdid ; Chollet,
agriculteur à Sétif; Cohen, agriculteur à
Bougie ; Calnot; chef de bureau au srouver- @
nement général, Alger : Couffin, pronriétai-
re agriculteur à Cheraïa, commune mixte de
Collo; Cros, propriétaire-viticulteur à Mas-I
cara ; Cullet, cultivateur à Sidi-Embareck,
commune mixte des Maàdid; Cùq. proprié-
taire à Tizi, commune mixte de Mascara ;
Courgeon, viticulteur, à Guvotville.
Decaillet, agriculteur à Rouïba ; Dubar,
viticulteur à Bougie.
Endignoux. agriculteur à Gaffour (Tuni-
sie).
Fabre, Diopriétaire agriculteur à Zaouem,
près de Souk-eI-:t'mis (Tunisie) ; Fanet,
contrôleur civil à Kef (Tunisie) ; Farrugia,
maraicher horticulteur à Bône ; Ferrando,
propriétaire cultivateur à Bérard ; F*rev. pro-
priétaire agriculteur à Rouffach.
Gaillet, agriculteur à Sétif ; Génisson. agri-
culteur à Héliopolis. -
Hagelstein. chef de bureau au gouverne-
ment général, Alger ; Houdou. propriétaire
cultivateur à Oran.
Isman, directeur de l'institut agricole d'Al-
gérie à Maison-Carrée ; Ismert. vétérinaire
à Chéraeas. -
Jacquemond. propriétaire agriculteur à. Bé-
r?rrl : Jaillet, —_ieur agricole au douar
Aïn-Manaaa, commune mixte de Saïda ; Jean-
iean. agriculteur à Châteaudun-du-Rhumel.
Lafforg-ue, agriculteur à Mercier-Lacombe ;
Laumet. propriétaire à Sidi-bel-Abbès.
Laglevze, agriculteur à Renier ; Lauprêtre,
propriétaire-agriculteur à Ténès ; Lévy, agri-
culteur à Sétif ; Lorendeau, propriétaire-viti-
culteur à Castiglione.
Matte, propriétaire-agriculteur à Davout
commune mixte des Maâdid) ; Maury\ sons-
directeur au-Gouvernement général à Alger ;
Mesclon, propriétaire-agriculteur à" Lecour-
be (commune mixte des Maadid) ; Mever,
professeur à Bône; Meyère, agriculteur à
Mac-Mahon (Aïn-Touta) ; Millot, agriculteur
à Philippeville: ; Mohammed ben M'Hammed"
caïd des Stah (commune mixte de Tebessa).
Ningre, propriétaire-agriculteur à Cons-
tantine; Noël, directeur de la Caisse régio-
nale du Crédit Agricole (Régence de Tunis).
Pavri, agriculteur à Mercier-Lacombe ; Pe-
rigon, 1 propriétaire-cultivateur au Hamma ;
Perminjat, agriculteur à - Randon ; Polycar-
pe, cultivateur à Laverdure.
Réal, agriculteur à Rivet ; Robe, procureur
général de- la, Cour d'Appel d'Alger; Rollin,
propriétaire-viticulteur à Saint-Ferdinand ;
Rouan, directeur du Crédit Foncier d'Algé-
rie-Tunisie, à Alger.
Saint-Sernin, pharmacien-chimiste en chef
de la marine à Ferryville ; Sam bou Affia
Mahieddine 'ould Abdelkader, adjoint indi-
gène du douar Tèlilat (commune mixte de
Saint-Lucien ; Seriot de Dion, agriculteur à
Krib (Tunisie); Si Mohammed ben el Ba-
chir Snoussi, caïd de la tribu Djamaa (cer-
cle de Touferourt) ; Sonnois, rédacteur prin-
cipal à la Préfecture d'Alger ; Stotz, inspec-
teur a service de défense des cultures à Al-
ger ; Sultana, pépinériste-maraîcher à Allé-
lick (Bône).
Tanti, agriculteur à Bôn« ; Via^a, agricul-
teur à Sétif. T -
Viguié, agriculteur à Séti; Vivet, chef du
Service agricole du département d'Alger.
Zermati, - agriculteur à Sétif.
CHEVALIERS
MM. Abbas Ammar, propriétaire à Taher:
Ahmed ben Ahmed el Meziore, propriétaire
à Sousse; Akermi Charef, propriétaire à Noi-
sy-les-Bains; Akrouf Ali ben Mohammed,
propriétaire agriculteur, à Sidi-Embarek; Ai-
berge, propriétaire à Aïn-Kial ; Alber-
tosi, instituteur à Arkiqueba, commune
mixte de Collo; Aleya ben Saïd el Hamrou-
ni, cultivateur à Gabès ; Ali ben Hadj Mo-
hamed el Mezghanni, agriculteur à Sfax ;
Amal, cultivateur à Mangin; Ameur Thar
ben Hannachi ben si Lounis, propriétaire-
agriculteur-viticulteur à Sétif ; Amouroux,
agriculteur à Hennaya ; Arbogast, proprié-
taire-agriculteur à Perrégaux ! Arroué, agri-
culteur à Souk-Ahrâs ; Augeraud, agricul-
teur à Randon. -
teur à Randon. -
Allègre, propriétaire à Oued-Djemaa ;
Ferry André, agriculteur à Klierba ; Au-
bert, grainetier à Cherchell ; Aubert, viti-
culteur à Détrie.
Baccouche Salah Eddine, caïd à Tunis;
Bachtarzi Mohammed Larbi ben Abboud,
propriétaire-agriculteur à Constantine ; Bal-
land, lieutenant au 6e régiment de chasseurs
d'Afrique à Mascara ; Baly, administrateur
principal de commune mixte à Taher; Barba-
ra, griculteur à Sfax ; Barruel, agriculteur
à Batna; Bastien à Guelaat-bou-Sba : Bau-
ché, propriétaire à Tunis; Becker, adminis-
trateur principal de commune mixte à Bône ;
Bel-Abbès Abdelkader Ould Hadj Ahmed,
propriétaire à Beni-Issad ; Belhachemi Mo-
hammed Ould el Hadj Belhachemi, proprié-
taire à Mostaganem ; Bena, propriétaire
oléiculteur à Sfax ; Benabid Chérif ben
Youcef, caïd du douar de Maoklane ; Bena-
rous Kaddour ben Lakhdar, propriétaire-
agriculteur au douar de Zemlane : Ben Bou-
ali ben Mohamed, bach-aglia du douar de
Guerboussa, commune mixte du Chéliff;
Bencherrad Hamouda ben Mohammed, pro-
priétaire-cultivateur à Constantine ; Ben-
chiha Kouider ould el Hadj, cultivateur à
Sidi-Daho; Bénéjean, propriétaire-cultiva-
teur à Birtouta ; Benhalima Abdelkader ould
el Hadj Mohammed, propriétaire à Guethna,
commune mixte de Mascara ; Benneteux,
lieutenant au 7e régiment de tirailleurs à
Constantine ; Ben Omar Mohamed ben Kad-
dour, propriétaire minotier à Blida.
Benradja Benkouider ben Benradja, culti-
vateur, caïd au douar de Aïn-el-Anséur, com-
mune mixte à Teniet-el-Haad ; Ben Redoua-
ne Brahim ben Abderrahamane, agriculteur
à Hydra (El-Biar) ; Bentounès Athmane bon
Mahfoud, propriétaire à SidûZouïkia ; Ber-
dou, inspecteur primaire de l'enseignement
indigène à Sétif ; "Mme Bernard, cultivatri-
ce au douar Gourn, commune mixte de
Ouïne-el-Bouaghi ; Beroud, agriculteur à Co-
Hgny i Bertino, cultivateur à Zéralda; Bes-
sais-Larbi, chef d'administration privée du
Bey de Tunis; Bessis, oléïculteur à Sfax;
Bettahar Abdelkader ould el Habib, agricul-
teur a Saïda mixte ; Bogelot, pépiniériste-
casernier- a Sebdou ; Bobe, agriculteur à
Aïn-el-Arba; Bonnemaison, cultivateur à- Zé-
ralda; Borg. "arboriculteur à Biskra; Boua-
nani Aounallah ould el Habib, propriétaire-
cultivateur au douar Tâfraoila, commune
mixte de Saïda; Bouhadjar Abdelkader, pro-
priétaire-agriculteur au Kroubs; Boulakia.
oléïculteur à Tunis; Boumaza Mohamed ben
Mostefa, agriculteur à Mondovi ; Bouver.
propriétaire-viticulteur à Laferrière ; Brac-
kers de Hugo, inspecteur .adjoint des Do-
maines à Oran; Brat. agriculteur à Blan-
dan; Brutus, à Oued-Imbert; Buatois, agri-
culteur à Saint-Joseph, commune mixte de
l'Edough ; Butin, cultivateur à Aitrevute.
Bakalem Mohamed ben Lakhdar, cultiva-
teur à Maison-Blanche ; Bandet, agricul-
teur à Masséna ; Barrer; colon à Aïn-Te-
mouchent ; Bazet, agriculteur à Tafaroui ;
Becker (Richard-Arthur), directeur de la So-
ciété de viticulture algérienne à Birtraria ;
Béllat, agriculteur viticulteur à Sicîi-Bei-
Abbès : Bès, viticulteur à Cherchell ; Bes-
sueille (Philomène), propriétaire à Hamman-
Bou-Hadjar ; Bonin de Sarrauton, gérant de
ferme à Bourlier (Sersou mixte) ; Boyer,
cultivateur à Guyotville..
Camilleri, agriculteur à Mondovi ; Campa-
gnolle, brigadier des eaux et forêts à Rou-
mel-Souk ; Cardenti, cultivateur au Tarf,
commune mixte de La Calle; Carme, agri-
culteur-cultivateur à Laferrière; Carrât, agri-
culteur à Bordj-bou-Arreridj ; - Casanova,
agriculteur à Aïn-Rabouc.ne, commune mix-
tede Oum-el-Bouaghi i Cassar. agriculteur à
Tunis ; Cassera, sous-chef de bureau de la
colonisation à Constantine ; Cavalié. proprié-
taire à Oued-Athménia ; Chabane Abdelkader
ould Charef, propriétaire à Aïn-Tédeîès ;
Chabou Mohamed ben Abdelkrim, capitaine
au 3° spahis à Batna ; Chandeysson, agricul-
teur au Télagh; Chanu Mahbouli ben Mo-
hammed, caïd du douar Ouled-Bouderhem
(Kenchela mixte) ; Chardonnet, agriculteur a
Hamadena (Renault mixte) ; Charrin, culti-
vateur à Palikao. 1
Chauvet. cultivateur à Blandan; commune
mixte'de La Calle; Chenntouf Hadi Moham-
med Ould Salah, cultivateur à Perrégaux ;
Cherifi Chérif Ben Mohammed, agriculteur
à Bône; Chollet. agriculteur à Aïn-Arnat,
commune de Càlig-ny; Chouillou. agriculteur
à Oued-Aniizour; Choux, architecte-voyer
communal à "Collo ; Clabe, membre de la
Chambre d'Agriculture de Sousse ; Cohen,
agriculteur à Sfax ; Collet, agriculteur à La-
vavssière ; Colombo. propriétaire à Biskra;
Combe, propriétaire à Souk-Ahras ; Contard.
propriétaire à Taher; Coulongeon. agricul-
teur à Oued-Imbert ; Coûtant, cultivateur au
Tarf, commune mixte de La Calle : Mme
Cristille, cultivatrice à Foumtoub, commune
mixte de l'Aurès ; Creso, agriculteur à Bordi-
bou-Arréridj ; Cullet, cultivateur à Sidi-Em-
barek. commune mixte 'de Maadid.
Mme Caremantrant, propriétaire à Chebli ;
Carton, viticulteur à Fleurus ; Channreau.
agriculteur à Palissv ; Chapuis. cultivatrice
à Vialar ; Cheurfaouï, cultivatrice au douar
de Souagiu ; Cizeron, charron-forg-eron à
Maison-Blanche ; Colin, agriculteur à Bur-
deau, commune mixte du Sersou - Cotret,
cultivateur à, Poatéha, .comiau d'Orla.,
•vitte. - c»" *• "',"\1 ',--
Dahan, propriétaire à Oran ; Debono. agri-
culteur à Philippeville ; Debnncat, -àgi-i-
culteur-éleveur au douar de Ouled-Melouk,
commune- mixte d'Aïn-ei-Ksar ; Debriu, pro-
priétaire viticulteur à Douaouda; DelaDorte,
agriculteur : Delhom, agriculteur à Blondel,
commune mixte des Biba-ns; Derouich. agri1-
culteur à Bizerte ; Desagneaux, agriculteur
à Renault ; Despaux. propriétaire à Maren-
go ; Dizard, agriculteur à Roum-el-Souk ;
Dj ezzar Ii Abdallah ben Ali, propriéatire au
douar Merachda, commune mixte d'Aïn-
M'Lila ; Droit, administrateur de commune
mixte à Oum-el-Bouaghi ; Droubay, culti-
vateur à Tipaza; Droubin. viticulteur à Fleu-
rus ; Dubairv. cultivateur à Tafaraoui ; Du-
four. cultivateur au Tarf: Dumas, proprié-
taire à EI-Kseur: Dupu'l. mfopriétaire r il
Strasbourg; Durandeux, à Mascara; Du-
truel, ingénieur agricole à Aïn-Témonchent.
Paris, ti juillet. - Drivon, propriétaire à
Douéra ; Mme Durand, cultivatrice à Ard-
E-lBeïda, commune d'Orléansville ; Durand,
agriculteur à Lavigerie ; Mme Durand,
agricultrice à Affreville ; Durand, cultiva-
teur à Chebli ; Fauré, cultivateur à Moud-
jebeur (Bogliari mixte): Fort, adjoint spé-
cial à Borély-la-Sapie.
Deleuil, propriétaire 'à Vauban- Delisle,
éleveur à Sainte-Biube-du- TléJat: Delpeuch.
agriculteur à Port-Gueydon ; Dôlive, cultiva-
trice à Affreville.
El Ahmar-El Kadi, cultivateur à Tessa-
Ia ; El Annabi Sadok, Ben Mahmoud, secré-
taire interprète à Bizerte ; Eldin, industriel
à Maison-Carrée ; El Hadef El Okki Ahmed.
caïd à Aïn-Abid ; El Hadj Ali Ben Mohamed
Ben Naceur. agriculteur à Makt-ar (Tunisie) ;
El Hadi Hassèn El Fendri; agriculteur à
Sfax ; El Hadi Mohamed Omrane. expert
agricole à Sfax ; El Hadi Tahar Ben El Hadi
Mosbah Trabelsi, agriculteur à Bizerte ; Em-
sallem Chaloum. viticulteur à Oran.
Féraud. régisseur des propriétés à Oued-
Amizour: Ferhat Laredi Ben Abdelkader,
propriétaire à Sidi-Ben-Moussa, commune
mixte de Mascara: Ferrando. agriculteur à
Àïn-M'Lila ; Ferrero. propriétaire à Alger ;
Ferruci, chef-jardinier, commune de Souk-
Ahras..
Flinois, cultivateur-viticulteur à Sainte-
Barbe-du-Tlélat; Fonteyraud, propriétaire à
Hammam-bou-Hadiar ; Fourneaux, agronome
à Saf-Saf ; Fraiseau, membre de la Commis-
sion municipale de Taher; Fremict, culti-
vateur à Galbois, commune mixte de Maadid.
Ghezlaoui Ali Ould Oumar, cultiKaîeaf au
Douar Guerdjoum, commune mixte de. Mas-
cara ; Gini, adjudant au 38 spahis à Batna ;
Gras. industriel à Bougie ; Gstach, proprié-
taire à Fort-de-l'Eau ; Gueschi, agriculteur
à Mondovi; Guillemard. agriculteur à Sous-
se; Guirand. propriétaire à Koléa ; Guye-
tand, agriculteur' à Oued-Zargua.
Gaschet, ingénieur agricole à Sidi-Bel-
Abbès ; Gélineau, propriétaire à Oggaz ;
Gonnet, viticulteur à Maison-Blanche ; Gui-
chard, agriculteur à Bougainville (commune
mixte du Chéliff) ; Mme veuve Guillaume,
agriculteur à Warnier ; Goillon. agriculteur
à Hardy (commune mixte du Sersou).
Hadi Hamou Mohamed Ben AbdclKader,
propriétaire à Miliana ; Hadj Saïd Ben Saad
El Atoui Kaliia. de Kezours Mehieniue ;
Hadj Salah Kahia, agriculteur à Sousse ;
Hadj Salem El Fendri, agriculteur à Sfax ;
Haîbedcl, agriculteur à Ourkis, commune
mixte de Oum-el-Bouaghi ; Hamed Ben Has-
sen El Louz, agriculteur à 'Sfax, ; Hammon-
da Mustapha Ben Hadj Mohamed, proprié-
taire agriculteur à Rovigo ; Hara, proprié-
taire à Mostaganem ; Hassen Ben Fekih Ah-
med , interprète au contrôle civil du Kef ;
Hoffmann, agriculteur à Béja ; Hognon, ca-
pitaine au 3«x spahis à Batna ; Hugonot.
propriétaire agriculteur à Edgard-Quinet,
commune mixte de Kenchela ; Mme Hum-
bert, cultivatrice à Nesmouh (Cacherou mix-
te) ; Jacquemin, chef d'escadron à la rési-
dence de Tunis ; Jacquet. directeur de l'éco-
le indigène, fetme école de Mazouna ; Jam-
bert, jardinier à El-Biar i Jay, directeur
d'école à-Gabès; Jeanningros agriculteur à
Mascara; Joubert, colon à Arbal ; Jourdan,
Ipubliciste à Alger ; Jourdan, cultivateur. k
Blandan (La Calle mixte).
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 98.5%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 98.5%.
- Collections numériques similaires Bibliothèque Francophone Numérique Bibliothèque Francophone Numérique /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "RfnEns0"
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/8
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k7580161v/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k7580161v/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k7580161v/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k7580161v/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k7580161v
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k7580161v
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k7580161v/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest