Titre : L'Action française : organe du nationalisme intégral / directeur politique : Henri Vaugeois ; rédacteur en chef : Léon Daudet
Auteur : Action française. Auteur du texte
Éditeur : Action française (Paris)
Date d'édition : 1908-03-21
Contributeur : Vaugeois, Henri (1864-1916). Directeur de publication
Contributeur : Daudet, Léon (1867-1942). Directeur de publication
Contributeur : Maurras, Charles (1868-1952). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb326819451
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 57453 Nombre total de vues : 57453
Description : 21 mars 1908 21 mars 1908
Description : 1908/03/21 (Numéro 1). 1908/03/21 (Numéro 1).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG87 Collection numérique : BIPFPIG87
Description : Collection numérique : BIPFPIG69 Collection numérique : BIPFPIG69
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k756130m
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, GR FOL-LC2-6354
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 18/01/2011
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4i NtîMâRO'. $ oo®bkeï i Cinq C&itiim
SAMEDI Ei MARS 190S
- -"1
ORGANE DU NATIONALISME INTEGRAL"
Tout ce qui est national est nôtre.
L E D UC D' O BI-ËAKS?
RÉDACTION
S, dumssâe ti'Axitla, S
jusqu'à Minait
T^finiOKs 3S6-49
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-Ai»tXEa8i*-£'xacJksxuU > TXXQtnc ! A
',18.» Rue âu Croissant, 19
j . à >>arlir de Minuit \
Télépkoxe ïBt-07
jîirejjo- foules les contmmtkaiiorts concernant ta'^.è/iacSion 3, Chaussé* d'Aiiiin. Paris
mà^S^ ^^sèiasmitii^SSaSSSSSaSÉSSSSSSSSS
> ; J ' Henri VAUGEOÏS, Directeur politique
• L éon DAUDET, Directeur Rédacteur en Chef
'.f'ïr.i : ~îr '>"-■=■ .- . "■= «■ '-^Zï'së"- ~."r. WjfeaESSgrSSi^gSg^ag^ i;
ADMINISTRATION
ABONNEMENTS
Paris, Sriné, Seine-el-Oise.. v
Provinces et Alsace-Lorraine..
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3, Chaussée d'An tin, — Tél. 32S-43
"à la Société de Publicité, 6, H. de la Bourse.—Té!. 12>Î3 ,
Adresser Ltiires et Mandais à l'Admùristrafeur de l'Action Francise, 3, Chaussée d'An tin, Paris
LE
NATIONALISME
INTÉGRAL
'■ Obscurément, mais patiemment, avec-
*!>, persévérance de la passion, voilà, bien
k-:>3 années que ïAclwn française tra
vaille : elle n'a jamais cessé de redire
Qu'elle s'adresse au Peuple français tout
f' ^EHe Ta dit dans sa Revue. Elle l'a en
seigné. dans son Institut. Elle l'a crié
?i&ns ses réunions el sur ses affiches. En
kôte du journal destiné à propager quo
tidiennement sa pensée, Y Action fran
çaise a le devoir de répéter ,?u'elU n'a
limais fait appel à un pa-ti-. Vous sen-
k^z-vous Français ? Hwifens des affaires
glo Fra^-v* au oo«t do vue des seuls inté-
l F -;is du pçys, Voilà le seul langage que
w < -t;? ayons tenu. Ce sera notre langage
y ■: iuus les jours, II ne s'agit pas d-e met-
'■3 en avant nos préférences personnel-
:-js ., nos goûts ou nos désoûts, nos pen-.
fiants eu nos volontés. Nous prenons ce
qu'il y a da commun. entre nous — la
jpairie, la race historique — et nous de-
plandoT-? au lecteur de se placer &u
pDine posut- de vue fraternel.
? Ni les rangs sociaux,- ni la «uance
politique ne nou3 importent. La vérité
se; doit d'avancer dans tous les milieux.
ï>TotiS Gavons qu'il y a partout du patrio-
feme et que la' raison peut se faire en-
itef-dre partout. Quelles que soient les
^liffétences des mœurs ou des idées, il
existe ides principes supérieurs et des
jcomïhuuàytés de sentiment plus profon
des : là .disparaît l'idée de la lutta des
teîasses ou de la lutte des partis. Toutes
hos conclusions politiques dérivent de.
çe principe ■ fonci.viientàl : il faut que
fioîrs Fronce vive , et de cette question,
posée non point' par nous, niais par Je.;
Circonstances et les événements : Com
ptent lu, -préserver de taules ces forces
Uçmorî? ,
l'Assurément, comme nos camarades de
•4a. P'îs-.er, u tioiialiste et conserva^ rire,
AîônerorL -M- ïuîuc ti/ioux- Vi ,5.r-, ™
P*" 1 l'anarchie. Si tout patriote îranrau
ous est ami, si toute idée sérieuse m paraît digne dexamen et de discussion,
feous ne ferons au?un quartier aux idé^-s,
pus hommes, aux partis qui conspirant
spanlre l'intérêt dû pays. Vive l'unité aa-
Ïï'onale ■ Périssent donc tous les éléments
Uivjseurs î Nous n'épargnerons ni c-.tte
knarchie parlementaire qui annule le
pouvoir en le «divisant, ni l'anarchie éco
nomique dcvnt l'ouvrier français est la
plus crufcU'd victime, ni l'anarchie bour
geoise "c^li se dit libérale et qui cause
gtlus ^uyîïialheurd que les bombes des li-
^«yUres.- ' •
■" ISôus combattrons, Corpxne nous îe
lîmes toujours, cetie anarchie cosmopo
lite qui remet à des étrangers de nais
sance ou de cœur le gouvernement de
Sa ' France, l'anarchie universitaire qui
m fis l'éducation des jeunes Français ?i
[es maîtres barbares, les uns juifs, d'au
tres protestants, lesquels, avant d'ensei-
' Ticr'panni nous, devraient eux-mêmos
;e polit au contact de la civilisation. Ce
jTespriî; et du goût de la France. Nous
jmonirerons, dans la clarté qui suffit à
leur faire honte, les plaies d'anarchie
domestique, tuant l'autorité des pèrgs
pu l'union des. époux, et, la pire de
jtoulss, l'anarchio religieuse acharnée à
['dissoudre l'organisation catholique ou
Sentant de refaire contre l'Eglise une
[Unité morale en la fondant sur dss
t Allons au fond du vrai : parce que,
[hu fond, ce qui nous divise le plus est 1e
ïcg*ime républicain et parce que .cet éié-
îment diviseur par excellence est aussi
■celui qui organise, qui règle et qui tter-
pr.ise l'exploitation du psvs qu'il a divisé,
^Action française appeffe Ujus les bons
jpitoyens contre la République.
p Mais, clit-on, quelques-uns croient m-
E feore h la République. — Possible : ils se
ïïont rares. Ces derniers croyants per
dront vite leur foi dès qu'ils nous auront
Raccordé quelques minutes de l'attention
:jet de . la réflexion qu'un électeur doit
jaccoicier à. la chose publique. Sans y
npasser huit heures par jour, comme
?IvOuis XIV, ' tout Français intelligent
|compr2ndra bien que ce qu'il a de mieux
|â faire est de donner sa démission de
i 'souverain et de se décharger des.beso
gnes d'Etat sur quelqu'un de plus aptè
ret de plus compétent L'évidence lui fera
; îiire, comme à l'un des plus grands amis
;:'u<3 1\-1 elion française : « Quand je songe
:*quô j'ai été républicain, je me battrais. »
Ce regret si noble est d'un ancien ra-
Jdical qui lutta contre la second Empire
[et la politique du MaréchaUEt nouspoar-
Urons citer des regî'ets du môme- ordre,
; ^manant d'anciens libéraux, ou d'an-
r;ciens collectivistes, où d'anciens démo-
l' f -cratc-s plébiscitaires. Ne les appelez pas
' 'convertis do l 'Action française : ild sont
r^es 'convoriis du bon sens français. Nos
y^rités'politisées, ne. sont.tirées d'aucun.
•' "Y * ;
r
' - Lï
fandï d'imagination-qui nous soit per
sonnel. Elles Vivent-dans l'âme de nos
ayditaurs et de nos lecteurs. Là seule
chose dont- on puisse se prévaloir ici,
c'est'd'avoir obligé le lecteur-patriote ' à
déeC'Mvrir au fond de ses propres pen
sées et de ses propres sentiments élevés
au maximum de la conscience lucide...—
Quoi donc? —- La nécessité d'un recours
au ïtoi. . "
Qui veut bien quelque chose en veut
la rpndition. La condition de .cô qu'on
veu' quand on réclame ie respect de la
religion, Ou la paix sociale, on la restitu
tion de la France aux Français, cette con
dition préalable, c'est le Roi; Pas de Roi,
pa?de puissance nationale,pas de garantie
péar l'indépendance de la nation. Pas de
Roi, pas d'antimaçonnisme efficace, pas
de résistance à l'étranger de l'intérieur,
pas de réformes bien conduites ni sérieu
sement appliquées.' '
.C'est en cela précisément que consiste
le nationalisme intégrai. Il met en' ordre
!=s problèmes français, ' il permet de
los comprendre, et ce qu'ils peuvent of
frir de contradictoire sans lui s'ac-
tùrde ea 'Iui parfaitement par exem
ple, un Pouvoir central très fort et dos
Vi^.es/des Provinces, des Corporations
entièrement libres,, au lieu de se détruire
comme en république, se prêtent un
appui réciproque et. se consolident par.
1 opération de la monarchie.
C'est un.fait ; nousTe ferons voîr.'l^àïs
c'est un autre fait que beaucoup de
gens en sont frappés. G'est un troisième
fait que, de tout temps, nos Princes,, du
fond de leur exil, ont senti cet accord cl
l'ont inscrit,dans leur programme, qui
n'a pas" été fait pour lés besoins de'nos
polémiques ds 1908. Nos querelles da
mois courant seraient réglées par l'ap
plication d'un principe posé, voici dix",
vingt ou quarante ans, dans une lettre c ; u
comte de Chambord, da comte de Paris
ou de Monseigneur le Duc d'Orléans. .
Les Français à qui cette.évidence de
viendra claire feront-honneur à la vivacité
d'esprit de leur race. Ensemble, diro.il-
ils, nous avons fait une soitise noire en
nous, séparant de nos Rois : puisque
rien de sérieux no saurait se faire sans
aux; îe plus simple est de nouâ dépêcher
d(: le? r,? onrW. et avec-eux. de novs re
mettre le plus tôt po.-isibo au travaii,.- '
A ce langage de bon sens,-on .n'objecte
que la prudence des timides, ceux qui
tremblent que la Monarchie ne signifie
c pour 1e publie » le gouvernement des
nobles et des curés {simple sottie ds
primaires), ou ceu^ qui (moins ignorants
et plus impudents) savent combien ce
préjugé est faux, mais qui en craignent
la puissance. Nous ne craignons, pour
noirs part, aucune puissance d'erreur.
Notre devoir est de les réduire l'une
après l'outre en leur opposant l'évidence.
Mais "une évidence mÛilera, dès l'abord,
en notre faveur : c'est le recrutement du
personnel de Y Action française*
. Ceux que le nationalîi-me intégral
rallia nous sont venus es toutes les clas
ses et de - tous les. mondes- Ces hommes
qui, depuis- das années; travaillent-, sans
un désaccord, à la même œuvre de re
constitution nationale, sont le produit
d'éducations et de milieux aussi - diffé
rents que les Jésuites et, le Lycée, l'Ecole
polytechnique et la Sorbonno, le bar
reau et l'armée, Y Union pour V Action
inorale et la Gazette da France. On pour
rait dire qu'ils ne s'accordent sur rien,
hors-de la politique et que, en politique,
ils s'accorden.t sur tout. Car non seule
ment.leur politique-économique ou mili
taire., mais leur politique morale, leur
politique religieuse est une. On a remar
qué, dans leurs rengs, des hommes étran
gers à la foi du catholicisme. On n'en
signala pas un seul qui n'ait mille foi3
déclaré que la polii-igus religieus e de.
noire Francs est nécessairement cat holi-
qïïe^l'quôfrançais ne
'peuE être soumis à un régime d'égalité
banale, mais y doit Être hautement et
respecine.usernent privilégié. De- sorte
que l'accord intellectuel et moral déter
miné par ie nationalisme intégral de
YActûn française peut être envisagé tout
à la fois comme. le -dernier mot de là
tolérance et comme le triomphe du Syi-
labus.
Et ce: 1 ; deux aspects ne -sont pas con
tradictoires. Nous apportons à la France
la Monarchie. La Monarchie est la con
dition d'-. la paix publique. La Monar
chie est & condition de touié renaissan
ce de la tradition et de l'unité dar.s notre-,
pays. Ce-it pour l'amour de cette unité, :
de cet ordre, que commence aujourd'hui
notre guerre quotidienne au principe de
la divisiiKi et du mal, au principe du
trouble e..'.,du déchirement, au principe
républicain,
- A bas, !& République goar opis
vive la Fràûce^ vive îs Roi l "
fîom-î VAUGE0I9, Mm DAUDET,
Chavhi MAVRStAS, Léon de MONé,
TES'ïtriQV, Lucien IIOREAV, Jac
ques hASNVIJLLE, 1,0013 DIÏZJEn,
Hcrnori do VESISS, Robert de
• ■ ' BQXSI'Ï EliMY, Pouî EOBAIX,
• Fiédérl! EEWSECQXE, Varice
i'UJQ. ' ' ' "
DERNIÈRE HEURE
• ADHAROG . ... i. '
Casablanca, 20 mars.
JVL Ttegn-aul*, les géitéra-ux Lyaiiiey ©t
(TAïïKule cœt eu un Lorig antr-atieâ tua ccin-
saiat -
îîl /.fc-kri e£t arrivé à bord du FriarU,
Oa naasiidc dti S;ui, en date du 14 in&r;*,
qp'îîsie haxkû de 1.400 ùcecitnïs a serrai-
tée pafmii les Abda perur ranforcer la, ûi^-
hsuLlar de ^îauiay HaiiA
Lia sécurité de -la vj'Ho est cfarjp'Hê.- C&-
panclaiii l'on attesad d'aï* jour à l'autre mi
débarquement.
C0XSA3.VITI0Ï BËS KODEllXîSTBS
lîne note officielle de l'Osteroatorf Ro-ï
vumo dit : « Plusieurs journaux français;
a>snt 'affirmé que le Saint-Père avait coîv
senti, ces jours derniers, que î.ss maitua,li-j
t&'.MCclésiaâiques en France sp constitueaat\'
en Sv*?iétés déclarées, nous sommes auf«o-
r.feé 1 ; it'âécîatet que cette nouvelle est coai-î
piêtèirieat arrimée.' ».
îl esil donc sans -forytemeni qu'une par--
riiis&wn ait été donnée par 1e Pape au pro
jet de îBMituaJité gcclésjastiqiue no-irmande
,)« a tou4 autre.
La Semaine Religieuse de Grenoble re
produit rord3>Knance de Mgr Asneftt&.con-:
àaait'.ariit i-es écrits de l'abbé Loiasy et fait;
suiwe cette publication de la. note.suivante;
ào SîgT Iîfenry .
« Ncnis adhérons ptrein-ement au juge-
"snent formulé, contre tes cuivrages condiaM-
aias c-t flétris par cette oiidoimajice cl c'est
nctrs volonté que celle-ci ait fo-ix;e de loi
dans notre" cliocèee, .où nous la faisons
niure et où la proauiul^uons à ce titane. »
- . . ♦—*—
LE PERCE DE M0Xi€0 ÏE YA MS A RÔBS
ftoan.0, mars. .
Le prince de rjomiac© a rment le Roi par tâKig\P&mnîe qu'il ne p«->i£r-
'rait veuiir-à -R
IE 1I1UWCE DE BUG BK3 iBIll'ZZES
Rome, 20 mars,
0» aasuie que 1e mariage du duc des
Âbru2zes - .et- de miss Elfciits n'aaira lieu
qu'en octobre. On ra conclut que toutes
les «.liffio.dtés ne saiit pus tuottre levées.
Le duc des Abrusaes ne taardera pas à
rerv-a&ir ea Italie.
La qu-asiion de la cojwarsioii de miss
Elktns au catholicisme ccaiiinue è être
discutée. L'ambassadeur d'Italie à Was*
lujigtoji auraii été cha.rgA, à co airjet, d'un»
mission, auiwès de la tarai;:le E-Htias.
11 eêïmiisïcà BE iiacébooe.
. AthônnM.. 20 iriars.
■Le gouveraidiiient a piï>posé 1-e général
NkoKs de Robiliant coiiime suoeessaua 1 du
géai-feai de Giorgis daais le cornraaiidentent
de la gen-tiaxiaorie macédonienne.
LES ITAUEXS AL' S0SULIlâ\9
•lionne, 20 irsars. '
M. T.Lt'oni a diéciairé à Jia Qhajnihre qiw
le Eaïa-dir gaTaruti confeie teste nou
velle inicurs3,02i et oooitpo ias l>rig ! aiidagss.
Des nanîerts seront er^w'-és avarnt ia saison
des moossoTis. Le miaïfetre déolare que-
dans ie c-as où la MuSah os-arait descen
dre au Benadir, 2.-500 homïnes pauiT-ciau,
lui être-opposés.
LE CeïGO BELGE
Enu.xe!3:es, 20 mars.
^ jflvrpjy»,*, ft_9e>ra pw>-
îfft-tvp-âeiia, 3 déposé""a-u 'iSétoîf • ûiiïa pï'C-pcV-â-
- -;i cto .loi po-nf-ast 'tra'il y a, Lieu de rocou-
v if à un r&îere>idum sur la «juostïun du
EXE LYTEXTE SISPAXO-JAPÔX.USE
Madrid, 20 mars.
Stlon la Correspondance d'Espagne la
visite à Madrid du prince japonais Ku/ni
a irait €<; îi pour préteste la, remise à La reine
V ii?.ioiia de lia décoration de l'Ôrdxe de la
Owironiie ior..-aise ; mais son motif réel
serait une enitente hiepano-japonaisa.
. . ... AtTOSCDILE ES FEE
• Vers onze heures et demie,;-la nuit der
nière, la voiture antoon-obilo 779- G-8, appar-
tanaait à SI. la capitaine àiôrat, de I'Ecode
iiîipérièLire de Guorre, prit feu boulevard
Poissonsûère. L'arrière de la'voiture' avait
ftié heurté pao - une autre automobile ot le
rjsorvoir à assenée déchiré au-dessus de la
liïiis-rne.
La 770" G-8 flambait comme une torche
ûx juilieu d'uai cercle de curieux impiiis-
ï :,nls .lorsque'lés'porapieiis de là rue Jeaiî?
J.-arrivèrent; en quelques
r-'.-.A'.fios, à l'ai-Je de eafcie, ils se a^idireni
2;aiîres du sinistre.
ECHOS
AUJOURD'HUI
— Le Calendrier
tus. —
de l'Affaire Drey;
21 mars 1905. Le conseiller Dard, l'un des
rapporteurs de la première révision du procès
Dreyfus, est nommé président de la chambre
crimmeàie.
— Le SI mars 1900, la Cour d'appel de Paris,
présidée par M. .Benoit,- condamnait à d-as
peines variant de six mois à deux ans d« pri
son, pour la résistance à l 'inventaire de Saint-
Symohorien, à Versailles, MM. de Bosker, du
HameJ. Xavier Marchand, Pierre Maître, Ben
jamin Toubas, Uemard de Vesins.
— A 3 heures, courses à Saint-Ouen.
Nos pi'éîér aices :
. Prix du Maine. — Aramon, Léon.
Prix de l'Kr-dre. — Fullon II, Fol Amour II.
" Prix de l'Anjou. — Ecurie Thiéhaitx, Sainte.
Prix Gratin. — Clouet, Dandolo.
Prix de la Sartlve. — Soupirant, Isméni&e.
. Prix de ia Mayenne. — Primar, Nansouçtu
Concours hippique. — Première - journée :
dans ia matinée et à une heure de l'après-
midi, présentation et examen des chevaux par
la commission d'examen.
Concours agricole. — Galerie des Macliiaes
et Champ do Mars.
Expositions. — Cercle de l'Union Artistique :
rue Boissy-d'Angïas ; Société des Artistes la-
dépendants ; Serres de l'Hôtel de Ville,
.joO<» • _ . ' ,
Le temps de la démocratie est vil et
mou, mais fertile aussi en fantoches.
Nous prévenons donc nos lecteurs quà
cette place, dans ces Echos, nous ne nous
priverons pas de l'appoint qu'est, pour
notre propagande politique, le ridicule
de l'adversaire. Au milieu■ des discus
sions sérieuses, nous dressons ici les tré
teaux. du Guignol de la république.
oO. Chaquo année nous avons, à Paris,
mie question de l'Odéon et une question
de la Comédie-Française. En . général,
l'Odéon commence. Il est plus éloigné.
Les bruits de coulisse sont plus lents à
nous parvenir. En revanche, les embar
ras de M, Jules Clarctie durent plus
longtemps et s'enveniment davantage.
M. Jules C'aretie a-t-il mauvais carac
tère, l'humeur de travers elle aussi, ou
provoque-t-il le mauvais caractère chez
ceux qui. ont affaire^ lui ? 11 y a là-des
sus, deux thèses, deux écoles. Quelqu'un
de la Maison disait l'autre jûur : Jules
— on appelle ainsi familièrement mon
sieur l'Administrateur — Jules est un
bronze peint en roseau. Ses rancunes
sont d'acier, MM. Mirbeau et Nathan-
son (Thadée), s'imagineraient qu'il met
"les pouces. C'est lui finalement qui vain
cra. a .
o$o
Toujours h. propos du Foyer.
En sa qualité de doyen des auteurs
dramatiques et d'ancien président de la
Société des auteurs, M. Victorien Sarçïou
a été appelé en consultation par Clemen
ceau lui-même sur ce débat grave et
puéril. Les deux docteurs, celui de l'In
térieur et celui ès cabotineries, se scnV
paraît-il, regardés sans rire, puis ont
pris aussitôt le pouls du malade, c'est-à-
dire de Padministrateur de Is Comédie-
■Française,.. Ils ont diliaùiu 1e «• Foyer »
de ÎInflammation. Ea suite.de quoi M.
I^Vkteiea Sardou* sa grattent- la tite
ces. Çn.croirait qu'il s'est adapté des
masgues moraux à leur image. Pascal
dirait : « Quelle vanité que la littérature
qui attire l'admiration par la ressem
blance da choses dont 011 admirait déjà
les originaux.->>
0C0
L'Académie des sciences vient de sou
mettre au ministre de l'instruction pu
blique la liste'des candidats à la direc
tion .de* l'Observatoire de Toulouse. M.
Cosserat, professeur à la Faculté'des
sciences de Toulouse,"et M. Pàbry, astro
nome titulaire à l'Observatoire de. Mar
seille, briguent la succession de M; Bail-
laud, nommé à Paris.
Rappelons à ce sujet le toast d'un de
nos plus spirituels confrères à la fin
d'un banquet en l'honneur d'un amateur
■juif d'astronomie : « Je bois au téles
cope, cette lorgnette arrivée... »
mVAROL.
Un bon conseil : .
Aller visiter l'exposition des dernières
créations pour -cadeaux de Pâques chez
de Bluse , 3S, boulevard des Italiens rses
bijoux artistiques ornés de ses célèbres
diamants et de ses perles reconstituées,
gsî'aisfcisr■'iualiàfablss.'' - - ' - - :«
mms^^sssoa»
Noos pàbiicroâa demain l'article
«le notre rédacteur est» chef, Ï.ÉOSÎ
ISAtliET, qai ne collaborera p(as
désormais (ju'à
'* . € L'ACTIOJV FRANÇAISE »•
De la Pairie française
à l'Action française
1
L'ÉVOLl'TIOS BE JULES LE9AIT61
-- M: itWpt.riaire bs'et, n. rédigé une
ordonnance vague.
c$o
Vous connaissez sans doute la défini
tion de Zola par un ex-ami, bien revenu
da cet Homère de la vidange.,. Elle .ré
sume tout : Un porc épique.
€X>0
Il vient de se fonder une' ligue pour
«la défense des indigènes dans le bassin ;
conventionnel du Congo »... C'est déjà
gai... Anatole Francs en est, comme il
sied, président d'honneur... pas du bas- s
sin du Congo, de la Ligue. Parmi les
membres adhérents, on cite Bjœrnstjerne
Bjœrnson, Georg Brandès» l'inévitable ;
Seignobos, etc.. On verse doux francs,
en éclaire l'opinion, on'relèvé matérielle
ment et moralement ces indigènes... Les;
statuts sont naturellement rédigés en
petit nègre.
«30O 1
« Vous vous trompez grossièrement »,
dit Bsrrès. Celui à qui il s'adresse, un
certain Charles Dumont, entre en fureur,
et le président Brisson rappelle à l'ordre :
l'orateur.
Ces parlementaires sont tellement peu
français qu'ils en ont oublié leur lan
gue.
-0C-0
Le second volume de la correspon
dance de Zola vient de paraître. Le plus
grand dégoûtant du siècle défunt y don
ne largement la mesure de son infatua-
tion et de sa sottise. -Il écrit, à propos de
Y Assommoir : « L'homme qui tuerait
l'ivrognerie ferait plus pour la France
que Charlemagné et Napoléon. »... Cet,
homme, dans sa pensée, c'était lui, Zola."
cOo
L'anticléricalisme a besoin de saints.
Après hi fête en l'honneur de Carducci,
voici qu'un comité vient de se former à
Paris pour élever, en France, un monu
ment au même Carducci. MM. Emile'
l'oubei, Clemenceau et Joseph Reinach
en font partie. A quel litre? On ne le
Toit pa3 bien. C'est l'auteur de Y Hymne
i Satan , la vieille barbe républicaine et
matérialiste qu'il s'agît -évidemment de
glorifier, beaucoup plus que le poète des
Odes Barbares,
D'ailleurs, chacun de ces,-messieurs
pris à part serait évidemment fort em
barrassé s'il lui fallait citer un seul vers
du pontife de Bologne. Lè mot d'un chef
de cabinet de Jules Ferry sur « l'igno
rance encyclopédique » de son patron
s'appliquer à n'importe lequel-des pro
tagonistes de la farce républicaine,
e^o
La mode est aux pastiches. Récem
ment un petit livre intitulé A la manière
de... réunissait quelques amusantes imi
tations de nos auteurs les plus connus.
Mais la palme en ce genre appartient à
M. Marcel Proust, qui vient de publier^
dans le supplément du Figaro, les opi
nions de Balzac, Michelefc, Flaubert,
Sainte-Beuve, e.tc,- t sur l'affaire Lemoine,
vous savez bien, Paffalre des diamants,
M, Marcel Proust a réussi à s'identi
fier, d'une façon presque effrayante avère
ses illustres modèles. Il leur a chipé leur
ton* leurs maoia^Jçaçs ©Qicdres nuao-
Dans son vaste et silencieux cabinet de
travail de la rue d'Artois, pareil à la « li
brairie » de Montaigne pour 1e nombre et
la rareté .des volumes qui le tapissent, AL'
Jules Lcmaîfcrc veut bien nous recevoir^
Nous nous excusons de le déranger au mi
lieu de la, préparation de ses admirables
conférences sur Racine.
—■ Mais o.ai, vous me dérangez bien ua
l&v*
— C'est pour la Cause, mon cher maî
tre, pour la bonne Cause.
_— Allons, je • me laisserai - faire. " fi m-
quoi faut-il que je vous donne mon avis '?
— Sur la république. Car c'est la ré
publique que va combattre le journal l'Ac
tion. Française où vous ne comptez que <2es
admirateurs et des amis.
M, Jules Lernaître fait, en levant la main,:
îe geste d'aimable protestation qui lui .«st
familier, puis de sa voix nette ot claire : 1
— Que me demandez-vous là ? Il faudrait
y songer.,. Oui... Mais au fait j'ai déjà ré
pondu, il y a'quatre ou cinq ans, dans de
très sincères articles qui ont paru depuis
en brochure sous ce titre : « Ca nouvel état
d'esprit », chez Juven 1903, puis a lf.
Gazette de France et que Maurras a magis
tralement annotés,
— Personne n'a oublié, mon cher maître,
ces pages incisives où toute la critique du
régime actuel est condensée ; mais nous
aimerions savoir comment s'est opérée vo
tre évolution, car enfin vous avez été répu
blicain ?
— II..est'vrai que je suis revenu de loin.
J'ai été républicain comme presque toust
le monde, jadis. Le seize mai m'a indigné.
J'y ai vu une tentative contre la liberté.
J'ai été opposé au Boulangisme pour le
même motif. J'ai cru au parlementarisme, >
à l'opinion des masses, à leur sagesse!..
J'ai tenu là-dessus tous lés propos habi
tuels.
— Et qui vous a réveillé de-ce rêve ?
— C'est l'affaire Dreyfus qui m'a réveillé.
Pas tout de suite, oh non. Je ne suis pas
un homme d'entraînement» Mais surtout;
les expériences dont l'affaire Dreyfus a été ;
pour moi l'occasion, Je me suis trouvé à
la tête d'une ligue qui est devenue malgré
moi électorale et j'ai pu toucher du doigt,
non seulement les "inconvénients acciden
tels, mais l'essentielle malfaisance du.sys
tème ■ politique électif. J'ai vu toutes les
machinations, tous ■ les trucb, 'Routes les
fraudes gouvernementales pour triompher,
n'importe comment, de gens qui se récla
maient de l'idée de patrie, la plus visible,
la plus simple et la plus sacrée de toutes
n'est-ce pas ? J'ai compris alors que cette
machine aboutissait nécessairement,. fata
lement, h la suprématie des pires.
J'ai vu toutes ces choses de près, c'est
pitoyable. Il faut avoir un rude estomac
pour rêver après ça une république hon
nête. Par la force des choses en n'en peut
avoir qu'une : celle que noua avons.
— N'aviez-vcus pas, un moment, songé à
la république consulaire ?
- — Oui, j'ai cherché toutes les issue&
Mais un consul n'apporterait qu'une solu
tion transitoire et superficielle, après la
quelle tout serait à, recommencer. Or, — ici
le regard clair de mon interlocuteur s'as
sombrit — je ne crois pas que- nous ayons
désormais îe loisir de pratiquer beaucoup
d'expériences.
— C'est aussi ce que nous pensons à
l'Action Française.
•— Vous le criez même assfcz- fort pour
qu'on vous entende. Le bienfait d'un consul
est donc chose accidentelle et fragile. On
n'est pas sûr de trouver toujours le bon
dictateur. On peut tomber sur le mauvais.
C'est le salut par l'individu seuL Et ce qui
est à désirer c'est la conservation du pays
par une continuité, par une lignée -flk'gé-
ranH attachés au mCme principe el à ia
«ct&ae besogae„. par une euita de coi^-
Itien ne çeut rendre l'inflsxion que cî
beau mot de « Roi » prend sur les lèvrea
de M. Jules Lernaître. . '
— Mais sans douta, mon chàr maître»
vous devez souvent entendre comme noii®
cette banale objection : « La France est de
venue rebelle à la monairchie »..
— Oui, on, le dit. On dit que le peuple da
chez noùs rédoufte " une. restauration, y voit ,
le gouvernement des. curés. Mais la força
de ces. préjugés n'est peut-être pas aussi
grande qu'on voudrait le faire' croir».;
"d'auirè part, nul n'ignore aujourd'hui que
la république, selon un mot célèbre, c'esl
la maçonnerie à découvert. Ces deux ter- ;
mes paraissent inséparables. Or, là maçon
nerie est impopulaire. Il me paraît d'ail
leurs, que, malgré tout, la" superstition du
mot république diminue ' un peu. ...Oui,
plus j'y réfléchis, plus la campagne , ds
Maurras me somblo avoir des chance da
succès.
— Ainsi vous n'êtes pas de ceux qui re
prochent à l'Action Française son .alluare
doctrinaire. • ' . *
— Mais comment donc. I La doctrine de
Maurras est admirable. En ce temps.où
l'on n'a à la bouche que la science, l'expé
rience;-le. positif, le réel, il a montré que
la forme de la monarchie traditionnelle est
la mieux appropriée aux conditions de la
réalité politique. La monarchie, n'est-alle
pas 'aussi le gouvernement le piùs eônfor- '
me à l'ordre naturel ! La doctrine de l'Ac
tion Française est en train de conquérir
la jeunesse studieuse, la jeunesse des Fa
cultés qui en a assez de la vague anarchie
démocratique. J'ai vu les séances de voire ;
Institut. C'esit saisias^ait A l'autre bout de :
la société, la partie La. plus avancée et la
plus intelligente du monde "ouvrier pour
rait aussi être .atteinte .par . votre propa- ;
gande. Ceux-là ont déjà perdu la supersti
tion républicaine. II n'est peut-être pasîm- ?
possible de leur faire comprendre à quel
point l'intérêt du nouveau Roi sera d'être
favorable à leurs intérêts. Les plus grands
rois de France n'ont-ils pas été les rois da
peuple et da la bourgeoisie, quelquefois
même contre les classes les plus anciocms-
œent privilégiées ?
— C'est la formule de Monseigneur le due
d'Orléans : « tout ce qui' est mtionaJ est
notre »,
— Formule parfaite' et vers laquelle ten
dait aussi la ligué de la «Patrie Française»-
Tout ce qui., est national esi aôtre. Nous
avions fondé îa «Patrie Française» pour dé
fendre, les grands intérêts, les conditions i
hors desquelles la patrie no peut pas sub
sister. J'ai, reconnu que la république était
par essewïe incapable de réunir et de m^irs- ;
tenir ( tw Tien de ce qui est national ne puisse <
ici ui iii.jiO ctjTC ,V..M. Jules Lemaîtie s'était levé et, tout cn_
nous excusant de l'avoir interrogé .v a peu r
malgré lui, nous iul posons enr;"-'
dernière question : — Pensez-vou? "*
d'iolarations puissent étonner vot,
la « Patrie Française »?
— Beaucoup d'entre-eux ont p'
voir. Je pensais déjà ainsi il y a '
cinq ans. Je ne pouvais pas 1e
nettement qu'aujourd'hui poi;
nuire à certains de nos amis,
sentiment éclatait assez dans
brochure dont.- nous . ptarlion»
] lieure.
Kn noua reconduisant M." Jules Lem
ii.j 0 te :
. — J'ai pris comms ex-iibris -une devis,.-,
tiré.-, du distique de GiUBlas : Inveni for-}
ium. J'ai trouvé ie port. . Inveni portum*
Syes et fortuna valete ! Sat me lusislis. Lu
di'e riunc alios. Et, ce que Lesase dit à
l'espérance et à la fortune, je le dis. mei,
à l'illusion républicaine : « Vous m'avez
.assez joué. Cherchez maintenajit d'autres
dupes -,
UN LIGUEUR.
-Lira en deuxième'nage VEUROPE ET LE
DROIT DE SVFFRAG£ K pciT Javquts Bain-
vllîe. - *
NOS FEUILLETONS
Nous sommes assurés de pta.ire à nos lec
teurs en publiant dans-nôtre premier feuil
leton le délicieux roman de Marivaux
LA VIE DE MARIANNE
On sait que Marivaux n'est pas seule
ment l'auteur des chafmantes comédies que
l'on joue toujours au Théâtre-Français, « le
J eu de l 'A mour et du H asard » et les F aus
ses confidences », mais qu'il a encore écrï
deux romans d'une grande originalité, LA
VIE DE MARIANNE et LE PAYSAN PAR
VENU.
Les deux premiers chapitres de LA VIE
DE MARIANNE ont été publiées à six an
nées d'intervalle ; les neuf suivante paru
rent ensuite, année par année, jusqu'en
1745, et le dernier a été écrit par Mme IHc-
coboni, actrice célèbre, femme d'esprit, au-
teur, elle-même, de plusieurs nouvelles. Ce
chef-d'œuvre, trop péu connu, sembla avoir
été composé tout entier par une femme,
tant y est subtile l'analyse des sentiments
féminins, '
Quant à
MES PONTONS
Ce très pittoresque. et très émouvant ré
cit de Louis G akkeraï raconte, avec un erse
train patriotique, les souffrances et les ior«
iures des soldats et des marins français
qui, pendant les guerres de l'Empire, furent
faits prisonniers des Anglais el envoyés â
bord de leurs pontora dans la baie ds
Portsmouth.
On y retrouvera la couleur des chansons
de bord, naïves et rudes, la vieille art?»"
silè du marin français contre son
glais, tout le traditionnel esp>
de mer de nos guerres de
vengeances, ruses, j>rf
d'évasion, rien n?~- '
cahiers «Tet'C"
MSx-" :
r"
ÎA'.
4
\
h
f-
4i NtîMâRO'. $ oo®bkeï i Cinq C&itiim
SAMEDI Ei MARS 190S
- -"1
ORGANE DU NATIONALISME INTEGRAL"
Tout ce qui est national est nôtre.
L E D UC D' O BI-ËAKS?
RÉDACTION
S, dumssâe ti'Axitla, S
jusqu'à Minait
T^finiOKs 3S6-49
r _
i a-i
-Ai»tXEa8i*-£'xacJksxuU > TXXQtnc ! A
',18.» Rue âu Croissant, 19
j . à >>arlir de Minuit \
Télépkoxe ïBt-07
jîirejjo- foules les contmmtkaiiorts concernant ta'^.è/iacSion 3, Chaussé* d'Aiiiin. Paris
mà^S^ ^^sèiasmitii^SSaSSSSSaSÉSSSSSSSSS
> ; J ' Henri VAUGEOÏS, Directeur politique
• L éon DAUDET, Directeur Rédacteur en Chef
'.f'ïr.i : ~îr '>"-■=■ .- . "■= «■ '-^Zï'së"- ~."r. WjfeaESSgrSSi^gSg^ag^ i;
ADMINISTRATION
ABONNEMENTS
Paris, Sriné, Seine-el-Oise.. v
Provinces et Alsace-Lorraine..
Etranger V
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PUBLICITE & PETITES ANNONCES
3, Chaussée d'An tin, — Tél. 32S-43
"à la Société de Publicité, 6, H. de la Bourse.—Té!. 12>Î3 ,
Adresser Ltiires et Mandais à l'Admùristrafeur de l'Action Francise, 3, Chaussée d'An tin, Paris
LE
NATIONALISME
INTÉGRAL
'■ Obscurément, mais patiemment, avec-
*!>, persévérance de la passion, voilà, bien
k-:>3 années que ïAclwn française tra
vaille : elle n'a jamais cessé de redire
Qu'elle s'adresse au Peuple français tout
f' ^EHe Ta dit dans sa Revue. Elle l'a en
seigné. dans son Institut. Elle l'a crié
?i&ns ses réunions el sur ses affiches. En
kôte du journal destiné à propager quo
tidiennement sa pensée, Y Action fran
çaise a le devoir de répéter ,?u'elU n'a
limais fait appel à un pa-ti-. Vous sen-
k^z-vous Français ? Hwifens des affaires
glo Fra^-v* au oo«t do vue des seuls inté-
l F -;is du pçys, Voilà le seul langage que
w < -t;? ayons tenu. Ce sera notre langage
y ■: iuus les jours, II ne s'agit pas d-e met-
'■3 en avant nos préférences personnel-
:-js ., nos goûts ou nos désoûts, nos pen-.
fiants eu nos volontés. Nous prenons ce
qu'il y a da commun. entre nous — la
jpairie, la race historique — et nous de-
plandoT-? au lecteur de se placer &u
pDine posut- de vue fraternel.
? Ni les rangs sociaux,- ni la «uance
politique ne nou3 importent. La vérité
se; doit d'avancer dans tous les milieux.
ï>TotiS Gavons qu'il y a partout du patrio-
feme et que la' raison peut se faire en-
itef-dre partout. Quelles que soient les
^liffétences des mœurs ou des idées, il
existe ides principes supérieurs et des
jcomïhuuàytés de sentiment plus profon
des : là .disparaît l'idée de la lutta des
teîasses ou de la lutte des partis. Toutes
hos conclusions politiques dérivent de.
çe principe ■ fonci.viientàl : il faut que
fioîrs Fronce vive , et de cette question,
posée non point' par nous, niais par Je.;
Circonstances et les événements : Com
ptent lu, -préserver de taules ces forces
Uçmorî? ,
l'Assurément, comme nos camarades de
•4a. P'îs-.er, u tioiialiste et conserva^ rire,
AîônerorL -M- ïuîuc ti/ioux- Vi ,5.r-, ™
P*" 1 l'anarchie. Si tout patriote îranrau
ous est ami, si toute idée sérieuse m
feous ne ferons au?un quartier aux idé^-s,
pus hommes, aux partis qui conspirant
spanlre l'intérêt dû pays. Vive l'unité aa-
Ïï'onale ■ Périssent donc tous les éléments
Uivjseurs î Nous n'épargnerons ni c-.tte
knarchie parlementaire qui annule le
pouvoir en le «divisant, ni l'anarchie éco
nomique dcvnt l'ouvrier français est la
plus crufcU'd victime, ni l'anarchie bour
geoise "c^li se dit libérale et qui cause
gtlus ^uyîïialheurd que les bombes des li-
^«yUres.- ' •
■" ISôus combattrons, Corpxne nous îe
lîmes toujours, cetie anarchie cosmopo
lite qui remet à des étrangers de nais
sance ou de cœur le gouvernement de
Sa ' France, l'anarchie universitaire qui
m fis l'éducation des jeunes Français ?i
[es maîtres barbares, les uns juifs, d'au
tres protestants, lesquels, avant d'ensei-
' Ticr'panni nous, devraient eux-mêmos
;e polit au contact de la civilisation. Ce
jTespriî; et du goût de la France. Nous
jmonirerons, dans la clarté qui suffit à
leur faire honte, les plaies d'anarchie
domestique, tuant l'autorité des pèrgs
pu l'union des. époux, et, la pire de
jtoulss, l'anarchio religieuse acharnée à
['dissoudre l'organisation catholique ou
Sentant de refaire contre l'Eglise une
[Unité morale en la fondant sur dss
t Allons au fond du vrai : parce que,
[hu fond, ce qui nous divise le plus est 1e
ïcg*ime républicain et parce que .cet éié-
îment diviseur par excellence est aussi
■celui qui organise, qui règle et qui tter-
pr.ise l'exploitation du psvs qu'il a divisé,
^Action française appeffe Ujus les bons
jpitoyens contre la République.
p Mais, clit-on, quelques-uns croient m-
E feore h la République. — Possible : ils se
ïïont rares. Ces derniers croyants per
dront vite leur foi dès qu'ils nous auront
Raccordé quelques minutes de l'attention
:jet de . la réflexion qu'un électeur doit
jaccoicier à. la chose publique. Sans y
npasser huit heures par jour, comme
?IvOuis XIV, ' tout Français intelligent
|compr2ndra bien que ce qu'il a de mieux
|â faire est de donner sa démission de
i 'souverain et de se décharger des.beso
gnes d'Etat sur quelqu'un de plus aptè
ret de plus compétent L'évidence lui fera
; îiire, comme à l'un des plus grands amis
;:'u<3 1\-1 elion française : « Quand je songe
:*quô j'ai été républicain, je me battrais. »
Ce regret si noble est d'un ancien ra-
Jdical qui lutta contre la second Empire
[et la politique du MaréchaUEt nouspoar-
Urons citer des regî'ets du môme- ordre,
; ^manant d'anciens libéraux, ou d'an-
r;ciens collectivistes, où d'anciens démo-
l' f -cratc-s plébiscitaires. Ne les appelez pas
' 'convertis do l 'Action française : ild sont
r^es 'convoriis du bon sens français. Nos
y^rités'politisées, ne. sont.tirées d'aucun.
•' "Y * ;
r
' - Lï
fandï d'imagination-qui nous soit per
sonnel. Elles Vivent-dans l'âme de nos
ayditaurs et de nos lecteurs. Là seule
chose dont- on puisse se prévaloir ici,
c'est'd'avoir obligé le lecteur-patriote ' à
déeC'Mvrir au fond de ses propres pen
sées et de ses propres sentiments élevés
au maximum de la conscience lucide...—
Quoi donc? —- La nécessité d'un recours
au ïtoi. . "
Qui veut bien quelque chose en veut
la rpndition. La condition de .cô qu'on
veu' quand on réclame ie respect de la
religion, Ou la paix sociale, on la restitu
tion de la France aux Français, cette con
dition préalable, c'est le Roi; Pas de Roi,
pa?de puissance nationale,pas de garantie
péar l'indépendance de la nation. Pas de
Roi, pas d'antimaçonnisme efficace, pas
de résistance à l'étranger de l'intérieur,
pas de réformes bien conduites ni sérieu
sement appliquées.' '
.C'est en cela précisément que consiste
le nationalisme intégrai. Il met en' ordre
!=s problèmes français, ' il permet de
los comprendre, et ce qu'ils peuvent of
frir de contradictoire sans lui s'ac-
tùrde ea 'Iui parfaitement par exem
ple, un Pouvoir central très fort et dos
Vi^.es/des Provinces, des Corporations
entièrement libres,, au lieu de se détruire
comme en république, se prêtent un
appui réciproque et. se consolident par.
1 opération de la monarchie.
C'est un.fait ; nousTe ferons voîr.'l^àïs
c'est un autre fait que beaucoup de
gens en sont frappés. G'est un troisième
fait que, de tout temps, nos Princes,, du
fond de leur exil, ont senti cet accord cl
l'ont inscrit,dans leur programme, qui
n'a pas" été fait pour lés besoins de'nos
polémiques ds 1908. Nos querelles da
mois courant seraient réglées par l'ap
plication d'un principe posé, voici dix",
vingt ou quarante ans, dans une lettre c ; u
comte de Chambord, da comte de Paris
ou de Monseigneur le Duc d'Orléans. .
Les Français à qui cette.évidence de
viendra claire feront-honneur à la vivacité
d'esprit de leur race. Ensemble, diro.il-
ils, nous avons fait une soitise noire en
nous, séparant de nos Rois : puisque
rien de sérieux no saurait se faire sans
aux; îe plus simple est de nouâ dépêcher
d(: le? r,? onrW. et avec-eux. de novs re
mettre le plus tôt po.-isibo au travaii,.- '
A ce langage de bon sens,-on .n'objecte
que la prudence des timides, ceux qui
tremblent que la Monarchie ne signifie
c pour 1e publie » le gouvernement des
nobles et des curés {simple sottie ds
primaires), ou ceu^ qui (moins ignorants
et plus impudents) savent combien ce
préjugé est faux, mais qui en craignent
la puissance. Nous ne craignons, pour
noirs part, aucune puissance d'erreur.
Notre devoir est de les réduire l'une
après l'outre en leur opposant l'évidence.
Mais "une évidence mÛilera, dès l'abord,
en notre faveur : c'est le recrutement du
personnel de Y Action française*
. Ceux que le nationalîi-me intégral
rallia nous sont venus es toutes les clas
ses et de - tous les. mondes- Ces hommes
qui, depuis- das années; travaillent-, sans
un désaccord, à la même œuvre de re
constitution nationale, sont le produit
d'éducations et de milieux aussi - diffé
rents que les Jésuites et, le Lycée, l'Ecole
polytechnique et la Sorbonno, le bar
reau et l'armée, Y Union pour V Action
inorale et la Gazette da France. On pour
rait dire qu'ils ne s'accordent sur rien,
hors-de la politique et que, en politique,
ils s'accorden.t sur tout. Car non seule
ment.leur politique-économique ou mili
taire., mais leur politique morale, leur
politique religieuse est une. On a remar
qué, dans leurs rengs, des hommes étran
gers à la foi du catholicisme. On n'en
signala pas un seul qui n'ait mille foi3
déclaré que la polii-igus religieus e de.
noire Francs est nécessairement cat holi-
qïïe^l'quôfrançais ne
'peuE être soumis à un régime d'égalité
banale, mais y doit Être hautement et
respecine.usernent privilégié. De- sorte
que l'accord intellectuel et moral déter
miné par ie nationalisme intégral de
YActûn française peut être envisagé tout
à la fois comme. le -dernier mot de là
tolérance et comme le triomphe du Syi-
labus.
Et ce: 1 ; deux aspects ne -sont pas con
tradictoires. Nous apportons à la France
la Monarchie. La Monarchie est la con
dition d'-. la paix publique. La Monar
chie est & condition de touié renaissan
ce de la tradition et de l'unité dar.s notre-,
pays. Ce-it pour l'amour de cette unité, :
de cet ordre, que commence aujourd'hui
notre guerre quotidienne au principe de
la divisiiKi et du mal, au principe du
trouble e..'.,du déchirement, au principe
républicain,
- A bas, !& République goar opis
vive la Fràûce^ vive îs Roi l "
fîom-î VAUGE0I9, Mm DAUDET,
Chavhi MAVRStAS, Léon de MONé,
TES'ïtriQV, Lucien IIOREAV, Jac
ques hASNVIJLLE, 1,0013 DIÏZJEn,
Hcrnori do VESISS, Robert de
• ■ ' BQXSI'Ï EliMY, Pouî EOBAIX,
• Fiédérl! EEWSECQXE, Varice
i'UJQ. ' ' ' "
DERNIÈRE HEURE
• ADHAROG . ... i. '
Casablanca, 20 mars.
JVL Ttegn-aul*, les géitéra-ux Lyaiiiey ©t
(TAïïKule cœt eu un Lorig antr-atieâ tua ccin-
saiat -
îîl /.fc-kri e£t arrivé à bord du FriarU,
Oa naasiidc dti S;ui, en date du 14 in&r;*,
qp'îîsie haxkû de 1.400 ùcecitnïs a serrai-
tée pafmii les Abda perur ranforcer la, ûi^-
hsuLlar de ^îauiay HaiiA
Lia sécurité de -la vj'Ho est cfarjp'Hê.- C&-
panclaiii l'on attesad d'aï* jour à l'autre mi
débarquement.
C0XSA3.VITI0Ï BËS KODEllXîSTBS
lîne note officielle de l'Osteroatorf Ro-ï
vumo dit : « Plusieurs journaux français;
a>snt 'affirmé que le Saint-Père avait coîv
senti, ces jours derniers, que î.ss maitua,li-j
t&'.MCclésiaâiques en France sp constitueaat\'
en Sv*?iétés déclarées, nous sommes auf«o-
r.feé 1 ; it'âécîatet que cette nouvelle est coai-î
piêtèirieat arrimée.' ».
îl esil donc sans -forytemeni qu'une par--
riiis&wn ait été donnée par 1e Pape au pro
jet de îBMituaJité gcclésjastiqiue no-irmande
,)« a tou4 autre.
La Semaine Religieuse de Grenoble re
produit rord3>Knance de Mgr Asneftt&.con-:
àaait'.ariit i-es écrits de l'abbé Loiasy et fait;
suiwe cette publication de la. note.suivante;
ào SîgT Iîfenry .
« Ncnis adhérons ptrein-ement au juge-
"snent formulé, contre tes cuivrages condiaM-
aias c-t flétris par cette oiidoimajice cl c'est
nctrs volonté que celle-ci ait fo-ix;e de loi
dans notre" cliocèee, .où nous la faisons
niure et où la proauiul^uons à ce titane. »
- . . ♦—*—
LE PERCE DE M0Xi€0 ÏE YA MS A RÔBS
ftoan.0, mars. .
Le prince de rjomiac© a r
'rait veuiir-à -R
IE 1I1UWCE DE BUG BK3 iBIll'ZZES
Rome, 20 mars,
0» aasuie que 1e mariage du duc des
Âbru2zes - .et- de miss Elfciits n'aaira lieu
qu'en octobre. On ra conclut que toutes
les «.liffio.dtés ne saiit pus tuottre levées.
Le duc des Abrusaes ne taardera pas à
rerv-a&ir ea Italie.
La qu-asiion de la cojwarsioii de miss
Elktns au catholicisme ccaiiinue è être
discutée. L'ambassadeur d'Italie à Was*
lujigtoji auraii été cha.rgA, à co airjet, d'un»
mission, auiwès de la tarai;:le E-Htias.
11 eêïmiisïcà BE iiacébooe.
. AthônnM.. 20 iriars.
■Le gouveraidiiient a piï>posé 1-e général
NkoKs de Robiliant coiiime suoeessaua 1 du
géai-feai de Giorgis daais le cornraaiidentent
de la gen-tiaxiaorie macédonienne.
LES ITAUEXS AL' S0SULIlâ\9
•lionne, 20 irsars. '
M. T.Lt'oni a diéciairé à Jia Qhajnihre qiw
le Eaïa-dir gaTaruti confeie teste nou
velle inicurs3,02i et oooitpo ias l>rig ! aiidagss.
Des nanîerts seront er^w'-és avarnt ia saison
des moossoTis. Le miaïfetre déolare que-
dans ie c-as où la MuSah os-arait descen
dre au Benadir, 2.-500 homïnes pauiT-ciau,
lui être-opposés.
LE CeïGO BELGE
Enu.xe!3:es, 20 mars.
^ jflvrpjy»,*, ft_9e>ra pw>-
îfft-tvp-âeiia, 3 déposé""a-u 'iSétoîf • ûiiïa pï'C-pcV-â-
- -;i cto .loi po-nf-ast 'tra'il y a, Lieu de rocou-
v if à un r&îere>idum sur la «juostïun du
EXE LYTEXTE SISPAXO-JAPÔX.USE
Madrid, 20 mars.
Stlon la Correspondance d'Espagne la
visite à Madrid du prince japonais Ku/ni
a irait €<; îi pour préteste la, remise à La reine
V ii?.ioiia de lia décoration de l'Ôrdxe de la
Owironiie i
serait une enitente hiepano-japonaisa.
. . ... AtTOSCDILE ES FEE
• Vers onze heures et demie,;-la nuit der
nière, la voiture antoon-obilo 779- G-8, appar-
tanaait à SI. la capitaine àiôrat, de I'Ecode
iiîipérièLire de Guorre, prit feu boulevard
Poissonsûère. L'arrière de la'voiture' avait
ftié heurté pao - une autre automobile ot le
rjsorvoir à assenée déchiré au-dessus de la
liïiis-rne.
La 770" G-8 flambait comme une torche
ûx juilieu d'uai cercle de curieux impiiis-
ï :,nls .lorsque'lés'porapieiis de là rue Jeaiî?
J.-arrivèrent; en quelques
r-'.-.A'.fios, à l'ai-Je de eafcie, ils se a^idireni
2;aiîres du sinistre.
ECHOS
AUJOURD'HUI
— Le Calendrier
tus. —
de l'Affaire Drey;
21 mars 1905. Le conseiller Dard, l'un des
rapporteurs de la première révision du procès
Dreyfus, est nommé président de la chambre
crimmeàie.
— Le SI mars 1900, la Cour d'appel de Paris,
présidée par M. .Benoit,- condamnait à d-as
peines variant de six mois à deux ans d« pri
son, pour la résistance à l 'inventaire de Saint-
Symohorien, à Versailles, MM. de Bosker, du
HameJ. Xavier Marchand, Pierre Maître, Ben
jamin Toubas, Uemard de Vesins.
— A 3 heures, courses à Saint-Ouen.
Nos pi'éîér aices :
. Prix du Maine. — Aramon, Léon.
Prix de l'Kr-dre. — Fullon II, Fol Amour II.
" Prix de l'Anjou. — Ecurie Thiéhaitx, Sainte.
Prix Gratin. — Clouet, Dandolo.
Prix de la Sartlve. — Soupirant, Isméni&e.
. Prix de ia Mayenne. — Primar, Nansouçtu
Concours hippique. — Première - journée :
dans ia matinée et à une heure de l'après-
midi, présentation et examen des chevaux par
la commission d'examen.
Concours agricole. — Galerie des Macliiaes
et Champ do Mars.
Expositions. — Cercle de l'Union Artistique :
rue Boissy-d'Angïas ; Société des Artistes la-
dépendants ; Serres de l'Hôtel de Ville,
.joO<» • _ . ' ,
Le temps de la démocratie est vil et
mou, mais fertile aussi en fantoches.
Nous prévenons donc nos lecteurs quà
cette place, dans ces Echos, nous ne nous
priverons pas de l'appoint qu'est, pour
notre propagande politique, le ridicule
de l'adversaire. Au milieu■ des discus
sions sérieuses, nous dressons ici les tré
teaux. du Guignol de la république.
oO. Chaquo année nous avons, à Paris,
mie question de l'Odéon et une question
de la Comédie-Française. En . général,
l'Odéon commence. Il est plus éloigné.
Les bruits de coulisse sont plus lents à
nous parvenir. En revanche, les embar
ras de M, Jules Clarctie durent plus
longtemps et s'enveniment davantage.
M. Jules C'aretie a-t-il mauvais carac
tère, l'humeur de travers elle aussi, ou
provoque-t-il le mauvais caractère chez
ceux qui. ont affaire^ lui ? 11 y a là-des
sus, deux thèses, deux écoles. Quelqu'un
de la Maison disait l'autre jûur : Jules
— on appelle ainsi familièrement mon
sieur l'Administrateur — Jules est un
bronze peint en roseau. Ses rancunes
sont d'acier, MM. Mirbeau et Nathan-
son (Thadée), s'imagineraient qu'il met
"les pouces. C'est lui finalement qui vain
cra. a .
o$o
Toujours h. propos du Foyer.
En sa qualité de doyen des auteurs
dramatiques et d'ancien président de la
Société des auteurs, M. Victorien Sarçïou
a été appelé en consultation par Clemen
ceau lui-même sur ce débat grave et
puéril. Les deux docteurs, celui de l'In
térieur et celui ès cabotineries, se scnV
paraît-il, regardés sans rire, puis ont
pris aussitôt le pouls du malade, c'est-à-
dire de Padministrateur de Is Comédie-
■Française,.. Ils ont diliaùiu 1e «• Foyer »
de ÎInflammation. Ea suite.de quoi M.
I^Vkteiea Sardou* sa grattent- la tite
ces. Çn.croirait qu'il s'est adapté des
masgues moraux à leur image. Pascal
dirait : « Quelle vanité que la littérature
qui attire l'admiration par la ressem
blance da choses dont 011 admirait déjà
les originaux.->>
0C0
L'Académie des sciences vient de sou
mettre au ministre de l'instruction pu
blique la liste'des candidats à la direc
tion .de* l'Observatoire de Toulouse. M.
Cosserat, professeur à la Faculté'des
sciences de Toulouse,"et M. Pàbry, astro
nome titulaire à l'Observatoire de. Mar
seille, briguent la succession de M; Bail-
laud, nommé à Paris.
Rappelons à ce sujet le toast d'un de
nos plus spirituels confrères à la fin
d'un banquet en l'honneur d'un amateur
■juif d'astronomie : « Je bois au téles
cope, cette lorgnette arrivée... »
mVAROL.
Un bon conseil : .
Aller visiter l'exposition des dernières
créations pour -cadeaux de Pâques chez
de Bluse , 3S, boulevard des Italiens rses
bijoux artistiques ornés de ses célèbres
diamants et de ses perles reconstituées,
gsî'aisfcisr■'iualiàfablss.'' - - ' - - :«
mms^^sssoa»
Noos pàbiicroâa demain l'article
«le notre rédacteur est» chef, Ï.ÉOSÎ
ISAtliET, qai ne collaborera p(as
désormais (ju'à
'* . € L'ACTIOJV FRANÇAISE »•
De la Pairie française
à l'Action française
1
L'ÉVOLl'TIOS BE JULES LE9AIT61
-- M: itWpt.riaire bs'et, n. rédigé une
ordonnance vague.
c$o
Vous connaissez sans doute la défini
tion de Zola par un ex-ami, bien revenu
da cet Homère de la vidange.,. Elle .ré
sume tout : Un porc épique.
€X>0
Il vient de se fonder une' ligue pour
«la défense des indigènes dans le bassin ;
conventionnel du Congo »... C'est déjà
gai... Anatole Francs en est, comme il
sied, président d'honneur... pas du bas- s
sin du Congo, de la Ligue. Parmi les
membres adhérents, on cite Bjœrnstjerne
Bjœrnson, Georg Brandès» l'inévitable ;
Seignobos, etc.. On verse doux francs,
en éclaire l'opinion, on'relèvé matérielle
ment et moralement ces indigènes... Les;
statuts sont naturellement rédigés en
petit nègre.
«30O 1
« Vous vous trompez grossièrement »,
dit Bsrrès. Celui à qui il s'adresse, un
certain Charles Dumont, entre en fureur,
et le président Brisson rappelle à l'ordre :
l'orateur.
Ces parlementaires sont tellement peu
français qu'ils en ont oublié leur lan
gue.
-0C-0
Le second volume de la correspon
dance de Zola vient de paraître. Le plus
grand dégoûtant du siècle défunt y don
ne largement la mesure de son infatua-
tion et de sa sottise. -Il écrit, à propos de
Y Assommoir : « L'homme qui tuerait
l'ivrognerie ferait plus pour la France
que Charlemagné et Napoléon. »... Cet,
homme, dans sa pensée, c'était lui, Zola."
cOo
L'anticléricalisme a besoin de saints.
Après hi fête en l'honneur de Carducci,
voici qu'un comité vient de se former à
Paris pour élever, en France, un monu
ment au même Carducci. MM. Emile'
l'oubei, Clemenceau et Joseph Reinach
en font partie. A quel litre? On ne le
Toit pa3 bien. C'est l'auteur de Y Hymne
i Satan , la vieille barbe républicaine et
matérialiste qu'il s'agît -évidemment de
glorifier, beaucoup plus que le poète des
Odes Barbares,
D'ailleurs, chacun de ces,-messieurs
pris à part serait évidemment fort em
barrassé s'il lui fallait citer un seul vers
du pontife de Bologne. Lè mot d'un chef
de cabinet de Jules Ferry sur « l'igno
rance encyclopédique » de son patron
s'appliquer à n'importe lequel-des pro
tagonistes de la farce républicaine,
e^o
La mode est aux pastiches. Récem
ment un petit livre intitulé A la manière
de... réunissait quelques amusantes imi
tations de nos auteurs les plus connus.
Mais la palme en ce genre appartient à
M. Marcel Proust, qui vient de publier^
dans le supplément du Figaro, les opi
nions de Balzac, Michelefc, Flaubert,
Sainte-Beuve, e.tc,- t sur l'affaire Lemoine,
vous savez bien, Paffalre des diamants,
M, Marcel Proust a réussi à s'identi
fier, d'une façon presque effrayante avère
ses illustres modèles. Il leur a chipé leur
ton* leurs maoia^Jçaçs ©Qicdres nuao-
Dans son vaste et silencieux cabinet de
travail de la rue d'Artois, pareil à la « li
brairie » de Montaigne pour 1e nombre et
la rareté .des volumes qui le tapissent, AL'
Jules Lcmaîfcrc veut bien nous recevoir^
Nous nous excusons de le déranger au mi
lieu de la, préparation de ses admirables
conférences sur Racine.
—■ Mais o.ai, vous me dérangez bien ua
l&v*
— C'est pour la Cause, mon cher maî
tre, pour la bonne Cause.
_— Allons, je • me laisserai - faire. " fi m-
quoi faut-il que je vous donne mon avis '?
— Sur la république. Car c'est la ré
publique que va combattre le journal l'Ac
tion. Française où vous ne comptez que <2es
admirateurs et des amis.
M, Jules Lernaître fait, en levant la main,:
îe geste d'aimable protestation qui lui .«st
familier, puis de sa voix nette ot claire : 1
— Que me demandez-vous là ? Il faudrait
y songer.,. Oui... Mais au fait j'ai déjà ré
pondu, il y a'quatre ou cinq ans, dans de
très sincères articles qui ont paru depuis
en brochure sous ce titre : « Ca nouvel état
d'esprit », chez Juven 1903, puis a lf.
Gazette de France et que Maurras a magis
tralement annotés,
— Personne n'a oublié, mon cher maître,
ces pages incisives où toute la critique du
régime actuel est condensée ; mais nous
aimerions savoir comment s'est opérée vo
tre évolution, car enfin vous avez été répu
blicain ?
— II..est'vrai que je suis revenu de loin.
J'ai été républicain comme presque toust
le monde, jadis. Le seize mai m'a indigné.
J'y ai vu une tentative contre la liberté.
J'ai été opposé au Boulangisme pour le
même motif. J'ai cru au parlementarisme, >
à l'opinion des masses, à leur sagesse!..
J'ai tenu là-dessus tous lés propos habi
tuels.
— Et qui vous a réveillé de-ce rêve ?
— C'est l'affaire Dreyfus qui m'a réveillé.
Pas tout de suite, oh non. Je ne suis pas
un homme d'entraînement» Mais surtout;
les expériences dont l'affaire Dreyfus a été ;
pour moi l'occasion, Je me suis trouvé à
la tête d'une ligue qui est devenue malgré
moi électorale et j'ai pu toucher du doigt,
non seulement les "inconvénients acciden
tels, mais l'essentielle malfaisance du.sys
tème ■ politique électif. J'ai vu toutes les
machinations, tous ■ les trucb, 'Routes les
fraudes gouvernementales pour triompher,
n'importe comment, de gens qui se récla
maient de l'idée de patrie, la plus visible,
la plus simple et la plus sacrée de toutes
n'est-ce pas ? J'ai compris alors que cette
machine aboutissait nécessairement,. fata
lement, h la suprématie des pires.
J'ai vu toutes ces choses de près, c'est
pitoyable. Il faut avoir un rude estomac
pour rêver après ça une république hon
nête. Par la force des choses en n'en peut
avoir qu'une : celle que noua avons.
— N'aviez-vcus pas, un moment, songé à
la république consulaire ?
- — Oui, j'ai cherché toutes les issue&
Mais un consul n'apporterait qu'une solu
tion transitoire et superficielle, après la
quelle tout serait à, recommencer. Or, — ici
le regard clair de mon interlocuteur s'as
sombrit — je ne crois pas que- nous ayons
désormais îe loisir de pratiquer beaucoup
d'expériences.
— C'est aussi ce que nous pensons à
l'Action Française.
•— Vous le criez même assfcz- fort pour
qu'on vous entende. Le bienfait d'un consul
est donc chose accidentelle et fragile. On
n'est pas sûr de trouver toujours le bon
dictateur. On peut tomber sur le mauvais.
C'est le salut par l'individu seuL Et ce qui
est à désirer c'est la conservation du pays
par une continuité, par une lignée -flk'gé-
ranH attachés au mCme principe el à ia
«ct&ae besogae„. par une euita de coi^-
Itien ne çeut rendre l'inflsxion que cî
beau mot de « Roi » prend sur les lèvrea
de M. Jules Lernaître. . '
— Mais sans douta, mon chàr maître»
vous devez souvent entendre comme noii®
cette banale objection : « La France est de
venue rebelle à la monairchie »..
— Oui, on, le dit. On dit que le peuple da
chez noùs rédoufte " une. restauration, y voit ,
le gouvernement des. curés. Mais la força
de ces. préjugés n'est peut-être pas aussi
grande qu'on voudrait le faire' croir».;
"d'auirè part, nul n'ignore aujourd'hui que
la république, selon un mot célèbre, c'esl
la maçonnerie à découvert. Ces deux ter- ;
mes paraissent inséparables. Or, là maçon
nerie est impopulaire. Il me paraît d'ail
leurs, que, malgré tout, la" superstition du
mot république diminue ' un peu. ...Oui,
plus j'y réfléchis, plus la campagne , ds
Maurras me somblo avoir des chance da
succès.
— Ainsi vous n'êtes pas de ceux qui re
prochent à l'Action Française son .alluare
doctrinaire. • ' . *
— Mais comment donc. I La doctrine de
Maurras est admirable. En ce temps.où
l'on n'a à la bouche que la science, l'expé
rience;-le. positif, le réel, il a montré que
la forme de la monarchie traditionnelle est
la mieux appropriée aux conditions de la
réalité politique. La monarchie, n'est-alle
pas 'aussi le gouvernement le piùs eônfor- '
me à l'ordre naturel ! La doctrine de l'Ac
tion Française est en train de conquérir
la jeunesse studieuse, la jeunesse des Fa
cultés qui en a assez de la vague anarchie
démocratique. J'ai vu les séances de voire ;
Institut. C'esit saisias^ait A l'autre bout de :
la société, la partie La. plus avancée et la
plus intelligente du monde "ouvrier pour
rait aussi être .atteinte .par . votre propa- ;
gande. Ceux-là ont déjà perdu la supersti
tion républicaine. II n'est peut-être pasîm- ?
possible de leur faire comprendre à quel
point l'intérêt du nouveau Roi sera d'être
favorable à leurs intérêts. Les plus grands
rois de France n'ont-ils pas été les rois da
peuple et da la bourgeoisie, quelquefois
même contre les classes les plus anciocms-
œent privilégiées ?
— C'est la formule de Monseigneur le due
d'Orléans : « tout ce qui' est mtionaJ est
notre »,
— Formule parfaite' et vers laquelle ten
dait aussi la ligué de la «Patrie Française»-
Tout ce qui., est national esi aôtre. Nous
avions fondé îa «Patrie Française» pour dé
fendre, les grands intérêts, les conditions i
hors desquelles la patrie no peut pas sub
sister. J'ai, reconnu que la république était
par essewïe incapable de réunir et de m^irs- ;
tenir
ici ui iii.jiO ctjTC ,V..M. Jules Lemaîtie s'était levé et, tout cn_
nous excusant de l'avoir interrogé .v a peu r
malgré lui, nous iul posons enr;"-'
dernière question : — Pensez-vou? "*
d'iolarations puissent étonner vot,
la « Patrie Française »?
— Beaucoup d'entre-eux ont p'
voir. Je pensais déjà ainsi il y a '
cinq ans. Je ne pouvais pas 1e
nettement qu'aujourd'hui poi;
nuire à certains de nos amis,
sentiment éclatait assez dans
brochure dont.- nous . ptarlion»
] lieure.
Kn noua reconduisant M." Jules Lem
ii.j 0 te :
. — J'ai pris comms ex-iibris -une devis,.-,
tiré.-, du distique de GiUBlas : Inveni for-}
ium. J'ai trouvé ie port. . Inveni portum*
Syes et fortuna valete ! Sat me lusislis. Lu
di'e riunc alios. Et, ce que Lesase dit à
l'espérance et à la fortune, je le dis. mei,
à l'illusion républicaine : « Vous m'avez
.assez joué. Cherchez maintenajit d'autres
dupes -,
UN LIGUEUR.
-Lira en deuxième'nage VEUROPE ET LE
DROIT DE SVFFRAG£ K pciT Javquts Bain-
vllîe. - *
NOS FEUILLETONS
Nous sommes assurés de pta.ire à nos lec
teurs en publiant dans-nôtre premier feuil
leton le délicieux roman de Marivaux
LA VIE DE MARIANNE
On sait que Marivaux n'est pas seule
ment l'auteur des chafmantes comédies que
l'on joue toujours au Théâtre-Français, « le
J eu de l 'A mour et du H asard » et les F aus
ses confidences », mais qu'il a encore écrï
deux romans d'une grande originalité, LA
VIE DE MARIANNE et LE PAYSAN PAR
VENU.
Les deux premiers chapitres de LA VIE
DE MARIANNE ont été publiées à six an
nées d'intervalle ; les neuf suivante paru
rent ensuite, année par année, jusqu'en
1745, et le dernier a été écrit par Mme IHc-
coboni, actrice célèbre, femme d'esprit, au-
teur, elle-même, de plusieurs nouvelles. Ce
chef-d'œuvre, trop péu connu, sembla avoir
été composé tout entier par une femme,
tant y est subtile l'analyse des sentiments
féminins, '
Quant à
MES PONTONS
Ce très pittoresque. et très émouvant ré
cit de Louis G akkeraï raconte, avec un erse
train patriotique, les souffrances et les ior«
iures des soldats et des marins français
qui, pendant les guerres de l'Empire, furent
faits prisonniers des Anglais el envoyés â
bord de leurs pontora dans la baie ds
Portsmouth.
On y retrouvera la couleur des chansons
de bord, naïves et rudes, la vieille art?»"
silè du marin français contre son
glais, tout le traditionnel esp>
de mer de nos guerres de
vengeances, ruses, j>rf
d'évasion, rien n?~- '
cahiers «Tet'C"
MSx-" :
r"
ÎA'.
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