Titre : Gil Blas / dir. A. Dumont
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1890-10-27
Contributeur : Dumont, Auguste (1816-1885). Directeur de publication
Contributeur : Gugenheim, Eugène (1857-1921). Directeur de publication
Contributeur : Mortier, Pierre (1882-1946). Directeur de publication
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Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
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Description : 27 octobre 1890 27 octobre 1890
Description : 1890/10/27 (N3996,A12). 1890/10/27 (N3996,A12).
Droits : Consultable en ligne
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Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-209
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/11/2012
MIL - D'LA. - Land) aî Octobre 1890 3
fait arracher ces placarda, qui se pouvaient
qu'exciter les ouvriers les uns contre les
autres.
Pendant que Calais chôme, Nottinghaos et
Caudry travaillent, et cette dernière ville
est encombrée d'acheteurs allemands. amé-
ricains et français.
Toutes les grandes maisons espèrent ou-
vrir lundi.
Versailles, 25 octobre. — C'est au milieu
d'une assistance énorme qu'a eu lieu à Ver-
sailles la fête de gymnastique organisée par
les soins dg la Société de Versailles, que
dirige M. Yédrine, adjoint au maire.
Cette importante réunion était présidée
par M. Edouard Lefebvre, l'excellent maire
de Versailles, assisté de MM. Journault, sé-
nateur, le coramandant du 20e bataillon de
chasseurs à pied, Victor Bort président de
la Société des fêtes versaillaises, Dubillon,
Truffaut, Quéro, etc Les gymnastes et les
pupilles ont recueilli les bravos les plus mé-
rités pour la perfection de leurs mouve-
ments d'ensemble et les exercices d'es-
crime, de boxe et de canne.
Les élèves de l'Ecole normale ont ma-
noe ivré avec un ensemble vraiment remar-
quable, ainsi que les hommes du bataillon
(e chasseurs à pied. Des discours ont été
prononcés par le docteur Védrinè, M. Le-
lebvre, et la lecture des récompenses a été
faite par M. Dubilloy.
Un superbe prix offert par M. Danlé a été
décerné à M. Dret, trésorier de la Société.
A l'issue de cette intéressante solennité,
M. Lallemand a fait exécuter à ses élèves
un simulacre de canotage qui a eu le plus
grand succès.
Nice, 25 octobre. - Aujourd'hui samedi a
Nice, l'inauguration de la ligne de Mon-
eu lieu
tauroux à Grasse dépendant de l'exploita-
tion des chemins de fer du Sud.
La commission ministérielle chargée de
la réception des travaux est arrivée à huit
heures du matin dans un train spécial. Elle
à"visité successivement la halte Saint-Jac-
ques, le viaduc dés IH'bes,h station de Pey-
mënade, le viaduc de la Siagne, la halte de
Tanneron et la station de Moritauroux.
Une excursion en voiture a été faite en-
suite jusqu'aux chantiers du viaduc du
Loup.
A midi vingt, la commission ministérielle,
les journalistes et invités rentraient à
Grasse, où leur était offert un déjeuner, par
M. Félix Martin, directeur de la Compagnie
du Sud. Celui-ci, au dessert, a rappelé dans
quelles circonstances cette nouvelle ligne
avait été fondée, a parlé de son importance
stratégique et des services qu'elle peut ren-
dre en cas de complications dans le sud-est.
Tours, 25 octobre. —• Une rencontre" au
pistolet a eu lieu ce matin entre M. Fran-
chet, rédacteur du Messager d'Indre-et-Loire,
et M. M. Allard, rédacteur du Républicain,
M. Allard a été atteint d'une balle dans le
las-ventre. Son état est des plus graves.
Louis Rozier
, « —
L'abondance des matières nous oblige à
remettre à demain la suite du romande
M. RENÉ MAIZERQY. *
—— —
CARNET JUDICIAIRE
L'affaire Ci ou ffé
La chambre criminelle de la cour de cas-
sation a statué, hier, sur le pourvoi d'Ey-
raud contre l'arrêt de la chambre des mises
en accusation qui l'a renvoyé en cour d'as-
sises.
Eyraud n'avait produit aucun moyen de
cassation à l'appui de son pourvoi et il n'a-
vait même pas fait choix d'un avocat pour le
soutenir.
La cour suprême, dès lors, n'avait qu'à
examiner la question de savoir si la cham-
bre des mises en accusation était régulière-
ment composée, si elle était compétente, et
enfin si le fait incriminé était qualifié crime
par la loi.
L'affirmative, sur ces divers points, ne
pouvait faire doute.
La chambre criminelle a donc, sur les
conclusions conformes de M. l'avocat géné-
ral Raynaud, rejeté purement ot simplement
le pourvoi.
Le procès viendra, dit-on, le 25 novem-
bre.
■#**
lie plus brave des Gaules
La 10e chambre du tribunal c'orrectionnef
de la Seine a infligé hier, une condamnation
à cent francs d'amende, plus les dépens, à
un sieur Francis Hautet, sujet belge, inven-
teur d'une façon peu commune et peu usitée
d'éviter les duels.
Cet individu, ayant adressé à notre con-
frère de Clercq, de la Petite République Fran-
caise, une provocation injurieuse, évita un
duel rendu pourtant inévitable, en frappant
par derrière son adversaire, pendant que
les pourparlers se poursuivaient entre les
témoins des deux parties.
Me Davrillé des Essarts a fait des efforts
intelligents pour mettre son intéressant
client à l'abri d'une condamnation, en le re-
présentant, par exemple, comme un criti-
que littéraire sur e lequel la Belgique ap-
puyait une partie de ses destinées. — Cette
idée de transformer une question de coups
en une question d'avenir, n'a obtenu que le
médiocre succès que nous avons dit.
Le Greffier.
-————————————— ————————————
PffillEiES UEPRÉSENÏATIONS
Comedie-Fraïaçaise. — Débuts de M.
Marais dans le Misanthrope.
C'est un petit événement que les dé-
buts de M. Marais à la Comédie-Fran-
çaise. J'entends que c'est un petit évé-
nement pour les personnes qui ont la
passion ou la manie des choses du
théâtre. A Paris, elles sont nombreuses
ces personnes là, et j'en sais plus d'une
dont les sens se sont tout de bon émus
à la pensée que M. Marais allait abor-
der le rôle d'Alcesle,- le plus difficile
ueut-étre de tout le répertoire.
M. Marais s'est fait depuis longtemps
une très belle place dans le répertoire
contemporain. C'est, sinon le premier,
du moins l'un des premiers de nos
graifds jeunes premiers. Il a les dons
jialurels les plus précieux et il a su les
cultiver. C est d'abord un fort joli
homme, d'une aimable prestance, avec
une physionomie tour à tour loyale,
douce et énergique, qui convient le
mieux du monde à l'expression des
beaux sentiments dont les personnages
de son emploi ont le devoir d'être far-
cis. Ajoutez à cela 1121e voix sonore et
vibrante une chaleur sincère, de l'élé-
gance, de l'aplomb, de la sensibilité, et
même quand il le faut de la tendresse,
et vous vous expliquerez sans peine les
nombreux succès de M. Marais.
tSiais si rares et charmants que soient
les dons de M. Marais, ils sont, pris en
soi et par eux seuls, insuffisante pour
rassurer ceux qui les apprécient le plus
sur le résultat de l'épreuve où il s'es-
sayait hier. C'était une épreuve redou-
table, car le rôle d'Alceste exige des
qualités d'un ordre différent, et j'ajoute
bien supérieur à celles dont s'accommo-
dent les rôles les plus brillants du théâ-
tre moderne. Pour ma part, je ravoae,
je n'étais pas sans inquiétude sur l'issue
de la tentative de M. Marais. Il a perdu
dupuis longtemps l'habitude de jouer
le répertoire cLassique, et je me de-
mandais si ses succès même n'avaient
pas altéré en lui l'intelligenee des cho-
ses simplement et vraiment belles.
J'avais peur qu'il ne cherchât à réussir
en employant les moyens un peu facti-
ces par où il a réussi jusquloi. Je crai-
gnais de le trouver trop uniformément
chaleureux et frémissant. J'appréhen-
dais surtout la façon dont il dirait le
vers de Molière, si plein, si robuste, si
débordant de substance.
J'ai eu le plaisir de m'apercevoir que
ces appréhensions et ces craintes n'é-
taient pas fondées, ou tout au moins
qu'elles étaient fort exagérées.
M. Marais a été très favorablement
accueilli. Il a provoqué, à plus d'une
reprise, les applaudissements de la ma-
jcmté du public, et son début, sans être
éclatant, a été plus qu honorable.
C'est peut-être dans le premier acte
qu'il m'a paru le plus en possession de
son rôle. Il a bien rendu la scène avec
Philinthe, montrant la sage résolution
où il était de prendre le ton naturel et
d'y rester. Je lai trouvé également
bon dans la scène du Sonnet, où il a
dit la chanson avec beaucoup d'émo-
tion communicative. La diction était
nette, l'accent sincère. Dans l'attitude,
j'ai cru remarqué quelque chose d'un
peu gêné et menu. Alceste est un hom-
me de qualité, et parfois M. Marais
semble lui donner l'allure d'un étu-
diant grognon et nerveux. Cette erreur
,de composition m'a particulièrement
frappé dans la grande scène du qua-
trieme acte avec Célimène, où M. Ma-
rais a rendu, avec un emportement
vraiment trop familier la douleur mé-
lancolique et amère d'Alceste, Il a, dit
d'une façon précipitée et violente les
vers :
Ah ! rien n'est comparable à mon amour extrême ;
Et dans l'ardeur qu'il a de se montrer à tous
Il va jusqu'à former des souhaits contre vous.
J'aurais préféré une tristesse sinon
calme, du moins plus réservée et plus
contenue. Mais, malgré ces objections,
le succès de M. Marais n'a pas été dou-
teux. Il a même, si je ne me trompe, été
rappelé quatre fois. 1.
Quant à M. Coquelin, qui a enlevé
avec une maestria irrésistible la petite
scène de Dubois, il a été acclamé; Ma-
dame Barretta jouait Eliante. Elle y est
parfaite ; c'est Eliante même.
LÉON BERNARD-DEROSNE
MODERNE DON JUAN
Pour me reposer des marquises,
Je deseends quelquefois aux vulgaires margots,
Et ces filles des ciiampa-ma paraissant exquises
Après un lavage au Congo.
Marc de Pontifault à M. Victor Vaissier.
T
INDISCRETIONS THEATRALES
VARIÉTÉS
AVANT MA COUSINE
Ce n'est pas particulièrement de Ma Cou-
sine que nous allons parier. La nouvelle
œuvre de M. Meilhac est comme les peuples
heureux, — ou à peu près, — elle n'a pas
d'histoire. Ce qu'il y a à en dire, c'est qu'elle
a été faite avec une rapidité extrême. Il
nous souvient qu'il n'y a pas deux mois,
nous entendions dire à madame Réjane, la
principale interprète, qu'elle n'avait encore
que le premier acte. On voit que M. Mei-
lhac n'est pas un lambin, quand le travail
lui plaît. Et le troisième acte date de huit
jours à peine !
Ce que nous voudrions tenter ici, c'est de
tracer un pastel de la physionomie si partie
culière, si attachante, si fuyante aussi, de
son auteur. Et ensuite, nous essaierons
d'une instantanée de l'interprète, madame
Hé-jane, qui saura bien voir si notre épreuve
est bonne, car elle s'y connaît.
Contrairement à la plupart des auteurs
dramatiques, M. Meilhac n'aime pas le théâ.
tre. Mon Dieu, c'est ainsi. En écrivant qu'il
n'aime pas le théâtre, nous ne voulons pas
dire seulement qu'il n'y va guère le soir ;
en cela, il n'est pas le seul, et plusieurs de
nos plus célèbres dramaturges n'assistent
guère qu'aux premières carillonnées
M. Meilhac les dépasse en ce sens qu'il
n'aime pas même aller faire répéter ses
pièces! Autrefois, du temps de sa collabo-
ration avec M. Halévy, il n'y allait même à
peu près jamais. C'était M. Halévy, metteur
en scène de premier ordre, qui se changeait
de ce labeur —et de cette responsabilité.
Il nous souvient, à ce propos, d'une char-
mante anecdote que nous contait un jour cet
excellent père Choler. L'associé de Dor-
meuil lors de la célèbre direction du Palais-
Royal- On répétait la Boule, et ça n'allait pas
très bien. Choler alla trouver M. Meilhac et
lui-dit qu'il tallait absolument qu'il vint
donner quelques indications. M. Meilhac
arrive pendant qu'on répétait le troisième
acte, au moment où l'on Taisait prêter ser-
ment à la famille des Piffcrari, vous savez?
Il y avait là une fort jolie fille, à laquelle le
costume italien convenait divinement M.
Meilhac s'approche d'elle, entame la con-
versation.et la répétition continue. Soudain
le passage difficile arrive. On accroche, on
réclame l'avis de Meilhac. Pas de Meilhac ?
11 était là pourtant! On appelle, on cher-
che, et l'on trouve M. Meilhac en train de
donner ses indications à la belle italienne!
Voilà comment il aime les répétitions !
Au point de vue de l'écriture, comme on
dit aujourd'hui, — M. Meilhac est un tra.
vailleur acharné. Il n'est pas précisément
l'homme de la première inspiration. Il re-
vient,il pignoche,il fignole et c'tist à la dixiè-
me version souvent qu'il trouve la forme
définitive, le mot si net, si clair, si imprévu,
si comique et si profond !
il commence sa piece presque sans plan,
— sur le papier, s'entend, car il l'a dans la
tête. Et d'ailleurs serait-il possible de faire
une pièce si l'on n'avait son point de départ.
sa péripétie, son point d'arrivée? Mais il
n'airiie pas les paperasses. Allez le voir chez
lui, dans son cabinet de travail. Il écrit sur
une petite table que couvre presque une
feuille de papier écolier. Par exemple, à
côté, grande table- chargée des livres les
plus récents, tous coupés, tous lus.
Maintenant, comment M. Meilhac trouve-
t-il ses idées de pièces. C'est bien simple,
et Ma Cousine va nous fournir un exemple
frappant à cet égard. MM. Noël et Stouelig
avaient demandé à M. Meillac la préface de
leur dernier volume de l'année théâtrale.
M. Meilhac leur donna une ravissante étude
sur le Théâtre au Cercle. Et voilà qu'il se
dit : — Mais il y a là une pièce ! — Et il l'a
faite. Voilà comment les Idées luf viennent.
Nous n'avons plus que juste la place pour
l'instantanée promise Nous voudripns mon-
trer mademoiselle Réjane faisant répéter.
Eh bien, voyez-vous, mademoiselle Réjane
serait, si elle le voulait, l'un des plus mer-
veilleux professeurs que nous connaissions.
II faut 1 entendre donner des indications,
des conseils, il faut la voir régler une
scène. C'est admirable. Et son art n'a
qu'un guide, la vérité. Mais cette vérité est
servie par une intelligence d'une compré-
hension, d'une finesse — et aussi d'une va-
riété d'expressions vraiment incompara-
bles. D'ailleurs, elle est sa meilleure élève,
et nous n'avons rien à ajouter, n'est-il pas
vrai, pour prouver l'excellence de sa mé-
thode?
Tfréodor* ICoarfito
+
J|r0p0!iâe®0titoeji
Matinées d'aujourd'hui dimancfce :
Comédie-Française (i h.). - Margot.
Opéra-Comique (i h). — Mireille et Co.
lambine.
Odéon (i h. 1/2), matinée à prix, réduits.
- Les Femmes savait/ès, Fleurs dAvrux le
Médecin malgré lui.
Palais-Royal (1 h. 1]%). — Les Provinciales
à Paris.
Vaudeville (2 h.), Gymnase (1 h. 314), Am-
bigu (a h.), Gaîté (1 h. 1/2), Renaissance
(1 h. 1/2), Nouveautés (1 h. 114), Folies-
Dramatiques (1 h. 3/4), Menus-Plaisirs (2 h.),
Nouveau Cirque (2 h. 112), Cirque d'Hiver
(2 h. 1/2), même spectacle que le soir.
Châtelet (2 h. 1/4) — 28 Concert-Colonne.
Dans la Forêt (Symphonie n° 3) (Joachim
Raff) (J S
Aria de la Suite en re, 28 audition (J ,-.
Bach) ; exécuté par tous les violons.
Andante de la 50 Symphonie (ir8 audition)
(Mozart).
Jocelyn (fragments symphoniques) (B. Go-
dard)..
Prélude de Lohengrin (R. Wagner),
L'Arlésienne-(G. Bizet). -
La Damnation de Faust (H. Berlioz).
Folies-Bergère (2 h.), matinée réservée aux
familles.
Eldorado (2 h.), Scala (2 h.), même spec-
tacle que le soir.
Casino de Paris (2 heures). - Même spec-
tacle que le soir. -
Elysée-Montmartre (2 h.), matânée-ker*
messe.
Montagnes-Russes, matinée à 2 h.
C'est aujourd'hui, à une heure, qu'a lieu
aux Variétés La répétition générale de Ma
Cousine.
Spectacles de la semaine dans les théâtres
lyriques.
A l'Opéra :
Lundi 27 octobre; — Ham/et.
Mercredi 29.-Faust (début de M. Vaguet).
Jeudi 3o. — Représentation extraordinaire
au bénéfice de M. Dumaine.
Vendredi 31. - Sigurd.
Samedi ior novembre. - Faust.
A l'Opéra-Comique : V
Ce soir. — Le Barbier de Séville et les
Amoureux de Catherine.
Lundi 27. — Le Roi d'Ys.
Mardi 28. — La Basoche,
Mercredi 29. — Carmen.
Jeudi 3o. — Mireille et Cotombiné.
- Vendreai 3i. - La Basoche..
Samedi iernovembre (fètode la Toussaint);
En matinée. — Mignon.
Le soir. — Carmen.
Le grand succès de le Député Levcau au
Vaudeville. onne des loisirs à ce théâtre.
Aussi n'est-ce que dans le courant de novem-
bre qu'on y lira aux artistes la pièce nou-
velle de MM. Blum et Toché, qui succédera,
en 18gl, à celle de M. Jules Lemaître. Pour
le moment, M. Albert Carré ne s'occupe qui
de ses représentations diurnes du jeudi. La
première aura lieu le 3o octobre. Elle com-
mencera à quatre heures pour finir vers sep-
heures. Il y a un nouveau nom à trouver
pour ces représentations que l'on ne saurait
baptiser de « matinées M.
1 Celle du jeudi 3o octobre se composera de
La Marraine, un acte de Scribe, joué par les
jeunes élèves du Vaudeville et de Un Mon-
sieur qui suit les Femmes, comédie en deux
actes de Barrière et Adrien Decourcelle,
jouée par la grande troupe, c'est-à-dire MM.
Jolly, André Michel, Lagrange, Berny, mes-
dames Cécile Caron, Verneuil, Léonie Yahne,
Ariette, etc.
Le prix des places pour ces matinées de
vieux répertoire, sera le suivant : Ava-nt-scè-
nes, premières loges, fauteuils d'orchestre et
de balcon, 5 fr. la place. Loges et fauteuils
du foyer, 3 fr. Troisième galerie, 2, fr. Qua-
trième galerie, 1 fr. On pourra louer à l'a-
vance sans rfugmentation aucune. -'
La location est ouverte dès aujourd'hui
pour les représentations du 3o octobre. ;
On sait que M. Camille Saint-Saéns, non
content d'être un grand compositeur, est en-
core un poète aimable et souriant. --
Calmann-Lévy publie; un. charmant volume
de vers du maestro : Rimes familières, qui
,aura plus d'une édition si tous les admira-
teurs du musicien deviennent ses lecteurs.
Nous le souhaitons. ,.
Des propostiolis vierinelnt (l'être faites à
M. Jean Jullien pour des représenitations du
Maître, la pièce des Nouveautés au Théâtre
Bellecour à Lyon.
Ces propositions ne peuvent avoir aucune
.suite, M.Brasseur ayant eu l'heureuse idée
de se réserver cet ouvrage pour la province
et l'étranger. -
La première représentation de La Chasse
aux Mariés, de Mv Lénéka, aura lieu jeudi
prochain au théâtre Déjazet.
Une jeune et charmante artiste, que nous
avons tous applaudie aux Bouffes, mademoi-
selle Hélène, Rayet, vient d'être engagée au
théâtre de Saint-Pétersbourg.
La jolie voix de cette artiste lui fera re-
trouver, au pays des roubles, les succès
qu'elle a rencontrés au passage Choiseul.
L'année 1891 nous amènera les centenaires
de quatre grands compositeurs :
Ferdinand Hérold, le compositeur du Pré
aux Clercs, né à Paris le 28 janvier 1791 ;
Carl Czerny, né à Vienne, le 21 février
1791 ;
Giacomo Meyerbeer (de son vrai nom Ja-
cob Meyer Beer), né à Berlin, le 5 septembre
1791 :
Mozart, né à Salzbourg en 1756 et mort à
Vienne, le 5 décembre 179 l, à l'âge de trente-
cinq ans.
Un singulier incident de la dernière repré-
sentation de Roméo et Juliette, au théâtre
d'Islington, à Lon Ires.
La célèbre miss Fortsecue débutait avant-
hier dans le rôle de Juliette. La représenta-
tion avait très bien marché, lorsque l'actrice
crut devoir ajouter au drame de Shakespeare
une variante inédite.
Au dernier acte, au moment d'approcher
la fiole de poison de ses lèvres, elle jeta le
contenant et le contenu à la face d'un spec-
tateur du premier rang des fauteuils d'or-
chestre.
Ce spectateur n'était autre que le critique
d'un journal du matin dont elle avait eu à se
plaindre récemment.
Le piquant de l'aventure c'est que Roméo,
en fidele amant, se hâtait d'imiter Juliette et
jetait, lui aussi, sa calotte à notre confrère eh
guise de projectile.
La représentation, nous dit notre corres-
pondant, s'est terminée tumultueusement, et
le journaliste outragé a porté plainte.
Le Hanneton d'Héloïse, de M. Georges
Duval, vient d'être donné avec un grand suc-
cès au théâtre du Vaudeville, de Bruxelles.
Le public a fait une. véritable ovation aux
interprètes du joyeux vaudeville, MM. Vilano,
Desclos, Harlin, Grez, mesdames Prolat,
Bellisson, Lelrançois et Houry.
Le théâtre au Japon.
Le gouvernement japonais a annulé la loi
par laquelle il était interdit, jusqu'à présent,
aux acteurs et actrices de paraitre ensemble
sur le théâtre.
Gaultier-Garguiile
o —————————.
A Eau Acidulé Ferra-
~~f g-meusecontre :
BSt BSN Anémie,Chlorose,Gastralgie et toutes
tMt les maladies provenant de l'appau-
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usage de la Pâte des Prêtais qui détruit engelures
et crevasses. Parf. Exotiquti, 33, r. du 4-Septombre
Le Don. Journal. Sommaire du numéro 475 en
vente: ,
Alphonse Daudet: La Vision du Jugé de
Colmar. - Georges Ohnefe: L'Ame de Pierre.—
Charles Mérouvel: Une miit de NÓces. - Emile
Zola : La Faute de l'abbé Mouret. — Xavier de
Montépin: LL, Drame de M isons-Laffitte{suite).
- A.-J. Dalsème : L'Envers de Paris (suite),
Le roman d'Henri Le Verdier qui vient de
paraître chez Savine sous ce titre original Un
Modèle Vivant est un grand succès de librairie.
Le lancement même de cet ouvrage essentielle-
ment attachant et dramatique avec des échap-
pées lumineuses de vie exubérante et de gai'eté
parisienne, est'presque un révolution.
Chaque exemplaire contient un bon-prime
donnant droit à un supserloe portrait peint par
Dujardin, Chaque acheteur du Modèplee int par
peut donc servir de. modèle pour l'exécution
d'une œuvre d'art qui lui sera offerte à titre
purement gracieux.
Abonnements sur tout le réseau.. — La Com-
pagnie des chemins de fer de l'Ouest fait déli-
vrer, sur tout son réseau,' des îcartes d'abonné^
ment nominatives et personnelles, en 1", 2° et
3° classes.
Ces cartes donnent droit à l'abonné de s'ar-
rêter à toutes, les stations comprises dans le
parcours indiqué sur sa carte et de prendre
tous les train.8 comportant des voitures de la
classe pour laquelle l'abonnement a été souscrit.
Les prix sont calculés d'après la distance ki-
lométrique parcourue.
La durée de ces abonnements est de trois
mois, de six mois eu d'une année.
Ces abonnements partent du 1" et du 15 de
chaque mois.
+
BULLETIN SPORTIQUE
COURSES DE COLOMBES
Samedi 25 octobre 1890
Cette fois la mesure est comble: nous venons
d'assister au plus pitoyable, au plus ééœurant
spectacle qu'il nous ait jamais été donn-é de
voir sur un hippodrome. Dans une seule course,
r tant d'incidents extraordinaires se sont produits
que cela devient invraisemblable. Tout d'abord.
le public est informé par le tableau indicateur
que dans la première épreuve quatre chevaux
vont courir; les-paris se font dans. ces condi-
tions ; puis, bien que le rouge annonçant la clô-
ture des formalités du "pesage ait été. mis, on
affiche un cinquième concurrent, Vide-Gousset-, j
Cette irrégularité soulève d'énergiques protes-
tations de. ia part de M. Dervillé, l'un' des pro-
pr.iétaires ayant un représentant dans ce Prix
du Perche, mais malgré tous les u'èglementïi.-de
ehevai est maintenu dans la course".
Deuxième incident. — M. Derviilé retire sa
pouliche, le numéro d'ordre de Balisarda dis,
parait tout à coup du tableau. Tumulte, cris
etc., etc. - j
Troisième incident. — Les chevaux se rendent
au poteau du départ, le atarter paraît ignorer le
retrait de Balisarda, et fait promener. sous
l'orjne Vide-Gousset, Chiltern, Gossamer et
-
Bouvreuil II. Cependant-une âme charitable le
prévient que Balisarda ne prendra pas part à la!
Course Immédiatement il baisse son drapeau,
au hasard, laissant le grand favori Louvreuil II
au poteau.
Cris, tumulte, etc., etc.
Quatrième incident. - Vide-Gousset, le cheval
affiché après coup, gagne la course, Chiitern,
poliment, ne lui ayant pas marchandé la pre-
mière place.
Le public, hors de lu), menace d'envahir les
pi&tes-et veut se faire justice, lui même; les
gendarmes à cheval sont obligés d'escorter le
starter jusqu'à sa rentrée dans l'enceinte"réser-
vée, mais là encore on le couvre d'injures\La
foule crie, siffle, un épouvantable scandale se
produit.
Cinquième incident. — Un comble ! sous pré-
texte de calmér la foule on inflige une punition
exemplaire, à qui? je vous le Jonne?;en cent, en
mille? C'est inutile, ne cherchez pas, à Boon !!
Oui, à Boon, le jockey de Bouvreuil ! Mais
pourquoi ? Je viens de vous le dire, pour calmer
la foule, ce sont les propres par-oies de M. Ma-
thieu.
Sixième incident. — M. Abeille, l'un des pro-
priétaires dèTexcellent jockey Boon, dont l'hon-
nêteté très rare dans sa profession le fait tenir
en haute estime par ceux qui remploient, vient
dans la salle des balances et indigné reproche
vertement aux commissaires cet acte de fai-
blesse vis-à-vis de la direction.
Une vive discussion s'engage à ce sujet entre
l'honorable M Abeille et l'un des commissai-
res, discussion qui ne se termine que sur
l'assurance formelle que cette mise à pied du
jockey Boon n'était pas sérieuse, elle n'avait
été infligé^ à M pauvre garçon que dans un
intérêt privé. C'est absolument inouï, mais c'est
ainsi,
Sixième incident. — M. Roy, commissaire des
courses de Colombes, donne sa démission.
Depuis longtemps le champ de courses de
Colombes paraît être un véritable repaire, où
les-honnêtes gens ne-se risquent qu'à regret;
nous ne doutons pas que M. le ministre de l'in-
térieur, si soucieux du bon ordre et de la mo-
rale publique, ne se fasse officiellement rensei-
gner; ces troubles provenant des irrégularités
qui se commettent à tous moments sur cet hip-
podrome se renouvelleront à chaque réunion.
L'incapacité notoire de la direction en est un
sûr garant, et cet état de choses continuant, ce
serait jeter un véritable discrédit sur l'institu-
tion si nécessaire de nos champs de courses.
A M. le ministre d'aviser.
Viguier, Lady-May, Colomba, Boucanier ont
été les vainqueurs de cette désastreuse journée.
Ce n'est plus une Société d'encouragement
pour l'amélioration de la race chevaline qui
existe à Colombes, mais une institution que
nous ne qualifions pas.
RÉSULTATS
Prix du Perche, course de haies, 2,000 francs,
2,50U mètres. — 1. Vide-Gousset, 6/4, à M.
Sclimolck (Plummer). 2. Chiltern. 3. Gossa-
mer.
Non placé : Bouvreuil II»
Gagné de deux longueurs ; le troisième à. six
longueurs.
Prix d'Alençon, steeple-chase, à réclamer,
•2,500 fr., 3,010 mètres. — t. Viguier, 5/4, à M.
G. Barbey (\V. Jehnson). 2. The Masher, 3.
Primerose.
Non placés : Wind et Corvetto..
Gagné de deux longueurs; le troisième à
une tête.
Le vainqueur réclamé 5,55§ fr. b5 par le pro-
priétaire.
Prix des Prairies, course de haies, 2,509 fr.,
2,500 cotres. — 1. Lady May, 7/4, à M. W.
Bartholomew (V. Baker). 2. Nymphia II. J.
Léda.
Non places : Jeanna-la-Folle, Paphos Il et
Béatus.
Gagné d'une longueur; le troisième à deux
longueurs.
Prix du Ruisseau, course de haies, handicap,
3,000 fr., 2,800 mètres. — 1..Colomba, 6/4, au
baron Demarçay (G. Williams). 2. Vierza. 3.
Ambassadeur.
Non placée : Talboisière.
Gagné de quatre longueurs; mauv&is troi-
sième.
Prix de la Ferme, steeple-chase, handicap,
3,COO fr., 3,200 mètres. — 1. Boucanier, 3/1, au
comte de Juigné (G. Williami). 2. Fabiola. 3.
Deliane.
Non placée : Zampa.
Gagné de deux longueurs; mauvais troi-
sième.
RÉSULTATS DU PARI MUTUEL
PESAGE PELOUSR
Unité 10 fr. Unité 5 fr.
, ~-- ~- ,.,
Gagn. Placé Gago. Placé
tn Vide-Gouss. 29 60 16 40 17 10 tO ..J
course Chiltern. 21 40 11 10
»
2' Viguier 25 40 i9 60 1280 7 80
course The Masher 23 40 11 ».
» .:.
3* n Lady May.. 28 80 17 40 13 40 920
course Nymphéa 11 n 25 G0
» w .»
4' Colomba. 26 60 15 11 90 7 70
course Vierza. 22 80 9 80
»
5* Boucanier.. 23 10 17 60 15 8 20
course Fabiola. 15 10 7 20
»j e. ,.
6*
course »
»
A partir de onze heures, tout porteur du nu-
méro du jour pourra demander communication,
au bureau du journal, des renseignements de la
dernière- heure, tels que la monte et les par-
tants des différentes courses de la journée,
ainsi que les pronostics du dernier moment,
qui ne peuvent être donnés qu'alors que les
partants probables sont connue. -
Les abonnés de la province qui désirent bé-
néficier de ces utiles renseignements sont priés
de nous écrire afin que nous leur indiquions le
moyen de les uti iser.
COURSES A CHANTILLY
(Réunion d'automne.- Cinquième jour)
Dimanche 26 octobre 1890
Les courses commenceront à 1 h. 15.
Trains express : chemin de fer du Nord :
Départ de Paris : 8 h., 9 h., 9 h. 35 et 10 h. 05,
de 11 h. 15 du matin à midi 10, trains spéciaux
suivant les besoins du service.
Retour de Chantilly : 4 h. 20, 4 h. 27 et 4 h. 40
du soir et trains spéciaux suivant les besoins
du service.
APPRÉCIATIONS
Prix des Aigles, 3,000 fr., 2,000 mètres :
Turco a été placé troisième à une encolure
de Bernerette dans le Prix des Réservoirs, ga-
gné par Tea Tottler, en 1,400 mètres; Carmen a
bien figuré dans le Prix de Nexon, gagné par.
Hyperbole, et a été très soutenue dans le Prix
d'Halatte ; La Dame Blanche a gagné le Prix
de Saint-Michel, à Vincennesv -
On peut dire de Little Stag qu'il a inspiré
tine certaine confiance à son écurie lors de son
début.
Nous choisissons Turco et Carmen pour se
trouver à.la téte-du Fot d6--eôs-«hevaux de 2 ans
à.vendre pour 5,000 fr.
Prix de Coye, 5,000 fr.» 3,^00 mètres :
le P r' ix ii e' C, l~à nt il fy e
Soliman, qui a' gagné - de Chantilly et
lé handicap libre doit avoir facilement raison
de Caméléon et de Prétendant;
Prix de Saint-Firpim, S,000 francs, 1,200 mè-
tres : ■ ■ ;
} Parmi ces chevaux de deux ans n'ayant ja-
inais couru jiisqu'au'momerit die la course on
peut citer Marie- Thérèse, par Archiduc et
Perplexité, et Zibeline, si l'on tient compte des
bruits favorablequi circulent sur ces deux
pouliches d'après la manière honorable dont-
elles ont figuré dans les galops à l'entraîne-
ment.
Prix de la Faisanderie, handicap, 8,000 francs,
2,400"mètres :
Notre favori est Sajnt-Pair-du-Mont, 58 k. 1/2,
q U4 s'est fort bien comporté dans le handicap
'libre, gagné par Soliman, et Mirabeau, 62 k.,
qui a fait dead beat avec Le Glorieux, alors en
..pleine forme, dans le Prix de Villebon, est
notre second choix, d'autant mieux que c'est
sur cette même piste qu'il a fourni sa meilleure
course en prenant la place de second derrière
Heaume, dans le Prix .du Jockey-Club,
Quant à l'uutsicler possible, c'est Alice qui a
ib poids de 46 k. que nous considérons comme
ayant la meilleure chance de jouer ce .rôle.là.
Prix du Pin, 15,000 fr., 3,000 mètres :
La distance conviendra mieux à Clover qus
celle du Prix Gladiateur, et Barberousse, arrivé
! second derrière Alicante, dans le Prix d'Octo-
; bre, doit être l'adversaire le plus redoutable
pour le vainqueur du Derby de 1889.
Prix de Consolation, 4,000 francs, 2,!CO mè-
tres :
D'après sa course derrière May Pôle, dans le
Prix de la Table, Le Mazarin est bien ici et
nous le couplons avec Dogaresse qui a bieM
couru derrière Joël, pour prendre les deux pre-
mières places devant tous ces chevaux à con-
soler parmi lesquels il y a encore Amateur qui
est capable de faire une surprise.
COURSES A NEUILLY-LEVALLOIS
(Réunion du Trotting-Club de Paris)
Dimanche 26 octobre 1890
Les courses commenceront à deux heures.
APPRÉCIATIONS
Prix de Londres, 1,400 francs, 3,250 mètres :
Eclatant et Zarèze. :
Prix de Madrid, 1,500 francs, 3,000 mètres :
Jouvence et Jona.han.
Prix de Saint-Pétersbourg, 1,700 fr., 3,100 mè-
tres : Kan et Baladin..
Prix de Bruxelles, 1,800 francs, 4,000 mètres
Haydée et Indiana.
Prix de Rome, 1,80u fr., 4,500 mètres : Misty
Morning et Capricorne.
COURSES A AUTEUIL
(Réunion d'automne. — Premier jour)
Lundi 27 octobre 1890
Les courses commenceront à 1 h. 30.
e~MKT AKGLAI9
COURSES D'ALEXANDRA PARK
Samedi 25 octobre 1890
RÉSULTATS
Middlesex Highweight Handicap* — 1. Bar-
tizan. 1. Woodland.
Huit part-ants.
Alexandra Handicap. — t. Eider. 2. Elo-
pement.
Douze partants.
Steward's Plate. - 1. Quebec. 2. Alec.
Six partants. :
Juvenile Selling Haadicap. -1. M. Faunce-
fote. 2. Gorset.
Sept partants"
Totteridge Nursery Handicap. « 1* Tudor.
2. Huguenot.
Neuf partants.
The Farmep.
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en onroyer le texte accompagné de bons deposU
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Metcédès. — Sa Majesté l'argent est bien dis.
posée pour vous, vos ambitions seront satisfai-
tes à tous les points de vues.
Sylvia. — Que ce soit imprudence, témérité,
ou présomption de votre part, je ne sais, ce
qu'il y a de certain c'est que vous êtes menacée
d'un renversement de position par votre faute.
A. M. N. R — Vous aussi, car je pressens que
les belles promesses du nouveau venu ne va-
lent certes pas la sécurité dans laquelle vous
êtes. L'estomac souffre, chez vous, il faudrait
vous soigner. ':
D' Ely Star.
—— — ♦—
- ,::.:
La Bourse et les ÀIMresI
Le marché se ressent toujours - de la fai-
blesse des différentes places financière^ ëu-
rapéennes. Il n'y a. pas d'enirain, et les va-
riations de cours sont réeilement sansun-
portance, étant donnée la pénurie des trans-
actions. ,. -
Les Consolidés anglais sont arrivés ec
nouvelle baisse de 1/8 à 94 9/16. ;
Le 3 0/0 clôture à 94 20, après 94 27 i/2 et
93 921/2.
Le 3 010 Amortissable se tient à 91 25.
Le 4 1/2 O/GJest délaissé à 106 27.
L'Italien a péniblement regagné quelques
centimes à 94 02 1/2; le Portugais 3 010 est
moins faible à 57 75 l'Extérieure 4 0/0 reste
lourde à 75 65.
Egypte sans changement à 493 75.
Etablissements de crédit assez facilement
tenus.
La Banque de France est à 4,355; le Cré-
dit Foncier à 1,290; la Banque de Paris à
860;-la Banque d'Escompte à 570, et le Cré-
dit Lyonnais à 775..
La Banque française et russe n'est plus
qu 'à 512 50.
On demande le Lyon à 1,490, et le Nord à
1,845.
Chemins étrangers faibles, sauf le NQrd-
Espagne échangé à$58 75 ,
Variations insignifiantes sur laplupartdes
valeurs industrielles.
SPECTACLES DU": 26 OC-TOB RE
"Opéra, » h. » fI). '- Relâche.
Gonaédie-Frairçaise, 8 h. H/H. - Le Mariage
forcé. - -Grihgoire. — Le Flibustier.
Opéra-Comique, 7 h. 3/4, — Les Amoureux
de Catherine. — Le Barbier de Séville.
Odéon, 8. h;. JI!»." — Le Dépit amoureux. —
La Maîtresse légitimer
Vaudeville, 8 h. 3/4. —Le Député. Leveau.
Gymnase, 8 h. »f»; Veuve avant la lettre.
- L'Art détremperas femmes.
Variétés, » h. 3/4. - Le Voyage-jen Suède.—»
Monsieur Betsy. : '-
Palais-Royal, 8 h. »/».-•— Le Bibelot. -
- Les Femmes-ides Amis.
Porte-St-Martin, 8 h..#/». - Cléopâtre.
Gaîté. 8 h. 1/2, — Le Voyage de Suzette.
Châtelet. 8 h."#/». - Peau d'Ane.
Ambigu, 8 h. 1/4. - L'Ogre.
Renaissance, 8 h. 1/2. — Dernier des Mahi-
cans, - En scène, mes demoiselles.
Nouveautés, 8 h. 1/4. — L Oncle Annibal. -m
Le Maître.
Folies-Dramatiques, 8 h. »/». — Une Ro-
sière d'occasion. - -Gil!ette deNarbonne. :
Bouffes-Parisiens, 8 h. 1/2. — Les 23
Jours de Pierrot. — L'Enfant prodigue. -.
Théâtre-Historique, 8 h. - Marie-Stuart.
Menus-Plaisirs, 7 h. 3/4. - L'Assommoir.
Déjazet, 8 k. 1/2. — La Famille. — Les
Petites Filles.
Cluny, 8 h. 1/3. — Disparu. — Madama
Othello.
BoutIes-Gtl-Nord, 7 h. 3/4. — Patrie.
Beaumarchais, 8 h. 1/4. — Le Loup de Ké-
vergan.
Cirque d'Hiver, 8 h. 1/2. - Les Briseurs de
chaînes, Les Hein..,s du tapis. Locomotion amé-
ricaine. Dimanches ei fêtes. matinées, à 2 h. 1/2
Nouveau-Cirque, 8 11. 1/2. —Spectacle éques-
tre et nautique. Nouvelle troupe. — La Noce
de Chocolat. — Jeudis, dimanches et fêtes,
matinées à 2 h. 1/2.
Cirque Fernando, 8 h. 1/2. — Exercices rqnes
très et acrobatiques. Dimanches et fêtes, ma
tinées à trois heures.
Folies-Bergère, 8 h. If.. - Les Shencr, jm-
riens. LesCrifliths.comic'seycen'ric's. Les
trois Athlète- américains. Le Duol, panto-
mime excentrique. — Dimanéhes ét fetes, à
2 h. 1/2, Matinée réservée aux familles.
CASIN10 Le CapitaineGharlotte, b iiiet en
CASINO 4 tabieaax, musiquo de Marenco;
DE PAR 1 5 Mlles Rivolta,Ga.inetti,etc. ^pec-
tacle varié,Théâtre, salle des Fè-
Tous les soirs f tes, 2 orchestres, Feu d'artifice
à 8 h. 1/2 électrique.
Scala, 8 h. - Spectacle-concert PAULUS,
Mines Biébion, J. Bloch, A. Thibaud, Valtv,
Petit Bob, Dowe, MM. Bourgès, Libert, Mi-
rius Richard, Gaudieux, etc. « Le Capricorne;
Bob et son Plon ». — Dimanches et fêtes,
Matinée à deux heures.
Eldorado, 8 h. — Spectacle-concert Mmas
Duparc, Méaly,DUFiiEsN Y, Bourdon-Sivaid,
Beilina, Lehmann, etc. MM. Sulbac, Vaunel.
Plébins, Daubreuil, Velly, Legrand. Hobret.
« 33, rue des Canettes », folie - vaudevilb.
D imanches et fêtes, matinée à deux heures.
Tour Eiffel. - Toits les jours, de 10 h. du ma-
tin à i it: Ascension, Restaurant. Brasse.
rie. Rtér ^m-is.
flobert-HoncKin. — Tous les soirs à S h. 1 rt
Prestidigitation. magta. - Le valet de trèflE
vivant.
Moulin Rouge (Plaoa Ulaaoha). — Tous 1'11
soirs Spectacle-Concert-Bal. Fête de nuitlîj
mercredis et samedis. — Dimanches et f3tn
à 2 heures, Matinée dansante, kermesse.
Eiy seo-ju.uuiiii.û. u-e, ij 11. i/ — Tous ics Mar«
dis bde Fête de nuit. — Concert-Ual : ieiidif
Samedi, Dimanche. — Patinage : Lundi, Mer
credi; le Vendredi, Course. - Matinée tou
les jours. — Dimanche, à 2 h., Matinée, ker
messe, bal, patinage.
Montagnes russes, 23, boulevard des CapusU
nés. — Tous les soirs, de 8 h. 1/2 a rafauit,
Concert-Promenade. Jeux Tarifa. - Dilata*
--!hea eL fêtes, Mâtiné.
fait arracher ces placarda, qui se pouvaient
qu'exciter les ouvriers les uns contre les
autres.
Pendant que Calais chôme, Nottinghaos et
Caudry travaillent, et cette dernière ville
est encombrée d'acheteurs allemands. amé-
ricains et français.
Toutes les grandes maisons espèrent ou-
vrir lundi.
Versailles, 25 octobre. — C'est au milieu
d'une assistance énorme qu'a eu lieu à Ver-
sailles la fête de gymnastique organisée par
les soins dg la Société de Versailles, que
dirige M. Yédrine, adjoint au maire.
Cette importante réunion était présidée
par M. Edouard Lefebvre, l'excellent maire
de Versailles, assisté de MM. Journault, sé-
nateur, le coramandant du 20e bataillon de
chasseurs à pied, Victor Bort président de
la Société des fêtes versaillaises, Dubillon,
Truffaut, Quéro, etc Les gymnastes et les
pupilles ont recueilli les bravos les plus mé-
rités pour la perfection de leurs mouve-
ments d'ensemble et les exercices d'es-
crime, de boxe et de canne.
Les élèves de l'Ecole normale ont ma-
noe ivré avec un ensemble vraiment remar-
quable, ainsi que les hommes du bataillon
(e chasseurs à pied. Des discours ont été
prononcés par le docteur Védrinè, M. Le-
lebvre, et la lecture des récompenses a été
faite par M. Dubilloy.
Un superbe prix offert par M. Danlé a été
décerné à M. Dret, trésorier de la Société.
A l'issue de cette intéressante solennité,
M. Lallemand a fait exécuter à ses élèves
un simulacre de canotage qui a eu le plus
grand succès.
Nice, 25 octobre. - Aujourd'hui samedi a
Nice, l'inauguration de la ligne de Mon-
eu lieu
tauroux à Grasse dépendant de l'exploita-
tion des chemins de fer du Sud.
La commission ministérielle chargée de
la réception des travaux est arrivée à huit
heures du matin dans un train spécial. Elle
à"visité successivement la halte Saint-Jac-
ques, le viaduc dés IH'bes,h station de Pey-
mënade, le viaduc de la Siagne, la halte de
Tanneron et la station de Moritauroux.
Une excursion en voiture a été faite en-
suite jusqu'aux chantiers du viaduc du
Loup.
A midi vingt, la commission ministérielle,
les journalistes et invités rentraient à
Grasse, où leur était offert un déjeuner, par
M. Félix Martin, directeur de la Compagnie
du Sud. Celui-ci, au dessert, a rappelé dans
quelles circonstances cette nouvelle ligne
avait été fondée, a parlé de son importance
stratégique et des services qu'elle peut ren-
dre en cas de complications dans le sud-est.
Tours, 25 octobre. —• Une rencontre" au
pistolet a eu lieu ce matin entre M. Fran-
chet, rédacteur du Messager d'Indre-et-Loire,
et M. M. Allard, rédacteur du Républicain,
M. Allard a été atteint d'une balle dans le
las-ventre. Son état est des plus graves.
Louis Rozier
, « —
L'abondance des matières nous oblige à
remettre à demain la suite du romande
M. RENÉ MAIZERQY. *
—— —
CARNET JUDICIAIRE
L'affaire Ci ou ffé
La chambre criminelle de la cour de cas-
sation a statué, hier, sur le pourvoi d'Ey-
raud contre l'arrêt de la chambre des mises
en accusation qui l'a renvoyé en cour d'as-
sises.
Eyraud n'avait produit aucun moyen de
cassation à l'appui de son pourvoi et il n'a-
vait même pas fait choix d'un avocat pour le
soutenir.
La cour suprême, dès lors, n'avait qu'à
examiner la question de savoir si la cham-
bre des mises en accusation était régulière-
ment composée, si elle était compétente, et
enfin si le fait incriminé était qualifié crime
par la loi.
L'affirmative, sur ces divers points, ne
pouvait faire doute.
La chambre criminelle a donc, sur les
conclusions conformes de M. l'avocat géné-
ral Raynaud, rejeté purement ot simplement
le pourvoi.
Le procès viendra, dit-on, le 25 novem-
bre.
■#**
lie plus brave des Gaules
La 10e chambre du tribunal c'orrectionnef
de la Seine a infligé hier, une condamnation
à cent francs d'amende, plus les dépens, à
un sieur Francis Hautet, sujet belge, inven-
teur d'une façon peu commune et peu usitée
d'éviter les duels.
Cet individu, ayant adressé à notre con-
frère de Clercq, de la Petite République Fran-
caise, une provocation injurieuse, évita un
duel rendu pourtant inévitable, en frappant
par derrière son adversaire, pendant que
les pourparlers se poursuivaient entre les
témoins des deux parties.
Me Davrillé des Essarts a fait des efforts
intelligents pour mettre son intéressant
client à l'abri d'une condamnation, en le re-
présentant, par exemple, comme un criti-
que littéraire sur e lequel la Belgique ap-
puyait une partie de ses destinées. — Cette
idée de transformer une question de coups
en une question d'avenir, n'a obtenu que le
médiocre succès que nous avons dit.
Le Greffier.
-————————————— ————————————
PffillEiES UEPRÉSENÏATIONS
Comedie-Fraïaçaise. — Débuts de M.
Marais dans le Misanthrope.
C'est un petit événement que les dé-
buts de M. Marais à la Comédie-Fran-
çaise. J'entends que c'est un petit évé-
nement pour les personnes qui ont la
passion ou la manie des choses du
théâtre. A Paris, elles sont nombreuses
ces personnes là, et j'en sais plus d'une
dont les sens se sont tout de bon émus
à la pensée que M. Marais allait abor-
der le rôle d'Alcesle,- le plus difficile
ueut-étre de tout le répertoire.
M. Marais s'est fait depuis longtemps
une très belle place dans le répertoire
contemporain. C'est, sinon le premier,
du moins l'un des premiers de nos
graifds jeunes premiers. Il a les dons
jialurels les plus précieux et il a su les
cultiver. C est d'abord un fort joli
homme, d'une aimable prestance, avec
une physionomie tour à tour loyale,
douce et énergique, qui convient le
mieux du monde à l'expression des
beaux sentiments dont les personnages
de son emploi ont le devoir d'être far-
cis. Ajoutez à cela 1121e voix sonore et
vibrante une chaleur sincère, de l'élé-
gance, de l'aplomb, de la sensibilité, et
même quand il le faut de la tendresse,
et vous vous expliquerez sans peine les
nombreux succès de M. Marais.
tSiais si rares et charmants que soient
les dons de M. Marais, ils sont, pris en
soi et par eux seuls, insuffisante pour
rassurer ceux qui les apprécient le plus
sur le résultat de l'épreuve où il s'es-
sayait hier. C'était une épreuve redou-
table, car le rôle d'Alceste exige des
qualités d'un ordre différent, et j'ajoute
bien supérieur à celles dont s'accommo-
dent les rôles les plus brillants du théâ-
tre moderne. Pour ma part, je ravoae,
je n'étais pas sans inquiétude sur l'issue
de la tentative de M. Marais. Il a perdu
dupuis longtemps l'habitude de jouer
le répertoire cLassique, et je me de-
mandais si ses succès même n'avaient
pas altéré en lui l'intelligenee des cho-
ses simplement et vraiment belles.
J'avais peur qu'il ne cherchât à réussir
en employant les moyens un peu facti-
ces par où il a réussi jusquloi. Je crai-
gnais de le trouver trop uniformément
chaleureux et frémissant. J'appréhen-
dais surtout la façon dont il dirait le
vers de Molière, si plein, si robuste, si
débordant de substance.
J'ai eu le plaisir de m'apercevoir que
ces appréhensions et ces craintes n'é-
taient pas fondées, ou tout au moins
qu'elles étaient fort exagérées.
M. Marais a été très favorablement
accueilli. Il a provoqué, à plus d'une
reprise, les applaudissements de la ma-
jcmté du public, et son début, sans être
éclatant, a été plus qu honorable.
C'est peut-être dans le premier acte
qu'il m'a paru le plus en possession de
son rôle. Il a bien rendu la scène avec
Philinthe, montrant la sage résolution
où il était de prendre le ton naturel et
d'y rester. Je lai trouvé également
bon dans la scène du Sonnet, où il a
dit la chanson avec beaucoup d'émo-
tion communicative. La diction était
nette, l'accent sincère. Dans l'attitude,
j'ai cru remarqué quelque chose d'un
peu gêné et menu. Alceste est un hom-
me de qualité, et parfois M. Marais
semble lui donner l'allure d'un étu-
diant grognon et nerveux. Cette erreur
,de composition m'a particulièrement
frappé dans la grande scène du qua-
trieme acte avec Célimène, où M. Ma-
rais a rendu, avec un emportement
vraiment trop familier la douleur mé-
lancolique et amère d'Alceste, Il a, dit
d'une façon précipitée et violente les
vers :
Ah ! rien n'est comparable à mon amour extrême ;
Et dans l'ardeur qu'il a de se montrer à tous
Il va jusqu'à former des souhaits contre vous.
J'aurais préféré une tristesse sinon
calme, du moins plus réservée et plus
contenue. Mais, malgré ces objections,
le succès de M. Marais n'a pas été dou-
teux. Il a même, si je ne me trompe, été
rappelé quatre fois. 1.
Quant à M. Coquelin, qui a enlevé
avec une maestria irrésistible la petite
scène de Dubois, il a été acclamé; Ma-
dame Barretta jouait Eliante. Elle y est
parfaite ; c'est Eliante même.
LÉON BERNARD-DEROSNE
MODERNE DON JUAN
Pour me reposer des marquises,
Je deseends quelquefois aux vulgaires margots,
Et ces filles des ciiampa-ma paraissant exquises
Après un lavage au Congo.
Marc de Pontifault à M. Victor Vaissier.
T
INDISCRETIONS THEATRALES
VARIÉTÉS
AVANT MA COUSINE
Ce n'est pas particulièrement de Ma Cou-
sine que nous allons parier. La nouvelle
œuvre de M. Meilhac est comme les peuples
heureux, — ou à peu près, — elle n'a pas
d'histoire. Ce qu'il y a à en dire, c'est qu'elle
a été faite avec une rapidité extrême. Il
nous souvient qu'il n'y a pas deux mois,
nous entendions dire à madame Réjane, la
principale interprète, qu'elle n'avait encore
que le premier acte. On voit que M. Mei-
lhac n'est pas un lambin, quand le travail
lui plaît. Et le troisième acte date de huit
jours à peine !
Ce que nous voudrions tenter ici, c'est de
tracer un pastel de la physionomie si partie
culière, si attachante, si fuyante aussi, de
son auteur. Et ensuite, nous essaierons
d'une instantanée de l'interprète, madame
Hé-jane, qui saura bien voir si notre épreuve
est bonne, car elle s'y connaît.
Contrairement à la plupart des auteurs
dramatiques, M. Meilhac n'aime pas le théâ.
tre. Mon Dieu, c'est ainsi. En écrivant qu'il
n'aime pas le théâtre, nous ne voulons pas
dire seulement qu'il n'y va guère le soir ;
en cela, il n'est pas le seul, et plusieurs de
nos plus célèbres dramaturges n'assistent
guère qu'aux premières carillonnées
M. Meilhac les dépasse en ce sens qu'il
n'aime pas même aller faire répéter ses
pièces! Autrefois, du temps de sa collabo-
ration avec M. Halévy, il n'y allait même à
peu près jamais. C'était M. Halévy, metteur
en scène de premier ordre, qui se changeait
de ce labeur —et de cette responsabilité.
Il nous souvient, à ce propos, d'une char-
mante anecdote que nous contait un jour cet
excellent père Choler. L'associé de Dor-
meuil lors de la célèbre direction du Palais-
Royal- On répétait la Boule, et ça n'allait pas
très bien. Choler alla trouver M. Meilhac et
lui-dit qu'il tallait absolument qu'il vint
donner quelques indications. M. Meilhac
arrive pendant qu'on répétait le troisième
acte, au moment où l'on Taisait prêter ser-
ment à la famille des Piffcrari, vous savez?
Il y avait là une fort jolie fille, à laquelle le
costume italien convenait divinement M.
Meilhac s'approche d'elle, entame la con-
versation.et la répétition continue. Soudain
le passage difficile arrive. On accroche, on
réclame l'avis de Meilhac. Pas de Meilhac ?
11 était là pourtant! On appelle, on cher-
che, et l'on trouve M. Meilhac en train de
donner ses indications à la belle italienne!
Voilà comment il aime les répétitions !
Au point de vue de l'écriture, comme on
dit aujourd'hui, — M. Meilhac est un tra.
vailleur acharné. Il n'est pas précisément
l'homme de la première inspiration. Il re-
vient,il pignoche,il fignole et c'tist à la dixiè-
me version souvent qu'il trouve la forme
définitive, le mot si net, si clair, si imprévu,
si comique et si profond !
il commence sa piece presque sans plan,
— sur le papier, s'entend, car il l'a dans la
tête. Et d'ailleurs serait-il possible de faire
une pièce si l'on n'avait son point de départ.
sa péripétie, son point d'arrivée? Mais il
n'airiie pas les paperasses. Allez le voir chez
lui, dans son cabinet de travail. Il écrit sur
une petite table que couvre presque une
feuille de papier écolier. Par exemple, à
côté, grande table- chargée des livres les
plus récents, tous coupés, tous lus.
Maintenant, comment M. Meilhac trouve-
t-il ses idées de pièces. C'est bien simple,
et Ma Cousine va nous fournir un exemple
frappant à cet égard. MM. Noël et Stouelig
avaient demandé à M. Meillac la préface de
leur dernier volume de l'année théâtrale.
M. Meilhac leur donna une ravissante étude
sur le Théâtre au Cercle. Et voilà qu'il se
dit : — Mais il y a là une pièce ! — Et il l'a
faite. Voilà comment les Idées luf viennent.
Nous n'avons plus que juste la place pour
l'instantanée promise Nous voudripns mon-
trer mademoiselle Réjane faisant répéter.
Eh bien, voyez-vous, mademoiselle Réjane
serait, si elle le voulait, l'un des plus mer-
veilleux professeurs que nous connaissions.
II faut 1 entendre donner des indications,
des conseils, il faut la voir régler une
scène. C'est admirable. Et son art n'a
qu'un guide, la vérité. Mais cette vérité est
servie par une intelligence d'une compré-
hension, d'une finesse — et aussi d'une va-
riété d'expressions vraiment incompara-
bles. D'ailleurs, elle est sa meilleure élève,
et nous n'avons rien à ajouter, n'est-il pas
vrai, pour prouver l'excellence de sa mé-
thode?
Tfréodor* ICoarfito
+
J|r0p0!iâe®0titoeji
Matinées d'aujourd'hui dimancfce :
Comédie-Française (i h.). - Margot.
Opéra-Comique (i h). — Mireille et Co.
lambine.
Odéon (i h. 1/2), matinée à prix, réduits.
- Les Femmes savait/ès, Fleurs dAvrux le
Médecin malgré lui.
Palais-Royal (1 h. 1]%). — Les Provinciales
à Paris.
Vaudeville (2 h.), Gymnase (1 h. 314), Am-
bigu (a h.), Gaîté (1 h. 1/2), Renaissance
(1 h. 1/2), Nouveautés (1 h. 114), Folies-
Dramatiques (1 h. 3/4), Menus-Plaisirs (2 h.),
Nouveau Cirque (2 h. 112), Cirque d'Hiver
(2 h. 1/2), même spectacle que le soir.
Châtelet (2 h. 1/4) — 28 Concert-Colonne.
Dans la Forêt (Symphonie n° 3) (Joachim
Raff) (J S
Aria de la Suite en re, 28 audition (J ,-.
Bach) ; exécuté par tous les violons.
Andante de la 50 Symphonie (ir8 audition)
(Mozart).
Jocelyn (fragments symphoniques) (B. Go-
dard)..
Prélude de Lohengrin (R. Wagner),
L'Arlésienne-(G. Bizet). -
La Damnation de Faust (H. Berlioz).
Folies-Bergère (2 h.), matinée réservée aux
familles.
Eldorado (2 h.), Scala (2 h.), même spec-
tacle que le soir.
Casino de Paris (2 heures). - Même spec-
tacle que le soir. -
Elysée-Montmartre (2 h.), matânée-ker*
messe.
Montagnes-Russes, matinée à 2 h.
C'est aujourd'hui, à une heure, qu'a lieu
aux Variétés La répétition générale de Ma
Cousine.
Spectacles de la semaine dans les théâtres
lyriques.
A l'Opéra :
Lundi 27 octobre; — Ham/et.
Mercredi 29.-Faust (début de M. Vaguet).
Jeudi 3o. — Représentation extraordinaire
au bénéfice de M. Dumaine.
Vendredi 31. - Sigurd.
Samedi ior novembre. - Faust.
A l'Opéra-Comique : V
Ce soir. — Le Barbier de Séville et les
Amoureux de Catherine.
Lundi 27. — Le Roi d'Ys.
Mardi 28. — La Basoche,
Mercredi 29. — Carmen.
Jeudi 3o. — Mireille et Cotombiné.
- Vendreai 3i. - La Basoche..
Samedi iernovembre (fètode la Toussaint);
En matinée. — Mignon.
Le soir. — Carmen.
Le grand succès de le Député Levcau au
Vaudeville. onne des loisirs à ce théâtre.
Aussi n'est-ce que dans le courant de novem-
bre qu'on y lira aux artistes la pièce nou-
velle de MM. Blum et Toché, qui succédera,
en 18gl, à celle de M. Jules Lemaître. Pour
le moment, M. Albert Carré ne s'occupe qui
de ses représentations diurnes du jeudi. La
première aura lieu le 3o octobre. Elle com-
mencera à quatre heures pour finir vers sep-
heures. Il y a un nouveau nom à trouver
pour ces représentations que l'on ne saurait
baptiser de « matinées M.
1 Celle du jeudi 3o octobre se composera de
La Marraine, un acte de Scribe, joué par les
jeunes élèves du Vaudeville et de Un Mon-
sieur qui suit les Femmes, comédie en deux
actes de Barrière et Adrien Decourcelle,
jouée par la grande troupe, c'est-à-dire MM.
Jolly, André Michel, Lagrange, Berny, mes-
dames Cécile Caron, Verneuil, Léonie Yahne,
Ariette, etc.
Le prix des places pour ces matinées de
vieux répertoire, sera le suivant : Ava-nt-scè-
nes, premières loges, fauteuils d'orchestre et
de balcon, 5 fr. la place. Loges et fauteuils
du foyer, 3 fr. Troisième galerie, 2, fr. Qua-
trième galerie, 1 fr. On pourra louer à l'a-
vance sans rfugmentation aucune. -'
La location est ouverte dès aujourd'hui
pour les représentations du 3o octobre. ;
On sait que M. Camille Saint-Saéns, non
content d'être un grand compositeur, est en-
core un poète aimable et souriant. --
Calmann-Lévy publie; un. charmant volume
de vers du maestro : Rimes familières, qui
,aura plus d'une édition si tous les admira-
teurs du musicien deviennent ses lecteurs.
Nous le souhaitons. ,.
Des propostiolis vierinelnt (l'être faites à
M. Jean Jullien pour des représenitations du
Maître, la pièce des Nouveautés au Théâtre
Bellecour à Lyon.
Ces propositions ne peuvent avoir aucune
.suite, M.Brasseur ayant eu l'heureuse idée
de se réserver cet ouvrage pour la province
et l'étranger. -
La première représentation de La Chasse
aux Mariés, de Mv Lénéka, aura lieu jeudi
prochain au théâtre Déjazet.
Une jeune et charmante artiste, que nous
avons tous applaudie aux Bouffes, mademoi-
selle Hélène, Rayet, vient d'être engagée au
théâtre de Saint-Pétersbourg.
La jolie voix de cette artiste lui fera re-
trouver, au pays des roubles, les succès
qu'elle a rencontrés au passage Choiseul.
L'année 1891 nous amènera les centenaires
de quatre grands compositeurs :
Ferdinand Hérold, le compositeur du Pré
aux Clercs, né à Paris le 28 janvier 1791 ;
Carl Czerny, né à Vienne, le 21 février
1791 ;
Giacomo Meyerbeer (de son vrai nom Ja-
cob Meyer Beer), né à Berlin, le 5 septembre
1791 :
Mozart, né à Salzbourg en 1756 et mort à
Vienne, le 5 décembre 179 l, à l'âge de trente-
cinq ans.
Un singulier incident de la dernière repré-
sentation de Roméo et Juliette, au théâtre
d'Islington, à Lon Ires.
La célèbre miss Fortsecue débutait avant-
hier dans le rôle de Juliette. La représenta-
tion avait très bien marché, lorsque l'actrice
crut devoir ajouter au drame de Shakespeare
une variante inédite.
Au dernier acte, au moment d'approcher
la fiole de poison de ses lèvres, elle jeta le
contenant et le contenu à la face d'un spec-
tateur du premier rang des fauteuils d'or-
chestre.
Ce spectateur n'était autre que le critique
d'un journal du matin dont elle avait eu à se
plaindre récemment.
Le piquant de l'aventure c'est que Roméo,
en fidele amant, se hâtait d'imiter Juliette et
jetait, lui aussi, sa calotte à notre confrère eh
guise de projectile.
La représentation, nous dit notre corres-
pondant, s'est terminée tumultueusement, et
le journaliste outragé a porté plainte.
Le Hanneton d'Héloïse, de M. Georges
Duval, vient d'être donné avec un grand suc-
cès au théâtre du Vaudeville, de Bruxelles.
Le public a fait une. véritable ovation aux
interprètes du joyeux vaudeville, MM. Vilano,
Desclos, Harlin, Grez, mesdames Prolat,
Bellisson, Lelrançois et Houry.
Le théâtre au Japon.
Le gouvernement japonais a annulé la loi
par laquelle il était interdit, jusqu'à présent,
aux acteurs et actrices de paraitre ensemble
sur le théâtre.
Gaultier-Garguiile
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tMt les maladies provenant de l'appau-
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Meiiienlo du G IL II LAS
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Hain potelée, doigts fuselés sont dûs au constant
usage de la Pâte des Prêtais qui détruit engelures
et crevasses. Parf. Exotiquti, 33, r. du 4-Septombre
Le Don. Journal. Sommaire du numéro 475 en
vente: ,
Alphonse Daudet: La Vision du Jugé de
Colmar. - Georges Ohnefe: L'Ame de Pierre.—
Charles Mérouvel: Une miit de NÓces. - Emile
Zola : La Faute de l'abbé Mouret. — Xavier de
Montépin: LL, Drame de M isons-Laffitte{suite).
- A.-J. Dalsème : L'Envers de Paris (suite),
Le roman d'Henri Le Verdier qui vient de
paraître chez Savine sous ce titre original Un
Modèle Vivant est un grand succès de librairie.
Le lancement même de cet ouvrage essentielle-
ment attachant et dramatique avec des échap-
pées lumineuses de vie exubérante et de gai'eté
parisienne, est'presque un révolution.
Chaque exemplaire contient un bon-prime
donnant droit à un supserloe portrait peint par
Dujardin, Chaque acheteur du Modèplee int par
peut donc servir de. modèle pour l'exécution
d'une œuvre d'art qui lui sera offerte à titre
purement gracieux.
Abonnements sur tout le réseau.. — La Com-
pagnie des chemins de fer de l'Ouest fait déli-
vrer, sur tout son réseau,' des îcartes d'abonné^
ment nominatives et personnelles, en 1", 2° et
3° classes.
Ces cartes donnent droit à l'abonné de s'ar-
rêter à toutes, les stations comprises dans le
parcours indiqué sur sa carte et de prendre
tous les train.8 comportant des voitures de la
classe pour laquelle l'abonnement a été souscrit.
Les prix sont calculés d'après la distance ki-
lométrique parcourue.
La durée de ces abonnements est de trois
mois, de six mois eu d'une année.
Ces abonnements partent du 1" et du 15 de
chaque mois.
+
BULLETIN SPORTIQUE
COURSES DE COLOMBES
Samedi 25 octobre 1890
Cette fois la mesure est comble: nous venons
d'assister au plus pitoyable, au plus ééœurant
spectacle qu'il nous ait jamais été donn-é de
voir sur un hippodrome. Dans une seule course,
r tant d'incidents extraordinaires se sont produits
que cela devient invraisemblable. Tout d'abord.
le public est informé par le tableau indicateur
que dans la première épreuve quatre chevaux
vont courir; les-paris se font dans. ces condi-
tions ; puis, bien que le rouge annonçant la clô-
ture des formalités du "pesage ait été. mis, on
affiche un cinquième concurrent, Vide-Gousset-, j
Cette irrégularité soulève d'énergiques protes-
tations de. ia part de M. Dervillé, l'un' des pro-
pr.iétaires ayant un représentant dans ce Prix
du Perche, mais malgré tous les u'èglementïi.-de
ehevai est maintenu dans la course".
Deuxième incident. — M. Derviilé retire sa
pouliche, le numéro d'ordre de Balisarda dis,
parait tout à coup du tableau. Tumulte, cris
etc., etc. - j
Troisième incident. — Les chevaux se rendent
au poteau du départ, le atarter paraît ignorer le
retrait de Balisarda, et fait promener. sous
l'orjne Vide-Gousset, Chiltern, Gossamer et
-
Bouvreuil II. Cependant-une âme charitable le
prévient que Balisarda ne prendra pas part à la!
Course Immédiatement il baisse son drapeau,
au hasard, laissant le grand favori Louvreuil II
au poteau.
Cris, tumulte, etc., etc.
Quatrième incident. - Vide-Gousset, le cheval
affiché après coup, gagne la course, Chiitern,
poliment, ne lui ayant pas marchandé la pre-
mière place.
Le public, hors de lu), menace d'envahir les
pi&tes-et veut se faire justice, lui même; les
gendarmes à cheval sont obligés d'escorter le
starter jusqu'à sa rentrée dans l'enceinte"réser-
vée, mais là encore on le couvre d'injures\La
foule crie, siffle, un épouvantable scandale se
produit.
Cinquième incident. — Un comble ! sous pré-
texte de calmér la foule on inflige une punition
exemplaire, à qui? je vous le Jonne?;en cent, en
mille? C'est inutile, ne cherchez pas, à Boon !!
Oui, à Boon, le jockey de Bouvreuil ! Mais
pourquoi ? Je viens de vous le dire, pour calmer
la foule, ce sont les propres par-oies de M. Ma-
thieu.
Sixième incident. — M. Abeille, l'un des pro-
priétaires dèTexcellent jockey Boon, dont l'hon-
nêteté très rare dans sa profession le fait tenir
en haute estime par ceux qui remploient, vient
dans la salle des balances et indigné reproche
vertement aux commissaires cet acte de fai-
blesse vis-à-vis de la direction.
Une vive discussion s'engage à ce sujet entre
l'honorable M Abeille et l'un des commissai-
res, discussion qui ne se termine que sur
l'assurance formelle que cette mise à pied du
jockey Boon n'était pas sérieuse, elle n'avait
été infligé^ à M pauvre garçon que dans un
intérêt privé. C'est absolument inouï, mais c'est
ainsi,
Sixième incident. — M. Roy, commissaire des
courses de Colombes, donne sa démission.
Depuis longtemps le champ de courses de
Colombes paraît être un véritable repaire, où
les-honnêtes gens ne-se risquent qu'à regret;
nous ne doutons pas que M. le ministre de l'in-
térieur, si soucieux du bon ordre et de la mo-
rale publique, ne se fasse officiellement rensei-
gner; ces troubles provenant des irrégularités
qui se commettent à tous moments sur cet hip-
podrome se renouvelleront à chaque réunion.
L'incapacité notoire de la direction en est un
sûr garant, et cet état de choses continuant, ce
serait jeter un véritable discrédit sur l'institu-
tion si nécessaire de nos champs de courses.
A M. le ministre d'aviser.
Viguier, Lady-May, Colomba, Boucanier ont
été les vainqueurs de cette désastreuse journée.
Ce n'est plus une Société d'encouragement
pour l'amélioration de la race chevaline qui
existe à Colombes, mais une institution que
nous ne qualifions pas.
RÉSULTATS
Prix du Perche, course de haies, 2,000 francs,
2,50U mètres. — 1. Vide-Gousset, 6/4, à M.
Sclimolck (Plummer). 2. Chiltern. 3. Gossa-
mer.
Non placé : Bouvreuil II»
Gagné de deux longueurs ; le troisième à. six
longueurs.
Prix d'Alençon, steeple-chase, à réclamer,
•2,500 fr., 3,010 mètres. — t. Viguier, 5/4, à M.
G. Barbey (\V. Jehnson). 2. The Masher, 3.
Primerose.
Non placés : Wind et Corvetto..
Gagné de deux longueurs; le troisième à
une tête.
Le vainqueur réclamé 5,55§ fr. b5 par le pro-
priétaire.
Prix des Prairies, course de haies, 2,509 fr.,
2,500 cotres. — 1. Lady May, 7/4, à M. W.
Bartholomew (V. Baker). 2. Nymphia II. J.
Léda.
Non places : Jeanna-la-Folle, Paphos Il et
Béatus.
Gagné d'une longueur; le troisième à deux
longueurs.
Prix du Ruisseau, course de haies, handicap,
3,000 fr., 2,800 mètres. — 1..Colomba, 6/4, au
baron Demarçay (G. Williams). 2. Vierza. 3.
Ambassadeur.
Non placée : Talboisière.
Gagné de quatre longueurs; mauv&is troi-
sième.
Prix de la Ferme, steeple-chase, handicap,
3,COO fr., 3,200 mètres. — 1. Boucanier, 3/1, au
comte de Juigné (G. Williami). 2. Fabiola. 3.
Deliane.
Non placée : Zampa.
Gagné de deux longueurs; mauvais troi-
sième.
RÉSULTATS DU PARI MUTUEL
PESAGE PELOUSR
Unité 10 fr. Unité 5 fr.
, ~-- ~- ,.,
Gagn. Placé Gago. Placé
tn Vide-Gouss. 29 60 16 40 17 10 tO ..J
course Chiltern. 21 40 11 10
»
2' Viguier 25 40 i9 60 1280 7 80
course The Masher 23 40 11 ».
» .:.
3* n Lady May.. 28 80 17 40 13 40 920
course Nymphéa 11 n 25 G0
» w .»
4' Colomba. 26 60 15 11 90 7 70
course Vierza. 22 80 9 80
»
5* Boucanier.. 23 10 17 60 15 8 20
course Fabiola. 15 10 7 20
»j e. ,.
6*
course »
»
A partir de onze heures, tout porteur du nu-
méro du jour pourra demander communication,
au bureau du journal, des renseignements de la
dernière- heure, tels que la monte et les par-
tants des différentes courses de la journée,
ainsi que les pronostics du dernier moment,
qui ne peuvent être donnés qu'alors que les
partants probables sont connue. -
Les abonnés de la province qui désirent bé-
néficier de ces utiles renseignements sont priés
de nous écrire afin que nous leur indiquions le
moyen de les uti iser.
COURSES A CHANTILLY
(Réunion d'automne.- Cinquième jour)
Dimanche 26 octobre 1890
Les courses commenceront à 1 h. 15.
Trains express : chemin de fer du Nord :
Départ de Paris : 8 h., 9 h., 9 h. 35 et 10 h. 05,
de 11 h. 15 du matin à midi 10, trains spéciaux
suivant les besoins du service.
Retour de Chantilly : 4 h. 20, 4 h. 27 et 4 h. 40
du soir et trains spéciaux suivant les besoins
du service.
APPRÉCIATIONS
Prix des Aigles, 3,000 fr., 2,000 mètres :
Turco a été placé troisième à une encolure
de Bernerette dans le Prix des Réservoirs, ga-
gné par Tea Tottler, en 1,400 mètres; Carmen a
bien figuré dans le Prix de Nexon, gagné par.
Hyperbole, et a été très soutenue dans le Prix
d'Halatte ; La Dame Blanche a gagné le Prix
de Saint-Michel, à Vincennesv -
On peut dire de Little Stag qu'il a inspiré
tine certaine confiance à son écurie lors de son
début.
Nous choisissons Turco et Carmen pour se
trouver à.la téte-du Fot d6--eôs-«hevaux de 2 ans
à.vendre pour 5,000 fr.
Prix de Coye, 5,000 fr.» 3,^00 mètres :
le P r' ix ii e' C, l~à nt il fy e
Soliman, qui a' gagné - de Chantilly et
lé handicap libre doit avoir facilement raison
de Caméléon et de Prétendant;
Prix de Saint-Firpim, S,000 francs, 1,200 mè-
tres : ■ ■ ;
} Parmi ces chevaux de deux ans n'ayant ja-
inais couru jiisqu'au'momerit die la course on
peut citer Marie- Thérèse, par Archiduc et
Perplexité, et Zibeline, si l'on tient compte des
bruits favorablequi circulent sur ces deux
pouliches d'après la manière honorable dont-
elles ont figuré dans les galops à l'entraîne-
ment.
Prix de la Faisanderie, handicap, 8,000 francs,
2,400"mètres :
Notre favori est Sajnt-Pair-du-Mont, 58 k. 1/2,
q U4 s'est fort bien comporté dans le handicap
'libre, gagné par Soliman, et Mirabeau, 62 k.,
qui a fait dead beat avec Le Glorieux, alors en
..pleine forme, dans le Prix de Villebon, est
notre second choix, d'autant mieux que c'est
sur cette même piste qu'il a fourni sa meilleure
course en prenant la place de second derrière
Heaume, dans le Prix .du Jockey-Club,
Quant à l'uutsicler possible, c'est Alice qui a
ib poids de 46 k. que nous considérons comme
ayant la meilleure chance de jouer ce .rôle.là.
Prix du Pin, 15,000 fr., 3,000 mètres :
La distance conviendra mieux à Clover qus
celle du Prix Gladiateur, et Barberousse, arrivé
! second derrière Alicante, dans le Prix d'Octo-
; bre, doit être l'adversaire le plus redoutable
pour le vainqueur du Derby de 1889.
Prix de Consolation, 4,000 francs, 2,!CO mè-
tres :
D'après sa course derrière May Pôle, dans le
Prix de la Table, Le Mazarin est bien ici et
nous le couplons avec Dogaresse qui a bieM
couru derrière Joël, pour prendre les deux pre-
mières places devant tous ces chevaux à con-
soler parmi lesquels il y a encore Amateur qui
est capable de faire une surprise.
COURSES A NEUILLY-LEVALLOIS
(Réunion du Trotting-Club de Paris)
Dimanche 26 octobre 1890
Les courses commenceront à deux heures.
APPRÉCIATIONS
Prix de Londres, 1,400 francs, 3,250 mètres :
Eclatant et Zarèze. :
Prix de Madrid, 1,500 francs, 3,000 mètres :
Jouvence et Jona.han.
Prix de Saint-Pétersbourg, 1,700 fr., 3,100 mè-
tres : Kan et Baladin..
Prix de Bruxelles, 1,800 francs, 4,000 mètres
Haydée et Indiana.
Prix de Rome, 1,80u fr., 4,500 mètres : Misty
Morning et Capricorne.
COURSES A AUTEUIL
(Réunion d'automne. — Premier jour)
Lundi 27 octobre 1890
Les courses commenceront à 1 h. 30.
e~MKT AKGLAI9
COURSES D'ALEXANDRA PARK
Samedi 25 octobre 1890
RÉSULTATS
Middlesex Highweight Handicap* — 1. Bar-
tizan. 1. Woodland.
Huit part-ants.
Alexandra Handicap. — t. Eider. 2. Elo-
pement.
Douze partants.
Steward's Plate. - 1. Quebec. 2. Alec.
Six partants. :
Juvenile Selling Haadicap. -1. M. Faunce-
fote. 2. Gorset.
Sept partants"
Totteridge Nursery Handicap. « 1* Tudor.
2. Huguenot.
Neuf partants.
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ou présomption de votre part, je ne sais, ce
qu'il y a de certain c'est que vous êtes menacée
d'un renversement de position par votre faute.
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les belles promesses du nouveau venu ne va-
lent certes pas la sécurité dans laquelle vous
êtes. L'estomac souffre, chez vous, il faudrait
vous soigner. ':
D' Ely Star.
—— — ♦—
- ,::.:
La Bourse et les ÀIMresI
Le marché se ressent toujours - de la fai-
blesse des différentes places financière^ ëu-
rapéennes. Il n'y a. pas d'enirain, et les va-
riations de cours sont réeilement sansun-
portance, étant donnée la pénurie des trans-
actions. ,. -
Les Consolidés anglais sont arrivés ec
nouvelle baisse de 1/8 à 94 9/16. ;
Le 3 0/0 clôture à 94 20, après 94 27 i/2 et
93 921/2.
Le 3 010 Amortissable se tient à 91 25.
Le 4 1/2 O/GJest délaissé à 106 27.
L'Italien a péniblement regagné quelques
centimes à 94 02 1/2; le Portugais 3 010 est
moins faible à 57 75 l'Extérieure 4 0/0 reste
lourde à 75 65.
Egypte sans changement à 493 75.
Etablissements de crédit assez facilement
tenus.
La Banque de France est à 4,355; le Cré-
dit Foncier à 1,290; la Banque de Paris à
860;-la Banque d'Escompte à 570, et le Cré-
dit Lyonnais à 775..
La Banque française et russe n'est plus
qu 'à 512 50.
On demande le Lyon à 1,490, et le Nord à
1,845.
Chemins étrangers faibles, sauf le NQrd-
Espagne échangé à$58 75 ,
Variations insignifiantes sur laplupartdes
valeurs industrielles.
SPECTACLES DU": 26 OC-TOB RE
"Opéra, » h. » fI). '- Relâche.
Gonaédie-Frairçaise, 8 h. H/H. - Le Mariage
forcé. - -Grihgoire. — Le Flibustier.
Opéra-Comique, 7 h. 3/4, — Les Amoureux
de Catherine. — Le Barbier de Séville.
Odéon, 8. h;. JI!»." — Le Dépit amoureux. —
La Maîtresse légitimer
Vaudeville, 8 h. 3/4. —Le Député. Leveau.
Gymnase, 8 h. »f»; Veuve avant la lettre.
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Variétés, » h. 3/4. - Le Voyage-jen Suède.—»
Monsieur Betsy. : '-
Palais-Royal, 8 h. »/».-•— Le Bibelot. -
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Porte-St-Martin, 8 h..#/». - Cléopâtre.
Gaîté. 8 h. 1/2, — Le Voyage de Suzette.
Châtelet. 8 h."#/». - Peau d'Ane.
Ambigu, 8 h. 1/4. - L'Ogre.
Renaissance, 8 h. 1/2. — Dernier des Mahi-
cans, - En scène, mes demoiselles.
Nouveautés, 8 h. 1/4. — L Oncle Annibal. -m
Le Maître.
Folies-Dramatiques, 8 h. »/». — Une Ro-
sière d'occasion. - -Gil!ette deNarbonne. :
Bouffes-Parisiens, 8 h. 1/2. — Les 23
Jours de Pierrot. — L'Enfant prodigue. -.
Théâtre-Historique, 8 h. - Marie-Stuart.
Menus-Plaisirs, 7 h. 3/4. - L'Assommoir.
Déjazet, 8 k. 1/2. — La Famille. — Les
Petites Filles.
Cluny, 8 h. 1/3. — Disparu. — Madama
Othello.
BoutIes-Gtl-Nord, 7 h. 3/4. — Patrie.
Beaumarchais, 8 h. 1/4. — Le Loup de Ké-
vergan.
Cirque d'Hiver, 8 h. 1/2. - Les Briseurs de
chaînes, Les Hein..,s du tapis. Locomotion amé-
ricaine. Dimanches ei fêtes. matinées, à 2 h. 1/2
Nouveau-Cirque, 8 11. 1/2. —Spectacle éques-
tre et nautique. Nouvelle troupe. — La Noce
de Chocolat. — Jeudis, dimanches et fêtes,
matinées à 2 h. 1/2.
Cirque Fernando, 8 h. 1/2. — Exercices rqnes
très et acrobatiques. Dimanches et fêtes, ma
tinées à trois heures.
Folies-Bergère, 8 h. If.. - Les Shencr, jm-
riens. LesCrifliths.comic'seycen'ric's. Les
trois Athlète- américains. Le Duol, panto-
mime excentrique. — Dimanéhes ét fetes, à
2 h. 1/2, Matinée réservée aux familles.
CASIN10 Le CapitaineGharlotte, b iiiet en
CASINO 4 tabieaax, musiquo de Marenco;
DE PAR 1 5 Mlles Rivolta,Ga.inetti,etc. ^pec-
tacle varié,Théâtre, salle des Fè-
Tous les soirs f tes, 2 orchestres, Feu d'artifice
à 8 h. 1/2 électrique.
Scala, 8 h. - Spectacle-concert PAULUS,
Mines Biébion, J. Bloch, A. Thibaud, Valtv,
Petit Bob, Dowe, MM. Bourgès, Libert, Mi-
rius Richard, Gaudieux, etc. « Le Capricorne;
Bob et son Plon ». — Dimanches et fêtes,
Matinée à deux heures.
Eldorado, 8 h. — Spectacle-concert Mmas
Duparc, Méaly,DUFiiEsN Y, Bourdon-Sivaid,
Beilina, Lehmann, etc. MM. Sulbac, Vaunel.
Plébins, Daubreuil, Velly, Legrand. Hobret.
« 33, rue des Canettes », folie - vaudevilb.
D imanches et fêtes, matinée à deux heures.
Tour Eiffel. - Toits les jours, de 10 h. du ma-
tin à i it: Ascension, Restaurant. Brasse.
rie. Rtér ^m-is.
flobert-HoncKin. — Tous les soirs à S h. 1 rt
Prestidigitation. magta. - Le valet de trèflE
vivant.
Moulin Rouge (Plaoa Ulaaoha). — Tous 1'11
soirs Spectacle-Concert-Bal. Fête de nuitlîj
mercredis et samedis. — Dimanches et f3tn
à 2 heures, Matinée dansante, kermesse.
Eiy seo-ju.uuiiii.û. u-e, ij 11. i/ — Tous ics Mar«
dis bde Fête de nuit. — Concert-Ual : ieiidif
Samedi, Dimanche. — Patinage : Lundi, Mer
credi; le Vendredi, Course. - Matinée tou
les jours. — Dimanche, à 2 h., Matinée, ker
messe, bal, patinage.
Montagnes russes, 23, boulevard des CapusU
nés. — Tous les soirs, de 8 h. 1/2 a rafauit,
Concert-Promenade. Jeux Tarifa. - Dilata*
--!hea eL fêtes, Mâtiné.
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