Presse et revues
4 pages
Titre : La Lanterne : journal politique quotidien
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1908-12-22
Contributeur : Flachon, Victor. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328051026
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 22 décembre 1908 22 décembre 1908
Description : 1908/12/22 (N11566,A31). 1908/12/22 (N11566,A31).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-54
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 24/12/2012
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LA SEEEZIEE ;n ♦ -CL-BSRTCALiE, ■■■?. [■■■■■-. t j .<*•: .7. t.*. «.-r* ,-r- - ..v - —
— Les châtiments qui attendent les acquéreurs
des biens de l'Eglise aux enchères publiques, sont
terribles ; François, qui l'autre jour a acheté lai
garde-robe du petit séminaire, ne peut plus y
aller.
Au paradis : on réclame.
- Eh bien, saint Antoine, quoi-de neuf ?
— Père éternel, j'apprends que Sarto, après
avoir béatifié Jeanne, veut aussi béatifier son Cau-
chon. Pour ne pas faire de jaloux, je demande
qu'on en fasse autant du mien,.
— Les savants prétendent que c'est le crâne du
plus ancien homme du monde.
— C'est une malveillante insinuation destinée
à faire croire que les hommes du monde descen-
dent du singe..
— Les corbeaux ? mais ce sont ces oiseaux noirs
qui pillent les campagnes et s'acharnent sur les
cadavres et que les paysans appellent des rati-
chons. -
— Savez pas, l'abbé, depuis que vous avez
donné à Béchu une image de la béatification de
Jeanne d'Arc, il ne veut plus croire à sa virgi-
nité. Parce qu'on représente la pucelle en sainte.
— On vient de condamner à trois mois de pri,
son et à l'amende le curé qui a voté sous un
faux nom.
— C'est une iniquité, messieurs ! Qu importe le
nom, puisque un prêtre est ministre de Dieu et
qu'ainsi c'est Dieu lui-même qui vote !
•— Votre profession ? 4,
- Camelot du roi Philippe.
- Vous serez pouirsuivi. Vous savez bien que
votre camelote est prohibée en France.,
- Ne me parlez pas des pacifistes à outrance.
Ce sont les -pires antimilitaristes. La guerre est
un fléau, c'est vrai ; mais c'est un mal nécessaire,
que diable ! ne serait-ce que pour faire avancer
nos petites affaires ï < 11
— Quoique antimoderniste, je conviens que
l'avenir est aux syndicats. Aussi devrions-nous
former le syndicat des souverains pour défendre
nos intérêts et faire le bonheur des peuples ! La
royauté sociale, quoi ! !
En faisant mijoter un cœur sacré de Mont-
martre dans un verre d'eau de Lourdes, le cui-
sinier de l'am-iral Germinet est arrivé à confec-
tionner un petit complot franc-maçonnique.
indalous cotent 221 ; le Nprd 335 ; le Sara-
josse 421. Change : 11.45
Valeurs industrielles
Le Suez est assez soutenu à 4.455.
Nos grandes Compagnies de navigation
n'ont pas sensiblement varié, mais leur
marché fait preuve de bonne contenance, on
semble croire que la crise de l'industrie des
transports maritimes est près d'avoir tou-
ché sa phase la plus aiguë. De plus, le flé-
chissement des prix du charbon constitue
pour les Compagnies un élément favorable
dont l'influence ne tardera sans doute à se
taire sentir. .,
La Transatlantique ordinaire vaut 193, la
Privilégiée 198, les Messageries Maritimes
restent à 155, la Privilégiée à 166.
Les Chargeurs Réunis sont à 400.
L'assemblée, d'ailleurs assez mouvemen-
Me du 14 décembre a approuvé les comptes
Se l'exercice écoulé le 30 juin dernier, il n'a
pas été question de dividende, alors que
pour l'exercice précédent il avait été distri-
bué 25 francs par action. De la discussion,
il ressort que les mauvais résultats sont
dûs principalement à l'augmentation des dé-
penses causée par les prix élevés des char-
oons, la nécessité de créer de nouvelles
agences en Orient et l'apparition de nou-
veaux réglements et dispositions législatifs
concernant la navigation.
Les valeurs de transportés ont été des
plus calmes.
Le Métropolitain se tient à 500 ; les Om-
nibus à 1.000 ; la Thomson à 730 ; les Tram-
ways-Sud à 158 ; les Tramways Généraux à
574 ; les Voitures à Paris à 194. -
Les valeurs russes ont été l'objet de nom-
breuses réalisations. : la Sosnowice a rétro-
gradé de 1.541 à 1.525 ; la Hartmann, de
553 à 538 ; la Maltaof de 862 à 845 ; le
Platine passe de 463 à 460.
Le cuivre reste à 14.31 à New-York., A
Londres, il cote 62 1/2, au comptant contre
63 1/4 et 63 3/8 à terme, contre 64 13/6.
On évalue lés stocks visibles de cuivre
au 15 décembre à 53.634 tonnes contre
61.999 tonnes au 30 novembre, soit une aug-
mentation de 1.635 tonnes pour la quinzaine
'.Jes arrivages se sont élevés à 20.041 ton-
nes et les délivraisons à 18.406 tonnes con-
tre 15.566 tonnes et 16.402 tonnes respecti-
uement pour la quinzaine précédente.
Le Rio reste à 1,814. ,_.
Le Boléo 4,120 i le Cape-Copper 189 ; la
Tharsis 145 50.
Le Penarroya a perdu une quinzaine de
francs à 1,115. Les Phosphates de Gafsa
sont lourds à 3,920, ainsi que les Phospha-
tes de Dyr à 85 50.
Les Tabacs Pourtugais sont à 625. De
nouveau, il est question de distribuer un di-
vidende, de 6 %, bien que l'exercice écoulé
se soit soldé par une porte de 2,500,000 fr.
Ce dividende nécessiterait un prélèvement
de 1,500,000 francs sur les réserves qui, dé-
duction faite de la réserve statutaire inalié-
nable et du déficit du dernier exercice, se
irouveraient ramenées à 1,500,000 francs.
C'est donc la lutte qui va recommencer en-
irej le comité de Paris, opposé à cette déci-
sion, et le groupe portugais qui en 'a été
toujours partisan, et qui serait sur le point
de triompher. On pense que la question,
qui n'a pu être tranchée dans la dernière
réunion, après trois jours de discussion,
pourra être résolue pâr l'assemblée du 28
décembre, qui aura, en outre, à examiner
la réclamation au gouvernement, motivée
par la baisse de la consommation.
La De Beers, après 267, finit à 283.
Le rapport sur l'exercice clos au 30 juin
1908 accuse, au compte diamants, un pro-
duit de liv. st. 3,354,524, au lieu de liv. st.
6,452.596. Le solde créditeur ressort à liv.
724,163 contre liY. st. 2^25,022, soit, en.
chiffres ronds, une moins value de liv. st.
2,000,000.
Le fonds de * réserve figure pour liv. st.
1.035.167, mais au passif on ne rencontre
pas le chiffre envers les tiers, pouvant per-
mettre de constater les emprunts effectués
par la Compagnie pour le paiement du cou-
pon des actions de préférence. !
Aux diverses mines, le rendement a di-
mi.nué, ainsi que la valeur de la produc-
tion.
En somme, la situation est, de toute évi-
dence, mauvaise..
:-' Mines d'or
Des mouvements assez nombreux se sont
produits sur quelques titres du groupe,
n'ayant toutefois qu'une importance très
relative. C'est de Londres que les achats
sont parvenus et), ici, on a tenté de passer
le papier aux plus hauts cours. Tactique
ordinaire, qui n'a guère réussi. On se mé-
fie, et à juste raison, car on se souvient
des leçons du passé.
Nous avons toujours conseillé, et nous
conseillons encore, l'abstention.
Bonconsell.
GAI Nif~ 5 al
1 D r_
50. y - 1 cOS.I
Revue Commerciale Hebdomadaire
BLES ET FARINES. — D'une façon générale,
les semailles de céréales d'automne se sont
achevées régulièrement ; à quelques exceptions
près les champs présentent des apparences
normales et les jeunes plantes paraissent suffi-
samment vigoureuses pour affronter la saison
hivernale. Les derniers travaux n'ont pas été
enrayés par un excès d'humidité. On ne saurait
donc enregistrer de préoccupations à cet égard.
- Quant aux affaires, elles restent calmes par
continuation avec prix faiblement tenus. Beau-
coup attribuent cette faiblesse des cours aux
qualités défectueuses. Cette manière de voir
pouvait être vraie au début de cette campagne,
-car il existait alors de grosses réserves de blé
vieux de bonne qualité que la meunerie ne
manquait pas d'employer de préférence à la
nouvelle récolte, qui sont presque toujours infé-
rieurs. Mais aujourd'hui, nos seules ressources
se composent de qualités ne dépassant que très
rarement 76 kilos à l'hectolitre et il faut bien,
coûte que coûte, savoir s'en contenter. On a
fait de la baisse ces temps derniers, non parce
que le blé est défectueux, mais parce que les
offres ont été trop nombreuses pour la demande.
A la dernière grande réunion hebdomadaire
de Paris, le blé de l'Oise de qualité ordinaire
sans poids garanti s'est vendu légèrement au-
dessous de 12 Ir.; mais on est vite- revenu à
cette limite et en bonne qualité, pesant de 76
à 77 kilos, on a pu traiter à 22 25 et 22 30, aveo
assez de
assez de facilité. Ces prix sont ceux que l'on
pratiquait en dernière heure la semaine précé-
dente.
La Somme offrait des blés bigarrés de 22 à
22 25, gares Paris ou rendu au moulin.
L'Aisne cotait de 21 75 à 22 25. L'Eure te-
nait les bonnes qualités de 22 25 à 22 50 rendu
Paris.
Les provenances du Loiret, de l'Eure-et-Loir,
de l'Yonne et de l'Aube, sont restées cotées de
22 50 à 22 75. -
La Bretagne se maintient toujours à l'écart de
notre marché. -
Les acheteurs militaires et les adjudicataires
de la Guerre offraient encore 22 75 pour les
qualités de choix pesant de 78 à 80 kilos.
La culture du rayon demandait pour ses blés
roux de 21 40 à 22 75 et pour les blés blancs1
extra 22 75 les 1C0 kilos, rendus en gare.
Vente très calme sur les farines de boulan-
gerie., , , ,
On cote : marques de choix, 53 ; marques pre-
mières, 51 ; bonnes marques, 50 ; marques ordi-
naires, 48 ; les 100 kilos, toile à rendre franco.
GRAINS ET ISSUES. — Les avoines ont eu
des affaires plus calmes ; mais il n'y a pas
eu de baisse à constater.
On cote : choix, 20 25 à 21 25 ; petites sortes,
15 75 à 19 50 ; moyenne. 19 25 à 19 ; noire pe-
tite, 18 75 ; grise, 18 25 ; rouge, 18; blan-
che, 17 50 à 17 75 ; les 100 kilos, Paris, plr wa-
gons complets, livraison sous huitaine >
Vente inactive sur les issues.
On cote. les 100 kilos{ gare de Paris, par quan-
tité d'au moins cinquante quintaux : gros son,
14 25 à 14 50 ; son deux cases, 13 50 à 13 75 ;
son trois cases, 13 25 à 13 ; remoulages, 14 à
19 50 ; recoupeties, 12 75 à 13 ; orge, 18 - 25 à
20 ; sarrasin, 17 50 ; maïs, 17 50 à 18 ; seigles,
16 50 à 16 75 ; le tout aux 100 kilos, gare d'ar-
rivée, Paris.
VINS ET ALCOOLS. «- L'on commence à
.constater un peu partout un certain ralentisse-
ment dans les expéditions et les transactions.
Le calme envahit peu à peu nos marchés vini-
coles et il ira croissant jusqu'aux fêtes de fin
d'année qui marquent la trêve habituelle des in-*
ventaires. En attendant, l'on continue à signa-
1er toujours des affairès. la grande majorité
par petits lots, selon les besoins du moment ;
car en présence de l'instabilité des cours, le
commerce hésite à acheter pour peu. qu'en
contractant il risque d'engager l'avenir. De là
sinon l'absenéeo, du moins la rareté des grosses
opérations. Les cours des vins nouveaux sont
généralement stationnaircs, avec une tendance
ferme pour les qualités les plus demandées,
telles que les blancs et les roses.
Dans les Bouches-du-Rhône on paie entre
6 fr. 50 et 9 fr. 50 i'héeto selon degré et qualité.
Les vins nouveaux se raisonnent dans le
Gard de 0 fr. 80 à 0 fr. 90 le degré pour les
qualités ordinaires et de 0 fr. 90 à 1 franc pour
les supérieures. • -
> Dans l'Hérault on a relevé les prix suivants :
vins rouges destinés à la consommation, de
0 fr. 85 à 1 fr. le degré : à la distillerie, 0 fr. 75;
vins blancs d'aramon, de 1 fr. 05 à 1 fr. 20 ;
bourret et picpoul, de 1 fr. 25 à 1 fr. 50 le
degré. :
Dans l'Aude on a paye en ordinaire de 0 fr. 85
à 1 frano le degré ; en beaux vins de 1 fr. 10
à 1 fr. 20 le degré.
Sur tout le littoral méditerranéen les pre-
miers soutirages sont à peu près terminés et il
a soufflé un vent du Nord favorable au dépouil-
kment des produits *de la dernière récolte.
Dans le Languedoc, on a signalé des affaires
assez importantes conclues à des prix variés.
Tandis que des vins ordinaires se traitaient de
16 à 20 fr. la. barrique, de bons ordinaires obte-
naient de 20 à 25 francs et des supérieurs de
10°5, à 30 francs. Les blancs et rosés, très re-
cherchés depuis les vendanges, sont devenus
rares. *.
En Gascogne, les propriétaires demandent de
forts prix pour les vins blancs ; les rouges sont
beaucoup moins difficiles à trouver.
En Armagnac, on a signalé de petits achats
à partir de 4 francs jusqu'à 4 fr. 50 le degré
et la barrique.
La bonne réussite des produits de 1908 s'af-
firme dans le Bordelais.
L'assemblée générale du syndicat des grands
vins classés du Médoc, « en considération des
charges énormes qui écrasent la propriété, de,
la pénurie de la récolte 1908 et des prévisions
favorables au point de vue de la qualité qu'elle
motive », a décidé de fixer les prix minima
de vente des vins de cette récolte ainsi qu'il
suit : 1,300 fr. pour las 2' crus, 1,100 fr. pour
les 3e, 900 fr. pour les 4' et 700 fr. pour les 5*.
La , distillation a offert 4 fr. du degré, avec
lie et par barrique ; mais peu de propriétaires
se décident à souscrire ù ces conditions.
En Touraine et généralement dans tout im
Centre-Nord, mêmes coure que ceux indiques
dans nos précédentes revues.
En Bourgogne, il semble que les 1908 seront.
rapidement dépouillés et qu'ils arriveront à ren-
dre de bons services." Mais on ne pourra les jlt-
ger complètement qu'après les soutirages du
printemps. L'arrière-côte ayant dos y;ns réussis.
a vendu déjà une certaine quantité de vins or-
dinaires.
Dans le Mâconnais, la demande des vins
blancs est toujours régulière malgré la hausse
acquise depuis la récolte.
Les propriétaires du Beaujolais se montrent
vendeurs difficiles. Ils ont vendti des quantités
rondes dès le début de cette campagne.
Dans les vignobles algériens, les labours et la
taille se poursuivent. A Alger, on a coté les or-
dinaires de 0 fr. 75 à 0 fr. 85 ; les choix, de
1 fr. à 1 fr. 20 le degré et les produits destinés
à la chaudière à 0 fr. 60.
POMMES Â CIDRE. — On ne fait pas plus
[d'affaires que précédemment et toujours pour
les mêmes motifs. Les moyens de transport sont
tout à fait insuffisants al, d'autre part, les par-
cours s'effectuent avec une lenteur désespérante.
A défaut de grosses transactions, on note un
certain nombre d'échanges au détail. Dans m
Seine-Inférieure, les cultivateurs vendent des
petits lots de 50 à 100 boisseaux dans leur voi-
Sinage, à raison de 1.50 et 1.75. Les meilleurs
crus du pays de Caux obtiennent quelquefois
; davantage ; mais c'est l'exception. Ici, sur place,
il y a des acheteurs de pommes de la Seine-In-
férieure entre 48 et 50 fr. la tonne, gares de
départ.
Les provenances de la Vallée d'Auge valent
de 60 à 62 fr. Quelques marchés ont été résiliés
sur la base'de 59 et 60 fr.
,- Les poires à cidre sont épuisées dans la
Seine-Inférieure et dans l'Eure. Le Calvados fait
cependant encore quelques offres entre 45 et
46 fr. la tonne dans les gares de départ.
GRAINES FOURRAGÈRES ET PETITES
GRAINES. — La faiblesse s'est accentuée c&tc
semaine sur le trèfle violet et l'on a pu acheter
certainement à 5 francs au-dessous des cours
précédents.
Par contre, les belles qualités se maintiennent
bien ot les offres sont rares. On a encore payé
jusqu'à 125 fr. pour les beaux trèfles, tandis que
les qualités bonnes moyennes ont pu être trai-
tées dans les environs de 100 fr. Somme toute,
les détenteurs, quoique faisant peu d'affaires, ne
veulent pas céder, persuadés qu'au mois de jan-
vier nous verrons des prix plus élevés. L'Améri-
que, qui vient journellement avec des cours
irréguliers, est cependant ferme. Il est à noter
que le Canada n'a presque rien récolté cette
année et sera obligé d'acheter aux Etats-Unis.
- La luzerne est toujours très bien tenue. Les
affaires sont difficiles, car les détenteurs de
belles graines ont haussé considérablement et
les acheteurs veulent écouler leurs stocks avant
de faire de nouvelles provisions.
On cote les 100 kilos, bruts logé, gares dé-
part î
Trèfle violet pays 00 à 105 fr. ; trèfle violet
pays sans cuscute 115 à 120 ; gros Nord breton
sans cuscute, 120 à 130 ; luzerne de pays sans
cuscute, 130 à 145 ; luzerne de Provence, sans
cuscute, 160 à 175 ; trèfle blanc, 130 à 150 ;
trèfle hybride, 180 à 220 ; trèfle jaune des Sa-
bles, 95 à 140 ; minette franche 58 à 64 ; ray-
grass anglais 50 à 55 ; raygrass d'Italie, 43 à
52 ; timothée 60 ; mélange graines prairies 45 ;
graine de foin épurée logé 15 ; sarrasin gris ar-
genté 19 ; sainfoin simple, 28 à 33 : sainfoin
double, 29 à 32 ; vesce printemps, 23 50 Paris ;
pois printemps, 20 à 22 ; moutarde blanche, 40
a 50.
CACAOS. — Les affaires restent calmes avec
prix inchangés.
On cote aux 50 kilos, en entrepôt des lieux
de production : Bahia fermenté, 60 à 65 fr.;
Guynqun, 74 à 85 fr.; Guiria et Carupano, 72 à
85 : Para et Amazone, 75 à 78 ; Haïti, 52 à 65 ;
Grenade et Sainte-Lucie. 63 à 72 ; San-Thomé.
63 à 67 : Porto-Plata, 57 à 61 ; Guadeloupe, 87
à 90 ; Martinique, 85 à 86 ; Trinidad, 75 à 80.
Cours de Nantes : Martinique, 230; Guadeloupe.
235; les 100 kilos acquittés au demi-droit. Côte-
Ferte. 75 ; Trinidad. 75. entrepôt.
- CUIRS ET PEAUX. — On cote à la Villette,
pour peaux de moutons rasées ou demi-laine (à
l'unité), comme suit :
Albigeois, 3 à 3.50 ; bourguignons, 4 à 4 50 ;
gascons, 4 il 4 50 ; berrichons, 2 50 à 3 ; gâti-
nais, 3 à 3 50 ; champenois, 4 50 à 4 ; bour-
guignQns. 4 à 4 50 ; limousins. 1 75 à 2 25.
ENGRAIS. — Le marché du nitrate de soude
& été soutenu ferme pendant la semaine sous
revue, sur l'annonce des chiffres, des départs ne- j
vembre. Les embarquements du mois dernier
ont été, en effet, de 123.000 tonnes pour l'Europe
et 18.000 tonnes pour les Etats-Unis, avec, res-
pectivement, 129.000 tonnes et 10.000 tonnes en
chargement au 1111 décembre. Le flottant est
donc de 438.000 tonnes et les existences visibles
à fin novembre, de 794.000 tonnes, contre 643.000
tonnes l'an dernier.
La production chilienne, du 1" août a fin no-
vembre, soit huit mois, est de 1.311.000 tonnes,
en 1907.
Il n'y a pas de fait nouveau à signaler dans
le marché du sulfate d'ammoniaque. Il faut ce-
pendant reconnaître que, contrairement à ce qui
passe depuis plusieurs mois, la baisse semble
être enrayée, pour le moment du moins. Les of-
fres anglaises sont plutôt en diminution et si
les prix du disponible ou du prompt n'ont pas
varié, on se montre partout plus réservé pour
ce qui concerne le février-avril.
Aux cours actuels, l'azote ammoniacal re-
vient à meilleur compte que l'azote nitrique et
les fabricants d'engrais composés semblent ne
pas le perdre de vue, car la demande de ces
temps derniers est, nous dit-on, plus active de
ce côté.
On cote le livrable printemps 1909 : Gaz de
Paris, région Nord, ?2 25 ; région Centre, 33 fr.;
vidanges de Paris, 31 ; fabrication du Nord,
29 75 ; ~dilo du Centre, 29 50 ; blanc gris d'E-
ca~, 29 ; blanc gris armais. 28 75.
Le
casse, disponible est obtenable à 25 c. de moins.
En ce qui concerne les superphosphates, l'en-
tente des producteurs vient de décider de bais
ser ses prix pour livraison sous printemps pro-
chain de 3 c. à l'unité. Mais le disponible Feste
coté comme suit :
Paris-la-Chapelle. 42 c.; Paris-Villette, 44 c.
1/2 ; franco Nord, 37 à. 33 c. : Pas-de-Calais,
38 à 39 c.; Aisne, 39 à 41 c.; Oise, 40 à 42 c.;
Ardennes. 40 à 41 c.; Somme, 40 à 41 c.; Mar-
ne, 40 à 42 c.; Aube, 43' à 45 c. Le tout à l'unité,
pour superphosphates minéral, titrant 12 à 16,
soluble eau et citrate. -
Superphosphate d'os pur, 53 c. Paris ; phos-
phate précipité, 37 c.. Paris et 33 c. Belgique ;
poudre d'os dégélatinés, 10 75 les 100 kil. Paris ;
poudre d'os verts, 11 50.
BOIS ET CHARBONS. — Il n'y a rien de sail-
lant à signaler sur la situation de ces articles.
On cote par continuation pour les charbons :
1. Combustibles de foyers domestiques :
Charleroi 1/2 gras, 1" qualité : gailleteries,
31 ; gailletins, 33 ; têtes de moineaux, 36 ;
braisettes 20/30, 28.
Charleroi 1/4 gras : gailleteries, 26 ; gaille-
tins, 27.
Anthracite belge : têtes de moineaux, 30/50,
Bl.
Gailletins hollandais, 22 50.
Gailletins de Westphalie, 22 50.
Coke de gaz : gros criblé, 097 ; n* 1, 1 12 ;
n' 0, 1 17. Prix applicable aux expéditions fai-
tes dans la Seine et départements limitrophes.
Pour Paris et la Seine, 1 12, 1 32, 1 37.
2* Combustibles industriels :
Tout venant 25 %, 19 ; 35 %, 20 ; forte com-
position, 23 25 ; fines 4 cm., 18 ; fines 2 cm.,
17 50 ; fines 15 mm.. 17 ; grains lavés, 8/30,
pour générateurs, 21 75.
Briquettes lavées, 23 50 ; mi-lavées, 22 75.
Grains lavés pour forges, 24 75.
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SPECTACLES D'AUJOURD'HUI
Opéra, 8 h. - Aida.
Français, 811.1/4. — Les Plaideurs. — La Champ
meslé au camp. — Mithridate.
Opéra-Comique, 8 h. 1/2. — Mignon.
Odéon, 8 h. 1/4. — Britannicus. — Les Plai
deurs.
Lyrique Municipal (Gaîté), 8 h. 1/2. - Paul a
Virginie.
Vaudeville, 8 h. 3/4. — Le Lys.
Variétés, 8 h. 1/2. — Le Roi.
Théâtre Antoine, 8 h. 40. — Les Vainqueurs. -
Le Mufle. >,
Gymnase. 8 h. 1/2. — Le Posse-Partout.
Renaissance, 8 h. 3/4. — L'Oiseau blessé.
; Palais-Royal, 8 h. 3/4. — L'Heure de la Ben
gère.
Th. Sarah-Bernhardt, 8 h. 112. — Les Révoltés
Châtelet, 8 h. 1/2. - -8 La Chatte Blanche.
Porte-Saint-Martin, 8 h. 1/2. — La Femme X..
Ambigu. — Rlâche.
Nouveautés, 9 h. — Occupe-toi d'Amélie 1
Bouffes, 8 h. 1/2. — S. A. R. TJO'
Folies-Dramatiques, 8 h. 1./2. — Le Petit Faua*
Athénée, 8 b. 1/2. — Arsène Lupin.
Cluny, 8 h. 1/2. — Plumard et Barnabé.
Trianon Lyrique, 8 h. — La Juive.
Déjazet. 9 h. - L'Enfant de ma Sceur
Grand Guignol, 9 h. — Nuit ~Illyrie. — Cent
Lignes émues. — La Première Mise. - Ma- v
chin fils. — Une Présentation.
Théâtre des Arts, 8 h. 1/2. — Le Grand Soir.
- ———.
Théâtres de quartier
Comédie Mondaine, 8 b. 1/2. — Moins cinq. *
Th. Molière, 8 h. 1/2. - Germinal. ,.
Th. Montmartre, 8 h. 1/2. — Le Maître dë forgea
Th. Moncey, 8 h. 1/2. — Le Monde où l'on
s'ennuie.
Grenelle, 8 b. 1/2. — Sherlock Holmes. ,,.
Montparnasse, 8 h. 1/2. — L'Agence Legris.
Gobelins, 8 h. 1/2. — J'veux du nu, na 1 (Revue).
Montrouge, 8 h. 112. — Quart d'Œi!.
Ternes, 8 h. 1/2. — Les Gaietés de 1 Escadron.
Th. Populaire, 8 h. 1/2. — Le Fils naturel.
Th. de l'Epoque. 8 h. 1/2. — La Vie de Bohême.
Concerts et spectacles divers
GRANDS nSIf-BVCI CONCERT Si
MAGASINS OUF A f L LCINÉMATOGRAPHS
tous les jours de 2 h.1/2 à 6 h. sauf ledimanchs,
Folies-Bergère, 8 h. 1/2. - La Revue des Folies»
Bergère.
Olympia, 8 h. 1/2. — Véra Violetta.
Moulin-Rouge, 9 h. - Par-dessus les moullnA
Scala, 8 h. 1/2. — Occupe-toi d'Emilienne.
Eldorado, 8 h. 1/2. — Avec un peu d'sautled
Parisiana, 8 h. 1/2. — Paris-Voyeur, revue.
Casino de Paris. 8 h. 1/2. — L'Amour briÇ»
Robert-Houdin, 8 h. 1/2. - Spectacle variei.
Nouveau-Cirque, 3 h. 1/2. - La Revue. - Let
grandes eaux du Nouveau-Cirque.
Cirque Médràno, 8 h. 1/2.— Athiotiena nouvelle»
Tabarin. - Bal tous les soirs.
Palais de Glace. — Patinage sur vrmo glaça.
Musée Grévin. — Le Palais des Mirages.
Jardin d'Acclimatation. — Ouvert,lcus les jours.
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Enghien. — 11 minutes de Paris. — ?52 trains
C) par jour. — Etablissement thermal. Caol^o,
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— Les châtiments qui attendent les acquéreurs
des biens de l'Eglise aux enchères publiques, sont
terribles ; François, qui l'autre jour a acheté lai
garde-robe du petit séminaire, ne peut plus y
aller.
Au paradis : on réclame.
- Eh bien, saint Antoine, quoi-de neuf ?
— Père éternel, j'apprends que Sarto, après
avoir béatifié Jeanne, veut aussi béatifier son Cau-
chon. Pour ne pas faire de jaloux, je demande
qu'on en fasse autant du mien,.
— Les savants prétendent que c'est le crâne du
plus ancien homme du monde.
— C'est une malveillante insinuation destinée
à faire croire que les hommes du monde descen-
dent du singe..
— Les corbeaux ? mais ce sont ces oiseaux noirs
qui pillent les campagnes et s'acharnent sur les
cadavres et que les paysans appellent des rati-
chons. -
— Savez pas, l'abbé, depuis que vous avez
donné à Béchu une image de la béatification de
Jeanne d'Arc, il ne veut plus croire à sa virgi-
nité. Parce qu'on représente la pucelle en sainte.
— On vient de condamner à trois mois de pri,
son et à l'amende le curé qui a voté sous un
faux nom.
— C'est une iniquité, messieurs ! Qu importe le
nom, puisque un prêtre est ministre de Dieu et
qu'ainsi c'est Dieu lui-même qui vote !
•— Votre profession ? 4,
- Camelot du roi Philippe.
- Vous serez pouirsuivi. Vous savez bien que
votre camelote est prohibée en France.,
- Ne me parlez pas des pacifistes à outrance.
Ce sont les -pires antimilitaristes. La guerre est
un fléau, c'est vrai ; mais c'est un mal nécessaire,
que diable ! ne serait-ce que pour faire avancer
nos petites affaires ï < 11
— Quoique antimoderniste, je conviens que
l'avenir est aux syndicats. Aussi devrions-nous
former le syndicat des souverains pour défendre
nos intérêts et faire le bonheur des peuples ! La
royauté sociale, quoi ! !
En faisant mijoter un cœur sacré de Mont-
martre dans un verre d'eau de Lourdes, le cui-
sinier de l'am-iral Germinet est arrivé à confec-
tionner un petit complot franc-maçonnique.
indalous cotent 221 ; le Nprd 335 ; le Sara-
josse 421. Change : 11.45
Valeurs industrielles
Le Suez est assez soutenu à 4.455.
Nos grandes Compagnies de navigation
n'ont pas sensiblement varié, mais leur
marché fait preuve de bonne contenance, on
semble croire que la crise de l'industrie des
transports maritimes est près d'avoir tou-
ché sa phase la plus aiguë. De plus, le flé-
chissement des prix du charbon constitue
pour les Compagnies un élément favorable
dont l'influence ne tardera sans doute à se
taire sentir. .,
La Transatlantique ordinaire vaut 193, la
Privilégiée 198, les Messageries Maritimes
restent à 155, la Privilégiée à 166.
Les Chargeurs Réunis sont à 400.
L'assemblée, d'ailleurs assez mouvemen-
Me du 14 décembre a approuvé les comptes
Se l'exercice écoulé le 30 juin dernier, il n'a
pas été question de dividende, alors que
pour l'exercice précédent il avait été distri-
bué 25 francs par action. De la discussion,
il ressort que les mauvais résultats sont
dûs principalement à l'augmentation des dé-
penses causée par les prix élevés des char-
oons, la nécessité de créer de nouvelles
agences en Orient et l'apparition de nou-
veaux réglements et dispositions législatifs
concernant la navigation.
Les valeurs de transportés ont été des
plus calmes.
Le Métropolitain se tient à 500 ; les Om-
nibus à 1.000 ; la Thomson à 730 ; les Tram-
ways-Sud à 158 ; les Tramways Généraux à
574 ; les Voitures à Paris à 194. -
Les valeurs russes ont été l'objet de nom-
breuses réalisations. : la Sosnowice a rétro-
gradé de 1.541 à 1.525 ; la Hartmann, de
553 à 538 ; la Maltaof de 862 à 845 ; le
Platine passe de 463 à 460.
Le cuivre reste à 14.31 à New-York., A
Londres, il cote 62 1/2, au comptant contre
63 1/4 et 63 3/8 à terme, contre 64 13/6.
On évalue lés stocks visibles de cuivre
au 15 décembre à 53.634 tonnes contre
61.999 tonnes au 30 novembre, soit une aug-
mentation de 1.635 tonnes pour la quinzaine
'.Jes arrivages se sont élevés à 20.041 ton-
nes et les délivraisons à 18.406 tonnes con-
tre 15.566 tonnes et 16.402 tonnes respecti-
uement pour la quinzaine précédente.
Le Rio reste à 1,814. ,_.
Le Boléo 4,120 i le Cape-Copper 189 ; la
Tharsis 145 50.
Le Penarroya a perdu une quinzaine de
francs à 1,115. Les Phosphates de Gafsa
sont lourds à 3,920, ainsi que les Phospha-
tes de Dyr à 85 50.
Les Tabacs Pourtugais sont à 625. De
nouveau, il est question de distribuer un di-
vidende, de 6 %, bien que l'exercice écoulé
se soit soldé par une porte de 2,500,000 fr.
Ce dividende nécessiterait un prélèvement
de 1,500,000 francs sur les réserves qui, dé-
duction faite de la réserve statutaire inalié-
nable et du déficit du dernier exercice, se
irouveraient ramenées à 1,500,000 francs.
C'est donc la lutte qui va recommencer en-
irej le comité de Paris, opposé à cette déci-
sion, et le groupe portugais qui en 'a été
toujours partisan, et qui serait sur le point
de triompher. On pense que la question,
qui n'a pu être tranchée dans la dernière
réunion, après trois jours de discussion,
pourra être résolue pâr l'assemblée du 28
décembre, qui aura, en outre, à examiner
la réclamation au gouvernement, motivée
par la baisse de la consommation.
La De Beers, après 267, finit à 283.
Le rapport sur l'exercice clos au 30 juin
1908 accuse, au compte diamants, un pro-
duit de liv. st. 3,354,524, au lieu de liv. st.
6,452.596. Le solde créditeur ressort à liv.
724,163 contre liY. st. 2^25,022, soit, en.
chiffres ronds, une moins value de liv. st.
2,000,000.
Le fonds de * réserve figure pour liv. st.
1.035.167, mais au passif on ne rencontre
pas le chiffre envers les tiers, pouvant per-
mettre de constater les emprunts effectués
par la Compagnie pour le paiement du cou-
pon des actions de préférence. !
Aux diverses mines, le rendement a di-
mi.nué, ainsi que la valeur de la produc-
tion.
En somme, la situation est, de toute évi-
dence, mauvaise..
:-' Mines d'or
Des mouvements assez nombreux se sont
produits sur quelques titres du groupe,
n'ayant toutefois qu'une importance très
relative. C'est de Londres que les achats
sont parvenus et), ici, on a tenté de passer
le papier aux plus hauts cours. Tactique
ordinaire, qui n'a guère réussi. On se mé-
fie, et à juste raison, car on se souvient
des leçons du passé.
Nous avons toujours conseillé, et nous
conseillons encore, l'abstention.
Bonconsell.
GAI Nif~ 5 al
1 D r_
50. y - 1 cOS.I
Revue Commerciale Hebdomadaire
BLES ET FARINES. — D'une façon générale,
les semailles de céréales d'automne se sont
achevées régulièrement ; à quelques exceptions
près les champs présentent des apparences
normales et les jeunes plantes paraissent suffi-
samment vigoureuses pour affronter la saison
hivernale. Les derniers travaux n'ont pas été
enrayés par un excès d'humidité. On ne saurait
donc enregistrer de préoccupations à cet égard.
- Quant aux affaires, elles restent calmes par
continuation avec prix faiblement tenus. Beau-
coup attribuent cette faiblesse des cours aux
qualités défectueuses. Cette manière de voir
pouvait être vraie au début de cette campagne,
-car il existait alors de grosses réserves de blé
vieux de bonne qualité que la meunerie ne
manquait pas d'employer de préférence à la
nouvelle récolte, qui sont presque toujours infé-
rieurs. Mais aujourd'hui, nos seules ressources
se composent de qualités ne dépassant que très
rarement 76 kilos à l'hectolitre et il faut bien,
coûte que coûte, savoir s'en contenter. On a
fait de la baisse ces temps derniers, non parce
que le blé est défectueux, mais parce que les
offres ont été trop nombreuses pour la demande.
A la dernière grande réunion hebdomadaire
de Paris, le blé de l'Oise de qualité ordinaire
sans poids garanti s'est vendu légèrement au-
dessous de 12 Ir.; mais on est vite- revenu à
cette limite et en bonne qualité, pesant de 76
à 77 kilos, on a pu traiter à 22 25 et 22 30, aveo
assez de
assez de facilité. Ces prix sont ceux que l'on
pratiquait en dernière heure la semaine précé-
dente.
La Somme offrait des blés bigarrés de 22 à
22 25, gares Paris ou rendu au moulin.
L'Aisne cotait de 21 75 à 22 25. L'Eure te-
nait les bonnes qualités de 22 25 à 22 50 rendu
Paris.
Les provenances du Loiret, de l'Eure-et-Loir,
de l'Yonne et de l'Aube, sont restées cotées de
22 50 à 22 75. -
La Bretagne se maintient toujours à l'écart de
notre marché. -
Les acheteurs militaires et les adjudicataires
de la Guerre offraient encore 22 75 pour les
qualités de choix pesant de 78 à 80 kilos.
La culture du rayon demandait pour ses blés
roux de 21 40 à 22 75 et pour les blés blancs1
extra 22 75 les 1C0 kilos, rendus en gare.
Vente très calme sur les farines de boulan-
gerie., , , ,
On cote : marques de choix, 53 ; marques pre-
mières, 51 ; bonnes marques, 50 ; marques ordi-
naires, 48 ; les 100 kilos, toile à rendre franco.
GRAINS ET ISSUES. — Les avoines ont eu
des affaires plus calmes ; mais il n'y a pas
eu de baisse à constater.
On cote : choix, 20 25 à 21 25 ; petites sortes,
15 75 à 19 50 ; moyenne. 19 25 à 19 ; noire pe-
tite, 18 75 ; grise, 18 25 ; rouge, 18; blan-
che, 17 50 à 17 75 ; les 100 kilos, Paris, plr wa-
gons complets, livraison sous huitaine >
Vente inactive sur les issues.
On cote. les 100 kilos{ gare de Paris, par quan-
tité d'au moins cinquante quintaux : gros son,
14 25 à 14 50 ; son deux cases, 13 50 à 13 75 ;
son trois cases, 13 25 à 13 ; remoulages, 14 à
19 50 ; recoupeties, 12 75 à 13 ; orge, 18 - 25 à
20 ; sarrasin, 17 50 ; maïs, 17 50 à 18 ; seigles,
16 50 à 16 75 ; le tout aux 100 kilos, gare d'ar-
rivée, Paris.
VINS ET ALCOOLS. «- L'on commence à
.constater un peu partout un certain ralentisse-
ment dans les expéditions et les transactions.
Le calme envahit peu à peu nos marchés vini-
coles et il ira croissant jusqu'aux fêtes de fin
d'année qui marquent la trêve habituelle des in-*
ventaires. En attendant, l'on continue à signa-
1er toujours des affairès. la grande majorité
par petits lots, selon les besoins du moment ;
car en présence de l'instabilité des cours, le
commerce hésite à acheter pour peu. qu'en
contractant il risque d'engager l'avenir. De là
sinon l'absenéeo, du moins la rareté des grosses
opérations. Les cours des vins nouveaux sont
généralement stationnaircs, avec une tendance
ferme pour les qualités les plus demandées,
telles que les blancs et les roses.
Dans les Bouches-du-Rhône on paie entre
6 fr. 50 et 9 fr. 50 i'héeto selon degré et qualité.
Les vins nouveaux se raisonnent dans le
Gard de 0 fr. 80 à 0 fr. 90 le degré pour les
qualités ordinaires et de 0 fr. 90 à 1 franc pour
les supérieures. • -
> Dans l'Hérault on a relevé les prix suivants :
vins rouges destinés à la consommation, de
0 fr. 85 à 1 fr. le degré : à la distillerie, 0 fr. 75;
vins blancs d'aramon, de 1 fr. 05 à 1 fr. 20 ;
bourret et picpoul, de 1 fr. 25 à 1 fr. 50 le
degré. :
Dans l'Aude on a paye en ordinaire de 0 fr. 85
à 1 frano le degré ; en beaux vins de 1 fr. 10
à 1 fr. 20 le degré.
Sur tout le littoral méditerranéen les pre-
miers soutirages sont à peu près terminés et il
a soufflé un vent du Nord favorable au dépouil-
kment des produits *de la dernière récolte.
Dans le Languedoc, on a signalé des affaires
assez importantes conclues à des prix variés.
Tandis que des vins ordinaires se traitaient de
16 à 20 fr. la. barrique, de bons ordinaires obte-
naient de 20 à 25 francs et des supérieurs de
10°5, à 30 francs. Les blancs et rosés, très re-
cherchés depuis les vendanges, sont devenus
rares. *.
En Gascogne, les propriétaires demandent de
forts prix pour les vins blancs ; les rouges sont
beaucoup moins difficiles à trouver.
En Armagnac, on a signalé de petits achats
à partir de 4 francs jusqu'à 4 fr. 50 le degré
et la barrique.
La bonne réussite des produits de 1908 s'af-
firme dans le Bordelais.
L'assemblée générale du syndicat des grands
vins classés du Médoc, « en considération des
charges énormes qui écrasent la propriété, de,
la pénurie de la récolte 1908 et des prévisions
favorables au point de vue de la qualité qu'elle
motive », a décidé de fixer les prix minima
de vente des vins de cette récolte ainsi qu'il
suit : 1,300 fr. pour las 2' crus, 1,100 fr. pour
les 3e, 900 fr. pour les 4' et 700 fr. pour les 5*.
La , distillation a offert 4 fr. du degré, avec
lie et par barrique ; mais peu de propriétaires
se décident à souscrire ù ces conditions.
En Touraine et généralement dans tout im
Centre-Nord, mêmes coure que ceux indiques
dans nos précédentes revues.
En Bourgogne, il semble que les 1908 seront.
rapidement dépouillés et qu'ils arriveront à ren-
dre de bons services." Mais on ne pourra les jlt-
ger complètement qu'après les soutirages du
printemps. L'arrière-côte ayant dos y;ns réussis.
a vendu déjà une certaine quantité de vins or-
dinaires.
Dans le Mâconnais, la demande des vins
blancs est toujours régulière malgré la hausse
acquise depuis la récolte.
Les propriétaires du Beaujolais se montrent
vendeurs difficiles. Ils ont vendti des quantités
rondes dès le début de cette campagne.
Dans les vignobles algériens, les labours et la
taille se poursuivent. A Alger, on a coté les or-
dinaires de 0 fr. 75 à 0 fr. 85 ; les choix, de
1 fr. à 1 fr. 20 le degré et les produits destinés
à la chaudière à 0 fr. 60.
POMMES Â CIDRE. — On ne fait pas plus
[d'affaires que précédemment et toujours pour
les mêmes motifs. Les moyens de transport sont
tout à fait insuffisants al, d'autre part, les par-
cours s'effectuent avec une lenteur désespérante.
A défaut de grosses transactions, on note un
certain nombre d'échanges au détail. Dans m
Seine-Inférieure, les cultivateurs vendent des
petits lots de 50 à 100 boisseaux dans leur voi-
Sinage, à raison de 1.50 et 1.75. Les meilleurs
crus du pays de Caux obtiennent quelquefois
; davantage ; mais c'est l'exception. Ici, sur place,
il y a des acheteurs de pommes de la Seine-In-
férieure entre 48 et 50 fr. la tonne, gares de
départ.
Les provenances de la Vallée d'Auge valent
de 60 à 62 fr. Quelques marchés ont été résiliés
sur la base'de 59 et 60 fr.
,- Les poires à cidre sont épuisées dans la
Seine-Inférieure et dans l'Eure. Le Calvados fait
cependant encore quelques offres entre 45 et
46 fr. la tonne dans les gares de départ.
GRAINES FOURRAGÈRES ET PETITES
GRAINES. — La faiblesse s'est accentuée c&tc
semaine sur le trèfle violet et l'on a pu acheter
certainement à 5 francs au-dessous des cours
précédents.
Par contre, les belles qualités se maintiennent
bien ot les offres sont rares. On a encore payé
jusqu'à 125 fr. pour les beaux trèfles, tandis que
les qualités bonnes moyennes ont pu être trai-
tées dans les environs de 100 fr. Somme toute,
les détenteurs, quoique faisant peu d'affaires, ne
veulent pas céder, persuadés qu'au mois de jan-
vier nous verrons des prix plus élevés. L'Améri-
que, qui vient journellement avec des cours
irréguliers, est cependant ferme. Il est à noter
que le Canada n'a presque rien récolté cette
année et sera obligé d'acheter aux Etats-Unis.
- La luzerne est toujours très bien tenue. Les
affaires sont difficiles, car les détenteurs de
belles graines ont haussé considérablement et
les acheteurs veulent écouler leurs stocks avant
de faire de nouvelles provisions.
On cote les 100 kilos, bruts logé, gares dé-
part î
Trèfle violet pays 00 à 105 fr. ; trèfle violet
pays sans cuscute 115 à 120 ; gros Nord breton
sans cuscute, 120 à 130 ; luzerne de pays sans
cuscute, 130 à 145 ; luzerne de Provence, sans
cuscute, 160 à 175 ; trèfle blanc, 130 à 150 ;
trèfle hybride, 180 à 220 ; trèfle jaune des Sa-
bles, 95 à 140 ; minette franche 58 à 64 ; ray-
grass anglais 50 à 55 ; raygrass d'Italie, 43 à
52 ; timothée 60 ; mélange graines prairies 45 ;
graine de foin épurée logé 15 ; sarrasin gris ar-
genté 19 ; sainfoin simple, 28 à 33 : sainfoin
double, 29 à 32 ; vesce printemps, 23 50 Paris ;
pois printemps, 20 à 22 ; moutarde blanche, 40
a 50.
CACAOS. — Les affaires restent calmes avec
prix inchangés.
On cote aux 50 kilos, en entrepôt des lieux
de production : Bahia fermenté, 60 à 65 fr.;
Guynqun, 74 à 85 fr.; Guiria et Carupano, 72 à
85 : Para et Amazone, 75 à 78 ; Haïti, 52 à 65 ;
Grenade et Sainte-Lucie. 63 à 72 ; San-Thomé.
63 à 67 : Porto-Plata, 57 à 61 ; Guadeloupe, 87
à 90 ; Martinique, 85 à 86 ; Trinidad, 75 à 80.
Cours de Nantes : Martinique, 230; Guadeloupe.
235; les 100 kilos acquittés au demi-droit. Côte-
Ferte. 75 ; Trinidad. 75. entrepôt.
- CUIRS ET PEAUX. — On cote à la Villette,
pour peaux de moutons rasées ou demi-laine (à
l'unité), comme suit :
Albigeois, 3 à 3.50 ; bourguignons, 4 à 4 50 ;
gascons, 4 il 4 50 ; berrichons, 2 50 à 3 ; gâti-
nais, 3 à 3 50 ; champenois, 4 50 à 4 ; bour-
guignQns. 4 à 4 50 ; limousins. 1 75 à 2 25.
ENGRAIS. — Le marché du nitrate de soude
& été soutenu ferme pendant la semaine sous
revue, sur l'annonce des chiffres, des départs ne- j
vembre. Les embarquements du mois dernier
ont été, en effet, de 123.000 tonnes pour l'Europe
et 18.000 tonnes pour les Etats-Unis, avec, res-
pectivement, 129.000 tonnes et 10.000 tonnes en
chargement au 1111 décembre. Le flottant est
donc de 438.000 tonnes et les existences visibles
à fin novembre, de 794.000 tonnes, contre 643.000
tonnes l'an dernier.
La production chilienne, du 1" août a fin no-
vembre, soit huit mois, est de 1.311.000 tonnes,
en 1907.
Il n'y a pas de fait nouveau à signaler dans
le marché du sulfate d'ammoniaque. Il faut ce-
pendant reconnaître que, contrairement à ce qui
passe depuis plusieurs mois, la baisse semble
être enrayée, pour le moment du moins. Les of-
fres anglaises sont plutôt en diminution et si
les prix du disponible ou du prompt n'ont pas
varié, on se montre partout plus réservé pour
ce qui concerne le février-avril.
Aux cours actuels, l'azote ammoniacal re-
vient à meilleur compte que l'azote nitrique et
les fabricants d'engrais composés semblent ne
pas le perdre de vue, car la demande de ces
temps derniers est, nous dit-on, plus active de
ce côté.
On cote le livrable printemps 1909 : Gaz de
Paris, région Nord, ?2 25 ; région Centre, 33 fr.;
vidanges de Paris, 31 ; fabrication du Nord,
29 75 ; ~dilo du Centre, 29 50 ; blanc gris d'E-
ca~, 29 ; blanc gris armais. 28 75.
Le
casse, disponible est obtenable à 25 c. de moins.
En ce qui concerne les superphosphates, l'en-
tente des producteurs vient de décider de bais
ser ses prix pour livraison sous printemps pro-
chain de 3 c. à l'unité. Mais le disponible Feste
coté comme suit :
Paris-la-Chapelle. 42 c.; Paris-Villette, 44 c.
1/2 ; franco Nord, 37 à. 33 c. : Pas-de-Calais,
38 à 39 c.; Aisne, 39 à 41 c.; Oise, 40 à 42 c.;
Ardennes. 40 à 41 c.; Somme, 40 à 41 c.; Mar-
ne, 40 à 42 c.; Aube, 43' à 45 c. Le tout à l'unité,
pour superphosphates minéral, titrant 12 à 16,
soluble eau et citrate. -
Superphosphate d'os pur, 53 c. Paris ; phos-
phate précipité, 37 c.. Paris et 33 c. Belgique ;
poudre d'os dégélatinés, 10 75 les 100 kil. Paris ;
poudre d'os verts, 11 50.
BOIS ET CHARBONS. — Il n'y a rien de sail-
lant à signaler sur la situation de ces articles.
On cote par continuation pour les charbons :
1. Combustibles de foyers domestiques :
Charleroi 1/2 gras, 1" qualité : gailleteries,
31 ; gailletins, 33 ; têtes de moineaux, 36 ;
braisettes 20/30, 28.
Charleroi 1/4 gras : gailleteries, 26 ; gaille-
tins, 27.
Anthracite belge : têtes de moineaux, 30/50,
Bl.
Gailletins hollandais, 22 50.
Gailletins de Westphalie, 22 50.
Coke de gaz : gros criblé, 097 ; n* 1, 1 12 ;
n' 0, 1 17. Prix applicable aux expéditions fai-
tes dans la Seine et départements limitrophes.
Pour Paris et la Seine, 1 12, 1 32, 1 37.
2* Combustibles industriels :
Tout venant 25 %, 19 ; 35 %, 20 ; forte com-
position, 23 25 ; fines 4 cm., 18 ; fines 2 cm.,
17 50 ; fines 15 mm.. 17 ; grains lavés, 8/30,
pour générateurs, 21 75.
Briquettes lavées, 23 50 ; mi-lavées, 22 75.
Grains lavés pour forges, 24 75.
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Français, 811.1/4. — Les Plaideurs. — La Champ
meslé au camp. — Mithridate.
Opéra-Comique, 8 h. 1/2. — Mignon.
Odéon, 8 h. 1/4. — Britannicus. — Les Plai
deurs.
Lyrique Municipal (Gaîté), 8 h. 1/2. - Paul a
Virginie.
Vaudeville, 8 h. 3/4. — Le Lys.
Variétés, 8 h. 1/2. — Le Roi.
Théâtre Antoine, 8 h. 40. — Les Vainqueurs. -
Le Mufle. >,
Gymnase. 8 h. 1/2. — Le Posse-Partout.
Renaissance, 8 h. 3/4. — L'Oiseau blessé.
; Palais-Royal, 8 h. 3/4. — L'Heure de la Ben
gère.
Th. Sarah-Bernhardt, 8 h. 112. — Les Révoltés
Châtelet, 8 h. 1/2. - -8 La Chatte Blanche.
Porte-Saint-Martin, 8 h. 1/2. — La Femme X..
Ambigu. — Rlâche.
Nouveautés, 9 h. — Occupe-toi d'Amélie 1
Bouffes, 8 h. 1/2. — S. A. R. TJO'
Folies-Dramatiques, 8 h. 1./2. — Le Petit Faua*
Athénée, 8 b. 1/2. — Arsène Lupin.
Cluny, 8 h. 1/2. — Plumard et Barnabé.
Trianon Lyrique, 8 h. — La Juive.
Déjazet. 9 h. - L'Enfant de ma Sceur
Grand Guignol, 9 h. — Nuit ~Illyrie. — Cent
Lignes émues. — La Première Mise. - Ma- v
chin fils. — Une Présentation.
Théâtre des Arts, 8 h. 1/2. — Le Grand Soir.
- ———.
Théâtres de quartier
Comédie Mondaine, 8 b. 1/2. — Moins cinq. *
Th. Molière, 8 h. 1/2. - Germinal. ,.
Th. Montmartre, 8 h. 1/2. — Le Maître dë forgea
Th. Moncey, 8 h. 1/2. — Le Monde où l'on
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Montparnasse, 8 h. 1/2. — L'Agence Legris.
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Ternes, 8 h. 1/2. — Les Gaietés de 1 Escadron.
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tous les jours de 2 h.1/2 à 6 h. sauf ledimanchs,
Folies-Bergère, 8 h. 1/2. - La Revue des Folies»
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Parisiana, 8 h. 1/2. — Paris-Voyeur, revue.
Casino de Paris. 8 h. 1/2. — L'Amour briÇ»
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