Titre : La Lanterne : journal politique quotidien
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1884-01-07
Contributeur : Flachon, Victor. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328051026
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 07 janvier 1884 07 janvier 1884
Description : 1884/01/07 (N2452,A8). 1884/01/07 (N2452,A8).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG33 Collection numérique : BIPFPIG33
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k7507134x
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-54
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/07/2012
ADMINISTRATION. RÉI)AGTiôKo & : ANNONCES
A PARIS :
'i®- "■"■ rue 3iic9ier '■ *«• i§
ABONNEMENTS
PAnis
TROIS MO/S. , 5 FR.
SIX MOIS. , 9 FH.
UN AN.. , , l8 FR.
iJOURNAU POLItiQUE-
1, ;',., QUOTIDIEN
■M NUMERO : 5 CENTIMES
ABONNEMENTS
OÉPAUT.EMEN'rS
TROIS MOIS. 0 FR.
SIX MOIS. 12 FR.
UN AN. ,.< 24 FR,..
HUITIÈME ANNÉE.—NUMÉRO 2452
Lundi 7 Janvier 1884
(21 nivôse an 91)
LA POLITIQUE OBJECTIVE
Les journaux ministériels raillent les
conséidlers municipaux de l'extrême
gauche, d'avoir vou u consulter les élec--
teurs avant de prendre une décision.
Ces journaux ublient que la Républi-
que st un régime de discussion et de
délégations. Dans la conjoncture ac-
tuelLe, imprévue pour tous les élus, ont
voulu s'éclairer en se mettant en con-
tact avec leurs comités et leurs élec-
teurs ; ils agiront ensuite sous leur res-
ponsabilité.
Nous sommes convaincus que leur
conduite sera coif&rmë à l'ordre du
jour que la réunion des comités radi-
caux antiôpportanLstes et de L'Alliance
socialiste a adopté, vendredi' soir, 4 'une
trè's grande majorité.
Cela gêne le Temps. Il s'écrie : « le ra-
dicalisme _a du plomb dans l'aile ? parce
que la majorité de la réunion, n'a pas
voté le refus de siéger.
haTemps^eùt préféré de. beauc'oup,
sans doute, que la réunion prît une con-
d u si on contraire, afin de laisser le
léliàrnp libre aux opportunistes et à la
droite du conseil. ,',
Il se figure donc-que les comités radi-
'caux ignorent la disposition de l'article
17 de la loi de 1855 dorqITne. après deux
convocations successiyès, à huit jours
d'intervalle, et dûment constatées. les
membres du conseil municipal ne sont
pas en nombre suffisant, la délibération,
prise après la troisième convocation, est
valable, quel que soit le nombre , des
•metnbres présents. »
Quand les chats sont partis, les sou-
iris dansent, dit un vieux proverbe; et
on voit la belle danse qu'auraient exé-
cutée opportunistes et membres de la
droite réunis ! Le Temps la regrette,
nous le comprenons, mais les radicaux,
en vérité, eussent été trop naïfs de jouer
'-ce métier de dupes et de risquer de
compromettre l'oeuvre. de onze années
et l'avenir du prochain conseil munici-
pal.
■. Et où donc est (de plomb dans l'aile?»
'Est-ce parce que les comités radicaux
antiopportunis!es ont su éviter le piège
que leur tendait le gouvernement?
Il Viole un principe, iî altère le con-
trat intervenir autre les mandants et
des mandataires, en es prorogeant la
Àyrêe detrois mois. ,
Que devalent faire les comités radi-
! -caux antiopportunistes?:— Rappeler le
principe, rappeler leurs adversaires au
respect de ce principe. C'est là l'objet
dû premier paragraphe de l'ordre du
l~"O"b,jet.,
Jour idu docteur Chassaing. Les mem-
nbres de l'autonomie communale rappel-
leront les ministériels au respect du
principe. Ils leur demanderont s'ilp
veulent se retirer. A la droite, si fière,
ils poseront la même question.
La réponse n'est pas douteuse, les:
ministériels ne pourront, désavouer le
gouvernement par leur attitude. Ils de-
meureront donc et, d'après la théorie
du Temps, et, d'après la théorie des
membres qui ont soutenu, vendredi
soir, la démission quand même, il fau-
drait les laisser disposer à leur gré des
affaires municipales pendant quatre,
mois, en vertu de l'article 11 de là loi
de 1855.
Ce serait trop naïf! et c'est alors que
le Temps pourrait dire : « le radicalis-
me a du plomb dans l'aile ». :
Parce que le radicalisme refuse le
suicide, le Temps essaie de faire croire
qu'il est blessé : l'artifice est trop gros-
sier pour que personne puisse en être la
dupe.
Où le Temps a-t-il donc appris que le
radicalisme ne devait exister qu'à la
condition de faire le jeu de ses adver-
saires? S'il a un programme, c'est pour
le faire triompher, en cela différant de
l'opportunisme qui n'a souci que de faire
triompher des hommes et qui fait de la
politique à l'usage de M. Gambetta ou
de M. Jules Ferry,et non pas en vue du
succès de telle ou telle réforme.
Mais précisément parce que le radica-
lisme poursuit l'application de ses desi-
derata, il sait que, pour y parvenir, il
ne peut faire abstraction, comme dans
le cas présent, de la législation exis-
tante, à moins d'être décidé à l'insur-
rection , et qui donc aujourd'hui en
France, oserait prononcer ce mot?
Les grandes découvertes de la science
datent du jour où, dans les investiga-
tions de la nature, la méthode d'obser-
vation, la méthode objective a été sub-
stituée aux conceptions subjectives de
la théologie et de la métaphysique.
Ceux qui, ayant conçu l'hypothèse
d'un état social meilleur que celui dans
lequel ils se trouvent, essaient d'appro-?
cher chaque .jour plus près de sa réali-
sation, font de la politique objective
C'est ce procédé qu'à employé, d'une
manière plus ou moins consciente, le
radicalisme depuis,1871. C'est grâce à
lui qu'il, a pu réaliser certains progrès
qui eussent été plus grands, si la ma-
jorité des électeurs, encore retenus au
passé, par leurs préjugés héréditaires,
avaient une conscience plus nette des
progrès à réaliser.
Mais les hommes qui se bornent à des
affirmations à priori, dont ils tirent
toutes sortes de déductions plus ou
moins justes, peuvent se croire libres,
penseurs ; ils sont catholiques sans le
savoir, car ils procèdent par dogmes et
réclament des miracles. Quand ils veu-
lent ne ténir aucun compte -de la légis-
lation, de l'opinion publique, des maté-
ritoix qu'un parti peut mettre en dbuvre,
de temps dans lequel il doit agir, de ses
chances de succès ou de défaite, de la
valeur relative des questions qui se
posent, ils ne doivent pas trouver extra-
ordinaire le passage de la mër Rouge,
la résurrection de Jésus et son incarna-
tion dans les pains à cacheter de l'Eu-
charistie.
C'est tout aussi facile.
La politique objective est celle de la
science ; la politique subjective est celle
de la foi. Les adversaires du radica-
lisme, dans leur désir de le voir adopter
cette dernière, voudraient faire croire
que c'est celle-ci qu'il professe. Seule-
ment, le parti radical vient d'ajouter
une nouvelle déception à toutes celles
qu'il leur a déjà fait essuyer.
VARIATIONS OPPORTUNISTES
L'opportunisme renie peu à peu toutes ses
vieilles traditions. Autrefois il avait pris pour
mot d'ordre la célèbre formule de M. Gam-
betta: « Le cléricalisme, voilà l'ennemi. » Il
s'efforçait alors de faire un semblant de guerre
aux congrégations religieuses.
Cette belle ardeur anticléricale s'était d'ail-
leurs vite apaisée, et la plupart des amis de
M. Gambetta, élus députés avec un programme
réclamant la séparation de l'Eglise et de l'Etat,
s'étaient depuis longtemps empressés de voter
avec la droite pour le maintien du budget des
cultes.
De pareils gages donnés aux cléricàux ne
suffisent plus actuellement au £ néophytes de
l'opportunisme clérical.
Hier, s'étalait en tête des colonnes de la Ré-
publique française, un long et enthousiaste
panégyrique de l'évêque Freppel.
On a la mémoire courte, dans ce journal.
Est-il permis, en effet, d'oublier que M. Frep-
pel siège à la Chambre parmi les ennemis dé-
clarés du gouvernement républicain? Est-il
permis , d'oublier que M. Freppel n'a jamais
cessé d'exciter ses curés à la rebellion contre
les lois de la République ? Est-il digne d'un
journal, qui le premier a fait campagne pour
la consécration du 14 juillet comme fête natio-
nale, d'oublier que M. Freppel insultait, il y a
à peine six mois, ce glorieux anniversaire, et
qu'il profitait de la complicité d'une magistra-
ture factieuse pour pousser tout son clergé à
l'insurrection contre la célébration de la fête de
la France républicaine ?
La République française a changé bien sou-
vent de programme. Ne serait-ce. pas le mo-
ment ppur elle de changer de titré ?
—— ;— «nlHti»' r
Nous livrons de bonne foi les deux faits sui-
vants aux méditations d'un grand nombre de
nos confrères de province qui, comme la Ré-
publique française, traitent M. Freppel d'excel-
lent citoyen républicain, parce que l'évêque
d'Angers vient de déclarer, pour la première
fois d'ailleurs, qu'il n'était pas hostile au ré-
gime républicain.
Après le 24 février 1848, le clergé bénit les
arbres de liberté, entonne desfe Deura en
faveur de la République. Celle-ci en meurt.
En 1870-71 et jusqu à ces dernières années,
le clergé fait une guerre acharnée à la Répu-
blique. Il n'épargne rien pour rétablir une mo-
narchie. Les coups dEtat du 24 mai et du 1G
mai sont dirigés par le parti clérical. Le parti
républicain encore en minorité en 1870 devient
en 1877, aux élections du 14 octobre et malgré
toutes les manœuvres d'un gouvernement de,
combat, l'immense majorité de la nation.
La République s'est donc tuée, lorsqu'elle
s'est livrée aux cléricaux, et elle n'a jamais
été aussi solide que lorsqu'elle g-,eu le clergé
pour adversaire irréconciliable.
,\
Question à la République francaise?
L'évêque Freppel, que notre confrère quali-
fie de bon citoyen, a-t-il restitué les 17,000 fr.
qu'il a perçus illégalement pendant les pre-
miers mois de son mandat parlementaire ?
Le conseil d'Etat condamnait dernièrement,
le nouvel ami de lu République française à
faire réintégrer cette petite somme dans les
coffres de l'Etat.
Dans l'intérêt des contribuables français,
qui ne sont pas tous des partisans de M. Frep-
pel, nous demandons à la République fran-
çaise de vouloir bien nous répondre.
.-'
PETITE BOURSE DU SOIR
8 0/0: 75 90 Lots Turcs.
3.0/0 amortis Egypte 331 87
4 4/2 0/0 106 28 RioTinto 490 50
Italien. 92 40 Ext. 4 0/0. 55 13/16
Jpure 8 70 Panama r*' tt
-,Suez PhenIX.
Banque ottom.. 615.. Foncier
DERNIERES NOUVELLES
Moeure dévotes
Auray, 5 janvier.
De nombreux vols de linge ont été commis
à l'hôpital d'Auray par la fille Le Bagousse
(Marie-Philomène), qui remplissait dans cet
établissement les fonctions d'infirmière. -
Cette fille, qui avait une chambre en viller
emportait chez elle le produit de ses nom-
breux vols.
Ayant quitté furtivement l'hôpital le 5 dé-
cembre, plainte fut aussitôt portée contre elle
par M. l'administrateur de l'hospice.
La voleuse a été incarcérée à la prison de
Lorient.
On a trouvé à son domicile : 8 draps délits,
8 chemises, 8 taies d'oreiller, 1 traversin de
plume, 1 oreiller de plume, une couverte, des
serviettes, etc.
La fille Le Bagousse affichait une piété
exemplaire. ,.
Incendie.
Douai, 5 janvier.
Un. épouvantable incendie a dévoré hier soir
le magasin a fourrages de l'artillerie.
Grâce à la promptitude des secours et au
dévouement des pompiers et des troupes de
la garnison, on a pu circonscrire le feu et pré-
server les bâtiments militaires voisins.
L'incendie a été d'une violence extrême jus-
qu'à sept heures du: matin; des flammèches,
que le vent emportait, se répandaient sur la
ville ; on a dû prendre beaucoup de précaution?
pour éviter de nouveaux sinistres.
Les pertes sont évaluées à 100,000 francs.
Madagascar
Londres, 5 janvier.
Le Times publie, dans sa seconde édition, la
dépêche suivante de Durban, 5 janvier :
Des avis de Madagascar annoncent l'arrivée
de la Flora à Tamatave. Un représentant du
gouvernement hova était arrivé dans cette
ville avec de pleins pouvoirs pour conclure la
paix.
Les Malgaches acceptent l'ultimatum fran-.
eais. Ils cèdent à la France la partie septen-
trionale de l'ile. depuis le cap Saint-André
jusqu'au cap Bellone.
FEUILLETONS 7 JANVIER 1884
- -- - ,T
: '■ ■ ■ ■ 65:
LePoint oir
PREMIÈRE PARTIS'
LE TRONC DES PAUV RÊS
;a"~ =--. ~.IJ', _!"
~~l-. XLII
Où Pon ii?oui)t o pas à ceux qui frappent
-', ,', ,.-', "r, .- ,
* - (Suite)
Mais l'homme qué nous venons de signa-
ler avait quitté l'orchëstre, au moment où
là comtesse disparaissait au fond de la
loge) et semblait avoir deviné son manège;
car., au moment où elle montait :dans le
fiacreyil était apparu derrière elle^a <îùel-
ques pas-de distancé,, trop éloigne, d'ail-
eurs^ pour entendre- ses 'narole^.
Il Vtt la voiture S'ébranler. ,"','
Il b'élahavers up 'coMé dg( régie vide
qui passait, en criant au cacher :V •
- Ceap francs pour V0|ïs,;si vouâ suivez
le flacre cpài file là dans la direction dii
boulevard des Itaïteiiê.' ;
— Montez vite t'--- répondit rhoiïipie,
:Uii fiacre jaune, n'est-ce pas ?I,,/ ', •" - -'
- Oui. ,',¡'
— Allez ! .)
v L'inconnu se jeta dans la voiture, et le
cocher, fouettant son cheval à tour de
coelier, rit * la piste du fiacre qui emportait
Diane.
Malheureusement, pour celui qui la sui-
rait, Diane était tombée, ainsi que nous
l'avons dit, sur un assez bon cheval, tan-
dis que l'autre cheval, haridelle éreintée,
n'avançait qu'à force de coups et d'excita-
tions enragées, de là part de son cocher.
Cependant il parvenait à peu près à
maintenir sa distance ; — mais la bète lia-
letaitet commençait à boiter.
L'inconnu, la tête penchée à la portière'
s'efforçait de lire te numéro de la voiture
poursuivie par lui, - sans pouvoir y
parvenir, et la voyait, avec désespoir,
prendre, peu à peu, Vie l'avance sûr- lui.
— Marchez ! marchez donc 1 — criait-il
au cocher. — Deux-cents francs pour vous.
Ce dernier redoublait ses coups de fouet,
accompagnés de jurons, décidé, au besoin,
à crever sa bête, pour gagner la prime
promise.
Il arriva ainsi, cahin-caha, jusqu'à la
rue des Deux-Poqts.
Mais là, la bête éreintée, abrutie, affolée;
qui np marchait, depuis un quart d'heure
déjà, que pat une sorte.de miracle d'équi-
libre et en < vertu de l'élan donné, buta
contre U4 pavé, s'abattit, et, dans sa, chute, !
brisarunftraiicârd..,: ■■■ ---
L'inconnu poussa un cri de rage, qui se
confondit avec les jurons désespéres du
cocher, et, ouvrant la portière, sauta dans
la rue.
— Flambé! - lui dit l'automédon. —
Impossible de faire un pas de plus.
Mais l'homme, sans l'écouter, lui jeta
une poignée de louis, et s'élança dans la
direction du fiacre, qui venait de tourner
un angle de rue et qu'il avait perdu de
vue..
D'ailleurs, maintenant, comment le re-
connaître ?
Il ne manque pas de fiacres jaunes dans
Paris, et plusieurs marchaient dans le
même sens. -
Un groupe de curieux s'était formé au-
tour du cheval abattu.
On aidait le cocher à remettre debout
son cheval fourbu.
L'accident, par un de ces hasards qui
semblent inexplicables, et qui sont pour-
tant assez fréquents, s'était produit juste
en face de la maison de Mme Chatelain.
La belle Sophie et Jules Chambésy se
trouvaient à la fenêtre et avaient été tous
deux témoins du petit événement, dont
aucun détail ne leur avait échappé,- un
revefbèré éclairant à cet endroit la rue.
En apercevant le voyageur qui sautait
hors du fiacre, et dont la lumière du gaz
tomba en plein sur son visage, Chambésy
poussa une exclamation de surprise.
Qu'avez-Vou ?-lui demanda Sophie.
-
Mais Chambésy ne lui répondit pas, car,
au même moment, il se disait à lui-
même :
— Cet homme. c'est celui qui poursui-
vait Antoine Caussade, lorsqu'il a glissa
les papiers dans le tronc des pauvres.
Et je suis sûr que ce soir encore il pour.
suit quelqu'un.
Ce cheval est trop surmené. Cet
individu s'est enfui trop précipitamment,
en personne qui ne veut pas perdre un4
piste.
Qu'est-ce que cela signifie?.
C'est peut-être lui qui me donnerait la
clef du mystère. car l'argent trouvé ne
me suffit pas. il y a un secret. je le
veux. Je l'aurai!
Chambésy en était là de ses réflexiQns,
lorsqu'il vit Antoine Caussade sortir de sa-
maison, avec précaution et se glisser 04-
cherchant l'ombre.
— Encore ! — murmura-t-il.— Eh! bien,
je ne te quitte pas. — .@ Tu m'as trop rap-:
porté pour cela, jusqu'à présent.
Et, saisissant son chapeau, il s'élança,
au dehors, laissant Sophie stupéfaite.
,. XLIII"
Retour inattendu
C'était bien, en effet, le comte de Fernic
que Jules Chambésy avait vu, sortir de la,
voiture dont le brancard venait de se bri-
ser. 1-
C'était bien le comt& tdô Fernic qui à.
A PARIS :
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1, ;',., QUOTIDIEN
■M NUMERO : 5 CENTIMES
ABONNEMENTS
OÉPAUT.EMEN'rS
TROIS MOIS. 0 FR.
SIX MOIS. 12 FR.
UN AN. ,.< 24 FR,..
HUITIÈME ANNÉE.—NUMÉRO 2452
Lundi 7 Janvier 1884
(21 nivôse an 91)
LA POLITIQUE OBJECTIVE
Les journaux ministériels raillent les
conséidlers municipaux de l'extrême
gauche, d'avoir vou u consulter les élec--
teurs avant de prendre une décision.
Ces journaux ublient que la Républi-
que st un régime de discussion et de
délégations. Dans la conjoncture ac-
tuelLe, imprévue pour tous les élus, ont
voulu s'éclairer en se mettant en con-
tact avec leurs comités et leurs élec-
teurs ; ils agiront ensuite sous leur res-
ponsabilité.
Nous sommes convaincus que leur
conduite sera coif&rmë à l'ordre du
jour que la réunion des comités radi-
caux antiôpportanLstes et de L'Alliance
socialiste a adopté, vendredi' soir, 4 'une
trè's grande majorité.
Cela gêne le Temps. Il s'écrie : « le ra-
dicalisme _a du plomb dans l'aile ? parce
que la majorité de la réunion, n'a pas
voté le refus de siéger.
haTemps^eùt préféré de. beauc'oup,
sans doute, que la réunion prît une con-
d u si on contraire, afin de laisser le
léliàrnp libre aux opportunistes et à la
droite du conseil. ,',
Il se figure donc-que les comités radi-
'caux ignorent la disposition de l'article
17 de la loi de 1855 dorqITne. après deux
convocations successiyès, à huit jours
d'intervalle, et dûment constatées. les
membres du conseil municipal ne sont
pas en nombre suffisant, la délibération,
prise après la troisième convocation, est
valable, quel que soit le nombre , des
•metnbres présents. »
Quand les chats sont partis, les sou-
iris dansent, dit un vieux proverbe; et
on voit la belle danse qu'auraient exé-
cutée opportunistes et membres de la
droite réunis ! Le Temps la regrette,
nous le comprenons, mais les radicaux,
en vérité, eussent été trop naïfs de jouer
'-ce métier de dupes et de risquer de
compromettre l'oeuvre. de onze années
et l'avenir du prochain conseil munici-
pal.
■. Et où donc est (de plomb dans l'aile?»
'Est-ce parce que les comités radicaux
antiopportunis!es ont su éviter le piège
que leur tendait le gouvernement?
Il Viole un principe, iî altère le con-
trat intervenir autre les mandants et
des mandataires, en es prorogeant la
Àyrêe detrois mois. ,
Que devalent faire les comités radi-
! -caux antiopportunistes?:— Rappeler le
principe, rappeler leurs adversaires au
respect de ce principe. C'est là l'objet
dû premier paragraphe de l'ordre du
l~"O"b,jet.,
Jour idu docteur Chassaing. Les mem-
nbres de l'autonomie communale rappel-
leront les ministériels au respect du
principe. Ils leur demanderont s'ilp
veulent se retirer. A la droite, si fière,
ils poseront la même question.
La réponse n'est pas douteuse, les:
ministériels ne pourront, désavouer le
gouvernement par leur attitude. Ils de-
meureront donc et, d'après la théorie
du Temps, et, d'après la théorie des
membres qui ont soutenu, vendredi
soir, la démission quand même, il fau-
drait les laisser disposer à leur gré des
affaires municipales pendant quatre,
mois, en vertu de l'article 11 de là loi
de 1855.
Ce serait trop naïf! et c'est alors que
le Temps pourrait dire : « le radicalis-
me a du plomb dans l'aile ». :
Parce que le radicalisme refuse le
suicide, le Temps essaie de faire croire
qu'il est blessé : l'artifice est trop gros-
sier pour que personne puisse en être la
dupe.
Où le Temps a-t-il donc appris que le
radicalisme ne devait exister qu'à la
condition de faire le jeu de ses adver-
saires? S'il a un programme, c'est pour
le faire triompher, en cela différant de
l'opportunisme qui n'a souci que de faire
triompher des hommes et qui fait de la
politique à l'usage de M. Gambetta ou
de M. Jules Ferry,et non pas en vue du
succès de telle ou telle réforme.
Mais précisément parce que le radica-
lisme poursuit l'application de ses desi-
derata, il sait que, pour y parvenir, il
ne peut faire abstraction, comme dans
le cas présent, de la législation exis-
tante, à moins d'être décidé à l'insur-
rection , et qui donc aujourd'hui en
France, oserait prononcer ce mot?
Les grandes découvertes de la science
datent du jour où, dans les investiga-
tions de la nature, la méthode d'obser-
vation, la méthode objective a été sub-
stituée aux conceptions subjectives de
la théologie et de la métaphysique.
Ceux qui, ayant conçu l'hypothèse
d'un état social meilleur que celui dans
lequel ils se trouvent, essaient d'appro-?
cher chaque .jour plus près de sa réali-
sation, font de la politique objective
C'est ce procédé qu'à employé, d'une
manière plus ou moins consciente, le
radicalisme depuis,1871. C'est grâce à
lui qu'il, a pu réaliser certains progrès
qui eussent été plus grands, si la ma-
jorité des électeurs, encore retenus au
passé, par leurs préjugés héréditaires,
avaient une conscience plus nette des
progrès à réaliser.
Mais les hommes qui se bornent à des
affirmations à priori, dont ils tirent
toutes sortes de déductions plus ou
moins justes, peuvent se croire libres,
penseurs ; ils sont catholiques sans le
savoir, car ils procèdent par dogmes et
réclament des miracles. Quand ils veu-
lent ne ténir aucun compte -de la légis-
lation, de l'opinion publique, des maté-
ritoix qu'un parti peut mettre en dbuvre,
de temps dans lequel il doit agir, de ses
chances de succès ou de défaite, de la
valeur relative des questions qui se
posent, ils ne doivent pas trouver extra-
ordinaire le passage de la mër Rouge,
la résurrection de Jésus et son incarna-
tion dans les pains à cacheter de l'Eu-
charistie.
C'est tout aussi facile.
La politique objective est celle de la
science ; la politique subjective est celle
de la foi. Les adversaires du radica-
lisme, dans leur désir de le voir adopter
cette dernière, voudraient faire croire
que c'est celle-ci qu'il professe. Seule-
ment, le parti radical vient d'ajouter
une nouvelle déception à toutes celles
qu'il leur a déjà fait essuyer.
VARIATIONS OPPORTUNISTES
L'opportunisme renie peu à peu toutes ses
vieilles traditions. Autrefois il avait pris pour
mot d'ordre la célèbre formule de M. Gam-
betta: « Le cléricalisme, voilà l'ennemi. » Il
s'efforçait alors de faire un semblant de guerre
aux congrégations religieuses.
Cette belle ardeur anticléricale s'était d'ail-
leurs vite apaisée, et la plupart des amis de
M. Gambetta, élus députés avec un programme
réclamant la séparation de l'Eglise et de l'Etat,
s'étaient depuis longtemps empressés de voter
avec la droite pour le maintien du budget des
cultes.
De pareils gages donnés aux cléricàux ne
suffisent plus actuellement au £ néophytes de
l'opportunisme clérical.
Hier, s'étalait en tête des colonnes de la Ré-
publique française, un long et enthousiaste
panégyrique de l'évêque Freppel.
On a la mémoire courte, dans ce journal.
Est-il permis, en effet, d'oublier que M. Frep-
pel siège à la Chambre parmi les ennemis dé-
clarés du gouvernement républicain? Est-il
permis , d'oublier que M. Freppel n'a jamais
cessé d'exciter ses curés à la rebellion contre
les lois de la République ? Est-il digne d'un
journal, qui le premier a fait campagne pour
la consécration du 14 juillet comme fête natio-
nale, d'oublier que M. Freppel insultait, il y a
à peine six mois, ce glorieux anniversaire, et
qu'il profitait de la complicité d'une magistra-
ture factieuse pour pousser tout son clergé à
l'insurrection contre la célébration de la fête de
la France républicaine ?
La République française a changé bien sou-
vent de programme. Ne serait-ce. pas le mo-
ment ppur elle de changer de titré ?
—— ;— «nlHti»' r
Nous livrons de bonne foi les deux faits sui-
vants aux méditations d'un grand nombre de
nos confrères de province qui, comme la Ré-
publique française, traitent M. Freppel d'excel-
lent citoyen républicain, parce que l'évêque
d'Angers vient de déclarer, pour la première
fois d'ailleurs, qu'il n'était pas hostile au ré-
gime républicain.
Après le 24 février 1848, le clergé bénit les
arbres de liberté, entonne desfe Deura en
faveur de la République. Celle-ci en meurt.
En 1870-71 et jusqu à ces dernières années,
le clergé fait une guerre acharnée à la Répu-
blique. Il n'épargne rien pour rétablir une mo-
narchie. Les coups dEtat du 24 mai et du 1G
mai sont dirigés par le parti clérical. Le parti
républicain encore en minorité en 1870 devient
en 1877, aux élections du 14 octobre et malgré
toutes les manœuvres d'un gouvernement de,
combat, l'immense majorité de la nation.
La République s'est donc tuée, lorsqu'elle
s'est livrée aux cléricaux, et elle n'a jamais
été aussi solide que lorsqu'elle g-,eu le clergé
pour adversaire irréconciliable.
,\
Question à la République francaise?
L'évêque Freppel, que notre confrère quali-
fie de bon citoyen, a-t-il restitué les 17,000 fr.
qu'il a perçus illégalement pendant les pre-
miers mois de son mandat parlementaire ?
Le conseil d'Etat condamnait dernièrement,
le nouvel ami de lu République française à
faire réintégrer cette petite somme dans les
coffres de l'Etat.
Dans l'intérêt des contribuables français,
qui ne sont pas tous des partisans de M. Frep-
pel, nous demandons à la République fran-
çaise de vouloir bien nous répondre.
.-'
PETITE BOURSE DU SOIR
8 0/0: 75 90 Lots Turcs.
3.0/0 amortis Egypte 331 87
4 4/2 0/0 106 28 RioTinto 490 50
Italien. 92 40 Ext. 4 0/0. 55 13/16
Jpure 8 70 Panama r*' tt
-,Suez PhenIX.
Banque ottom.. 615.. Foncier
DERNIERES NOUVELLES
Moeure dévotes
Auray, 5 janvier.
De nombreux vols de linge ont été commis
à l'hôpital d'Auray par la fille Le Bagousse
(Marie-Philomène), qui remplissait dans cet
établissement les fonctions d'infirmière. -
Cette fille, qui avait une chambre en viller
emportait chez elle le produit de ses nom-
breux vols.
Ayant quitté furtivement l'hôpital le 5 dé-
cembre, plainte fut aussitôt portée contre elle
par M. l'administrateur de l'hospice.
La voleuse a été incarcérée à la prison de
Lorient.
On a trouvé à son domicile : 8 draps délits,
8 chemises, 8 taies d'oreiller, 1 traversin de
plume, 1 oreiller de plume, une couverte, des
serviettes, etc.
La fille Le Bagousse affichait une piété
exemplaire. ,.
Incendie.
Douai, 5 janvier.
Un. épouvantable incendie a dévoré hier soir
le magasin a fourrages de l'artillerie.
Grâce à la promptitude des secours et au
dévouement des pompiers et des troupes de
la garnison, on a pu circonscrire le feu et pré-
server les bâtiments militaires voisins.
L'incendie a été d'une violence extrême jus-
qu'à sept heures du: matin; des flammèches,
que le vent emportait, se répandaient sur la
ville ; on a dû prendre beaucoup de précaution?
pour éviter de nouveaux sinistres.
Les pertes sont évaluées à 100,000 francs.
Madagascar
Londres, 5 janvier.
Le Times publie, dans sa seconde édition, la
dépêche suivante de Durban, 5 janvier :
Des avis de Madagascar annoncent l'arrivée
de la Flora à Tamatave. Un représentant du
gouvernement hova était arrivé dans cette
ville avec de pleins pouvoirs pour conclure la
paix.
Les Malgaches acceptent l'ultimatum fran-.
eais. Ils cèdent à la France la partie septen-
trionale de l'ile. depuis le cap Saint-André
jusqu'au cap Bellone.
FEUILLETONS 7 JANVIER 1884
- -- - ,T
: '■ ■ ■ ■ 65:
LePoint oir
PREMIÈRE PARTIS'
LE TRONC DES PAUV RÊS
;a"~ =--. ~.IJ', _!"
~~l-. XLII
Où Pon ii?oui)t o pas à ceux qui frappent
-', ,', ,.-', "r, .- ,
* - (Suite)
Mais l'homme qué nous venons de signa-
ler avait quitté l'orchëstre, au moment où
là comtesse disparaissait au fond de la
loge) et semblait avoir deviné son manège;
car., au moment où elle montait :dans le
fiacreyil était apparu derrière elle^a <îùel-
ques pas-de distancé,, trop éloigne, d'ail-
eurs^ pour entendre- ses 'narole^.
Il Vtt la voiture S'ébranler. ,"','
Il b'élahavers up 'coMé dg( régie vide
qui passait, en criant au cacher :V •
- Ceap francs pour V0|ïs,;si vouâ suivez
le flacre cpài file là dans la direction dii
boulevard des Itaïteiiê.' ;
— Montez vite t'--- répondit rhoiïipie,
:Uii fiacre jaune, n'est-ce pas ?I,,/ ', •" - -'
- Oui. ,',¡'
— Allez ! .)
v L'inconnu se jeta dans la voiture, et le
cocher, fouettant son cheval à tour de
coelier, rit * la piste du fiacre qui emportait
Diane.
Malheureusement, pour celui qui la sui-
rait, Diane était tombée, ainsi que nous
l'avons dit, sur un assez bon cheval, tan-
dis que l'autre cheval, haridelle éreintée,
n'avançait qu'à force de coups et d'excita-
tions enragées, de là part de son cocher.
Cependant il parvenait à peu près à
maintenir sa distance ; — mais la bète lia-
letaitet commençait à boiter.
L'inconnu, la tête penchée à la portière'
s'efforçait de lire te numéro de la voiture
poursuivie par lui, - sans pouvoir y
parvenir, et la voyait, avec désespoir,
prendre, peu à peu, Vie l'avance sûr- lui.
— Marchez ! marchez donc 1 — criait-il
au cocher. — Deux-cents francs pour vous.
Ce dernier redoublait ses coups de fouet,
accompagnés de jurons, décidé, au besoin,
à crever sa bête, pour gagner la prime
promise.
Il arriva ainsi, cahin-caha, jusqu'à la
rue des Deux-Poqts.
Mais là, la bête éreintée, abrutie, affolée;
qui np marchait, depuis un quart d'heure
déjà, que pat une sorte.de miracle d'équi-
libre et en < vertu de l'élan donné, buta
contre U4 pavé, s'abattit, et, dans sa, chute, !
brisarunftraiicârd..,: ■■■ ---
L'inconnu poussa un cri de rage, qui se
confondit avec les jurons désespéres du
cocher, et, ouvrant la portière, sauta dans
la rue.
— Flambé! - lui dit l'automédon. —
Impossible de faire un pas de plus.
Mais l'homme, sans l'écouter, lui jeta
une poignée de louis, et s'élança dans la
direction du fiacre, qui venait de tourner
un angle de rue et qu'il avait perdu de
vue..
D'ailleurs, maintenant, comment le re-
connaître ?
Il ne manque pas de fiacres jaunes dans
Paris, et plusieurs marchaient dans le
même sens. -
Un groupe de curieux s'était formé au-
tour du cheval abattu.
On aidait le cocher à remettre debout
son cheval fourbu.
L'accident, par un de ces hasards qui
semblent inexplicables, et qui sont pour-
tant assez fréquents, s'était produit juste
en face de la maison de Mme Chatelain.
La belle Sophie et Jules Chambésy se
trouvaient à la fenêtre et avaient été tous
deux témoins du petit événement, dont
aucun détail ne leur avait échappé,- un
revefbèré éclairant à cet endroit la rue.
En apercevant le voyageur qui sautait
hors du fiacre, et dont la lumière du gaz
tomba en plein sur son visage, Chambésy
poussa une exclamation de surprise.
Qu'avez-Vou ?-lui demanda Sophie.
-
Mais Chambésy ne lui répondit pas, car,
au même moment, il se disait à lui-
même :
— Cet homme. c'est celui qui poursui-
vait Antoine Caussade, lorsqu'il a glissa
les papiers dans le tronc des pauvres.
Et je suis sûr que ce soir encore il pour.
suit quelqu'un.
Ce cheval est trop surmené. Cet
individu s'est enfui trop précipitamment,
en personne qui ne veut pas perdre un4
piste.
Qu'est-ce que cela signifie?.
C'est peut-être lui qui me donnerait la
clef du mystère. car l'argent trouvé ne
me suffit pas. il y a un secret. je le
veux. Je l'aurai!
Chambésy en était là de ses réflexiQns,
lorsqu'il vit Antoine Caussade sortir de sa-
maison, avec précaution et se glisser 04-
cherchant l'ombre.
— Encore ! — murmura-t-il.— Eh! bien,
je ne te quitte pas. — .@ Tu m'as trop rap-:
porté pour cela, jusqu'à présent.
Et, saisissant son chapeau, il s'élança,
au dehors, laissant Sophie stupéfaite.
,. XLIII"
Retour inattendu
C'était bien, en effet, le comte de Fernic
que Jules Chambésy avait vu, sortir de la,
voiture dont le brancard venait de se bri-
ser. 1-
C'était bien le comt& tdô Fernic qui à.
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