Titre : L'Écho de l'Yonne : Organe indépendant des Bourguignons résidant à Paris ["puis" Organe républicain indépendant des originaires de l'Yonne "puis" Journal républicain démocratique du département...]
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Tonnerre)
Date d'édition : 1909-09-12
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32760230k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 12 septembre 1909 12 septembre 1909
Description : 1909/09/12 (A14,N37). 1909/09/12 (A14,N37).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse Collection numérique : Bibliographie de la presse
Description : Collection numérique : BIPFPIG89 Collection numérique : BIPFPIG89
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k7191365t
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-7737
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/01/2020
QUATORZIÈME ANNÉE - N«* 37
l»l\ CEATniK*»
l«> Numéro - MX C'CXTIAIEH
~t Ho DIMANCHE 12 SEPTEMBRE 1009
DE LYONNE
Organe Indépendant des Originaires du. Département
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PARAISSANT 3L.E3 DIMANCHE
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Courrier de Paris
Eh ! oui ! il me fant encore parler
d’eox ! De qoi ? De* Camelots du Roy,
parbltn !
Cette fois-et, c’est chez nous, à Au
xerre, qu'ils out opéré. Et c’est sur la
statue de I’aul liert qu’ils out manifesté
leur diabolique amour de l'icoooclastie.
Ah ! comme M. Chambou — que VAction
Fronçai te compte au uornbre de ses < ex
cellents amis > — a dft se réjouir de
cette nouvelle prouesse des frelous roya
listes! Cependant, nous ne ferons point
à l’houorable directeur de !a pieuse et
vénérable Bourgogne l'injure de le soup
çonner d’avoir lavorisé un exploit aussi
délici a usement ridicule. Car, quelque pro
fonde que soit la haine q«. ' uotre con
frère voue à la République, nous doutons
qu’il ait l'héroïsme d'épouser la burlesque
politique de représailles inaugurée par
les petits amis du Duc d’Orléans. Bien an
contra *6, il nous agrée de penser que M.
Chambou s’est déjà joint aux hommes de
raison pour flétrir, comme il convient, des
actes qui, pour être perpétrés par des
jeunes gens que tourmente un maladif
désir de notoriété, n’en sont pas moins
condamnables à tons égards.
Nous concevons aisément les sentiments
de violente hostilité qni durent animer
ces vandales an moment ofi lenrs gestes,
Bauvages polluaient l’effigie de Paul Bert.
L’éloquente et généreuse contribution que
cet ancien ministre de l'iustruction publi
que apporta à l’élaboration des réformes
relatives à la gratuité et à l’obligation
de l’enseignement primaire est toujours
évidemment nu crime aux yeux des pro
fesseurs d’obscurantisme que ne cesseront
jamais d’être les pontifes blancs à la
solde du parti orléaniste.
Ne surgira-t-il donc point de hardis
camelots de la République pour rappeler
tous ces énergumènes an respect des lois ?
Tant qu’ils ne font que s’appliquer à
exposer, par la parole ou par la plume,
leurs doctrines anachroniques, nous accor
dons qu’ils se livrent à l’exercice d’un
droit que nous aurions fort mauvaise grâce
à leur dénier —la liberté de penser, d’é
crire,de discourir étaut acquise à tous. Mais
lorsque leur démence s’attaque aux per
sonnes et aux monuments, nous estimons
qne ce sont là choses intolérables bien
propres à justifier les plus sévères mesures
répressives.
En outrageaut la statue de Paul Bert
à Auxerre, les Camelots du Roy ont
insulté à la mémoire d’un des pjus glo-
rienx enfants de notre département.
Cette offense odieuse, nous ne l’ou
blierons point.
*
* *
On espionne beaucoup ces temps-ci.
Et l’on s’en émeut profondément dans
les hautes sphères militaires. Mais il a
fallu qu’un soldat, un misérable traître,
qui n’a pas l’excuse d’être juif, aidât an
vol d’une mitrailleuse à Châlons-sur-
Marne pour que l’on s’aperçût, enfin, de
la nécessité d’enrayer, sinon d’arrêter,
les effrayants progrès de l’espionnage.
Et, comme s’il ne suffisait pas qu’Hervé
et ses disciples pussent exalter impuné
ment, chaque jour, lenrs théories infâ
mes, voici qu’un prêtre, à Verdun, se
met à crier: < A bas l’armée! a, sem
blant ainsi applaudir à la trahison du
caporal déserteur Deschamps.
Le clergé deviendrait-il antimilita
riste? Non. Le cas est heureusement
isolé; du moins, nous l’espérons.
Par une récente circulaire, le général
Brun, ministre de la guerre, nous signifie
qu’il eBt résolu à combattre l’espionnage
par tous les moyens.
Voilà qui nous console.
Le vol de la mitrailleuse aura suscité
de salutaires-décision^,
Une fois de plus, le vieux proverbe se
vérifio : A quelqne chose malheur est
bon.
« •
Al! MORVAXD
(CIlOqLIS ET IM TRESSIONS )
H
Ainsi que Y Echo l'annonce d'antre
part, Btxoches-dn-Morvand vent célébrer
aujourd’hui, 12 septembre, le centenaire
du transport du cœur de Sébastien Le
l’restre, maréchal de Vanban, aux Inva
lides.
Nous ne pouvons que féliciter les orga
nisateurs de cette solennité, à laquelle
ont promis de prendre part nos compa
triotes du canton de Vézelay.
Bazoches est nue bourgade sans cnrio-
sité archéologique intéressante, mais elle
a le don de plaire infiniment aux villé
giaturâtes qni s'y attardent durant les
longues journées estivales.-C’est un séjour
calme et reposant, nne oasis de fraîcheur,
oû la vue d’un vieux château flauqué de
prestigieuses ffttaies vous plonge en d’ex
quis émerveillements. Un ruissean y
coule, y jase, dont les rives août plantées
de verues et de saules qui protègent
conpablemeut la marche lente et précau
tionneuse des pêcheurs d’écrevisses...
Les paroles qni y seront dites en ce
dimanche mémorable auront ceci de
beau qu’elles montreront aux populations
rurales ce qu’a de sublime le culte de nos
grands morts.
Mais on m’assure qne l’initiative de
cette réuniou a été prise à la suite d'un
incident d’ordre municipal et politique
surveun entre deux notabilités de la
commune.
Ainsi, cet événement serait nne mani
festation protestataire préméditée et mise
à exécution à l’adresse dn maire par uu
de ses administrés ?
Ah! comme j’eusse admiré que cette
fête locale revêtit, sans qu’on en pût dou
ter, sou véritable caractère de cérémonie
commémorative du uom d’un des plus
prodigieux géuies du X VIII* siècle, d’une
des plus brillantes illustrations de notre
histoire nationale...
Léon Rétif.
Nouvelles Militaires
LE DÉPART DES BLEUS
l es hommes de la classe 1908 seront incor
porés du '2 au 8 octobre prochain, suivant
l’arme à laquelle ils seront allectés.
Les jeunes soldats seront répartis entre les
corps alimentés par leur bureau de recrute
ment, de telle sorte que les plus âgés soient
versés dans les garnisons les plus éloignées
de leur lieu de résidence.
Les hommes mariés seront incorporés dans
les régiments les plus proches, à condition,
toutefois, d avoir fourni, en temps utile, un
certificat de bonne vie et mœurs. Il en sera
de même des soutiens de famille.
Les conscrits ayant obtenu le brevet d’ap
titude militaire seront incorporés dans les
unités dépendant de leur bureau de recrute
ment en tenant compte à la fois de leur désir
exprimé et de leur numéro de classement
obtenu.
Enfin, les appelés qui ont un frère sous
les drapeaux peuvent être, sur leur deman
de, incorporés dans le même régiment que
leur frère, s’ils possèdent l’aptitude physique
voulue.
LE RENVOI DE LA CLASSE DANS LA MARINE
A la suite de plusieurs requêtes formulées
par des jeunes soldats de la classe 1906 qui
sollicitent leur envoi en congé le 25 septem
bre prochain, le ministre de la marine fait
savoir qu’il n’a pas accueilli leurs demandes,
l’article 33 de la loi du 21 mars 1905 ne pré
voyant d’envoi en congé qu’à l’égard des
hommes libérables appartenant à des corps
de troupes ayant effectué les manœuvres
d’automne. Les hommes de la classe 1906
appartenant à la marine ne seront donc ren
voyés dans leurs foyers que le 29 septembre,
sous réserve de l’application des dispositions
des articles 34 et 39 de la loi susvnée sur le
recrutement de l’armée.
Pour faciliter le travail des typographes,
nous recommandons à nos correspondants et
aux personnes qui envoient des communica
tions pour le journal à écrire à l'encre, lisible
ment, et sur un seul côté de la feuille.
PROPOS D’ON BOURGUIGNON
L a s épingles, ces petites choses, tien
nent nue place de pins en pins grande
dans nos meenrs et snr nos lionlevards.
An temps oh le financier Laffitte devait
sa fortune an hasard qni Ini fit ramasser
nu de ces menns objets, dans la cour dn
banquier l'erregaux, cette qnestion était
simplement piqnante.
Maie, le port des épingles devient un
véritable danger public depuis que les
dames assujettissent snr leur chefces mo
numents, jardins et corbeilles — des cha
peaux, en nn mot — an moyen de tiges
d'acier, qn'uu simple déplacement trans
formerait en paratonnerres.
Cinquante centimètres de longueur, nne
trempe à tonte épreuve, nne pointe rigide
et acérée snrgissant, menaçante, d’nne
forêt de fanx chevenx, telle est l’arme
nenrtrière coutre laquelle M. Lépine,
à l’exemple de son collègue allemand, va
se voir obligé de sévir, depuis qne de
nombreuses et innocentes personnes ont
été cruellement piquées, lacérées, égrati
gnées, éborgnées.
A la rnbriqne des écrasements, les
jonrimnx vont ajouter celle des éborgne-
ments quotidiens.
Les épingles à chignon italiennes, de
forme symholiqne, ont, dit-OD, le ponvoir
mystérieux de préserver des atteintes fa
tales dn mauvais œil ; les nôtres, an con
traire, possèdent celui de crever le bon
œil des infortunés passants. L? danger
existe : on peut dire qu’il santé anx yeux.
Car on évite nn véhicule endiablé eu se
garant sur le trottoir, la chnte d’nue tuile
en frôlant les mars, mais comment se
préserver, en omnibns, en métro, dans la
fonle, de cette crnelle épine perfidement
dissimulée an geiu d’nne monnmentale
gerbe flenrie?
C’est le serpent de Cléopâtre.
Nous avons la Ligne coutre la licence
des rnes, il nous tant la Ligne coutre la
licence des épingles. Elle ne sera pas
moins utile. Sa lâche sera anssi difficile.
Rappellez-vons les Inttes héroïques qne
nons avons dft soutenir contre le règne
insolent des grands chapeanxde théâtre et
daus laquelle tant de critiques out laissé
des plnmes !
Un concours est onvert, cependant, à
l’effet de faire surgir des cerveanx phi
lanthropes, nn appareil de protection con
tre ces espadons. Les nns proposent l’em
ploi d’nne arinnre, dont les mailles ser
rées protégeraient aussi du vitriol, ce qui
est à considérer. Les antres préconisent
de moncheter ces redoutables épingles
comme de simples fleurets d’escrime ;
ceci est raisonnable.
Ne ponrrait-on pas confondre tout bon
nement les épingles à chapeau avec les
armes prohibées ? On bien encore, obliger
les femmes porteuses de cescrnels engins
à arborer ostensiblement, comme les au
tomobiles écrasenses — avant et arrière
— nn numéro d’ordre avec lanterne pour
la nnit ?
Il nons serait intéressant de savoir, par
exemple, qne Dons avons été éborgnés
par l’épingle J. P. 8.451.
Le moyen le pins simple, à mon avis,
serait de revenir anx petits, aux vrais
chapnanx, de remplacer les sabres par de
vraies épingles, traversant des chignons
vrais, encadrant nne vraie tête, sans chi
qué, sans chichis, dépouillée d’nn vulgaire
artifice et vraiment naturelle...
Edmond Ledoux.
INFORMATIONS
LES STOCKS DE VIN VIEUX
L’administration des contributions indi
rectes vient d’adresser à ses agents une
circulaire concernant la détermination des
stocks de vin vieux existant, à la propriété,
au début de chaque campagne. Nous en
extrayons les passages suivants :
La loi du 29 juin 1907 a fait à tout viticul
teur l’obligation de déclarer, chaque année,
et dans le délai fixé par le préfet, après avis
du Conseil général, la quantité totale du vin
produit, ainsi que le stock des récoltes anté
rieures dans ses caves.
« Elle prévoit qu’avant d’être en mesure de
faire cette déclaration, c’est-à-dire qu avant
de pouvoir faire connaître encore l’importance
de In récolte en cours, le viticulteur ait à
livrer à la vente le un nouveau dont il dis
pose déjà En ce oa-, il n'obtient du buraliste
les expéditions de la régie dont il a besoin
qu à la condition d’avoir effectué à In mairie
une déclaration partielle de sa récolte en
attendant ta déclaration globale. *
A ces dispositions, qui sont en vigueur
depuis deux ans et avec lesquelles, par con
séquent, les récoltants sont familiarisés.
» ajoute, à partir de cette année, une nouvelle
formalité.
• Dans un but de statistique, qui répond
aux ‘ntentions même du législateur et inté
resse, en même temps, la viticulture, les
récoltants qui, apiès le 3u septembre, de
manderont des congés f t acquits A caution
pour écouler du vin provenant des. années
antérieures, devront déclarer aux buralistes
le stock de ces vins vieux encore eu leur
possession le 1 rr octobre.
En résumé, rien n’est changé aux pres
criptions relatives aux déclarations à faire
dans les mairies par l’universalité des récol
tants. La présente instruction réclame seule
ment une décluratk n spéciale à faire éven
tuellement. Cette dernière, non plus à la
mairie, mais à In recette buraliste par une
catégorie de récoltants.
un sanatorium dvns lavallonnais
l'n sanatorium, ou plus justement une
maison de repos et de eure d'air pour les
gens fatigués par un surmenage excessif ou
d’une santé compromise est, on le sait, en
projet dans l'Avallonnais.
L'architecte chargé du projet serait un de
nos concitoyens de Sens, M. Moingeon.
SUCRAGE ET DÉCLARATION DE RÉCOLTE
Le préfet de l’Yonne vient de faire affiche
en conformité de la décis'on du Conseil g
néral, l’avis que la période dés vendangi
pendant laquelle pourra avoir lieu l’efupl
du sucre est fixée dans ("Yonne, pour 19n
du 1” octobre au I" décembre inclus.
Le délai dans lequel devront être effectuéi
les déclarations de récolte des propriétaire
fermiers ou métayers est également lixé c
l*r octobre au 1« r décembre.
LES DROITS DES PECHEURS A LA LIGNE
l'n pécheur a-t il le droit de poser sa
gaule sur uu support et de s’éloigner de sa
ligne?
t Non », répondait le règlement qui régit
le droit de pêche, et le pécheur, jusqu'à
présent, était obligé de tenir sa canne cons
tamment à la main. Cet article d'un règle
ment ridicule et vexatoiie n existe plus . La
Cour de Paris vient d'acquitter un pécheur
qui avait planté sa gaule sur un support et
était allé limier sa pip>- à l'ombre d’un bois
voisin.
l/arrêt de la Cour qui ne manquera pas
d’intéresser tous les amateurs de la pèche à
la ligne, consacre le droit d'appuyer -a canne
sur un support ou de la ficher en terre, à
condition que le pêcheur reste à proximité
de l’engin.
LES PASSEPORTS
Le ministre des finances, d’accord aveu son
collègue des allai res étrangères, vient de dé
cider de modifier la forme du passeport à
l’étranger. Au lieu de la grande feuille de
papier teinté, que chacun connaît, le nou
veau modèle adopté consiste dans un carnet
à la couverture gris-fer facilement portatif
et contenant 10 feuillets, permettant d'ins
crire les visas successifs, l'n feuiilet est ré
servé pour I apposition facultative de la pho
tographie du porteur.
Le nouveau carnet, qui porte à sa première
page une vignette élégante, est d'un format
aussi commode que’celui de l’ancien passe
port bleu l'était peu.
LES EAUX D’ORMOY
A l’occasion de la réception définitive des
travaux d’adduction d’eau, la commune d’Or-
moy consacrera cette œuvre d'utilité publi
que par une fête qui aura lieu les 18, 19 et
20 septembre, et à laquelle assisteront MM.
Bienvenu Martin, sénateur, Milliaux et Yille-
jean, députés.
LA DÉMOLITION DU PONT DE SENS
Lundi, à la préfecture, M. Paranteau, en
trepreneur à Angers, a été déclaré adjudica
taire des travaux de démolition du vieux
pont de Sens, moyennant un rabais de 15 0/0
sur le devis de 39.000 francs.
EN L’HONNEUR DE VAUBAN
Aujourd'hui dimanche, aura lieu, à Bazo-
ches-sur-Morvan (Nièvre), une fête à l'occa
sion du centenaire du transport du cœur du
maréchal Vauban aux Invalides, à Paris.
Des récompenses seront décernées aux
actes de dévouement, aux sapeurs-pompiers,
aux œuvres de mutualité et post-scolaires.
Ccd la première fête éta
daus les départements pou
bien et le dévoilement
lie sp
■ p. ns*
Chansonnettes Bourguignonnes
VIX 1*1 II
le lui» Ir» pm » («ce blAme
Qi’l. sermonneur» d* fi ur étal.
Du «in «ont ptéchsnt le (••pléme ;
San* plu», je leur <*ri« : • Malte U ! • .
Croyei ton» donc que U Tamis*
Coule en Bouigogn*?... àh ! cnl divin :
J.UH..I» HunrgtiLnon ne «‘«vite
De mettre de l'eau d»n« »on «in.
Le «in pur ■ in» préférence.
Au ti»\ail II donne du Cipur.
A Mme il verte l'indulgence.
Comme A l’esprit la belle humeur f
Au printemps de» vert"» eunewe».
On bu't pur» le» vin» le» p|u« fort» ;
C'e»t le teinp» de» folles ivresses,
Des coupes pleines ju-qu'em fiords,
C'est avec entrain qu'on se grise,
t)n aime avec le même entrain ;
Jamais Bourguignon ne s'avise
De mettre de l'eau dans son vin.
On préfère, avarie int en âge,
'Boire un vin qui sou (dus léger,
Mais toujours pur de tout coupage,
De tout élément étranger ;•
Sans jamais trahir sa de*i-e.
On pr< nd encore «on petit grain .
Jamais Bourguignon ne s'avise
De mettre de l'eau dans son vin.
On arrive, la face rose,
A la limite des vieux jours ;
Et ne regrettant qu'une chose :
La coupe pleine et les amours ;
Mais le vin vieux nous indemnise.
Toujours s ms eau, c'est le ret rain ;
Jamais Bourgu'gnon ne s'avise
De mettre de l'eau dans soir vin.
L. Seguin.
ÉCHOS
LES EÛTES DE COl'RSON
Depuis bi-n longtemps les gens deC.ourson
n’avaient vu pareille fête Tout avait été pré
paré pour dimanche avec un entrain endia
blé. L’enthousiasme était général.
La pluie du matin a fané quelques (leurs ;
mais les dégât- ont été \ it-» réparés ; le coup
d’œil est superbe, illuminations partout, arcs
de triomphe à la porte de Clamecy et en
divers endroits... on ne peut pas tout citer.
* Les autorités ont été reçues à la mairie à
on/.e heures La réception à été suivie d'un
vin d’honneur.
A une heure, il y a eu un banquet à la halle.
MM (Ilivier, Albert Richard, Camëlinat. Jobier,
Fredet et Gullot ont successivement pris la
parole au dessert.
A l’issue du banquet a eu lieu un t xeelleut
concert donné par la fanfare, les fêtards se
sont éparpillés un peu partout sur remplace
ment réservé à la fête foraine comprenant
manèges, tirs, arèn 1 athlétiqu • avec, comme
complément indispensable, le- traditionnels
marchands de berlingots et le bal.
*
* *
L’OUVEIITURE DE LA CHASSE
L’ouverture de la chasse a été plutôt
médiocre. •
On peut estimer approximativement à v mgt-
cinq 18 nombre des lièvres tués dimanche sur
le territoire d’Auxerre'et à cent celui des
peidrix. Ajoutons quelques cailles et autres
gibiers plus rares dans nos régions.
.Vu marché de lundi, à Auxerre, très peu
de lièvres; les perdrix se vendaient de 1 fr. 50
à 1 fr 75.
• A Sens, dimanche, uu chasseur venait de
tuer un lièvre près de la halte Saint-Savinien,
lorsqu'un trimardeur qui passait le ramassa
Le coureur de routes n'a consenti à rendre
la pièce de gibier à son propriétaire que sur
versement d'une pièce de quarante sous.
la tour os: l horloge d avallon
Nous avons signalé les dégâts causés par
la foudre, lors de l’orage du 10 août dernier
à la tour de l’horloge d'Avallon.
La Société des sciences a demandé que la
ville fit poser un paratonnerre sic ce curieux
monument dont la conservation s impose.
Voici à propos, sur cette construction, quel
ques renseignements
Bâti en 1455, aux frais de la ville, par Jehan
Béry, maitre mai. m, le beffroi municipal
(tour de l'horlogej se compose d'un carré
élevé sur une arcade cintrée servant de porte
â la rue qui conduit à 1 église Saint-Lazare.
Au-dessus sont trois étalés percés de l aies
à croisées de pierre.
La haute charpente qui surmonte la tour
proprement dite fut construite en 1459 par
Nicolas Bbuillevault et Michot, charpentiers
â A vallon. Elle se composait do dons plan
chers superposés, puis d .. plate-forme que
surmonta m o terrasse à > .uni. >. uie orm .. d
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Cette fois-et, c’est chez nous, à Au
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statue de I’aul liert qu’ils out manifesté
leur diabolique amour de l'icoooclastie.
Ah ! comme M. Chambou — que VAction
Fronçai te compte au uornbre de ses < ex
cellents amis > — a dft se réjouir de
cette nouvelle prouesse des frelous roya
listes! Cependant, nous ne ferons point
à l’houorable directeur de !a pieuse et
vénérable Bourgogne l'injure de le soup
çonner d’avoir lavorisé un exploit aussi
délici a usement ridicule. Car, quelque pro
fonde que soit la haine q«. ' uotre con
frère voue à la République, nous doutons
qu’il ait l'héroïsme d'épouser la burlesque
politique de représailles inaugurée par
les petits amis du Duc d’Orléans. Bien an
contra *6, il nous agrée de penser que M.
Chambou s’est déjà joint aux hommes de
raison pour flétrir, comme il convient, des
actes qui, pour être perpétrés par des
jeunes gens que tourmente un maladif
désir de notoriété, n’en sont pas moins
condamnables à tons égards.
Nous concevons aisément les sentiments
de violente hostilité qni durent animer
ces vandales an moment ofi lenrs gestes,
Bauvages polluaient l’effigie de Paul Bert.
L’éloquente et généreuse contribution que
cet ancien ministre de l'iustruction publi
que apporta à l’élaboration des réformes
relatives à la gratuité et à l’obligation
de l’enseignement primaire est toujours
évidemment nu crime aux yeux des pro
fesseurs d’obscurantisme que ne cesseront
jamais d’être les pontifes blancs à la
solde du parti orléaniste.
Ne surgira-t-il donc point de hardis
camelots de la République pour rappeler
tous ces énergumènes an respect des lois ?
Tant qu’ils ne font que s’appliquer à
exposer, par la parole ou par la plume,
leurs doctrines anachroniques, nous accor
dons qu’ils se livrent à l’exercice d’un
droit que nous aurions fort mauvaise grâce
à leur dénier —la liberté de penser, d’é
crire,de discourir étaut acquise à tous. Mais
lorsque leur démence s’attaque aux per
sonnes et aux monuments, nous estimons
qne ce sont là choses intolérables bien
propres à justifier les plus sévères mesures
répressives.
En outrageaut la statue de Paul Bert
à Auxerre, les Camelots du Roy ont
insulté à la mémoire d’un des pjus glo-
rienx enfants de notre département.
Cette offense odieuse, nous ne l’ou
blierons point.
*
* *
On espionne beaucoup ces temps-ci.
Et l’on s’en émeut profondément dans
les hautes sphères militaires. Mais il a
fallu qu’un soldat, un misérable traître,
qui n’a pas l’excuse d’être juif, aidât an
vol d’une mitrailleuse à Châlons-sur-
Marne pour que l’on s’aperçût, enfin, de
la nécessité d’enrayer, sinon d’arrêter,
les effrayants progrès de l’espionnage.
Et, comme s’il ne suffisait pas qu’Hervé
et ses disciples pussent exalter impuné
ment, chaque jour, lenrs théories infâ
mes, voici qu’un prêtre, à Verdun, se
met à crier: < A bas l’armée! a, sem
blant ainsi applaudir à la trahison du
caporal déserteur Deschamps.
Le clergé deviendrait-il antimilita
riste? Non. Le cas est heureusement
isolé; du moins, nous l’espérons.
Par une récente circulaire, le général
Brun, ministre de la guerre, nous signifie
qu’il eBt résolu à combattre l’espionnage
par tous les moyens.
Voilà qui nous console.
Le vol de la mitrailleuse aura suscité
de salutaires-décision^,
Une fois de plus, le vieux proverbe se
vérifio : A quelqne chose malheur est
bon.
« •
Al! MORVAXD
(CIlOqLIS ET IM TRESSIONS )
H
Ainsi que Y Echo l'annonce d'antre
part, Btxoches-dn-Morvand vent célébrer
aujourd’hui, 12 septembre, le centenaire
du transport du cœur de Sébastien Le
l’restre, maréchal de Vanban, aux Inva
lides.
Nous ne pouvons que féliciter les orga
nisateurs de cette solennité, à laquelle
ont promis de prendre part nos compa
triotes du canton de Vézelay.
Bazoches est nue bourgade sans cnrio-
sité archéologique intéressante, mais elle
a le don de plaire infiniment aux villé
giaturâtes qni s'y attardent durant les
longues journées estivales.-C’est un séjour
calme et reposant, nne oasis de fraîcheur,
oû la vue d’un vieux château flauqué de
prestigieuses ffttaies vous plonge en d’ex
quis émerveillements. Un ruissean y
coule, y jase, dont les rives août plantées
de verues et de saules qui protègent
conpablemeut la marche lente et précau
tionneuse des pêcheurs d’écrevisses...
Les paroles qni y seront dites en ce
dimanche mémorable auront ceci de
beau qu’elles montreront aux populations
rurales ce qu’a de sublime le culte de nos
grands morts.
Mais on m’assure qne l’initiative de
cette réuniou a été prise à la suite d'un
incident d’ordre municipal et politique
surveun entre deux notabilités de la
commune.
Ainsi, cet événement serait nne mani
festation protestataire préméditée et mise
à exécution à l’adresse dn maire par uu
de ses administrés ?
Ah! comme j’eusse admiré que cette
fête locale revêtit, sans qu’on en pût dou
ter, sou véritable caractère de cérémonie
commémorative du uom d’un des plus
prodigieux géuies du X VIII* siècle, d’une
des plus brillantes illustrations de notre
histoire nationale...
Léon Rétif.
Nouvelles Militaires
LE DÉPART DES BLEUS
l es hommes de la classe 1908 seront incor
porés du '2 au 8 octobre prochain, suivant
l’arme à laquelle ils seront allectés.
Les jeunes soldats seront répartis entre les
corps alimentés par leur bureau de recrute
ment, de telle sorte que les plus âgés soient
versés dans les garnisons les plus éloignées
de leur lieu de résidence.
Les hommes mariés seront incorporés dans
les régiments les plus proches, à condition,
toutefois, d avoir fourni, en temps utile, un
certificat de bonne vie et mœurs. Il en sera
de même des soutiens de famille.
Les conscrits ayant obtenu le brevet d’ap
titude militaire seront incorporés dans les
unités dépendant de leur bureau de recrute
ment en tenant compte à la fois de leur désir
exprimé et de leur numéro de classement
obtenu.
Enfin, les appelés qui ont un frère sous
les drapeaux peuvent être, sur leur deman
de, incorporés dans le même régiment que
leur frère, s’ils possèdent l’aptitude physique
voulue.
LE RENVOI DE LA CLASSE DANS LA MARINE
A la suite de plusieurs requêtes formulées
par des jeunes soldats de la classe 1906 qui
sollicitent leur envoi en congé le 25 septem
bre prochain, le ministre de la marine fait
savoir qu’il n’a pas accueilli leurs demandes,
l’article 33 de la loi du 21 mars 1905 ne pré
voyant d’envoi en congé qu’à l’égard des
hommes libérables appartenant à des corps
de troupes ayant effectué les manœuvres
d’automne. Les hommes de la classe 1906
appartenant à la marine ne seront donc ren
voyés dans leurs foyers que le 29 septembre,
sous réserve de l’application des dispositions
des articles 34 et 39 de la loi susvnée sur le
recrutement de l’armée.
Pour faciliter le travail des typographes,
nous recommandons à nos correspondants et
aux personnes qui envoient des communica
tions pour le journal à écrire à l'encre, lisible
ment, et sur un seul côté de la feuille.
PROPOS D’ON BOURGUIGNON
L a s épingles, ces petites choses, tien
nent nue place de pins en pins grande
dans nos meenrs et snr nos lionlevards.
An temps oh le financier Laffitte devait
sa fortune an hasard qni Ini fit ramasser
nu de ces menns objets, dans la cour dn
banquier l'erregaux, cette qnestion était
simplement piqnante.
Maie, le port des épingles devient un
véritable danger public depuis que les
dames assujettissent snr leur chefces mo
numents, jardins et corbeilles — des cha
peaux, en nn mot — an moyen de tiges
d'acier, qn'uu simple déplacement trans
formerait en paratonnerres.
Cinquante centimètres de longueur, nne
trempe à tonte épreuve, nne pointe rigide
et acérée snrgissant, menaçante, d’nne
forêt de fanx chevenx, telle est l’arme
nenrtrière coutre laquelle M. Lépine,
à l’exemple de son collègue allemand, va
se voir obligé de sévir, depuis qne de
nombreuses et innocentes personnes ont
été cruellement piquées, lacérées, égrati
gnées, éborgnées.
A la rnbriqne des écrasements, les
jonrimnx vont ajouter celle des éborgne-
ments quotidiens.
Les épingles à chignon italiennes, de
forme symholiqne, ont, dit-OD, le ponvoir
mystérieux de préserver des atteintes fa
tales dn mauvais œil ; les nôtres, an con
traire, possèdent celui de crever le bon
œil des infortunés passants. L? danger
existe : on peut dire qu’il santé anx yeux.
Car on évite nn véhicule endiablé eu se
garant sur le trottoir, la chnte d’nue tuile
en frôlant les mars, mais comment se
préserver, en omnibns, en métro, dans la
fonle, de cette crnelle épine perfidement
dissimulée an geiu d’nne monnmentale
gerbe flenrie?
C’est le serpent de Cléopâtre.
Nous avons la Ligne coutre la licence
des rnes, il nous tant la Ligne coutre la
licence des épingles. Elle ne sera pas
moins utile. Sa lâche sera anssi difficile.
Rappellez-vons les Inttes héroïques qne
nons avons dft soutenir contre le règne
insolent des grands chapeanxde théâtre et
daus laquelle tant de critiques out laissé
des plnmes !
Un concours est onvert, cependant, à
l’effet de faire surgir des cerveanx phi
lanthropes, nn appareil de protection con
tre ces espadons. Les nns proposent l’em
ploi d’nne arinnre, dont les mailles ser
rées protégeraient aussi du vitriol, ce qui
est à considérer. Les antres préconisent
de moncheter ces redoutables épingles
comme de simples fleurets d’escrime ;
ceci est raisonnable.
Ne ponrrait-on pas confondre tout bon
nement les épingles à chapeau avec les
armes prohibées ? On bien encore, obliger
les femmes porteuses de cescrnels engins
à arborer ostensiblement, comme les au
tomobiles écrasenses — avant et arrière
— nn numéro d’ordre avec lanterne pour
la nnit ?
Il nons serait intéressant de savoir, par
exemple, qne Dons avons été éborgnés
par l’épingle J. P. 8.451.
Le moyen le pins simple, à mon avis,
serait de revenir anx petits, aux vrais
chapnanx, de remplacer les sabres par de
vraies épingles, traversant des chignons
vrais, encadrant nne vraie tête, sans chi
qué, sans chichis, dépouillée d’nn vulgaire
artifice et vraiment naturelle...
Edmond Ledoux.
INFORMATIONS
LES STOCKS DE VIN VIEUX
L’administration des contributions indi
rectes vient d’adresser à ses agents une
circulaire concernant la détermination des
stocks de vin vieux existant, à la propriété,
au début de chaque campagne. Nous en
extrayons les passages suivants :
La loi du 29 juin 1907 a fait à tout viticul
teur l’obligation de déclarer, chaque année,
et dans le délai fixé par le préfet, après avis
du Conseil général, la quantité totale du vin
produit, ainsi que le stock des récoltes anté
rieures dans ses caves.
« Elle prévoit qu’avant d’être en mesure de
faire cette déclaration, c’est-à-dire qu avant
de pouvoir faire connaître encore l’importance
de In récolte en cours, le viticulteur ait à
livrer à la vente le un nouveau dont il dis
pose déjà En ce oa-, il n'obtient du buraliste
les expéditions de la régie dont il a besoin
qu à la condition d’avoir effectué à In mairie
une déclaration partielle de sa récolte en
attendant ta déclaration globale. *
A ces dispositions, qui sont en vigueur
depuis deux ans et avec lesquelles, par con
séquent, les récoltants sont familiarisés.
» ajoute, à partir de cette année, une nouvelle
formalité.
• Dans un but de statistique, qui répond
aux ‘ntentions même du législateur et inté
resse, en même temps, la viticulture, les
récoltants qui, apiès le 3u septembre, de
manderont des congés f t acquits A caution
pour écouler du vin provenant des. années
antérieures, devront déclarer aux buralistes
le stock de ces vins vieux encore eu leur
possession le 1 rr octobre.
En résumé, rien n’est changé aux pres
criptions relatives aux déclarations à faire
dans les mairies par l’universalité des récol
tants. La présente instruction réclame seule
ment une décluratk n spéciale à faire éven
tuellement. Cette dernière, non plus à la
mairie, mais à In recette buraliste par une
catégorie de récoltants.
un sanatorium dvns lavallonnais
l'n sanatorium, ou plus justement une
maison de repos et de eure d'air pour les
gens fatigués par un surmenage excessif ou
d’une santé compromise est, on le sait, en
projet dans l'Avallonnais.
L'architecte chargé du projet serait un de
nos concitoyens de Sens, M. Moingeon.
SUCRAGE ET DÉCLARATION DE RÉCOLTE
Le préfet de l’Yonne vient de faire affiche
en conformité de la décis'on du Conseil g
néral, l’avis que la période dés vendangi
pendant laquelle pourra avoir lieu l’efupl
du sucre est fixée dans ("Yonne, pour 19n
du 1” octobre au I" décembre inclus.
Le délai dans lequel devront être effectuéi
les déclarations de récolte des propriétaire
fermiers ou métayers est également lixé c
l*r octobre au 1« r décembre.
LES DROITS DES PECHEURS A LA LIGNE
l'n pécheur a-t il le droit de poser sa
gaule sur uu support et de s’éloigner de sa
ligne?
t Non », répondait le règlement qui régit
le droit de pêche, et le pécheur, jusqu'à
présent, était obligé de tenir sa canne cons
tamment à la main. Cet article d'un règle
ment ridicule et vexatoiie n existe plus . La
Cour de Paris vient d'acquitter un pécheur
qui avait planté sa gaule sur un support et
était allé limier sa pip>- à l'ombre d’un bois
voisin.
l/arrêt de la Cour qui ne manquera pas
d’intéresser tous les amateurs de la pèche à
la ligne, consacre le droit d'appuyer -a canne
sur un support ou de la ficher en terre, à
condition que le pêcheur reste à proximité
de l’engin.
LES PASSEPORTS
Le ministre des finances, d’accord aveu son
collègue des allai res étrangères, vient de dé
cider de modifier la forme du passeport à
l’étranger. Au lieu de la grande feuille de
papier teinté, que chacun connaît, le nou
veau modèle adopté consiste dans un carnet
à la couverture gris-fer facilement portatif
et contenant 10 feuillets, permettant d'ins
crire les visas successifs, l'n feuiilet est ré
servé pour I apposition facultative de la pho
tographie du porteur.
Le nouveau carnet, qui porte à sa première
page une vignette élégante, est d'un format
aussi commode que’celui de l’ancien passe
port bleu l'était peu.
LES EAUX D’ORMOY
A l’occasion de la réception définitive des
travaux d’adduction d’eau, la commune d’Or-
moy consacrera cette œuvre d'utilité publi
que par une fête qui aura lieu les 18, 19 et
20 septembre, et à laquelle assisteront MM.
Bienvenu Martin, sénateur, Milliaux et Yille-
jean, députés.
LA DÉMOLITION DU PONT DE SENS
Lundi, à la préfecture, M. Paranteau, en
trepreneur à Angers, a été déclaré adjudica
taire des travaux de démolition du vieux
pont de Sens, moyennant un rabais de 15 0/0
sur le devis de 39.000 francs.
EN L’HONNEUR DE VAUBAN
Aujourd'hui dimanche, aura lieu, à Bazo-
ches-sur-Morvan (Nièvre), une fête à l'occa
sion du centenaire du transport du cœur du
maréchal Vauban aux Invalides, à Paris.
Des récompenses seront décernées aux
actes de dévouement, aux sapeurs-pompiers,
aux œuvres de mutualité et post-scolaires.
Ccd la première fête éta
daus les départements pou
bien et le dévoilement
lie sp
■ p. ns*
Chansonnettes Bourguignonnes
VIX 1*1 II
le lui» Ir» pm » («ce blAme
Qi’l. sermonneur» d* fi ur étal.
Du «in «ont ptéchsnt le (••pléme ;
San* plu», je leur <*ri« : • Malte U ! • .
Croyei ton» donc que U Tamis*
Coule en Bouigogn*?... àh ! cnl divin :
J.UH..I» HunrgtiLnon ne «‘«vite
De mettre de l'eau d»n« »on «in.
Le «in pur ■ in» préférence.
Au ti»\ail II donne du Cipur.
A Mme il verte l'indulgence.
Comme A l’esprit la belle humeur f
Au printemps de» vert"» eunewe».
On bu't pur» le» vin» le» p|u« fort» ;
C'e»t le teinp» de» folles ivresses,
Des coupes pleines ju-qu'em fiords,
C'est avec entrain qu'on se grise,
t)n aime avec le même entrain ;
Jamais Bourguignon ne s'avise
De mettre de l'eau dans son vin.
On préfère, avarie int en âge,
'Boire un vin qui sou (dus léger,
Mais toujours pur de tout coupage,
De tout élément étranger ;•
Sans jamais trahir sa de*i-e.
On pr< nd encore «on petit grain .
Jamais Bourguignon ne s'avise
De mettre de l'eau dans son vin.
On arrive, la face rose,
A la limite des vieux jours ;
Et ne regrettant qu'une chose :
La coupe pleine et les amours ;
Mais le vin vieux nous indemnise.
Toujours s ms eau, c'est le ret rain ;
Jamais Bourgu'gnon ne s'avise
De mettre de l'eau dans soir vin.
L. Seguin.
ÉCHOS
LES EÛTES DE COl'RSON
Depuis bi-n longtemps les gens deC.ourson
n’avaient vu pareille fête Tout avait été pré
paré pour dimanche avec un entrain endia
blé. L’enthousiasme était général.
La pluie du matin a fané quelques (leurs ;
mais les dégât- ont été \ it-» réparés ; le coup
d’œil est superbe, illuminations partout, arcs
de triomphe à la porte de Clamecy et en
divers endroits... on ne peut pas tout citer.
* Les autorités ont été reçues à la mairie à
on/.e heures La réception à été suivie d'un
vin d’honneur.
A une heure, il y a eu un banquet à la halle.
MM (Ilivier, Albert Richard, Camëlinat. Jobier,
Fredet et Gullot ont successivement pris la
parole au dessert.
A l’issue du banquet a eu lieu un t xeelleut
concert donné par la fanfare, les fêtards se
sont éparpillés un peu partout sur remplace
ment réservé à la fête foraine comprenant
manèges, tirs, arèn 1 athlétiqu • avec, comme
complément indispensable, le- traditionnels
marchands de berlingots et le bal.
*
* *
L’OUVEIITURE DE LA CHASSE
L’ouverture de la chasse a été plutôt
médiocre. •
On peut estimer approximativement à v mgt-
cinq 18 nombre des lièvres tués dimanche sur
le territoire d’Auxerre'et à cent celui des
peidrix. Ajoutons quelques cailles et autres
gibiers plus rares dans nos régions.
.Vu marché de lundi, à Auxerre, très peu
de lièvres; les perdrix se vendaient de 1 fr. 50
à 1 fr 75.
• A Sens, dimanche, uu chasseur venait de
tuer un lièvre près de la halte Saint-Savinien,
lorsqu'un trimardeur qui passait le ramassa
Le coureur de routes n'a consenti à rendre
la pièce de gibier à son propriétaire que sur
versement d'une pièce de quarante sous.
la tour os: l horloge d avallon
Nous avons signalé les dégâts causés par
la foudre, lors de l’orage du 10 août dernier
à la tour de l’horloge d'Avallon.
La Société des sciences a demandé que la
ville fit poser un paratonnerre sic ce curieux
monument dont la conservation s impose.
Voici à propos, sur cette construction, quel
ques renseignements
Bâti en 1455, aux frais de la ville, par Jehan
Béry, maitre mai. m, le beffroi municipal
(tour de l'horlogej se compose d'un carré
élevé sur une arcade cintrée servant de porte
â la rue qui conduit à 1 église Saint-Lazare.
Au-dessus sont trois étalés percés de l aies
à croisées de pierre.
La haute charpente qui surmonte la tour
proprement dite fut construite en 1459 par
Nicolas Bbuillevault et Michot, charpentiers
â A vallon. Elle se composait do dons plan
chers superposés, puis d .. plate-forme que
surmonta m o terrasse à > .uni. >. uie orm .. d
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