Titre : L'Aéro : organe hebdomadaire de la locomotion aérienne
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-04-02
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32682874k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4708 Nombre total de vues : 4708
Description : 02 avril 1912 02 avril 1912
Description : 1912/04/02 (A4,N428). 1912/04/02 (A4,N428).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k7152156c
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-15178
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/11/2019
QUOTIDIEN - 6 Piges - 5 Centimes
4« Amrffc — N*428 — Mardi 2 Avril 10 ! 2
AVIATION - AUTOMOBILE
TOUS SPORTS
DIRECTEUR
ROGER SUE
f ÉTRANGER (Union postale) 35 tr. ÎO fr.
ADMINISTRATION ET RÉDACTION
iZ3, BouleTnrd df»« Italiens, 33
PARIS
( Premiereligne: 253-81 Deuzièmsligne: 298-83
TELEPHONES ,
( iprès minuit : 126-55 Interurbain : 357
Adresse télégraphique : AÉRONAL-PARIS
REDACTEUR EN CHEF
FAFIOTTE
L’IMfyoe Militaire
en France si à l’Etranger
L'essor de l'aviation en Allemagne
Depuis six mois nous ne cessons de ré
péter : la France est la première puis
sance aérienne du inonde, mais s: elle veut
se maintenir au premier rang, qu’elle
veille ! Les Germains n'ont pas, comme
les fils de Gaule, l'aptitude aérienne. Mais
ils sont doués plus qu’eux de patience, de
ténacité et, pour n’ètre que des imitateurs,
ils ne sont pas moins capables d'utiliser
l’aéroplane comme ils ont utilisé le diri
geable.
Il est difficile d’ôtre exactement au cou
rant de ce que font les Allemands en ma
tière d’aviation militaire, car ils cachent
jalousement leur effort. Mais les nouvelles
qui nous parviennent de plusieurs sources
montrent qu’ils marchent à pas de géants.
Ces nouvelles, sur l’importance desquel-
tes il faut insister, sont à peu près résu
mées dans deux articles que nous allons
analyser.
Le correspondant berlinois du Daily Mail
a envoyé à son journal les renseignements
ci-dessous :
« Aujourd'hui, sans compter l’armée, il
y a, en Allemagne, 105 aviateurs qualifiés
3 aviatrices. Personne ne sait au juste le
nombre de pilotes de Pair et d’aéroplanes
que l’armée possède : c'est le secret du
ministère de la guerre. On croit que le
nombre est de cent environ. A la fin de
1912, il sera de deux cents. En ajoutant
les deux cents aviateurs civils à la veille
d’être diplômés, on arrive au total impo
sant de quatre cents.
ci II y a peu de temps, le ministère de la
guerre demanda 50 volontaires pour le ser
vice de l’air : plus d’un millier d’officiers
s'offrirent.
« A Johannisthal-Berlinet, à Doberitz
(l'Aldershot allemand), le Vathertand pos
sède deux camps d’aviation cjui défient
toute comparaison avec ce qu’il y a de
mieux dans le monde. A Johannisthal, en
clos de 400 hectares, il y a actuellement à
l'œuvre 102 élèves, y compris un baron
ellemnnd, une princesse russe et 75 ma
chines sont en service. 30 élèves sont des
officiers.
h A Doberitz, on entraîne exclusivement
ries petits pilotes militaires. L’instruction
. v prend tire lor.pi' 1 p— 1 Oq-- de cr-’S’è
res d’observations h travers la campagne.
Les pilotes militaires allemands sont en
traînés par paire, l’un pour la direction,
l’autre pour l’observation. Les aviateurs
de Doberitz s'exercent aussi avec zèle au
transport et au jet d'explosifs : mais les
résultats de cette balistique perpendicu
laire sont soigneusement tenus cachés
« [" budget de l’armée allemande pour
1912 prévoit 3 millions de francs de crédits
additionnels pour le « Verkehrstruppen »,
qui comprend l’aviation. On croit que la
part du lion de ce supplément est destinée
h l’expansion de la flotte d’aéroplanes et à
la création de garnisons « volantes » aux
points stratégiques de la frontière.
« Il y a, dans le Vatherlanri, 75 aéro
clubs comprenant plus de 70,001) membres ;
quinze usines de première grandeur et une
centaine de plus petites manufacturent des
machines à voler de tout modèle et de
lout système.
« Une douzaine de semaines d'aviation
et de cross-country, circuits, auront lieu
en 1912, suivant un programme qui est
déjà arrêté. Ainsi : du 28 avril au 8 mai,
semaine d’aviation à Leipzig ; du 18 au
26 mai, circuit de l’Allemagne du tSud-
Ouest ; du 24 au 31 mai, semaine de vol à
Johannisthal-Berlin ; du 2 au 14 juin, cir
cuit du Nord-Ouest de l'Allemagne ; du
9 au 12 juin, concours Berlin-Vienne ; du
16 au 30 juin, circuit de Kiel : du 28 juil
let au 11 août, circuit de l'Allemagne du
Bud ; le 15 août, circuit de Thuringe ; le
20 août, course de Berlin ; le 15 septembre,
Berlin-Copenhague ; le 20 septembre, cir
cuit de la Prusse orientale ; du 29 sep
tembre au 6 octobre, seconde semaine
d'aviation à Johannisthal-Berlin.
« Beaucoup de ces concours seront seu
lement ouverts aux aviateurs allemands et
autrichiens, l’idée centrale étant de déve
lopper le vol au bénéfice exclusif des deux
grands alliés. »
n faut même avoir une grande con-
Ranoe dans les renseignements qui nous
parviennent par la voie de la presse d’Al-
sace-Lorraine. Or, voici ce que nous lisons
dans le Nouvelliste d'Alsace-Lorraine , qui
est, comme chacun sait, l'un des organes
les plus anciens et les mieux informés des
provinces annexées :
« En présence du mouvement patrioti
que qui se produit actuellement en France
en faveur de l’aviation, l’Allemagne, do
son côté, déploie une grande activité, en
matière d’aéronautique.
» Le nombre des stations d’aéroplanes
et des champs d’aviation augmente rapi
dement dans les régions de l’Ouest, oû six
dirigeables sont déjà stationnés. De plus,
des stations d’aéroplanes vont être créées
incessamment à Strasbourg, Cologne, Metz,
Thionvillc et Château-Salins.
« Une école d’aviation est établie è Duis-
bourg, une autre à Brand, près d’Aix-la-
Chapelle. Une troisième, enfin, va êlre éta
blie à Wanne, près de Crefeld. Au sujet
de l'établissement de ce nouveau champ
d'aviation, on donne les détails suivants :
Le conseil municipal de Herne (NVestpha-
lip) a voté dans ce but une somme do
200,000 marks. La municipalité de Wanne
s’intéresse à cette même entreprise pour
la somme de 250,000 marks. Ce champ
d’aviation, qui s'étendra entre Herne, Her-
ten, Eickel et Wanne, sera aménagé avec
lin certain apparat, puisque le capital de
la société, qui s’est fondée à cet effet,
est de 800.000 marks.
» Le nombre des officiers aviateurs s'ac
crût en conséquence. 20 lieutenants ont
été répartis dans les diverses fabriques
d’aéroplanes allemands ; 16 se préparent
actuellement à Johannisthal au métier
d’aviateur ; 10 ont «quitté récemment, Jo
hannisthal pour Dœberilz, champ d’avia
tion réservé aux officiers, rigoureusement
interdit au public et oû 50 officiers se li
vrent journellement h des expériences
d’aviation militaire sur le résultat et la
nature desquelles le plus profond secret
est gardé. Un autre champ d’aviation mili
taire existe à Zeithain, cri Saxe ; un troi
sième en Bavière, aux environs de Mu
nich.
« Les autorités militaires ont fait u'im-
portantes commandes d’appareils aux di
verses fabriques allemandes. Cinquante bi
plans et monoplans vont être livrés en
mai à l'état major prussien. Le ministre de
U guerre bavarois a également fait une
commande de plusieurs appareils à deux
fabriques de Berlin et de Munich. Il ne se
passe pas de jour, enfin, que des essais r.e
soient faits avec de nouveaux appareils
militaires de type spécial auquel h s cons
tructeurs allemands apportent les amélio
rations qu'ils ont j>u étudier sur les nou
veaux appareils militaires français.
» L'Allemagne aura donc d'ici peu neuf
stalions d’aéroplanys échelonnées le long
de la frontière de l’Ouest. Elle aura dans
quelques mois une centaine d’appareils mi
litaires et un nombre au moins égal d’of
ficiers pilotes. »
La conclusion qui se dégage de tout ce
que nous venons de montrer est nette : In
France doit travailler sans relâche si elle
veut conserver la primauté aérienne.
Or, il faut bien t'avouer ; l’essor merveil
leux de l’aviation française, l’élan national
qui fait en ce moment notre orgueil, sont
des forces, soit, mais des forces qui n'au
ront leur valeur que par une organisation
rationnelle. Et. par malheur, il semble que
nous ne possédions pas au même degré
que nos rivaux d'ouire-Rhin le don d'or
ganisation. Quand ou pénètre dans le dé
tail. quand on visite les centres d'avia
tion. quand on entend les doléances d'une
foule d’aviateurs, il semble bien que tout
n’est pas pour le mieux dans l'aéronauti
que militait; 1 . En un mot .tes progrès ma
tériels dit l’aviation et l'organisation mili
taire de l’armée n’ont pas pté de pair.
I! est grand temps d’aviser 1
I.'OrrlCIER DF SEMAINE.
Propos en l’Air
G eorges Collot politicien.
Notre ami Collot, de la Société Darracq,
récemment promu chevalier de la Légion
l’honneur, va se porter candidat aux pro
chaines éloctions municipales du quartier
des Grandes-Carrières.
il tant que Coilot soit élu, car il serait
un des chauds défenseurs de la cause spor
tive à 1 ’Hôtel de Ville.
P ourquoi Bonnot, le bandit automobiliste,
est-il plus célèbre que Garnier ou Ca-
rouy ?
Les automobilistes sont partout salués ( ?)
de cris divers où domine le nom de Bonnot.
Carouy est quelquefois cité, mais Garnier
jamais. C'est pourtant celui qui s’est avoué
l’assassin du garçon de recettes et de l’agent
de police.
Mystère de l'âme populaire.
U ne auto grise ? Arrêtons les bandits !
C'est ce que doivent se dire les bons
gendarmes qui ne peuvent voir une voiture
en gris d’apprêt sans songer à Bonnot, Ca
rouy et Cie.
Et voilà que les clients dès carrqssiers leur
recommandent de donner à leur caisse une
couche de marron, au lieu du gris classique,
pour ne pas risquer d'être inquiétés par la
police !
Comme quoi l'habit fait le moine.
L es grandes épreuves automobiles comme
les records du monde, les prouesses fan
tastiques de nos pilotes aviateurs, font cha
que jour la même démonstration, l'indénia
ble supériorité de l'Automobiline, l'essence
parfaite qui rend tout possible, qui permet
même de reculer les bornes du possible tant
elle répond aux besoins des locomotions nou
velles que sont l’automobile et l'aviation.
9 *
E ncore une fois, nous le répétons, le Koto
n'est pas un dopping, mais le plus puis
sant. le plus formidable des toniques connus
jusqu'à ce jour. On le trouve dans tous les
bons cafés et bars et à la maison de gros,
5 , boulevard Beaumarchais.
-Ts^r
L ’avons-nous eue, hier, la belle journée
prévue pair le brave astro-météorologue
de l'Aéro? Vent, pluie, grêle, neige, froid,
rien n’a manqué !
Heureusement qu'Apolonius s’est t rom pé
de vingt-quatre heures dans ses prévisions et
que le dimanche a été passable.
N e jetez pas vos billets dans la rue.
Oh, il ne s’agit pas de vos billets de
banque! 11 n'est question que des tickets
d'omnibus dont la » projection datrt la rue »
— expression officielle — peut coûter seize
francs cinquante d’amende.
Or donc, la CGO vient d’inaugurer sur
certains autobus, une petite boîte en tôle
perforée, fixée à droite de la porte du véhi
cule, destinée à recevoir les tickets inutiles.
Sans Fil.
AUJOURD’HUI
Mardi 2 avril
Courses à Saint Ouen
Prix de la Biscaye. — Ec. Blanc, Saint
Priest.
Prix de l'ArièÿC. — Gros Bisque, Lord
Ronald.
Prix de la, Navarre. — Tibériade, Rugles.
Prix de Naurouzc. — Georgef, Satinette.
Prix d'Aztir. — Fronde, Saut de Loup.
Prix du Bearn. — Forma, Milano.
CANOTS AUTOMOBILES
LE IX’ MEETING DE MONACO
1"-15 avril 1912
Quatrième journée
1. — Cruisers
Prix du Tir aux Pigeons
Parcours • 50 kit. Départ à 10 heures, contrô
le fermé â 2 h. 30 du soir.
6.000 trams de prix.
[Cliché Branger)
Quelques canots engagés :
t. Ursula.
2. Pik-As-Na-Durk.
3. Tyreless III
C'est hier que devait avoir heu pour la .
première fois l’inauguration de la mqgnt- !
tique exposition des canots engagés dans |
le meeting de Moie.eo.
Malheuieusernent, une pluie diluvienne .
n’a cessé de tomber dans la i t t et dans la ;
matinée, et e-t cette raison péremptoire
qui n'a pas permis eu juinco Louis, en
l'absence du prince Albert actuellement en j
Autriche, de eon.-ucm s-éeimellement CH fi»
■ çoqirene* n.au e o.rnou'ou .-*»iu
au public élégant do la Côte d'Azur toutes !
les nouveautés du yachting automobile.
C’est une contre-temps fâcheux que cette
remise d'inauguration, mais pourtant srms
grande importance. Vers deux heures et de.
mie de l’après-midi, le temps s'est remis
-au beau et une nombreuse assistance a
circulé autour des concurrents.
La plus grande activité n'a cessé de
régner et tous intéressés ont fourbi,
astiqué, préparé les cent cinquante canots
exposés.
D’immenses progrès ont été réalisés, les
architectes navals ont spécialement étudié
les lignes de leurs coques pour arriver à
la perfection.
li y a beaucoup d» nouveautés comme
formes qui dérivent .surtout des hydropla
nes et nous mirons l'occasion de revenir
sur ce sujet dans le cours du meeting. Ac
tuellement, tout es' prêt p >tir la grand*.'
manifestation nautique organisée avec tant
I de soins par l'International Spnrting Club. ,
! Noua avons donné dans un de nos préoé-
I dents nuroé-os la liste des engagés. Nous rap
pelons aujc urd’nui à nos lecteurs le program- j
inc des courses qui commenceront le 5 avril.
Première journée
j Cruisers, racers et lijdroplanes.
| Omnium.
fit tour de piste scrateh), 6 kit. environ.
ti .000 francs de prix.
Le premier de chaque série est qualifié pour
la finale.
Deuxième journée
Omnium finale, distance : deux tours de
piste, 12 kit. 500 environ.
Après-midi
T jus les canots ayant terminé cette finale se
ront qualifies de Ui".l polir toutes les épreuves
du meeting, stiui lu «loupe des Nations
Troisième journée
Cruisers. Prix de l'Inlernalionitl S'porting Club
I cylindre de 10 U mm. d'alésage au maximum,
poids minini en u."> kilos. Distance : 50 kit.
environ s tours. Départ ii 10 heures du matin.
Contrôle fermé a :t heures.
5.000 francs de prix.
II. — Hydroplaites
Pr x de Monaco
Parcours : 50 k.l. environ 8 tours. Départ ù
3 heures de l'après-midi. Contrôle fermé fi
6 heures.
8.000 hauts de prix.
II. — Racers
Prix de Monte-Carlo
Distance : 50 kit. environ, 8 tours. Départ à
2 heures de l’après midi, contrôle ferma « six
heures.
10.000 francs de prix.
Cinquième journée
I. — Cruisers
Prix d» la Méditera;unée
' Parcours 50 kit. Départ 4 10 heures du matin.
Contrôle, terme â 2 heures et demie,
li .000 francs de prix.
II. — Cruisers de 8 à 12 m.
Prix de ta Côte d’Azur
Parcours : 50 kit environ, S tours. 'Départ 4
3 heures de l'après-midi. Contrôle fermé a g h
*. 00 «l francs de prix.
Sixième journée
Cruisers de 8 à 12 mètres
Prix de la Ricdera
Parcours : 50 kit environ, s tours. Départ 4
lo heures du matin. Contrôle ferme 4 2 heures
7.500 francs de prix.
Eliminatoires de la Coup»; des Nations. Cham
pionnats de chaque pays.
Septième journée
Cruisers
Championnat de la Mer
200 kit. environ, scrateh pour tous cruisers
qualifiés dans le meeting. 32 tours.
. 11.500 francs de prix.
Huitième journée
Repos ou suite et fin des Eliminatoires de la
Coupe des Nations, s’il y a lieu.
Neuvième journée
Coupe des Nations
Trois canots au maximum par nation. Par
cours : 150 kit. environ, 24 tours.
15.000 francs de prix.
Dixième journée
Prix de la Condamine (handicap)
L»s sept premiers classés seront qualifiés pour
la finale. v
3.000 francs de prix.
Onzième cl dernière journée
Coupe de 6 '. A. le Prince de Monaco
Le imite marin et le kilomètre.
15.0(0 Irancs de prix.
1 -- Racers et hydroplanes. Les dpux pre-
m.'-fs de chaque série qualifiés pour la finale.
R — Cruisers de moins de 8 mètres et de
plus courant avec le fioids réglementaire.
Prix de la Navigabilité
Pi- x spécial ouvert pendant toute la durée du
nrK'dirç.
10 1 oo francs de prix.
A. H.
FRANCE & ÉTRANGER
LA JOURNÉE D’HIER
En France :
La police a arrêté deux individus nom
més Coulomb et Prévost qui avaient résolu I
de hier un encaisseur de la Banque de
France porteur d’un million. Prévenue du
; coup la ÿitreté les fit filer, et les arrêta
avant le crime. Ils ont fuit des aveux.
— Un incendie a détruit partiellement, à
Nanterre, les usines de papier du Petit-
Parisien.
— Un gros banquier a été arrêté, son
passif est de près de 4 millions.
— Lo prince de Galles est arrivé à Paris
à 6 h. 1/4.
— Caron, le satyre de Versailles, qui tua
une jeune porteuse de journaux, a révélé
qu’il l’avait assassinée pour la manger...
— Les Parisiens ont pu observer cette
nuit une éclipse de lune — plutôt partielle.
| ,
| A l'Etranger :
I Le nouveau ministère hongrois s’est pré
senté devant la Chambre.
— l'n combat a, eu lieu au Maroc entre
les troupes’chérifiennes et les rebelles.
L’NE GRANDE EPREUVE D'AVIRON
La traversée de Paris à l'aviron
Compte-rendu de la séance du 1 er avril
Communiqué ollicicl
Le CR1P c’est réuni hier soir sous la pré
sidence de M. Nolley, vice-président
Etaient présents :
Société Nautique de la Manie : MM. Le-
cuirot, Soulié, Girau.
Rowing Club de Paris : MM. Bouttemv,
Demeure. R. Paul.
Société Nautique de la Basse-Seine : MM.
Mossué, Blondel.
Club Nautique de Paris : M. Taillandier
Société d’Encouragement : MM. Caillat.
Cordier.
Rameurs Indépendants : M. Martin
M. Jansen assistait à la séance.
On donne lecture des lettres de démis-
j sion de MM. Budaan, président, et Carolus,
j secrétaire.
Le Club Nautique de France adresse éga
lement une lettre donnant sa démission du
CHIP ; cette démission sera acceptée seu
lement pour 1913 ; le Club devra donc se
mettre en règle pour l’année 1912.
La démission de M. Bodaan est acoeptéa
et on le nomme par acclimations prési
dent d’honneur du CRIP.
On procède ensuite à la nomination du
nouveau président : M. Maréchal obtient
5 voix contre 1 à M. Holley.
M. Maréchal étant vice-président, il est
procédé à l’élection d’un second vice-pré
sident.
M. Leeuirot, est nommé vice-président
par 5 voix contre 1 à M. Soulié.
M. Massué est élu secrétaire à l’unani
mité.
La commission pour l’élaboration du
programme des régates du CHIP n’ayant
pas encore terminé ses travaux, s’adjoint
M. Soulié.
On discute ensuite au sujet de ia traver
sée de Paris à l’aviron, qui doit >e disuu-
ter !e 2 S avril : il est décidé que la course
se fera en yoles de mer à huit rameurs
pour les débutants et à quatre rameurs
pour les juniors et seniors (prix spécial au
premier juniors) : lu course se fera le ma
tin ou l'après-midi, suivant l’avis de l'ins
pecteur de la navigation. Il est en outre
décidé que les barreurs de ces équipes
seront âgés d'au moins vingt-cinq ans, ceci
afin d’éviter les accidents : le départ aura
lieu au Pont National et l'arrivée au viaduc
d'Auteuil.
On compte* «tir. les prix -donnés par M.
Glanday et l'Aéro , promoteur de l'idée.
Le CRIP sc réunira le 22 avril pour le I
tirage au sort des pinces de la Traversée
de Paris
Les courses porteront les noms suivants :
Prix du Con-eil Municipal, à 4 rameurs.
Prix de la Ville de Paris, à 8 rameurs.
Claire Syndicale de l'Automobile
et des Industries qui s'y rattachent
Communiqué officiel
Le comité de la Chambre syndicale de
l’automobile cl des industries qui s'y ralla-
ebemt a tenu sa réunion mensuelle ie lundi
1“ avril, au siège social, 161, avenue Mata
kofi.
I-a séance est ouverte à 5 heures 45, sous
la présidence de M. le marquis de Dion,
président.
Etaient présents : MM. E. M. Richard,
président d'honneur : André Citroën, vice-
président ; E Blin, secrétaire général; C.
i.oisel. trésorier : MM. Guyonnet, comte de
La Valette. A. Michelin, R. Petit et Yinet,
membres du comité, et MM. L. Bing, Bois
sée et F. Labié, membres actifs.
Excusés : MM. Borderel. Darnis, Esta-
**It* 7, Coin Ott, CoKlIlCI , UJUHI'J' UU *.l UVU1 (
ges Richard.
Le comité décide de nommer, comme I
membres honoraires, MM. Emile Mors, i
ancien vice-président et Olivier Bocandé,
ancien secrétaire général.
Trois nouveaux membres sont admit. :
M. Baverey, directeur généra] des éta
blissement* Roc-het-Schneider, à Lyon ;
M Robert. Hamoir, dministrateur direc
teur des établissements de la Carrosserie
industrielle, à Courbevoie ;
M. Roussillon, directeur de la maison
et Béroudiaux, fonderie de fer, à Revin (Ar
dennes ).
Sept candidats sont présentés :
M. Dalifol. navigation et moteurs, à j
Ncuilly ;
M. Rcntsillon, directeur de la maison j
Cher et Cie. constructions mécaniques, a j
Argenteuil et Clermont-Ferrand ;
M. Decollogne, fondeur.- à Pont-Aude-
mer ;
M. Grammont, de la société des établis
sements industriels Grammont. à Pont de
Chéruy (Isère) ;
M. Georges Parent, administrateur délé
gué de la société métallurgique La Bonne
ville.
Après discussion dès affaires courantes
et lecture de la correspondance, la Cham
bre syndicale adopte, à l'unanimité, la ré
solution suivante ;
SALON DE 1912
Résolution adoptée â t unanimité
La Chambre syndicale de l'Automobile
et dos Industries qui s’y rattachent,
Considérant que lus prix de location des
stands exigés dus exposants du Salon de ,
1910, et adoptés à nouveau par le Salon de
1912 sont beaucoup trop élevés,
Tenant compte que cette augmentation
de prix a pour but d'assurer ayant l'ouver
ture de l'exposition une recette suffisante
pour couvrir les dépenses d organisation et
d'installation,
Estime que les frais de l'exposition étant
entièrement garantis par tes exposants, i! ,
serait de toute équité que ceux-ci profitent ,
de la totalité des bénéfices, i
Exprime le regret que la majorité du
comité d'organisation ait décidé de réser- i
ver 20 0 0 sur les bénéfices au profit des !
chambres syndicales organisatrices.
Et décide que la somme qui lui revie n- j
dra sUr ces benéliers sera repartie au pro
rata des sommes versées pour la location !
des stands entre ceux de scs membres qui ;
auront opté pour ta Chambre syndicale de
I Automobile et des Industries qui s'y rat- j
tachent en ce qui concerne la. déclaration à :
{aire pour la répartition des bénéfices en
tre. les Chambres syndicales.
BOXE
Au Ring de Londres
Eugène Trihri et Wally Pickard font
match nul.
Charles Legrand 8 b andnnnc au treizième
round devant Young Brooks.
Tel est le résultat que nous recevons au
montent de mettre sous presse, des combats
principaux qui furent disputés hier soir au
» Ring » de Londres et qui mettaient aux
prises en matinée Eugène Trikri contre
Wally Pickard en un combat en 15 rounds.
En soirée, le match principal eut lieu en
20 rounds entre Charles Legrand et Young
Brooks ; notre représentant abondonna au
13? round.
A’. CoBEY.
SIR LA COTE D’AZUR
Henri Farman vole à Monte-Carlo
Monaco, 1 " avril. (Dépêche de notre cor
respondant particulier.) — La pluie, qui a
fait remettre l'inauguration dus canots auto
mobiles, a cessé vers midi, et dans l’après-
midi le temps se remit au beau.
Henri Farman en profita pour fait ■ une
courte promenade aérienne d’une dizaine
de minutes, emmenant sur son hydro:»-' -
plane Ernest Arehdeaeon : il effectua plu
sieurs amerrissages parfaits. Fischer vou
ensuite avec un photographe.
Le voyage de Nice à Gênes, qui devait
avoir lieu aujourd’hui, est renvoyé à de
main.
Laurens vole à Nice
Nice, 1" avril. — En dépit de rentOus
violents. Laurens sortit avec son monopho
Depcrdussin, moteur Gnôme. Il emm nu
comme passagère Mrs Travers et v >hi a i-
dessus de la ville, à une altitude de 890 mè
tres.
ROWING
LE MATCH OXFORD CAMBRIDGE-
Oxford a battu nettement Cambridge
A ta suite de l'accident survenu samedi der
nier au huit de Cambridge l’épreuve lut arm
lue et 'i" nouveau redisputêe tuer. Samedi te
temps était magnifique, il n'en tut pas de m*'»
lundi : un vent violent soufflait et, la Tamise
mutait de grosv-s lûmes qui g*'itèrent beaucoup
l-« deux i.->n 'urrents. A midi *0 au ,,r>t de
Eutney, le starter donna 1 ? départ : !, s deux
i tpe» rest -!•••’i' ensemble • tsqu' ■ BÜ ai H se.
» > 1 )xf* n d prit une k gère avance -A Duki <
lieu'/. Cambridge revient à la hauteur d'n.xfrd,
mais un peu plus loin les bleu fon e repren
nent l'avantage *-t mènent ayec une longueur t !
d avance. A W'aldens, Cambridge reprenait, mu.
finalement Oxford bat Cambridge par six ton
gueurs, accomplissant le parcours en 52 minu
tes cinq secondes. C’est la trente-huitième
taire d'Oxtord, Cambridge n’ayant triomphé q
vingt-neuf fois.
R. L.
ON ARTICLE DE PI. BLEU
M. t-PUio B’crio! vient de puLiier. ,
i Aèropuile, un article sur lès dernier
accidents. Etant donnée l’autorité ie soi
auteur, nous le reproduisons intégral-:
ment ;
A propos de certains accidents inexpliqué
La mort du lieutenant Sevelle n’aurii pu
é»e, comme plusieurs morts ptéc» h-nb ■
inutile à l’aviation. Elle aura fait apparat
tre une nouAeile conception des effort» aux
quels sont soumis en l'air, les aéroplanes
Elle est venue expliquer la série des a ei-
rients jusqu’ici incompris, arrivés a Chnvez
d’abord, à Blanchard ensuite, puis à Lan-
theaume et à Dincourneau.
Jusqu à présent, on n'admettait pus que
les ailes des aéroplanes puissent travail
1er de haut en txi« Après la m ri le 1
vez. les témoins avaient bien affirmé nv ”
vu les ailes se replier en dessous de l’ap
pareil. On n’en avait nas tenu compte, pen
sant à une illusion d’optique : les ailes f 1 .
rent cependant renforcées une première
fois Vint ensuite la mort de Blanchard qui
«mena un deuxième renforuemenl du bras
des ailes. Enfin, ia mort de Luntheaume,
après laquelle une commission militaire dé
cida de renforcer une troisième fois ie >
brus d'atles, et CesL avec ces ailes nouvel
lement renforcées que vient de moût r
lieutenant Sevelle
ttéias 1 ce n'était pas dans la faiblesse < 1 1
leurs ailes qu'était le secret de. leur mort
Ces quatre accidents eurent lieu dans
mêmes conditions : l'appareil était reste
très longtemps en l'air au milieii d>-s 1 -
mous les plus violents. Cbave/. avait tra
versé les Alpes. Blanchard venait d'Orh
ans è Dut > l ' 1 '* 11 te \ enail le lai)
yn voyage de .">0 kilomètre.- <;t Sevelle un
vol de 2 it. 10. Leurs appareils avaient r -r
fadement résisté aux sec 'tisses de l'air
quand, tout à coup, lorsqu'ils allaient ,it
terrir. au moment précis 0(1 iis se mettaient
en vol plané, les ailes, qui devaient eepeu
fiant, à ce moment, travailler très peu fie
haut en bas, venaient à se rompre et à
s'émietter.
Je ne parle pas de la’ ident du lieute.
nant Ducourneau. pour lequel on constata
aussi ia rupture des haafi 1 » -upérieurs et
qui est probablement dû à une cause ana
logue.
Dans l’appareil du ’ù'Utenant Sevelle. les
i haubans supérieurs ôtaient complètement
cisaillés.
Tous ces accidents, arrivés dans d-’s con-
01 tests identiques, amenèrent à penser que
l'aile pouwut être prise par dessus el avoir
à supporter des efforts verticaux descen
dants.
On comprit, que l'inertie d'un aéroplane
lancé en ligne droite et mis brusquement
en descente par un vol piqué pouvait faire
travailler l'aile è l'envers et maintenant ee
phénomène ne fait plus de -doute pour tou*
ceux qui veulent bien 1 analyser.
l n appareil lancé horizontalement et
dont on diminue ta puissance motrice, des
cend suivant une parabole d'autant plus al
longée que sa vite»se est plus grande. Si
l’aviateur pur un coup d’équilibreur trop
fort vient à transformer sa trajectoire en
une ligne droite située au-dessous de celle
parabole, i .1 est immédiatement pris par
dessus. Pour lui faire suivre celle trajec
toire te rapprochant du sol plus vite que ne
l’aurait fait la pesanteur, une force des-
4« Amrffc — N*428 — Mardi 2 Avril 10 ! 2
AVIATION - AUTOMOBILE
TOUS SPORTS
DIRECTEUR
ROGER SUE
f ÉTRANGER (Union postale) 35 tr. ÎO fr.
ADMINISTRATION ET RÉDACTION
iZ3, BouleTnrd df»« Italiens, 33
PARIS
( Premiereligne: 253-81 Deuzièmsligne: 298-83
TELEPHONES ,
( iprès minuit : 126-55 Interurbain : 357
Adresse télégraphique : AÉRONAL-PARIS
REDACTEUR EN CHEF
FAFIOTTE
L’IMfyoe Militaire
en France si à l’Etranger
L'essor de l'aviation en Allemagne
Depuis six mois nous ne cessons de ré
péter : la France est la première puis
sance aérienne du inonde, mais s: elle veut
se maintenir au premier rang, qu’elle
veille ! Les Germains n'ont pas, comme
les fils de Gaule, l'aptitude aérienne. Mais
ils sont doués plus qu’eux de patience, de
ténacité et, pour n’ètre que des imitateurs,
ils ne sont pas moins capables d'utiliser
l’aéroplane comme ils ont utilisé le diri
geable.
Il est difficile d’ôtre exactement au cou
rant de ce que font les Allemands en ma
tière d’aviation militaire, car ils cachent
jalousement leur effort. Mais les nouvelles
qui nous parviennent de plusieurs sources
montrent qu’ils marchent à pas de géants.
Ces nouvelles, sur l’importance desquel-
tes il faut insister, sont à peu près résu
mées dans deux articles que nous allons
analyser.
Le correspondant berlinois du Daily Mail
a envoyé à son journal les renseignements
ci-dessous :
« Aujourd'hui, sans compter l’armée, il
y a, en Allemagne, 105 aviateurs qualifiés
3 aviatrices. Personne ne sait au juste le
nombre de pilotes de Pair et d’aéroplanes
que l’armée possède : c'est le secret du
ministère de la guerre. On croit que le
nombre est de cent environ. A la fin de
1912, il sera de deux cents. En ajoutant
les deux cents aviateurs civils à la veille
d’être diplômés, on arrive au total impo
sant de quatre cents.
ci II y a peu de temps, le ministère de la
guerre demanda 50 volontaires pour le ser
vice de l’air : plus d’un millier d’officiers
s'offrirent.
« A Johannisthal-Berlinet, à Doberitz
(l'Aldershot allemand), le Vathertand pos
sède deux camps d’aviation cjui défient
toute comparaison avec ce qu’il y a de
mieux dans le monde. A Johannisthal, en
clos de 400 hectares, il y a actuellement à
l'œuvre 102 élèves, y compris un baron
ellemnnd, une princesse russe et 75 ma
chines sont en service. 30 élèves sont des
officiers.
h A Doberitz, on entraîne exclusivement
ries petits pilotes militaires. L’instruction
. v prend tire lor.pi' 1 p— 1 Oq-- de cr-’S’è
res d’observations h travers la campagne.
Les pilotes militaires allemands sont en
traînés par paire, l’un pour la direction,
l’autre pour l’observation. Les aviateurs
de Doberitz s'exercent aussi avec zèle au
transport et au jet d'explosifs : mais les
résultats de cette balistique perpendicu
laire sont soigneusement tenus cachés
« [" budget de l’armée allemande pour
1912 prévoit 3 millions de francs de crédits
additionnels pour le « Verkehrstruppen »,
qui comprend l’aviation. On croit que la
part du lion de ce supplément est destinée
h l’expansion de la flotte d’aéroplanes et à
la création de garnisons « volantes » aux
points stratégiques de la frontière.
« Il y a, dans le Vatherlanri, 75 aéro
clubs comprenant plus de 70,001) membres ;
quinze usines de première grandeur et une
centaine de plus petites manufacturent des
machines à voler de tout modèle et de
lout système.
« Une douzaine de semaines d'aviation
et de cross-country, circuits, auront lieu
en 1912, suivant un programme qui est
déjà arrêté. Ainsi : du 28 avril au 8 mai,
semaine d’aviation à Leipzig ; du 18 au
26 mai, circuit de l’Allemagne du tSud-
Ouest ; du 24 au 31 mai, semaine de vol à
Johannisthal-Berlin ; du 2 au 14 juin, cir
cuit du Nord-Ouest de l'Allemagne ; du
9 au 12 juin, concours Berlin-Vienne ; du
16 au 30 juin, circuit de Kiel : du 28 juil
let au 11 août, circuit de l'Allemagne du
Bud ; le 15 août, circuit de Thuringe ; le
20 août, course de Berlin ; le 15 septembre,
Berlin-Copenhague ; le 20 septembre, cir
cuit de la Prusse orientale ; du 29 sep
tembre au 6 octobre, seconde semaine
d'aviation à Johannisthal-Berlin.
« Beaucoup de ces concours seront seu
lement ouverts aux aviateurs allemands et
autrichiens, l’idée centrale étant de déve
lopper le vol au bénéfice exclusif des deux
grands alliés. »
n faut même avoir une grande con-
Ranoe dans les renseignements qui nous
parviennent par la voie de la presse d’Al-
sace-Lorraine. Or, voici ce que nous lisons
dans le Nouvelliste d'Alsace-Lorraine , qui
est, comme chacun sait, l'un des organes
les plus anciens et les mieux informés des
provinces annexées :
« En présence du mouvement patrioti
que qui se produit actuellement en France
en faveur de l’aviation, l’Allemagne, do
son côté, déploie une grande activité, en
matière d’aéronautique.
» Le nombre des stations d’aéroplanes
et des champs d’aviation augmente rapi
dement dans les régions de l’Ouest, oû six
dirigeables sont déjà stationnés. De plus,
des stations d’aéroplanes vont être créées
incessamment à Strasbourg, Cologne, Metz,
Thionvillc et Château-Salins.
« Une école d’aviation est établie è Duis-
bourg, une autre à Brand, près d’Aix-la-
Chapelle. Une troisième, enfin, va êlre éta
blie à Wanne, près de Crefeld. Au sujet
de l'établissement de ce nouveau champ
d'aviation, on donne les détails suivants :
Le conseil municipal de Herne (NVestpha-
lip) a voté dans ce but une somme do
200,000 marks. La municipalité de Wanne
s’intéresse à cette même entreprise pour
la somme de 250,000 marks. Ce champ
d’aviation, qui s'étendra entre Herne, Her-
ten, Eickel et Wanne, sera aménagé avec
lin certain apparat, puisque le capital de
la société, qui s’est fondée à cet effet,
est de 800.000 marks.
» Le nombre des officiers aviateurs s'ac
crût en conséquence. 20 lieutenants ont
été répartis dans les diverses fabriques
d’aéroplanes allemands ; 16 se préparent
actuellement à Johannisthal au métier
d’aviateur ; 10 ont «quitté récemment, Jo
hannisthal pour Dœberilz, champ d’avia
tion réservé aux officiers, rigoureusement
interdit au public et oû 50 officiers se li
vrent journellement h des expériences
d’aviation militaire sur le résultat et la
nature desquelles le plus profond secret
est gardé. Un autre champ d’aviation mili
taire existe à Zeithain, cri Saxe ; un troi
sième en Bavière, aux environs de Mu
nich.
« Les autorités militaires ont fait u'im-
portantes commandes d’appareils aux di
verses fabriques allemandes. Cinquante bi
plans et monoplans vont être livrés en
mai à l'état major prussien. Le ministre de
U guerre bavarois a également fait une
commande de plusieurs appareils à deux
fabriques de Berlin et de Munich. Il ne se
passe pas de jour, enfin, que des essais r.e
soient faits avec de nouveaux appareils
militaires de type spécial auquel h s cons
tructeurs allemands apportent les amélio
rations qu'ils ont j>u étudier sur les nou
veaux appareils militaires français.
» L'Allemagne aura donc d'ici peu neuf
stalions d’aéroplanys échelonnées le long
de la frontière de l’Ouest. Elle aura dans
quelques mois une centaine d’appareils mi
litaires et un nombre au moins égal d’of
ficiers pilotes. »
La conclusion qui se dégage de tout ce
que nous venons de montrer est nette : In
France doit travailler sans relâche si elle
veut conserver la primauté aérienne.
Or, il faut bien t'avouer ; l’essor merveil
leux de l’aviation française, l’élan national
qui fait en ce moment notre orgueil, sont
des forces, soit, mais des forces qui n'au
ront leur valeur que par une organisation
rationnelle. Et. par malheur, il semble que
nous ne possédions pas au même degré
que nos rivaux d'ouire-Rhin le don d'or
ganisation. Quand ou pénètre dans le dé
tail. quand on visite les centres d'avia
tion. quand on entend les doléances d'une
foule d’aviateurs, il semble bien que tout
n’est pas pour le mieux dans l'aéronauti
que militait; 1 . En un mot .tes progrès ma
tériels dit l’aviation et l'organisation mili
taire de l’armée n’ont pas pté de pair.
I! est grand temps d’aviser 1
I.'OrrlCIER DF SEMAINE.
Propos en l’Air
G eorges Collot politicien.
Notre ami Collot, de la Société Darracq,
récemment promu chevalier de la Légion
l’honneur, va se porter candidat aux pro
chaines éloctions municipales du quartier
des Grandes-Carrières.
il tant que Coilot soit élu, car il serait
un des chauds défenseurs de la cause spor
tive à 1 ’Hôtel de Ville.
P ourquoi Bonnot, le bandit automobiliste,
est-il plus célèbre que Garnier ou Ca-
rouy ?
Les automobilistes sont partout salués ( ?)
de cris divers où domine le nom de Bonnot.
Carouy est quelquefois cité, mais Garnier
jamais. C'est pourtant celui qui s’est avoué
l’assassin du garçon de recettes et de l’agent
de police.
Mystère de l'âme populaire.
U ne auto grise ? Arrêtons les bandits !
C'est ce que doivent se dire les bons
gendarmes qui ne peuvent voir une voiture
en gris d’apprêt sans songer à Bonnot, Ca
rouy et Cie.
Et voilà que les clients dès carrqssiers leur
recommandent de donner à leur caisse une
couche de marron, au lieu du gris classique,
pour ne pas risquer d'être inquiétés par la
police !
Comme quoi l'habit fait le moine.
L es grandes épreuves automobiles comme
les records du monde, les prouesses fan
tastiques de nos pilotes aviateurs, font cha
que jour la même démonstration, l'indénia
ble supériorité de l'Automobiline, l'essence
parfaite qui rend tout possible, qui permet
même de reculer les bornes du possible tant
elle répond aux besoins des locomotions nou
velles que sont l’automobile et l'aviation.
9 *
E ncore une fois, nous le répétons, le Koto
n'est pas un dopping, mais le plus puis
sant. le plus formidable des toniques connus
jusqu'à ce jour. On le trouve dans tous les
bons cafés et bars et à la maison de gros,
5 , boulevard Beaumarchais.
-Ts^r
L ’avons-nous eue, hier, la belle journée
prévue pair le brave astro-météorologue
de l'Aéro? Vent, pluie, grêle, neige, froid,
rien n’a manqué !
Heureusement qu'Apolonius s’est t rom pé
de vingt-quatre heures dans ses prévisions et
que le dimanche a été passable.
N e jetez pas vos billets dans la rue.
Oh, il ne s’agit pas de vos billets de
banque! 11 n'est question que des tickets
d'omnibus dont la » projection datrt la rue »
— expression officielle — peut coûter seize
francs cinquante d’amende.
Or donc, la CGO vient d’inaugurer sur
certains autobus, une petite boîte en tôle
perforée, fixée à droite de la porte du véhi
cule, destinée à recevoir les tickets inutiles.
Sans Fil.
AUJOURD’HUI
Mardi 2 avril
Courses à Saint Ouen
Prix de la Biscaye. — Ec. Blanc, Saint
Priest.
Prix de l'ArièÿC. — Gros Bisque, Lord
Ronald.
Prix de la, Navarre. — Tibériade, Rugles.
Prix de Naurouzc. — Georgef, Satinette.
Prix d'Aztir. — Fronde, Saut de Loup.
Prix du Bearn. — Forma, Milano.
CANOTS AUTOMOBILES
LE IX’ MEETING DE MONACO
1"-15 avril 1912
Quatrième journée
1. — Cruisers
Prix du Tir aux Pigeons
Parcours • 50 kit. Départ à 10 heures, contrô
le fermé â 2 h. 30 du soir.
6.000 trams de prix.
[Cliché Branger)
Quelques canots engagés :
t. Ursula.
2. Pik-As-Na-Durk.
3. Tyreless III
C'est hier que devait avoir heu pour la .
première fois l’inauguration de la mqgnt- !
tique exposition des canots engagés dans |
le meeting de Moie.eo.
Malheuieusernent, une pluie diluvienne .
n’a cessé de tomber dans la i t t et dans la ;
matinée, et e-t cette raison péremptoire
qui n'a pas permis eu juinco Louis, en
l'absence du prince Albert actuellement en j
Autriche, de eon.-ucm s-éeimellement CH fi»
■ çoqirene* n.au e o.rnou'ou .-*»iu
au public élégant do la Côte d'Azur toutes !
les nouveautés du yachting automobile.
C’est une contre-temps fâcheux que cette
remise d'inauguration, mais pourtant srms
grande importance. Vers deux heures et de.
mie de l’après-midi, le temps s'est remis
-au beau et une nombreuse assistance a
circulé autour des concurrents.
La plus grande activité n'a cessé de
régner et tous intéressés ont fourbi,
astiqué, préparé les cent cinquante canots
exposés.
D’immenses progrès ont été réalisés, les
architectes navals ont spécialement étudié
les lignes de leurs coques pour arriver à
la perfection.
li y a beaucoup d» nouveautés comme
formes qui dérivent .surtout des hydropla
nes et nous mirons l'occasion de revenir
sur ce sujet dans le cours du meeting. Ac
tuellement, tout es' prêt p >tir la grand*.'
manifestation nautique organisée avec tant
I de soins par l'International Spnrting Club. ,
! Noua avons donné dans un de nos préoé-
I dents nuroé-os la liste des engagés. Nous rap
pelons aujc urd’nui à nos lecteurs le program- j
inc des courses qui commenceront le 5 avril.
Première journée
j Cruisers, racers et lijdroplanes.
| Omnium.
fit tour de piste scrateh), 6 kit. environ.
ti .000 francs de prix.
Le premier de chaque série est qualifié pour
la finale.
Deuxième journée
Omnium finale, distance : deux tours de
piste, 12 kit. 500 environ.
Après-midi
T jus les canots ayant terminé cette finale se
ront qualifies de Ui".l polir toutes les épreuves
du meeting, stiui lu «loupe des Nations
Troisième journée
Cruisers. Prix de l'Inlernalionitl S'porting Club
I cylindre de 10 U mm. d'alésage au maximum,
poids minini en u."> kilos. Distance : 50 kit.
environ s tours. Départ ii 10 heures du matin.
Contrôle fermé a :t heures.
5.000 francs de prix.
II. — Hydroplaites
Pr x de Monaco
Parcours : 50 k.l. environ 8 tours. Départ ù
3 heures de l'après-midi. Contrôle fermé fi
6 heures.
8.000 hauts de prix.
II. — Racers
Prix de Monte-Carlo
Distance : 50 kit. environ, 8 tours. Départ à
2 heures de l’après midi, contrôle ferma « six
heures.
10.000 francs de prix.
Cinquième journée
I. — Cruisers
Prix d» la Méditera;unée
' Parcours 50 kit. Départ 4 10 heures du matin.
Contrôle, terme â 2 heures et demie,
li .000 francs de prix.
II. — Cruisers de 8 à 12 m.
Prix de ta Côte d’Azur
Parcours : 50 kit environ, S tours. 'Départ 4
3 heures de l'après-midi. Contrôle fermé a g h
*. 00 «l francs de prix.
Sixième journée
Cruisers de 8 à 12 mètres
Prix de la Ricdera
Parcours : 50 kit environ, s tours. Départ 4
lo heures du matin. Contrôle ferme 4 2 heures
7.500 francs de prix.
Eliminatoires de la Coup»; des Nations. Cham
pionnats de chaque pays.
Septième journée
Cruisers
Championnat de la Mer
200 kit. environ, scrateh pour tous cruisers
qualifiés dans le meeting. 32 tours.
. 11.500 francs de prix.
Huitième journée
Repos ou suite et fin des Eliminatoires de la
Coupe des Nations, s’il y a lieu.
Neuvième journée
Coupe des Nations
Trois canots au maximum par nation. Par
cours : 150 kit. environ, 24 tours.
15.000 francs de prix.
Dixième journée
Prix de la Condamine (handicap)
L»s sept premiers classés seront qualifiés pour
la finale. v
3.000 francs de prix.
Onzième cl dernière journée
Coupe de 6 '. A. le Prince de Monaco
Le imite marin et le kilomètre.
15.0(0 Irancs de prix.
1 -- Racers et hydroplanes. Les dpux pre-
m.'-fs de chaque série qualifiés pour la finale.
R — Cruisers de moins de 8 mètres et de
plus courant avec le fioids réglementaire.
Prix de la Navigabilité
Pi- x spécial ouvert pendant toute la durée du
nrK'dirç.
10 1 oo francs de prix.
A. H.
FRANCE & ÉTRANGER
LA JOURNÉE D’HIER
En France :
La police a arrêté deux individus nom
més Coulomb et Prévost qui avaient résolu I
de hier un encaisseur de la Banque de
France porteur d’un million. Prévenue du
; coup la ÿitreté les fit filer, et les arrêta
avant le crime. Ils ont fuit des aveux.
— Un incendie a détruit partiellement, à
Nanterre, les usines de papier du Petit-
Parisien.
— Un gros banquier a été arrêté, son
passif est de près de 4 millions.
— Lo prince de Galles est arrivé à Paris
à 6 h. 1/4.
— Caron, le satyre de Versailles, qui tua
une jeune porteuse de journaux, a révélé
qu’il l’avait assassinée pour la manger...
— Les Parisiens ont pu observer cette
nuit une éclipse de lune — plutôt partielle.
| ,
| A l'Etranger :
I Le nouveau ministère hongrois s’est pré
senté devant la Chambre.
— l'n combat a, eu lieu au Maroc entre
les troupes’chérifiennes et les rebelles.
L’NE GRANDE EPREUVE D'AVIRON
La traversée de Paris à l'aviron
Compte-rendu de la séance du 1 er avril
Communiqué ollicicl
Le CR1P c’est réuni hier soir sous la pré
sidence de M. Nolley, vice-président
Etaient présents :
Société Nautique de la Manie : MM. Le-
cuirot, Soulié, Girau.
Rowing Club de Paris : MM. Bouttemv,
Demeure. R. Paul.
Société Nautique de la Basse-Seine : MM.
Mossué, Blondel.
Club Nautique de Paris : M. Taillandier
Société d’Encouragement : MM. Caillat.
Cordier.
Rameurs Indépendants : M. Martin
M. Jansen assistait à la séance.
On donne lecture des lettres de démis-
j sion de MM. Budaan, président, et Carolus,
j secrétaire.
Le Club Nautique de France adresse éga
lement une lettre donnant sa démission du
CHIP ; cette démission sera acceptée seu
lement pour 1913 ; le Club devra donc se
mettre en règle pour l’année 1912.
La démission de M. Bodaan est acoeptéa
et on le nomme par acclimations prési
dent d’honneur du CRIP.
On procède ensuite à la nomination du
nouveau président : M. Maréchal obtient
5 voix contre 1 à M. Holley.
M. Maréchal étant vice-président, il est
procédé à l’élection d’un second vice-pré
sident.
M. Leeuirot, est nommé vice-président
par 5 voix contre 1 à M. Soulié.
M. Massué est élu secrétaire à l’unani
mité.
La commission pour l’élaboration du
programme des régates du CHIP n’ayant
pas encore terminé ses travaux, s’adjoint
M. Soulié.
On discute ensuite au sujet de ia traver
sée de Paris à l’aviron, qui doit >e disuu-
ter !e 2 S avril : il est décidé que la course
se fera en yoles de mer à huit rameurs
pour les débutants et à quatre rameurs
pour les juniors et seniors (prix spécial au
premier juniors) : lu course se fera le ma
tin ou l'après-midi, suivant l’avis de l'ins
pecteur de la navigation. Il est en outre
décidé que les barreurs de ces équipes
seront âgés d'au moins vingt-cinq ans, ceci
afin d’éviter les accidents : le départ aura
lieu au Pont National et l'arrivée au viaduc
d'Auteuil.
On compte* «tir. les prix -donnés par M.
Glanday et l'Aéro , promoteur de l'idée.
Le CRIP sc réunira le 22 avril pour le I
tirage au sort des pinces de la Traversée
de Paris
Les courses porteront les noms suivants :
Prix du Con-eil Municipal, à 4 rameurs.
Prix de la Ville de Paris, à 8 rameurs.
Claire Syndicale de l'Automobile
et des Industries qui s'y rattachent
Communiqué officiel
Le comité de la Chambre syndicale de
l’automobile cl des industries qui s'y ralla-
ebemt a tenu sa réunion mensuelle ie lundi
1“ avril, au siège social, 161, avenue Mata
kofi.
I-a séance est ouverte à 5 heures 45, sous
la présidence de M. le marquis de Dion,
président.
Etaient présents : MM. E. M. Richard,
président d'honneur : André Citroën, vice-
président ; E Blin, secrétaire général; C.
i.oisel. trésorier : MM. Guyonnet, comte de
La Valette. A. Michelin, R. Petit et Yinet,
membres du comité, et MM. L. Bing, Bois
sée et F. Labié, membres actifs.
Excusés : MM. Borderel. Darnis, Esta-
**It* 7, Coin Ott, CoKlIlCI , UJUHI'J' UU *.l UVU1 (
ges Richard.
Le comité décide de nommer, comme I
membres honoraires, MM. Emile Mors, i
ancien vice-président et Olivier Bocandé,
ancien secrétaire général.
Trois nouveaux membres sont admit. :
M. Baverey, directeur généra] des éta
blissement* Roc-het-Schneider, à Lyon ;
M Robert. Hamoir, dministrateur direc
teur des établissements de la Carrosserie
industrielle, à Courbevoie ;
M. Roussillon, directeur de la maison
et Béroudiaux, fonderie de fer, à Revin (Ar
dennes ).
Sept candidats sont présentés :
M. Dalifol. navigation et moteurs, à j
Ncuilly ;
M. Rcntsillon, directeur de la maison j
Cher et Cie. constructions mécaniques, a j
Argenteuil et Clermont-Ferrand ;
M. Decollogne, fondeur.- à Pont-Aude-
mer ;
M. Grammont, de la société des établis
sements industriels Grammont. à Pont de
Chéruy (Isère) ;
M. Georges Parent, administrateur délé
gué de la société métallurgique La Bonne
ville.
Après discussion dès affaires courantes
et lecture de la correspondance, la Cham
bre syndicale adopte, à l'unanimité, la ré
solution suivante ;
SALON DE 1912
Résolution adoptée â t unanimité
La Chambre syndicale de l'Automobile
et dos Industries qui s’y rattachent,
Considérant que lus prix de location des
stands exigés dus exposants du Salon de ,
1910, et adoptés à nouveau par le Salon de
1912 sont beaucoup trop élevés,
Tenant compte que cette augmentation
de prix a pour but d'assurer ayant l'ouver
ture de l'exposition une recette suffisante
pour couvrir les dépenses d organisation et
d'installation,
Estime que les frais de l'exposition étant
entièrement garantis par tes exposants, i! ,
serait de toute équité que ceux-ci profitent ,
de la totalité des bénéfices, i
Exprime le regret que la majorité du
comité d'organisation ait décidé de réser- i
ver 20 0 0 sur les bénéfices au profit des !
chambres syndicales organisatrices.
Et décide que la somme qui lui revie n- j
dra sUr ces benéliers sera repartie au pro
rata des sommes versées pour la location !
des stands entre ceux de scs membres qui ;
auront opté pour ta Chambre syndicale de
I Automobile et des Industries qui s'y rat- j
tachent en ce qui concerne la. déclaration à :
{aire pour la répartition des bénéfices en
tre. les Chambres syndicales.
BOXE
Au Ring de Londres
Eugène Trihri et Wally Pickard font
match nul.
Charles Legrand 8 b andnnnc au treizième
round devant Young Brooks.
Tel est le résultat que nous recevons au
montent de mettre sous presse, des combats
principaux qui furent disputés hier soir au
» Ring » de Londres et qui mettaient aux
prises en matinée Eugène Trikri contre
Wally Pickard en un combat en 15 rounds.
En soirée, le match principal eut lieu en
20 rounds entre Charles Legrand et Young
Brooks ; notre représentant abondonna au
13? round.
A’. CoBEY.
SIR LA COTE D’AZUR
Henri Farman vole à Monte-Carlo
Monaco, 1 " avril. (Dépêche de notre cor
respondant particulier.) — La pluie, qui a
fait remettre l'inauguration dus canots auto
mobiles, a cessé vers midi, et dans l’après-
midi le temps se remit au beau.
Henri Farman en profita pour fait ■ une
courte promenade aérienne d’une dizaine
de minutes, emmenant sur son hydro:»-' -
plane Ernest Arehdeaeon : il effectua plu
sieurs amerrissages parfaits. Fischer vou
ensuite avec un photographe.
Le voyage de Nice à Gênes, qui devait
avoir lieu aujourd’hui, est renvoyé à de
main.
Laurens vole à Nice
Nice, 1" avril. — En dépit de rentOus
violents. Laurens sortit avec son monopho
Depcrdussin, moteur Gnôme. Il emm nu
comme passagère Mrs Travers et v >hi a i-
dessus de la ville, à une altitude de 890 mè
tres.
ROWING
LE MATCH OXFORD CAMBRIDGE-
Oxford a battu nettement Cambridge
A ta suite de l'accident survenu samedi der
nier au huit de Cambridge l’épreuve lut arm
lue et 'i" nouveau redisputêe tuer. Samedi te
temps était magnifique, il n'en tut pas de m*'»
lundi : un vent violent soufflait et, la Tamise
mutait de grosv-s lûmes qui g*'itèrent beaucoup
l-« deux i.->n 'urrents. A midi *0 au ,,r>t de
Eutney, le starter donna 1 ? départ : !, s deux
i tpe» rest -!•••’i' ensemble • tsqu' ■ BÜ ai H se.
» > 1 )xf* n d prit une k gère avance -A Duki <
lieu'/. Cambridge revient à la hauteur d'n.xfrd,
mais un peu plus loin les bleu fon e repren
nent l'avantage *-t mènent ayec une longueur t !
d avance. A W'aldens, Cambridge reprenait, mu.
finalement Oxford bat Cambridge par six ton
gueurs, accomplissant le parcours en 52 minu
tes cinq secondes. C’est la trente-huitième
taire d'Oxtord, Cambridge n’ayant triomphé q
vingt-neuf fois.
R. L.
ON ARTICLE DE PI. BLEU
M. t-PUio B’crio! vient de puLiier. ,
i Aèropuile, un article sur lès dernier
accidents. Etant donnée l’autorité ie soi
auteur, nous le reproduisons intégral-:
ment ;
A propos de certains accidents inexpliqué
La mort du lieutenant Sevelle n’aurii pu
é»e, comme plusieurs morts ptéc» h-nb ■
inutile à l’aviation. Elle aura fait apparat
tre une nouAeile conception des effort» aux
quels sont soumis en l'air, les aéroplanes
Elle est venue expliquer la série des a ei-
rients jusqu’ici incompris, arrivés a Chnvez
d’abord, à Blanchard ensuite, puis à Lan-
theaume et à Dincourneau.
Jusqu à présent, on n'admettait pus que
les ailes des aéroplanes puissent travail
1er de haut en txi« Après la m ri le 1
vez. les témoins avaient bien affirmé nv ”
vu les ailes se replier en dessous de l’ap
pareil. On n’en avait nas tenu compte, pen
sant à une illusion d’optique : les ailes f 1 .
rent cependant renforcées une première
fois Vint ensuite la mort de Blanchard qui
«mena un deuxième renforuemenl du bras
des ailes. Enfin, ia mort de Luntheaume,
après laquelle une commission militaire dé
cida de renforcer une troisième fois ie >
brus d'atles, et CesL avec ces ailes nouvel
lement renforcées que vient de moût r
lieutenant Sevelle
ttéias 1 ce n'était pas dans la faiblesse < 1 1
leurs ailes qu'était le secret de. leur mort
Ces quatre accidents eurent lieu dans
mêmes conditions : l'appareil était reste
très longtemps en l'air au milieii d>-s 1 -
mous les plus violents. Cbave/. avait tra
versé les Alpes. Blanchard venait d'Orh
ans è Dut > l ' 1 '* 11 te \ enail le lai)
yn voyage de .">0 kilomètre.- <;t Sevelle un
vol de 2 it. 10. Leurs appareils avaient r -r
fadement résisté aux sec 'tisses de l'air
quand, tout à coup, lorsqu'ils allaient ,it
terrir. au moment précis 0(1 iis se mettaient
en vol plané, les ailes, qui devaient eepeu
fiant, à ce moment, travailler très peu fie
haut en bas, venaient à se rompre et à
s'émietter.
Je ne parle pas de la’ ident du lieute.
nant Ducourneau. pour lequel on constata
aussi ia rupture des haafi 1 » -upérieurs et
qui est probablement dû à une cause ana
logue.
Dans l’appareil du ’ù'Utenant Sevelle. les
i haubans supérieurs ôtaient complètement
cisaillés.
Tous ces accidents, arrivés dans d-’s con-
01 tests identiques, amenèrent à penser que
l'aile pouwut être prise par dessus el avoir
à supporter des efforts verticaux descen
dants.
On comprit, que l'inertie d'un aéroplane
lancé en ligne droite et mis brusquement
en descente par un vol piqué pouvait faire
travailler l'aile è l'envers et maintenant ee
phénomène ne fait plus de -doute pour tou*
ceux qui veulent bien 1 analyser.
l n appareil lancé horizontalement et
dont on diminue ta puissance motrice, des
cend suivant une parabole d'autant plus al
longée que sa vite»se est plus grande. Si
l’aviateur pur un coup d’équilibreur trop
fort vient à transformer sa trajectoire en
une ligne droite située au-dessous de celle
parabole, i .1 est immédiatement pris par
dessus. Pour lui faire suivre celle trajec
toire te rapprochant du sol plus vite que ne
l’aurait fait la pesanteur, une force des-
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 84.62%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 84.62%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/6
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k7152156c/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k7152156c/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k7152156c/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k7152156c/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k7152156c
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k7152156c
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k7152156c/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest