Titre : L'Aéro : organe hebdomadaire de la locomotion aérienne
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-03-15
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32682874k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 15 mars 1912 15 mars 1912
Description : 1912/03/15 (A4,N410). 1912/03/15 (A4,N410).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k7152138f
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-15178
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/11/2019
QUOTIDIEN - 6 Pages - 5 Centimes
4* Année — N*410 — Vendredi 4 5 Mars 194 2
Ul.t
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AVIATION - AUTOMOBILE - CYCLISME - TOUS SPORTS
Oau
Six mtis
M fr
lïfr.
ABONNEMENTS j
( ÉTRANGER (Union postnlo)
35 fr.
20 fr.
DIRECTEUR
ROGER SÙE
ADMINISTRATION ET RÉDACTION
253, Boulevard, des» Italiens, 2 3
PARIS
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iSprès minuit: 126-58 Interurbain : 357
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REDACTEUR EN
FAFIOTTE
LES GRANDS MATCHES D'ENTRAINEMENT DE F00TBALL-RDG87
LES PILOTES CIVILS LES «US MMS
le
Par 13 points à 3
Les pilotes civils sont malheureux — Les
requins de 1 aviation sont les impresarii
Un projet séduisant. — Ce que
dit Dancourt.
De même qu en France, tm comité « lAiqte
Allemand » va taire appel
à la nation pour l'avia
tion militaire
L’équipe de Gloucester
La perspective d'assister à un beau match
international avait incité cinq mille sports-
men Parisiens à négliger l'attrait des ca
valcades et des réjouissances des Boule
vards pour aller assister, à Auteuil, à la
rencontre de Gloucester contre le Stade
Français. Ils n’eurent pas à regretter le
déplacement, car ils assistèrent à un match
énergiquement disputé pur les deux teams,
aux phases souvent agréables, ouvert et
rupide.
Gloucester triompha par 13 points à 3 ,
en profitant plutôt des fautes des Parisiens
qu’en attaquant d’une façon nette et clas
sique. Ce fut, en effet, l’équipe battue qui
attaqua le plus souvent et qui, pendant
toute une mi-temps, fut maltresse de l’of
fensive, ce qui dénote autant la sûreté de
défense des visiteurs que le manque de
fini dans l’attaque des joueurs parisiens.
Le ballon sortit le plus généralement au
Stade Français, et les lignes arrières fi
rent sortir maintes fois les passes dans la
direction des buts de Gloueester. Mais le
manque d'homogénéité de la division d'at
taque des « bleu et rouge », la sûreté do
la défense anglaise et aussi quelques ma
ladresses françaises empêchèrent les Fran
çais d’augmenter leur « score » dans la
deuxième mi-temps.
Les avahts des deux teams firent jeu à
peu près égal, car si les Parisiens s'assu
rèrent le plus souvent le contrôle du bal
lon à la mêlée, en jeu ouvert et à la tou
che, les Anglais, admirablement disposés,
firent montre d'une grande supériorité.
Les demis de Gloucester furent bien la
meilleure ligne de l’équipe, et le titulaire
de la mêlée, notamment, se montra peut-
être le meilleur sur le terrain.
11 nous est impossible d’adresser des
éloges quelconques aux trois-quarts an
glais, qui firent avorter par leur mala
dresse dans la réception de la passe, main
tes attaques joliment amorcées par les
demis. Les aiiiers de Gloucesler notam
menl furent îles plus malheureux dans l'of
fensive, et l’un d'eux manqua deux essai»
alors qu'il était complètement démarqué et
qu’il avait le champ libre devant lui.
L'arriére fut parfait.
Il faut noter avec le beau jeu fourni par
les avants et les demis de Gloucester, la
sûreté de coup de pied de presque tous les
équipiers, experts dans 1 art de trouver
des touches heureuses.
Au Stade Français, la ligne d’avants se
oomporta très bien, comme nous l’avons
déjà dit, en face du redoutable « pack »
de Gloucester. Les demis furent bons ainsi
que les trois-quarts qui manquent cepen
dant de cohésion. A l’arrière, Rodary fit une
superbe partie.
Les meilleurs stadistes turent, avec le
gardien de but, Dcsfossez, Du Bled et Paoli
en avants, Tanacesco, Charpentier, Piron,
Dedet en trois-quarts.
L’arbitrage de M. Gondouin fut sévère
mais juste. Signalons en terminant qu'il
accorda, avec, juste raison, aux Anglais
un essai qui n’avait pas été marqué par
la faute d'un stadiste qui bouscula Dix au
moment où il allait louché dans les buts
français.
Gaston Bénac.
Voir le détail de la partie en cinquième
paqe.
Propos en l’Air
L a matinée enfantine de l’A. C. F.
Suivant une heureuse coutume, l'Auto
mobile Club de France a donné, hier, la ma
tinée enfantine qu'il offre chaque année aux
familles des membres du cercle.
Cette matinée a obtenu un grand et légi
time succès. La coquette salle des fêtes du
cercle offrait un coup d'œil des plus char
mants et avait peine à contenir 1 affluence
des joyeux danseurs.
Une séance de prestidigitation, parfaitement
réussie, complétait le programme de la ma
tinée.
A six heures, lorsqu’il fallut se séparer,
les invités emportèrent chacun un des jolis
souvenirs distribués à profusion, au cours de
cette charmante fête familiale.
« Merci pour vos excellentes bougies. Ce
n'est pas une bougie qui m’a arrêté à Etatn-
pes, mais un fil de bougie cassé. — Maurice
Tabiteai'. »
Dont acte.
D imanche prochain, aura lieu, au restaurant I
Ivain, à Argenteuil, le banquet annuel j
de la société de secours mutuels des ouvriers j
et ouvrières de la maison Dunlop.
De hautes personnalités politiques et de la
mutualité assisteront à ce banquet.
L e banquet des employés de la presse.
M. Fernand David, ministre du com
merce, assisté de M. )ean Morel, sous secré
taire d'Etat à l'intérieur, présidera effective
ment, le dimanche soir 17 mars, le grand
banquet annuel de l'Association des employés
de la presse française, qui aura lieu dans la
salle des fêtes du Petit Journal, 21, rue
Cadet.
Plusieurs députés et conseillers munici
paux honoreront de Paris honoreront de leur
présence cette fctc, qui se terminera par un
brillant concert.
Sans Fil.
FRANCE & ÉTRANGER
LA JOURNÉE D’HIER
En France :
Dancourt, on ce moment, vole à Gap,
mais le téléphone, heureusement, rappro
che les distances, et nous avons pu, hier,
causer avec lui. Il s’agissait de savoir de
lui les raisons pour lesquelles les pilotes
civils ont tant de mal à gagner leur vie.
— 11 faut, nous dit-il, mener une campa
gne acharnée pour sauver les pilotes ci
vils •
» J'ai vu ici offrir à un monoplaniste 1 res
connu , dont la virtuosité est remarquable,
une somme dérisoire, et comme c est lut
qui avait offert son concours, n est-on pas
en droit de conclure que tous les aviateurs
en sont réduits à courir le cachet ?
« Ceux qui n’ont pas d'appareils sont cn-
"agés à des conditions leur permettant à
peine de subvenir à leurs besoins. Ils ont
un fixe très faible et un fort pourcentage
gur les bénéfices. Le contraire ne serait-il
pas préférable ? Car les bénéfices sont mi
nimes.
— Nous savons par les lettres reçues de
vos camarades à quel point il est utile de
pousser un cri d alarme. Mais, est-ce la
le plus grand ennui que vous avez à subir .’
— Non. La plaie du métier est l'accapa
rement des affaires par certains managers
dont les scrupules ne sont pas très grands, j
Ces gens sans vergogne, sous leurs dehors I
honnêtes, exploitent honteusement les mu ]
nicipalités et les pilotes.
— Mais par quel moyen pourriez-vous I
vous passer de ces requins, puisque main- j
tenant tout ce qui est encore possible en !
France est accaparé par eux .’
— Le moven existe. Il est simple et fa
cile à appliquer. Voici ce qu'il faudrait :
« Actuellement, tous les Fronçais don- |
nent leur obole à l'aviation militaire. Ne i
pourrait-on pas centraliser les dons, orga- |
hiser des fêtes d’aviation, des meetings aux- . _
quels participeraient les pilotes brevetés du mand
PAé CF. On ferait des recettes importan
tes ; une partie des bénéfices serait consa
crée à l’aviation militaire, l'autre serait
affectée a l'aviation civile. Dans quelles
proportions ? On le déciderait. Et, ainsi,
les pilotes pourraient travailler.
n Ne Iouniii-3 pas, du reste, vuim .e -.
siez l'autre soir, il faut à toute armée une
réserve d'autant pins puissante qu’elle est
elle-même plus forte. Or, les pilotes civils,
ceux qui ont déjà fait leurs preuves, sont
tout désignés pour appartenir à 1 aviation
de réserve. »
— C’est fort simple. l'AêCF et l'AGAé me
paraissent tout désignés pour transmettre
aux municipalités la liste des pilotes sé
rieux libres d'engagements. Lno circulaire
envoyée à tous les maires de France les
prierait -de s'adresser rue François 1 er.
— Mais cela coûterait cher.
— Pour ma part, je paierai volontiers ma (
quote-part. Et tous mes camarades n hési
teraient pas à me suivre.
,1 11 faut nous erouper si nous ne voulons
pas sombrer. Du reste, dites-le diuis I A cm,
et vous recevrez certainement de tous les
pilotes civils des lettres dont se dégagera
la meilleure marche à suivre. »
C’est notre avis, et nous trouverons bien
le moyen d'assurer nu pilotes civils l'ai- I
sance à laquelle leur courage et leur au- j
dace quotidiens leur donnent droit.
Henri Rkcnaiu r. j
La France va-t-elle être suivie par l'Al
lemagne ? et au-delà du Rhin un élan pa
triotique emportera-t-il la nation, lui fai
sant offrir à son armée des oiseaux do
guerre ?
Peut-être, car le peuple allemand, Ica
yeux fixés sur nos ■ • aêros », s'inquiète,
s’agite ..
H y a quinze jours, le grand polémiste
Hardeu écrivait dans sa revue die Zukunfl.
» M. de Bethtnann lit-il les journaux
français ? Connalt-il l'écho que le Malin a
trouvé dans les communes et dans la
presse pour fortifier leur Hotte aérienne ?
De chaleureux appels sont adressés par les
ministres, par Poincaré, par Millerand, par
Delcassé, avec oette parole comme mot
d’ordre : » Développer l'aviation, C'est
grandir la France ». Tous s'écrient : nous
devons à tout prix nous assurer la maîtrise
de l'air 11 ne faut pas attendre que l'Alle
magne nous ait devancés. Et puisque le
gouvernement est aveugle, que le peuple
français agisse par ses propres moyens. »
Kl. ajoutait Harden, « l'or afflue de toutes
parts »...
I.es acclamations dont furent salués nos
aviateurs à la Revue de printemps furent
redites par tous les correspondants pari
siens des journaux allemands. L'un d’eux
écrivait au Derliner Xeurste Xachrichlen :
» C’est parce que la nouvelle invention a
fait jusqu’ici en France les plus grands
progrès et que Ton attend dons le cas d'une
guerre de si grands et si incomparables
services que les » oiseaux de France » sont
devenus le symbole de l'amour do la pa
irie. »
Or, voici qu'en face de ces » oiseaux de
France » les » aigles allemands » veulent
à leur tour prendre leur vol.
De l'autre côté du Rien, un appel va en
effet être prochainement lancé à la nation S
entière par Je comité de » l'Aigle Aile- j
Cette association, qui vient de se
créer à Wiesbaden, « se propose de réunir.
; sons forme de souscription nationale, les j
j fonds nécessaires à l'achat et à l’entre- i
i tien d'aéroplanes, ainsi qu'à l'instruction !
des pilotes »... Le gouvernement, ainsi i
! qu'un grand nombre d’industriels, ont pro- |
; . r dans la plus large [iitsùrw
celte entreprise.
T.c peuple allemand répondra., c’est cor-
* tin, à ci t appel. Connaltra-t-il le mémo
'■lan ? Pourquoi non ? Le souvenir de la
souscription en faveur du comte Zeppelin
11'est pas si lointain qu'il soit effacé des
mémoires !
I e génie de nos constructeurs hien qu’in-
suffisamment secondé, donna à notre pa
irie une avance suffisante : plus qu'en tonte
nuire nation l’aviation trouve et trouvera
j dans noire race la formidable armée de pi
lotes nécessaires : l’argent, enfin, est donné
et par le peuple entier et par le gouvemo-
( ment, enfin réveillé. Mais nous laisserons-
nous rejoindre el les » aigles allemands »
deviendrnnt-iis assez puissants et assez
nombreux pour s'élever menaçants en face
'es > oiseaux de France » ? — E d’Al'BicxY.
LES GRANDS MATCHES DE FOOTBALL ASSOCIATION
II. F. A.| Dal PARIS (R. S. F. S. A.)
L équipe représentative londonienne, après une première mi-temps plutôt faible, a
dominé le onze français et a triomphé par 2 buts à 1. — Quinze cents a deux nulle
spectateurs assistaient à une partie sa 11s grand intérêt. — Ce que tut le match
blin
Ainsi qu’il était généralement présumé, 1 et Nicoi sont tous pla
ni l’équipe de Paris ni celle de Londres, ne I Une descente anglais
prouvèrent être de grande classe hier oms visiteurs l’occasion d<
la partie qui les mettait aux prises 3 îr h: puis une série de ci
terrain de Colombes. Le match fut : ud.ôt
monotone, et c’est à peine si de temps à
autre, quelques phases de jeu soulevèrent
les acclamations du public. 11 faut néan
moins reconnattie que vers la fin ‘e duel
des deux teams devint plu» digne d’intérêt,
Paris, qui avait dominé pendant '.a prenne
re mi-temps, était ensuite presque surclas
sé, retrouva en effet lavanlage et 1 plu
sieurs reprises, fut bien prêt d'égalis’r.
En jugeant de ce que fut en général la
partie, le résultat semble cependant j-sic,
car si le team blanc ne lut en aucune "gne
nettement supérieur, les avants montrè
rent devant les huis, une plus grande pé
nétration que ceux du onze bleu et rv:çc.
Et n'était ta grande qualité des urrièri s
de Paris. Londres eût certainement .triom
phé.
à 2 en la défaveur des
iicniip moins h on oral) le
I. obtenu l'an passé sur
-’t ne fuit nue confirmer
tiques adressées par I u-
•ssf sportive au choix
Le résultat de
Français, est be
que celui de 0 1
!» sol britannique
I 1 justesse d--» c
nmiimité de la ;•
des officiels parisiens.
Les équipes étaient les
suivantes
s à côtes des buts,
donne euiin aux
devenir dangereux,
cafouillages, un bon dr.b-
dc Lrcssall et un sliot de ce derme’
a a suite d me erreur de Jordan permet-
tent aux Anglais dV'gaîiscr,
Des la reprise. Raid tente de nouveau
de donner ! avantage aux bleu et rouge -
termine est faite un pou trop fortement et
par une échappée, mais la passe qui lu
termine est faite un peu trop fortement et
Lamnrd qui i bien suivi arrive trop tard
malgré su vitesse pour 1 prendre le bal
lon. Londres désormais s'assure l'avanta
ge et une descente de Cox est terminé»
ossnq au tnb jncq sojj auujd toqs un jeri
guère de chance à Je Gaslyne.Les < blanc ••
ont match gagné mais continuent néan-
moins l'offensive et ce n'est que vers bi
lin que .es Français redeviennent dange
reux, Bard e! Cornard échouant de justesse
dans des tentatives vers le goal qui foutes
deux manquent de direction.
Consid“rat?ons
La revue de Printemps à Nancy
L’aviation militaire belge
5#*
U n aérodrome à Waterloo.
Il avait été question, parait-il, d’élever
des constructions sur le champ de bataille
de Waterloo. Mais les Anglais, qui ont une
vénération pour le lieu de la victoire fa
meuse, s’y opposent de toutes leurs forces,
et réussiront sans doute. Afin de conserver
le champ de bataille dans son état historique,
il est question d'y créer un aérodrome natio-
tional. Ce projet, très séduisant, aurait des
partisans nombreux et puissants.
L es seuls pneus Dunlop garantis.
Tout cycliste renseigné sait que la vé
ritable enveloppe Dunlop comporte une ga
rantie d'un an. Mais, pour être tout à fait
averti, il doit savoir que seules les envelop
pes de premier choix jouissent de cette ga
rantie et qu'elles doivent être payées au prix
de tarif de 13 fr. 50. Toute offre à un prix
inférieur expose donc l’acheteur aux incon
vénients de l’acquisition d'une enveloppe de
second choix, ou même d’un solde sans au
cune garantie.
I l faut préciser.
Ce n est pas une bougie qui a arrêté Mau
rice Tabuteau à Etampes, dans son raid Pau-
Paris, en cinq heures dix, mais. un fil de
bougie, car, est-il besoin de le dire, Tabuteau
n'emploie que des Oléo.
•Voici d’ailleurs la dépêche qu’il a adressée
à l’Oléo;
Le cortège de la Mi-Carême s'est déroulé
sur les grandes artères au milieu de l’en
thousiasme général. Foule énorme. On ad
mire beaucoup les chars venus de Nice.
— Nouveau projet de reforme électorale.
Quand nous serons à cent...
— Conseil de cabinet : interpellations sur
la politique étrangère, répression du vaga
bondage et de la mendicité, politique sco
laire.
— Dîner diplomatique au Palais-Bourbon.
— Banquet en l’honneur de la Républi
que Chinoise ; discours de MM. Painlevé
et Anatole France.
— Les malfaiteurs se font prendre : Lé
preux. qui vole 2 millions à la Compagnie
de Suez, a été arrêté à Lille.
— Etchoobar, un des agresseurs du cais
sier de lOyonnite, a été arrêté à Bruxel
les.
A l'Etranger :
Un anarchiste tire deux ooups de revol
ver sur le foi d'Italie, qui n est pas atteint.
Le commandant de l'escorte est grièvement
blessé. Le roi se rend chez le major Lang,
l'officier frappé, au milieu des ovations de
la foule. Le président de la République"a té
légraphié ses félicitations au roi. — L’au
teur de l’attentat, aussitôt arrêté, a été
difficilement arraché à la foulo en fureur.
— Négociations franco-espagnoles : im
pression pessimiste.
— Le gouvernement allemand envoie des
troupes dans le bassin do la Ruhr.
— Crise gouvernementale à La Canée.
Le chef de cabinet du ministre de la
guerre belge. M de Broqueville, a reçu,
hier, une délégation de l'Aéro Club de Bel
gique.
Cette délégation, conduite par M. Fernand
Jacobs, président de TAtro Club de Belgi
que, était composée de MM Ad. de la Hault,
A. Yiéminckx, A. de Breyne, F. Digneffe,
baron de Vrière, Lecocq, général Van tien
Borren.
Après un exposé dos nécessités urgentes
de l'aéronautique belge, la délégation a re
mis au ministre un mémoire analysant les
organisations similaires des pays voisins,
établissant que pour mettre fin à l'état d'in
fériorité de l'armée belge au point de vue
de vue de l'utilisation de ses services auxi
liaires de premier ordre, la défense natio
nale devrait pouvoir disposer d'au moins
quatre aéroplanes par division d’armée,
soit vingt-quatre appareils, plus une section J
de six appareils de réserve, soit en tout
trente appareils pour Formée do campagne.
D’autre part. Anvers, Liège et Namur de
vraient disposer respectivement de six,
quatre et quatre aéroplanes : au total, qua
rante-quatre avions.
Deux dirigeables « croiseurs » à grand
rayon d’action seraient, en outre, indispen
sables pour permettre les reconnaissances
stratégiques.
Cette organisation nécessiterait un crédit
extraordinaire de 2 ,. 340 , 00 û francs. La délé
gation a sollicité à cette fin l’intermédiaire
du chef de cabinet.
\ancfi, 11 mars Dépêche de notre cor
respondant particulier — Hier malin, le
général Uoestkv, commandant en chef du
20 ° corne, a passé la revue de printemps
Plus de cent mille personnes, dont un grand
nombre d Alsaciens-Lorrains, s’étui nu rrn
dus au plateau de Malzéville, ou étaient
massées les troupes.
Après la charge, tandis que le canon ton- 1
liait, des aéroplanes parurent dans 1 » ciel.
Cédaient les officiers aviateurs de Mailly. |
qui vinrent voler au-dessus des troupes.
Comme les régiments défila tnt le boute- |
nant de Rose vint saluer du haut, des airs
le général en chef, puis il alF-rrit.
Cette importante manifeslation déchaîna
un enthousiasme indcscrial h.e.
Paris (USFSA)
(Bleu et rougej. — De Gastyne (Racing
Club de France ; Fahiny (RCF/ et Du-
breuil .SC Amical; : Nicoi RCF. Denis
CA Société Général»; et Jordan Stade
Français) ; Puget RCFj, Matthey (R' F ,
Bard (RCF, Clarke (t'ASG) et Caniarü
AS Française,'.
Londres (.ÂFAj
(Blanc'. — S. D. Waie (Surbiton Hil!) ;
I. e. Snell (Oki Carthusians), et P. Camp
bell (Ealing Association, ; N. H. Sm.t Nor-
semen) : A. E. Herman Saint -1 h ■•nias Hos
pital; ; H. W. Skinner -.Capital et ( nanties
13 k. : il. G. Tabernacle Ealing Associa
tion : H. A. Crcssall , 01 d Crnnleighans) ;
N. J. Cox Old Cholmelcians, : G. Taber
nacle 'Ealing Association- et L. A. Stra-
chan (Richmond Association.!. ■
L'arbitre était M. French.
La partie
La partie débute en peu mollement et
;es équipes de part et d’autre prennent
quelque temps avant de trouver leur c- I10-
sion. Les Parisiens sont les premi-rs a
obtenir un avantage quelconque mois
Campbell et Snell arrêtent aisément leurs
tentatives- Vingt minutes ><• sont écou
lées quand Raid s'échappe et dribble du
milieu du terrain, le * goatee » soi t à sa
rencontre et bloque le . ballon mais le cen
tre le reprend et l'envoie dans les filets
sans gardon. Paris continue à dominer
ensuite légèrement mais les attaques sent
peu suivies et des shots de Clarke, Mnlthey
1 : glaise, n male f, m . t
pas être de mauvaise ' lasse, mais )e han
dicap que sont une traversée, un voyagu
de nuit et un .--jour de quelques h-iuira
- Ti-ment à l'hôtel, sc li! naturellement res
sentir. Le gardien de but lit une mula-
... . 1
un bu! : il était do classe absolument orvl -
naire. te-s deux arrières, par contre, étaieill
fort bons. Campbell et snell montrèrent une
Irès grande sûreté cl une précision remar
quable dans ieur travail défensif.
De» demis, Skinner nous a semblé la
meilleur ; les avants formèrent un ensenru
ble u peu près satisfaisant, mais aucun nu
se montra réellement s»jvr -rir.
De Gastyne fut excellent, mais le handi
cap tic sa petite laj-le sc f.r dangereuse,
ment sentir deux fois, ses dégagements
manquent toujours un peu de force. Fahiny
et DuLreuil en arrière m» comportèrent très
brillamment, lis n'eurent que de rares er
reurs à se reprocher. Nous sommes d'au
tant pi us heureux de voir .e bnck du SC A
prouver sa valeur que depuis plus d'un au
nous demandions son e»-.u dans un match
de cette importance.
Les demis, à part Denis, furent faibles,
Nicoi à peu près impeccable pendant la pre.
mière nu-temps, fui niédio-iv au cours del
quarante-cinq dernière» minute,». Jordan su
prouva le moins bon des six • halves » sur
le terrain.
Parmi les •< forwurds » Bard et Cornard
se distinguèrent en plusieurs 'usions. L«
centre avant fut neFi-uient » meilleur des
joueurs sur 'e terrain, o e ipan! des posi
tions d’offensive. Mutlhey accomplit un trn.
voit fort utile mais aurait gagné à ten.r
sa place habituelle et non celle d'inter.
[• g«t no répondit aux es| •
rances. Il fut absolument médiocre, ainsi
d'ailleurs que Clarke, actuellement en mau
vaise forme.
Achille Dlchenne.
Y:\CHTI.XG
AUJOURD’HUI
Vendredi 15 mars
Sociite des RêirIîs irrSèIk de Paris
Par suite d’un empêchement imprévu,
l’assemblée que cette société devait tenir
dimanche prochain 17 mars, à la Ligue
Maritime Française, 8 , rue I.a-Boétie, est
remise au vendredi 22 mars, à cinq heures
et demie, au même endroit
On y examinera les règlements qui seront
appliqués dans les premières régates
Comment ils courent
(Lettre de notre rédacteur en chef )
Pau, '3 mar-;
Courses à Saint-Cloud
Prix d'Ouverture. — Vivacité, Antithèse.
Prix de Viltarmins. — Jarretière, Ecurie
Balli.
Prix de Saint-Cloud. — Montres© II, Ga
lion d'Or.
Prix des Troènes .- — Rivoli III, Gobctte.
Prix des Pcrriers. — Corton II, Martial.
Prix du Bas-Meudon. — Manthorpe, Ec.
Balli.
LES MATCHES SE SUIVENT...
— Quelle heure aree-rousf
Chacun consulte sa montre , et personne
n'est d'accord.
Je crois que si nous avions beaucoup de
chronométreurs à chaque course, nous pour
rions leur demander: <• Quel temps avez-
vous? » Et ils ne seraient pas souvent du
même avis.
Pour ma part, j'ai toujours été assez scep
tique, lorsque j'ai entendu ces messieurs,
pourtant tiré, respectables, annoncer avec un
sérieux imperturbable un temps où figurent
des dixièmes de seconde.
C’est pourtant avec ce sérieux imperturba
ble qu’on donna, hier, les temps d’une course,
où, en faisant une petite soustraction, on
trouve que Bouchard et Kolchmainen, avec
dix-huit kilomètres dans les jambes, ont fait
630 mètres en 1 minute 1; secondes 3 ;, ce
qui bat le record du monde des 700 yards,
qu'un coureur comme Slieppard —• contre le
quel je crois que Bouchard et Kolchmainen.
auraient tort de s'aligner — exécuta en
1 minute 26 secondes 4 5.
Vous verrez que, d’ici peu, le chronomètre
permettra à un coureur à pied de battre le
record de Tabuteau. — Daniel Crtvelu.
deux voitures en course, une
| six-cylindres de Saumon, u
lindres, la limousine-salon de
or, cotte dernière a eu une
orageuse avec un cheval, là
I part en Franche-Comté. - I»
ilieval — mais la voiture 1 si
d.- ia rencontre que l’étape
' l'éiimine.
uveauté, !a
quatre-ey-
tion..
Delûge n'a vu dans 1 '
sérieuse à entreprendr
pages de son carn»t.
blir un riiâssis p’
un cheval sans ei
iffai
Après avoir fait fiGO kilomètres de roufi
avec tes •< Tour do France >, .e fis ai q 1 t-
tés-à Pau. A l'heure où j'écris, iis urt quit
te Bordeaux pour Nantes, achevant le se
cond tiers de ta grande rani-nnee.
Leur effort ne neut être comparé à celui
des coureurs cyclistes qui effectuent sus» R rénar. e e
motaTlort ^“quoique 3 moius’a'Wétique ! I« autres, ofticieiisemeiit. .. .
EtTcycliste n’a pas le» soucis . f cr ûmes I empêchée, h,er d atteindre te
qui assaillent le condu’.’eur d’autoniotile
lelqua
hc d 1
uiffert
■ -N:c»
On a discuté beaucoup su r l uti’. té, d
cette épreuve. Ceux qui 1-1 rfient. ne ! "' t I
pis vue. voilà tout. On peut ' n mseuter le
règlement qui n'est pus si mauvais fier
5 ;rc le premier de ce genc \ on peut rekvi r
des lacunes d'organisation, imis les pre
miers intéressés, les concurvni■«, sont cor- 1
tes, les moins sévères.
L'utilité de l’épreuve ? Allez donc dire q”e
des chefs de maison comme MM. Delàge.
Barré I.estienne, Bosquette. Schneider, de
la Chapelle, Georges Roy,- Crospelle. etc.,
quitteraient leurs usines .leurs affaires si
le Tour n'avait pas d intérêt. F.t le.s pa
trons qui n’ont pu venir ont confié leurs
véhicules à leurs chefs d’atelier, à leurs
ingénieurs, ù leurs contremaîtres, à leurs
voyageurs, à leurs agents, bref, à tous
ceux qui sauront voir el s» rendre compte
i'e la façon dont se comportent leurs pro
duits sur les routes de montagnes ou de
plaines.
C’est qu'il n'y a pas à dire, rien ne peut
donner une idée du coup d'oeil qu'un cons
tructeur jette sur sa voiture ayant de la
laisser -entrer dans le pure fermé. Le résul
tat même de l’épreuve tes intéresse moins
que ce qu'ils auront vu. eux.
Cet extraordinaire Delàge qu'il faudra
bien qu’un ministre décore l'un de ces ma-
’ tins, en, est bien une preuve. Il n'avait que
qu’une étude
noirci force
fie pour éta-
ivant pas>'T a travers
souffrir. Et la voiture
repartie comme
l’a nas
l’heure
entre Tarbes et Pau et de faire tirer la
tangue à Saunion qui. parti une demi-heu
re après elle, a dû faire 150 kilomètres
pour la- rejoindre. La limousine-salon a fait
du 50 de moyenne de Toulouse à Pau, je
l'ai constaté, j'étais dedans.
Croyez-vous que Delàge s’amuse en rou
te ? Dans son coupé, tandis que Mme D' -
làgc somineilie dans un coin, lui. dons l’au
tre coin, répond à un inti rnnnable courrier,
écrit.écrit sans fin.CVst l’époque des grosse»
commandes et puis la construction de sou
immense usine de Ccurhevoj,» avance : do
son bureau roulant les entres vont partir,
déposés au bureau central de la ville d’e-
tape.
Delàge n’est, pas une exception ; i) opèro
en plus grand. Les autre» constructeurs
n’ont nul souci des monuments des villes
avant d'avoir admiré le bureau do poste.
Ils y volent, disparaissent ensuite à l'hôt. l
et ne reparaissent qu'assez longtemps après
débarbouillés de la poussière ou de la boue,
mais aussi après avoir envoyé le garçon !o
plus diligent porter leurs lettres au télé
grammes au Centra!.
Le « père » Barré complique fout eelfl
de voyages à Niort. Il passe les journées
sur la route et les nuits en chemin de fer,
cela n’altère en rien sa santé, encore moin j
sa jovialité, car l’équipe des voitures bleue
blanche et rouge, est toujours aussi uni«
4* Année — N*410 — Vendredi 4 5 Mars 194 2
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REDACTEUR EN
FAFIOTTE
LES GRANDS MATCHES D'ENTRAINEMENT DE F00TBALL-RDG87
LES PILOTES CIVILS LES «US MMS
le
Par 13 points à 3
Les pilotes civils sont malheureux — Les
requins de 1 aviation sont les impresarii
Un projet séduisant. — Ce que
dit Dancourt.
De même qu en France, tm comité « lAiqte
Allemand » va taire appel
à la nation pour l'avia
tion militaire
L’équipe de Gloucester
La perspective d'assister à un beau match
international avait incité cinq mille sports-
men Parisiens à négliger l'attrait des ca
valcades et des réjouissances des Boule
vards pour aller assister, à Auteuil, à la
rencontre de Gloucester contre le Stade
Français. Ils n’eurent pas à regretter le
déplacement, car ils assistèrent à un match
énergiquement disputé pur les deux teams,
aux phases souvent agréables, ouvert et
rupide.
Gloucester triompha par 13 points à 3 ,
en profitant plutôt des fautes des Parisiens
qu’en attaquant d’une façon nette et clas
sique. Ce fut, en effet, l’équipe battue qui
attaqua le plus souvent et qui, pendant
toute une mi-temps, fut maltresse de l’of
fensive, ce qui dénote autant la sûreté de
défense des visiteurs que le manque de
fini dans l’attaque des joueurs parisiens.
Le ballon sortit le plus généralement au
Stade Français, et les lignes arrières fi
rent sortir maintes fois les passes dans la
direction des buts de Gloueester. Mais le
manque d'homogénéité de la division d'at
taque des « bleu et rouge », la sûreté do
la défense anglaise et aussi quelques ma
ladresses françaises empêchèrent les Fran
çais d’augmenter leur « score » dans la
deuxième mi-temps.
Les avahts des deux teams firent jeu à
peu près égal, car si les Parisiens s'assu
rèrent le plus souvent le contrôle du bal
lon à la mêlée, en jeu ouvert et à la tou
che, les Anglais, admirablement disposés,
firent montre d'une grande supériorité.
Les demis de Gloucester furent bien la
meilleure ligne de l’équipe, et le titulaire
de la mêlée, notamment, se montra peut-
être le meilleur sur le terrain.
11 nous est impossible d’adresser des
éloges quelconques aux trois-quarts an
glais, qui firent avorter par leur mala
dresse dans la réception de la passe, main
tes attaques joliment amorcées par les
demis. Les aiiiers de Gloucesler notam
menl furent îles plus malheureux dans l'of
fensive, et l’un d'eux manqua deux essai»
alors qu'il était complètement démarqué et
qu’il avait le champ libre devant lui.
L'arriére fut parfait.
Il faut noter avec le beau jeu fourni par
les avants et les demis de Gloucester, la
sûreté de coup de pied de presque tous les
équipiers, experts dans 1 art de trouver
des touches heureuses.
Au Stade Français, la ligne d’avants se
oomporta très bien, comme nous l’avons
déjà dit, en face du redoutable « pack »
de Gloucester. Les demis furent bons ainsi
que les trois-quarts qui manquent cepen
dant de cohésion. A l’arrière, Rodary fit une
superbe partie.
Les meilleurs stadistes turent, avec le
gardien de but, Dcsfossez, Du Bled et Paoli
en avants, Tanacesco, Charpentier, Piron,
Dedet en trois-quarts.
L’arbitrage de M. Gondouin fut sévère
mais juste. Signalons en terminant qu'il
accorda, avec, juste raison, aux Anglais
un essai qui n’avait pas été marqué par
la faute d'un stadiste qui bouscula Dix au
moment où il allait louché dans les buts
français.
Gaston Bénac.
Voir le détail de la partie en cinquième
paqe.
Propos en l’Air
L a matinée enfantine de l’A. C. F.
Suivant une heureuse coutume, l'Auto
mobile Club de France a donné, hier, la ma
tinée enfantine qu'il offre chaque année aux
familles des membres du cercle.
Cette matinée a obtenu un grand et légi
time succès. La coquette salle des fêtes du
cercle offrait un coup d'œil des plus char
mants et avait peine à contenir 1 affluence
des joyeux danseurs.
Une séance de prestidigitation, parfaitement
réussie, complétait le programme de la ma
tinée.
A six heures, lorsqu’il fallut se séparer,
les invités emportèrent chacun un des jolis
souvenirs distribués à profusion, au cours de
cette charmante fête familiale.
« Merci pour vos excellentes bougies. Ce
n'est pas une bougie qui m’a arrêté à Etatn-
pes, mais un fil de bougie cassé. — Maurice
Tabiteai'. »
Dont acte.
D imanche prochain, aura lieu, au restaurant I
Ivain, à Argenteuil, le banquet annuel j
de la société de secours mutuels des ouvriers j
et ouvrières de la maison Dunlop.
De hautes personnalités politiques et de la
mutualité assisteront à ce banquet.
L e banquet des employés de la presse.
M. Fernand David, ministre du com
merce, assisté de M. )ean Morel, sous secré
taire d'Etat à l'intérieur, présidera effective
ment, le dimanche soir 17 mars, le grand
banquet annuel de l'Association des employés
de la presse française, qui aura lieu dans la
salle des fêtes du Petit Journal, 21, rue
Cadet.
Plusieurs députés et conseillers munici
paux honoreront de Paris honoreront de leur
présence cette fctc, qui se terminera par un
brillant concert.
Sans Fil.
FRANCE & ÉTRANGER
LA JOURNÉE D’HIER
En France :
Dancourt, on ce moment, vole à Gap,
mais le téléphone, heureusement, rappro
che les distances, et nous avons pu, hier,
causer avec lui. Il s’agissait de savoir de
lui les raisons pour lesquelles les pilotes
civils ont tant de mal à gagner leur vie.
— 11 faut, nous dit-il, mener une campa
gne acharnée pour sauver les pilotes ci
vils •
» J'ai vu ici offrir à un monoplaniste 1 res
connu , dont la virtuosité est remarquable,
une somme dérisoire, et comme c est lut
qui avait offert son concours, n est-on pas
en droit de conclure que tous les aviateurs
en sont réduits à courir le cachet ?
« Ceux qui n’ont pas d'appareils sont cn-
"agés à des conditions leur permettant à
peine de subvenir à leurs besoins. Ils ont
un fixe très faible et un fort pourcentage
gur les bénéfices. Le contraire ne serait-il
pas préférable ? Car les bénéfices sont mi
nimes.
— Nous savons par les lettres reçues de
vos camarades à quel point il est utile de
pousser un cri d alarme. Mais, est-ce la
le plus grand ennui que vous avez à subir .’
— Non. La plaie du métier est l'accapa
rement des affaires par certains managers
dont les scrupules ne sont pas très grands, j
Ces gens sans vergogne, sous leurs dehors I
honnêtes, exploitent honteusement les mu ]
nicipalités et les pilotes.
— Mais par quel moyen pourriez-vous I
vous passer de ces requins, puisque main- j
tenant tout ce qui est encore possible en !
France est accaparé par eux .’
— Le moven existe. Il est simple et fa
cile à appliquer. Voici ce qu'il faudrait :
« Actuellement, tous les Fronçais don- |
nent leur obole à l'aviation militaire. Ne i
pourrait-on pas centraliser les dons, orga- |
hiser des fêtes d’aviation, des meetings aux- . _
quels participeraient les pilotes brevetés du mand
PAé CF. On ferait des recettes importan
tes ; une partie des bénéfices serait consa
crée à l’aviation militaire, l'autre serait
affectée a l'aviation civile. Dans quelles
proportions ? On le déciderait. Et, ainsi,
les pilotes pourraient travailler.
n Ne Iouniii-3 pas, du reste, vuim .e -.
siez l'autre soir, il faut à toute armée une
réserve d'autant pins puissante qu’elle est
elle-même plus forte. Or, les pilotes civils,
ceux qui ont déjà fait leurs preuves, sont
tout désignés pour appartenir à 1 aviation
de réserve. »
— C’est fort simple. l'AêCF et l'AGAé me
paraissent tout désignés pour transmettre
aux municipalités la liste des pilotes sé
rieux libres d'engagements. Lno circulaire
envoyée à tous les maires de France les
prierait -de s'adresser rue François 1 er.
— Mais cela coûterait cher.
— Pour ma part, je paierai volontiers ma (
quote-part. Et tous mes camarades n hési
teraient pas à me suivre.
,1 11 faut nous erouper si nous ne voulons
pas sombrer. Du reste, dites-le diuis I A cm,
et vous recevrez certainement de tous les
pilotes civils des lettres dont se dégagera
la meilleure marche à suivre. »
C’est notre avis, et nous trouverons bien
le moyen d'assurer nu pilotes civils l'ai- I
sance à laquelle leur courage et leur au- j
dace quotidiens leur donnent droit.
Henri Rkcnaiu r. j
La France va-t-elle être suivie par l'Al
lemagne ? et au-delà du Rhin un élan pa
triotique emportera-t-il la nation, lui fai
sant offrir à son armée des oiseaux do
guerre ?
Peut-être, car le peuple allemand, Ica
yeux fixés sur nos ■ • aêros », s'inquiète,
s’agite ..
H y a quinze jours, le grand polémiste
Hardeu écrivait dans sa revue die Zukunfl.
» M. de Bethtnann lit-il les journaux
français ? Connalt-il l'écho que le Malin a
trouvé dans les communes et dans la
presse pour fortifier leur Hotte aérienne ?
De chaleureux appels sont adressés par les
ministres, par Poincaré, par Millerand, par
Delcassé, avec oette parole comme mot
d’ordre : » Développer l'aviation, C'est
grandir la France ». Tous s'écrient : nous
devons à tout prix nous assurer la maîtrise
de l'air 11 ne faut pas attendre que l'Alle
magne nous ait devancés. Et puisque le
gouvernement est aveugle, que le peuple
français agisse par ses propres moyens. »
Kl. ajoutait Harden, « l'or afflue de toutes
parts »...
I.es acclamations dont furent salués nos
aviateurs à la Revue de printemps furent
redites par tous les correspondants pari
siens des journaux allemands. L'un d’eux
écrivait au Derliner Xeurste Xachrichlen :
» C’est parce que la nouvelle invention a
fait jusqu’ici en France les plus grands
progrès et que Ton attend dons le cas d'une
guerre de si grands et si incomparables
services que les » oiseaux de France » sont
devenus le symbole de l'amour do la pa
irie. »
Or, voici qu'en face de ces » oiseaux de
France » les » aigles allemands » veulent
à leur tour prendre leur vol.
De l'autre côté du Rien, un appel va en
effet être prochainement lancé à la nation S
entière par Je comité de » l'Aigle Aile- j
Cette association, qui vient de se
créer à Wiesbaden, « se propose de réunir.
; sons forme de souscription nationale, les j
j fonds nécessaires à l'achat et à l’entre- i
i tien d'aéroplanes, ainsi qu'à l'instruction !
des pilotes »... Le gouvernement, ainsi i
! qu'un grand nombre d’industriels, ont pro- |
; . r dans la plus large [iitsùrw
celte entreprise.
T.c peuple allemand répondra., c’est cor-
* tin, à ci t appel. Connaltra-t-il le mémo
'■lan ? Pourquoi non ? Le souvenir de la
souscription en faveur du comte Zeppelin
11'est pas si lointain qu'il soit effacé des
mémoires !
I e génie de nos constructeurs hien qu’in-
suffisamment secondé, donna à notre pa
irie une avance suffisante : plus qu'en tonte
nuire nation l’aviation trouve et trouvera
j dans noire race la formidable armée de pi
lotes nécessaires : l’argent, enfin, est donné
et par le peuple entier et par le gouvemo-
( ment, enfin réveillé. Mais nous laisserons-
nous rejoindre el les » aigles allemands »
deviendrnnt-iis assez puissants et assez
nombreux pour s'élever menaçants en face
'es > oiseaux de France » ? — E d’Al'BicxY.
LES GRANDS MATCHES DE FOOTBALL ASSOCIATION
II. F. A.| Dal PARIS (R. S. F. S. A.)
L équipe représentative londonienne, après une première mi-temps plutôt faible, a
dominé le onze français et a triomphé par 2 buts à 1. — Quinze cents a deux nulle
spectateurs assistaient à une partie sa 11s grand intérêt. — Ce que tut le match
blin
Ainsi qu’il était généralement présumé, 1 et Nicoi sont tous pla
ni l’équipe de Paris ni celle de Londres, ne I Une descente anglais
prouvèrent être de grande classe hier oms visiteurs l’occasion d<
la partie qui les mettait aux prises 3 îr h: puis une série de ci
terrain de Colombes. Le match fut : ud.ôt
monotone, et c’est à peine si de temps à
autre, quelques phases de jeu soulevèrent
les acclamations du public. 11 faut néan
moins reconnattie que vers la fin ‘e duel
des deux teams devint plu» digne d’intérêt,
Paris, qui avait dominé pendant '.a prenne
re mi-temps, était ensuite presque surclas
sé, retrouva en effet lavanlage et 1 plu
sieurs reprises, fut bien prêt d'égalis’r.
En jugeant de ce que fut en général la
partie, le résultat semble cependant j-sic,
car si le team blanc ne lut en aucune "gne
nettement supérieur, les avants montrè
rent devant les huis, une plus grande pé
nétration que ceux du onze bleu et rv:çc.
Et n'était ta grande qualité des urrièri s
de Paris. Londres eût certainement .triom
phé.
à 2 en la défaveur des
iicniip moins h on oral) le
I. obtenu l'an passé sur
-’t ne fuit nue confirmer
tiques adressées par I u-
•ssf sportive au choix
Le résultat de
Français, est be
que celui de 0 1
!» sol britannique
I 1 justesse d--» c
nmiimité de la ;•
des officiels parisiens.
Les équipes étaient les
suivantes
s à côtes des buts,
donne euiin aux
devenir dangereux,
cafouillages, un bon dr.b-
dc Lrcssall et un sliot de ce derme’
a a suite d me erreur de Jordan permet-
tent aux Anglais dV'gaîiscr,
Des la reprise. Raid tente de nouveau
de donner ! avantage aux bleu et rouge -
termine est faite un pou trop fortement et
par une échappée, mais la passe qui lu
termine est faite un peu trop fortement et
Lamnrd qui i bien suivi arrive trop tard
malgré su vitesse pour 1 prendre le bal
lon. Londres désormais s'assure l'avanta
ge et une descente de Cox est terminé»
ossnq au tnb jncq sojj auujd toqs un jeri
guère de chance à Je Gaslyne.Les < blanc ••
ont match gagné mais continuent néan-
moins l'offensive et ce n'est que vers bi
lin que .es Français redeviennent dange
reux, Bard e! Cornard échouant de justesse
dans des tentatives vers le goal qui foutes
deux manquent de direction.
Consid“rat?ons
La revue de Printemps à Nancy
L’aviation militaire belge
5#*
U n aérodrome à Waterloo.
Il avait été question, parait-il, d’élever
des constructions sur le champ de bataille
de Waterloo. Mais les Anglais, qui ont une
vénération pour le lieu de la victoire fa
meuse, s’y opposent de toutes leurs forces,
et réussiront sans doute. Afin de conserver
le champ de bataille dans son état historique,
il est question d'y créer un aérodrome natio-
tional. Ce projet, très séduisant, aurait des
partisans nombreux et puissants.
L es seuls pneus Dunlop garantis.
Tout cycliste renseigné sait que la vé
ritable enveloppe Dunlop comporte une ga
rantie d'un an. Mais, pour être tout à fait
averti, il doit savoir que seules les envelop
pes de premier choix jouissent de cette ga
rantie et qu'elles doivent être payées au prix
de tarif de 13 fr. 50. Toute offre à un prix
inférieur expose donc l’acheteur aux incon
vénients de l’acquisition d'une enveloppe de
second choix, ou même d’un solde sans au
cune garantie.
I l faut préciser.
Ce n est pas une bougie qui a arrêté Mau
rice Tabuteau à Etampes, dans son raid Pau-
Paris, en cinq heures dix, mais. un fil de
bougie, car, est-il besoin de le dire, Tabuteau
n'emploie que des Oléo.
•Voici d’ailleurs la dépêche qu’il a adressée
à l’Oléo;
Le cortège de la Mi-Carême s'est déroulé
sur les grandes artères au milieu de l’en
thousiasme général. Foule énorme. On ad
mire beaucoup les chars venus de Nice.
— Nouveau projet de reforme électorale.
Quand nous serons à cent...
— Conseil de cabinet : interpellations sur
la politique étrangère, répression du vaga
bondage et de la mendicité, politique sco
laire.
— Dîner diplomatique au Palais-Bourbon.
— Banquet en l’honneur de la Républi
que Chinoise ; discours de MM. Painlevé
et Anatole France.
— Les malfaiteurs se font prendre : Lé
preux. qui vole 2 millions à la Compagnie
de Suez, a été arrêté à Lille.
— Etchoobar, un des agresseurs du cais
sier de lOyonnite, a été arrêté à Bruxel
les.
A l'Etranger :
Un anarchiste tire deux ooups de revol
ver sur le foi d'Italie, qui n est pas atteint.
Le commandant de l'escorte est grièvement
blessé. Le roi se rend chez le major Lang,
l'officier frappé, au milieu des ovations de
la foule. Le président de la République"a té
légraphié ses félicitations au roi. — L’au
teur de l’attentat, aussitôt arrêté, a été
difficilement arraché à la foulo en fureur.
— Négociations franco-espagnoles : im
pression pessimiste.
— Le gouvernement allemand envoie des
troupes dans le bassin do la Ruhr.
— Crise gouvernementale à La Canée.
Le chef de cabinet du ministre de la
guerre belge. M de Broqueville, a reçu,
hier, une délégation de l'Aéro Club de Bel
gique.
Cette délégation, conduite par M. Fernand
Jacobs, président de TAtro Club de Belgi
que, était composée de MM Ad. de la Hault,
A. Yiéminckx, A. de Breyne, F. Digneffe,
baron de Vrière, Lecocq, général Van tien
Borren.
Après un exposé dos nécessités urgentes
de l'aéronautique belge, la délégation a re
mis au ministre un mémoire analysant les
organisations similaires des pays voisins,
établissant que pour mettre fin à l'état d'in
fériorité de l'armée belge au point de vue
de vue de l'utilisation de ses services auxi
liaires de premier ordre, la défense natio
nale devrait pouvoir disposer d'au moins
quatre aéroplanes par division d’armée,
soit vingt-quatre appareils, plus une section J
de six appareils de réserve, soit en tout
trente appareils pour Formée do campagne.
D’autre part. Anvers, Liège et Namur de
vraient disposer respectivement de six,
quatre et quatre aéroplanes : au total, qua
rante-quatre avions.
Deux dirigeables « croiseurs » à grand
rayon d’action seraient, en outre, indispen
sables pour permettre les reconnaissances
stratégiques.
Cette organisation nécessiterait un crédit
extraordinaire de 2 ,. 340 , 00 û francs. La délé
gation a sollicité à cette fin l’intermédiaire
du chef de cabinet.
\ancfi, 11 mars Dépêche de notre cor
respondant particulier — Hier malin, le
général Uoestkv, commandant en chef du
20 ° corne, a passé la revue de printemps
Plus de cent mille personnes, dont un grand
nombre d Alsaciens-Lorrains, s’étui nu rrn
dus au plateau de Malzéville, ou étaient
massées les troupes.
Après la charge, tandis que le canon ton- 1
liait, des aéroplanes parurent dans 1 » ciel.
Cédaient les officiers aviateurs de Mailly. |
qui vinrent voler au-dessus des troupes.
Comme les régiments défila tnt le boute- |
nant de Rose vint saluer du haut, des airs
le général en chef, puis il alF-rrit.
Cette importante manifeslation déchaîna
un enthousiasme indcscrial h.e.
Paris (USFSA)
(Bleu et rougej. — De Gastyne (Racing
Club de France ; Fahiny (RCF/ et Du-
breuil .SC Amical; : Nicoi RCF. Denis
CA Société Général»; et Jordan Stade
Français) ; Puget RCFj, Matthey (R' F ,
Bard (RCF, Clarke (t'ASG) et Caniarü
AS Française,'.
Londres (.ÂFAj
(Blanc'. — S. D. Waie (Surbiton Hil!) ;
I. e. Snell (Oki Carthusians), et P. Camp
bell (Ealing Association, ; N. H. Sm.t Nor-
semen) : A. E. Herman Saint -1 h ■•nias Hos
pital; ; H. W. Skinner -.Capital et ( nanties
13 k. : il. G. Tabernacle Ealing Associa
tion : H. A. Crcssall , 01 d Crnnleighans) ;
N. J. Cox Old Cholmelcians, : G. Taber
nacle 'Ealing Association- et L. A. Stra-
chan (Richmond Association.!. ■
L'arbitre était M. French.
La partie
La partie débute en peu mollement et
;es équipes de part et d’autre prennent
quelque temps avant de trouver leur c- I10-
sion. Les Parisiens sont les premi-rs a
obtenir un avantage quelconque mois
Campbell et Snell arrêtent aisément leurs
tentatives- Vingt minutes ><• sont écou
lées quand Raid s'échappe et dribble du
milieu du terrain, le * goatee » soi t à sa
rencontre et bloque le . ballon mais le cen
tre le reprend et l'envoie dans les filets
sans gardon. Paris continue à dominer
ensuite légèrement mais les attaques sent
peu suivies et des shots de Clarke, Mnlthey
1 : glaise, n male f, m . t
pas être de mauvaise ' lasse, mais )e han
dicap que sont une traversée, un voyagu
de nuit et un .--jour de quelques h-iuira
- Ti-ment à l'hôtel, sc li! naturellement res
sentir. Le gardien de but lit une mula-
... . 1
un bu! : il était do classe absolument orvl -
naire. te-s deux arrières, par contre, étaieill
fort bons. Campbell et snell montrèrent une
Irès grande sûreté cl une précision remar
quable dans ieur travail défensif.
De» demis, Skinner nous a semblé la
meilleur ; les avants formèrent un ensenru
ble u peu près satisfaisant, mais aucun nu
se montra réellement s»jvr -rir.
De Gastyne fut excellent, mais le handi
cap tic sa petite laj-le sc f.r dangereuse,
ment sentir deux fois, ses dégagements
manquent toujours un peu de force. Fahiny
et DuLreuil en arrière m» comportèrent très
brillamment, lis n'eurent que de rares er
reurs à se reprocher. Nous sommes d'au
tant pi us heureux de voir .e bnck du SC A
prouver sa valeur que depuis plus d'un au
nous demandions son e»-.u dans un match
de cette importance.
Les demis, à part Denis, furent faibles,
Nicoi à peu près impeccable pendant la pre.
mière nu-temps, fui niédio-iv au cours del
quarante-cinq dernière» minute,». Jordan su
prouva le moins bon des six • halves » sur
le terrain.
Parmi les •< forwurds » Bard et Cornard
se distinguèrent en plusieurs 'usions. L«
centre avant fut neFi-uient » meilleur des
joueurs sur 'e terrain, o e ipan! des posi
tions d’offensive. Mutlhey accomplit un trn.
voit fort utile mais aurait gagné à ten.r
sa place habituelle et non celle d'inter.
[• g«t no répondit aux es| •
rances. Il fut absolument médiocre, ainsi
d'ailleurs que Clarke, actuellement en mau
vaise forme.
Achille Dlchenne.
Y:\CHTI.XG
AUJOURD’HUI
Vendredi 15 mars
Sociite des RêirIîs irrSèIk de Paris
Par suite d’un empêchement imprévu,
l’assemblée que cette société devait tenir
dimanche prochain 17 mars, à la Ligue
Maritime Française, 8 , rue I.a-Boétie, est
remise au vendredi 22 mars, à cinq heures
et demie, au même endroit
On y examinera les règlements qui seront
appliqués dans les premières régates
Comment ils courent
(Lettre de notre rédacteur en chef )
Pau, '3 mar-;
Courses à Saint-Cloud
Prix d'Ouverture. — Vivacité, Antithèse.
Prix de Viltarmins. — Jarretière, Ecurie
Balli.
Prix de Saint-Cloud. — Montres© II, Ga
lion d'Or.
Prix des Troènes .- — Rivoli III, Gobctte.
Prix des Pcrriers. — Corton II, Martial.
Prix du Bas-Meudon. — Manthorpe, Ec.
Balli.
LES MATCHES SE SUIVENT...
— Quelle heure aree-rousf
Chacun consulte sa montre , et personne
n'est d'accord.
Je crois que si nous avions beaucoup de
chronométreurs à chaque course, nous pour
rions leur demander: <• Quel temps avez-
vous? » Et ils ne seraient pas souvent du
même avis.
Pour ma part, j'ai toujours été assez scep
tique, lorsque j'ai entendu ces messieurs,
pourtant tiré, respectables, annoncer avec un
sérieux imperturbable un temps où figurent
des dixièmes de seconde.
C’est pourtant avec ce sérieux imperturba
ble qu’on donna, hier, les temps d’une course,
où, en faisant une petite soustraction, on
trouve que Bouchard et Kolchmainen, avec
dix-huit kilomètres dans les jambes, ont fait
630 mètres en 1 minute 1; secondes 3 ;, ce
qui bat le record du monde des 700 yards,
qu'un coureur comme Slieppard —• contre le
quel je crois que Bouchard et Kolchmainen.
auraient tort de s'aligner — exécuta en
1 minute 26 secondes 4 5.
Vous verrez que, d’ici peu, le chronomètre
permettra à un coureur à pied de battre le
record de Tabuteau. — Daniel Crtvelu.
deux voitures en course, une
| six-cylindres de Saumon, u
lindres, la limousine-salon de
or, cotte dernière a eu une
orageuse avec un cheval, là
I part en Franche-Comté. - I»
ilieval — mais la voiture 1 si
d.- ia rencontre que l’étape
' l'éiimine.
uveauté, !a
quatre-ey-
tion..
Delûge n'a vu dans 1 '
sérieuse à entreprendr
pages de son carn»t.
blir un riiâssis p’
un cheval sans ei
iffai
Après avoir fait fiGO kilomètres de roufi
avec tes •< Tour do France >, .e fis ai q 1 t-
tés-à Pau. A l'heure où j'écris, iis urt quit
te Bordeaux pour Nantes, achevant le se
cond tiers de ta grande rani-nnee.
Leur effort ne neut être comparé à celui
des coureurs cyclistes qui effectuent sus» R rénar. e e
motaTlort ^“quoique 3 moius’a'Wétique ! I« autres, ofticieiisemeiit. .. .
EtTcycliste n’a pas le» soucis . f cr ûmes I empêchée, h,er d atteindre te
qui assaillent le condu’.’eur d’autoniotile
lelqua
hc d 1
uiffert
■ -N:c»
On a discuté beaucoup su r l uti’. té, d
cette épreuve. Ceux qui 1-1 rfient. ne ! "' t I
pis vue. voilà tout. On peut ' n mseuter le
règlement qui n'est pus si mauvais fier
5 ;rc le premier de ce genc \ on peut rekvi r
des lacunes d'organisation, imis les pre
miers intéressés, les concurvni■«, sont cor- 1
tes, les moins sévères.
L'utilité de l’épreuve ? Allez donc dire q”e
des chefs de maison comme MM. Delàge.
Barré I.estienne, Bosquette. Schneider, de
la Chapelle, Georges Roy,- Crospelle. etc.,
quitteraient leurs usines .leurs affaires si
le Tour n'avait pas d intérêt. F.t le.s pa
trons qui n’ont pu venir ont confié leurs
véhicules à leurs chefs d’atelier, à leurs
ingénieurs, ù leurs contremaîtres, à leurs
voyageurs, à leurs agents, bref, à tous
ceux qui sauront voir el s» rendre compte
i'e la façon dont se comportent leurs pro
duits sur les routes de montagnes ou de
plaines.
C’est qu'il n'y a pas à dire, rien ne peut
donner une idée du coup d'oeil qu'un cons
tructeur jette sur sa voiture ayant de la
laisser -entrer dans le pure fermé. Le résul
tat même de l’épreuve tes intéresse moins
que ce qu'ils auront vu. eux.
Cet extraordinaire Delàge qu'il faudra
bien qu’un ministre décore l'un de ces ma-
’ tins, en, est bien une preuve. Il n'avait que
qu’une étude
noirci force
fie pour éta-
ivant pas>'T a travers
souffrir. Et la voiture
repartie comme
l’a nas
l’heure
entre Tarbes et Pau et de faire tirer la
tangue à Saunion qui. parti une demi-heu
re après elle, a dû faire 150 kilomètres
pour la- rejoindre. La limousine-salon a fait
du 50 de moyenne de Toulouse à Pau, je
l'ai constaté, j'étais dedans.
Croyez-vous que Delàge s’amuse en rou
te ? Dans son coupé, tandis que Mme D' -
làgc somineilie dans un coin, lui. dons l’au
tre coin, répond à un inti rnnnable courrier,
écrit.écrit sans fin.CVst l’époque des grosse»
commandes et puis la construction de sou
immense usine de Ccurhevoj,» avance : do
son bureau roulant les entres vont partir,
déposés au bureau central de la ville d’e-
tape.
Delàge n’est, pas une exception ; i) opèro
en plus grand. Les autre» constructeurs
n’ont nul souci des monuments des villes
avant d'avoir admiré le bureau do poste.
Ils y volent, disparaissent ensuite à l'hôt. l
et ne reparaissent qu'assez longtemps après
débarbouillés de la poussière ou de la boue,
mais aussi après avoir envoyé le garçon !o
plus diligent porter leurs lettres au télé
grammes au Centra!.
Le « père » Barré complique fout eelfl
de voyages à Niort. Il passe les journées
sur la route et les nuits en chemin de fer,
cela n’altère en rien sa santé, encore moin j
sa jovialité, car l’équipe des voitures bleue
blanche et rouge, est toujours aussi uni«
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