Titre : Le National
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1880-11-06
Contributeur : Rousset, Ildefonse (1817-1878). Directeur de publication
Contributeur : Maujan, Adolphe (1853-1914). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32822280z
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 06 novembre 1880 06 novembre 1880
Description : 1880/11/06 (A12,N4253). 1880/11/06 (A12,N4253).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k68063038
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, GR FOL-LC2-3194
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 25/04/2016
Douzième année — N° 4,253
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Samedi 6 Novembre 1880
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S, rue de la Hu
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l Arbogast, rue de
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Saint-Maur, 234.
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HECTOR PESSARD
PARIS, 5 NOVEMBRE 1880
AVIS AUX DÉPUTÉS
Depuis que la République est hors d at
teinte, depuis que l'avenement de M.
Grévy a mis la Constitution en pleine vi-
gueur, nous n’avons cessé de demander la
formation d’une majorité fixe autour d'un
programme précis. Les amis de M. Gam
betta nous ont accusés de jeter la division
dans le parti républicain. Ils ont main
tenu en fait le droit, pour chaque député,
d’évoluer selon le vent qui souffle. C’est
l’Union républicaine qui a renversé suc
cessivement le cabinet Waddington et le
cabinet Freycinet, après les avoir soute
nus; c’est M. Gambetta qui a expulsé du
pouvoir les ministres modérés en s’ap
puyant sur les intransigeants, comme au
jourd’hui il cherche à rallier les modérés
pour résister aux intransigeants.
Mais il est clair que cette politique de
bascule ne pouvait durer indéfiniment.
Après avoir établi la discipline dans l’ad-
ministration en contrôlant la nomination
de tous les fonctionnaires, le président de
la Chambre veut maintenant établir la
discipline dans le Parlement en contrôlant
l’élection de tous les députés. Ce qu’il a
refusé jusqu’ici au parti dont il est le chef,
c’est-à-dire un programme et une direc
tion, il le promet aujourd’hui de la façon
la plus formelle. Voici en quels termes
l’organe de M. Gambetta promulgue celte
ferme volonté :
La seule chose que nous affirmons, c’est que
dans la nouvelle Ch amhre les députés ne seront
plus de simples unités se déplaçant à leur gré ;
qu’ils seront tous, au contraire, enrôlés dans un
de ces organismes qui se nomment des partis et
qui ne laissent aucun champ à 1 action pure
ment individuelle. Nous croyons, en outre, pou-
voir affirmer que l’un des deux ou trois pro-
grammes, l’un des deux ou trois partis obtien
dra une majorité considérable, le mettant à cou
vert contre les surprises de toute coalition.
Ce langage est dur ; il faut avouer qu’il
est mérité. Nous plaignons peu la majo
rité qui‘s’attire cette cruelle condamna-
lion de sou passé. Ou lui déclare que le
temps des francs-tireurs parlementaires
est fini, et qu’on ne veut plus que des dé-i
I utés de ligne. Sans doute, les braves
gens à qui l’on fait sentir si sévèrement
qu’ils ont besoin du mors et de la bride
pourraient répondre que,‘dans leurs écarts
même, il y avait plus de docilité qu’on
ne prétend, et que leurs caprices n’ont
pas tous été spontanés. Ils pourraient
dire qu’ils ont toujours été fidèles aux in
dications du même oracle, et que ce n’est
pas leur faute s’ils ont eu affaire à une
sibylle changeante.
Mais cette justification, si fondée
qu’elle soit, n’est pas présentable; le pu
blic en rirait. C est un plaisant spectacle
que M. Gambetta disant à la majorité :
« Vous avez usé trop de ministères ”, sans
qu’elle puisse répliquer tout haut: « C’est
pour vous faire plaisir ”, car la Chambre
est responsable de ses actes, et son prési
dent n’est pas responsable des fautes qu'il
fait commettre.
Ainsi, de toutes parts, on prend vis-a-
vis des élus du suffrage un ton impéra
tif. M. Félix Pyat dit aux conseillers mu-
nicipaux : u Nous vous ordonnons... ».
M. Gambetta dit aux députés : « \ ous
serez enrôlés dans un organisme et aucun
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champ ne sera laissé à votre action indi
viduelle. » Il souffle à cette heure un
vent de discipline, et l’on doit commencer
à trouver que M. Baragnon n’était pas si
impertinent le jour où il prétendait faire
marcher la France. Mais il avait tort de
s’en vanter quand il n’en avait pas les
moyens.
Pour nous, qui avons toujours eu peu
dégoût pour la politique de tirailleurs,
nous ne trouvons pas mauvais que la né
cessité d’une stricte discipline soit prê
ché© tout à coup par ceux mêmes qui ont
si longtemps choyé les fantaisistes et
porté aux nues l’éloquence deM. Clémen-
ceau, qu’ils trouvaient jadis irréfutable.
Nous avons seulement peur qu’ils ne dé-
passent le but et qu’ils ne fassent peser
sur la future Chambre un joug trop rude:
l’esprit humain a de ces retours, et les
hommes les plus capricieux deviennent
parfois singulièrement exigeants en fait
de constance et do fidélité.
Ce qui nous inquiète aussi, c’est qu’on
ne nous fasse pas connaître le programme
autour duquel devra se grouper, lors des
prochaines élections, le parti destiné à
obéir pour vaincre et à vaincre pour obéir.
Cette discrétion au sujet du futur orga
nisme nous fait craindre que le parti
qu’il s’agit de former ne soit appelé à se
rallier autour d’un nom bien plus qu’au-
tour d’un programme.
Quoi qu’il en soit, voici la situation.
Comme on lui reproche de n’avoir ni ré
clamé ni accepté la responsabilité du
pouvoir qu’il exerce de fait, M. Gambetta
déclare qu’il lui faut une Chambre mieux
disciplinée. Il fait plus, il répond de la
majorité future ; il répond des électeurs ;
il répond du suffrage universel. Il a sans
doute pour cela de bonnes raisons.
Les députés d’aujourd’hui, candidats
de demain, sont ainsi blâmés pour le
passé, avertis pour l’avenir. Le moment
approche où sera dressée la liste des
membres du parti auquel la domination
est promise; le moment est venu de don
ner des gages. La dernière session de la
Chambre actuelle va être employée à
constituer l’organisme gouvernemental.
Pour que cet avis aux intéressés soit
tout à fait lucide, il n’y manque que ce
petit complément : « On se fait inscrire
au Palais-Bourbon, hôtel de la Prési
dence. » Mais on le lit entre les ligues,
et nos représentants ne sont pas des sots.
Quand cela sera nécessaire, la République
française parlera encore plus clairement,
et donnera le programme du parti. En at
tendant, le chef est connu; cela suffit à
tout
bon entendeur.
Raoul Frary.
Saint-Jean-de-Medua, A novembre, soir.
Dervisch-Pacha est arrivé ici avec trois ba-
t aillons.
Il s’est aussitôt abouché avec trois chefs de la
Ligue; il les a exhortés à se soumettre à la vo
lonté du sultan.
Les Albanais, sachant que Dervisch est l’en
nemi des Monténégrins, espèrent que la cession
de Dulcigno n’aura pas lieu.
Constantinople, A novembre, soir.
Les évêques arméniens catholiques, réunis à
Sofia, h novembre, soir.
L’adresse de la Chambre renouvelle l’expres
sion des sentiments de fidélité de la nation en-
vers le souverain. La nation garde le souvenir
de l’impératrice de Russie, la plus grande bien
faitrice du peu le bulgare.
Rappelant la visite du prince Charles à Roust-
chuk et l'entrevue de Belgrade, l’adresse ajoute :
Nous ne doutons pas que cet accueil, cette vi-no. i Porto
site ne soient les échos fidèles des vœux de la * * •
nation et ne corstituent une solide garantie du Quand les
maintien des relations amicales entre trois peu
ples liés par une même religion, par des souve
nirs historiques et des intérêts communs.
Le peuple, confiant dans l’armée, au milieu
des circonstances graves que nous traversons,
exprime sa reconnaissance envers les troupe*
et remercie le prince des soins qu’il a pris
Si Dervisch-Pacha se propose d’agir
plus énergiquement que Riza-Pacha, il
est probable qu’il n’obtiendra qu’un seul
résultat, le redoublement des efforts au-
tonomistes de la population albanaise.
C’est avec cette arrière-pensée que tra
vaillent les principaux chefs, et entre
autres le fameux Ali-Bey, bien plus que
en vue d’organiser les forces militaires du pays.
Reconnaissant la gravité des questions qi
nous seront soumises, nous les examinerons
attentivement, en particulier la question de*
chemins de fer, dont la solution pourrait hâter
la ruine ou la grandeur d’un pays nouvellement
émancipé.
n uanu aco Russes eurent emporté
- Plewna, ils apprirent qu’une véritable
armée de quarante mille hommes était
constituée dans les montagnes de l’Alba
nie, commandée par des généraux dé
voués à l’indépendance «le la province, et
ils se gardèrent de l’affronter directe-
Et Dulcigno ?
Dans ce siècle de scepticisme, il existe
encore des gens d’assez de foi pour atten
dre avec confiance la remise prochaine
de Dulcigno aux Monténégrins ; mais le
public a cessé d’espérer et de craindre, et
si la flotte internationale est ou non à
Raguse, il ne s’en inquiète guère. On a
tort cependant d’oublier ces pauvres ma
rins, exposés à la terrible bora sur les
flots orageux de l’Adriatique.
Sans pousser la naïveté jusqu’à croire
aux sincères intentions de la Porte, nous
n’avons pas lieu de penser qu’elle veuille
de propos délibéré éterniser la question.
Les représentants de l’Autriche et de l’Al
lemagne lui ont fait savoir explicitement
qu’il fallait arranger ce différend sans
importance ; à ce prix, les cabinets de
Vienne et de Berlin se chargent d’empê
cher toute intervention de l’Angleterre et
de la Russie, au besoin de maintenir in
tactes les frontières de l’empire du côté de
la Grèce. Le sultan ne saurait mécon
naître la valeur de ce protectorat tout-
puissnt, el son premier intérêt est d’en-
ment. Aujourd’hui, à travers toutes les
aventures de l’exécution du traité de Ber
lin, le pays entier a compris qu’il pou
vait. exister par lui-même et pour lui-
même.
Ainsi peut-être se terminera l’affaire
de Dulcigno ; les Turcs évacueront la
ville et seront remplacés par les Albanais,
dont l’indépendance finira sans doute par
être reconnue au même titre que celle de
la Bulgarie. Nous ne savons pas comment
les Monténégrins accepteront la solution;
mais elle a au moins autant de chance
de succès que l’agrandissement de la
G rèce.
Ernest Judet.
Par décret en «laie du A novembre, sont nom
més :
Substitut du procureur général près la cour
d’appel d’Orléans, M. Du Breuil, procureur de la
République à Murat, en remplacement de M.
Foucqueteau.
Procureur de la République à Tours, M. Mau-
rice, procureur de la Républiqne à Fontenay-le-
Comte, en remplacement de M. Chevallier.
Procureur de la République à Mayenne,
Caill, procureur de la République à Figeac.
Procureur de la République à Figeac, M. de
Rocca-Serra, avocat, ancien bâtonnier.
Procureur de la République à Lectoure,
M.
M.
lever tout prétexte
l’Occident.
chicanes de
M. de Bismarck, «pu fui, il y a quel-
ques années, le pire ennemi de la Tur
quie, s’est convaincu qu'elle offrait même
une solidité réelle et qu’il y avait avan
tage pour ses combinaisons futures à la
faire durer. Combien de temps ira ce pro-
visoire ? il est difficile de le préciser ;
mais il est désormais certain que l’Alle
magne est disposée à enrayer plutôt qu’à
activer le mouvement de liquidation.
Malheureusement, la Turquie éprouve
de grandes et presque insurmontables
difficultés pour décider les Dulcignotes à
changer «le patrie ; ceux-ci résisteront
aux réguliers aussi bien qu’aux Monténé-
grius, et les premiers ne tiennent pas plus
à marcher contre «les coreligionnaires
que les seconds ne veulent s’exposer à un
massacre en affrontant la ligne albanaise.
Longtemps, il est vrai, la Porte s’est plu
à encourager l’anarchie pour s’en faire
une arme contre les observai ions de l'Eu
rope ; aujourd’hui, elle a peine à tourner
Lignon, ancien magistrat.
Procureur de la République à Mont reuil-sur-
Mer, M. Cado, substitut à Morlaix.
Substitut à Dijon, M. Le Blois, avocat, en
remplacement de M. Desserteaux.
Substitut à Fontenay-le-Comte, M. Baron, juge
suppléant, en remplacement de M. Testard.
M. Deyres, conseiller à la cour d’appel de
Toulouse, est, sur sa demande, admis à faire
valoir ses droits à la retraite.
La démission de M. de Coussemaker, juge sup
pléant au tribunal de première instance de Dun-
kerque, est acceptée.
responsabilités
Dans un excellent article, où il exprime
son opinion sur les troubles provoqués
par l’exécution des décrets, le Temps croit
devoir faire la part des responsabilités.
L’indignation«{ue lui inspirent les provo
cations odieuses des « professeurs de ré
sistance ”, et les voies de fait auxquelles
se portent les amis des congréganistes, ne
des obstacles qu’elle a
et qu’elle
tient à ne pas briser. Car elle paierait
cher la poudre et les balles qui lui servi-
Constantinople, ont télégraphié au pape pour raient a exproprier ses sujets encore fidè-
1, ------ 11 t ‘+ oacAii ,, a s ‘A cri, _ , " -
solliciter le maintien de Mgr (Hassoun à Cons-
tantinople.
les de Dulcigno.
Dore e;
cours
VALEURS DIVERSES
Précéd.
clôture
Dernier
cours
85 40
85 80
87 50
87 72
113 75
118 75
119 27
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1350 ..
975
595
903
903
490
730
13,0
75
l’empêchent pas d’adresser au gouverne
ment les reproches qu’il mérite.
Notre confrère paraît regretter qu’on
n’ait pas ajourné, comme le voulait M. de
Freycinet, a jusqu’au vote d’une loi sur
les associations, toute exécution que l’at-
titude des congrégations
rendue nécessaire ». Il lui a
raisonnable au moins d'attendre la déci-
625 ..
130 .
592 50
1305 ..
662 50
1360 .
1362 50
8*0 ..
1297 50
1298 75
787 50
787 50
595 ..
600 ..
600 ..
605 ..
185 ..
381 25
383 75
352 50
353 75
623 75
149 ..
1215 ..
600
518 75
800 ..
803 75
505 .. j
1235 7.
1212 30
1685 ..I
1685 ..
776 25
1515 7
1518 75
1067 50
1075 ..
820 ..
627 60
Ville ...77.7
— .
—
— 1871
— J871 1/4
—
— 1876 7777 ”
Bons de ! iqu idatiou. 717777
Bons dépar temeutanx. .7777
Ville de Marseille
Vile deBordeauz,. .77777
Banque hypothéc. deFrance,
I.a 1,000 f., t. pr. lib. de 60 f
De 0° libérés...
/ £00 fr. 4 0/0
1 w 4 0/0,71
-50m.3 0/0,777
-2 1 10- ÿO/O .77”
S 1 500 fr. 4 0/0
—/ Comm. 3 o/o.. 77 7
= ’ 5- 3 o/o 777777
2 i Comm. et départ.18727
9- — 1875 40/0.
‘ Foncières 1877 3 0/0
\ Communales 1879 3 O/O..
Foncières 1879 30/0
Algériennes, remb. a150fr...
— 5 0/0, remb. à 500 fr..
Oblig. fonc. russe. Vsérie....
~ 4* serle....
Paris-Grande-Ceinture, .. .....
Bourbonnais ,.’*7*7
Méditerranée ffuMoni. 777*7
236 ..
503
522 ..
399 ..
394 ..
103 50
510 ..
513 ..
528 ..
53% ..
376 25
98 ..
235
501
521
398
391
103
512
512
527
534
375
98
50
50
de rien ”, le Temps aurait voulu que le
gouvernement frappât un grand coup et
procédât à la dissolution sans délai et par
tout à la fois.
Mais les temporisations gouvernemen
tales, l’incertitude où l’on était des véri
tables intentions du ministère, devaient
faire naître « chez quelques-uns l’anxiété,
chez tous l’agitation ». Les moines ont
profité du répit qui leur était donné pour
faire des préparatifs de défense, barrica
der leurs maisons et blinder leurs portes;
alors, comme le dit fort bien notre con
frère, a naturellement la population qui
assistait à ces préparatifs de siège arrivait
peu à peu à prendre parti pour ou contre
les congrégations, à se passionner, a s’é-
chauffer, a se mettre dans un état d’es-
prit qu’on pourrait appeler révolution
naire. Bref, il es! arrivé que l’exécution
s’est faite au moment précis où elle devait
rencontrer le plus d’obstacles et provo
quer le plus de désordres. »
Le Temps est un peu dur, cette fois,
pour le ministère ; mais les désordres qui
viennent de se produire en province et à
Paris ne lui donnent-ils pas amplement
raison? Quand un gouvernement fait
preuve d’énergie dans l’application de la
loi, tout le monde l’approuve, et les mu
tins baissent l’oreille ; mais l’hésitation,
le caprice, au moins apparent, dans l’em
ploi de la force publique, compromettent
la dignité du pouvoir et diminuent le
prestige même des lois, en même temps
qu’ils mettent en danger la paix publique.
Il faut donc bien avouer, avec le Temps,
que le gouvernement n’a pas montré
beaucoup de prudence ni d'adresse dans
l’application des décrets du 29 mars. Il a
commis des fautes, et les suites en sont
assez graves pour que ses amis eux-
mêmes soient obligés de les reconnaître.
Louis Bauzon.
. aux messes qui sont dites, chaque matin, jus-
qu’à neuf heures
À six heures précises, M. Clément, commis-
saire aux délégations judiciaires, accompagné de
MM. Mariani et Reichtemberger, ainsi que de
plusieurs agents de la sûreté, pénètre dans la
chapelle et place aussitôt deux agents à chacune
des portes situées de chaque côte du chœur.
Son arrivée avait été signalée par des per
sonnes qui faisaient le guet et qui se sont mises
à crier dans la cour : « Ce sont eux! N’ouvrez
pas ! »
Les dispositions prises, tant à l’intérieur qu’à
l'extérieur, M. Clément, ceint de son écharpe,
attendit la fin de la messe. A sa vue, les fidèles,
presque toutes de femmes, se groupèrent près
du chœur.
La messe terminée, tous les assistants se mi
rent à chanter l'Ave Marin Stella, couvrant 1 a
voix du commissaire de police, ordonnant à tons
les assistants de sortir. Mais personne ne vou
lut obéir à cette injonction ; malgré les prières
des commissaires et des agents, qui les exhor-
taient poliment à ne pas désobéir aux ordres de
l autorité, les agents furent obligés de les pous
ser dehors.
Quelques femmes s'étant couchées sur les dal
les, et refusant obstinément de sortir de la cha-
pelle, ont dû être expulsées, portées par quatre
agents.
Toutes ces exaltées avaient des bouquets de
fleurs à la main et criaient: « Vive la liberté ’
Vivent les capucins ! » — Elles continuèrent ù
chanter des cantiques au coin de la rue de la
de la Santé et du boulevard du Port-Royal, et on
ne parvint à les faire taire qu'en les menaçant de
les emprisonner.
Pendant ce temps, le père Arsène, provincial,
rentrait dans la chapelle pour emporter le
saint-sacrement, qui était exposé au-dessus du
tabernacle. On vit alors entrer, par toutes les
ortes donnant accès au chœur, les religieux et
eurs amis, portant un cierge à la main, chan
tant le Tantum Ergo suivi de VAdoremus in
EXÉCUTION DES DÉCRETS
A PARIS
Ce matin, à six heures, l’expulsion des
religieux a été opérée simultanément dans
toutes les congrégations non autorisées.
Partout, la résistance était organisée,
et il a fallu l’emploi de la force pour pé-
nétrer dans les couvents, afin de taire
exécuter la loi.
Chaque commissaire «le police était ac
compagné d’une escouade de sapeurs-
pompiers, sous le commandement d’un
officier.
Ce dernier, sur le refus d’ouvrir les
portes fait au commissaire de police, était
immédiatement sommé par celui-ci, au
nom de la loi, de les ouvrir par la force.
L’officier donnait aussitôt l’ordre à quel
ques sapeurs de s’avancer, et, lorsque la
pince ne suffisait pas, c’était à coups de
hache que les pompiers ouvraient un pas-
sage à l’autorité.
Dès cinq heures du matin, plusieurs brigades
d’agents, sous le commandement de MM. Blavier
et Prévendier, officiers de paix, occupaient la
n’aurait pas rue de la Santé, et refoulaient les curieux d’un
’ aurait paru côté jusqu’au boulevard de Port-Royal, de 1 autre
scier num.
Enfin, le Saint-Sacrement est emporté, la cha-
pelle se vide, le moment solennel est arrivé.
M. Clément se présente à la petite porte don
nant accès au couvent, située à droite de la cha
pelle, et prononce à trois reprises la phrase sa-
cramentelle :
Au nom de la loi, ouvrez!
Un petit judas grillé, placé à droite de la porte,
s’ouvre enfin, un père demande :
— Qui êtes-vous?
— Clément, commissaire aux délégations ju
diciaires, et je viens vous notifier un arrêté du
| préfet de police ordonnant votre expulsion. El,
| d’abord, qui êtes-vous?
! — Berger, François, électenr du 139 arron-
i dissement, propriétaire.
Lecture est faite par M. Clément de l’arrête
i d’expulsion.
M. Berger, provincial, eu religion père Arsène,
déclare que les ordres de ses supérieurs et les
instructions du saint-siège lui ordonnent de ré-
sister. Il ajoute que, comme propriétaire de
l’immeuble, il défend que les scellés soient ap-
posés sur la porte extérieure.
En présence du refus formel du père Arsène,
M. Clément fait avancer le capitaine des pom
piers :
— Au nom de la loi, lui ordonne M. Clément,
je vous requiers de me faire ouvrir cette porte.
Le capitainefait avancer aussitôt trois sapeurs-
pompiers et leur ordonna d enfoncer la première
porte.
Ceux-ci, après avoir inutilement essayé de
l’ouvrir au moyen de pesées laites avec des pin
ces, l’enfoncèrent à coups de hache.
Le premier coup fait sauter la moitié d’un
panneau qui frappe au front le docteur Ozanam,
médecin du couvent, qui se trouve près de cette
porte avec le supérieur. On entend tout aussitôt ,
pendant que le sapeur redouble, les cris de : Au
voleur ! au voleur !
Enfin la porte est enfoncée; M. Clément, avec
ses agents, se trouve en présence d’une seconde
porte qui vole bientôt en éclats.
Cette porte donne accès au cloître, où les amis
des capucins sont réunis, ayant à leur tête le
père Arsène, qui proteste et lance une formule
d’excommunication contre tous les assaillants,
pendant que les assistants crient : Vive la liberté!
Vive les capucins! A bas les voleurs!
M. Clément donne aussitôt l’ordre d’arrêter le
supérieur et M. Libmann, qui sont conduits à la
prison de la Santé. Ordre est donné en même
temps d’arrêter tous ceux qui résisteront à l’au-
torité on proféreront des cris séditieux ou de
jusqu’au boulevard Arago.
Les agents sont cependant arrivés trop tard,
# • • LA CS 79 1 . . . -e.A -
sion du tribunal des conflits ; mais puis- car une soixantaine de personnes environ étaient
1 qu’on s’est décidé « à ne plus tenir compte déjà dans la chapelle des capucins et assistaient
sion du tribunal des conflit
onzième chambre de police correctionnelle, sous
l'inculpation d'offenses au président de la Répu
blique contenues dans deux dessins.
Le tribunal a jugé que l’un des deux intitulé :
Le jeu du massacre ne constituait pas une of
fense au Président de la République et a con
damné le 2 Monde parisien, pour 1 autre dessin,
à un mois de prison et mille francs «l’amende.
1
1 3LEU1." DIYERSX
I recéd.
clôture
Venner
cours
obligatzns
Suez
569 ..
567 ..
Suez, bonstrentenaires... ....
139 ..
139 ..
Société générale des Omnibus...
524 ..
520 ..
Voitures à Paris
516 25
340 ..
446 25
Tramway s Nord
345 ..
446 25
Tramways Français..
502 50
502 50
Transatlantiques.
Messagerie »...
Compagnie immobilière
500 ..
525 ..
126 ..
501 ..
52ft ..
126 25
1 Compagnie parisienne du Gaz
ESnelGanim. garanties par l'Etat
531 ..
372 75
525 ..
371 ..
Est algérien 3 0/u
( h al rentes 3
- 6
366 ..
29 50
38 ..
368 ..
Perpignan 3
Hérault
195 ..
193 t
Medoc a o/o
285 ••
287 50
— bons u 0jo............
1020 ..
• e • • e
Ci lad
548 ..
• •• • •
— —"—T”*
—
T
FONDS DETAT
Précéd.
Premier
Dernier
BTEANGBRS
clôture
cours
cours
b ojo cpt
87 65
87 50
87 40
j. janv.-juillet 15
87 75
88 ..
87 60
5 ojo roumain
Elats-Unis 5 0/0
74 75
106 7/8
75 e •
107 1/8
106 7/8
Vice-roi 1870
3Ü 25
340 .*.
Egypte unifiée non», e 0/0
341 25
Chemins égyptiens
471 25
473 ..
476 25
Obligations domaniales d Egypte
490 ..
10 30
io 80
| Turc 5 0/0 cpt
10 35
J. janv.-juillet 15
10 40
le 35
10 27
1 Obligat. Ottomanes
52 ..
52 ..
— 1868
56 25
58 ..
— 1865.......
(i - •
53 ••
55 ..
—
56 ..
55 ..
53 ..
- 1873
52 2
51 50
52 25
Domaniales d Autriche
307 50
308 ..
308 ..
Dette autrichienne convertie...
64 J.
63 !/2
63 7/8
Florin or 4 0/v
7 80
74 90
74 70
Espagne extérieur e
20 5/8
20 5/8
20 1/2
833 75
Espagne intérieure
20 ./.
.. J.
Pagar es...
535 ..
538 75
Dettegenerale tunisienne
319 ..
320 ..
321 25
Russe 4 0/0 1862...
90 1/4
90 ./.
89 J.
Russe 5 0/0 1870....
89 1/2
88 1/2
88 3/4
Russe 4 1/2 0/0....
80 ./.
.. /.
79 1/2
Russe 5 0/0 1877..
95 30
38 ; ..
95 50
95 50
i Russe 4 0,0 1867...
3.85 ..
880 ..
Russe 4 0/0 1869...
381 ••
386 25
882 50
| Emprunt romain, .,
94 1/2
.. ./.
94 1(2
Emprunt pontifical...
88 ./.
88 ./.
1 Emprunt hongrois.
267 ..
268 ..
270 ..
; Portugais Soja 18a,
440
• ee ••
... ee
Les autres valeurs sont moins maltraitées; le
Hongrois, le Florin, le Russe et surtout l’Egypte
unifiée ont maintenu à peu près les cours prati
qués hier en clôture.
A partir de deux heures, les cours se sont un
peu relevés.
La Bourse s’est aperçue qu’elle avait été vic
time d’une mystification, au moins en ce qui con
cerne les expulsions. Le 5 0/0 est, remonté à
119 30; l'Italien, à 87 65; le Foncier, à 1,345;
le Suez, à 1,298.
Les demandes sont toujours très actives au
comptant, sur les actions de la Foncière-Trans-
Deux pères ont été expulsés. On a dù enfon
cer la porte principale ei deux portes inté
rieures.
Orléans, 5 novembre, 10 h. 20, matin.—Les
pères delà Miséricorde ont reçu,ce matin, notifi
cation de l’arrêté de dissolution. Les {portes ont
été enfoncées.
Les pères étaient au nombre de trois, dont un
malade, qui a été laissé dans l’établissement.
Aucun incident.
Clermont-Ferrand, 5 novembre. — Ce
matin, à six heures, a commencé l’expulsion des
capucins ; l’exécution était terminée a neuf
ports.
La Foncière-Transport a continué les brillan-
tes traditions de la Lyonnaise-Maritime, dont
elle est la transformation. On ne peut en douter ... , m .. .....
lorsqu’on jette les yeux sur les résultats acquis chacune des portes des cellules,
jusqu’à ce jour. 1 ■ ′′
Elle n’a commencé à fonctionner que le ler
février dernier. Le déplacement du siège social,
qui était autrefois à Lyon, du personnel de l’ad
ministration centrale et de la direction, explique
heures.
Les commissaires ont fait enfoncer ta porte
extérieure qui était solidement barricadée, puis
Cinq pères ont été expulsés.
Cris : « A bas les décrets ! » Autres cri:
Vi
Le conseil municipal de Nimnes
Nous apprenons que le ministre de l’inté-
rieur vient de prendre un arrêté prononçant
la dissolution du conseil municipal de Nîmes.
Cet arrêté est motivé par la part qu'ont
prise certains membres de cette assemblée
dans les manifestations organisées à Força
sion de l’application des décrets.
vent les décrets! « Aucun incident grave.
L’évêque, qui attendait sur le boulevard, a
embrassé les capucins expulsés.
Arras, 5 novembre, 8 h. 10 malin. —L exé
cution des décrets a eu lieu ce matin, à sept
heures, à l’égard des pères du Saint-Sacrement.
L’évêque se trouvait drns le couvent. Les portes
ont été ouvertes par un serrurier.
Les membres du parquet de Caen viennent
de donner leur démission.
cette perte de temps.
D’un autre côté, il lui a fallu organiser des
branches nouvelles, comme l’assurance et le sé-
jour dans le monde entier, destinés à apporter
un si fort contingent à la production normale.
Cette organisation se termine à peine.
C’est dans des conditions semblables et au n i-
435 ..
480 ..
630 50
105 ..
550 ..
112 ..
530 ..
473 ..
93 50
516 7
359 ..
473 50
465
145 ..
588 ..
396 25
392 ..
383 50
390 ..
390 50
386 ..
397 ..
371 50
393 50
888 50
390 ..
390 ..
393 50
390 75
390 ..
4.33 50
530 7.
105 ..
550 ..
113 50
530 ..
473 ..
93 50
859
474
465
Le Mans, 5 novembre, 9 heures.— L exécu-
t ion des décrets à l’égard des capucins a com
mencé ce matin, à cinq heure*. A neuf heures,
L.e tribunal dles conflits
Le tribunal des conflits s’est réuni ce matin,
à onze heures, pour examiner l’arrêt de conflit
élevé par M. Schnerb, préfet de Vaucluse, ‘cor -
tre les RR PP. jésuites Bouffier, de Roux et
lieu de cette vaste élaboration que la Foncière- ‘
Transports est parvenue à presque doubler la
production de la Lyonnaise-Maritime. Ces résu l- |
tats n’en sont que plus remarquables. | les. portes sont enfoncées.
On commence à s’occuper de l’émission des |
18,000 actions de la Société des Plâtrières de
Ronot
M, le garde des sceaux donne à l'ouverture de
l’audience, la parole à M. Barbier, pour lecture
du rapport sur cette affaire.
Après cette lecture, M 8 Bosv ieil, défenseur de s
jésuites, dit qu'au moment où la violence est
exercée contre les religieux; quand on atteint à
leur propriété et à leur liberté, non seulement il
ne se sent pas la force de prendre la parole,
mais il croit que toute défense est inutile.
MM. Mimerel et Jozon déclarent qu’ils ont fait
valoir hier, dans leurs plaidoiries, tous les ar
guments de la cause, et s’en rapportent à la sa-
gesse du trabunal.
M. Gomel, commissaire du gouvernement, fai t
valoir, en d’autres termes et avec non moins
d’habileté, les arguments que M. Ronjat a fait
valoir hier.
Le tribunal, après une suspension d'audience
d’une heure, rentre en séance pour délibérer.
A l'heure où nous mettons sous presse, l’arrêt
n’est pas encore rendu.
Les capucins sortent, l’évêque en tête,, accom
pagnés par leurs amis, et se rendent à l’évêché.
Des vivats les accueillent. On leur jette des
bouquets. Parmi la foule, quelques altercations,
mais pas de rixes.
Aucune arrestation.
528 ..
397 50
392 .
384 ..
390 ..
390 75
385 ..
898 ..
372 ..
382 75
389 ..
390 ..
386 ..
394 30
301 50
390 50
620 ..
89 3 ..
8S7 75
237 ..
388 50
389 ..
387 50
540 ..
280 ..
Paris, dont nous avons déjà parlé dans notre
précédente revue de semaine.
On s’accorde à considérer que cette affaire
industrielle se présente dans des conditions qui
lui assurent un bon accueil de la part du public |
qui cherche en même temps un bon placement
et «les valeurs susceptibles de profiter d’une large
plus-value.
Nous remarquons, au comptant, de bonnes
demandes sur le h 0/0 suédois, dont les cours
semblent bien bas, comparés avec ceux des au-
1866,
595 . i Nord
130 . Nord-Est
248 75) : Orléans
595 .. j | Grand- Central.
1330 .. Lyon Genève garanti,...
6 ,7 50; : Lyon
562 50 : Paris-Lyon-Mediterranée.
। Nord.
1355 .. Ouest
1355 .. 'Midi
880 ..Est5 0/0
1292 50 1 ' Est 3 0/0
“043 Est S 0/0 nouv.
1292 50
785
785
595
600 ..
600 ..
1S5 ..
186 25
381 25
380 ..
350
851
620
149
25
595 ..
B16 25
797 50
795 ..
; Sociétetranco-algértenne...
| Ardennes
Dauphiné
Lille à Béthune
Orléansa Châlons, annuites,
— Oblig. lrémission...
2 - ...
— — 8* — ...
Victor-Emmanuel
—
Lombard-Sud-Autrichien. .,
— nouvelles.
Autrichiens
| —- nouvelles
Prince Rodolphe.
Saragosse a Madrid.
Saragosse a Pampelune....
Romains.
Nord-Espagne, priorité
— consolidées ...
Cordoue
Portugais.
Gaz de Madrid....
392 ..
387 ..
235 ..
387 ..
389 ..
382 50
540 ..
280 ..
237 50
229 ..
385 ..
275 50
27. 25
266 25
375 25
364 ..
480 ..
329 50
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343 50
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314 ..
333 75
328 ..
519 ..
930
885 k
275 50
270 ..
265 75
875 25
430 ”
329 75
318 50
343 50
336 50
314 ..
328 ..
517 50
BULLETIN FINANCIER
La Bourse est très agitée. Après un début très |
ferme, les cours se sont brusquement affaissés.
Quelques journaux de l’opposition ont prétendu
que les expulsions des congrégations opérées ce
matin à Paris avaient provoqué des troubles.
Tous renseignements pris, il n’y a absolument
rien de vrai dans ces nouvelles.
D’autre part, on a parlé de gros retraits d’or
de la Banque d’Angleterre ; enfin Berlin est ar
rivé en baisse. Tel est l’ensemble des motifs
qui ont amené une assez vive panique.
Le 5 0/9 est tombé de 119 55 à 119 10; l'Ita
lien, de 88 à 8750; le Foncier, de 1,330 à 1,335;
le Suez, «le 1,300 à 1,285.
très fonds étrangers.
Trois heures. — Clôture plus calme.
119 30.
DERNIÈRES NOUVELLES
L’EXÉCUTION DES DÉCRETS
Marseille, 5 novembre. — L’expulsion des
prémontrés a commence' ce matin.
Un détachement de cavalerie cerne le couvent.
M. Poubelle, préfet des Bouches-du-Rhône,
s'est rendu la nuit dernière à Tarascon .
Saint-Brieuc. — Une manifestation très
bruyante vient d’avoir lieu sur la place de la
5 0/0, préfecture lorsque les pères maristes expulsés et
escortés d’environ deux cents personnes ap-
| partenant, pour la plupart, à l’aristocratie du
pays, sont arrivés à l'évêché.
La troupe de ligne a dû faire évacuer la place.
Mille femmes environ, faisant partie de toutes
les classes de la société, portaient des rameaux
qu’elles agitaient avec frénésie, criant : Vivent
les Pères ! A bas les décrets ! A bas les croche-
Angers, 5 novembre. — Un arrêté préfec
toral fortement motivé prononce la dissolution
du cercle du boulevard, dont les membres ont.
du balcon du cercle, pris part à une manifesta
tion hostile à l'exécution des décrets.
Les oblats de Saumur seront probablement
dispersés demain.
Poitiers, 5 novembre.—Ce matin a eu lieu
l’expulsion des bénédictins de Ligugé.
leurs!
De nombreux cris de : Vive la République
Vivent les décrets! ripostaient à ces manifesta
lions.
Plusieurs arrestations ont eu lieu pour insul
tes à l’armée.
Incendie
Tourcoing, 5 novembre.
Un incendie a détruit hier la filature de coton
Auguste Devarin.
Les fiertés sont considérables.
Plusieurs centaines d’ouvriers sont sans tra
vail
Le journal politique illustré te Monde Pari
sien a comparu pour la treizième fois devant h
Paris : 10 centimes Departements : « «û
Samedi 6 Novembre 1880
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-M.Guyon, ne-
mve Carlier, quai
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e Duguay-Trouin,
te Turenue, 9, et
K ine). — M. Four.
25, et Mlle Sour-
11, homme de let-
59, et Mlle Mare-
ard, marchand de
S' 1, même rue, 7
olailles, rue de la
S, rue de la Hu
ant, rue Montpar-
te Vavin, 29. — M
ettes, 11 et Mlle
G 25 ’ a M • Lebon,
e Duffort, rue Ma-
peintre, rue des
me maison. — M
e Guénégaud, 15,
S. — M. Cambray,
. et Mlle Parnet,
■ M. Haton de la
et Mlle Delilée-
lin, boucher, rue
boumery, 16 —
bleaux, rue Jacob.
■ M. Bougaud, em-
l Arbogast, rue de
2 at rue la Chaise,
i (Côtes-du-Nord),
e de l'Universite,
i. —M. Chrestien de
-James (Oise), et
i e de Babylone, H
( Donne), et Mil®
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1 ; du Centre, 15.
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M: Leprince, mar
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1880.
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rue des Petits-Car-
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HECTOR PESSARD
PARIS, 5 NOVEMBRE 1880
AVIS AUX DÉPUTÉS
Depuis que la République est hors d at
teinte, depuis que l'avenement de M.
Grévy a mis la Constitution en pleine vi-
gueur, nous n’avons cessé de demander la
formation d’une majorité fixe autour d'un
programme précis. Les amis de M. Gam
betta nous ont accusés de jeter la division
dans le parti républicain. Ils ont main
tenu en fait le droit, pour chaque député,
d’évoluer selon le vent qui souffle. C’est
l’Union républicaine qui a renversé suc
cessivement le cabinet Waddington et le
cabinet Freycinet, après les avoir soute
nus; c’est M. Gambetta qui a expulsé du
pouvoir les ministres modérés en s’ap
puyant sur les intransigeants, comme au
jourd’hui il cherche à rallier les modérés
pour résister aux intransigeants.
Mais il est clair que cette politique de
bascule ne pouvait durer indéfiniment.
Après avoir établi la discipline dans l’ad-
ministration en contrôlant la nomination
de tous les fonctionnaires, le président de
la Chambre veut maintenant établir la
discipline dans le Parlement en contrôlant
l’élection de tous les députés. Ce qu’il a
refusé jusqu’ici au parti dont il est le chef,
c’est-à-dire un programme et une direc
tion, il le promet aujourd’hui de la façon
la plus formelle. Voici en quels termes
l’organe de M. Gambetta promulgue celte
ferme volonté :
La seule chose que nous affirmons, c’est que
dans la nouvelle Ch amhre les députés ne seront
plus de simples unités se déplaçant à leur gré ;
qu’ils seront tous, au contraire, enrôlés dans un
de ces organismes qui se nomment des partis et
qui ne laissent aucun champ à 1 action pure
ment individuelle. Nous croyons, en outre, pou-
voir affirmer que l’un des deux ou trois pro-
grammes, l’un des deux ou trois partis obtien
dra une majorité considérable, le mettant à cou
vert contre les surprises de toute coalition.
Ce langage est dur ; il faut avouer qu’il
est mérité. Nous plaignons peu la majo
rité qui‘s’attire cette cruelle condamna-
lion de sou passé. Ou lui déclare que le
temps des francs-tireurs parlementaires
est fini, et qu’on ne veut plus que des dé-i
I utés de ligne. Sans doute, les braves
gens à qui l’on fait sentir si sévèrement
qu’ils ont besoin du mors et de la bride
pourraient répondre que,‘dans leurs écarts
même, il y avait plus de docilité qu’on
ne prétend, et que leurs caprices n’ont
pas tous été spontanés. Ils pourraient
dire qu’ils ont toujours été fidèles aux in
dications du même oracle, et que ce n’est
pas leur faute s’ils ont eu affaire à une
sibylle changeante.
Mais cette justification, si fondée
qu’elle soit, n’est pas présentable; le pu
blic en rirait. C est un plaisant spectacle
que M. Gambetta disant à la majorité :
« Vous avez usé trop de ministères ”, sans
qu’elle puisse répliquer tout haut: « C’est
pour vous faire plaisir ”, car la Chambre
est responsable de ses actes, et son prési
dent n’est pas responsable des fautes qu'il
fait commettre.
Ainsi, de toutes parts, on prend vis-a-
vis des élus du suffrage un ton impéra
tif. M. Félix Pyat dit aux conseillers mu-
nicipaux : u Nous vous ordonnons... ».
M. Gambetta dit aux députés : « \ ous
serez enrôlés dans un organisme et aucun
1 25
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Précéd.
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SOI 25
champ ne sera laissé à votre action indi
viduelle. » Il souffle à cette heure un
vent de discipline, et l’on doit commencer
à trouver que M. Baragnon n’était pas si
impertinent le jour où il prétendait faire
marcher la France. Mais il avait tort de
s’en vanter quand il n’en avait pas les
moyens.
Pour nous, qui avons toujours eu peu
dégoût pour la politique de tirailleurs,
nous ne trouvons pas mauvais que la né
cessité d’une stricte discipline soit prê
ché© tout à coup par ceux mêmes qui ont
si longtemps choyé les fantaisistes et
porté aux nues l’éloquence deM. Clémen-
ceau, qu’ils trouvaient jadis irréfutable.
Nous avons seulement peur qu’ils ne dé-
passent le but et qu’ils ne fassent peser
sur la future Chambre un joug trop rude:
l’esprit humain a de ces retours, et les
hommes les plus capricieux deviennent
parfois singulièrement exigeants en fait
de constance et do fidélité.
Ce qui nous inquiète aussi, c’est qu’on
ne nous fasse pas connaître le programme
autour duquel devra se grouper, lors des
prochaines élections, le parti destiné à
obéir pour vaincre et à vaincre pour obéir.
Cette discrétion au sujet du futur orga
nisme nous fait craindre que le parti
qu’il s’agit de former ne soit appelé à se
rallier autour d’un nom bien plus qu’au-
tour d’un programme.
Quoi qu’il en soit, voici la situation.
Comme on lui reproche de n’avoir ni ré
clamé ni accepté la responsabilité du
pouvoir qu’il exerce de fait, M. Gambetta
déclare qu’il lui faut une Chambre mieux
disciplinée. Il fait plus, il répond de la
majorité future ; il répond des électeurs ;
il répond du suffrage universel. Il a sans
doute pour cela de bonnes raisons.
Les députés d’aujourd’hui, candidats
de demain, sont ainsi blâmés pour le
passé, avertis pour l’avenir. Le moment
approche où sera dressée la liste des
membres du parti auquel la domination
est promise; le moment est venu de don
ner des gages. La dernière session de la
Chambre actuelle va être employée à
constituer l’organisme gouvernemental.
Pour que cet avis aux intéressés soit
tout à fait lucide, il n’y manque que ce
petit complément : « On se fait inscrire
au Palais-Bourbon, hôtel de la Prési
dence. » Mais on le lit entre les ligues,
et nos représentants ne sont pas des sots.
Quand cela sera nécessaire, la République
française parlera encore plus clairement,
et donnera le programme du parti. En at
tendant, le chef est connu; cela suffit à
tout
bon entendeur.
Raoul Frary.
Saint-Jean-de-Medua, A novembre, soir.
Dervisch-Pacha est arrivé ici avec trois ba-
t aillons.
Il s’est aussitôt abouché avec trois chefs de la
Ligue; il les a exhortés à se soumettre à la vo
lonté du sultan.
Les Albanais, sachant que Dervisch est l’en
nemi des Monténégrins, espèrent que la cession
de Dulcigno n’aura pas lieu.
Constantinople, A novembre, soir.
Les évêques arméniens catholiques, réunis à
Sofia, h novembre, soir.
L’adresse de la Chambre renouvelle l’expres
sion des sentiments de fidélité de la nation en-
vers le souverain. La nation garde le souvenir
de l’impératrice de Russie, la plus grande bien
faitrice du peu le bulgare.
Rappelant la visite du prince Charles à Roust-
chuk et l'entrevue de Belgrade, l’adresse ajoute :
Nous ne doutons pas que cet accueil, cette vi-no. i Porto
site ne soient les échos fidèles des vœux de la * * •
nation et ne corstituent une solide garantie du Quand les
maintien des relations amicales entre trois peu
ples liés par une même religion, par des souve
nirs historiques et des intérêts communs.
Le peuple, confiant dans l’armée, au milieu
des circonstances graves que nous traversons,
exprime sa reconnaissance envers les troupe*
et remercie le prince des soins qu’il a pris
Si Dervisch-Pacha se propose d’agir
plus énergiquement que Riza-Pacha, il
est probable qu’il n’obtiendra qu’un seul
résultat, le redoublement des efforts au-
tonomistes de la population albanaise.
C’est avec cette arrière-pensée que tra
vaillent les principaux chefs, et entre
autres le fameux Ali-Bey, bien plus que
en vue d’organiser les forces militaires du pays.
Reconnaissant la gravité des questions qi
nous seront soumises, nous les examinerons
attentivement, en particulier la question de*
chemins de fer, dont la solution pourrait hâter
la ruine ou la grandeur d’un pays nouvellement
émancipé.
n uanu aco Russes eurent emporté
- Plewna, ils apprirent qu’une véritable
armée de quarante mille hommes était
constituée dans les montagnes de l’Alba
nie, commandée par des généraux dé
voués à l’indépendance «le la province, et
ils se gardèrent de l’affronter directe-
Et Dulcigno ?
Dans ce siècle de scepticisme, il existe
encore des gens d’assez de foi pour atten
dre avec confiance la remise prochaine
de Dulcigno aux Monténégrins ; mais le
public a cessé d’espérer et de craindre, et
si la flotte internationale est ou non à
Raguse, il ne s’en inquiète guère. On a
tort cependant d’oublier ces pauvres ma
rins, exposés à la terrible bora sur les
flots orageux de l’Adriatique.
Sans pousser la naïveté jusqu’à croire
aux sincères intentions de la Porte, nous
n’avons pas lieu de penser qu’elle veuille
de propos délibéré éterniser la question.
Les représentants de l’Autriche et de l’Al
lemagne lui ont fait savoir explicitement
qu’il fallait arranger ce différend sans
importance ; à ce prix, les cabinets de
Vienne et de Berlin se chargent d’empê
cher toute intervention de l’Angleterre et
de la Russie, au besoin de maintenir in
tactes les frontières de l’empire du côté de
la Grèce. Le sultan ne saurait mécon
naître la valeur de ce protectorat tout-
puissnt, el son premier intérêt est d’en-
ment. Aujourd’hui, à travers toutes les
aventures de l’exécution du traité de Ber
lin, le pays entier a compris qu’il pou
vait. exister par lui-même et pour lui-
même.
Ainsi peut-être se terminera l’affaire
de Dulcigno ; les Turcs évacueront la
ville et seront remplacés par les Albanais,
dont l’indépendance finira sans doute par
être reconnue au même titre que celle de
la Bulgarie. Nous ne savons pas comment
les Monténégrins accepteront la solution;
mais elle a au moins autant de chance
de succès que l’agrandissement de la
G rèce.
Ernest Judet.
Par décret en «laie du A novembre, sont nom
més :
Substitut du procureur général près la cour
d’appel d’Orléans, M. Du Breuil, procureur de la
République à Murat, en remplacement de M.
Foucqueteau.
Procureur de la République à Tours, M. Mau-
rice, procureur de la Républiqne à Fontenay-le-
Comte, en remplacement de M. Chevallier.
Procureur de la République à Mayenne,
Caill, procureur de la République à Figeac.
Procureur de la République à Figeac, M. de
Rocca-Serra, avocat, ancien bâtonnier.
Procureur de la République à Lectoure,
M.
M.
lever tout prétexte
l’Occident.
chicanes de
M. de Bismarck, «pu fui, il y a quel-
ques années, le pire ennemi de la Tur
quie, s’est convaincu qu'elle offrait même
une solidité réelle et qu’il y avait avan
tage pour ses combinaisons futures à la
faire durer. Combien de temps ira ce pro-
visoire ? il est difficile de le préciser ;
mais il est désormais certain que l’Alle
magne est disposée à enrayer plutôt qu’à
activer le mouvement de liquidation.
Malheureusement, la Turquie éprouve
de grandes et presque insurmontables
difficultés pour décider les Dulcignotes à
changer «le patrie ; ceux-ci résisteront
aux réguliers aussi bien qu’aux Monténé-
grius, et les premiers ne tiennent pas plus
à marcher contre «les coreligionnaires
que les seconds ne veulent s’exposer à un
massacre en affrontant la ligne albanaise.
Longtemps, il est vrai, la Porte s’est plu
à encourager l’anarchie pour s’en faire
une arme contre les observai ions de l'Eu
rope ; aujourd’hui, elle a peine à tourner
Lignon, ancien magistrat.
Procureur de la République à Mont reuil-sur-
Mer, M. Cado, substitut à Morlaix.
Substitut à Dijon, M. Le Blois, avocat, en
remplacement de M. Desserteaux.
Substitut à Fontenay-le-Comte, M. Baron, juge
suppléant, en remplacement de M. Testard.
M. Deyres, conseiller à la cour d’appel de
Toulouse, est, sur sa demande, admis à faire
valoir ses droits à la retraite.
La démission de M. de Coussemaker, juge sup
pléant au tribunal de première instance de Dun-
kerque, est acceptée.
responsabilités
Dans un excellent article, où il exprime
son opinion sur les troubles provoqués
par l’exécution des décrets, le Temps croit
devoir faire la part des responsabilités.
L’indignation«{ue lui inspirent les provo
cations odieuses des « professeurs de ré
sistance ”, et les voies de fait auxquelles
se portent les amis des congréganistes, ne
des obstacles qu’elle a
et qu’elle
tient à ne pas briser. Car elle paierait
cher la poudre et les balles qui lui servi-
Constantinople, ont télégraphié au pape pour raient a exproprier ses sujets encore fidè-
1, ------ 11 t ‘+ oacAii ,, a s ‘A cri, _ , " -
solliciter le maintien de Mgr (Hassoun à Cons-
tantinople.
les de Dulcigno.
Dore e;
cours
VALEURS DIVERSES
Précéd.
clôture
Dernier
cours
85 40
85 80
87 50
87 72
113 75
118 75
119 27
3570 ”
SIS 75'
1137 50
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1330 71
1342 50
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588 75
587
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677
451
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13,0
75
l’empêchent pas d’adresser au gouverne
ment les reproches qu’il mérite.
Notre confrère paraît regretter qu’on
n’ait pas ajourné, comme le voulait M. de
Freycinet, a jusqu’au vote d’une loi sur
les associations, toute exécution que l’at-
titude des congrégations
rendue nécessaire ». Il lui a
raisonnable au moins d'attendre la déci-
625 ..
130 .
592 50
1305 ..
662 50
1360 .
1362 50
8*0 ..
1297 50
1298 75
787 50
787 50
595 ..
600 ..
600 ..
605 ..
185 ..
381 25
383 75
352 50
353 75
623 75
149 ..
1215 ..
600
518 75
800 ..
803 75
505 .. j
1235 7.
1212 30
1685 ..I
1685 ..
776 25
1515 7
1518 75
1067 50
1075 ..
820 ..
627 60
Ville ...77.7
— .
—
— 1871
— J871 1/4
—
— 1876 7777 ”
Bons de ! iqu idatiou. 717777
Bons dépar temeutanx. .7777
Ville de Marseille
Vile deBordeauz,. .77777
Banque hypothéc. deFrance,
I.a 1,000 f., t. pr. lib. de 60 f
De 0° libérés...
/ £00 fr. 4 0/0
1 w 4 0/0,71
-50m.3 0/0,777
-2 1 10- ÿO/O .77”
S 1 500 fr. 4 0/0
—/ Comm. 3 o/o.. 77 7
= ’ 5- 3 o/o 777777
2 i Comm. et départ.18727
9- — 1875 40/0.
‘ Foncières 1877 3 0/0
\ Communales 1879 3 O/O..
Foncières 1879 30/0
Algériennes, remb. a150fr...
— 5 0/0, remb. à 500 fr..
Oblig. fonc. russe. Vsérie....
~ 4* serle....
Paris-Grande-Ceinture, .. .....
Bourbonnais ,.’*7*7
Méditerranée ffuMoni. 777*7
236 ..
503
522 ..
399 ..
394 ..
103 50
510 ..
513 ..
528 ..
53% ..
376 25
98 ..
235
501
521
398
391
103
512
512
527
534
375
98
50
50
de rien ”, le Temps aurait voulu que le
gouvernement frappât un grand coup et
procédât à la dissolution sans délai et par
tout à la fois.
Mais les temporisations gouvernemen
tales, l’incertitude où l’on était des véri
tables intentions du ministère, devaient
faire naître « chez quelques-uns l’anxiété,
chez tous l’agitation ». Les moines ont
profité du répit qui leur était donné pour
faire des préparatifs de défense, barrica
der leurs maisons et blinder leurs portes;
alors, comme le dit fort bien notre con
frère, a naturellement la population qui
assistait à ces préparatifs de siège arrivait
peu à peu à prendre parti pour ou contre
les congrégations, à se passionner, a s’é-
chauffer, a se mettre dans un état d’es-
prit qu’on pourrait appeler révolution
naire. Bref, il es! arrivé que l’exécution
s’est faite au moment précis où elle devait
rencontrer le plus d’obstacles et provo
quer le plus de désordres. »
Le Temps est un peu dur, cette fois,
pour le ministère ; mais les désordres qui
viennent de se produire en province et à
Paris ne lui donnent-ils pas amplement
raison? Quand un gouvernement fait
preuve d’énergie dans l’application de la
loi, tout le monde l’approuve, et les mu
tins baissent l’oreille ; mais l’hésitation,
le caprice, au moins apparent, dans l’em
ploi de la force publique, compromettent
la dignité du pouvoir et diminuent le
prestige même des lois, en même temps
qu’ils mettent en danger la paix publique.
Il faut donc bien avouer, avec le Temps,
que le gouvernement n’a pas montré
beaucoup de prudence ni d'adresse dans
l’application des décrets du 29 mars. Il a
commis des fautes, et les suites en sont
assez graves pour que ses amis eux-
mêmes soient obligés de les reconnaître.
Louis Bauzon.
. aux messes qui sont dites, chaque matin, jus-
qu’à neuf heures
À six heures précises, M. Clément, commis-
saire aux délégations judiciaires, accompagné de
MM. Mariani et Reichtemberger, ainsi que de
plusieurs agents de la sûreté, pénètre dans la
chapelle et place aussitôt deux agents à chacune
des portes situées de chaque côte du chœur.
Son arrivée avait été signalée par des per
sonnes qui faisaient le guet et qui se sont mises
à crier dans la cour : « Ce sont eux! N’ouvrez
pas ! »
Les dispositions prises, tant à l’intérieur qu’à
l'extérieur, M. Clément, ceint de son écharpe,
attendit la fin de la messe. A sa vue, les fidèles,
presque toutes de femmes, se groupèrent près
du chœur.
La messe terminée, tous les assistants se mi
rent à chanter l'Ave Marin Stella, couvrant 1 a
voix du commissaire de police, ordonnant à tons
les assistants de sortir. Mais personne ne vou
lut obéir à cette injonction ; malgré les prières
des commissaires et des agents, qui les exhor-
taient poliment à ne pas désobéir aux ordres de
l autorité, les agents furent obligés de les pous
ser dehors.
Quelques femmes s'étant couchées sur les dal
les, et refusant obstinément de sortir de la cha-
pelle, ont dû être expulsées, portées par quatre
agents.
Toutes ces exaltées avaient des bouquets de
fleurs à la main et criaient: « Vive la liberté ’
Vivent les capucins ! » — Elles continuèrent ù
chanter des cantiques au coin de la rue de la
de la Santé et du boulevard du Port-Royal, et on
ne parvint à les faire taire qu'en les menaçant de
les emprisonner.
Pendant ce temps, le père Arsène, provincial,
rentrait dans la chapelle pour emporter le
saint-sacrement, qui était exposé au-dessus du
tabernacle. On vit alors entrer, par toutes les
ortes donnant accès au chœur, les religieux et
eurs amis, portant un cierge à la main, chan
tant le Tantum Ergo suivi de VAdoremus in
EXÉCUTION DES DÉCRETS
A PARIS
Ce matin, à six heures, l’expulsion des
religieux a été opérée simultanément dans
toutes les congrégations non autorisées.
Partout, la résistance était organisée,
et il a fallu l’emploi de la force pour pé-
nétrer dans les couvents, afin de taire
exécuter la loi.
Chaque commissaire «le police était ac
compagné d’une escouade de sapeurs-
pompiers, sous le commandement d’un
officier.
Ce dernier, sur le refus d’ouvrir les
portes fait au commissaire de police, était
immédiatement sommé par celui-ci, au
nom de la loi, de les ouvrir par la force.
L’officier donnait aussitôt l’ordre à quel
ques sapeurs de s’avancer, et, lorsque la
pince ne suffisait pas, c’était à coups de
hache que les pompiers ouvraient un pas-
sage à l’autorité.
Dès cinq heures du matin, plusieurs brigades
d’agents, sous le commandement de MM. Blavier
et Prévendier, officiers de paix, occupaient la
n’aurait pas rue de la Santé, et refoulaient les curieux d’un
’ aurait paru côté jusqu’au boulevard de Port-Royal, de 1 autre
scier num.
Enfin, le Saint-Sacrement est emporté, la cha-
pelle se vide, le moment solennel est arrivé.
M. Clément se présente à la petite porte don
nant accès au couvent, située à droite de la cha
pelle, et prononce à trois reprises la phrase sa-
cramentelle :
Au nom de la loi, ouvrez!
Un petit judas grillé, placé à droite de la porte,
s’ouvre enfin, un père demande :
— Qui êtes-vous?
— Clément, commissaire aux délégations ju
diciaires, et je viens vous notifier un arrêté du
| préfet de police ordonnant votre expulsion. El,
| d’abord, qui êtes-vous?
! — Berger, François, électenr du 139 arron-
i dissement, propriétaire.
Lecture est faite par M. Clément de l’arrête
i d’expulsion.
M. Berger, provincial, eu religion père Arsène,
déclare que les ordres de ses supérieurs et les
instructions du saint-siège lui ordonnent de ré-
sister. Il ajoute que, comme propriétaire de
l’immeuble, il défend que les scellés soient ap-
posés sur la porte extérieure.
En présence du refus formel du père Arsène,
M. Clément fait avancer le capitaine des pom
piers :
— Au nom de la loi, lui ordonne M. Clément,
je vous requiers de me faire ouvrir cette porte.
Le capitainefait avancer aussitôt trois sapeurs-
pompiers et leur ordonna d enfoncer la première
porte.
Ceux-ci, après avoir inutilement essayé de
l’ouvrir au moyen de pesées laites avec des pin
ces, l’enfoncèrent à coups de hache.
Le premier coup fait sauter la moitié d’un
panneau qui frappe au front le docteur Ozanam,
médecin du couvent, qui se trouve près de cette
porte avec le supérieur. On entend tout aussitôt ,
pendant que le sapeur redouble, les cris de : Au
voleur ! au voleur !
Enfin la porte est enfoncée; M. Clément, avec
ses agents, se trouve en présence d’une seconde
porte qui vole bientôt en éclats.
Cette porte donne accès au cloître, où les amis
des capucins sont réunis, ayant à leur tête le
père Arsène, qui proteste et lance une formule
d’excommunication contre tous les assaillants,
pendant que les assistants crient : Vive la liberté!
Vive les capucins! A bas les voleurs!
M. Clément donne aussitôt l’ordre d’arrêter le
supérieur et M. Libmann, qui sont conduits à la
prison de la Santé. Ordre est donné en même
temps d’arrêter tous ceux qui résisteront à l’au-
torité on proféreront des cris séditieux ou de
jusqu’au boulevard Arago.
Les agents sont cependant arrivés trop tard,
# • • LA CS 79 1 . . . -e.A -
sion du tribunal des conflits ; mais puis- car une soixantaine de personnes environ étaient
1 qu’on s’est décidé « à ne plus tenir compte déjà dans la chapelle des capucins et assistaient
sion du tribunal des conflit
onzième chambre de police correctionnelle, sous
l'inculpation d'offenses au président de la Répu
blique contenues dans deux dessins.
Le tribunal a jugé que l’un des deux intitulé :
Le jeu du massacre ne constituait pas une of
fense au Président de la République et a con
damné le 2 Monde parisien, pour 1 autre dessin,
à un mois de prison et mille francs «l’amende.
1
1 3LEU1." DIYERSX
I recéd.
clôture
Venner
cours
obligatzns
Suez
569 ..
567 ..
Suez, bonstrentenaires... ....
139 ..
139 ..
Société générale des Omnibus...
524 ..
520 ..
Voitures à Paris
516 25
340 ..
446 25
Tramway s Nord
345 ..
446 25
Tramways Français..
502 50
502 50
Transatlantiques.
Messagerie »...
Compagnie immobilière
500 ..
525 ..
126 ..
501 ..
52ft ..
126 25
1 Compagnie parisienne du Gaz
ESnelGanim. garanties par l'Etat
531 ..
372 75
525 ..
371 ..
Est algérien 3 0/u
( h al rentes 3
- 6
366 ..
29 50
38 ..
368 ..
Perpignan 3
Hérault
195 ..
193 t
Medoc a o/o
285 ••
287 50
— bons u 0jo............
1020 ..
• e • • e
Ci lad
548 ..
• •• • •
— —"—T”*
—
T
FONDS DETAT
Précéd.
Premier
Dernier
BTEANGBRS
clôture
cours
cours
b ojo cpt
87 65
87 50
87 40
j. janv.-juillet 15
87 75
88 ..
87 60
5 ojo roumain
Elats-Unis 5 0/0
74 75
106 7/8
75 e •
107 1/8
106 7/8
Vice-roi 1870
3Ü 25
340 .*.
Egypte unifiée non», e 0/0
341 25
Chemins égyptiens
471 25
473 ..
476 25
Obligations domaniales d Egypte
490 ..
10 30
io 80
| Turc 5 0/0 cpt
10 35
J. janv.-juillet 15
10 40
le 35
10 27
1 Obligat. Ottomanes
52 ..
52 ..
— 1868
56 25
58 ..
— 1865.......
(i - •
53 ••
55 ..
—
56 ..
55 ..
53 ..
- 1873
52 2
51 50
52 25
Domaniales d Autriche
307 50
308 ..
308 ..
Dette autrichienne convertie...
64 J.
63 !/2
63 7/8
Florin or 4 0/v
7 80
74 90
74 70
Espagne extérieur e
20 5/8
20 5/8
20 1/2
833 75
Espagne intérieure
20 ./.
.. J.
Pagar es...
535 ..
538 75
Dettegenerale tunisienne
319 ..
320 ..
321 25
Russe 4 0/0 1862...
90 1/4
90 ./.
89 J.
Russe 5 0/0 1870....
89 1/2
88 1/2
88 3/4
Russe 4 1/2 0/0....
80 ./.
.. /.
79 1/2
Russe 5 0/0 1877..
95 30
38 ; ..
95 50
95 50
i Russe 4 0,0 1867...
3.85 ..
880 ..
Russe 4 0/0 1869...
381 ••
386 25
882 50
| Emprunt romain, .,
94 1/2
.. ./.
94 1(2
Emprunt pontifical...
88 ./.
88 ./.
1 Emprunt hongrois.
267 ..
268 ..
270 ..
; Portugais Soja 18a,
440
• ee ••
... ee
Les autres valeurs sont moins maltraitées; le
Hongrois, le Florin, le Russe et surtout l’Egypte
unifiée ont maintenu à peu près les cours prati
qués hier en clôture.
A partir de deux heures, les cours se sont un
peu relevés.
La Bourse s’est aperçue qu’elle avait été vic
time d’une mystification, au moins en ce qui con
cerne les expulsions. Le 5 0/0 est, remonté à
119 30; l'Italien, à 87 65; le Foncier, à 1,345;
le Suez, à 1,298.
Les demandes sont toujours très actives au
comptant, sur les actions de la Foncière-Trans-
Deux pères ont été expulsés. On a dù enfon
cer la porte principale ei deux portes inté
rieures.
Orléans, 5 novembre, 10 h. 20, matin.—Les
pères delà Miséricorde ont reçu,ce matin, notifi
cation de l’arrêté de dissolution. Les {portes ont
été enfoncées.
Les pères étaient au nombre de trois, dont un
malade, qui a été laissé dans l’établissement.
Aucun incident.
Clermont-Ferrand, 5 novembre. — Ce
matin, à six heures, a commencé l’expulsion des
capucins ; l’exécution était terminée a neuf
ports.
La Foncière-Transport a continué les brillan-
tes traditions de la Lyonnaise-Maritime, dont
elle est la transformation. On ne peut en douter ... , m .. .....
lorsqu’on jette les yeux sur les résultats acquis chacune des portes des cellules,
jusqu’à ce jour. 1 ■ ′′
Elle n’a commencé à fonctionner que le ler
février dernier. Le déplacement du siège social,
qui était autrefois à Lyon, du personnel de l’ad
ministration centrale et de la direction, explique
heures.
Les commissaires ont fait enfoncer ta porte
extérieure qui était solidement barricadée, puis
Cinq pères ont été expulsés.
Cris : « A bas les décrets ! » Autres cri:
Vi
Le conseil municipal de Nimnes
Nous apprenons que le ministre de l’inté-
rieur vient de prendre un arrêté prononçant
la dissolution du conseil municipal de Nîmes.
Cet arrêté est motivé par la part qu'ont
prise certains membres de cette assemblée
dans les manifestations organisées à Força
sion de l’application des décrets.
vent les décrets! « Aucun incident grave.
L’évêque, qui attendait sur le boulevard, a
embrassé les capucins expulsés.
Arras, 5 novembre, 8 h. 10 malin. —L exé
cution des décrets a eu lieu ce matin, à sept
heures, à l’égard des pères du Saint-Sacrement.
L’évêque se trouvait drns le couvent. Les portes
ont été ouvertes par un serrurier.
Les membres du parquet de Caen viennent
de donner leur démission.
cette perte de temps.
D’un autre côté, il lui a fallu organiser des
branches nouvelles, comme l’assurance et le sé-
jour dans le monde entier, destinés à apporter
un si fort contingent à la production normale.
Cette organisation se termine à peine.
C’est dans des conditions semblables et au n i-
435 ..
480 ..
630 50
105 ..
550 ..
112 ..
530 ..
473 ..
93 50
516 7
359 ..
473 50
465
145 ..
588 ..
396 25
392 ..
383 50
390 ..
390 50
386 ..
397 ..
371 50
393 50
888 50
390 ..
390 ..
393 50
390 75
390 ..
4.33 50
530 7.
105 ..
550 ..
113 50
530 ..
473 ..
93 50
859
474
465
Le Mans, 5 novembre, 9 heures.— L exécu-
t ion des décrets à l’égard des capucins a com
mencé ce matin, à cinq heure*. A neuf heures,
L.e tribunal dles conflits
Le tribunal des conflits s’est réuni ce matin,
à onze heures, pour examiner l’arrêt de conflit
élevé par M. Schnerb, préfet de Vaucluse, ‘cor -
tre les RR PP. jésuites Bouffier, de Roux et
lieu de cette vaste élaboration que la Foncière- ‘
Transports est parvenue à presque doubler la
production de la Lyonnaise-Maritime. Ces résu l- |
tats n’en sont que plus remarquables. | les. portes sont enfoncées.
On commence à s’occuper de l’émission des |
18,000 actions de la Société des Plâtrières de
Ronot
M, le garde des sceaux donne à l'ouverture de
l’audience, la parole à M. Barbier, pour lecture
du rapport sur cette affaire.
Après cette lecture, M 8 Bosv ieil, défenseur de s
jésuites, dit qu'au moment où la violence est
exercée contre les religieux; quand on atteint à
leur propriété et à leur liberté, non seulement il
ne se sent pas la force de prendre la parole,
mais il croit que toute défense est inutile.
MM. Mimerel et Jozon déclarent qu’ils ont fait
valoir hier, dans leurs plaidoiries, tous les ar
guments de la cause, et s’en rapportent à la sa-
gesse du trabunal.
M. Gomel, commissaire du gouvernement, fai t
valoir, en d’autres termes et avec non moins
d’habileté, les arguments que M. Ronjat a fait
valoir hier.
Le tribunal, après une suspension d'audience
d’une heure, rentre en séance pour délibérer.
A l'heure où nous mettons sous presse, l’arrêt
n’est pas encore rendu.
Les capucins sortent, l’évêque en tête,, accom
pagnés par leurs amis, et se rendent à l’évêché.
Des vivats les accueillent. On leur jette des
bouquets. Parmi la foule, quelques altercations,
mais pas de rixes.
Aucune arrestation.
528 ..
397 50
392 .
384 ..
390 ..
390 75
385 ..
898 ..
372 ..
382 75
389 ..
390 ..
386 ..
394 30
301 50
390 50
620 ..
89 3 ..
8S7 75
237 ..
388 50
389 ..
387 50
540 ..
280 ..
Paris, dont nous avons déjà parlé dans notre
précédente revue de semaine.
On s’accorde à considérer que cette affaire
industrielle se présente dans des conditions qui
lui assurent un bon accueil de la part du public |
qui cherche en même temps un bon placement
et «les valeurs susceptibles de profiter d’une large
plus-value.
Nous remarquons, au comptant, de bonnes
demandes sur le h 0/0 suédois, dont les cours
semblent bien bas, comparés avec ceux des au-
1866,
595 . i Nord
130 . Nord-Est
248 75) : Orléans
595 .. j | Grand- Central.
1330 .. Lyon Genève garanti,...
6 ,7 50; : Lyon
562 50 : Paris-Lyon-Mediterranée.
। Nord.
1355 .. Ouest
1355 .. 'Midi
880 ..Est5 0/0
1292 50 1 ' Est 3 0/0
“043 Est S 0/0 nouv.
1292 50
785
785
595
600 ..
600 ..
1S5 ..
186 25
381 25
380 ..
350
851
620
149
25
595 ..
B16 25
797 50
795 ..
; Sociétetranco-algértenne...
| Ardennes
Dauphiné
Lille à Béthune
Orléansa Châlons, annuites,
— Oblig. lrémission...
2 - ...
— — 8* — ...
Victor-Emmanuel
—
Lombard-Sud-Autrichien. .,
— nouvelles.
Autrichiens
| —- nouvelles
Prince Rodolphe.
Saragosse a Madrid.
Saragosse a Pampelune....
Romains.
Nord-Espagne, priorité
— consolidées ...
Cordoue
Portugais.
Gaz de Madrid....
392 ..
387 ..
235 ..
387 ..
389 ..
382 50
540 ..
280 ..
237 50
229 ..
385 ..
275 50
27. 25
266 25
375 25
364 ..
480 ..
329 50
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343 50
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314 ..
333 75
328 ..
519 ..
930
885 k
275 50
270 ..
265 75
875 25
430 ”
329 75
318 50
343 50
336 50
314 ..
328 ..
517 50
BULLETIN FINANCIER
La Bourse est très agitée. Après un début très |
ferme, les cours se sont brusquement affaissés.
Quelques journaux de l’opposition ont prétendu
que les expulsions des congrégations opérées ce
matin à Paris avaient provoqué des troubles.
Tous renseignements pris, il n’y a absolument
rien de vrai dans ces nouvelles.
D’autre part, on a parlé de gros retraits d’or
de la Banque d’Angleterre ; enfin Berlin est ar
rivé en baisse. Tel est l’ensemble des motifs
qui ont amené une assez vive panique.
Le 5 0/9 est tombé de 119 55 à 119 10; l'Ita
lien, de 88 à 8750; le Foncier, de 1,330 à 1,335;
le Suez, «le 1,300 à 1,285.
très fonds étrangers.
Trois heures. — Clôture plus calme.
119 30.
DERNIÈRES NOUVELLES
L’EXÉCUTION DES DÉCRETS
Marseille, 5 novembre. — L’expulsion des
prémontrés a commence' ce matin.
Un détachement de cavalerie cerne le couvent.
M. Poubelle, préfet des Bouches-du-Rhône,
s'est rendu la nuit dernière à Tarascon .
Saint-Brieuc. — Une manifestation très
bruyante vient d’avoir lieu sur la place de la
5 0/0, préfecture lorsque les pères maristes expulsés et
escortés d’environ deux cents personnes ap-
| partenant, pour la plupart, à l’aristocratie du
pays, sont arrivés à l'évêché.
La troupe de ligne a dû faire évacuer la place.
Mille femmes environ, faisant partie de toutes
les classes de la société, portaient des rameaux
qu’elles agitaient avec frénésie, criant : Vivent
les Pères ! A bas les décrets ! A bas les croche-
Angers, 5 novembre. — Un arrêté préfec
toral fortement motivé prononce la dissolution
du cercle du boulevard, dont les membres ont.
du balcon du cercle, pris part à une manifesta
tion hostile à l'exécution des décrets.
Les oblats de Saumur seront probablement
dispersés demain.
Poitiers, 5 novembre.—Ce matin a eu lieu
l’expulsion des bénédictins de Ligugé.
leurs!
De nombreux cris de : Vive la République
Vivent les décrets! ripostaient à ces manifesta
lions.
Plusieurs arrestations ont eu lieu pour insul
tes à l’armée.
Incendie
Tourcoing, 5 novembre.
Un incendie a détruit hier la filature de coton
Auguste Devarin.
Les fiertés sont considérables.
Plusieurs centaines d’ouvriers sont sans tra
vail
Le journal politique illustré te Monde Pari
sien a comparu pour la treizième fois devant h
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