Titre : La Fronde / directrice Marguerite Durand
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1900-01-07
Contributeur : Durand, Marguerite (1864-1936). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327788531
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 07 janvier 1900 07 janvier 1900
Description : 1900/01/07 (A4,N760). 1900/01/07 (A4,N760).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6703879z
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, GR FOL-LC2-5702
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 04/01/2016
La Fronde
QUATRIEME AlqNtE. — IR" 7eO , _
DIMANCHE 7 JANVIER iWo. — SAINTE MtLANIE
. LE NUMÉRO : CINQ centimes;
CALERDRIEI IÉPDBLJCIHI
17 NIVOSE AN CVIII
-~
CALENDRIER PROTESTUT
ytM.ges de la Bible à lire et à mâlita*
Ili COR. XV, 16
CALENDRIER AUSSI
26 DÉCEMBRE tsn
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CALENDRIER ISRAÉLITE
7 SCI1EBAT ANNÉE 3333
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r" Prix des Abonnements :
ÂtfîjKK . Un An 20 fr. Six Mois 10 fr. 50 Trois MClis 5 fr. 5t,
DtPARTEJoIE!CTS PA.11t ET POSTAL&) Z » rr. Ir. — 18 frl • — 20 fr. *
tlaAJtGD (UNION RRFT^*
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Direction et Administration : 14, rue Saint-Georges.
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■ I I—^
LA FRONDE. journal ...tiate.,dlricé,
Mlitioae, littéraire, est dirige,
Administré, rédigé, eompo»© par
des tennwfc —
Toutes les communications relatives à
la rédaction doivent être envoyéeS à Mme
Emmy Fournier, rédactrice en chef de la
Les in(titt"crits non insères ne seront pas rendus.
Carnet de la Semaine
Lundi
- consultative Dans les égli'se^l^mariagc'peut avoir lieu
sans
Augustin, messe anniversaire de la mort de Na-
^ÎTERCRART 10. - Ouverture de !a pêche au sau-
mon.Jeudi H. - Procession des reliques de Sainte-
Geneviève et clôture de la neuvaine. - Anni-
versaire de la bataille du Mans.
-
lenncls, Same(li m('Sscs IJ. - et Te Bizet.à l'église de la rue
J .1.
Suo^sintrod^iters dalls les Je listes électera!et;.
Aujourd'hui
mess=""7 janvier
Session des conseils de fabrique. -■ d'es
...» i.niipa Visite au Père-Lachaise. des
tombes de Raspail et de Blanqui. - Champion-
naKxdcuSognbçhotographiquo à Garches, sous la
direclion L'Union, de Sociaé de secours mutuels des
chauffeurs, conducteurs et ^^cans^ i
lion assemblée générale àSh^Sallc des it.es
de la mairie du IV; arrondissement
iiatel des Sociétés savantes, 28, rue Serpente,
à 2 h réunion publique des adhérents au Lon-
^„fèiW#»Wre du XIV- arrondissement,
£3 rue de Proidevaux, à 3 h., rùunion.
Salle de la Société de Géographie, 18t, boule-
vard Saint-Germain, à 8 b., concert de la Société
lyMontreui/-?ous-bois, à 2 b., au M. des Gabriel
les, Séailles, fête familiale présidée avec par M. conférence Anatole France.par
Paray-Pe Monial, fête démocratique,à laquelle
assisteront les députés et sénateurs de SaOne-Ad.
et-Loire, une conférence sera faite par M. Aa.
Leuvant. Grand banquet le soir.
Visites aux Musées du Louvre, du Luxemboi^O»
de 10 h. à 4 h.; Cluny, de il h. à 4 b.; Guimet et
GaUiera. de midi a 4 n ; Palais de Justice, de il h.
à 4 h • llùtel-de-Ville, de 2 à 3 h.; Jfonnaie, de
midi à 3 h.; Trésor de Notre-Dame, Sainte-Chapelle
et panthéon, de 10 b. à 4 b ' lnl>aiides, musée et
tombeau de midi à 3 h.; Jardin des Planlcs, la
Série de 1 h. à 5 h.; galerie d*bistoire na-
turelle, de 11 h. à 3 b.; Aquarium du JrocGdéro,
Vi o I ti Il. et de t à 3 b.; PaUis de Samt-Ger-
main, 9 de 10 b. 112 à 4 b.; Palais de Fontaint-
b£àu de il b. à . h.-,Ver$(iilUs : le Palais et les
Sont, de 11 hih.,te Jeu de Paume, de midi
à * heures.
LA
Raison et l'Imagination
« L'imagi nation. J
cette maîtresse t
d'erreur... - j
Une lectrice de la Fronde m 'a récem- c
ment écrit pour me gronder. Il paraît c
que j'ai commis une faute grave; j ai
laissé croire à mes enfants que le petit <
Jésus descendait, tous les ans, par la <
cheminée pour remplir leurs souliers de
bonbons et de joujoux. Ma correspon- <
dante s'en afflige, et m explique avec
bienveillance les raisons de son afllic-
La croyance au fi petit Jésus » au « Pe- j
tit Noël » est très dangereuse parce »
qu'elle fausse l'esprit des enfants, en leur i
représentant comme réels des êtres ima- i
Ginaires. Parce qu'elle ébranle leur confiance i1
naturelle en la véracité des parents, ai- J
sèment convaincus de supercherie et de
mensonge. A . ,
Parce qu'elle dispose les âmes tendres <
à subit- les influences religieuses, et
prépare des recrues au ctericatisme! ! !
Un point, c'est tout, comme dit M. de
Gallittet.
Ah ! le pauvre petit Jésus, le pauvre
petit Noël! Perturbateur de cerveaux
enfantins, créateur de rêveries et de
phantasmes mortels à la saine raison,
assassin du respect filial, agent des sa-
cristies, que dis-je! peut-être espion aux
gages des Jésuites!... Voilà de bien gros
mots pour un être aussi gracieux que
fantastique!
Si je le défendais partant?, ,_
Mssayons!
* <
Mesdames et messieurs, mamans et
papas. ie suis à la tribune de la Fronde
pour défendre le Petit Noël. Et non pas
seulement le Petit Noël, mais tous ses
cousins, ancêtres, camarades, qui peu-
kielit. le pays du Conte, et charment le
rêve des enfants. Je vous défends, grand
Saint-Nicolas, et toi Petit Chaperon
Rouge, et toi Barbe-Bleue, et toi Poucet
et vous-mêmes Ogres, Fées, Oiseaux
bleus bêtes parlantes, vous tous qui
avez cette grâce et ce mérite de ne pas
exister laidement, en chair et en os
comme tout le monde. Vous êtes tous
solidaires des méfaits et crimes du Petit
Noël. Si nous l'exilons de la cheminée,
il faut vous exclure du livre et de
Beaucoup de gens répètent avec fer-
veur la définition célèbre de 1 Imagina-
tion « maîtresse d'erreur et de fausseté ))..
Ils prétendent la réfréner et la réduire
au profit de la Raison. L'imagination des
enfants, disent-ils, ne doit s'exercer que
sur les merveilles naturelles ou scienti-
fiques, et concourir à l'instruction géné-
rale en excitant la curiosité. Rien n est
beau que le vrai, le vrai seul est aima-
ble. Ces sages éducateurs s'évertuent à
expliquer à des gamins de cinq ans le
, pourquoi de chaque chose, mêmç,quand
lesdits gamins ne se soucient point de
» le demander. Ils leur inspirent .le mé.
gris de tout ce oui n'est pas arnvet de
tout ce qu'on ne peut ni toucher, ni d'¿
voir, ni contrôlerais donnent des « étren- d «
nes utiles », petits télégraphes, petits té- se
ïépliones. etc. Et s'il s'indignent si les
marmots méconnaissent l intérêt du onse
« jeu instructif ». Que diraient-ils s ils le.
voyaient certain petit garçon que jetais, ré
fort épris des « finfers>> (chemins de di
fer, en langue vulgaire) délaisser le beau se
finfer en tôle, à douze \vagons et a cré- pa
muillère, pour l'image du même « fin- .sa
fer » peinte sur le couvercle de la bo te l'il
qui renfermait l'objet précieux ? L, objet m
même s'imposait à son imagination, la to
limitait dans des formes précises; nage image Pc
n'est qu'un prétexte, une indication, la ta
suggestion d'un « finfer » mystérieux, m
plus grand, plus terrible que nature. Que
diraient encore ces ennemis du faux, oi
s'ils entendaient le même bébé jouer, d.
pendant une heure, avec des êtres ima- pl
ginaires, inventés par lui, qu il ,décrit, c
qu'il touche, qu'il embrasse et qu il pré- m
fère cent fois aux poupées mortes et aux
sots animaux de carton peint? Un ins
tinct si fort, chez un enfant de trois ans, ç
est-il négligeable ou inutile ; n 'enpeut-on J
rien tirer pour l'avenir? Je ne le crois dl
pas l- y a des enfants pratiques, positifs, ti
qui ne s'attachent quaux réalités. Ce ç<
sont les futurs raisonneurs, les hommes e
qui savent le prix du temps et la valeur
matérielle des choses Ceux-la ne seront
pas contaminés par le Petit Noël. Ils p
naissent sceptiques et un peu méfiants. n
D'autres rév. lent. dès les premières 1(
manifestations de leur intelligence, un n
besoin extraordinaire d 'agrandir, de
magnifier, de transfÓrmer, interpréter d
de créer. Ce sont les futurs artistes, les
futurs poètes, et les futurs auditeurs et é
adorateurs des poètes et des artistes, t,
Faut-il les mettre au même régime que s
les sceptiques et les positils?
Encore une fois, je ne le crois pas. Si r
belle que soit l'immensité du monde ma- d
tériel, aussi belle, et plus vaste apparaît
l'immensité du monde poétique.
flottent, vêtues de formes brillantes et rr
grandioses, lesémotions, les inquiétudes, r
les espérances éternelles de l'Humanité. e
L'enfance de l'individu reproduit exac e- c
ment l'enfance des peuples ; et la langue c
primitive que balbutient ces peuples est 1
riche de rythmes et de symboles. Com-
bien d'enfants sont d'inconscients poètes c
qui découvrent à tout) ce qui nous en-
toure, un sens étrange et mystérieux?
Faut-il en conclura que la beauté du
vrai leur demeurera incompréhensible ? i1
Faut-il craindre que l'amour du Petit
Nom ne les rende, à vingt ans, trop sen- i
sibles à l'attrait du merveilleux cbré- j
* Peut-être, si le « Petit Noël » devenait, 1
par la volonté des parents, et dans t iime
du bambin, une Idée théologique, une
espèce d'Idole justicière, qui récom- '
pense, punit et qu'on implore. Mais si
t'entant ne vit pas dans la société de gens
dévots, soumis à des influences reli-
gieuses, le Petit Noël n'aura rien de plus
sacré que le Petit Chaperon Rouge.
J'ajoute qu'il ne semblera pas plus véri-
i table. L'enfant n'est jamais dupe qu a
moitié de ses propres rêveries. Il s y
- complaît, mais il ne leur accorde qu une
t demi-créance. Il croit à Barbe-Bleue, à
i l'ORre, au (Petit Noël, comme les Grecs
t croyaient à leurs dieux, avec une légère
a et souriante ironie.
e Les Grecs aimaient le merveilleux, et
- cultivaient leur raison. Socrate et Platon,
c tout petits, avaient cru, sans doute, à la
vie invisible des Nymphes dans les eaux
et sous les écorces — et l'on sait quel
- immortel bon sens inspira les leçons de
e Socrate. Aristote, âgé de cinq ans redou-
r tait peut-être Zeus porte-foudre, ce qui
t- ne l'a pas empêché d'inventer la logique.
Quant à Diogène, j'imagine qu il croyait
e à Pallas protectrice comme les conseil-
i- lers municipaux de Saint-Denis a Notre-
e Dame de Lourdes.
N'enlevons pas à nos enfants le sens
s du mystère, avant d'avoir supprimé le
»t mystère. Il est partout autour de nous.
La Raison élève sa lampe au bord d un
le Océan de ténèbres. Mais si l'imagination
s'élance à travers les ombres qu elle illu-
e mine, ne défendons pas à la raison de se
x distraire a ces splendeurs, à ce jeu ful-
le gurant et rapide des rayons qui n étein-
i dront point la petite lampe qu elle porte,
L- l, tremblante, éternelle et sacrée.
x Et voilà des paroles bien graves pour
^fendre le petit Noël !
MARCELLE TINAYRE.
UNE STATISTIQUE SUGGESTIVE
La profession de foi féministe que j ai
publiée dans la Fronde du 7 décembre
dernier, m'a valu une longue et intéres-
sante lettre d'un de mes amis... et con-
frère; lettre, qui presque enthousiaste
au début, est devenue peu à peu contra- (
dictoire,si bien que « tout à fait du même
avis sur le fond même », nous finirions
par nous battre à propos des détails.
I( Bravo ! (c'est le début.) votre article
me réconcilie avec le féminisme, et je
suis ravi de vous entendre, vous, la
première, parler des devoirs après avoir
parlé des « droits », j'en oublie grippe,
douleurs et fièvro, jusqu'à vous écrire de
mon lit » ?... Mais ensuite : « Vous vous
dites absolument convaincue de ! égalité
intellectuelle et morale des garçons et
des filles,et vous en donnez pour. preuve
leur égale réussite aux examens ! Ç est
vous ! c'est bien vous qui écrivez cela ! Il
C'est bien moi, en effet, qui ai écrit
cela, et je l'ai écrit parce que I on est
obligé de prendre ses preuves où 1 on en
trouve, et parce que les preuves ne sont
acceptées comme telles que lorsqu'elles
sont extraites de statistiques dûment es-
~ tampillées.J'aurais dit, par exemple, que s'il est
vrai que, dans une quantité considérable
de ménages, la femme est oisive et fu-
tile, il est non moins vrai que, dans
une quanti^ non saûins considérable,
r c
d'autres ménages, c'est l'esprit d ordre et g,
d'économie de la femme, c est son bon mer
sens, son esprit judicieux qui compan- mari, 0
sent les défauts con traires de son man, mot
on aurait, sans doute, hausse les epa
les. Si j'avais affirmé que dans certaincs di
régions de la France, l homme qui a un 1(
différend à régler en justice do p.
se fait accompagner devant le
par sa femme, parce que, seule, clio 0u
sait exposer clairement l'affaii-0, un sou- dat(
rire ironique aurait accueilli mon ^If,r cs(
mation. Si j'avais rappelé, que presque Il s
tout le petit commerce parisien est fa et h
par la femme, tandis que 1 ^ po
café, fume sa pipe et boit des bocks, on pon
m aurait accusée de rééditer de vieille» soc
rengaines. Si j'avais cite- les femmes qui elle
ont°conquis la célébrité dans les lettres, har
dans conquis les sciences, dans les arts, dans la tou
politique, on n'aurait pas manque de i C
chercher à m'humilier par leur petit nes
nombre : et de déduire, de ce petit nom- est
bre, le mal fondé de ma thèse. par
C'est pour cela que j'ai pris les choses I tan
telles que tout le monde peut les voir. J livi
J'ai étéchercher les enfants sur les bancs I fail
de l'école, et je les ai accompagnés jus- ma
que dans les salles d examens.Oi, les pe- I ell<
tites filles profitent comme les petits gar- çoi
çons de l'enseignement donné à 1 ecol^.,1 ses
et les diplômes décernes aux uns et aux tre
autres en font foi.
Cela veut-il dire que j 'approuve ççjm- „nrri tio
plètement nos méthodes et qu oubliant tio
mes vieilles haines, ie me réconcilie avec Le
les examens ? Jamais de la vie ! je conti- 1 ei
nue à déplorer le formalisme de notre 1 de
enseignement, et à accuser les examens de
de tous les crimes contre les jeunes in-1 éci
telligences ; mais il n'es est pas moins pè
établi que le système — quelque contes-1 en
table qu'il soit — donne les mêmes rc- co
sultats pour les deux sexes. sa
Je dis « les m)mes résultats » par cs-
prit de justice, ne voulant plus faire état qu
de la supériorité féminine, qui s accuse a si,
mesure que les examens deviennent plus I 1 e
sérieux, partant plus intellectuels, et je I co
n'en veux pas faire état, parce que les as- I m
pirantes aux examens supérieurs sont, eu
en général, attirées par l 'étude, plus ur
qu'elles ne sont forcées de s y livrer, ce la
qui implique les dons spéciaux de 1 intol- se
ligence, et surtout une volonté bien ar-1 fil
rêtée d'étudier, de s'intéresser aux idées, (jq
de parvenir. I
En d'autres termes, et sauf exceptions, I fi]
les jeunes filles de la classe moyenne, | <
qui poursuivent leurs études sup,%rieu- d(
res, le font généralement parce qu elles v(
le veulent bien; elles les poursuivent
m jme parfois malgré leurs parents, tan-
dis que les garçons de la même classe j ■
sont obligés de les poursuivre s ils veu-
lent un cagne-pain en dehors du com- p
merco et de l'industrie. (Cette distinc- il J
tion naguère encore très accusée tend, u 1
est vrai, à s'atténuer peu à peu.) I p
Toujours est-il que j 'ai des chiffres a | ci
l'appui de ma thèse, et que ces chiffres |
sont consignés dans le Bulletin adminis- 1 -
tratif de Tlnstruction publique (N du I
23 décembre 1800) que l'on n accusera I
. pas de féminisme. Les voici : I
1° Certificat d études primaires élémen-
1 taires, année 1800 ont été reçus : 81 p. 100
« des candidats présentés ont été reçus . I
i 82 30 p. 100 des candidates présentées. I é
| Certificat d études primaires supé- fi
r*^)nt été reçus 39 p. tOO des candidats I ..
J psésentés. Ont été reçues 61 p. 100 des candidates i
L , présentées.... 11
i 3* Brevet élémentaire, Iro session et 2 j f
Il ^Ont été reçus (a) 51,40 p. 100 des can-1 J
didats présentés. i- \t
i Ont été reçus (b) 49 p. 100 des candi- f
i dals.présentés.Ont été reçus (a) 60 p. 100 des candi- \
: Ja dates présentées. I I ,
s 4* Brevet supérieur, 1" session et fi' ses- (
e '. $ Ont été reçus (a) 68,60 p. 100 des can- J «
î d'ontéWrcçustb) 42 p. 100 des candi- j
e" dats été reçues (a) 60, 45 p. 100 des .
[- candidates présentées. I1
l- Ont été reçues (b) 43 p. 100 des candi- I
i, dates présentées. ,, •
5- Certificat d aptitude pédagogique.„
.r Ont été reçues 45, 25 p. 100 des candi-
dats Ont été reçues 48, 70 p. 100 des candi-
dates présentées...... 1
— 6- Certificat d'aptitude à l inspection de I
t Enseignement primaire et à la direction I
i des Ecoles normales.
Ont été reçus 9,30 p. 100 des candidats
présentés
Ont été reçues 30 p. 10:) des candida-
11- s- tes. I
(11 est utile de faire remarquer ici que,
te malgré un programme commun, pour
a- les candidats de deux sexes, cet examen,
1e qui est en réalité un concours, est pousse
is plus profondément pour les candidates
Sue pour les candidats ; les premières
le étant examinées au point de vue presque
je exclusif de la direction des écoles nor- I
la maies — et cela durera tant que 1 admi- |
)ir nistration ne créera pas de postes d i ns- I
,e pectrices — ; les seconds étant examines
de plutôt au point de vue de 1 'inspectioli,
us c'est-à-dire sur les questions administra-
et 70 tives).Certificat d'aptitude au professorat 1
ve dans les Ecoles normales.
îst (a) Ordre des sciences (h), ordre des
] » lettres;
rit (a) Ont été reçus 8.75 pour 100 des
t tanaidates; I
en Ont été reçues 15 pour 100 des candi-
les d°{b) Ont été reçus 5.25 pour 100 des
es candidats.Ont été reçues 8.75 pour 100 des can-
est didates. « *-
ble 8° Certificat d'aptitud g. renseignement,
fu- des langues vtvantes.
ins Ont été reçus 26 p. 100 des candidats.
)Ie, .,, Ont été reçues 29 p. 100 des candidates.
9, Certificat d'aptitude a 1 -ensei.ne-
ment du dessin :
Ont été reçus 26.25 p. 100 des can-
Ont été reçues 21.25 p. 100 des can-
didates..
10* Certificat d'aptitude à r enseigne- p,
ment du travail manuel. so
Ont été reçus : 53 p. 100 des candidats.
Ont été reçues : 50 p. 100 des candi- cj
dates. , m
Ce dernier chiffre est fait pour étonner.
Il semble, en effet, que les petites filles fil
et les jeunes filles soient naturellement
portées vers le travail manuel, qui ré-
pond iL leur fonction spéciale dans la q\d..
société, et à l'attrait qu'exercent sur fé
elles l'ornementatioii , l'arrangement a
harmonieux des choses, le Beau sous ^
toutes ses formes, en un mot.
Oui... Mais à l'école primaire de jeu- d,
nes filles, l'enseignement de la couture la
est négligé, pour plusieurs causes : les C(
parents ignorants n attachent d 'impor- ^
tance qu'à ce qui s'apprend dans les él
livres; les communes n'ont pas encore
fait les frais du matériel d'enseignement n
manuel pour les écoles de filles, comme g
elles l'ont fait pour les écoles de gar- d
çons (il est convenu que certaines cho- E
ses s'apprennent toutes seules) les mai- a
tresses spéciales de couture sont encore n
regardées comme un luxe; enfin 1 inspcc- ^
tion masculine qui a pu, sous 1 *inspira-
tion de M. Salicis, remplacé par M. R. d
Leblanc, donner une impulsion réelle a r
l'enseignement manuel dans les écoles
de garçons, est évidemment incapable l
de produire le même résultat dans les s
j
écoles de filles. On m'accordera, je 1 es- (
père, qu'il y a une légère différence
entre le travail du fer et du bois, et la (
couture, le raccommodage, la coupe, i e»- ,
savage, etc. , i
Nos descendants seront ébahis lors- s
qu'ils apprendront que notre enthou- 1
siasme, incontestablement sincère pour |
l'éducation populaire ne nous a pas fait (
comprendre que, sauf exceptions, il vaut j
mieux, pour enseigner le calcul, un cal-
culateur qu'un danseur, et que s d est
un emploi qui convient à la femme, c est
la direction des travaux de couture. Ils
seront ébahis en apprenant qu en cette
fin, ou en ce commencement de siècle
(je ménage les deux partis), l 'inspcctton
de l'hygiène dans les internats de jeunos
filles a été faite par des hommes, et que
l'on a contié à un homme la présidence
de l'examen des travaux de couture en-
voyés à l'Exposition Universelle.
PAULINE KERGOMARD.
I La Ligue Française pour le Droit des
Femmes se réunira a la Fronde mardi
9 janvier à 8 heures du soir.
L'entrée est de 0,50 centimes pour les
personnes non munies de leur reçu de
cotisation.
—
MARTYRS
M Paul Déroulède est entré dans la gloire.
Les iournaux nationalistes nous l'affirmcn t avec
éclat et je les en crois volontiers. Car jamais,
DOUT un général victorieux, pour un .merveil-
leux poète, on n'a fait ce que nous propose
Y Echo de Paris pour son héros : une chose
vraiment tout à fait impossible. En attendant
le jour où Déroulède, c libre, rentrera dans la
France libérée », le journal de M. Quesnay
« pour témoigner immédiatement au proscrit
les sentiments d'estime que conservent les dé-
fenseurs de la liberté et de la véritable justice,
ouvre une souscription pour offrir à Paul Dé-
roulède un objet d'art représentant : la Patrie
Absente. » L'Echo de Pari, s'inscrit pour 500
fraCeaui me trouble, c'est la manière dont
l'artiste s'y prendra pour représenterune chose
abs,n*te, cette chose fût-elle le plus sacrée du
monde, fût-elle même la Patrie. Cela me rap-
pelle une anecdote que l 'on raconte , de Car-
peaux. Obsédé par un provincial qni lui avait
commandé un groupe d'Acis, Ga!atée e t Po y-
vhème, Carpeaux, qui avait fort à faire s avisa
5'un tour assez plaisant. Il conduisit son
tourmenteur devant une motte de glaise par-
faitement amorphe. Le bourgeois demande,
non sans raison : « Où sont Acis et
Ils sont écrasés par le rocher, dit Car- :
peaux d'un air ingénu.
— Et Polyphème ? insiste 1 autre. »
Carpeaux d'un air très grave, se croise les
bras et répond cette parole souveraine .
c Pensez-vous donc qu'il soit reste, après
avoir fait un coup pareil? 1)
Le bourgeois ne reparut point. Ceci me pa
rait s'appliquer, très exactement, a la Patrie
absente que nous annonce 1 Euio de Paris.
Ce journal d'ailleurs, n est pas le seul a ré-
pandues fleurs de rhétorique en pap^ peint
sur « le malheur de l 'exilé. » M. Barres dans
le Journal, se lamente sur son sort en barba-
rismes émus. Même, dans l'excès de son admi-
ration il voit les choses invisibles et découvre
à M. Guérin un extraordinaire talent. Un ta-
f bon Dieu? J'ai lu sa littérature,
lent quelquefois, dans l'Aietijuif. C'éttilt véhément,
oinc doute, mais pas extraordinaire.
■ le sJaTs que M. Guérin tire parfaitement au
ni tnbf mais je ne pense pas que l Homme
Libre intellectuel mais de profession, se soucie ou-
tre mesure d'une si vague contingence. Peut
être se souvient-il du temps où, candidat mal-
heureux. il fit distribuer aux électeurs de
Neuilly sa carte de visite avec cette mention .
MAURICE BARRÈS
Membre du Touring-Club de France
Mais l'appétit du martyre vie nt aux ^ents
des martyrs. Comme l'épouse de Polyeucte,
le frère de M. Buffet se sent emporter par son
zèle. Depuis longtemps, inspecteur des finan-
ri il acceptait sans remords l'argent que la
République n'avait même pas Ja délicatesse de
faire frapper pour lui à l'effigie de Phi-
lippe Vill. Maintenant, cet argent lui répu-
pne et les fonctions qu'il rétribue : M. Jules
Buffet donne sa démission. Cela fa^ r5°
libre, dont quelques jeunes gens, déjà, se rc-
5?le gouvernement finit par com-
ce Républi-malheur
chose.
livrer
Philippe
pas
même à faire un mouvement; il ne le pourrait
pas sans nv^re à quelqu'une de ses créatures.
CARABOSSB. », I
LES
Assomptionnistes
L'instruction ouverte par M. le juge I (
Fabre, contre la congrégation des As- I fait
somptionnistes, va être terminée dans à (
quelques jours, et le gouvernement a dé-
cidé, au cours du dernier con Qcil des m'el
ministres, de poursuivre cette associa- „
tion, qui est beaucoup plus politique et I
financière que religieuse. n. hli ue
C'est le procureur de la République 1
qui se chargera de requérir lui-même I
dans cette affaire et l'on ne peut que se ^
féliciter d'un pareil choix, car M. Bulot 11>Anj
a donné à maintes reprises les preuves I léan
de son ardente foi républicaine. 1 M.
On se souvient que le 11 novembre 1 gne
dernier, deux jours après l ouverture de 1 Ap
la Haute-Cour, un certain nombre de I heui
commissaires de police reçurent, de d'où
M. Fabre, des mandats de perquisition, I
et se rendirent dans les divers immeu- Seb.
bles occupés par les frères ^ssornPV°I.
nistes : au siège social de 1 l'AssociatiOnCrOix I
8, rue François-I"r, au journal la l
dont les bureaux sont situés o, rue I
Boyard, et enfin chez les sœurs oblates |
assomptionnistes, qui occupent, au nu- |
méro 20 du Cours-la-Reine, un fort joli I
hôtel. Dans ces divers endroits, on découvrit | n
des papiers et des documents en grand poli
nombre qui furent saisis et envoyés au I sior
parquet; on trouva également de fort^ 1
sommes en or et en billets de banque, et
la liste des noms des fidei-coinmis la j c
congrégation... I de 1
Une instruction fut ouverte et, sans de
doute, les faits qu'elle a révélés sont. de 12 <
nature à provoquer une action judiciaire, J dre
puisque le gouvernement n a point hÓ- 1
' sité à poursuivre les Assomption niâtes J
- pour infraction aux articles 2UL du Code CIO
* pénal et 1 et 2 de la loi du 10 avril 18o t,
, qui interdisent le fonctionnement de LJ.
^ [ toute association non autorisée, compo- 1 ^
- 1 sée de plus de vingt personnes. I tre
1 j Or, cette congrégation était loin d être pai
I autorisée, puisqu'au contraire elle fut gai
\ parmi celles qu'on expulsa lors des dé- Da
e crets Déjà il 1880. cc moment, quelques hommes I l'tllui
II éminentS-avalent compris de quel dan-J j
' I ger pouvait être pour l'Etat ces groupe- 1 ve:
3 I ments de moines dont l influence perni- re;
e cieuse s'exerce sur des milliers d esprits N)
- 1 faibles et qui poursuivent a l égard de la 1 -
I République un véritable travail de ter-1 l'a
I mÈ)étruire lentement mais sûrement, tel
9 I est leur but; et, si grande est leur habi-
s leté, si profonde leur hypocrisie, qu ils
[i ont pu, sans donner l'éveil, mettre sur j So
pied une des plus vastes et des plus puis-
!S santes organisations politiques qui Pa
e I soient : le comité Justice-Egalité.
Dans chaque commune, si petite soit- Plta
elle, cette association active et mysté-
M j rieuse, possède un agent électoral gra-
tuit, qui est naturellement le cure, béné- m
I volement payé par l'Etat, et il n1 est. pas
I de campagne, si reculée soit-elle, ou ne I
1 parvienne la Croix du département ins- F
ec pirée par la Croix de Paris. X
s C'est, avec le Petit Journal de Judet et
i- 1 de Marinoni, à peu près la seule feuille
sc I qui arrive dans beaucoup de nos villa-
se I ges français ; étonnons-nous donc après
nt cela que la réaction ne soit point encore
la I morte 1 n
rft ¡ I Ce qui contribue à la grande force des o
I Assomptionnistes. ce sont les sommes n
S considérables qu'ils ont à leur disposi- 1
é- I tion. On estime à plus de quarante mil- d
'ie I lions la fortune qu'ils possèdent et que (
00 I chaque jour ils accroissent par des pro-
I cédés commerciaux des plus ingénieux, e
I sinon des plus licites. , z
fe I L'organisation des grands pèlerinages .
I de Lourdes, l'œuvre du Pain de Saint-
ir- p- 1 Antoine, la vente des objets de pieté,
ait sont autant de petits moyens employés
,U- 1 par les bons pères pour faire fortune. t
sa L n'est pas jusqu'à leur imprimerie de 5
on I la Bonne Presse qui ne leur rapporte de 1
V gros bénéfices, et l'on est surpris de la
î quantité de brochures, revues, journaux
?r I et prospectus, qui sont chaque jour mis
"J en circulation par l'intermédiaire de ces E
les I m Ah 1 ils savent ceux-là que la crédulité 11
humaine est une mine inépuisable et jJ® 1
réS . l'exploitent avec un art, une dextérité
>a- infinie faut 1 avoir lu la Croix, le Pèlerin, le
ne I Cosmos, pour savoir de quelles insanités, (
ré- de quelles basses et perfides calomnies, 1
îint les Assomptionnistes nourrissent les fai- .
ins bles cerveaux de leurs lecteurs.
ba- Comment n apprehendent-ils pas la
I responsabilité qui leur incombe et com-
vre I ment ont-ils le cynisme de semer sous
ta" révocation du Dieu de vérité, les idées
:nt: lre I les plus fausses et les plus dangereu-
1 ses?
au I Combien doivent souffrir les vrais
une croyants, en voyant ce journal, dans le-
ou- quel s'étalent, sous l'effigie du Christ,
>,ut," I les affirmations mensongères, les nou-
ial- I velles volontairement dénaturées 1 ,
de Que va-t-il advenir du procès intenté a
on : cette congrégation dangereuse ?
L'auplication de l'article 291, ne per-
met pas de bien grandes pénalités. Une
! amende plus ou moins forte frappe ceux
'nts qui y ont fait infraction : ce n est point
cte, cela qui gênera beaucoup les moines mil-
son I lionnaires.... „
ian- I Il est bien évident, d 'ailleurs, que ce
le la ! n'est point pour arriver à ce résultat
4e I quasi-négatif que, pendant deux mois,
^ M Fabre a étudié le dossier des Assomp-
2s tionnistes et interrogé la plupart d entre
: lace ré- I eux.Il SC pourrait que le tribunal pro-
nom- nonçât la dissolution deirassociation et
ubii- obligeât ainsi les Pères de la rue Fran-
heur j çois pr à se séparer ou à porter ailleurs
Al* I Nous pénates.savons, it la vérité, que ces sor-
1 tes de gens, chassés par les portes, ren-
r££ trent par les fenêtres et séparés un jour,
ares I s* réunissent le lendemain ; mais, pour-
T : I -se tant, une (ois la dissolution prononcée,
il ne tiendrait qu'au gouvernement
qu'elle devint effective ; il suffirait pout
cela d'un peu d'énergie et de perseve-
I rance.
JEANNE BRÉMOND.
1
Le service de lu FRONDE sera
fait gratuitement peaitaut on an
à toutes les institutrices ayant
amené au journal trois abonne-
ments d'un au.
Les Bannis
M. André Buffet est toujours à Bruxelles,
d'où il partira dans quelques jours pour
l'Anglelerre et ira rejoindre le duc d Or-
léans à Wood-Norton.
M. Déroulède a gagné Milan par l Allema-
gne et la Suisse.
Après s'y être reposé pendant quelques
heures, il partira aujourd'hui pour Gênes
d'où il s'embarquera pour l'Espagne.
Il va selon son intention se lixer à Saint-
Sébastien.
On dit...
UN SOUVENIR DE L'EMPEREUR
Il s'agit de la lunette d'approche de Na-
poléon 1" qui est aujourd'hui en .la posses-
sion d'un habitant de Turin.
C'est, un sergent de ville du premier Em-
pire qui, avant de mourir il y a quelques
années, eu a fait don au détenteur actuel.
Cette lorgnette se compose de deux tubes
de cuivre ; déployée, elle a 17 centimètres
de longueur; fermer, elle ne mesure quo
12 centimètres. FIle a été fabriquée à Lon-
dres par l'opticien Dollond.
Napoléon I" oublia cette lorgnette dans
un tiroir de sa table de camp à Waterloo.
Le sergent s'en empara et la conserva pré-
cieusement comme une relique.
LETTRES DU BAGNE
M. Ant. Cyvoct a perdu vendredi, en-
tre huit et dix heures du soir, dans la
parcours du boulevard de Clichy il la rue
Saint-Lazare, en passant par la rue de
Douai et la rue Blanche, un manuscrit ren-
fermant une centaine de lettres écrites par
lui a ses parents pendant sa détention à
11 prie la personne qui aurait pu le trou-
ver de vouloir bien le lui rapporter au bu-
reau du journal.
NÉCROLOGIE
On annonce la mort de M. Paul béduie..
l'architecte bien connu, officier; de la Le-
gion d'honneur, décédé la nuit dernière en
son domicile, 68, boulevard ftlalesherbes, i
l'âge de soixante-trois ans.
M. Sédille avait été vice-président de la
Socièté des architectes fiançais.
, A l'Exposition de 1889, il avait édifié la
Palais lies arts libéraux; il avait fait aussi à
Domrémy la basilique de Jeanne d Arc ; a
Paris les magasins du Printemps et la res-
tauration du théâtre du Palais-Royal.
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teurs en médecine, des chirurgiens-
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acience et leur dévouement.
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Direction et Administration : 14, rue Saint-Georges.
Téléphone 221.71
Les annonces sont reçues aux Bureaux du Journal et chez Lagrange et Cerf,
6, place de la BOurge, Pari3.
■ I I—^
LA FRONDE. journal ...tiate.,dlricé,
Mlitioae, littéraire, est dirige,
Administré, rédigé, eompo»© par
des tennwfc —
Toutes les communications relatives à
la rédaction doivent être envoyéeS à Mme
Emmy Fournier, rédactrice en chef de la
Les in(titt"crits non insères ne seront pas rendus.
Carnet de la Semaine
Lundi
- consultative Dans les égli'se^l^mariagc'peut avoir lieu
sans
Augustin, messe anniversaire de la mort de Na-
^ÎTERCRART 10. - Ouverture de !a pêche au sau-
mon.Jeudi H. - Procession des reliques de Sainte-
Geneviève et clôture de la neuvaine. - Anni-
versaire de la bataille du Mans.
-
lenncls, Same(li m('Sscs IJ. - et Te Bizet.à l'église de la rue
J .1.
Suo^sintrod^iters dalls les Je listes électera!et;.
Aujourd'hui
mess=""7 janvier
Session des conseils de fabrique. -■ d'es
...» i.niipa Visite au Père-Lachaise. des
tombes de Raspail et de Blanqui. - Champion-
naKxdcuSognbçhotographiquo à Garches, sous la
direclion L'Union, de Sociaé de secours mutuels des
chauffeurs, conducteurs et ^^cans^ i
lion assemblée générale àSh^Sallc des it.es
de la mairie du IV; arrondissement
iiatel des Sociétés savantes, 28, rue Serpente,
à 2 h réunion publique des adhérents au Lon-
^„fèiW#»Wre du XIV- arrondissement,
£3 rue de Proidevaux, à 3 h., rùunion.
Salle de la Société de Géographie, 18t, boule-
vard Saint-Germain, à 8 b., concert de la Société
lyMontreui/-?ous-bois, à 2 b., au M. des Gabriel
les, Séailles, fête familiale présidée avec par M. conférence Anatole France.par
Paray-Pe Monial, fête démocratique,à laquelle
assisteront les députés et sénateurs de SaOne-Ad.
et-Loire, une conférence sera faite par M. Aa.
Leuvant. Grand banquet le soir.
Visites aux Musées du Louvre, du Luxemboi^O»
de 10 h. à 4 h.; Cluny, de il h. à 4 b.; Guimet et
GaUiera. de midi a 4 n ; Palais de Justice, de il h.
à 4 h • llùtel-de-Ville, de 2 à 3 h.; Jfonnaie, de
midi à 3 h.; Trésor de Notre-Dame, Sainte-Chapelle
et panthéon, de 10 b. à 4 b ' lnl>aiides, musée et
tombeau de midi à 3 h.; Jardin des Planlcs, la
Série de 1 h. à 5 h.; galerie d*bistoire na-
turelle, de 11 h. à 3 b.; Aquarium du JrocGdéro,
Vi o I ti Il. et de t à 3 b.; PaUis de Samt-Ger-
main, 9 de 10 b. 112 à 4 b.; Palais de Fontaint-
b£àu de il b. à . h.-,Ver$(iilUs : le Palais et les
Sont, de 11 hih.,te Jeu de Paume, de midi
à * heures.
LA
Raison et l'Imagination
« L'imagi nation. J
cette maîtresse t
d'erreur... - j
Une lectrice de la Fronde m 'a récem- c
ment écrit pour me gronder. Il paraît c
que j'ai commis une faute grave; j ai
laissé croire à mes enfants que le petit <
Jésus descendait, tous les ans, par la <
cheminée pour remplir leurs souliers de
bonbons et de joujoux. Ma correspon- <
dante s'en afflige, et m explique avec
bienveillance les raisons de son afllic-
La croyance au fi petit Jésus » au « Pe- j
tit Noël » est très dangereuse parce »
qu'elle fausse l'esprit des enfants, en leur i
représentant comme réels des êtres ima- i
Ginaires. Parce qu'elle ébranle leur confiance i1
naturelle en la véracité des parents, ai- J
sèment convaincus de supercherie et de
mensonge. A . ,
Parce qu'elle dispose les âmes tendres <
à subit- les influences religieuses, et
prépare des recrues au ctericatisme! ! !
Un point, c'est tout, comme dit M. de
Gallittet.
Ah ! le pauvre petit Jésus, le pauvre
petit Noël! Perturbateur de cerveaux
enfantins, créateur de rêveries et de
phantasmes mortels à la saine raison,
assassin du respect filial, agent des sa-
cristies, que dis-je! peut-être espion aux
gages des Jésuites!... Voilà de bien gros
mots pour un être aussi gracieux que
fantastique!
Si je le défendais partant?, ,_
Mssayons!
* <
Mesdames et messieurs, mamans et
papas. ie suis à la tribune de la Fronde
pour défendre le Petit Noël. Et non pas
seulement le Petit Noël, mais tous ses
cousins, ancêtres, camarades, qui peu-
kielit. le pays du Conte, et charment le
rêve des enfants. Je vous défends, grand
Saint-Nicolas, et toi Petit Chaperon
Rouge, et toi Barbe-Bleue, et toi Poucet
et vous-mêmes Ogres, Fées, Oiseaux
bleus bêtes parlantes, vous tous qui
avez cette grâce et ce mérite de ne pas
exister laidement, en chair et en os
comme tout le monde. Vous êtes tous
solidaires des méfaits et crimes du Petit
Noël. Si nous l'exilons de la cheminée,
il faut vous exclure du livre et de
Beaucoup de gens répètent avec fer-
veur la définition célèbre de 1 Imagina-
tion « maîtresse d'erreur et de fausseté ))..
Ils prétendent la réfréner et la réduire
au profit de la Raison. L'imagination des
enfants, disent-ils, ne doit s'exercer que
sur les merveilles naturelles ou scienti-
fiques, et concourir à l'instruction géné-
rale en excitant la curiosité. Rien n est
beau que le vrai, le vrai seul est aima-
ble. Ces sages éducateurs s'évertuent à
expliquer à des gamins de cinq ans le
, pourquoi de chaque chose, mêmç,quand
lesdits gamins ne se soucient point de
» le demander. Ils leur inspirent .le mé.
gris de tout ce oui n'est pas arnvet de
tout ce qu'on ne peut ni toucher, ni d'¿
voir, ni contrôlerais donnent des « étren- d «
nes utiles », petits télégraphes, petits té- se
ïépliones. etc. Et s'il s'indignent si les
marmots méconnaissent l intérêt du onse
« jeu instructif ». Que diraient-ils s ils le.
voyaient certain petit garçon que jetais, ré
fort épris des « finfers>> (chemins de di
fer, en langue vulgaire) délaisser le beau se
finfer en tôle, à douze \vagons et a cré- pa
muillère, pour l'image du même « fin- .sa
fer » peinte sur le couvercle de la bo te l'il
qui renfermait l'objet précieux ? L, objet m
même s'imposait à son imagination, la to
limitait dans des formes précises; nage image Pc
n'est qu'un prétexte, une indication, la ta
suggestion d'un « finfer » mystérieux, m
plus grand, plus terrible que nature. Que
diraient encore ces ennemis du faux, oi
s'ils entendaient le même bébé jouer, d.
pendant une heure, avec des êtres ima- pl
ginaires, inventés par lui, qu il ,décrit, c
qu'il touche, qu'il embrasse et qu il pré- m
fère cent fois aux poupées mortes et aux
sots animaux de carton peint? Un ins
tinct si fort, chez un enfant de trois ans, ç
est-il négligeable ou inutile ; n 'enpeut-on J
rien tirer pour l'avenir? Je ne le crois dl
pas l- y a des enfants pratiques, positifs, ti
qui ne s'attachent quaux réalités. Ce ç<
sont les futurs raisonneurs, les hommes e
qui savent le prix du temps et la valeur
matérielle des choses Ceux-la ne seront
pas contaminés par le Petit Noël. Ils p
naissent sceptiques et un peu méfiants. n
D'autres rév. lent. dès les premières 1(
manifestations de leur intelligence, un n
besoin extraordinaire d 'agrandir, de
magnifier, de transfÓrmer, interpréter d
de créer. Ce sont les futurs artistes, les
futurs poètes, et les futurs auditeurs et é
adorateurs des poètes et des artistes, t,
Faut-il les mettre au même régime que s
les sceptiques et les positils?
Encore une fois, je ne le crois pas. Si r
belle que soit l'immensité du monde ma- d
tériel, aussi belle, et plus vaste apparaît
l'immensité du monde poétique.
flottent, vêtues de formes brillantes et rr
grandioses, lesémotions, les inquiétudes, r
les espérances éternelles de l'Humanité. e
L'enfance de l'individu reproduit exac e- c
ment l'enfance des peuples ; et la langue c
primitive que balbutient ces peuples est 1
riche de rythmes et de symboles. Com-
bien d'enfants sont d'inconscients poètes c
qui découvrent à tout) ce qui nous en-
toure, un sens étrange et mystérieux?
Faut-il en conclura que la beauté du
vrai leur demeurera incompréhensible ? i1
Faut-il craindre que l'amour du Petit
Nom ne les rende, à vingt ans, trop sen- i
sibles à l'attrait du merveilleux cbré- j
* Peut-être, si le « Petit Noël » devenait, 1
par la volonté des parents, et dans t iime
du bambin, une Idée théologique, une
espèce d'Idole justicière, qui récom- '
pense, punit et qu'on implore. Mais si
t'entant ne vit pas dans la société de gens
dévots, soumis à des influences reli-
gieuses, le Petit Noël n'aura rien de plus
sacré que le Petit Chaperon Rouge.
J'ajoute qu'il ne semblera pas plus véri-
i table. L'enfant n'est jamais dupe qu a
moitié de ses propres rêveries. Il s y
- complaît, mais il ne leur accorde qu une
t demi-créance. Il croit à Barbe-Bleue, à
i l'ORre, au (Petit Noël, comme les Grecs
t croyaient à leurs dieux, avec une légère
a et souriante ironie.
e Les Grecs aimaient le merveilleux, et
- cultivaient leur raison. Socrate et Platon,
c tout petits, avaient cru, sans doute, à la
vie invisible des Nymphes dans les eaux
et sous les écorces — et l'on sait quel
- immortel bon sens inspira les leçons de
e Socrate. Aristote, âgé de cinq ans redou-
r tait peut-être Zeus porte-foudre, ce qui
t- ne l'a pas empêché d'inventer la logique.
Quant à Diogène, j'imagine qu il croyait
e à Pallas protectrice comme les conseil-
i- lers municipaux de Saint-Denis a Notre-
e Dame de Lourdes.
N'enlevons pas à nos enfants le sens
s du mystère, avant d'avoir supprimé le
»t mystère. Il est partout autour de nous.
La Raison élève sa lampe au bord d un
le Océan de ténèbres. Mais si l'imagination
s'élance à travers les ombres qu elle illu-
e mine, ne défendons pas à la raison de se
x distraire a ces splendeurs, à ce jeu ful-
le gurant et rapide des rayons qui n étein-
i dront point la petite lampe qu elle porte,
L- l, tremblante, éternelle et sacrée.
x Et voilà des paroles bien graves pour
^fendre le petit Noël !
MARCELLE TINAYRE.
UNE STATISTIQUE SUGGESTIVE
La profession de foi féministe que j ai
publiée dans la Fronde du 7 décembre
dernier, m'a valu une longue et intéres-
sante lettre d'un de mes amis... et con-
frère; lettre, qui presque enthousiaste
au début, est devenue peu à peu contra- (
dictoire,si bien que « tout à fait du même
avis sur le fond même », nous finirions
par nous battre à propos des détails.
I( Bravo ! (c'est le début.) votre article
me réconcilie avec le féminisme, et je
suis ravi de vous entendre, vous, la
première, parler des devoirs après avoir
parlé des « droits », j'en oublie grippe,
douleurs et fièvro, jusqu'à vous écrire de
mon lit » ?... Mais ensuite : « Vous vous
dites absolument convaincue de ! égalité
intellectuelle et morale des garçons et
des filles,et vous en donnez pour. preuve
leur égale réussite aux examens ! Ç est
vous ! c'est bien vous qui écrivez cela ! Il
C'est bien moi, en effet, qui ai écrit
cela, et je l'ai écrit parce que I on est
obligé de prendre ses preuves où 1 on en
trouve, et parce que les preuves ne sont
acceptées comme telles que lorsqu'elles
sont extraites de statistiques dûment es-
~ tampillées.J'aurais dit, par exemple, que s'il est
vrai que, dans une quantité considérable
de ménages, la femme est oisive et fu-
tile, il est non moins vrai que, dans
une quanti^ non saûins considérable,
r c
d'autres ménages, c'est l'esprit d ordre et g,
d'économie de la femme, c est son bon mer
sens, son esprit judicieux qui compan- mari, 0
sent les défauts con traires de son man, mot
on aurait, sans doute, hausse les epa
les. Si j'avais affirmé que dans certaincs di
régions de la France, l homme qui a un 1(
différend à régler en justice do p.
se fait accompagner devant le
par sa femme, parce que, seule, clio 0u
sait exposer clairement l'affaii-0, un sou- dat(
rire ironique aurait accueilli mon ^If,r cs(
mation. Si j'avais rappelé, que presque Il s
tout le petit commerce parisien est fa et h
par la femme, tandis que 1 ^ po
café, fume sa pipe et boit des bocks, on pon
m aurait accusée de rééditer de vieille» soc
rengaines. Si j'avais cite- les femmes qui elle
ont°conquis la célébrité dans les lettres, har
dans conquis les sciences, dans les arts, dans la tou
politique, on n'aurait pas manque de i C
chercher à m'humilier par leur petit nes
nombre : et de déduire, de ce petit nom- est
bre, le mal fondé de ma thèse. par
C'est pour cela que j'ai pris les choses I tan
telles que tout le monde peut les voir. J livi
J'ai étéchercher les enfants sur les bancs I fail
de l'école, et je les ai accompagnés jus- ma
que dans les salles d examens.Oi, les pe- I ell<
tites filles profitent comme les petits gar- çoi
çons de l'enseignement donné à 1 ecol^.,1 ses
et les diplômes décernes aux uns et aux tre
autres en font foi.
Cela veut-il dire que j 'approuve ççjm- „nrri tio
plètement nos méthodes et qu oubliant tio
mes vieilles haines, ie me réconcilie avec Le
les examens ? Jamais de la vie ! je conti- 1 ei
nue à déplorer le formalisme de notre 1 de
enseignement, et à accuser les examens de
de tous les crimes contre les jeunes in-1 éci
telligences ; mais il n'es est pas moins pè
établi que le système — quelque contes-1 en
table qu'il soit — donne les mêmes rc- co
sultats pour les deux sexes. sa
Je dis « les m)mes résultats » par cs-
prit de justice, ne voulant plus faire état qu
de la supériorité féminine, qui s accuse a si,
mesure que les examens deviennent plus I 1 e
sérieux, partant plus intellectuels, et je I co
n'en veux pas faire état, parce que les as- I m
pirantes aux examens supérieurs sont, eu
en général, attirées par l 'étude, plus ur
qu'elles ne sont forcées de s y livrer, ce la
qui implique les dons spéciaux de 1 intol- se
ligence, et surtout une volonté bien ar-1 fil
rêtée d'étudier, de s'intéresser aux idées, (jq
de parvenir. I
En d'autres termes, et sauf exceptions, I fi]
les jeunes filles de la classe moyenne, | <
qui poursuivent leurs études sup,%rieu- d(
res, le font généralement parce qu elles v(
le veulent bien; elles les poursuivent
m jme parfois malgré leurs parents, tan-
dis que les garçons de la même classe j ■
sont obligés de les poursuivre s ils veu-
lent un cagne-pain en dehors du com- p
merco et de l'industrie. (Cette distinc- il J
tion naguère encore très accusée tend, u 1
est vrai, à s'atténuer peu à peu.) I p
Toujours est-il que j 'ai des chiffres a | ci
l'appui de ma thèse, et que ces chiffres |
sont consignés dans le Bulletin adminis- 1 -
tratif de Tlnstruction publique (N du I
23 décembre 1800) que l'on n accusera I
. pas de féminisme. Les voici : I
1° Certificat d études primaires élémen-
1 taires, année 1800 ont été reçus : 81 p. 100
« des candidats présentés ont été reçus . I
i 82 30 p. 100 des candidates présentées. I é
| Certificat d études primaires supé- fi
r*^)nt été reçus 39 p. tOO des candidats I ..
J psésentés. Ont été reçues 61 p. 100 des candidates i
L , présentées.... 11
i 3* Brevet élémentaire, Iro session et 2 j f
Il ^Ont été reçus (a) 51,40 p. 100 des can-1 J
didats présentés. i- \t
i Ont été reçus (b) 49 p. 100 des candi- f
i dals.présentés.Ont été reçus (a) 60 p. 100 des candi- \
: Ja
s 4* Brevet supérieur, 1" session et fi' ses- (
e '. $ Ont été reçus (a) 68,60 p. 100 des can- J «
î d'ontéWrcçustb) 42 p. 100 des candi- j
e" dats été reçues (a) 60, 45 p. 100 des .
[- candidates présentées. I1
l- Ont été reçues (b) 43 p. 100 des candi- I
i, dates présentées. ,, •
5- Certificat d aptitude pédagogique.„
.r Ont été reçues 45, 25 p. 100 des candi-
dats Ont été reçues 48, 70 p. 100 des candi-
dates présentées...... 1
— 6- Certificat d'aptitude à l inspection de I
t Enseignement primaire et à la direction I
i des Ecoles normales.
Ont été reçus 9,30 p. 100 des candidats
présentés
Ont été reçues 30 p. 10:) des candida-
11- s- tes. I
(11 est utile de faire remarquer ici que,
te malgré un programme commun, pour
a- les candidats de deux sexes, cet examen,
1e qui est en réalité un concours, est pousse
is plus profondément pour les candidates
Sue pour les candidats ; les premières
le étant examinées au point de vue presque
je exclusif de la direction des écoles nor- I
la maies — et cela durera tant que 1 admi- |
)ir nistration ne créera pas de postes d i ns- I
,e pectrices — ; les seconds étant examines
de plutôt au point de vue de 1 'inspectioli,
us c'est-à-dire sur les questions administra-
et 70 tives).Certificat d'aptitude au professorat 1
ve dans les Ecoles normales.
îst (a) Ordre des sciences (h), ordre des
] » lettres;
rit (a) Ont été reçus 8.75 pour 100 des
t tanaidates; I
en Ont été reçues 15 pour 100 des candi-
les d°{b) Ont été reçus 5.25 pour 100 des
es candidats.Ont été reçues 8.75 pour 100 des can-
est didates. « *-
ble 8° Certificat d'aptitud g. renseignement,
fu- des langues vtvantes.
ins Ont été reçus 26 p. 100 des candidats.
)Ie, .,, Ont été reçues 29 p. 100 des candidates.
9, Certificat d'aptitude a 1 -ensei.ne-
ment du dessin :
Ont été reçus 26.25 p. 100 des can-
Ont été reçues 21.25 p. 100 des can-
didates..
10* Certificat d'aptitude à r enseigne- p,
ment du travail manuel. so
Ont été reçus : 53 p. 100 des candidats.
Ont été reçues : 50 p. 100 des candi- cj
dates. , m
Ce dernier chiffre est fait pour étonner.
Il semble, en effet, que les petites filles fil
et les jeunes filles soient naturellement
portées vers le travail manuel, qui ré-
pond iL leur fonction spéciale dans la q\d..
société, et à l'attrait qu'exercent sur fé
elles l'ornementatioii , l'arrangement a
harmonieux des choses, le Beau sous ^
toutes ses formes, en un mot.
Oui... Mais à l'école primaire de jeu- d,
nes filles, l'enseignement de la couture la
est négligé, pour plusieurs causes : les C(
parents ignorants n attachent d 'impor- ^
tance qu'à ce qui s'apprend dans les él
livres; les communes n'ont pas encore
fait les frais du matériel d'enseignement n
manuel pour les écoles de filles, comme g
elles l'ont fait pour les écoles de gar- d
çons (il est convenu que certaines cho- E
ses s'apprennent toutes seules) les mai- a
tresses spéciales de couture sont encore n
regardées comme un luxe; enfin 1 inspcc- ^
tion masculine qui a pu, sous 1 *inspira-
tion de M. Salicis, remplacé par M. R. d
Leblanc, donner une impulsion réelle a r
l'enseignement manuel dans les écoles
de garçons, est évidemment incapable l
de produire le même résultat dans les s
j
écoles de filles. On m'accordera, je 1 es- (
père, qu'il y a une légère différence
entre le travail du fer et du bois, et la (
couture, le raccommodage, la coupe, i e»- ,
savage, etc. , i
Nos descendants seront ébahis lors- s
qu'ils apprendront que notre enthou- 1
siasme, incontestablement sincère pour |
l'éducation populaire ne nous a pas fait (
comprendre que, sauf exceptions, il vaut j
mieux, pour enseigner le calcul, un cal-
culateur qu'un danseur, et que s d est
un emploi qui convient à la femme, c est
la direction des travaux de couture. Ils
seront ébahis en apprenant qu en cette
fin, ou en ce commencement de siècle
(je ménage les deux partis), l 'inspcctton
de l'hygiène dans les internats de jeunos
filles a été faite par des hommes, et que
l'on a contié à un homme la présidence
de l'examen des travaux de couture en-
voyés à l'Exposition Universelle.
PAULINE KERGOMARD.
I La Ligue Française pour le Droit des
Femmes se réunira a la Fronde mardi
9 janvier à 8 heures du soir.
L'entrée est de 0,50 centimes pour les
personnes non munies de leur reçu de
cotisation.
—
MARTYRS
M Paul Déroulède est entré dans la gloire.
Les iournaux nationalistes nous l'affirmcn t avec
éclat et je les en crois volontiers. Car jamais,
DOUT un général victorieux, pour un .merveil-
leux poète, on n'a fait ce que nous propose
Y Echo de Paris pour son héros : une chose
vraiment tout à fait impossible. En attendant
le jour où Déroulède, c libre, rentrera dans la
France libérée », le journal de M. Quesnay
« pour témoigner immédiatement au proscrit
les sentiments d'estime que conservent les dé-
fenseurs de la liberté et de la véritable justice,
ouvre une souscription pour offrir à Paul Dé-
roulède un objet d'art représentant : la Patrie
Absente. » L'Echo de Pari, s'inscrit pour 500
fraCeaui me trouble, c'est la manière dont
l'artiste s'y prendra pour représenterune chose
abs,n*te, cette chose fût-elle le plus sacrée du
monde, fût-elle même la Patrie. Cela me rap-
pelle une anecdote que l 'on raconte , de Car-
peaux. Obsédé par un provincial qni lui avait
commandé un groupe d'Acis, Ga!atée e t Po y-
vhème, Carpeaux, qui avait fort à faire s avisa
5'un tour assez plaisant. Il conduisit son
tourmenteur devant une motte de glaise par-
faitement amorphe. Le bourgeois demande,
non sans raison : « Où sont Acis et
Ils sont écrasés par le rocher, dit Car- :
peaux d'un air ingénu.
— Et Polyphème ? insiste 1 autre. »
Carpeaux d'un air très grave, se croise les
bras et répond cette parole souveraine .
c Pensez-vous donc qu'il soit reste, après
avoir fait un coup pareil? 1)
Le bourgeois ne reparut point. Ceci me pa
rait s'appliquer, très exactement, a la Patrie
absente que nous annonce 1 Euio de Paris.
Ce journal d'ailleurs, n est pas le seul a ré-
pandues fleurs de rhétorique en pap^ peint
sur « le malheur de l 'exilé. » M. Barres dans
le Journal, se lamente sur son sort en barba-
rismes émus. Même, dans l'excès de son admi-
ration il voit les choses invisibles et découvre
à M. Guérin un extraordinaire talent. Un ta-
f bon Dieu? J'ai lu sa littérature,
lent quelquefois, dans l'Aietijuif. C'éttilt véhément,
oinc doute, mais pas extraordinaire.
■ le sJaTs que M. Guérin tire parfaitement au
ni tnbf mais je ne pense pas que l Homme
Libre intellectuel mais de profession, se soucie ou-
tre mesure d'une si vague contingence. Peut
être se souvient-il du temps où, candidat mal-
heureux. il fit distribuer aux électeurs de
Neuilly sa carte de visite avec cette mention .
MAURICE BARRÈS
Membre du Touring-Club de France
Mais l'appétit du martyre vie nt aux ^ents
des martyrs. Comme l'épouse de Polyeucte,
le frère de M. Buffet se sent emporter par son
zèle. Depuis longtemps, inspecteur des finan-
ri il acceptait sans remords l'argent que la
République n'avait même pas Ja délicatesse de
faire frapper pour lui à l'effigie de Phi-
lippe Vill. Maintenant, cet argent lui répu-
pne et les fonctions qu'il rétribue : M. Jules
Buffet donne sa démission. Cela fa^ r5°
libre, dont quelques jeunes gens, déjà, se rc-
5?le gouvernement finit par com-
ce Républi-malheur
chose.
livrer
Philippe
pas
même à faire un mouvement; il ne le pourrait
pas sans nv^re à quelqu'une de ses créatures.
CARABOSSB. », I
LES
Assomptionnistes
L'instruction ouverte par M. le juge I (
Fabre, contre la congrégation des As- I fait
somptionnistes, va être terminée dans à (
quelques jours, et le gouvernement a dé-
cidé, au cours du dernier con Qcil des m'el
ministres, de poursuivre cette associa- „
tion, qui est beaucoup plus politique et I
financière que religieuse. n. hli ue
C'est le procureur de la République 1
qui se chargera de requérir lui-même I
dans cette affaire et l'on ne peut que se ^
féliciter d'un pareil choix, car M. Bulot 11>Anj
a donné à maintes reprises les preuves I léan
de son ardente foi républicaine. 1 M.
On se souvient que le 11 novembre 1 gne
dernier, deux jours après l ouverture de 1 Ap
la Haute-Cour, un certain nombre de I heui
commissaires de police reçurent, de d'où
M. Fabre, des mandats de perquisition, I
et se rendirent dans les divers immeu- Seb.
bles occupés par les frères ^ssornPV°I.
nistes : au siège social de 1 l'AssociatiOnCrOix I
8, rue François-I"r, au journal la l
dont les bureaux sont situés o, rue I
Boyard, et enfin chez les sœurs oblates |
assomptionnistes, qui occupent, au nu- |
méro 20 du Cours-la-Reine, un fort joli I
hôtel. Dans ces divers endroits, on découvrit | n
des papiers et des documents en grand poli
nombre qui furent saisis et envoyés au I sior
parquet; on trouva également de fort^ 1
sommes en or et en billets de banque, et
la liste des noms des fidei-coinmis la j c
congrégation... I de 1
Une instruction fut ouverte et, sans de
doute, les faits qu'elle a révélés sont. de 12 <
nature à provoquer une action judiciaire, J dre
puisque le gouvernement n a point hÓ- 1
' sité à poursuivre les Assomption niâtes J
- pour infraction aux articles 2UL du Code CIO
* pénal et 1 et 2 de la loi du 10 avril 18o t,
, qui interdisent le fonctionnement de LJ.
^ [ toute association non autorisée, compo- 1 ^
- 1 sée de plus de vingt personnes. I tre
1 j Or, cette congrégation était loin d être pai
I autorisée, puisqu'au contraire elle fut gai
\ parmi celles qu'on expulsa lors des dé- Da
e crets Déjà il 1880. cc moment, quelques hommes I l'tllui
II éminentS-avalent compris de quel dan-J j
' I ger pouvait être pour l'Etat ces groupe- 1 ve:
3 I ments de moines dont l influence perni- re;
e cieuse s'exerce sur des milliers d esprits N)
- 1 faibles et qui poursuivent a l égard de la 1 -
I République un véritable travail de ter-1 l'a
I mÈ)étruire lentement mais sûrement, tel
9 I est leur but; et, si grande est leur habi-
s leté, si profonde leur hypocrisie, qu ils
[i ont pu, sans donner l'éveil, mettre sur j So
pied une des plus vastes et des plus puis-
!S santes organisations politiques qui Pa
e I soient : le comité Justice-Egalité.
Dans chaque commune, si petite soit- Plta
elle, cette association active et mysté-
M j rieuse, possède un agent électoral gra-
tuit, qui est naturellement le cure, béné- m
I volement payé par l'Etat, et il n1 est. pas
I de campagne, si reculée soit-elle, ou ne I
1 parvienne la Croix du département ins- F
ec pirée par la Croix de Paris. X
s C'est, avec le Petit Journal de Judet et
i- 1 de Marinoni, à peu près la seule feuille
sc I qui arrive dans beaucoup de nos villa-
se I ges français ; étonnons-nous donc après
nt cela que la réaction ne soit point encore
la I morte 1 n
rft ¡ I Ce qui contribue à la grande force des o
I Assomptionnistes. ce sont les sommes n
S considérables qu'ils ont à leur disposi- 1
é- I tion. On estime à plus de quarante mil- d
'ie I lions la fortune qu'ils possèdent et que (
00 I chaque jour ils accroissent par des pro-
I cédés commerciaux des plus ingénieux, e
I sinon des plus licites. , z
fe I L'organisation des grands pèlerinages .
I de Lourdes, l'œuvre du Pain de Saint-
ir- p- 1 Antoine, la vente des objets de pieté,
ait sont autant de petits moyens employés
,U- 1 par les bons pères pour faire fortune. t
sa L n'est pas jusqu'à leur imprimerie de 5
on I la Bonne Presse qui ne leur rapporte de 1
V gros bénéfices, et l'on est surpris de la
î quantité de brochures, revues, journaux
?r I et prospectus, qui sont chaque jour mis
"J en circulation par l'intermédiaire de ces E
les I m Ah 1 ils savent ceux-là que la crédulité 11
humaine est une mine inépuisable et jJ® 1
réS . l'exploitent avec un art, une dextérité
>a- infinie faut 1 avoir lu la Croix, le Pèlerin, le
ne I Cosmos, pour savoir de quelles insanités, (
ré- de quelles basses et perfides calomnies, 1
îint les Assomptionnistes nourrissent les fai- .
ins bles cerveaux de leurs lecteurs.
ba- Comment n apprehendent-ils pas la
I responsabilité qui leur incombe et com-
vre I ment ont-ils le cynisme de semer sous
ta" révocation du Dieu de vérité, les idées
:nt: lre I les plus fausses et les plus dangereu-
1 ses?
au I Combien doivent souffrir les vrais
une croyants, en voyant ce journal, dans le-
ou- quel s'étalent, sous l'effigie du Christ,
>,ut," I les affirmations mensongères, les nou-
ial- I velles volontairement dénaturées 1 ,
de Que va-t-il advenir du procès intenté a
on : cette congrégation dangereuse ?
L'auplication de l'article 291, ne per-
met pas de bien grandes pénalités. Une
! amende plus ou moins forte frappe ceux
'nts qui y ont fait infraction : ce n est point
cte, cela qui gênera beaucoup les moines mil-
son I lionnaires.... „
ian- I Il est bien évident, d 'ailleurs, que ce
le la ! n'est point pour arriver à ce résultat
4e I quasi-négatif que, pendant deux mois,
^ M Fabre a étudié le dossier des Assomp-
2s tionnistes et interrogé la plupart d entre
: lace ré- I eux.Il SC pourrait que le tribunal pro-
nom- nonçât la dissolution deirassociation et
ubii- obligeât ainsi les Pères de la rue Fran-
heur j çois pr à se séparer ou à porter ailleurs
Al* I Nous pénates.savons, it la vérité, que ces sor-
1 tes de gens, chassés par les portes, ren-
r££ trent par les fenêtres et séparés un jour,
ares I s* réunissent le lendemain ; mais, pour-
T : I -se tant, une (ois la dissolution prononcée,
il ne tiendrait qu'au gouvernement
qu'elle devint effective ; il suffirait pout
cela d'un peu d'énergie et de perseve-
I rance.
JEANNE BRÉMOND.
1
Le service de lu FRONDE sera
fait gratuitement peaitaut on an
à toutes les institutrices ayant
amené au journal trois abonne-
ments d'un au.
Les Bannis
M. André Buffet est toujours à Bruxelles,
d'où il partira dans quelques jours pour
l'Anglelerre et ira rejoindre le duc d Or-
léans à Wood-Norton.
M. Déroulède a gagné Milan par l Allema-
gne et la Suisse.
Après s'y être reposé pendant quelques
heures, il partira aujourd'hui pour Gênes
d'où il s'embarquera pour l'Espagne.
Il va selon son intention se lixer à Saint-
Sébastien.
On dit...
UN SOUVENIR DE L'EMPEREUR
Il s'agit de la lunette d'approche de Na-
poléon 1" qui est aujourd'hui en .la posses-
sion d'un habitant de Turin.
C'est, un sergent de ville du premier Em-
pire qui, avant de mourir il y a quelques
années, eu a fait don au détenteur actuel.
Cette lorgnette se compose de deux tubes
de cuivre ; déployée, elle a 17 centimètres
de longueur; fermer, elle ne mesure quo
12 centimètres. FIle a été fabriquée à Lon-
dres par l'opticien Dollond.
Napoléon I" oublia cette lorgnette dans
un tiroir de sa table de camp à Waterloo.
Le sergent s'en empara et la conserva pré-
cieusement comme une relique.
LETTRES DU BAGNE
M. Ant. Cyvoct a perdu vendredi, en-
tre huit et dix heures du soir, dans la
parcours du boulevard de Clichy il la rue
Saint-Lazare, en passant par la rue de
Douai et la rue Blanche, un manuscrit ren-
fermant une centaine de lettres écrites par
lui a ses parents pendant sa détention à
11 prie la personne qui aurait pu le trou-
ver de vouloir bien le lui rapporter au bu-
reau du journal.
NÉCROLOGIE
On annonce la mort de M. Paul béduie..
l'architecte bien connu, officier; de la Le-
gion d'honneur, décédé la nuit dernière en
son domicile, 68, boulevard ftlalesherbes, i
l'âge de soixante-trois ans.
M. Sédille avait été vice-président de la
Socièté des architectes fiançais.
, A l'Exposition de 1889, il avait édifié la
Palais lies arts libéraux; il avait fait aussi à
Domrémy la basilique de Jeanne d Arc ; a
Paris les magasins du Printemps et la res-
tauration du théâtre du Palais-Royal.
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