Titre : La Fronde / directrice Marguerite Durand
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1898-12-22
Contributeur : Durand, Marguerite (1864-1936). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327788531
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 22 décembre 1898 22 décembre 1898
Description : 1898/12/22 (A2,N379). 1898/12/22 (A2,N379).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6703498x
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, GR FOL-LC2-5702
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 04/01/2016
AU CONSEIL GÉNÉRAL
La séance est ouverte à 3 h. 112, sous la j
Brésilienne lIe M. Thui1ier, i
M. Laurent-Cély présente un rapport sur
'es infractions au cahier des charges, com- s
mises par les entrepreneurs de peinture j
avant fait les travaux des prisons de
Freines, il déclare que la commission d au-
nuasioiiitê a, can formé nient aux conclu-
aïolis prises par le Conseil gôneral.décide ;
nue les entrepreneurs seraient rayés pen-
dant trois mois de la liste des adjudications
dTos^.ncIuïio°ns de la commission sontre-
oou^êe«, un vœu de M. Véher, demandant
que les entrepreneurs soient rayes de la
liste «les adjudicataires et que les dossiers
soient transmis au parquet, est
aussitôt MM. Laurcnt.Cétv, Cornet et Bi-
chon, déclarent donner leur démission de
membres de Fa commission d admission te.
La prison de Mazas occupe encore les
instants titi Conseil général; plusieurs con-
seillers se plaignent que les travaux de
démolition n'aient pas été achevés à la date
lixêe; Il. le directeur des affaires départe-
ment îles déclare que l'administration a fait
constater que les engagements pris par les
entrepreneurs n'ont pas été tenus et a rait
courir la clause pénale de 200 francs par
jour de retard. Lo Conseil adopte ensuite
une proposition de M. Colly tendant à ouo «uir les terrains de Mazas,ilnesoitele\e
ni éulise, ni temple, ni synagogue, car ce
serait, dit M. Colly, remplacer une prison
du corps par une prison de la pensée.
Puis voici maintenant M. le Directeur de
l'enseignement sur la sellette. M. Béflorez
est sur la sellette parce que dans diverses
co.nn.un. s .!cs prix otrcrts par <1.* com,tes
politiques pour les écoles communales ont
été refusés, parce que des livres entaches
de cléricalisme ont élÓ acceptes, par ce
qu'il ignore quelquefois ce qu il devrait
C 1\1 le Directeur essaie de donner quel-
qucs (Juière vacues explications, mais MM. Lal.us- j
iéreVt "ultré Lefévre lUI font remarquer
(IIJP. tout ce q... it dit ne fait que démontrer
plus clairement combien sont fondées les
réclamations de leurs
Ft le Conseil aeeepto un ordre fiti jour,
i>rono-ê par M. Janqueimii. invitant l adini-
iitslrnlum à accepter les livres oliortsaux
••lèves quanti ces livres sont empreints d un
térilihle esprit repubt.ca.n. et à refuser
véritahle ceux coiff nsp.rés d'un esprit clérical.
u avis que cette question aurait pu
venu- tin peu plus tôt, car le budget attend
Su allendl'a- t-il encore longtemps 'l
. on n'a I-)a-i fait ~.-r~iiid bien ffiï
ton snii
continuera vendredi.
MARIA VÉRONE.
CHOSES DE L'ENSEIGNEMENT
i rs .Ii<-i»urs que M. Laves* a pronnnee di- I
m'wdle .krnlf'j':l U S..rh..nnc...t «imtl a tronde
Tîvw n eotnft'ï :i ^ lert.urs, vient .1 avoir u:.
écho it parlement. M. Hamhalld, «*--mniistrc b
d.v riu-'ruc.lum publique. a .loirne lecture a si... P
r tlV '-u^ d un projet .it' lui aillsi conçu : d
„ 1". - examens qui flelenmiient la p
df-hvr wn-n tics diplômesîlnèni> lit second,î.re sont subis
]Vn<«'i}:ivMiiciit .-cond.nre, pr. .4-h » l tr un pfJ- ^
.1" 8Pt,on- 0
•laire 'crfiiil .l.-s apr^és dp, lycée, iuixquH>
.i"fnnt ;Iairc ;"I.JOInt::; des licenciés titulaire» Ibn:; le:, <
c\)I\,';.;"'s,Z, — Les président et les membres de* ,
jury:, sont nommes j)-ir le minore de l uir-trur. |
t,TKnleaiUde. nécessité, 1-i président pourra <
être d«'vo!tio il un inspecteur de I enseignement 1
wccondail"'," .''l'i. ::. - nuire le siètre du ressort ncad.'-
miuuè d autres villes IIIl nn-nie ressort pourront ,
dVsicnêes par le ministre comme t-entre, ,
d'cxant'.n-. ri auloris",s ;
à nrVïjenUr des livrets seolain-s, dont la Tonne
r-il fl.'tenninée par le ministre de 1 instruiMim
«..hliiiii- ainsi nue tous les donuoriunU propre:*
u i'tahiu' la val* lîi- 4StvîeA" et.
m An.'.-) un cxa.mnn attentif .'c 's nueis
do reî documents, Us jurys ftotirrout. dans une
î U iiv "u^i qu'ils le jugeront convena-
ble. dépenser lca candidats do tout ou pauic .
! \rl"'» I e« présidents des jurys ont droit
,, ;£ dans les e.lass. s des établissaient* pa
bUt:' pi)ur y \,ont'Ialm' I état des elud»,.. ,
• l.es t-tablisîMinienLs libres sont autori>eb iL
solliciter 1 inspection de ces présidents.
„ \r| t, —Les dépenses qu eutraitierail celte
rr fonn" raient couvert.^ par une modilica ion
[|'.s Unis 4!"'X:UUf'II:> operee par tilt
rendu dans l« s formes ptvMRri par 1 artu k u d-,
la Il nv"t pal'muSr^c Vml4c t-d.de signal^
lts mo.'hlications que co nouveau pro.id ajpjr
t».P ut'III V examens du bacealaurcai.
Klks c oncernent il abor.1 la
,i,i jitnj. substiluant les pndr-^seur& de l ( n^ i
tri»eirn lit serondairc. < t m< m" d. > pro^^ '1 .
de collèges, aux professeurs de 1 ni.» i.n< m it
istipét.i(.Ilr. qui ont quelque peine à ,
leurs soniinets, pour fco mettre au niveau
e\îmuiiât' ors eontinuerontà NI'.' présides
v-)ncerneit ENSUITN I.
(1.' |.u ^ioiMiVxan;rn. (III ne sera plu. U •;
désonuais de venir au si.-çe du resH;
inimie ce .!u.. alwtraclion faite de la d< p< nsi.,
présentait . -tieui-c cerlaiues diillcultes pour lca
falllilk.:,,k 'nr l'evlcnsion de t'important que le
nô.iv.MU t-ropit accorde tr.s IfI,I;t;Îll'l"ll1pnl aU
r iru< Icontenue d uis 1 article 5. nu coup, les presiden^
dl"; jurvs sont promus inspecteurs des J«des
1cnll:\I\t':111 bacmlaureat; ils vont a domtcil .
«Vst adiré dausbfs établissemenlsd ense^.;
ment secondaire, se rendre. c"1."' !' ^ J• Il0i l<
d.-; liiaïlr, - cl des résultats de leurs nul l. •••
Mais c'est un acheminement
d @étudcs secondaires que demandait dlmançne,
M. La visse; vers cette attestation QaeP°"mîiSîi
aussi réclamer les chefs d'établissement»
C'est une étape décisive vers la suppression du
^La suppression tout de suite, c'eût été plus
simple, Riais voycz donc si tous les ^ venteur s
ne sont pas condamner à n'arriver au simple que
,t0c -I m a lin rations successives de leur idée
première !
PAULINE KERGOMARD.
DESTRUCTEUR ORIGINAL
M X .. n'aime pas la froidure. Il le prou-
vait hier en faisant descendre dans la cour
de la maison qu'il- habite presque
mobitier qu'il faisait éventrer et hacher,
pour, disait-il, alimenter la combustion de
son poêle. Ce mobitier étant la garantie de
son propriétaire, on conçoit que le con-
cierge, effaré soit allé prévenir le commis-
saire du « vandalisme )1 insensé de ce nou-
vel Erostrate. Le magistrat accourt sur les
lieux du sacrifice, prêt à demander des
explications, lorsqu'un énorme fourgon de
ln. maison Janiaud .Tne, 61, rue Roche-
chouarl, vint, par le déballage d un spien-
dide, mobilier neuf, donner la clef de cette
histoire. Si M. X... avait trouve bon de
brûler ses vieilleries, il avait trouvé lu?1
leur de les remplacer par une acquisition
avantageuse chez Ici. tapissier à. la mode. On
pense bien que le commissaire a tancé le
concierge pour l'avoir si inutilement dé-
rantré.
FAITS DIVERS
Vnrr.r./.-votrs acheter vos jouets et elren-
nos utiles, le meilleur marché de tout p
Paris ? Allez aux Galeries Métropole, 16 et p-J
18, faubourg Montmartre, ou lin joli "S01})1;1 c.
illustré est oll'ert graluitemen. à tout aehe- ri
teur. g.
UNE EXPLOSiox. - Une terrible explosion v,
causée par titi mé'.anffo d alcool ses. p u-
duite hier matin à dix lH'lll'CS ctH'Z !\L Bi-
gnier, distillateur, avenue de la Heine, 80,
k K\'oiïvwr* o.lt°élé assez grièvement f;
blessés et ont été transportes a ,1 hôpital ^
LdÛne enquête est ouverte pour élablir les d
causes (IL l'explosion.. , „ • ,
DKHAII-LEMENT. — Le train de Ceinture s'
501 a déraillé la nuit dernièro au moment r
oit il arrivait en gare d'Auleun par suite
d'une erreur d aiKUiHasc. ]<
11 n'y a eu aucun accident de personne
mais les dégâts matériels ont été assez im-
portants.La \'oic n'a pu être décapée et rendue à
la circu'ation qu'à cinq heures du matin.
jSïIKeS!:1;.» (
D!SPATUT!ON J)'(:N BI,TO(,TŒIt. — JJ- L1. -
bijoutier, rue Notre-Dame .If' Lore.tle a tli::- ,
paru depuis une huitaine de jours dt, son ^
domicile et toutes les rorh»M*clic'- - ,
pour le rct.rouvct- sont restée» salis ILSUI (
Jeudi (lei-iiipi-, M. F... qui depuis ,
temps semblait inquiet de la ?[
ses allaires, diL à sa caissicre Mme bido
; nie \,,,. Si je ne puis surmonter les difficultés
'''La''cai^iî-nrn .al tacha V ''à ces paroles
; une grande importance. Mais le
lorsqu'elle revint au magasin, elle t"}"*;1
ct-tut-ci f'crm'''. Elle provint alors M. (.01-
[ Qiiuè, commissaire de police qui lu ouvrir
la norte par titi serrurier.
Dans la touLiqu., tout était en ordre M.
t F . avait même pris la précaution de lais-
; SPI' sur son bureau des petites no ('s (-nn-
cernant chacun dn ses clients avec, lesquels
s il dllit en relations. Nulle part. 01\ ne
,i trouva d'indication su:' la résolution qu tl
s avait dû prendre.
Le Parquet et le service de la biïrete ont
été avisés de cette, disparition.
1- \ r.'ucCASioN des Úl rennes nous enga-
c oeous nos lecteurs à taire une visite aux
' (h-antl* Maqnsin* I)îil'tltt,,i où ils trouveront
il une très belle exposition de meubles, sie-
l' g.s, V™tu.vs, pilas nicublns lanU..,,;,
■ pianos, bronzes, hijouLerif, orfèvrerie, hor-
,l loterie, suspensions, machines a coudio,
le cycles, inoluc.ycles, voiturelles, articles (ln
.n ménage «L do chaufragu, t.tc. Ils pourront
et terminer leur visite aux attraction* . auto-
mate (jlli U, rayuiis X, unetnulOotupne-
1,tJ.nu': re.
LES LIVRES NOUVEAUX
Nos ancêtres tenaient suivent rn que I on a
i ' appelé les Livr.s d" raison - et Ion sait quel
intérêt t.r..scntcnL ceux qu- 1 ou découvre de
temps eu temps, quels détails curieux ds non.
fournissent sur la ue domestique des su* le»
'"ha baronne Ptaire vient de publier pour ISO?
La Comptabilité do la Maîtresse de Maison,
comptabilité touio simple qui pourrait bien l i e
renaître l'ancien usage. On ne S aura, e 1 1
rêver rien de plus complet dans ce g. ni.! d r ou-
vrage. Le volume est divise en deux p.iuit's . la
première comprend l'agenda proprement tlll. la
seconde tolite une suite de tableaux aussi nm-
ples 'fll'in¡.;'¡:nif'UX qui permet eut événements, tous les incidents de la \i«. fa-
miiiale et domesli'pie de chaque jour : compte^
de l'année, visites'faites et reçues, dîners, bals
et moirées, théâtres, n:uss:m<'f"-. mimées. i il
witii.n des etif;tnts, Jours de maladie, visites du
médecin, nouvelles recettes culinaire,;, etc.
1 volume élégamment relie 3 tr. 50
Chez Georges Drcylus, Itt, rite de l aradis, Paris.
TRIBUNE DU TRAVAIL
Au Conseil municipal
Les emriers lie. chantiers d* la
en chambre 8)'Bdicale, ont adresse à la comnins-
sion du travail, une pétition relative t la cué*-
tion projetée de ctM-fa d'atelier.
Les pétitionnaires demandent que les chetodate-
lier projetés soient tenus à travailler de lear per- -
sonne, qae leur salaire soit légèrement sa^rfeor
au salaire de leurs camarades, que ces eMÇ401
soient donnés au concours et que cela cawoowrs
aient-lieu « entre les ouvriers,des différente ter-
vices 1) où ees créations auront lien.
Rien de plus justes que ces réclamations MM.
André Lefèvre plus et Landriu dénoncent des cas de
marchandage par des entrepreneurs qui ont
sôus^trldté une partie de leurs travaux à deux
tt\cb.eroœ.La plainte est formulée par le ^
ouvriers maçons, tailleurs et scieurs
du département de la Seine, qui demandent la
repression de cette exploitation.....
Ils s'appuient sur ce fait, que les adjudica-
taires ayant accepté les conditions du cahier des
i charge», doivent les respecter.
Il v a, dit M. A. Lefévre, une violation for-
' melfe du décret, loi du 2-21 mars IS-18, et il
' faut que d'une façon inlassable nous transmet-
. tions au Parquet les faits de marchandage dont
» nous avons la preuve. Le Parquet ne poursuit
5 pas, quand il s agit de protéger ouvriers et
- cependant la loi est formelle, et le devoir du
i P.u'quet ne l'est pas moins..
Cette loi contre le marchandage estsi souvent
i invoquée par les travailleurs qu'il nous yKiru
intéressant ch.. montrer qu elle a,RU <nicipal, des gardiens vigilants (lni savent en ré-
clamer à propos l'application..
5 La Ville il(! Paris a. dans ses cahiers de> char-
ges. t;lctlé de sauvegarder les intérêts de;; tra-
vailleurs employés à son service.
Mais elle donne aussi des travaux qui sont
faits par des femmes, lingerie, blanchissage des
hCl\,ila.ux, I.','sl .tes O!'phelin;Üs, etc.
L- est pourquoi, -,,n avril d.'rrupr, lot Lyncfran
,t caise pour le, Droit lie* femmes. a jwrcsste au
,» Conseil une requête, tendant a faire etahlji
il prix de série. pour les travailleuses de. I aiguille
comme pour 1. s travailleurs d., toutes cav«go:
ries. Les cahiers des charges de laV tUc uoivem
garantir aussi leurs intérêts.
n Le rapporteur dl' cette question, M. Blondeau.
vomir., bien nous dire quelles .-.)n.'h...mn. ont
l-IÚ nrises ou proposées en commission.
Syndicat des employés
Nou- rappelons aux inieri> ' s qu». <• . >
soir, dans la grande réunion qui aura heu a L
h. ;• la IJoiir.-.e du Tri\ ol, que le syudica. I. ia
connaiire la réponse des patrons aux
tiens qui leur ont été soumises par tcd wirnims
de l'epicerie... , ,1( '
C'est dire toute l'importance, qu aura i tu.
réunion, car les employés do toutes caU^oi'1^
sunt décidés à obtenir les am. horations qu lia
réclament, et le moment est bien rboisi.
Ils sont nombreux, ardents a 1 • dettn.n OL
1"IlN droiLs. Tout fait prévoir leur :illCC;':;,
MARIE BONNEVIAL.
LA FINANCE
L i Prlih' Coin d<' [tt Bmo',,¡> Úmct un YOCïlX \'1III
qm; je nie permets 110 t't'p!'.)dm)'<\ ,
u Pour tillt, fois, on nous perinellr.i d ele-
ver la voix pour lin fait pers juriel ou, plus
.iu...lPIIIPnl, pour un fait professionnel, Il
s'esl formé titi syndicat d.' gnns de presse
eu vue de lï':xpllsiliuu. Ces syndiques 11 ont »
pas de mandat autre que celui qu us se
confèrent ; les grands journaux se sont J
hit!".:-: du lii soil. 11 n (îSl. -
moins vrai que tout syndirat lh: presse est |
ae.ueilli, par le gouvernement, par les "
" I M 11 d s élablissomeiiis et que, sur lui. n!eu:
vent les avances et les 'privilèges qui
semblent devoir appartenir aussI hum a
Mil journaliste ayant rail ses preuves. 01\ "
le <*\ndieat nouvellement t-tahh. comme
les autres, du este, a surtout comme nde '■
de fermer la porte aux journalistes ,-eneux
qui se tiennent à 1*4*-(-ai-L. Or. nous nous dc-
mandons pourquoi la pri sse d économie
politique et financière ne SP. syndiquerait
pas. Nous sommes à une époque dinkilû,
personne ne se le ()issimu)<-, ci. de singu- *
liers prodromes do tempêtes troublent les
plus optimistes ; ce nest pas sans de vives
inquiétudes que nous voyons s ouvrir 1 an-
née nouvelle. Le devoir des citoyens est cio
se l'approcher, Il importerait donc, que le
journalisme qui traite spécialement d eeo-
nome politique et financière so synd)quat a ,
sou tour et qu'il jouit de tous les privilèges j
accordés a la presse politique, laquelle n a
p IS fait preuve de sagesse, tant s'rll faut, 1
dans ces dernières années. Enlrant libre-
ment a la Chambre.nous pourrions éclairer
les députés qui pèchent surtout par igno-
rance économique. Un tel syndical, d ail-
leurs, pourrait, par une sage entente, écar-
ter du Marcha les ulldiros véreuses, pro- |
curer une sécurité relative aux capitalistes
. et même aux pal,tilmlicI'5. Pourquoi le^
Lerov-lîeaulieu, les Ncymark, les hergall
les Théry, Heurtault, de St-.Mbm, Haguet,
t etc... ne prennenl-ils pas. eux si autorises,
l l'initiative d'une proposition dans ce sens.
3 Nous leur livrons cette idee qui vaut d t,tre
* cxamin;'p-, car si ce syndicat lo voulait, il
5 pourrait faire de grandes et belles choses,
i bien que débutant sous des dehor.-> mo-
^ dLeLMiirelié montre une activité peu fati-
1 gante. L'Kxtérieure, cependnnl, est dj!n<-
: animation sans égale. Songez donc
I hausse à 46. 'a:) et elle cotait même IO.OO ià
nn moment...
s Nos "S u tes restent calmes Le P£'rpétl1e}el
- perd :: centimes au comptant, a 101. < - et ne
s change pas il terme ; 1 Amortissable pro-
^ grosse a 101.10 et 101.40, tandis que !c.M tr-
recule de 4 sous, au (*oiTiptantf iL
u de 3, a terme., à 10V.30.
La Rente italienne réaclionne un peu a
3. pi To et Ui 80 ; h' Portugais avance de -iu c.
à 24 40. Les Confis turcs faiblissent; la
Douane clôture à 008'00 et la Consotidde à,
404 5D. Calme, calme plat des llussas : r4,
3 0110 ancien finit à 9-7i 20; les Brésiliens sottt
plus fermes : le 4 0|0 se traite à 55 et te 4 If*.'
* 58 50.
Afln de n'être pas 'boLLcuse. la Banque de
France donne d'un côté ce qu'elle encaisse
de l'autre; 20 francs pour fermer à 3.850.
La Banque internationale s'insrrit à 550; la
Société générale clôture à 542, en reprise
d'un franc. La Négresse se négocié à 85 75.
Plus-value notivello de la Banque spéciale
des valeurs industrielles à 252. La Banque
française d'émission a un excellent courant
d'affaires h 160.
Parmi les Chemins de fer, 1 *Orléans monte
à 1,815; le Midi à 1,445..
On traite quelques Industrielles et par
suite elles consolident leurs cours. Seule-
ment la Thomson-Houston reperd encore
une bonne roue de derrière.
La mine de fer Rnhkmanovkn Knvm-Rog
est bien recherchée à 740 ; la Conservation
des Liquitles est soutenue il 75.
Le Marche des Mines d 'Or conserve ses 1
tendances [t lu. hausse. La L(;lII('af
I...mm..nl osi irès so ule a 30 ; et la Ma^
tu lllUIVyHV V- —
j elottire fi. 2,-) M.
TRIBOULETTE.
Nouvelles Théâtrales
Ce soir au Théâtre dos »Folies-pramati- An,
ques, premièrerepresenUition
i,r en 3 actes et lahleauv, de MM. IL ^
Bloiideau, II. Monréal et A rN"Tmpy^e qpi- tou
nouvelle et arrangée par M. cug< ne mij
dlt'ran. MM. Guyon fils, Maître Poli.bi"i;rY^na;?T "du^
«tour, le pr.'-sidcnt, un ngent, Dufrpsn. Po.t- , des
liesse Julol" l'rosper; Bourgeotte, 1 oïl qU
al^Ucs, Papa la Vert u ; Ch Mcy, un lec-
tour un poivrot. Medee , Bourge,oi!', 1 ^ .
din'-seur d Afrique, un bohème; Ue Hc er,
je vWmx S:l\'ant, S.-unt-f crmam le cam- b
taine des pompiers ; ^''17^r,'JS\^n un féi
champion !un.-nca.n, Mysse , Lel^it , ^
jeune liomm \ riiuissier.struonsi - • - cj
un Cubain : l»uH.-r«, ...n «s^ur. O'eJ un hi- \"0CI!
gophomsle, titi cuisniK., le ^
C\'ltique; Betrancourl, un na
gardien ; Vidal, un gendarme; CoUeu.lle, na
un grcflier, un vieux monsieur.
Milles Méaly, l'opinion pubi qi A"?"®
line Leriche, la, petite dame, l?7 dl, M-II V-
, ^éliUa; Lanthenay, un behe,
BelL, L'annÚn tS'.W. une jolie Ù:lITlf', Luey; <( ,
Léo Ik;I\fltllin, la Butle-aux-cailles, 1 u1 u - N(
pillpin; Jane Darllt.'uay, l araignj,l UY); Si'
I nrett e i" Il relise, Cohnel le , Jul IL tl i- I J >
}" mime»». la '!«. ioo u.ytros; Lily
Douvre;'. ^ demi-niondame, la loi.omoti\c
électrique, héraut lienri Ill, bu/.anaali; ^, la
- Villars, la voilure aux clievr^, < Lm' Se
non)an.. 0° ti'-cusc, Margaret. Lil.ane la
tortu'\ ? IÎl'eu,-:(', It, soleil de minuit: Lear
Dorville. orchidée, "i" de.mi-mondaj.u,
héraut Henri IV, ^éor.ora i U.ineluie tt« , ^
! Cerville, mai, Kcncst. cadet, I-ou.r. XI, la.
[ nouvelle pièce de :!.) fl'anl''-; ; P ^ St
aux femmes,-J' orchidée, cadtt L uns XIv,
' fu bl/u p.eliére: Vattroy. 7'| orrltÙIÔr, >
J demi-mondaine, le fiacre eie.;!'.'ique. he .Ml c
^ Louis XII1 ; Koiinska. le z,,|l ,:',a8ti ! <
'l mondaine, la voiture-réclames, - tireuse,
Faunv ; Vivane. mars, Didi. cadet Louis Xll :
" u^iiiïc ianvit^r, -i' demi-mondaine, 1- d
Loin.. V.S "''«ri IY; Barll!'1 HI'Y, :l\Ti}, r.a- q
: un groom, :• hem-.. iU~mt î
' mille André, 8e orchidée, heure, lu iaut ,
l Louis XI; Jilnina, juin, 7 dn:ni-l1\untlailll", n
x 3" tireuse; Jcaun- Hosuy, L-vrim - •• demi-
i mondaine, heure, héraut Chat les V.
r, Odetle, t - orchi.'cc cadet Louis Xltl : Ler-
H li!lc, fi" orchidée, fi- heure, cadet Henri 1\ , c
!} Cro/Vtle, Il.. orchidée, 7) t.rousf: Solange,
C, 1- .V oi-ciiiitée, 2r musicienne.eadel t
Dastrés août, lr* mustctennr-, 1 Heure.
Ils héraut Louis XIV - Delille, decemhre,
'S miv cadVt Louis XIV; Joumart. sep-
tembre. Viigolel le. 7,! lletti-0. l'n talnlhHlri- r
ic naire ; ilcrnarelez, 11" ^^ure cacl^ l.olli;-; X - t
n Guilbert, novembre, cadet lient i V,1
• liur, octobre, cadot Henri 111, » heme, (
a Mignon, cadet Louis XIV, Une promeneuse ..
Casella, l.'n huissier, musicienne, r ah,
, Louis XIII : Joly. V musicienne, .adct
Henri IV: Vial, ^ lIl'lIl'l', cadet I.enn H .
e- et Margot, juillet, l'ne promeneuse; I olaK,
^ 10* heure, rn tambourinaire.... ,
1" L .s autres rules par Mlles Ardu un, List>,
' Doi-a Noelly, Draururl. Marguerite, Ga-
ir" h i<"lv nios-o iville. Ceiger, Dhalia, l^iro-
1 qui; jê Stront)er,-,., L. F,)rnii-r. Cl. Fortiier,
ft Liselta, Sorny, Chevallier, t.lere, Daguel tt
u MM Deslias'es, pourrct. Carnut, Velaj,
ail et, N o i r e i e r, G û 11 ! au 1 u i n, Duranton, Foucault,
^S' et c., t" lableau, ele. If" Procès de l'Agée. —.J' la-
[rP lIlellu, llf-les et Gens. - labln des Foraines. — V tableau, la 1 ^1
es, Neuilly. — r»' tableau, la i'risou Module. j
t t'irfiiiimiAtla>»lilts 4e U Bue. — T 1
IléauJes.fadcU dd Oaaeogse. - taW«ao^
MiMWWie dramaÉicHM. — 9' tuleau.. I®
v«9dé«i.
Demain, à t'Qlpé1'8., première de la Bur- 1 b,
<Êrépétition générale était pk1tOt t,,,,
excepté pour M. OaiUrarcf, N en croyons Cil
rien avant de pouvoir juger. *
*
h
Jeudi à 3 heures : M. Jules BOIs, , expé- % h.'
rienccs de calcul mental, Jacques Inaudi. h-
- A 4 h. it3 : M. Gaston Mét- y, apparitions S 8
et-finiraedes do Tilly-sur-Seulles. g ^
8 h.
t An Théâtre Cîimy : . 1 1 h,
Mlle Blanche M&t'ie vient d elfe engagée^^orr..
au théâtre Clunv pour créer le rôle priaci- 8 b.
pal de la Pomle ulmiche. h
GrAce au sficcés de Charment Séjour, dont t g h'
III cinquantième wp^imtftlim AjwJ
hier soir, M. Léon Marx fait, répéter tout '1 jj,
doucement l'opérette de MM. Hcnnequ!t), ^
Mars et Victor lloger. ® h,
Kri voici la distribution : s h
An g6 te. Mm es Diaiieiii,,-Ntarip-, Dehorah,
Cu inet, ; Za.noU'a., H. Fouchor; Frisca M.-L.
Lehlanc; Paola, Cardin; Léooadie, nUlwy- s h
ron ; Aglaé, Lepcrs; Juliette, Fe.-ville; Ilor- s h
tense, Divonno.. 8 Il
Ghapitol, MM. Ilamillon; Bavdubeo, Hér-
gat-, Chavaudard-, Mutfal ; Anloniu, Rou- s n
vière; Iromboli, Prévost; UellatA'sla, Gan- g ^
tard ; Sampierro, Blondel ; Quiquibio, Gra- .
vicl' lits ; Bellamy,Arnould ; Salvedi, M&Hc< ; g h
Antonio, Lefévre. . Il h
Non seulement on loue avec fureur pour 8 1.
toute la semaine au Tréteau de fabann, 8 ,
mais encore la feuille de la so't-ce du llÙ- ç 1
veillon se couvre avec une rapidité cxlraor- s t
binaire. On fera bien de se hâter si on veut 1
des fauteuils ; ;il u'cu re^le pLu';) que quel- 8 «
[ ques-uns. . g 1
Le mercredi 23 (!t"remhr('. aux I unam- 8.
! bules, 25, rue Fon!uim-, Séverîn paraîtra
. dans trois pantomimes, de genres très dii-
ï f.-!-t'nts ; Chaud dtmlrits (t" acte); Pinrnt 8
tHIll'I'ricit'r, une tarce s}.ü Deburau, et 1a
' Cigale et III Fourmi, où Mme îierthe ltoh-SÚ- s
1 vérin chantera le rôle de la (;.:;.-de. Les prix
i des places restent les mômes qu a 1 ordi-
' naire pour cette unique soirée, et sans
augmentation, on pout des maîntonant re- g
tenir ses places. Téléphones 211.22.
!. "" »» C
" Samedi prochain à l'Odéon. en mal in,',(' c
; « lillérairc et. dramatique .. la Vc^/rc tin
- NoH, un choix de contes recueillis par M. q
S.'hillot. *t ^
! Pour commencer, une causerie ue j .
y Hugues Le Houx. , .... V
0 Ali cours de la mat'n.'e on l'n Il'nd,':\ MM.
Janvier, Coste, Daumerie, la IOIl,jours b<- le s
la Sorel, Mlle Laparcerie, d A; y lle, B^llv • s
V • • S
f Hier à la c;om';die-Fran('a:sf'. " ), IHI'):-
ver-aire de Marine. On a joue et l-i ,
■! Confidence, à-propos en vers de M. Lnyig»:-
0 rie/interprété par MIte Lara. Comme fin dl' ?
r séance, les Plaît/r'II/'s.
Très bonne soirée pour les aina.eurs d«. }
Il classique et d'anniversaires, t 11 peu IroeJ, j.
j- cependant. 4 J
"h Hier aussi, à la PoVte-Sainl-Ma.'tin .W; «
- d<; Ce n\-t pas seulement a 1 ai i> f
il, que ia pièce rie M. Hostand a en ce sur,es.
a- Trois cents représentations en proNime,
ut cent à l'étranger, seize il Lon,;!',..;, Kl Cyrano :
r, n'a pas dit son dernier mol. ^
u-
>r. M. Porel a fixé au \!S, c'est-?i-:lire à mer- !
r- credi prochain, la preiniere de Mlle Mons-
v sel, la pii.i'" - de M. Louis Legendre. ;
H; Au (iympase, plus que cinq tepu^-uU
•c', lions de VAjUoreeur. ^
W
p- M Houjon "jt'assiste hier a Amiens il. la
ri- représentation de la Nufkill;, du compcsi-
d; leur lienri Maréciial. '
Ln- p est probable que 1 approb.ition o ffi-
e ", ciel lo se traduira par ta(':-eptat)on de la
ie ; N*ativilf; sur une scène subventionnée.
lel
Il: 1 f Auiourd'hui. au C'mscr\-aLoir<-. au'Uiion
.,i•" des envois de n'HUC,
v' 1 Ou commencera a 2 h.
LA DAM;: m: 1. UIIR.ui.^ru •.
-
EXTRA-VIOLE sr-'E-'rw v^rltab'.oP«rluindol»l'l«iu'. 1
f f E VIOLET. parle
H f),. MAL&DŒs GUERiSOfsS !
p RI PB AU et du Cfii;, c/icvclll ile. Ter,,
1
H~rpes, Pelade, Ctmt,,
IIOMofr6il"s~ Sy
à,à. Hr è: ct, M. Dartres, LA 't'.IDF .
SPECTACLES
du 22 décembre
MATINÉES
1 h. 1/2. - FftANÇAfS,- Tartuffe. — La Join fait
Cirque d'ilfver, Nouveau-Cirque, mêmes spec-
tactes q«e le soir.
Cirque Medrano, programme choisi.
SOIRÉES
. b, — Op^aa. — Rchlche.
• I. i/O __ FRANÇAIS. - La Cigale chez lift
Fourmis. — Le Berceau.
Ê h. 1/2. — O..Éi\A-COr.UQUR. — Lakmé_
2 h — ODÊOK. — La Peine Fiammette,
g h. h. 112: — GYWMASB. - L'Amorceur.
1 h. b. 12. — V AUDEVïLt,F..-Gcorget:1.c Lemeumer.
th. 1/2- — RBNAisaANCK. - Alleluja. - ltin-
nego mia moglie.
8 h. 1/1. - VAKIÉTÉS* - La Voyage autour du
I U 1/4, - PALAIS-ROY AL. — GailIett(1.-Chéri 1
J 11, tl. .J*. - potiTR SAINT-MARTIN. - Cyrano dl
Ber
1 Il. 314. — CHATKI.kt. — La Poudre de Perlin-
' pinpin. . »
8 h. ",;... — AMIWOI;. — para la Vertu.
^ h i/iî. — G o\ITt:;. - La 14'1110 do Mme Angol,
8 h, h. li 2. — Not'VKAtïTi». — 1,8 Contrôleur dM
\va.?ons-Hts. — Le Jeu de l'Amour
:i h. — ÎOLIFS-DHAMATIQUBS.-Folies-Revue,
8 h. — Bourra PAmsiKNS.— Véronique.
8 1, J/i. — THiiATRK m:5 NATIONS. - Le Ga.
min de Paris. - Le Devoir..
8 h. t/t- — THÉATRK ANTOINE. — Résultat CIC« /
Courses. _T ...
8 11, 1/2. - NOUVEAU THKATUF. — Nuit de NO*
ces. — La liriguedondnine. J
8 h. — TftKATtu: DE I.A !\f.:f>UnLIQm:.-Kos, ',-"g
Il lj j/o Ci.I'NV. — L'Agneau sans taclif
Charmant scinur. J .
. 8 11. t/2. — nfcJAZKT. — Mamzelle Paris. -J i *
Turlulaine de Marjitlin. I
1 8 h. "i". — RoL'KFKsnu Nonn.— Gigolctle. I
% h, "f", — Tnf;A.THR MONOKY. — •aûture. V
8 h. IJ4. — TxÈ.vrnE MONTMARTRE. — Une cai^. n
L, oi'lèhre. ■ .
- 8 a. 1 /■'*. — TUléATm: DE GUENELLE. — Le i^nav
uotté.. - .
8 h. 1/4. — TnftATRF.MONTPARNASSE. —La Bandtt
8 t. 1/4. — THKATRE DES GOBELINS. — Monlu-
i Christo..
8 ln. — TIH:\TRK DES BATIUNOLLES. — Les
: Mv#t.'res de Paris.
f 8 h. 1/L — TIIEATIU: UE BELLKVILLK. — Devoir
a , t patrie.
(- |i t. 1 12. — Not;Vl,'AU-(-iftOUF. — Les \Vorllcy.
X Le Polo à Ri evelett(, — Les Llc-
phnnts et « Pierrot soldât ».
^ g b, 1/2. — CIRQUED'HivRtt.— MissScheffer, Les
fivres Hoste, etc. AIL Texas.
8 h. 1/2. — CinoiTfi Mi':DUANO. — Attractions nou-
nou vclles....
GAIJEUIKS DUCAVE*,. — Le dessinateur Gill O, ile
Ciucmaiovr.-tnlie-I.umière et les r;tyoits X...
CASINO DE P.MUS. - Madame Ma brouck. - Ln,
/c Polo à bicyclette. - Le Royal Bio-
i ur.iphe.
Ol.nll'IA. — Tous les soirs, spectacle varie.
. e h 1/2. ' — ro.'.iES-llERG::RG. — « Les Rouhair •
lL Ji.i^^cs.^t'ii.—LusHenglcrs.ulc.
10 h. » ' . — KrNAMun.KS.—SfVtTiii dans C t'ir*'*,
IL. ' ,)'h,ib:is. — Paroles EN l'Air.
le s ti. >•!>■ — Ki.nor.vno. — S;"'c)a(')r!(;()r.('''!'t.
v s II. If:!. - - Spe:-I.;!cle cotieerl.
* PAIUSIANA. - Le Nouveau Vieux .'''".
8 h, i/4. — Knto;>:>N. — (.oneert-spectach. MI&'
l!" 1'¡"f{é d'aryciit.
.f? WAT.I'.AM Coxia;:;.'.— Avenue Wagram, specu-
d- < - • > : i « • t • 1 • t.... y
1(' 9 h. I;?Î. — ')'.:rr; u; UN TAÎIAUIN. — Ln
à Mi u;'martre.
i lî A T \ ■!. v\. — Il î * ' ' I i t ' ' eo.Kiictle.
, .......v I -i I rri mlll ' le.
ÇTrTi^-LiT't V\'M . : IM s. - Silv, ne; t<' Mnni: Ar/l'ite! Odette t")ac.
A h. ..¡ '" — LA CIUALK. — Spectacle concert. --
Mines .le,nine Htoeh. Ttien se «.et-
nay, elc.— ht', grand-duc Moleskine,
3 JU ' — LI; WH.VNDCUIONOE. — Tous les soirs,
L" Droit de t.nnr.
g h. j O. — Mnn.ÎN P.OUC.R, — Tous les soirs,
sneei.ielo-conce rt-ha).
g 11, j/». - RunniT IlomiN. - Illusions et di-
traclions nouvelles. - %Iatiitês,s aL
manches, jeudis et fêtes, il. Z h. y
I PALAIS UK (;1.\('1', — Ohaii.ps-K«ys.-es. t -
naue sur vraie g.ar.e. n-
Mus te nnf: VIN* - Le Crime sic Krctnlin-nnxtrc.
IAlADlE i > Di\rflES ?JJC. ^îiet.^
niai. li, d'iuws. M"" \ I^Htlitt7r. :\t,;¡ lilY/Ill, tlorr. M:ua. dacc. à la C:,UH¡'.
Enytish s j;')k<: a.
I a maison Lion universellement connue
des auteurs et des artiste-.. vient do ct-c.-i
(le nouveaux sahmsde Heurs pour llreati e-,
(Ii, sont exposOs tous les g('lII'CS de cor-
b,'IHcs t'l tleuis à olVrir aux artistes.
C'est une iïunion de tout ce qu:-, 1 ait titi
rklll'j,..[ ,: innové en eo genre il cejour
Les corbeilles des premières, les jardins de
scènes, les yerbes pour matinées en un
mot tous les présents d'artistes sont grou
pé^ a\ee art dans une serre d orchidées de-
l,1(:Vstun vénlahle paradis des Heurs et
des artistes.... _.
Téléphone : 2i7.S0. Adresse teleg. L'on.
Peurs. Madeleine Pans.
"GL d Mop.Ji* Or VÉRITABLE SOC-ÉDAK* SC!M?!F!CM DE L'HUILE n FOIE Dg flb.iE M-V50:" B
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FEUILLETON DE LA FRONDE
Du 22 DÉCEMBRE 1898
(59)
La Sœur du Mort
DEUXIEME PARTIE
V
Près du bonheur
Ton papa, mon amour, ne le rccon-
nais-tu pas? t
Les yeux Je l'enfant regardèrent ceux
du porc. , ,
- Papa !.., répéta-t-ellc, papa....
— Oui, ma ti!te. ton papa qui te cher-
chail, qui t'a trtm îvée et qui ne te quit-
tera plus jamais, jamais !...
Les petites mains blanches caressèrent 1
le:' joues brunies.. <
Jacques pleurait, mais, cette fois, il
pleurait de bonheur. '
J/enliint se tournait.
Pcut-ctt-c cùcrchait-clle Solange.
Fa!'j<'ot ne s en préoccupa pas.
11 courut vers Ker-Avray, ainsi qu Ar-
mande.. , '
Une vraie tète fut faite a 1 enfant , , re-
trouvée.
, ......«•••••••
Quelques heures plus tard, une nou-
velle circulait ainsi qu'il suit de bouche
en bouche. ,
» Une fillette de trois ans, confiée it
une gouvernante et habitant au chalet
lilt,i,ile a été enlevée par un élégant gen-
tilhomme, sur la plage.
«< 112 douleur, la gouvernante a subi-
tement perdu la raison.
« Apres avoir erré longtemps dans les
rues de Portnichet, demandant a tous
l'enfant à qui elle donnait ses soins, la [
malheureuse a fouillé et mis sens-dessus t
dessous liliiette. (
« Ses recherches n aboutissant a au-
cun l'I":-iullut., clin s est imaginé qu on
lui avait ravi la petite pour la jeter a la
« Sons prétexte daller la rejoindre,
elle s est précipitée dans les Ilots a 1 hem e
de la !";U't';C. 1) ....
Les habitants de Kcr-Avray laissaient
il ne leur vint pas à 1 idee de démentir
la nouvelle.
Que leur importait?
Une seule personne pouvait aujour-
d'hui comprendre l'exacte vérité.
Cette personne, il coup sur, se garde-
rait de parler.
Jacques Far j col élait maH.rc de la si-
tnalion.
Il l'attendrait de pied ferme.
VI
Une fin souhaitée
Huit jours plus tard, dans l'express
l'aris-St-Nazairc, deux voyageurs mon-
taient dans un compartiment de seconde
classe.
C'était un homme de , trente-cinq , . ans
environ, et une femme jeune encore.
L'homme portait des vêtements a car-
reaux, genre anglais,et une casquette de
même nuance.
lin ulster tombant jusqua la cheville
laissait voir des guêtres beiges.
Il donna un coup d'œil à la femme,
vêtue do noir qui se plaçait.
Ils prirent chacun un coin.
Le contrôleur vérifia les billeb,
— St- Nazaire ! dit la voyageuse en ten-
dant son ticket.
L'homme ne parla pas, mais comme
, son billet était égalementvalable jusqu a
St-Nazairc, il regarda une fois de plus
la voisine avec laquelle il allait voyager
pendant près de dix heures.
La portière se referma.
: Un coup de sifflet aigu vibra et le train
; se mit en marche.
t 1 La voyageuse ouvrit un sac de voyage,
sort i l un roman, le coupa et en lut que!-
ques pages.... r
Son attention ne paraissait pas capti-
YI"r. Ù en juger par les mouvements ner-
veuxqui lui faisaient poser le volume sur î
le strapontin, regarder par la fenêtre et
reprendre le livre pour passer le f
temps. j:
A Tours, la jeune femme prit une lel- J
tre dans un calepin en cuir de Rus-
sic
Kl le l'ouvrit et la lut, l'enveloppe sur
les genoux. Lo voyageur la regarda plus ;
attentivement encore. 1
Ses trait- étaient réguliers : Lt peau
ressortait très blanche dans le noir des
vêtements. , , ,,
Une jolie femme est toujours agréable
à eonlempler.
Le vovageur voulu) savoir son nom.
Il s'approcha et, non sans quelque dif-
iiculté, il crut lire un nom connu.
Ce nom lui causa même une certaine
impression, car son regard révéla 1 eton-
' ncment.
Il sursauta.
'' Farjeol 1 se rcputait-it.
VolonLtircment. il laissa tomber son
3 journal dans la direction de la jeune
femme.
En le relevant, il s'approcha d'elle.
Le voyageur ne s'était pas trompe-
r, La suscription portait le nom de Mme
" Farjrol. Très intrigué, et au courant par
les journaux du procès dont toute la
' France s'était occupée, il se demandait
si la personne qu'il voyait était bien la
femme qui avait ourdi 1 infernal pian
que son ami Jacques, lui avait, par la
sui te, communiqué.
n De qui était-clleendeuil.
£ Sous le masque hfilé du voyageur, une
s coulée de sang circula.
r Son ami?
Au moment de le revoir, au moment
oit l'un et l'autre allaient
n se compter leurs tristesses, la mort était-
elle venue frapper un de. ses coups ter-
* ri Ides?
Jules Versant car c'était l'n, sentit
froid dans le dos.
Faisait-ii un mutile voyage
Quelle main se tendrait vcrs lui à la
garf' de Portnichet ? „
Obsédé partes pénibles pensées qui le
faisaient souirrir, et désirant vivement
apprendre quelque chose, quoi qu il se
tint en défiance contre la femme, il lui
offrit la lecture de son journal.
Elle refusa.
— J'.u une revue littéraire qui vous
sera peut-être plus agréable, madame,
irisista- t-il.
Il lui tendit un numéro de la , lec-t
ture..
Merci, mon-ieur. j ai essaye de lire,
la lecture me fatigue les yeux.
— Madame touche sans doute ail but
de son vovage?
Elle le regarda sans rrpondrc.
Il ne se découragea pas. ^
S'approchant de ta portière, n dit en-
l core :
— E-'t-ee la Loire que nous côtoyons .
— Oui, monsieur.
Je connais peu la France, expliqua-
t-il, et c'est la première fois que je voya-
ge dans ces pays, magnifique contrée .
plaines incomparables!
Elle le regarda, puis,malgré 50n apprC^nnré-
ciation sur la lecture, elle ouvrit au ha-
a:;rd son volume et fit semblant de lire.
Elle ne voulait pas parler.
Jutes Versant n insista pas. !
A St-Xazaire, ils durent changer de
trzliii.Le voyageur laissa la jeune femme
choisir son compartiment U monta der-
rière elle. , .,
Elle eut un geste coiitr,-trit-.
si de
; ri A mesure (lil il approchait de Portni-
t cliet, son anxiété augmentait.
UIW savait à laquelle de ses penses
- S'i).I'l'.'lcr.
Pas un mouvement , Qui ne trahit i e
motion qu'éprouvait également la jeune
femme. ,.....
Dans quoique-, minute.-;, , elle allait
voir sa fille.
Solange eî t'enfant seraient sûrement,
à la gare pour rallendrc.
pôrlniehcl était à tilt vol d oiseau.
Un coup de silllet annonça 1 arnvee 'tu
train.
La locomotive raientit s:n mardw.
La petite gare se inunLra.
Sur le quai, du monde, beaucoup de
monde....
Dans la cour, des voilures de toutes
sortes, omnibus, pa!!ie:'s, !andaus.
Mme Farjeol rassembla l'ouverture de
voyage et fourreau, pendant que ver-
salit se mettait à la portière.
Le train stoppa..
Soudain, les yeux du voyageur clian- |
gèrent d'expression.. I
De sombres, ils devinrent pleins de
1 gaîté.. , ..
Il avait aperçu Jacques qui se frayait
un chemin dans la foule pour arriver à
son ami.
A peine Farjeo! avait-il mis la main
stu- la poignée de la pnl'lièt'c,qllc le frère
tl'.\rmande lui tira le bras.
Celui-ci avait vu et reconnu la femme
en deuil.
— Jacques !
— Eh btcn?
— Jacques, ta femme est derrière ton
ami.
Farjeol recula d'un pas.
Puis, se remettant tout aussitôt, il
dit : -i ••
. File est pour mot la dernière des,
• c-t'-angercs, par conséquent, sa présence
m'importe peu....
Elle fera ce qu'elle voudra, j ai gagne
la partie...
; Versant descendit.
lise jeta dans les bras de son ami qui
- présenta Engilbert..
Mme Farjeol descendit également.
à A peine était-elle sur le quai que son
regard rencontra celui de Jacques.
-| Elle clevint lividt.
Lm. lui. a Portnichct:
Elle aurait voulu fuir, ne pas e tre vue
mais la chose était un peu difficile
foule grossissuit.
Dans la bousculade, on suivait le mon-
vement dirigé vers la sortie sans pou-
voir se dégager.
Près de la porte, Jacques la chercha
des veux..
Elle était il deux pas de lui.
Pas-.px. n):ui;imp, dit-il, <1 un ton
d'ironie gouailleuse qui la souffleta.
Puis prenant par le bras Lo'.iis et Jules,
il les fil monter dans une voiture.
(lliaiei Ker-Avray, coumianda-t-il.
trtompFtant.
Ar'nandc attendait ses hôtes sur le
seuil du cttatf't. Elle tenail par la main la
tuitj.nnnnc.
Ce fut une vraie joie de famille que le
retour de l'ami.
A deux heures du matin les feux 11 e-
taient pas éteints au chatet.
La fille de Jacques seule, reposait.
Versant apprit tout, tout ce qu il igco-
rait encore concernant son ami.
Eu faisant le récit de ses malheurs
Jacques semblait soutane d'un poids.
Chaque fois que le nom d'Armande
revenait sur ses lèvres. il donnait a 1,1
jeune fille un regard d'amoureuse ten-
dresse.
Jules la regardait aussi, et à part lui.
il se disait : « Un jour, elle sera sa fem-
me. »
Au moment où ils se séparèrent pour
prendre un peu de repos, il semblait a
tous qu'ils avaient encore autant 01(3
choses à conter qu'ils en avaient (ht,
mais Arniande tombait do sommeil et,
comme dans les romans, elle dit : « La
suite à demain. »
Le lendemain, à Ker-Avray, tous les
comrs étaient joyeux, toutes les figures
sourianLcs, *
nn e'nfTrit le nremier bonjour dans la
,vllan .
MME PIERRE DAX.
I lA. SUWMB
La séance est ouverte à 3 h. 112, sous la j
Brésilienne lIe M. Thui1ier, i
M. Laurent-Cély présente un rapport sur
'es infractions au cahier des charges, com- s
mises par les entrepreneurs de peinture j
avant fait les travaux des prisons de
Freines, il déclare que la commission d au-
nuasioiiitê a, can formé nient aux conclu-
aïolis prises par le Conseil gôneral.décide ;
nue les entrepreneurs seraient rayés pen-
dant trois mois de la liste des adjudications
dTos^.ncIuïio°ns de la commission sontre-
oou^êe«, un vœu de M. Véher, demandant
que les entrepreneurs soient rayes de la
liste «les adjudicataires et que les dossiers
soient transmis au parquet, est
aussitôt MM. Laurcnt.Cétv, Cornet et Bi-
chon, déclarent donner leur démission de
membres de Fa commission d admission te.
La prison de Mazas occupe encore les
instants titi Conseil général; plusieurs con-
seillers se plaignent que les travaux de
démolition n'aient pas été achevés à la date
lixêe; Il. le directeur des affaires départe-
ment îles déclare que l'administration a fait
constater que les engagements pris par les
entrepreneurs n'ont pas été tenus et a rait
courir la clause pénale de 200 francs par
jour de retard. Lo Conseil adopte ensuite
une proposition de M. Colly tendant à
ni éulise, ni temple, ni synagogue, car ce
serait, dit M. Colly, remplacer une prison
du corps par une prison de la pensée.
Puis voici maintenant M. le Directeur de
l'enseignement sur la sellette. M. Béflorez
est sur la sellette parce que dans diverses
co.nn.un. s .!cs prix otrcrts par <1.* com,tes
politiques pour les écoles communales ont
été refusés, parce que des livres entaches
de cléricalisme ont élÓ acceptes, par ce
qu'il ignore quelquefois ce qu il devrait
C 1\1 le Directeur essaie de donner quel-
qucs (Juière vacues explications, mais MM. Lal.us- j
iéreVt "ultré Lefévre lUI font remarquer
(IIJP. tout ce q... it dit ne fait que démontrer
plus clairement combien sont fondées les
réclamations de leurs
Ft le Conseil aeeepto un ordre fiti jour,
i>rono-ê par M. Janqueimii. invitant l adini-
iitslrnlum à accepter les livres oliortsaux
••lèves quanti ces livres sont empreints d un
térilihle esprit repubt.ca.n. et à refuser
véritahle ceux coiff nsp.rés d'un esprit clérical.
u avis que cette question aurait pu
venu- tin peu plus tôt, car le budget attend
Su allendl'a- t-il encore longtemps 'l
. on n'a I-)a-i fait ~.-r~iiid bien ffiï
ton snii
continuera vendredi.
MARIA VÉRONE.
CHOSES DE L'ENSEIGNEMENT
i rs .Ii<-i»urs que M. Laves* a pronnnee di- I
m'wdle .krnlf'j':l U S..rh..nnc...t «imtl a tronde
Tîvw n eotnft'ï :i ^ lert.urs, vient .1 avoir u:.
écho it parlement. M. Hamhalld, «*--mniistrc b
d.v riu-'ruc.lum publique. a .loirne lecture a si... P
r tlV '-u^ d un projet .it' lui aillsi conçu : d
„ 1". - examens qui flelenmiient la p
df-hvr wn-n tics diplômes
]Vn<«'i}:ivMiiciit .-cond.nre, pr. .4-h » l tr un pfJ- ^
.1" 8Pt,on- 0
•laire 'crfiiil .l.-s apr^és dp, lycée, iuixquH>
.i"fnnt ;Iairc ;"I.JOInt::; des licenciés titulaire» Ibn:; le:, <
c\)I\,';.;"'s,Z, — Les président et les membres de* ,
jury:, sont nommes j)-ir le minore de l uir-trur. |
t,TKnleaiUde. nécessité, 1-i président pourra <
être d«'vo!tio il un inspecteur de I enseignement 1
wccondail"'," .''l'i. ::. - nuire le siètre du ressort ncad.'-
miuuè d autres villes IIIl nn-nie ressort pourront ,
dVsicnêes par le ministre comme t-entre, ,
d'cxant'.n-. ri auloris",s ;
à nrVïjenUr des livrets seolain-s, dont la Tonne
r-il fl.'tenninée par le ministre de 1 instruiMim
«..hliiiii- ainsi nue tous les donuoriunU propre:*
u i'tahiu' la val* lîi- 4StvîeA" et.
m An.'.-) un cxa.mnn attentif .'c 's nueis
do reî documents, Us jurys ftotirrout. dans une
î U iiv "u^i qu'ils le jugeront convena-
ble. dépenser lca candidats do tout ou pauic .
! \rl"'» I e« présidents des jurys ont droit
,, ;£ dans les e.lass. s des établissaient* pa
bUt:' pi)ur y \,ont'Ialm' I état des elud»,.. ,
• l.es t-tablisîMinienLs libres sont autori>eb iL
solliciter 1 inspection de ces présidents.
„ \r| t, —Les dépenses qu eutraitierail celte
rr fonn" raient couvert.^ par une modilica ion
[|'.s Unis 4!"'X:UUf'II:> operee par tilt
rendu dans l« s formes ptvMRri par 1 artu k u d-,
la Il nv"t pal'muSr^c Vml4c t-d.de signal^
lts mo.'hlications que co nouveau pro.id ajpjr
t».P ut'III V examens du bacealaurcai.
Klks c oncernent il abor.1 la
,i,i jitnj. substiluant les pndr-^seur& de l ( n^ i
tri»eirn lit serondairc. < t m< m" d. > pro^^ '1 .
de collèges, aux professeurs de 1 ni.» i.n< m it
istipét.i(.Ilr. qui ont quelque peine à ,
leurs soniinets, pour fco mettre au niveau
e\îmuiiât' ors eontinuerontà NI'.' présides
v-)ncerneit ENSUITN I.
(1.' |.u ^ioiMiVxan;rn. (III ne sera plu. U •;
désonuais de venir au si.-çe du resH;
inimie ce .!u.. alwtraclion faite de la d< p< nsi.,
présentait . -tieui-c cerlaiues diillcultes pour lca
falllilk.:,,k 'nr l'evlcnsion de t'important que le
nô.iv.MU t-ropit accorde tr.s IfI,I;t;Îll'l"ll1pnl aU
r iru< I
dl"; jurvs sont promus inspecteurs des J«des
1cnll:\I\t':111 bacmlaureat; ils vont a domtcil .
«Vst adiré dausbfs établissemenlsd ense^.;
ment secondaire, se rendre. c"1."' !' ^ J• Il0i l<
d.-; liiaïlr, - cl des résultats de leurs nul l. •••
Mais c'est un acheminement
d @étudcs secondaires que demandait dlmançne,
M. La visse; vers cette attestation QaeP°"mîiSîi
aussi réclamer les chefs d'établissement»
C'est une étape décisive vers la suppression du
^La suppression tout de suite, c'eût été plus
simple, Riais voycz donc si tous les ^ venteur s
ne sont pas condamner à n'arriver au simple que
,t0c -I m a lin rations successives de leur idée
première !
PAULINE KERGOMARD.
DESTRUCTEUR ORIGINAL
M X .. n'aime pas la froidure. Il le prou-
vait hier en faisant descendre dans la cour
de la maison qu'il- habite presque
mobitier qu'il faisait éventrer et hacher,
pour, disait-il, alimenter la combustion de
son poêle. Ce mobitier étant la garantie de
son propriétaire, on conçoit que le con-
cierge, effaré soit allé prévenir le commis-
saire du « vandalisme )1 insensé de ce nou-
vel Erostrate. Le magistrat accourt sur les
lieux du sacrifice, prêt à demander des
explications, lorsqu'un énorme fourgon de
ln. maison Janiaud .Tne, 61, rue Roche-
chouarl, vint, par le déballage d un spien-
dide, mobilier neuf, donner la clef de cette
histoire. Si M. X... avait trouve bon de
brûler ses vieilleries, il avait trouvé lu?1
leur de les remplacer par une acquisition
avantageuse chez Ici. tapissier à. la mode. On
pense bien que le commissaire a tancé le
concierge pour l'avoir si inutilement dé-
rantré.
FAITS DIVERS
Vnrr.r./.-votrs acheter vos jouets et elren-
nos utiles, le meilleur marché de tout p
Paris ? Allez aux Galeries Métropole, 16 et p-J
18, faubourg Montmartre, ou lin joli "S01})1;1 c.
illustré est oll'ert graluitemen. à tout aehe- ri
teur. g.
UNE EXPLOSiox. - Une terrible explosion v,
causée par titi mé'.anffo d alcool ses. p u-
duite hier matin à dix lH'lll'CS ctH'Z !\L Bi-
gnier, distillateur, avenue de la Heine, 80,
k K\'oiïvwr* o.lt°élé assez grièvement f;
blessés et ont été transportes a ,1 hôpital ^
LdÛne enquête est ouverte pour élablir les d
causes (IL l'explosion.. , „ • ,
DKHAII-LEMENT. — Le train de Ceinture s'
501 a déraillé la nuit dernièro au moment r
oit il arrivait en gare d'Auleun par suite
d'une erreur d aiKUiHasc. ]<
11 n'y a eu aucun accident de personne
mais les dégâts matériels ont été assez im-
portants.La \'oic n'a pu être décapée et rendue à
la circu'ation qu'à cinq heures du matin.
jSïIKeS!:1;.» (
D!SPATUT!ON J)'(:N BI,TO(,TŒIt. — JJ- L1. -
bijoutier, rue Notre-Dame .If' Lore.tle a tli::- ,
paru depuis une huitaine de jours dt, son ^
domicile et toutes les rorh»M*clic'- - ,
pour le rct.rouvct- sont restée» salis ILSUI (
Jeudi (lei-iiipi-, M. F... qui depuis ,
temps semblait inquiet de la ?[
ses allaires, diL à sa caissicre Mme bido
; nie \,,,. Si je ne puis surmonter les difficultés
'''La''cai^iî-nrn .al tacha V ''à ces paroles
; une grande importance. Mais le
lorsqu'elle revint au magasin, elle t"}"*;1
ct-tut-ci f'crm'''. Elle provint alors M. (.01-
[ Qiiuè, commissaire de police qui lu ouvrir
la norte par titi serrurier.
Dans la touLiqu., tout était en ordre M.
t F . avait même pris la précaution de lais-
; SPI' sur son bureau des petites no ('s (-nn-
cernant chacun dn ses clients avec, lesquels
s il dllit en relations. Nulle part. 01\ ne
,i trouva d'indication su:' la résolution qu tl
s avait dû prendre.
Le Parquet et le service de la biïrete ont
été avisés de cette, disparition.
1- \ r.'ucCASioN des Úl rennes nous enga-
c oeous nos lecteurs à taire une visite aux
' (h-antl* Maqnsin* I)îil'tltt,,i où ils trouveront
il une très belle exposition de meubles, sie-
l' g.s, V™tu.vs, pilas nicublns lanU..,,;,
■ pianos, bronzes, hijouLerif, orfèvrerie, hor-
,l loterie, suspensions, machines a coudio,
le cycles, inoluc.ycles, voiturelles, articles (ln
.n ménage «L do chaufragu, t.tc. Ils pourront
et terminer leur visite aux attraction* . auto-
mate (jlli U, rayuiis X, unetnulOotupne-
1,tJ.nu': re.
LES LIVRES NOUVEAUX
Nos ancêtres tenaient suivent rn que I on a
i ' appelé les Livr.s d" raison - et Ion sait quel
intérêt t.r..scntcnL ceux qu- 1 ou découvre de
temps eu temps, quels détails curieux ds non.
fournissent sur la ue domestique des su* le»
'"ha baronne Ptaire vient de publier pour ISO?
La Comptabilité do la Maîtresse de Maison,
comptabilité touio simple qui pourrait bien l i e
renaître l'ancien usage. On ne S aura, e 1 1
rêver rien de plus complet dans ce g. ni.! d r ou-
vrage. Le volume est divise en deux p.iuit's . la
première comprend l'agenda proprement tlll. la
seconde tolite une suite de tableaux aussi nm-
ples 'fll'in¡.;'¡:nif'UX qui permet eut
miiiale et domesli'pie de chaque jour : compte^
de l'année, visites'faites et reçues, dîners, bals
et moirées, théâtres, n:uss:m<'f"-. mimées. i il
witii.n des etif;tnts, Jours de maladie, visites du
médecin, nouvelles recettes culinaire,;, etc.
1 volume élégamment relie 3 tr. 50
Chez Georges Drcylus, Itt, rite de l aradis, Paris.
TRIBUNE DU TRAVAIL
Au Conseil municipal
Les emriers lie. chantiers d* la
en chambre 8)'Bdicale, ont adresse à la comnins-
sion du travail, une pétition relative t la cué*-
tion projetée de ctM-fa d'atelier.
Les pétitionnaires demandent que les chetodate-
lier projetés soient tenus à travailler de lear per- -
sonne, qae leur salaire soit légèrement sa^rfeor
au salaire de leurs camarades, que ces eMÇ401
soient donnés au concours et que cela cawoowrs
aient-lieu « entre les ouvriers,des différente ter-
vices 1) où ees créations auront lien.
Rien de plus justes que ces réclamations MM.
André Lefèvre plus et Landriu dénoncent des cas de
marchandage par des entrepreneurs qui ont
sôus^trldté une partie de leurs travaux à deux
tt\cb.eroœ.La plainte est formulée par le ^
ouvriers maçons, tailleurs et scieurs
du département de la Seine, qui demandent la
repression de cette exploitation.....
Ils s'appuient sur ce fait, que les adjudica-
taires ayant accepté les conditions du cahier des
i charge», doivent les respecter.
Il v a, dit M. A. Lefévre, une violation for-
' melfe du décret, loi du 2-21 mars IS-18, et il
' faut que d'une façon inlassable nous transmet-
. tions au Parquet les faits de marchandage dont
» nous avons la preuve. Le Parquet ne poursuit
5 pas, quand il s agit de protéger ouvriers et
- cependant la loi est formelle, et le devoir du
i P.u'quet ne l'est pas moins..
Cette loi contre le marchandage estsi souvent
i invoquée par les travailleurs qu'il nous yKiru
intéressant ch.. montrer qu elle a,RU <
clamer à propos l'application..
5 La Ville il(! Paris a. dans ses cahiers de> char-
ges. t;lctlé de sauvegarder les intérêts de;; tra-
vailleurs employés à son service.
Mais elle donne aussi des travaux qui sont
faits par des femmes, lingerie, blanchissage des
hCl\,ila.ux, I.','sl .tes O!'phelin;Üs, etc.
L- est pourquoi, -,,n avril d.'rrupr, lot Lyncfran
,t caise pour le, Droit lie* femmes. a jwrcsste au
,» Conseil une requête, tendant a faire etahlji
il prix de série. pour les travailleuses de. I aiguille
comme pour 1. s travailleurs d., toutes cav«go:
ries. Les cahiers des charges de laV tUc uoivem
garantir aussi leurs intérêts.
n Le rapporteur dl' cette question, M. Blondeau.
vomir., bien nous dire quelles .-.)n.'h...mn. ont
l-IÚ nrises ou proposées en commission.
Syndicat des employés
Nou- rappelons aux inieri> ' s qu». <• . >
soir, dans la grande réunion qui aura heu a L
h. ;• la IJoiir.-.e du Tri\ ol, que le syudica. I. ia
connaiire la réponse des patrons aux
tiens qui leur ont été soumises par tcd wirnims
de l'epicerie... , ,1( '
C'est dire toute l'importance, qu aura i tu.
réunion, car les employés do toutes caU^oi'1^
sunt décidés à obtenir les am. horations qu lia
réclament, et le moment est bien rboisi.
Ils sont nombreux, ardents a 1 • dettn.n OL
1"IlN droiLs. Tout fait prévoir leur :illCC;':;,
MARIE BONNEVIAL.
LA FINANCE
L i Prlih' Coin d<' [tt Bmo',,¡> Úmct un YOCïlX \'1III
qm; je nie permets 110 t't'p!'.)dm)'<\ ,
u Pour tillt, fois, on nous perinellr.i d ele-
ver la voix pour lin fait pers juriel ou, plus
.iu...lPIIIPnl, pour un fait professionnel, Il
s'esl formé titi syndicat d.' gnns de presse
eu vue de lï':xpllsiliuu. Ces syndiques 11 ont »
pas de mandat autre que celui qu us se
confèrent ; les grands journaux se sont J
hit!".:-: du lii soil. 11 n (îSl. -
moins vrai que tout syndirat lh: presse est |
ae.ueilli, par le gouvernement, par les "
" I M 11 d s élablissomeiiis et que, sur lui. n!eu:
vent les avances et les 'privilèges qui
semblent devoir appartenir aussI hum a
Mil journaliste ayant rail ses preuves. 01\ "
le <*\ndieat nouvellement t-tahh. comme
les autres, du este, a surtout comme nde '■
de fermer la porte aux journalistes ,-eneux
qui se tiennent à 1*4*-(-ai-L. Or. nous nous dc-
mandons pourquoi la pri sse d économie
politique et financière ne SP. syndiquerait
pas. Nous sommes à une époque dinkilû,
personne ne se le ()issimu)<-, ci. de singu- *
liers prodromes do tempêtes troublent les
plus optimistes ; ce nest pas sans de vives
inquiétudes que nous voyons s ouvrir 1 an-
née nouvelle. Le devoir des citoyens est cio
se l'approcher, Il importerait donc, que le
journalisme qui traite spécialement d eeo-
nome politique et financière so synd)quat a ,
sou tour et qu'il jouit de tous les privilèges j
accordés a la presse politique, laquelle n a
p IS fait preuve de sagesse, tant s'rll faut, 1
dans ces dernières années. Enlrant libre-
ment a la Chambre.nous pourrions éclairer
les députés qui pèchent surtout par igno-
rance économique. Un tel syndical, d ail-
leurs, pourrait, par une sage entente, écar-
ter du Marcha les ulldiros véreuses, pro- |
curer une sécurité relative aux capitalistes
. et même aux pal,tilmlicI'5. Pourquoi le^
Lerov-lîeaulieu, les Ncymark, les hergall
les Théry, Heurtault, de St-.Mbm, Haguet,
t etc... ne prennenl-ils pas. eux si autorises,
l l'initiative d'une proposition dans ce sens.
3 Nous leur livrons cette idee qui vaut d t,tre
* cxamin;'p-, car si ce syndicat lo voulait, il
5 pourrait faire de grandes et belles choses,
i bien que débutant sous des dehor.-> mo-
^ dLeLMiirelié montre une activité peu fati-
1 gante. L'Kxtérieure, cependnnl, est dj!n<-
: animation sans égale. Songez donc
I hausse à 46. 'a:) et elle cotait même IO.OO ià
nn moment...
s Nos "S u tes restent calmes Le P£'rpétl1e}el
- perd :: centimes au comptant, a 101. < - et ne
s change pas il terme ; 1 Amortissable pro-
^ grosse a 101.10 et 101.40, tandis que !c.M tr-
recule de 4 sous, au (*oiTiptantf iL
u de 3, a terme., à 10V.30.
La Rente italienne réaclionne un peu a
3. pi To et Ui 80 ; h' Portugais avance de -iu c.
à 24 40. Les Confis turcs faiblissent; la
Douane clôture à 008'00 et la Consotidde à,
404 5D. Calme, calme plat des llussas : r4,
3 0110 ancien finit à 9-7i 20; les Brésiliens sottt
plus fermes : le 4 0|0 se traite à 55 et te 4 If*.'
* 58 50.
Afln de n'être pas 'boLLcuse. la Banque de
France donne d'un côté ce qu'elle encaisse
de l'autre; 20 francs pour fermer à 3.850.
La Banque internationale s'insrrit à 550; la
Société générale clôture à 542, en reprise
d'un franc. La Négresse se négocié à 85 75.
Plus-value notivello de la Banque spéciale
des valeurs industrielles à 252. La Banque
française d'émission a un excellent courant
d'affaires h 160.
Parmi les Chemins de fer, 1 *Orléans monte
à 1,815; le Midi à 1,445..
On traite quelques Industrielles et par
suite elles consolident leurs cours. Seule-
ment la Thomson-Houston reperd encore
une bonne roue de derrière.
La mine de fer Rnhkmanovkn Knvm-Rog
est bien recherchée à 740 ; la Conservation
des Liquitles est soutenue il 75.
Le Marche des Mines d 'Or conserve ses 1
tendances [t lu. hausse. La L(;lII('af
I...mm..nl osi irès so ule a 30 ; et la Ma^
tu lllUIVyHV V- —
j elottire fi. 2,-) M.
TRIBOULETTE.
Nouvelles Théâtrales
Ce soir au Théâtre dos »Folies-pramati- An,
ques, premièrerepresenUition
i,r en 3 actes et lahleauv, de MM. IL ^
Bloiideau, II. Monréal et A rN"Tmpy^e qpi- tou
nouvelle et arrangée par M. cug< ne mij
dlt'ran. MM. Guyon fils, Maître Poli.bi"i;rY^na;?T "du^
«tour, le pr.'-sidcnt, un ngent, Dufrpsn. Po.t- , des
liesse Julol" l'rosper; Bourgeotte, 1 oïl qU
al^Ucs, Papa la Vert u ; Ch Mcy, un lec-
tour un poivrot. Medee , Bourge,oi!', 1 ^ .
din'-seur d Afrique, un bohème; Ue Hc er,
je vWmx S:l\'ant, S.-unt-f crmam le cam- b
taine des pompiers ; ^''17^r,'JS\^n un féi
champion !un.-nca.n, Mysse , Lel^it , ^
jeune liomm \ riiuissier.struonsi - • - cj
un Cubain : l»uH.-r«, ...n «s^ur. O'eJ un hi- \"0CI!
gophomsle, titi cuisniK., le ^
C\'ltique; Betrancourl, un na
gardien ; Vidal, un gendarme; CoUeu.lle, na
un grcflier, un vieux monsieur.
Milles Méaly, l'opinion pubi qi A"?"®
line Leriche, la, petite dame, l?7 dl, M-II V-
, ^éliUa; Lanthenay, un behe,
BelL, L'annÚn tS'.W. une jolie Ù:lITlf', Luey; <( ,
Léo Ik;I\fltllin, la Butle-aux-cailles, 1 u1 u - N(
pillpin; Jane Darllt.'uay, l araignj,l UY); Si'
I nrett e i" Il relise, Cohnel le , Jul IL tl i- I J >
}" mime»». la '!«. ioo u.ytros; Lily
Douvre;'. ^ demi-niondame, la loi.omoti\c
électrique, héraut lienri Ill, bu/.anaali; ^, la
- Villars, la voilure aux clievr^, < Lm' Se
non)an.. 0° ti'-cusc, Margaret. Lil.ane la
tortu'\ ? IÎl'eu,-:(', It, soleil de minuit: Lear
Dorville. orchidée, "i" de.mi-mondaj.u,
héraut Henri IV, ^éor.ora i U.ineluie tt« , ^
! Cerville, mai, Kcncst. cadet, I-ou.r. XI, la.
[ nouvelle pièce de :!.) fl'anl''-; ; P ^ St
aux femmes,-J' orchidée, cadtt L uns XIv,
' fu bl/u p.eliére: Vattroy. 7'| orrltÙIÔr, >
J demi-mondaine, le fiacre eie.;!'.'ique. he .Ml c
^ Louis XII1 ; Koiinska. le z,,|l ,:',a8ti ! <
'l mondaine, la voiture-réclames, - tireuse,
Faunv ; Vivane. mars, Didi. cadet Louis Xll :
" u^iiiïc ianvit^r, -i' demi-mondaine, 1- d
Loin.. V.S "''«ri IY; Barll!'1 HI'Y, :l\Ti}, r.a- q
: un groom, :• hem-.. iU~mt î
' mille André, 8e orchidée, heure, lu iaut ,
l Louis XI; Jilnina, juin, 7 dn:ni-l1\untlailll", n
x 3" tireuse; Jcaun- Hosuy, L-vrim - •• demi-
i mondaine, heure, héraut Chat les V.
r, Odetle, t - orchi.'cc cadet Louis Xltl : Ler-
H li!lc, fi" orchidée, fi- heure, cadet Henri 1\ , c
!} Cro/Vtle, Il.. orchidée, 7) t.rousf: Solange,
C, 1- .V oi-ciiiitée, 2r musicienne.eadel t
Dastrés août, lr* mustctennr-, 1 Heure.
Ils héraut Louis XIV - Delille, decemhre,
'S miv cadVt Louis XIV; Joumart. sep-
tembre. Viigolel le. 7,! lletti-0. l'n talnlhHlri- r
ic naire ; ilcrnarelez, 11" ^^ure cacl^ l.olli;-; X - t
n Guilbert, novembre, cadet lient i V,1
• liur, octobre, cadot Henri 111, » heme, (
a Mignon, cadet Louis XIV, Une promeneuse ..
Casella, l.'n huissier, musicienne, r ah,
, Louis XIII : Joly. V musicienne, .adct
Henri IV: Vial, ^ lIl'lIl'l', cadet I.enn H .
e- et Margot, juillet, l'ne promeneuse; I olaK,
^ 10* heure, rn tambourinaire.... ,
1" L .s autres rules par Mlles Ardu un, List>,
' Doi-a Noelly, Draururl. Marguerite, Ga-
ir" h i<"lv nios-o iville. Ceiger, Dhalia, l^iro-
1 qui; jê Stront)er,-,., L. F,)rnii-r. Cl. Fortiier,
ft Liselta, Sorny, Chevallier, t.lere, Daguel tt
u MM Deslias'es, pourrct. Carnut, Velaj,
ail et, N o i r e i e r, G û 11 ! au 1 u i n, Duranton, Foucault,
^S' et c., t" lableau, ele. If" Procès de l'Agée. —.J' la-
[rP lIlellu, llf-les et Gens. - labl
es, Neuilly. — r»' tableau, la i'risou Module. j
t t'irfiiiimiAtla>»lilts 4e U Bue. — T 1
IléauJes.fadcU dd Oaaeogse. - taW«ao^
MiMWWie dramaÉicHM. — 9' tuleau.. I®
v«9dé«i.
Demain, à t'Qlpé1'8., première de la Bur- 1 b,
<Ê
excepté pour M. OaiUrarcf, N en croyons Cil
rien avant de pouvoir juger. *
*
h
Jeudi à 3 heures : M. Jules BOIs, , expé- % h.'
rienccs de calcul mental, Jacques Inaudi. h-
- A 4 h. it3 : M. Gaston Mét- y, apparitions S 8
et-finiraedes do Tilly-sur-Seulles. g ^
8 h.
t An Théâtre Cîimy : . 1 1 h,
Mlle Blanche M&t'ie vient d elfe engagée^^orr..
au théâtre Clunv pour créer le rôle priaci- 8 b.
pal de la Pomle ulmiche. h
GrAce au sficcés de Charment Séjour, dont t g h'
III cinquantième wp^imtftlim AjwJ
hier soir, M. Léon Marx fait, répéter tout '1 jj,
doucement l'opérette de MM. Hcnnequ!t), ^
Mars et Victor lloger. ® h,
Kri voici la distribution : s h
An g6 te. Mm es Diaiieiii,,-Ntarip-, Dehorah,
Cu inet, ; Za.noU'a., H. Fouchor; Frisca M.-L.
Lehlanc; Paola, Cardin; Léooadie, nUlwy- s h
ron ; Aglaé, Lepcrs; Juliette, Fe.-ville; Ilor- s h
tense, Divonno.. 8 Il
Ghapitol, MM. Ilamillon; Bavdubeo, Hér-
gat-, Chavaudard-, Mutfal ; Anloniu, Rou- s n
vière; Iromboli, Prévost; UellatA'sla, Gan- g ^
tard ; Sampierro, Blondel ; Quiquibio, Gra- .
vicl' lits ; Bellamy,Arnould ; Salvedi, M&Hc< ; g h
Antonio, Lefévre. . Il h
Non seulement on loue avec fureur pour 8 1.
toute la semaine au Tréteau de fabann, 8 ,
mais encore la feuille de la so't-ce du llÙ- ç 1
veillon se couvre avec une rapidité cxlraor- s t
binaire. On fera bien de se hâter si on veut 1
des fauteuils ; ;il u'cu re^le pLu';) que quel- 8 «
[ ques-uns. . g 1
Le mercredi 23 (!t"remhr('. aux I unam- 8.
! bules, 25, rue Fon!uim-, Séverîn paraîtra
. dans trois pantomimes, de genres très dii-
ï f.-!-t'nts ; Chaud dtmlrits (t" acte); Pinrnt 8
tHIll'I'ricit'r, une tarce s}.ü Deburau, et 1a
' Cigale et III Fourmi, où Mme îierthe ltoh-SÚ- s
1 vérin chantera le rôle de la (;.:;.-de. Les prix
i des places restent les mômes qu a 1 ordi-
' naire pour cette unique soirée, et sans
augmentation, on pout des maîntonant re- g
tenir ses places. Téléphones 211.22.
!. "" »» C
" Samedi prochain à l'Odéon. en mal in,',(' c
; « lillérairc et. dramatique .. la Vc^/rc tin
- NoH, un choix de contes recueillis par M. q
S.'hillot. *t ^
! Pour commencer, une causerie ue j .
y Hugues Le Houx. , .... V
0 Ali cours de la mat'n.'e on l'n Il'nd,':\ MM.
Janvier, Coste, Daumerie, la IOIl,jours b<- le s
la Sorel, Mlle Laparcerie, d A; y lle, B^llv • s
V • • S
f Hier à la c;om';die-Fran('a:sf'. " ), IHI'):-
ver-aire de Marine. On a joue et l-i ,
■! Confidence, à-propos en vers de M. Lnyig»:-
0 rie/interprété par MIte Lara. Comme fin dl' ?
r séance, les Plaît/r'II/'s.
Très bonne soirée pour les aina.eurs d«. }
Il classique et d'anniversaires, t 11 peu IroeJ, j.
j- cependant. 4 J
"h Hier aussi, à la PoVte-Sainl-Ma.'tin .W; «
- d<; Ce n\-t pas seulement a 1 ai i> f
il, que ia pièce rie M. Hostand a en ce sur,es.
a- Trois cents représentations en proNime,
ut cent à l'étranger, seize il Lon,;!',..;, Kl Cyrano :
r, n'a pas dit son dernier mol. ^
u-
>r. M. Porel a fixé au \!S, c'est-?i-:lire à mer- !
r- credi prochain, la preiniere de Mlle Mons-
v sel, la pii.i'" - de M. Louis Legendre. ;
H; Au (iympase, plus que cinq tepu^-uU
•c', lions de VAjUoreeur. ^
W
p- M Houjon "jt'assiste hier a Amiens il. la
ri- représentation de la Nufkill;, du compcsi-
d; leur lienri Maréciial. '
Ln- p est probable que 1 approb.ition o ffi-
e ", ciel lo se traduira par ta(':-eptat)on de la
ie ; N*ativilf; sur une scène subventionnée.
lel
Il: 1 f Auiourd'hui. au C'mscr\-aLoir<-. au'Uiion
.,i•" des envois de n'HUC,
v' 1 Ou commencera a 2 h.
LA DAM;: m: 1. UIIR.ui.^ru •.
-
EXTRA-VIOLE sr-'E-'rw v^rltab'.oP«rluindol»l'l«iu'. 1
f f E VIOLET. parle
H f),. MAL&DŒs GUERiSOfsS !
p RI PB AU et du Cfii;, c/icvclll ile. Ter,,
1
H~rpes, Pelade, Ctmt,,
IIOMofr6il"s~ Sy
à,à. Hr è: ct, M. Dartres, LA 't'.IDF .
SPECTACLES
du 22 décembre
MATINÉES
1 h. 1/2. - FftANÇAfS,- Tartuffe. — La Join fait
Cirque d'ilfver, Nouveau-Cirque, mêmes spec-
tactes q«e le soir.
Cirque Medrano, programme choisi.
SOIRÉES
. b, — Op^aa. — Rchlche.
• I. i/O __ FRANÇAIS. - La Cigale chez lift
Fourmis. — Le Berceau.
Ê h. 1/2. — O..Éi\A-COr.UQUR. — Lakmé_
2 h — ODÊOK. — La Peine Fiammette,
g h. h. 112: — GYWMASB. - L'Amorceur.
1 h. b. 12. — V AUDEVïLt,F..-Gcorget:1.c Lemeumer.
th. 1/2- — RBNAisaANCK. - Alleluja. - ltin-
nego mia moglie.
8 h. 1/1. - VAKIÉTÉS* - La Voyage autour du
I U 1/4, - PALAIS-ROY AL. — GailIett(1.-Chéri 1
J 11, tl. .J*. - potiTR SAINT-MARTIN. - Cyrano dl
Ber
1 Il. 314. — CHATKI.kt. — La Poudre de Perlin-
' pinpin. . »
8 h. ",;... — AMIWOI;. — para la Vertu.
^ h i/iî. — G o\ITt:;. - La 14'1110 do Mme Angol,
8 h, h. li 2. — Not'VKAtïTi». — 1,8 Contrôleur dM
\va.?ons-Hts. — Le Jeu de l'Amour
:i h. — ÎOLIFS-DHAMATIQUBS.-Folies-Revue,
8 h. — Bourra PAmsiKNS.— Véronique.
8 1, J/i. — THiiATRK m:5 NATIONS. - Le Ga.
min de Paris. - Le Devoir..
8 h. t/t- — THÉATRK ANTOINE. — Résultat CIC« /
Courses. _T ...
8 11, 1/2. - NOUVEAU THKATUF. — Nuit de NO*
ces. — La liriguedondnine. J
8 h. — TftKATtu: DE I.A !\f.:f>UnLIQm:.-Kos, ',-"g
Il lj j/o Ci.I'NV. — L'Agneau sans taclif
Charmant scinur. J .
. 8 11. t/2. — nfcJAZKT. — Mamzelle Paris. -J i *
Turlulaine de Marjitlin. I
1 8 h. "i". — RoL'KFKsnu Nonn.— Gigolctle. I
% h, "f", — Tnf;A.THR MONOKY. — •aûture. V
8 h. IJ4. — TxÈ.vrnE MONTMARTRE. — Une cai^. n
L, oi'lèhre. ■ .
- 8 a. 1 /■'*. — TUléATm: DE GUENELLE. — Le i^nav
uotté.. - .
8 h. 1/4. — TnftATRF.MONTPARNASSE. —La Bandtt
8 t. 1/4. — THKATRE DES GOBELINS. — Monlu-
i Christo..
8 ln. — TIH:\TRK DES BATIUNOLLES. — Les
: Mv#t.'res de Paris.
f 8 h. 1/L — TIIEATIU: UE BELLKVILLK. — Devoir
a , t patrie.
(- |i t. 1 12. — Not;Vl,'AU-(-iftOUF. — Les \Vorllcy.
X Le Polo à Ri evelett(, — Les Llc-
phnnts et « Pierrot soldât ».
^ g b, 1/2. — CIRQUED'HivRtt.— MissScheffer, Les
fivres Hoste, etc. AIL Texas.
8 h. 1/2. — CinoiTfi Mi':DUANO. — Attractions nou-
nou vclles....
GAIJEUIKS DUCAVE*,. — Le dessinateur Gill O, ile
Ciucmaiovr.-tnlie-I.umière et les r;tyoits X...
CASINO DE P.MUS. - Madame Ma brouck. - Ln,
/c Polo à bicyclette. - Le Royal Bio-
i ur.iphe.
Ol.nll'IA. — Tous les soirs, spectacle varie.
. e h 1/2. ' — ro.'.iES-llERG::RG. — « Les Rouhair •
lL Ji.i^^cs.^t'ii.—LusHenglcrs.ulc.
10 h. » ' . — KrNAMun.KS.—SfVtTiii dans C t'ir*'*,
IL. ' ,)'h,ib:is. — Paroles EN l'Air.
le s ti. >•!>■ — Ki.nor.vno. — S;"'c)a(')r!(;()r.('''!'t.
v s II. If:!. - - Spe:-I.;!cle cotieerl.
* PAIUSIANA. - Le Nouveau Vieux .'''".
8 h, i/4. — Knto;>:>N. — (.oneert-spectach. MI&'
l!" 1'¡"f{é d'aryciit.
.f? WAT.I'.AM Coxia;:;.'.— Avenue Wagram, specu-
d- < - • > : i « • t • 1 • t.... y
1(' 9 h. I;?Î. — ')'.:rr; u; UN TAÎIAUIN. — Ln
à Mi u;'martre.
i lî A T \ ■!. v\. — Il î * ' ' I i t ' ' eo.Kiictle.
, .......v I -i I rri mlll ' le.
ÇTrTi^-LiT't V\'M . : IM s. - Silv, ne; t<' Mnni: Ar/l'ite! Odette t")ac.
A h. ..¡ '" — LA CIUALK. — Spectacle concert. --
Mines .le,nine Htoeh. Ttien se «.et-
nay, elc.— ht', grand-duc Moleskine,
3 JU ' — LI; WH.VNDCUIONOE. — Tous les soirs,
L" Droit de t.nnr.
g h. j O. — Mnn.ÎN P.OUC.R, — Tous les soirs,
sneei.ielo-conce rt-ha).
g 11, j/». - RunniT IlomiN. - Illusions et di-
traclions nouvelles. - %Iatiitês,s aL
manches, jeudis et fêtes, il. Z h. y
I PALAIS UK (;1.\('1', — Ohaii.ps-K«ys.-es. t -
naue sur vraie g.ar.e. n-
Mus te nnf: VIN* - Le Crime sic Krctnlin-nnxtrc.
IAlADlE i > Di\rflES ?JJC. ^îiet.^
niai. li, d'iuws. M"" \ I^Htlitt7r. :\t,;¡ lilY/Ill, tlorr. M:ua. dacc. à la C:,UH¡'.
Enytish s j;')k<: a.
I a maison Lion universellement connue
des auteurs et des artiste-.. vient do ct-c.-i
(le nouveaux sahmsde Heurs pour llreati e-,
(Ii, sont exposOs tous les g('lII'CS de cor-
b,'IHcs t'l tleuis à olVrir aux artistes.
C'est une iïunion de tout ce qu:-, 1 ait titi
rklll'j,..[ ,: innové en eo genre il cejour
Les corbeilles des premières, les jardins de
scènes, les yerbes pour matinées en un
mot tous les présents d'artistes sont grou
pé^ a\ee art dans une serre d orchidées de-
l,1(:Vstun vénlahle paradis des Heurs et
des artistes.... _.
Téléphone : 2i7.S0. Adresse teleg. L'on.
Peurs. Madeleine Pans.
"GL d Mop.Ji* Or VÉRITABLE SOC-ÉDAK* SC!M?!F!CM DE L'HUILE n FOIE Dg flb.iE M-V50:" B
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FEUILLETON DE LA FRONDE
Du 22 DÉCEMBRE 1898
(59)
La Sœur du Mort
DEUXIEME PARTIE
V
Près du bonheur
Ton papa, mon amour, ne le rccon-
nais-tu pas? t
Les yeux Je l'enfant regardèrent ceux
du porc. , ,
- Papa !.., répéta-t-ellc, papa....
— Oui, ma ti!te. ton papa qui te cher-
chail, qui t'a trtm îvée et qui ne te quit-
tera plus jamais, jamais !...
Les petites mains blanches caressèrent 1
le:' joues brunies.. <
Jacques pleurait, mais, cette fois, il
pleurait de bonheur. '
J/enliint se tournait.
Pcut-ctt-c cùcrchait-clle Solange.
Fa!'j<'ot ne s en préoccupa pas.
11 courut vers Ker-Avray, ainsi qu Ar-
mande.. , '
Une vraie tète fut faite a 1 enfant , , re-
trouvée.
, ......«•••••••
Quelques heures plus tard, une nou-
velle circulait ainsi qu'il suit de bouche
en bouche. ,
» Une fillette de trois ans, confiée it
une gouvernante et habitant au chalet
lilt,i,ile a été enlevée par un élégant gen-
tilhomme, sur la plage.
«< 112 douleur, la gouvernante a subi-
tement perdu la raison.
« Apres avoir erré longtemps dans les
rues de Portnichet, demandant a tous
l'enfant à qui elle donnait ses soins, la [
malheureuse a fouillé et mis sens-dessus t
dessous liliiette. (
« Ses recherches n aboutissant a au-
cun l'I":-iullut., clin s est imaginé qu on
lui avait ravi la petite pour la jeter a la
« Sons prétexte daller la rejoindre,
elle s est précipitée dans les Ilots a 1 hem e
de la !";U't';C. 1) ....
Les habitants de Kcr-Avray laissaient
il ne leur vint pas à 1 idee de démentir
la nouvelle.
Que leur importait?
Une seule personne pouvait aujour-
d'hui comprendre l'exacte vérité.
Cette personne, il coup sur, se garde-
rait de parler.
Jacques Far j col élait maH.rc de la si-
tnalion.
Il l'attendrait de pied ferme.
VI
Une fin souhaitée
Huit jours plus tard, dans l'express
l'aris-St-Nazairc, deux voyageurs mon-
taient dans un compartiment de seconde
classe.
C'était un homme de , trente-cinq , . ans
environ, et une femme jeune encore.
L'homme portait des vêtements a car-
reaux, genre anglais,et une casquette de
même nuance.
lin ulster tombant jusqua la cheville
laissait voir des guêtres beiges.
Il donna un coup d'œil à la femme,
vêtue do noir qui se plaçait.
Ils prirent chacun un coin.
Le contrôleur vérifia les billeb,
— St- Nazaire ! dit la voyageuse en ten-
dant son ticket.
L'homme ne parla pas, mais comme
, son billet était égalementvalable jusqu a
St-Nazairc, il regarda une fois de plus
la voisine avec laquelle il allait voyager
pendant près de dix heures.
La portière se referma.
: Un coup de sifflet aigu vibra et le train
; se mit en marche.
t 1 La voyageuse ouvrit un sac de voyage,
sort i l un roman, le coupa et en lut que!-
ques pages.... r
Son attention ne paraissait pas capti-
YI"r. Ù en juger par les mouvements ner-
veuxqui lui faisaient poser le volume sur î
le strapontin, regarder par la fenêtre et
reprendre le livre pour passer le f
temps. j:
A Tours, la jeune femme prit une lel- J
tre dans un calepin en cuir de Rus-
sic
Kl le l'ouvrit et la lut, l'enveloppe sur
les genoux. Lo voyageur la regarda plus ;
attentivement encore. 1
Ses trait- étaient réguliers : Lt peau
ressortait très blanche dans le noir des
vêtements. , , ,,
Une jolie femme est toujours agréable
à eonlempler.
Le vovageur voulu) savoir son nom.
Il s'approcha et, non sans quelque dif-
iiculté, il crut lire un nom connu.
Ce nom lui causa même une certaine
impression, car son regard révéla 1 eton-
' ncment.
Il sursauta.
'' Farjeol 1 se rcputait-it.
VolonLtircment. il laissa tomber son
3 journal dans la direction de la jeune
femme.
En le relevant, il s'approcha d'elle.
Le voyageur ne s'était pas trompe-
r, La suscription portait le nom de Mme
" Farjrol. Très intrigué, et au courant par
les journaux du procès dont toute la
' France s'était occupée, il se demandait
si la personne qu'il voyait était bien la
femme qui avait ourdi 1 infernal pian
que son ami Jacques, lui avait, par la
sui te, communiqué.
n De qui était-clleendeuil.
£ Sous le masque hfilé du voyageur, une
s coulée de sang circula.
r Son ami?
Au moment de le revoir, au moment
oit l'un et l'autre allaient
n se compter leurs tristesses, la mort était-
elle venue frapper un de. ses coups ter-
* ri Ides?
Jules Versant car c'était l'n, sentit
froid dans le dos.
Faisait-ii un mutile voyage
Quelle main se tendrait vcrs lui à la
garf' de Portnichet ? „
Obsédé partes pénibles pensées qui le
faisaient souirrir, et désirant vivement
apprendre quelque chose, quoi qu il se
tint en défiance contre la femme, il lui
offrit la lecture de son journal.
Elle refusa.
— J'.u une revue littéraire qui vous
sera peut-être plus agréable, madame,
irisista- t-il.
Il lui tendit un numéro de la , lec-t
ture..
Merci, mon-ieur. j ai essaye de lire,
la lecture me fatigue les yeux.
— Madame touche sans doute ail but
de son vovage?
Elle le regarda sans rrpondrc.
Il ne se découragea pas. ^
S'approchant de ta portière, n dit en-
l core :
— E-'t-ee la Loire que nous côtoyons .
— Oui, monsieur.
Je connais peu la France, expliqua-
t-il, et c'est la première fois que je voya-
ge dans ces pays, magnifique contrée .
plaines incomparables!
Elle le regarda, puis,malgré 50n apprC^nnré-
ciation sur la lecture, elle ouvrit au ha-
a:;rd son volume et fit semblant de lire.
Elle ne voulait pas parler.
Jutes Versant n insista pas. !
A St-Xazaire, ils durent changer de
trzliii.Le voyageur laissa la jeune femme
choisir son compartiment U monta der-
rière elle. , .,
Elle eut un geste coiitr,-trit-.
si de
; ri A mesure (lil il approchait de Portni-
t cliet, son anxiété augmentait.
UIW savait à laquelle de ses penses
- S'i).I'l'.'lcr.
Pas un mouvement , Qui ne trahit i e
motion qu'éprouvait également la jeune
femme. ,.....
Dans quoique-, minute.-;, , elle allait
voir sa fille.
Solange eî t'enfant seraient sûrement,
à la gare pour rallendrc.
pôrlniehcl était à tilt vol d oiseau.
Un coup de silllet annonça 1 arnvee 'tu
train.
La locomotive raientit s:n mardw.
La petite gare se inunLra.
Sur le quai, du monde, beaucoup de
monde....
Dans la cour, des voilures de toutes
sortes, omnibus, pa!!ie:'s, !andaus.
Mme Farjeol rassembla l'ouverture de
voyage et fourreau, pendant que ver-
salit se mettait à la portière.
Le train stoppa..
Soudain, les yeux du voyageur clian- |
gèrent d'expression.. I
De sombres, ils devinrent pleins de
1 gaîté.. , ..
Il avait aperçu Jacques qui se frayait
un chemin dans la foule pour arriver à
son ami.
A peine Farjeo! avait-il mis la main
stu- la poignée de la pnl'lièt'c,qllc le frère
tl'.\rmande lui tira le bras.
Celui-ci avait vu et reconnu la femme
en deuil.
— Jacques !
— Eh btcn?
— Jacques, ta femme est derrière ton
ami.
Farjeol recula d'un pas.
Puis, se remettant tout aussitôt, il
dit : -i ••
. File est pour mot la dernière des,
• c-t'-angercs, par conséquent, sa présence
m'importe peu....
Elle fera ce qu'elle voudra, j ai gagne
la partie...
; Versant descendit.
lise jeta dans les bras de son ami qui
- présenta Engilbert..
Mme Farjeol descendit également.
à A peine était-elle sur le quai que son
regard rencontra celui de Jacques.
-| Elle clevint lividt.
Lm. lui. a Portnichct:
Elle aurait voulu fuir, ne pas e tre vue
mais la chose était un peu difficile
foule grossissuit.
Dans la bousculade, on suivait le mon-
vement dirigé vers la sortie sans pou-
voir se dégager.
Près de la porte, Jacques la chercha
des veux..
Elle était il deux pas de lui.
Pas-.px. n):ui;imp, dit-il, <1 un ton
d'ironie gouailleuse qui la souffleta.
Puis prenant par le bras Lo'.iis et Jules,
il les fil monter dans une voiture.
(lliaiei Ker-Avray, coumianda-t-il.
trtompFtant.
Ar'nandc attendait ses hôtes sur le
seuil du cttatf't. Elle tenail par la main la
tuitj.nnnnc.
Ce fut une vraie joie de famille que le
retour de l'ami.
A deux heures du matin les feux 11 e-
taient pas éteints au chatet.
La fille de Jacques seule, reposait.
Versant apprit tout, tout ce qu il igco-
rait encore concernant son ami.
Eu faisant le récit de ses malheurs
Jacques semblait soutane d'un poids.
Chaque fois que le nom d'Armande
revenait sur ses lèvres. il donnait a 1,1
jeune fille un regard d'amoureuse ten-
dresse.
Jules la regardait aussi, et à part lui.
il se disait : « Un jour, elle sera sa fem-
me. »
Au moment où ils se séparèrent pour
prendre un peu de repos, il semblait a
tous qu'ils avaient encore autant 01(3
choses à conter qu'ils en avaient (ht,
mais Arniande tombait do sommeil et,
comme dans les romans, elle dit : « La
suite à demain. »
Le lendemain, à Ker-Avray, tous les
comrs étaient joyeux, toutes les figures
sourianLcs, *
nn e'nfTrit le nremier bonjour dans la
,vllan .
MME PIERRE DAX.
I lA. SUWMB
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