Titre : Le Constitutionnel : journal du commerce, politique et littéraire
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1847-08-23
Contributeur : Véron, Louis (1798-1867). Rédacteur
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Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 23 août 1847 23 août 1847
Description : 1847/08/23 (Numéro 235). 1847/08/23 (Numéro 235).
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2011
par suite d'arbitrages, contre Orléans,- qui reste
en baisse de 7,5Q..-,Tel eçt le. résultat dp la se
maine. - ■' : r .v ■ V.
Oa voit qu'à l'exçeptiôn de deux ou trois valeurs,
sur lesquelles la spéculation s'est 'portée exclusi
vement, il y a pour ainsi dïrè stagnation sur l'en
semble; cependant cet état de choses nesàtirait
durer long-temps ; la liquidation approche; un
brusque mouvement, dans un sens ou dans l'autre,
est à redouter D'un côté, le découvert est nom
breux et pourrait produire une hausse temporaire, :
s'il était forcé de racheter; de l'autre, les embarras
financiers étant toujours les mêmes, la baisse est
encore possible, malgré les bas cours de toutes les
valeurs de la place; s'il arrive une-circonstance
quelconque pour la_provoquer, ;Les 'vendeurs at
tendent toujours et persistent à »e pas réaliser,; les
uns comptent sqr l'augmentation de l'escompte.de
la banque d'Angleterre, les antres sur l'annonce
officielle de rémissiondei'empriint, qui doit avoir
lieu, dit-on, le 10 octobre prochain, payable, en
trente-huit mois à partir de cette époque. Il en est
aussi qui restent tendeurs dans la prévision d'é-
vénemens politiques au sujet des affaires de Suisse,
d'Espagne et d'Italie.
Bordeaux à Cette est définitivement rayé, dé la
cote depuis que les transferts sôstt fermés. Lés
transactions n'en continuent pas moins en dehors
du parquet, au cours de 460-à 46tr8d: '- —
Le conseil d'administration de la société adju
dicataire de Lyon à Avignon, s'est enfin décidé à
convoquer les actionnaires de' ce chemin pour le
26 de ce mois. C'est à Lyon qu'aura lieu cette as
semblée. r
Nous avons déjà dit qu'une, très nombreuse as
semblée des actionnaires de ce chemin avàit feu
lieu le H du courant au passage Joûffrpy, et avàit
demandé unanimement la dissolution et la .liqui
dât ion de la société. Pareil vœ,u-a été émis & l'u
nanimité par une réunion des .actionnaires an-
S lais, tenuedans la Cité de Londres; en, présence
e cette imposante manifestation qui %e fortifie
chaque jour par des adhésions venues dé tous.les
points de la France, et particulièrement d'Avignon
et de Lyon, il est impossible de supposer que le
conseil d'administration de la compagnie expri
me une autre opinion que celle de la majorité des
actionnaires qu'il doit représenter.
Si l'abandon de cette entreprise paraissait dé
sirable, même après la présentation du projet
de loi et les amendemens de la commission
de la chambre qui en amélioraient les conditions,
n'est-il pas devenu une nécessité impérieuse,
maintenant que ce projet amendé a été rejeté
par la chambre des pairs, et que la compagnie est
replacé sous le poids de : ses chargea primitives? .
La résistance de quelques-uns des membres du
conseil à la réalisation du voeu général, c'est-à-
dire à la dissolution et à la liquidation ne ponrr
rait, si elle se mànîfestafit \ trouver d'explication
que dans un intérêt personnel opposé à l'intérêt
général. Ce sont aujourd'hui les maisons les plus
recommjtndab.Iesde laBanque qai.réclament cette
liquidation; oh voit figurer en tête de la liste d'a
dhésion à la dissolution, les noms de MM. Gouin, "
Baudon, Hottinguer et Cie, Perrier frères, Laffitte,
Blount et Cie, Marcuard, I. Lefèvre, Mallet frè- s
res, Aguerrevengoa filselCribarren, etc., etc.; il
n'y,a„plus à balancer ,, autrement l'opinion pu^
Bliqùe ferait certainement, justice d'un si 4éplOr.
rable égarement. Pour nôusi qui savons comment
est composéle conseil d'administration du chemin
de Lyon à Avignon; nous ne cra'gnonsde la paft
d'aucun, de ses membres une plus loogue résis-
tance. et nous sommes convaincus que tous votè-
rontunariimement la liquidation, ou du moins ap-
peleront à .la voter l'assemblée générale des ac
tionnaires'.
.. fonds publics français.
i .3 0^0; 1 Fermé la. semaine précédente à 76,76, lé
3 0/0 rêstë iàii même prixi après avoir été coté au pins
haut 76.95/au plus bas 76.150. . i
,&xO/0* De M8.30 a monté à 418.35, après avoir été
coté;aii plus haut, 148,40,1 au plus bas M8M0,
. .'.Lès primes de 50 c. fiù courant ont été cotées au .
plus haut, 77.05 sur lé .3 0/0 ; 418.55 sur le 5 0/0; An
prochain/77 40 etl49.4 0.
4 0/0. De 404.60 a monté à 404.60, sans affaires.
y> j-<4/2 0/0.406.75, sans variations et sans affaires.
.... : - I bons bu trésor.
* 5.4/8, diverses échéances. •
banques et comptoirs divers.
Banque de France, 3,^0i, iiivariable, a | . •
Caisse hypothécaire,'260, sans affaires... S
Caisse Baudon, 472.50 et 475, sans affaires.
Comptoir Ganneron, *,070 et 4,07i;50, sans'affaires.
Caisse Gouin, 4,450,4,452.50, 4,lj50, sans!affaire».
canaux.
Obligations de la
»\ OiïUgàtJQns de la ;; rife droite, s^ejennes,' 995, s^ns
Obligations d'Orléans, 4,177.50, sans affaires.
Obligations de Rouen, 930, sans affaires; -
- ,OJ)Jiga.tions du Havre, anciennes, 4,030; 4,087.50,
sans affaires. .
'. ... . 'chemins. de ïer. . ..
Saint-Germain, 790,'7S?.5Q ,san8.affaires,; /'
, Versailles, Rive droite, à monté de 280 à 385.
' Versailles, Rive gauche, 475 sans variations. - ' t
Parisà Orléans, de4 /237.50 a baissé à 4,ï25, re
monte à 4,242.60 ,et fermé/à 4,230. . ,
Paris à Rouen > de 93S a monté à 952.50, ët fermé à
950.
itouen au Havr«, .de" 595 a monté à 605^ et ferme à
604.25. . ' i ' , . "
• Avignon.à Marseille, de 595 a monté à 632.50, et
ferme à625. s
. Strasbourg à MU, <75, 470 et 475, sans affaires.
Orléans à Vierzon, de 550 a monté a 575, après di
verses •fluctations: ' ' ••• •"•••—' - —
Boulogne à Amiens, 365, seul cours sans affaires, rj'
Orléans à Bordeaux a monté de 472.50 à |75;' sans 1
affaires. * '■ .i-
Nord, de 534.25 abaissé à 526.25; remonté à 540,
gni à 633.25,. . ,
•. Paris à Lyon, de 396.25 a monté' à 402.60 et fléchi
à 396.25. ; - "
. < Paris à Strasbourg, de 392.50 a ! monté à 395, et
reste è 393.25.
:, Tour» à Nantes, de 372.50 a monté à 373.75, et
fprmé à 371.50, sans affaires.;
,i Dieppe et Ficamp a reparu à 280, seul cours coté.
, < Lyon à Avignpn a monté de 445 à 450, ?et reste à
448.75.. . v" V •;
Bordeaux àLa Teste, 75, sans affaires. ~t ■:::■■
Grand'Combe, 4,420, Seul cours. •• *
Les autres chemins n'ont pas été cotés.
Les affaires à primes ont été animées suTtMarseille.
On a coté 962.50, dont 40 au plus haut poijr laliqui-
dation, et 962.50 pour le { 5 septembre, dernier cours.
valeurs diverses. ! ?.*
Calme complet. _ «■ *'
Gaz nouveau, compagnie française, 2,800, seu
cours. ^
Gaz anglais, 7,4,00,.seul Vieille Montagne,"5,825Î seul'cours. - 't.
Hauts-Fourneaux Monceaux, 4,950, seul cours.
Zinc Yalentin-Cocq, 900, seul cours.
■ t ' 'il , fonds etrangers.
"5 0/0 belge 4 840, 99 3/4Ï seul cours. 4
— 4842,400 et 99 3/4. . •
.4 4j(2,p/p.belg0, .95 3/i,.sans affaires. , . ,
fteptes de^aples, 404,'60, sept,cours. -
3 0/0 espagnol, 34, sans affaires.
ï .Dette intérieure, 54 iy2 4/3, s ^nS 'affaires,
Obligations de Piémont, 4 ,4 50." demandées.
.Lotsd'Autriche. 395, demandas... !'
* Romaines, 98, 99, 97"4/2. •
' La Gérant ; CBUÙtiES KERRUAU.
■ -7-r—— :
-■ Imprimâ p&r BONIFACK, rue dit Boni-Enfaiu^ 19. - ■
^■wiiuiiwbwaaammi^muuwg^tbwfrwianiii^iiiibniawriiwgm'iiiiiwiâmmug uiimwia.
«Ii'à'ùcién maître de poste de Saint-Dénis^ maire
de"fcottfe ville'; et métnbre.du cônsèil général de la
Seinev-vient de constituer une société par actions
pour l'exploitation de la ligue de voitures-omni-
i)ùs dites Citadines. La haute expérience de M.
Brisson en ce genre d'industrie; étalés résultais
déjà .constatés entre les recettes et les dépensés,
pc.r mettent d'espérer que cette opération en pleine
activité et qui présente toute sécurité, obtiendra
auprès des petits capitalistes ia faveur qu 'elle mè-,,
rite à tant de titres. Tout le .monde a reconnu au
jourd'hui que les omnibus qui parcourent les
principales lignés sont devenus d'un usage indis
pensable au public et qu'ils offrent par cela même
à leurs propriétaires des avantages certains qui
s'augmentent fchaque année avec la population.
— La Société Ch.; Duveyrier et C' a l'honneur
dé prévenir le public que, par suite d'un traité
conclu avec-les propriétaires du journal anglais
le. Galignanïs-Messcnger, les annonces pour ce
à Paris, s'adresse spécialement à touSHçs ètraSr'
gers qui. visitent la ^apitale ; cette feuille com^e !
également »un.grâqdïiombre d'abonnés ten Italie,
en Espagne, eh Angleterre ,,;dans toute l'Allema
gne. A ce titre;, elle offre un Complément dç pu- ;
blicité que la Société CJi. Diiveyner et C* met à -
la disposition de^onimmen5e clientèle.~S'adres» ; .
ser placide la Bourse, 8,.^ . r . fyk
journal sont reçues ,i au siège de la Société, p'ace
de la Bourse, S. La Çalignanïs-lMessenger, publié
% ADJUDICA.TÏQK8,
. : #îl
■w*nt*mc?rjtKfc
fiRANDÉ' llAlS0N:,S^iSS: iiannais, n° 4; >»-. Adjudication en 'l'audience dei «riée$ '
du tribunal civil de première instance de la Seine,, au
Palais-de-Jusiiee, h Paris,i le iamedi'28 août 1847| tine
heure de relevée. d'utie grande Maiàoti, sise in Petit-
Montroogç, .route d'Orléans, n 0, .ii2 et.114..;,., !. t -
' , .Produit.. m .).^ ..8,553 fiv .. . ■ r
> Mise à prix...'... '. 120,000 fr. ; ■ '
S'adresser à M* Dacloi. aroué à Paris, rue Chà^'ati--/
nais, n» 4, eti Girandeauj notaire à Ârcneil;
BELLE MAISON DE CAHPAGSl
de YILLENEVOTTE, sitdée près de Bozoy (Seine-et-
Marne), au céntre d!ùû ençlos de lO.kectare* de ferre,,
prés, jbois, jardins, et avenue» .d'arbres. frài(iers> en
plein, 'rapport^ ' entre la • route -royale et la Tirière ■
d'Hj.èr^s, ^
A vendre en l'audience des criées du tribunal civil,
lommiers.
éjjiônriuivanf,
—1
A -rendre it l'amiable ou à louer :
UNE JOLIE MAISON DE CAMPAGNE
de conatraotion élégante, avec vue i très étendue et un
jardin de rapport, ,sis' ; à Chatenay, près Lourres (Seine-
et-Oi6e ,.à 2i kilomètres de Pari». '
. S'adresser à M. Robinet, propriétaire à Marly-la-
Ville, et à M" Le cerf, notaire àLouvres, ' <
rpn ||ri à yendre par adjudication, le 29 août 1847,
.rljlllSiEi en l'étude et par le ministère de m* pla-
tel , notaire i Magny (Seineret-Oise), route de Rouen,
contenant 186 hectares d'nn seul morceau..
Produit net , 11,400 fr.
... Mise à prix^...: 325,000»,^,.
/ Située à-7 myriamètre» de Paris et^de fïtôvenj ènfy
arrive par 'Magny étalantes, cbemin et' par (Pontoise, chemin de fer du Nord/', f*;, \ J
S'adresser audit M« s Platel, notaire i lManiv-rà-'
Vexin..;',-;^ .M, 1 1
D17I V I? rrrinnp à Tendre,1i 20 kilom. de Bour-
UE j LI ju l EiiiliEi ges (Qker), et à huitheqfepde
Paria fc , ,, f .1 • € S ■ •> * s fe iff»|ï u¥ >
f Elle consiste eh uri »ieiir cbâteau a'nn- nohvnMstori- * •
que, 335 hectares de terre et 091 hectares de bois.
Sol excellent. Minerais de fer sur différent points; >
Proximité du canal, ,, . i S
' Cette terre est pleine d'aTehir. ; 1 /'j )
On traitera séparément pour tout ou partie des bois.
S'adreiser à M* Planchât, notaire i Paris, boulevard
Saint-Denis, 8, et à M° Philippe Jarry., notaire* i *,
il) irl 'i
7 HAI.LS AUX BLÉ?. - 21 aoftt.
Fakines.—0» voyait encore ces jours derniers, dtns-Ies
déolàrations de hriues disponibles laites par ieso-hdteara,
figurer leipiix de 98 à 9i ff .*, aijonrd'hnl les plus-hauts i>iix
ont éli do 91 i M fr. Ces prix nu s'obtiennent que potnwies
Urines sur place et pat petites parties/AuJourd'hul beaucoup
de boulangers n'aohetentpai une «oftùre ae farines complète;
ilsiprennent hall on dix >aci do farjno k la halle, et 'recom
mencent >dçui en' troli'iours ip*fs. j i „" s ~ J5^é
Li position justifie oette eitrôme prudence, puisque chique
jour-am^ne une busse nouvelle. Du reste U ne se fait «bso-
lumeut rien,' et 1«> cours. dej^wW»»»* fli-Tre* ii(|i)b la quin-,
zai ne ne peut être coté. ' ' ' •• * '
' Ler«8t«nt sur T)lacs »'ect accru, depuis',mille du quintaux.
On ne sait rien eaco r e du parti que' prendra"Hr."lï 'pf?Tît de
police i t'éRard des f|uiae< quo la boulangerie possédé au
Grenier d'abondance.
Atrivages, , ' '¥."" '778 '87 »"•'
; Ventes i 4 S'io 10 ..
.... -Reetant, ".8,613
Cours moyen du jour 6S.«. Cours de taxede qninuine KT.C8.
BOtTXBB »■ LOHD&B8. — îO àbOt. coniéffaiês %0 'nr ;
le 2U, ou,eus à 87 3/8, lont rèroié à 8ï 1/4 S/8, «près être Wes-, '
cenduBà 87 1/8 1/4.— Pas d atTiires en fonda espagnoJs.riJf oi-i r
tugais n i/i.— Chemin dû Nord, 18,7/8 lt 1/8, ...
Bovasa bm — 17 août. — S o/o ïé a/8 argent,
36 1/3 pipi »r (après la ; bourse 16 3/8 B/l£ argent), S U/o i7.
lit papùr (après la Bourse 17 3/8 papier); delt» sans Intérêt
S tf/8 papier ; coupons 15 argent ; raies non consolidés 8 ^8
papier. ; j ':■! (,'nE :> < neoii i:»
<£enr|.Sâtn^Den!s7i7S.>-Mïle Defontaine, 31 ans, rte de" Gre
«elle»gaint-Honoré, 40. t - M. Biet, ans, psssaire du Grand-
Cerf,J -M. Ani.fians, ruo delà FidMi é, 8. — HmeCarsn,
60[ an», /ne Sotre-Dame-d? Haza-etU, S. — Mme Bossuard, 8o
ans, rtfe Ménilmo'nUnt, S4.—Mme veuve Linselle,-S7 ans, roe
deJafRoqaetto. 6J.—M. JBatu, *7 ans, rue du Uarché Neuf, ai.
—J^Liet, 30jlns,?rue (des Marais, 4. ■{■
\.J i.
■O'O/O fH'. ÏTRAKÇAM.—Relâche. , ,
s» 7' 0/0, oriKA-coK. — L'Eclair—Actéon.
' 6 0/0 ta. histoiuquk . — Le Chevalier die Maison-
V'j t S':* . ''!"•* * 'U '
" 6 0.0* vADiiivms.—Un Dernier Amour—un Vœu—
^-EllèWfolleT—
"ï P/Ç V ambim .—La Meunière—les Foyers d'acteurs.
' • 0/0*«iraiWA«*.— Un Homïne sanguin—Mlle Agathe
• les Malheurs d'un smant heureux.
1 0/0 r.-wt'AL >—tes Chiffonniers de Paris—Secours
«entrel'inçendie..;- ,
( 6 0/0 jf. SAirrr-KARTnî.—La Belle «tus cheveux d'or.
1 0/O •ATOÉ.-r-Léa.
: 7:0/0' ambigu . — Réouverture — (!,'•, repr.) Le Fils
du Diable,, dr. en cinq actes; précédé de : les Trois'
(Hommes Rouges, prologue. ' ' , .
C 0/0 cirqdk (anx Champs-Elysées.)—Bxereice» d '4-
" / quitationi^-^danse et yoltigeàcheval. ■
'$ 3/4 ra. flour*.—Là'Fée Urgande.
&, 4/2 voiees. —Sans Dot—le Triolet bleu.
. ; S ociété générale des annonces, ,
- .5»,place de, la Bourse,
LES PROSPECTUS ET LES ANNONCES.
Il||.ES'Mh<^RBç™9. S|f '----t-: .K.
Le»quatre cinquièmes 'des
prospectus ne parviennent
pas à leur destination; quant
au dernier cinquième, »'il
arrive, c'est malgré vons; et
le premier sentiment qu'il
éveille est l.a méfiance.
Le prospectus le plus pe«
tit, le plus économiquement
fait, .tiré à 60,000 exemplai
res, ; revient, tant pour le
papier, le timbre, 1% com
position et le tirage, que
pour le pliage, les bandes
et la distribution à domicile,
à au moins 600 fr.
£ ,• IXS ANNONCER. ?
' L 'annonce, au' contraire,
arrive chtez vous facilement,
sûrement, sous le patrona
ge et en compagnie d'un de
vos .amis: votre journal; ..
' Une annonce , de 100 li
gnes, insérée dans les Dé
bats, le. Constitutionnel, et
la Presse ( trois journaux
qui réunissent environ
70,000 abonnés apparte
nant. àila classe la plus in^
telligente, la plus occupée
et la plut riche) coûte âoo
francs. ' '
'ft {Tfc £*"'«/H
^Un prqspectui qvi jjoûte i -Une annpnof qni -coûte
nn r --- 30Q f ranc , arrive i 70,000
personnes, ; et pafesedan» lei
mains d'un .iio{iilKe incal
culable de lecteùif.' " "
; («Un prq*pecljttJ,qu| jjoûte
5 0QO franc» ; ne parvient pas
' 1. plu» dé 12),000 personnes,
: tt'e»t Ja que par un très
petit nombres " '
SOCIETE ÇH v DIIVEYRIER ET C',
t:& " '«"h. BfWW» 1
, °> „ „. w A,rAai8.
Bican b » 1 œsairwjLTïOi^ii 1 ^^;*;';' 5
1 , / Du 1 20 «oût> •;*'
M. Lazard),Bl ans, rue Saint-Honoré, ISS M. cljristopba,
83 ans. rko do Cbaiilot, 89. — Mme veove Jourdo, 68.ans, rue .
Saint f .ame, lu.—Bile Guillaume, 8(1 ans, granderné Vèrle,
19.— M. Boucheron, ili ans, rue Cadet, 11.'-^ *me*Morel; 87 ,
ans, rue Saint-Joseph, Mme Martin, 78 sns, rue'
HISTOIRE, NATURELLE.",?™
! " Papillons d'Europe, par Lncas, 80planches col.. 1 vol.
»n-8». ■
■ , .Papillons étrangers, idi, 80. d» d°, 1 vol. in-8 0 ;
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tome troisième; prix : 7fr. 80 c. le volume. »
pAGNERRB, éditeur," Tue de Seine, 14 bis. '
'"i;.\TRËTlE\SI)E VILLAGE ? comki«n,
• ouvrage couronné par l'Académie Française. Edition il-
■ lustrée dei 40 jolifis gravares;., 1 vol. ia-18.grand jésus
' vélin, impression de-luxe, 8 Tr.
^ timBûES0RAT'ECRs : ,aL"Ks;ï:'
y in-18 grand jésus ,véliq, 3 fr. 15 0 c, le volume.,. . ■ »
riïÏTÇimTP Kn-vente cliez HENHY LEMOIKE
; JllJplyi U E4.TSpuvçautés sur le ballet 02AÏ, musique
>;jïe Ci:Gide, dernier ballet représenté à l'Opéra'. qua
drille, par J.-B.'Tolbecque,! pollta, arrangée par Gide;
" S fr.;. cotillon ou grande~valse, 6 fr., et quadrille, par
H. Lemoipe;; 2 valses et S polkas en feuille, par Lecor-
teiller; chaque, 2 fr. : fantaisie, par Maurice Decour-
. cellq, 6 fr. l j
LES TABLETTES DU PIANISTE,
ou Mementç du profçssgur .de. piano, rédigées par JH. '
LEMOINE.—Cet ouvrage est utile Jt tous les professeurs 1
;• ^deçiano.-ainsi^u'aux ,mères de famille qui cultivent I
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,de la fausse anliilose du genou, et du torticolis : 2™«
édition,.1 v. in-8° orné de figure* ; prix : 8 fr. Par V.
DUVAL, docteur en médecine , lauréat de l'Institut,
'directeur des traitemens orthopédiques dans les hôpi
taux civils doJParis, et d'un Institut orthopédique con
sacré au traitement de toutes les difformités. Se trouve
obeï J.-B. Saillièré, libraire, rue de l'Ecole-de-Méde-
cine, 17, et au cabinet de consultations de l'auteur. 23,
rue Vivienriè. '
MAIAPIES S POITRINEiSaCr;
rabilité vient encore .d'être prouvée par 123 cas de gué-
Tison. — 1, volume in- 8.», prix :fi fr, J50 c. par la poste.
Chez Baillière,, libraire, et chez l'auteur, rue Riçhe-
lieu, 33, à Paris. — Maison de santé spéciale avec'ap-
pareil pour- l'inspiration.
jnp 1 \ rAVTTTPtoo traitement) et des iuni-
Ult ljil ■ UU U 11 E j matismes, par a. lartiguk.
l,vol>«in-8'. Pri* ;>8 fr. Chez Germer Baillière, 17,rue
de l'Ecole-de-Médecine, Paris. 1 . ' '
Sur. les infirmités secrètes de la jeunesse et de l'tge
mûr, avec 23 gravures coloriées. — Traduction
. française. :
LA PRÉSERVATION PERSONNELLE
Vient de paraître,- prix ; S fr. apùs enveloppe. Traité
médical sur le mariage et sur ces secrets désordres et
infirmités de la jeunesse et de l'âge mttr, résultat ordi-
naira des premières années de la vie, qui tendent à dé
truire toute l'énergie physique et mentale, toute pas
sion, enfin tous les attributs de la virilité, illustré de 28
planohes, coloriées sur l'anatomie, la physiologie et les
maladies des organes urinaires et reproducteurs, expli
quant leurs structure, usages et fonctions, et les dé
plorables effets.produits..sujr eux par l'onanisme, les ex
cès; avec desi.observations pratiques sur le traitement
de ia faiblesse , nerveuse, constitutionnelle et locale, la'
syphilis, le resserrement, .«to., par
SAMUEL LA'MERT, CHIRURGIEN CONSULTANT,
.9, Bedford street, Bedford square. Londres, .
menlbre de l'Université d'Edimbourg, membre, hono
raire de la Société médicale de Londres, licencié du
collège des pharmaciens de la même ville. '
' Critique de l'ouvrage. ' '•
< Incontestablement cet habile et curieux ouvrage
devrait se trouver dans toutes les mains, car évidem
ment de secrètes habitudes'sont contractées dans les
collèges et séminaires, et sont complètement ignorées
-de»ches explicatives qni l'accompagnent en sont claires, et
cet ouvrage, écrit par un véritable praticien, deviendra
un salutaire remède de l'ftge mûr et de la jeunesse, et
s* lecture résoudra bien des questions d'une manière
satisfaisante et sans appel, même i un plusintime ami.»
(Era.)
j. ledçyen et laroque, lib., 3, boulevart Mont-
piartre. à Paris»». T
BACCALAUREAT ÈS'-LETTRES.St"
siques, préparation,aux Ecoles. -^-vLa.maison DIJPDYo"
CESXAC vient, pour camuse d'agrandissements d'être
transférée rue Cassette, 37,' dans l'hôtel Cossé-Brissac^
27.bacheliers, reçus depuis le mois d'octobre, attestent*
la bonne tenue de l'établissement et la bonne direction,
des études. , ...
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de l'invention labbe ; il empêche la-transpiration 'et
préserve la tête des inconvénieiis que la chaleur entraîne
après :ielle,'.lesquels détériorent si rapidement les meil
leures coiffures. : , , . n f
a i> ftS|7Ci La vogue des armes beringisk , ruo du
illlilllid. Coq-Saint-Honoré, dispense désormais do
lui .donner des éloges, et même de donner son adresse ;'
il~pourrait a bon droit s'en formaliser; Nous enregis
trons seulement l'incontestable supériorité de ses pro
duits; rien ne peut rivaliser aveo eux, si ce n'est leur
élégance
FUSIL
LEFAUCHEUX «»«?-
busier ordinaire d» S.
A. B. Mgr le duc de Nemours, rue de la Bourse, 10, a
l'honneur de prévenir sa nombreuse clientèle que dans
ses magasins>on trouve toujours un grand choix de fu
sils de son système. Afin d'éviter^toute surprise et pour-
plus de> garantie, tces armes portent tontes son poinçon.
La fnbrication'des cartouches étant l'ame du fusil le-
faucueux , ne peut demander trop de soins ; aussi y
apporte-t-on dans eette' maison spéciale , autant par
amo.ur-propre d'auteur que pour la satisfaction ■ du
client, une attention., scrupuleuse. ...C'est du .choix, des
cartoiiches/ on ne saurait trop- le répéter* que dépend
tout le Buccè» de l'arme. ' Pour ne pas éprouver de re
tard, fstre, toujours ses .commandes à l'avance. — Nou
veaux pistolets i 4, 5 et 6 côups ; ■—nouveaux pistolets
de salon, .supérieurs à tout ce qui s'est fait jusqu'à ce
jour en ce genre. ... ,1',
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ger cette préparation à l'élat liquide, a engagé l'inven
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's *■ ■ dép ®pJemst®«.
— 13 —
BIBLIOTHÈQUE CHOISIE DU! CONSTITUTIONNEL.
mént elle .rencontra par hasard", un èoir, au coin dà pont
Notre-Dame, la femmb à Goubin, .qni se cachait depuis qna-
tre;joùrs dans laxave d'une maison.* qu'on démolissait der-r
rièrel'H6tel-Dieu' . > .
- .—.Eh l -poHrquoi donc qn'ellese cachairdans le jour; la
femme k Goubin?. ; . • 1
•;—iPour sesauver de son homme, qui voulait la tuer!'
Elle ne sortait qu'i là nuit pour; aller achèter son f .pain.
C'est comme ça qu'elle avait rencontré la pauvre; Lorraine,
qui ne savait plus ott donner de là tête, car elle s'attendait
à.accoucher .d'un, moment à; Tautre;;. Voyant ça, la femme,
à Goubin l'avait emmenée dans la cave où. «Ile se cachait;
C'était toujours un asile. > • . r • ,
•>!.—- Atteiids .doricl attends donc, la femme à Goubin, «'est'
Helmibaï-i—dit"le ChouTinëur.-' r-:
-jf—Oui upe . brave ïille —■ répondit- Ja G_ouune couturière qui avait travaillée pour moi et pour ( Ri-;
golette;,:.. Dame,'elle a fait ce qu'elle -a pu en Sonnant -la
moitié de -sa cave. de sa paille et de son pain à la Lor
raine, : qui est accouchée d'un: pauvre petit "ènfânt'; : et;
pai. seulement une bouverture;.' rien, que .de là paille!...'
Voyant ça» la femme à Goubin n'y tient pas; ait- risque
de se .faire assassiner ^ar ^son homme qui la:cherchait
parlout, el!e sort en-plein jour .de'sa cave et elle; vient
me trouver. Elle savait que j'avais enéore nn petit peu d'ar
gent et que je n'étaii pas méchante ; justement 'j'allais mon
ter en milord (4)- avec Rigolette ;; nous voulions finir.mes
quarante-trois francs -, nous faire mener, à la campagne ^
dans les champs......ij'.aiine tant lés champs! les arbres.
les prés fcais, bah I quand Helmina me raconte le malr
heur de la Lorrainè f je .renvoie<-leinilord ; - je cours,.à ma
chambre prendre ce que j'avais de linge : mon matelas,
ma couverture, je fais mettre ça sur le ^ dos - dliuàt commis
sionnaire, et je trotte à la. cave avec ,1a femme ii. Goubin....
Ahl fallait voir commç elle était contente, la pauvre Lorraine:
Nous l'avions veillée nous deux,' Helmina;.quand elle a pu
sa l^ver, je l'ai aidée. da> reste - de mon- argent- jusqu'à ce
qu'elle ^it pu se remettre à son bateau. Maintenant elle.ga--
gne sa vie ; mais je ne puis pas venir à boni de lai (aire don
ner ma note de blanchissage 1 le vois bien qu'elle veutjs'acr
quitter comme çal D'abord... «i; ça continue,, je* lui itérai
ma pratique.,", r- dit la Gonaleuse,d'un air important:..
—r .En la femme à Goubin?/-r- demanda le Chourinenr. ,
— Commentl tu ne sais pas? dit la Goualeuse.
.... , r— Non; quoi donc? .. . . ; -
— Ahl la malheureuse !... Goubin ne l'a paslmanquéeil
trois ,coups de .couteau entre les. deux ëpaulesl On lui
' avait dit qu'elle rôdait du côté du côté de l'Hôtel-Dieu; et un
soir, comme elle sortait de . .sa cave r pour aller chercher du
lait pour la Lorraine,riH'aiuée..:.' .« '.
-r C'e.stdonc pour ça qu'.il zmefièvre cérébrale [%) et qu'il
(1) Cabriolet de place à^qufltre roues, ;
(2) Qu'il est pondamné à mort. . ^
sera, dit-on, fwché{\\ dans huit jours?—dit le Chourineur.
■ --Justement, -rr -:ditla.Goualeuse, : , r V -.i, f , i
— Et quand tu as eu donné ton argent à la Lorraine,;
qu'as-rtufait, nia fille 1 ?—dUi^odolphet > .. —
. —Dame, alors, j'ai cherché de'l'ouvrage.-Je savais très,
bien coudre ; j'avais bon courage, je n'étais pas embarrassée;
jlentredansuneboutiquedeiingère delà rue Saints-Martin.
Pour ne tromper personne, jfe dis.que je'sors, de prûen de-,
puis deux mois, et que j'ai bonne envie.de trayaillêr^i oume
montre la porte, le demande de l'ouvrage à emporter.; on.
me dit .que je me moque du monde en demandant qn'on.me
confie seulement une chemise. Comme j je ; m'en retournais
hign triste... j'ai rencontré l'ogresse et uce des-vieilles qui
étaient toujours après moi depuis ma;,sortie deprisop. u « J$ ;
ne savais plus comment' vivre..;:Elles m'ontlemmçnée.i,.,
Elles'm'ont fait ioire de l'eau-de-vie 1;.., Et voilât... : -, ;
- :~r Jç comprends, .r— dit Je Chourineur ; rrr.je te connaigi
maintenant comme, si, j'étais tes père ei mère; et qu^tu.
n'aurais jamais qiiitté mon giron. Eh .bien 1 voilà, j'espère*,
une confession.; ' t ,-i ; ; t.;<> ,f f>:
Oh dirait,que ça t'attj'iste. ma fille, d'avoir racoïté ta
vie, dit Rodolphe, m . •»: •; ••
h :—Le fait est que ça ine 1 ,chagrine de regarder, sjnsi der-,
rière moi; depuis mon: enfanée,,c'est lacprgroière fois qu'il
m'arrive de me rappeler toutes ces>choses:là à la fois. .; et ça
n'estplas gai:.:;n'esWce pas,•Chourineur '? ï : > . r, •«. c,
— C'est ça,—dit celui-ci avec ironie j-r tu regrettes peut i
é£re d'avoir pas.iété ifille .de cuisine: dans ,une gargotle,-on
domestique chez de.vieilles.bêles; k'soigner ; l£sleurs,?i,
: ?—C'çst égàl... ça doit être bien bon d'être honnête... —
dit Fleur-de-Marie avec un soupir.. . i - —■
c h - Honnête! johK".. c'te têtel llr-s'écria la bandit avec.un
bruyant éclat.de tire.-r Honnête !Ù Et pourquoi.pas ; rosièri
tout de suite* pour hpnorer tes père et mère que tu ne con
nais paS? - r.; .T," i',':J .i-).;"
— La figure de 'la jeune fille avait pqrdu. depuis quelques
momens, l'expression d'insouciance qui la caractérisait. Elle
dit au Chourineur: ! . . :ù -•■ i : ; .j:t •./ :, / —
..i r— Tiens, Chourineur, jene suis pas pleurnicheuse.;.Mon
père ou^mà mère m'oni jetée au coin de la iborne,comme ufe
petit chien qu'on a de trop; je ne leur eniveux .pas ; jls n'a-
vaient pas sans doute de quoi se nourrir eux-mêmes r Ça
n'empêche pas, vois-tu, Chourineur; qu'il y a des sorts plus
heureux que le mien^ ;. .. • . . . . . ,
::■>— Toi? mais qu'est-ce donc qu'il te faut? T'es.flambante
comme une Vénus ; t'as pas dix-^sept ans ;.tu .chantes com
me ,un rossignol ; tu as l'air d'une vierge ; on t'appelle Pleur^,
der -Marie, et tu. te plains! Mais qu'est-ce que tu diras
donc quand tu auras utie chaufferette sous les arpioru (%),.
et une teignasse en chinchilla,, comme voilà.l'ogresse 1 .
Oh I je he viendrai jamais à cet âge-là: .
<1) Et qu'il sera exécuté.
(2) Pieds. , :
EUGENE SUE. — LES MYSTÈRES DÉ PARTS.
en tendant mes sucres d'prge, je chantais comme une al-
louette, quoique je n'en eusse guère envie, .s. de chanter.
— Dis donc... des sucres d'orge... c'est ça qui dévait te-
: fair e envie,- ma pauvrë Goualeuse 1
i ■ f-r Qhl je crois bien, Choiirinéiir;' mais je n'en avais ja -
mais goûté ; c'était mon ambition... et c'est cette amhition-
là qui-m'a perdiie. tu vas voir comment. Un jour, en reve
nant de mes vers, des gamins m'avaient battùe èt volé'mon
panier, je rentre, je savais ce qui m'attendait; je reçois ma
paie et pas,de pain- Le soir, avant d'aller au pont, la bor-
gnesse, furieuse de ce que je n'avais pas étrenné la veille ;
art lieu de m«i doaner de* coups comme d'habitude potir me
mettre en train' de pleurer, ijme martyrii?ë jusqu'au sang en
m'arjachant 'des cheveux du côté des tempés, où c'est le plus
sensible. ...v
i— Tonnerre.'Ijiça .c'est trop fort.! rp s'écria: le bandit en
fjrappant du poingjsur la table et. en fronçant les soucils. —
BaWreun enfant, bon... mais le martyriser, c'est trop fort!
i - Rodolphe-avait attentivement .écouté le récit de Fleur-de-
Marie il. regarda le Chourineur avec étonnement. Cet Éclair
de sensibilité le surprenait. . • v • : : .v
. Qu'as-(u donc,. Chourineur? rf-lui dit-il, •».« :u.!„
: -rr Ce q\ie .j'âiL ce que j'ai?. Commentl ça ne, vous fait-
rien de rien, à vpus?. Ce mpnstre de Chouette qui. martyrise
cet enfant I Vous êtes donc aussi dur que vos poings !
■ —Continue, ma fille, —dit Rodolphe .à Fleur-de-Marie,
sans répondre à 1 interpellation du Chourineur.
. 'le vous disais, donc, que la Chouette ipe martyrisait
! pour me faire pleurer;, moi, ça me butte; pour la faire en-
! dêver, je me mets à rire . et je m'en.vas au pont avec mes
sucres d'orge. La hbrgnesse était à sa.poêle.,: De temps en,
' temps elle me montrait le poing. Alors, au lieu.de pleurer,
! je; chantais, plus fort ;. avec: tout ça j'avais une faim, une,
faim! Depuis six mois que je portais des sucres d'orge, je
n'en avais jamais. goûté un;.. ;Ma foi.!, ce jour-là je n'y tiens
pas,., .Autant par faim que pour;faire enrager la Chouette,
je .prends .un suçre d'orge et je le mange. ~ ).
\—-Bravo,'ma fille ! ; •; . •
— l'en mange deux. - ^
Bravo ! Vive la Charte 1'. I :
— Damé ! je trouvais ça bo.n; ma,is ne voilà-t-il > pas une
marchand^ d'oranges^qui; se met à crier à la borgnesse 5
« Dis donc, .la Chouette,.. Pégriotte mange ton fonds ! »
— Oh 1 tonnerre! ça va chauffer.,, ça va chauffer— dit le
Chourineur singulièrement intéressé. f-r-Tauyre pstit rat!
quel tremhlçment quand la Chouette s'est aperçue de ça
heinL ■ , '
— Comment t'es-tu tirée de là, ma pauvre Goualeuse? —
dit Rodolphe aussi intéressé que le Chourineur.
; -r-r Ah;, dame !. ç'a, été dur; seulement ce qu'il y avait de
drôle,- — ajouta Fleur-de-Marie en riant,—c'est que la bor-
guesse, tout, en enrageant de me. voir manger ses sacres
d'orge , ne pouvait pas quitter-sa poêle, car sa friture était
bouillante. ' > ;*
- Ahl;., ah!.,, ah!... «'est vrai, Én voilà: une position diffi
cile! — s'écria lé Chourineur en riant aux éclats. <
Après avoir partagé l'hilarité du bandit, Fléur-de-Marie
reprit.: 1 , ' ' '
— Ma foi ! tnoi, en pensant aux coups qui m'attendaient;
je me dis : Tant pis ! je ne serai pas plus, battue ^our trois
que pour un. Je prends un troisième bâton , et, avant de : le
manger, commè la Chouette me menaçait encore de loin avec
sa grande fourchette dé fer... aussi vrai que voilà une assiet
te, je lui montre le sucred'orge, etje le croqueà son riez.
, — Bravo ! ma fille 1... ça m'explique ton coup de ciseaux
de tout à l'heure... allons... allons; je te l'ai dit, tu as de
l'atout ( du courage). Mais la Chouette a dû t'écorcher vive
après ce coup-là?" •"
— Sa friture finie, elle vient à moi On m'avait donné
trois sous d'aumône, et j'avais mangé pour six... Quand la
borgnesse m'a prise par la main pour m'emmener, j'ai cru que
j'allais tomber sur la place, tant j'avais peur... Je me rap
pelle -ça comme si j'y étais... car justement c'était dans le
temps du jour de l'an. Tu sais, ilya toujours des boutiques
de joujoux' ,siir> le Pont-Neuf ; toute la soirée j'en avais eu
des éhlouisséinens..... -rjen qu'à regarder toutes ces belles
poupées; tous ces beaux petits" ménages.. ; ï tu penses, pour un-
énfant...
— Et tu n'avais jamais «ù de Joujoux!Goualeuse?—dit le
Chourineur.. -
. — Môil es-tu' bêtfe, "va?.;. Qui est-ce qui m'en aurait
donné? Enfin, la soirée finit ; quoiqu'en plein hiver; je n'a
vais qu'une mauvaise guenille^ ^ robe de toile, ni bas ni
chemise, etdes sabots aux pieds! Il n'y avait pas de quoi
étouffer^ n'est-ce pas? Eh bien !> quand la borgnesse m'a pris
la main, je suis devenue tout en nage. Ce qui m'effrayait le
plus, c'est qu'au lieu de jurer, de tempêter, la Chouette ne
faisait que marronner tout le long du chemin entrer ses
dents... Seulement, elle ne me lâchait pas, et me faisait mar
cher si vite, si vite, qu'avec mes petites jambes j'étais.obli-
géede courir pour la suivre. En courant j'avais perdu un de
mes sabots ; je n'osais pas le ilui dire ; je l'ai suivie tout de
même àvecjun piëd nu... En arrivant je l'avais tout en sang.
— La mauvaise chienne de borgnesse! — s'écria le Chou-,
rineur en frappant de.nouveau sur la table avec colère; —'
ça me fait un drôle d'effet de penser à cette entant qui trotte^
après cette vieille voleuse; avec son pauvre petit pied tout
saignant...
— Nous perchions dans un grenier de la rue de la Mor-
tellerie; à côté dé la porte de l'allée, il y avait un rogomiste :
la Chouette y entra en me tenant toujours par la main. Là,
elle but une demi-chopine d'eau-de-vie sur le comptoir.
— Moibleu! je ne la boirais pas; moi, sans être soûl com
me une grive.
: —C'était là ration de là borgnesse; aussi elle se couchait
toujours dans les bringues-zingues. C'est peut-être pour cela
qu'elle me battait tant. Eiifin, nous montons chez nous; je
n'étais pas k la noce, je t'en réponds. Nous ^arrivons : la
en baisse de 7,5Q..-,Tel eçt le. résultat dp la se
maine. - ■' : r .v ■ V.
Oa voit qu'à l'exçeptiôn de deux ou trois valeurs,
sur lesquelles la spéculation s'est 'portée exclusi
vement, il y a pour ainsi dïrè stagnation sur l'en
semble; cependant cet état de choses nesàtirait
durer long-temps ; la liquidation approche; un
brusque mouvement, dans un sens ou dans l'autre,
est à redouter D'un côté, le découvert est nom
breux et pourrait produire une hausse temporaire, :
s'il était forcé de racheter; de l'autre, les embarras
financiers étant toujours les mêmes, la baisse est
encore possible, malgré les bas cours de toutes les
valeurs de la place; s'il arrive une-circonstance
quelconque pour la_provoquer, ;Les 'vendeurs at
tendent toujours et persistent à »e pas réaliser,; les
uns comptent sqr l'augmentation de l'escompte.de
la banque d'Angleterre, les antres sur l'annonce
officielle de rémissiondei'empriint, qui doit avoir
lieu, dit-on, le 10 octobre prochain, payable, en
trente-huit mois à partir de cette époque. Il en est
aussi qui restent tendeurs dans la prévision d'é-
vénemens politiques au sujet des affaires de Suisse,
d'Espagne et d'Italie.
Bordeaux à Cette est définitivement rayé, dé la
cote depuis que les transferts sôstt fermés. Lés
transactions n'en continuent pas moins en dehors
du parquet, au cours de 460-à 46tr8d: '- —
Le conseil d'administration de la société adju
dicataire de Lyon à Avignon, s'est enfin décidé à
convoquer les actionnaires de' ce chemin pour le
26 de ce mois. C'est à Lyon qu'aura lieu cette as
semblée. r
Nous avons déjà dit qu'une, très nombreuse as
semblée des actionnaires de ce chemin avàit feu
lieu le H du courant au passage Joûffrpy, et avàit
demandé unanimement la dissolution et la .liqui
dât ion de la société. Pareil vœ,u-a été émis & l'u
nanimité par une réunion des .actionnaires an-
S lais, tenuedans la Cité de Londres; en, présence
e cette imposante manifestation qui %e fortifie
chaque jour par des adhésions venues dé tous.les
points de la France, et particulièrement d'Avignon
et de Lyon, il est impossible de supposer que le
conseil d'administration de la compagnie expri
me une autre opinion que celle de la majorité des
actionnaires qu'il doit représenter.
Si l'abandon de cette entreprise paraissait dé
sirable, même après la présentation du projet
de loi et les amendemens de la commission
de la chambre qui en amélioraient les conditions,
n'est-il pas devenu une nécessité impérieuse,
maintenant que ce projet amendé a été rejeté
par la chambre des pairs, et que la compagnie est
replacé sous le poids de : ses chargea primitives? .
La résistance de quelques-uns des membres du
conseil à la réalisation du voeu général, c'est-à-
dire à la dissolution et à la liquidation ne ponrr
rait, si elle se mànîfestafit \ trouver d'explication
que dans un intérêt personnel opposé à l'intérêt
général. Ce sont aujourd'hui les maisons les plus
recommjtndab.Iesde laBanque qai.réclament cette
liquidation; oh voit figurer en tête de la liste d'a
dhésion à la dissolution, les noms de MM. Gouin, "
Baudon, Hottinguer et Cie, Perrier frères, Laffitte,
Blount et Cie, Marcuard, I. Lefèvre, Mallet frè- s
res, Aguerrevengoa filselCribarren, etc., etc.; il
n'y,a„plus à balancer ,, autrement l'opinion pu^
Bliqùe ferait certainement, justice d'un si 4éplOr.
rable égarement. Pour nôusi qui savons comment
est composéle conseil d'administration du chemin
de Lyon à Avignon; nous ne cra'gnonsde la paft
d'aucun, de ses membres une plus loogue résis-
tance. et nous sommes convaincus que tous votè-
rontunariimement la liquidation, ou du moins ap-
peleront à .la voter l'assemblée générale des ac
tionnaires'.
.. fonds publics français.
i .3 0^0; 1 Fermé la. semaine précédente à 76,76, lé
3 0/0 rêstë iàii même prixi après avoir été coté au pins
haut 76.95/au plus bas 76.150. . i
,&xO/0* De M8.30 a monté à 418.35, après avoir été
coté;aii plus haut, 148,40,1 au plus bas M8M0,
. .'.Lès primes de 50 c. fiù courant ont été cotées au .
plus haut, 77.05 sur lé .3 0/0 ; 418.55 sur le 5 0/0; An
prochain/77 40 etl49.4 0.
4 0/0. De 404.60 a monté à 404.60, sans affaires.
y> j-<4/2 0/0.406.75, sans variations et sans affaires.
.... : - I bons bu trésor.
* 5.4/8, diverses échéances. •
banques et comptoirs divers.
Banque de France, 3,^0i, iiivariable, a | . •
Caisse hypothécaire,'260, sans affaires... S
Caisse Baudon, 472.50 et 475, sans affaires.
Comptoir Ganneron, *,070 et 4,07i;50, sans'affaires.
Caisse Gouin, 4,450,4,452.50, 4,lj50, sans!affaire».
canaux.
Obligations de la
»\ OiïUgàtJQns de la ;; rife droite, s^ejennes,' 995, s^ns
Obligations d'Orléans, 4,177.50, sans affaires.
Obligations de Rouen, 930, sans affaires; -
- ,OJ)Jiga.tions du Havre, anciennes, 4,030; 4,087.50,
sans affaires. .
'. ... . 'chemins. de ïer. . ..
Saint-Germain, 790,'7S?.5Q ,san8.affaires,; /'
, Versailles, Rive droite, à monté de 280 à 385.
' Versailles, Rive gauche, 475 sans variations. - ' t
Parisà Orléans, de4 /237.50 a baissé à 4,ï25, re
monte à 4,242.60 ,et fermé/à 4,230. . ,
Paris à Rouen > de 93S a monté à 952.50, ët fermé à
950.
itouen au Havr«, .de" 595 a monté à 605^ et ferme à
604.25. . ' i ' , . "
• Avignon.à Marseille, de 595 a monté à 632.50, et
ferme à625. s
. Strasbourg à MU, <75, 470 et 475, sans affaires.
Orléans à Vierzon, de 550 a monté a 575, après di
verses •fluctations: ' ' ••• •"•••—' - —
Boulogne à Amiens, 365, seul cours sans affaires, rj'
Orléans à Bordeaux a monté de 472.50 à |75;' sans 1
affaires. * '■ .i-
Nord, de 534.25 abaissé à 526.25; remonté à 540,
gni à 633.25,. . ,
•. Paris à Lyon, de 396.25 a monté' à 402.60 et fléchi
à 396.25. ; - "
. < Paris à Strasbourg, de 392.50 a ! monté à 395, et
reste è 393.25.
:, Tour» à Nantes, de 372.50 a monté à 373.75, et
fprmé à 371.50, sans affaires.;
,i Dieppe et Ficamp a reparu à 280, seul cours coté.
, < Lyon à Avignpn a monté de 445 à 450, ?et reste à
448.75.. . v" V •;
Bordeaux àLa Teste, 75, sans affaires. ~t ■:::■■
Grand'Combe, 4,420, Seul cours. •• *
Les autres chemins n'ont pas été cotés.
Les affaires à primes ont été animées suTtMarseille.
On a coté 962.50, dont 40 au plus haut poijr laliqui-
dation, et 962.50 pour le { 5 septembre, dernier cours.
valeurs diverses. ! ?.*
Calme complet. _ «■ *'
Gaz nouveau, compagnie française, 2,800, seu
cours. ^
Gaz anglais, 7,4,00,.seul
Hauts-Fourneaux Monceaux, 4,950, seul cours.
Zinc Yalentin-Cocq, 900, seul cours.
■ t ' 'il , fonds etrangers.
"5 0/0 belge 4 840, 99 3/4Ï seul cours. 4
— 4842,400 et 99 3/4. . •
.4 4j(2,p/p.belg0, .95 3/i,.sans affaires. , . ,
fteptes de^aples, 404,'60, sept,cours. -
3 0/0 espagnol, 34, sans affaires.
ï .Dette intérieure, 54 iy2 4/3, s ^nS 'affaires,
Obligations de Piémont, 4 ,4 50." demandées.
.Lotsd'Autriche. 395, demandas... !'
* Romaines, 98, 99, 97"4/2. •
' La Gérant ; CBUÙtiES KERRUAU.
■ -7-r—— :
-■ Imprimâ p&r BONIFACK, rue dit Boni-Enfaiu^ 19. - ■
^■wiiuiiwbwaaammi^muuwg^tbwfrwianiii^iiiibniawriiwgm'iiiiiwiâmmug uiimwia.
«Ii'à'ùcién maître de poste de Saint-Dénis^ maire
de"fcottfe ville'; et métnbre.du cônsèil général de la
Seinev-vient de constituer une société par actions
pour l'exploitation de la ligue de voitures-omni-
i)ùs dites Citadines. La haute expérience de M.
Brisson en ce genre d'industrie; étalés résultais
déjà .constatés entre les recettes et les dépensés,
pc.r mettent d'espérer que cette opération en pleine
activité et qui présente toute sécurité, obtiendra
auprès des petits capitalistes ia faveur qu 'elle mè-,,
rite à tant de titres. Tout le .monde a reconnu au
jourd'hui que les omnibus qui parcourent les
principales lignés sont devenus d'un usage indis
pensable au public et qu'ils offrent par cela même
à leurs propriétaires des avantages certains qui
s'augmentent fchaque année avec la population.
— La Société Ch.; Duveyrier et C' a l'honneur
dé prévenir le public que, par suite d'un traité
conclu avec-les propriétaires du journal anglais
le. Galignanïs-Messcnger, les annonces pour ce
à Paris, s'adresse spécialement à touSHçs ètraSr'
gers qui. visitent la ^apitale ; cette feuille com^e !
également »un.grâqdïiombre d'abonnés ten Italie,
en Espagne, eh Angleterre ,,;dans toute l'Allema
gne. A ce titre;, elle offre un Complément dç pu- ;
blicité que la Société CJi. Diiveyner et C* met à -
la disposition de^onimmen5e clientèle.~S'adres» ; .
ser placide la Bourse, 8,.^ . r . fyk
journal sont reçues ,i au siège de la Société, p'ace
de la Bourse, S. La Çalignanïs-lMessenger, publié
% ADJUDICA.TÏQK8,
. : #îl
■w*nt*mc?rjtKfc
fiRANDÉ' llAlS0N:,S^iSS: iiannais, n° 4; >»-. Adjudication en 'l'audience dei «riée$ '
du tribunal civil de première instance de la Seine,, au
Palais-de-Jusiiee, h Paris,i le iamedi'28 août 1847| tine
heure de relevée. d'utie grande Maiàoti, sise in Petit-
Montroogç, .route d'Orléans, n 0, .ii2 et.114..;,., !. t -
' , .Produit.. m .).^ ..8,553 fiv .. . ■ r
> Mise à prix...'... '. 120,000 fr. ; ■ '
S'adresser à M* Dacloi. aroué à Paris, rue Chà^'ati--/
nais, n» 4, eti Girandeauj notaire à Ârcneil;
BELLE MAISON DE CAHPAGSl
de YILLENEVOTTE, sitdée près de Bozoy (Seine-et-
Marne), au céntre d!ùû ençlos de lO.kectare* de ferre,,
prés, jbois, jardins, et avenue» .d'arbres. frài(iers> en
plein, 'rapport^ ' entre la • route -royale et la Tirière ■
d'Hj.èr^s, ^
A vendre en l'audience des criées du tribunal civil,
lommiers.
éjjiônriuivanf,
—1
A -rendre it l'amiable ou à louer :
UNE JOLIE MAISON DE CAMPAGNE
de conatraotion élégante, avec vue i très étendue et un
jardin de rapport, ,sis' ; à Chatenay, près Lourres (Seine-
et-Oi6e ,.à 2i kilomètres de Pari». '
. S'adresser à M. Robinet, propriétaire à Marly-la-
Ville, et à M" Le cerf, notaire àLouvres, ' <
rpn ||ri à yendre par adjudication, le 29 août 1847,
.rljlllSiEi en l'étude et par le ministère de m* pla-
tel , notaire i Magny (Seineret-Oise), route de Rouen,
contenant 186 hectares d'nn seul morceau..
Produit net , 11,400 fr.
... Mise à prix^...: 325,000»,^,.
/ Située à-7 myriamètre» de Paris et^de fïtôvenj ènfy
arrive par 'Magny étalantes, cbemin
S'adresser audit M« s Platel, notaire i lManiv-rà-'
Vexin..;',-;^ .M, 1 1
D17I V I? rrrinnp à Tendre,1i 20 kilom. de Bour-
UE j LI ju l EiiiliEi ges (Qker), et à huitheqfepde
Paria fc , ,, f .1 • € S ■ •> * s fe iff»|ï u¥ >
f Elle consiste eh uri »ieiir cbâteau a'nn- nohvnMstori- * •
que, 335 hectares de terre et 091 hectares de bois.
Sol excellent. Minerais de fer sur différent points; >
Proximité du canal, ,, . i S
' Cette terre est pleine d'aTehir. ; 1 /'j )
On traitera séparément pour tout ou partie des bois.
S'adreiser à M* Planchât, notaire i Paris, boulevard
Saint-Denis, 8, et à M° Philippe Jarry., notaire* i *,
il) irl 'i
7 HAI.LS AUX BLÉ?. - 21 aoftt.
Fakines.—0» voyait encore ces jours derniers, dtns-Ies
déolàrations de hriues disponibles laites par ieso-hdteara,
figurer leipiix de 98 à 9i ff .*, aijonrd'hnl les plus-hauts i>iix
ont éli do 91 i M fr. Ces prix nu s'obtiennent que potnwies
Urines sur place et pat petites parties/AuJourd'hul beaucoup
de boulangers n'aohetentpai une «oftùre ae farines complète;
ilsiprennent hall on dix >aci do farjno k la halle, et 'recom
mencent >dçui en' troli'iours ip*fs. j i „" s ~ J5^é
Li position justifie oette eitrôme prudence, puisque chique
jour-am^ne une busse nouvelle. Du reste U ne se fait «bso-
lumeut rien,' et 1«> cours. dej^wW»»»* fli-Tre* ii(|i)b la quin-,
zai ne ne peut être coté. ' ' ' •• * '
' Ler«8t«nt sur T)lacs »'ect accru, depuis',
On ne sait rien eaco r e du parti que' prendra"Hr."lï 'pf?Tît de
police i t'éRard des f|uiae< quo la boulangerie possédé au
Grenier d'abondance.
Atrivages, , ' '¥."" '778 '87 »"•'
; Ventes i 4 S'io 10 ..
.... -Reetant, ".8,613
Cours moyen du jour 6S.«. Cours de taxede qninuine KT.C8.
BOtTXBB »■ LOHD&B8. — îO àbOt. coniéffaiês %0 'nr ;
le 2U, ou,eus à 87 3/8, lont rèroié à 8ï 1/4 S/8, «près être Wes-, '
cenduBà 87 1/8 1/4.— Pas d atTiires en fonda espagnoJs.riJf oi-i r
tugais n i/i.— Chemin dû Nord, 18,7/8 lt 1/8, ...
Bovasa bm — 17 août. — S o/o ïé a/8 argent,
36 1/3 pipi »r (après la ; bourse 16 3/8 B/l£ argent), S U/o i7.
lit papùr (après la Bourse 17 3/8 papier); delt» sans Intérêt
S tf/8 papier ; coupons 15 argent ; raies non consolidés 8 ^8
papier. ; j ':■! (,'nE :> < neoii i:»
<£enr|.Sâtn^Den!s7i7S.>-Mïle Defontaine, 31 ans, rte de" Gre
«elle»gaint-Honoré, 40. t - M. Biet, ans, psssaire du Grand-
Cerf,J -M. Ani.fians, ruo delà FidMi é, 8. — HmeCarsn,
60[ an», /ne Sotre-Dame-d? Haza-etU, S. — Mme Bossuard, 8o
ans, rtfe Ménilmo'nUnt, S4.—Mme veuve Linselle,-S7 ans, roe
deJafRoqaetto. 6J.—M. JBatu, *7 ans, rue du Uarché Neuf, ai.
—J^Liet, 30jlns,?rue (des Marais, 4. ■{■
\.J i.
■O'O/O fH'. ÏTRAKÇAM.—Relâche. , ,
s» 7' 0/0, oriKA-coK. — L'Eclair—Actéon.
' 6 0/0 ta. histoiuquk . — Le Chevalier die Maison-
V'j t S':* . ''!"•* * 'U '
" 6 0.0* vADiiivms.—Un Dernier Amour—un Vœu—
^-EllèWfolleT—
"ï P/Ç V ambim .—La Meunière—les Foyers d'acteurs.
' • 0/0*«iraiWA«*.— Un Homïne sanguin—Mlle Agathe
• les Malheurs d'un smant heureux.
1 0/0 r.-wt'AL >—tes Chiffonniers de Paris—Secours
«entrel'inçendie..;- ,
( 6 0/0 jf. SAirrr-KARTnî.—La Belle «tus cheveux d'or.
1 0/O •ATOÉ.-r-Léa.
: 7:0/0' ambigu . — Réouverture — (!,'•, repr.) Le Fils
du Diable,, dr. en cinq actes; précédé de : les Trois'
(Hommes Rouges, prologue. ' ' , .
C 0/0 cirqdk (anx Champs-Elysées.)—Bxereice» d '4-
" / quitationi^-^danse et yoltigeàcheval. ■
'$ 3/4 ra. flour*.—Là'Fée Urgande.
&, 4/2 voiees. —Sans Dot—le Triolet bleu.
. ; S ociété générale des annonces, ,
- .5»,place de, la Bourse,
LES PROSPECTUS ET LES ANNONCES.
Il||.ES'Mh<^RBç™9. S|f '----t-: .K.
Le»quatre cinquièmes 'des
prospectus ne parviennent
pas à leur destination; quant
au dernier cinquième, »'il
arrive, c'est malgré vons; et
le premier sentiment qu'il
éveille est l.a méfiance.
Le prospectus le plus pe«
tit, le plus économiquement
fait, .tiré à 60,000 exemplai
res, ; revient, tant pour le
papier, le timbre, 1% com
position et le tirage, que
pour le pliage, les bandes
et la distribution à domicile,
à au moins 600 fr.
£ ,• IXS ANNONCER. ?
' L 'annonce, au' contraire,
arrive chtez vous facilement,
sûrement, sous le patrona
ge et en compagnie d'un de
vos .amis: votre journal; ..
' Une annonce , de 100 li
gnes, insérée dans les Dé
bats, le. Constitutionnel, et
la Presse ( trois journaux
qui réunissent environ
70,000 abonnés apparte
nant. àila classe la plus in^
telligente, la plus occupée
et la plut riche) coûte âoo
francs. ' '
'ft {Tfc £*"'«/H
^Un prqspectui qvi jjoûte i -Une annpnof qni -coûte
nn r --- 30Q f ranc , arrive i 70,000
personnes, ; et pafesedan» lei
mains d'un .iio{iilKe incal
culable de lecteùif.' " "
; («Un prq*pecljttJ,qu| jjoûte
5 0QO franc» ; ne parvient pas
' 1. plu» dé 12),000 personnes,
: tt'e»t Ja que par un très
petit nombres " '
SOCIETE ÇH v DIIVEYRIER ET C',
t:& " '«"h. BfWW» 1
, °> „ „. w A,rAai8.
Bican b » 1 œsairwjLTïOi^ii 1 ^^;*;';' 5
1 , / Du 1 20 «oût> •;*'
M. Lazard),Bl ans, rue Saint-Honoré, ISS M. cljristopba,
83 ans. rko do Cbaiilot, 89. — Mme veove Jourdo, 68.ans, rue .
Saint f .ame, lu.—Bile Guillaume, 8(1 ans, granderné Vèrle,
19.— M. Boucheron, ili ans, rue Cadet, 11.'-^ *me*Morel; 87 ,
ans, rue Saint-Joseph, Mme Martin, 78 sns, rue'
HISTOIRE, NATURELLE.",?™
! " Papillons d'Europe, par Lncas, 80planches col.. 1 vol.
»n-8». ■
■ , .Papillons étrangers, idi, 80. d» d°, 1 vol. in-8 0 ;
Oitei tué' d'Europe, par iémaire, 80 d» d°, i vol. in-8°.
1 .Oiseaux étrangers, id., 80 d° d°, 1 vol. in-ft».
1 -- ' -Prix de chaque vblumè, 26 fr. au lieu de 32 fr.
. Chez A. Courcjerj éditeur, rue Haolefeuille, 9.
i ;PAGNEftBE,: éditeur, rue de Seine, 14 bis. '
■ HISTOIRE S CABINETS § L'ËIJROPË
pendant ta Consulat et l'Empire, écrite avec les docu-
. . mens réunis aux archives des adaire» étrangères, 1800-
, ' 1815 ; par M, ARMAND LEFEBYRE, ancien-attaché au
'' îninislèrê'des affaires étrangères. — Mise en vente du'
tome troisième; prix : 7fr. 80 c. le volume. »
pAGNERRB, éditeur," Tue de Seine, 14 bis. '
'"i;.\TRËTlE\SI)E VILLAGE ? comki«n,
• ouvrage couronné par l'Académie Française. Edition il-
■ lustrée dei 40 jolifis gravares;., 1 vol. ia-18.grand jésus
' vélin, impression de-luxe, 8 Tr.
^ timBûES0RAT'ECRs : ,aL"Ks;ï:'
y in-18 grand jésus ,véliq, 3 fr. 15 0 c, le volume.,. . ■ »
riïÏTÇimTP Kn-vente cliez HENHY LEMOIKE
; JllJplyi U E4.TSpuvçautés sur le ballet 02AÏ, musique
>;jïe Ci:Gide, dernier ballet représenté à l'Opéra'. qua
drille, par J.-B.'Tolbecque,! pollta, arrangée par Gide;
" S fr.;. cotillon ou grande~valse, 6 fr., et quadrille, par
H. Lemoipe;; 2 valses et S polkas en feuille, par Lecor-
teiller; chaque, 2 fr. : fantaisie, par Maurice Decour-
. cellq, 6 fr. l j
LES TABLETTES DU PIANISTE,
ou Mementç du profçssgur .de. piano, rédigées par JH. '
LEMOINE.—Cet ouvrage est utile Jt tous les professeurs 1
;• ^deçiano.-ainsi^u'aux ,mères de famille qui cultivent I
elles-mêmes cat instrument et veulent l'enseigner à ]
Iears enfang; i to I. gr. in-18. Net 2 fr.
Payis, H. LEMOINE, éditeur, rue de l'Echelle, 9.
TRAITÉ PRATIQUE DU P5ED-BÔT
,de la fausse anliilose du genou, et du torticolis : 2™«
édition,.1 v. in-8° orné de figure* ; prix : 8 fr. Par V.
DUVAL, docteur en médecine , lauréat de l'Institut,
'directeur des traitemens orthopédiques dans les hôpi
taux civils doJParis, et d'un Institut orthopédique con
sacré au traitement de toutes les difformités. Se trouve
obeï J.-B. Saillièré, libraire, rue de l'Ecole-de-Méde-
cine, 17, et au cabinet de consultations de l'auteur. 23,
rue Vivienriè. '
MAIAPIES S POITRINEiSaCr;
rabilité vient encore .d'être prouvée par 123 cas de gué-
Tison. — 1, volume in- 8.», prix :fi fr, J50 c. par la poste.
Chez Baillière,, libraire, et chez l'auteur, rue Riçhe-
lieu, 33, à Paris. — Maison de santé spéciale avec'ap-
pareil pour- l'inspiration.
jnp 1 \ rAVTTTPtoo traitement) et des iuni-
Ult ljil ■ UU U 11 E j matismes, par a. lartiguk.
l,vol>«in-8'. Pri* ;>8 fr. Chez Germer Baillière, 17,rue
de l'Ecole-de-Médecine, Paris. 1 . ' '
Sur. les infirmités secrètes de la jeunesse et de l'tge
mûr, avec 23 gravures coloriées. — Traduction
. française. :
LA PRÉSERVATION PERSONNELLE
Vient de paraître,- prix ; S fr. apùs enveloppe. Traité
médical sur le mariage et sur ces secrets désordres et
infirmités de la jeunesse et de l'âge mttr, résultat ordi-
naira des premières années de la vie, qui tendent à dé
truire toute l'énergie physique et mentale, toute pas
sion, enfin tous les attributs de la virilité, illustré de 28
planohes, coloriées sur l'anatomie, la physiologie et les
maladies des organes urinaires et reproducteurs, expli
quant leurs structure, usages et fonctions, et les dé
plorables effets.produits..sujr eux par l'onanisme, les ex
cès; avec desi.observations pratiques sur le traitement
de ia faiblesse , nerveuse, constitutionnelle et locale, la'
syphilis, le resserrement, .«to., par
SAMUEL LA'MERT, CHIRURGIEN CONSULTANT,
.9, Bedford street, Bedford square. Londres, .
menlbre de l'Université d'Edimbourg, membre, hono
raire de la Société médicale de Londres, licencié du
collège des pharmaciens de la même ville. '
' Critique de l'ouvrage. ' '•
< Incontestablement cet habile et curieux ouvrage
devrait se trouver dans toutes les mains, car évidem
ment de secrètes habitudes'sont contractées dans les
collèges et séminaires, et sont complètement ignorées
-de»
cet ouvrage, écrit par un véritable praticien, deviendra
un salutaire remède de l'ftge mûr et de la jeunesse, et
s* lecture résoudra bien des questions d'une manière
satisfaisante et sans appel, même i un plusintime ami.»
(Era.)
j. ledçyen et laroque, lib., 3, boulevart Mont-
piartre. à Paris»». T
BACCALAUREAT ÈS'-LETTRES.St"
siques, préparation,aux Ecoles. -^-vLa.maison DIJPDYo"
CESXAC vient, pour camuse d'agrandissements d'être
transférée rue Cassette, 37,' dans l'hôtel Cossé-Brissac^
27.bacheliers, reçus depuis le mois d'octobre, attestent*
la bonne tenue de l'établissement et la bonne direction,
des études. , ...
EXPOSITION PUBLIQUETi'M?
genres commandés pour l'Amérique.■ • ? -
Vente de pianos à prix net, sans auoune remise, aveo
garantie de trois ans. Maison iieniu herz , 38, rue de
la Victoire, k Paris.
PASSAGE DE LlOPERA.-'-co"».
Ce chapeau possède un système complet de ratification
de l'invention labbe ; il empêche la-transpiration 'et
préserve la tête des inconvénieiis que la chaleur entraîne
après :ielle,'.lesquels détériorent si rapidement les meil
leures coiffures. : , , . n f
a i> ftS|7Ci La vogue des armes beringisk , ruo du
illlilllid. Coq-Saint-Honoré, dispense désormais do
lui .donner des éloges, et même de donner son adresse ;'
il~pourrait a bon droit s'en formaliser; Nous enregis
trons seulement l'incontestable supériorité de ses pro
duits; rien ne peut rivaliser aveo eux, si ce n'est leur
élégance
FUSIL
LEFAUCHEUX «»«?-
busier ordinaire d» S.
A. B. Mgr le duc de Nemours, rue de la Bourse, 10, a
l'honneur de prévenir sa nombreuse clientèle que dans
ses magasins>on trouve toujours un grand choix de fu
sils de son système. Afin d'éviter^toute surprise et pour-
plus de> garantie, tces armes portent tontes son poinçon.
La fnbrication'des cartouches étant l'ame du fusil le-
faucueux , ne peut demander trop de soins ; aussi y
apporte-t-on dans eette' maison spéciale , autant par
amo.ur-propre d'auteur que pour la satisfaction ■ du
client, une attention., scrupuleuse. ...C'est du .choix, des
cartoiiches/ on ne saurait trop- le répéter* que dépend
tout le Buccè» de l'arme. ' Pour ne pas éprouver de re
tard, fstre, toujours ses .commandes à l'avance. — Nou
veaux pistolets i 4, 5 et 6 côups ; ■—nouveaux pistolets
de salon, .supérieurs à tout ce qui s'est fait jusqu'à ce
jour en ce genre. ... ,1',
PORCELAINES DURES,
seau, au grand
face la Poste.
aagasïn de' porcelaines et cristaux, en
CHEMINEES en MRBRE A 10 FR.
et .au-dessus, style moderne et Louis XV. 6,000 à
choisir. .
Chez j. depuis , petite r. St-Pierre-Awelot, 22. Aff.
S) î îî|?TI?ï)fI? de luxe. Houliez-Goguin, boule-
i ili lj.IEiillï; vard des Capucines, 8. Papier i
lettres spécial pour plumes métalliques, 80 cent, la ra
inette. Initiales entrelacées ou petit nom en or ou cou
leur, S fr. pour 120 fouilles. 1 fr. la bouteille d'encre à
copier aveo la press io n de la main.
dnvccfc! autographiques sur
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en présence des acheteurs.—Faub. Saint-Martin, 38.
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tous, avec accessoires et manuel. 40,000 copies au be
soin; servant aussi, à copier les lettres, gaud-rovy,
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Villette, près Paris. -
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des
s (33, rue Louis-le-Grand). Capital réalisé, cinq mil
lions. Elle achète, d'après des tarifs, les nues-proprié
tés de* rentes sur l'Etat; - d'actions sur la Banque de
France? de créances hypothécaires et d'immeubles.
DlfîVÇf l %îA T 8alîi t-oaniel , à Auteuil. On
Fijiiloivillixil . parle anglais aux récréations.
v Examen mensuel le 31 a oût, de 1 heure i 4.
LA PENSION P0NCET,
do Saint-Clond, barrière de l'Etoile, a obtenu cette an-
néer'ci, >au collège Bourbon, avec douze élèves seule
ment, 33 nominations (prés de 3 par élève), dont 12 prix.
Succès rare, et qui promet à celte nouvelle maison un
brillant avenir.
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sacré -au traitement des maladies de poitrine , par
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vais qui les guérit, si l'on veut, à forfait.
Q l?I) Maladies mieux guéries qu'ailleurs. Bu-
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. Approuvée par l'Académie royale de médecine,
a' la pharmacie rogé, rue v1vienne; 12.
;I)'après le Tapport fait à l'Académie, ce médicament
.purge aussi bien que l'eau de Sedlitz, et est anssiagréa-
blo au goût qu'Une Limonade gazeuse.
La difficulté de transporter en province et & l'étran
ger cette préparation à l'élat liquide, a engagé l'inven
teur à préparer une poudre au citrate de magnésie qui,
dissoute dans une bouteille d'eau, donne facilement et
en tout temps une Limonade purgative gazeuse limpi
de, tout à fait semblable à celle qu'il vend & Paris.
Ces' deux produits ne se vendent qu'avec la signature
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i ■ ! ^ ^ ' 1 1"'. ' '■
Elle est représentée dstna «ona lés
's *■ ■ dép ®pJemst®«.
— 13 —
BIBLIOTHÈQUE CHOISIE DU! CONSTITUTIONNEL.
mént elle .rencontra par hasard", un èoir, au coin dà pont
Notre-Dame, la femmb à Goubin, .qni se cachait depuis qna-
tre;joùrs dans laxave d'une maison.* qu'on démolissait der-r
rièrel'H6tel-Dieu' . > .
- .—.Eh l -poHrquoi donc qn'ellese cachairdans le jour; la
femme k Goubin?. ; . • 1
•;—iPour sesauver de son homme, qui voulait la tuer!'
Elle ne sortait qu'i là nuit pour; aller achèter son f .pain.
C'est comme ça qu'elle avait rencontré la pauvre; Lorraine,
qui ne savait plus ott donner de là tête, car elle s'attendait
à.accoucher .d'un, moment à; Tautre;;. Voyant ça, la femme,
à Goubin l'avait emmenée dans la cave où. «Ile se cachait;
C'était toujours un asile. > • . r • ,
•>!.—- Atteiids .doricl attends donc, la femme à Goubin, «'est'
Helmibaï-i—dit"le ChouTinëur.-' r-:
-jf—Oui upe . brave ïille —■ répondit- Ja G_ou
golette;,:.. Dame,'elle a fait ce qu'elle -a pu en Sonnant -la
moitié de -sa cave. de sa paille et de son pain à la Lor
raine, : qui est accouchée d'un: pauvre petit "ènfânt'; : et;
pai. seulement une bouverture;.' rien, que .de là paille!...'
Voyant ça» la femme à Goubin n'y tient pas; ait- risque
de se .faire assassiner ^ar ^son homme qui la:cherchait
parlout, el!e sort en-plein jour .de'sa cave et elle; vient
me trouver. Elle savait que j'avais enéore nn petit peu d'ar
gent et que je n'étaii pas méchante ; justement 'j'allais mon
ter en milord (4)- avec Rigolette ;; nous voulions finir.mes
quarante-trois francs -, nous faire mener, à la campagne ^
dans les champs......ij'.aiine tant lés champs! les arbres.
les prés fcais, bah I quand Helmina me raconte le malr
heur de la Lorrainè f je .renvoie<-leinilord ; - je cours,.à ma
chambre prendre ce que j'avais de linge : mon matelas,
ma couverture, je fais mettre ça sur le ^ dos - dliuàt commis
sionnaire, et je trotte à la. cave avec ,1a femme ii. Goubin....
Ahl fallait voir commç elle était contente, la pauvre Lorraine:
Nous l'avions veillée nous deux,' Helmina;.quand elle a pu
sa l^ver, je l'ai aidée. da> reste - de mon- argent- jusqu'à ce
qu'elle ^it pu se remettre à son bateau. Maintenant elle.ga--
gne sa vie ; mais je ne puis pas venir à boni de lai (aire don
ner ma note de blanchissage 1 le vois bien qu'elle veutjs'acr
quitter comme çal D'abord... «i; ça continue,, je* lui itérai
ma pratique.,", r- dit la Gonaleuse,d'un air important:..
—r .En la femme à Goubin?/-r- demanda le Chourinenr. ,
— Commentl tu ne sais pas? dit la Goualeuse.
.... , r— Non; quoi donc? .. . . ; -
— Ahl la malheureuse !... Goubin ne l'a paslmanquéeil
trois ,coups de .couteau entre les. deux ëpaulesl On lui
' avait dit qu'elle rôdait du côté du côté de l'Hôtel-Dieu; et un
soir, comme elle sortait de . .sa cave r pour aller chercher du
lait pour la Lorraine,riH'aiuée..:.' .« '.
-r C'e.stdonc pour ça qu'.il zmefièvre cérébrale [%) et qu'il
(1) Cabriolet de place à^qufltre roues, ;
(2) Qu'il est pondamné à mort. . ^
sera, dit-on, fwché{\\ dans huit jours?—dit le Chourineur.
■ --Justement, -rr -:ditla.Goualeuse, : , r V -.i, f , i
— Et quand tu as eu donné ton argent à la Lorraine,;
qu'as-rtufait, nia fille 1 ?—dUi^odolphet > .. —
. —Dame, alors, j'ai cherché de'l'ouvrage.-Je savais très,
bien coudre ; j'avais bon courage, je n'étais pas embarrassée;
jlentredansuneboutiquedeiingère delà rue Saints-Martin.
Pour ne tromper personne, jfe dis.que je'sors, de prûen de-,
puis deux mois, et que j'ai bonne envie.de trayaillêr^i oume
montre la porte, le demande de l'ouvrage à emporter.; on.
me dit .que je me moque du monde en demandant qn'on.me
confie seulement une chemise. Comme j je ; m'en retournais
hign triste... j'ai rencontré l'ogresse et uce des-vieilles qui
étaient toujours après moi depuis ma;,sortie deprisop. u « J$ ;
ne savais plus comment' vivre..;:Elles m'ontlemmçnée.i,.,
Elles'm'ont fait ioire de l'eau-de-vie 1;.., Et voilât... : -, ;
- :~r Jç comprends, .r— dit Je Chourineur ; rrr.je te connaigi
maintenant comme, si, j'étais tes père ei mère; et qu^tu.
n'aurais jamais qiiitté mon giron. Eh .bien 1 voilà, j'espère*,
une confession.; ' t ,-i ; ; t.;<> ,f f>:
Oh dirait,que ça t'attj'iste. ma fille, d'avoir racoïté ta
vie, dit Rodolphe, m . •»: •; ••
h :—Le fait est que ça ine 1 ,chagrine de regarder, sjnsi der-,
rière moi; depuis mon: enfanée,,c'est lacprgroière fois qu'il
m'arrive de me rappeler toutes ces>choses:là à la fois. .; et ça
n'estplas gai:.:;n'esWce pas,•Chourineur '? ï : > . r, •«. c,
— C'est ça,—dit celui-ci avec ironie j-r tu regrettes peut i
é£re d'avoir pas.iété ifille .de cuisine: dans ,une gargotle,-on
domestique chez de.vieilles.bêles; k'soigner ; l£sleurs,?i,
: ?—C'çst égàl... ça doit être bien bon d'être honnête... —
dit Fleur-de-Marie avec un soupir.. . i - —■
c h - Honnête! johK".. c'te têtel llr-s'écria la bandit avec.un
bruyant éclat.de tire.-r Honnête !Ù Et pourquoi.pas ; rosièri
tout de suite* pour hpnorer tes père et mère que tu ne con
nais paS? - r.; .T," i',':J .i-).;"
— La figure de 'la jeune fille avait pqrdu. depuis quelques
momens, l'expression d'insouciance qui la caractérisait. Elle
dit au Chourineur: ! . . :ù -•■ i : ; .j:t •./ :, / —
..i r— Tiens, Chourineur, jene suis pas pleurnicheuse.;.Mon
père ou^mà mère m'oni jetée au coin de la iborne,comme ufe
petit chien qu'on a de trop; je ne leur eniveux .pas ; jls n'a-
vaient pas sans doute de quoi se nourrir eux-mêmes r Ça
n'empêche pas, vois-tu, Chourineur; qu'il y a des sorts plus
heureux que le mien^ ;. .. • . . . . . ,
::■>— Toi? mais qu'est-ce donc qu'il te faut? T'es.flambante
comme une Vénus ; t'as pas dix-^sept ans ;.tu .chantes com
me ,un rossignol ; tu as l'air d'une vierge ; on t'appelle Pleur^,
der -Marie, et tu. te plains! Mais qu'est-ce que tu diras
donc quand tu auras utie chaufferette sous les arpioru (%),.
et une teignasse en chinchilla,, comme voilà.l'ogresse 1 .
Oh I je he viendrai jamais à cet âge-là: .
<1) Et qu'il sera exécuté.
(2) Pieds. , :
EUGENE SUE. — LES MYSTÈRES DÉ PARTS.
en tendant mes sucres d'prge, je chantais comme une al-
louette, quoique je n'en eusse guère envie, .s. de chanter.
— Dis donc... des sucres d'orge... c'est ça qui dévait te-
: fair e envie,- ma pauvrë Goualeuse 1
i ■ f-r Qhl je crois bien, Choiirinéiir;' mais je n'en avais ja -
mais goûté ; c'était mon ambition... et c'est cette amhition-
là qui-m'a perdiie. tu vas voir comment. Un jour, en reve
nant de mes vers, des gamins m'avaient battùe èt volé'mon
panier, je rentre, je savais ce qui m'attendait; je reçois ma
paie et pas,de pain- Le soir, avant d'aller au pont, la bor-
gnesse, furieuse de ce que je n'avais pas étrenné la veille ;
art lieu de m«i doaner de* coups comme d'habitude potir me
mettre en train' de pleurer, ijme martyrii?ë jusqu'au sang en
m'arjachant 'des cheveux du côté des tempés, où c'est le plus
sensible. ...v
i— Tonnerre.'Ijiça .c'est trop fort.! rp s'écria: le bandit en
fjrappant du poingjsur la table et. en fronçant les soucils. —
BaWreun enfant, bon... mais le martyriser, c'est trop fort!
i - Rodolphe-avait attentivement .écouté le récit de Fleur-de-
Marie il. regarda le Chourineur avec étonnement. Cet Éclair
de sensibilité le surprenait. . • v • : : .v
. Qu'as-(u donc,. Chourineur? rf-lui dit-il, •».« :u.!„
: -rr Ce q\ie .j'âiL ce que j'ai?. Commentl ça ne, vous fait-
rien de rien, à vpus?. Ce mpnstre de Chouette qui. martyrise
cet enfant I Vous êtes donc aussi dur que vos poings !
■ —Continue, ma fille, —dit Rodolphe .à Fleur-de-Marie,
sans répondre à 1 interpellation du Chourineur.
. 'le vous disais, donc, que la Chouette ipe martyrisait
! pour me faire pleurer;, moi, ça me butte; pour la faire en-
! dêver, je me mets à rire . et je m'en.vas au pont avec mes
sucres d'orge. La hbrgnesse était à sa.poêle.,: De temps en,
' temps elle me montrait le poing. Alors, au lieu.de pleurer,
! je; chantais, plus fort ;. avec: tout ça j'avais une faim, une,
faim! Depuis six mois que je portais des sucres d'orge, je
n'en avais jamais. goûté un;.. ;Ma foi.!, ce jour-là je n'y tiens
pas,., .Autant par faim que pour;faire enrager la Chouette,
je .prends .un suçre d'orge et je le mange. ~ ).
\—-Bravo,'ma fille ! ; •; . •
— l'en mange deux. - ^
Bravo ! Vive la Charte 1'. I :
— Damé ! je trouvais ça bo.n; ma,is ne voilà-t-il > pas une
marchand^ d'oranges^qui; se met à crier à la borgnesse 5
« Dis donc, .la Chouette,.. Pégriotte mange ton fonds ! »
— Oh 1 tonnerre! ça va chauffer.,, ça va chauffer— dit le
Chourineur singulièrement intéressé. f-r-Tauyre pstit rat!
quel tremhlçment quand la Chouette s'est aperçue de ça
heinL ■ , '
— Comment t'es-tu tirée de là, ma pauvre Goualeuse? —
dit Rodolphe aussi intéressé que le Chourineur.
; -r-r Ah;, dame !. ç'a, été dur; seulement ce qu'il y avait de
drôle,- — ajouta Fleur-de-Marie en riant,—c'est que la bor-
guesse, tout, en enrageant de me. voir manger ses sacres
d'orge , ne pouvait pas quitter-sa poêle, car sa friture était
bouillante. ' > ;*
- Ahl;., ah!.,, ah!... «'est vrai, Én voilà: une position diffi
cile! — s'écria lé Chourineur en riant aux éclats. <
Après avoir partagé l'hilarité du bandit, Fléur-de-Marie
reprit.: 1 , ' ' '
— Ma foi ! tnoi, en pensant aux coups qui m'attendaient;
je me dis : Tant pis ! je ne serai pas plus, battue ^our trois
que pour un. Je prends un troisième bâton , et, avant de : le
manger, commè la Chouette me menaçait encore de loin avec
sa grande fourchette dé fer... aussi vrai que voilà une assiet
te, je lui montre le sucred'orge, etje le croqueà son riez.
, — Bravo ! ma fille 1... ça m'explique ton coup de ciseaux
de tout à l'heure... allons... allons; je te l'ai dit, tu as de
l'atout ( du courage). Mais la Chouette a dû t'écorcher vive
après ce coup-là?" •"
— Sa friture finie, elle vient à moi On m'avait donné
trois sous d'aumône, et j'avais mangé pour six... Quand la
borgnesse m'a prise par la main pour m'emmener, j'ai cru que
j'allais tomber sur la place, tant j'avais peur... Je me rap
pelle -ça comme si j'y étais... car justement c'était dans le
temps du jour de l'an. Tu sais, ilya toujours des boutiques
de joujoux' ,siir> le Pont-Neuf ; toute la soirée j'en avais eu
des éhlouisséinens..... -rjen qu'à regarder toutes ces belles
poupées; tous ces beaux petits" ménages.. ; ï tu penses, pour un-
énfant...
— Et tu n'avais jamais «ù de Joujoux!Goualeuse?—dit le
Chourineur.. -
. — Môil es-tu' bêtfe, "va?.;. Qui est-ce qui m'en aurait
donné? Enfin, la soirée finit ; quoiqu'en plein hiver; je n'a
vais qu'une mauvaise guenille^ ^ robe de toile, ni bas ni
chemise, etdes sabots aux pieds! Il n'y avait pas de quoi
étouffer^ n'est-ce pas? Eh bien !> quand la borgnesse m'a pris
la main, je suis devenue tout en nage. Ce qui m'effrayait le
plus, c'est qu'au lieu de jurer, de tempêter, la Chouette ne
faisait que marronner tout le long du chemin entrer ses
dents... Seulement, elle ne me lâchait pas, et me faisait mar
cher si vite, si vite, qu'avec mes petites jambes j'étais.obli-
géede courir pour la suivre. En courant j'avais perdu un de
mes sabots ; je n'osais pas le ilui dire ; je l'ai suivie tout de
même àvecjun piëd nu... En arrivant je l'avais tout en sang.
— La mauvaise chienne de borgnesse! — s'écria le Chou-,
rineur en frappant de.nouveau sur la table avec colère; —'
ça me fait un drôle d'effet de penser à cette entant qui trotte^
après cette vieille voleuse; avec son pauvre petit pied tout
saignant...
— Nous perchions dans un grenier de la rue de la Mor-
tellerie; à côté dé la porte de l'allée, il y avait un rogomiste :
la Chouette y entra en me tenant toujours par la main. Là,
elle but une demi-chopine d'eau-de-vie sur le comptoir.
— Moibleu! je ne la boirais pas; moi, sans être soûl com
me une grive.
: —C'était là ration de là borgnesse; aussi elle se couchait
toujours dans les bringues-zingues. C'est peut-être pour cela
qu'elle me battait tant. Eiifin, nous montons chez nous; je
n'étais pas k la noce, je t'en réponds. Nous ^arrivons : la
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