Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

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Presse et revues

8 pages

Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1938-02-19

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 126844 Nombre total de vues : 126844

Description : 19 février 1938 19 février 1938

Description : 1938/02/19 (Numéro 22270). 1938/02/19 (Numéro 22270).

Description : Note : Dernière éd.. Note : Dernière éd..

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse Collection numérique : Bibliographie de la presse

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Description : Collection numérique : BIPFPIG37 Collection numérique : BIPFPIG37

Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6644725

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 12/04/2011

TEMPSPEOBABLE

BEttlON PABÏS1ENNE. Encore
AtiT&ES REGIONS. Friilalauea

SOLEIL lev,, 6 b, 'ôi; couch,, 17 b. 1S

m> e itw ïï ffi: ri ê m> n t h ©w /gj

40 cent. CLE PLUS LU DES JOURNAUX DU MONDE

J SAMEDI
19

FÉVRIER 1938

mm tt»M»

RÉDACTION ET ADMINISTRATION i 1B-S2. RUE D'ENGHIEN, PARIS (1O«) O TÉLÉGRAMMES i PAM3IEN-PAR1S O TÉLÉPHONE PROVENCE lB-ai INTER-PROVENCE 4«>W CHÈQUE POSTAL PARIS

L'EMPRISE DU REICH SUR L'AUTRICHE
Paris el Londres
cherchent les moyens
e limiter le péril
M. CORBIN A INFORMÉ M. EDEN
DES SUGGESTIONS FRANCAISES
M. Chamberlain elle chef du Foreign
Office ont conféré hier à doux reprises
avec le comte Grandi sur l'ensemble
des problèmes anglo-italiens

L'aêtirtté diplomatique déclenchée dant les capital» par i'tilti-
xuatujiï de Beitsitesgaden et l'intrusion de l'Influence naziatfe dana le
cabinet autrichien se développe de jour en jour avec plus d'intensité.
Le gouvernement français a obtenu par îaa démarehes de.
Jî. SYaneois-Poncet il Berlin et de M. Puaux à Vienne aes infottna-
tionfl complémentaires sur le véritable aena et la portée de l'accord
austro-allemand. Il a acquis la conviction que l'action du Reich sur
l'Autriche, pour le moment limitée, pourrait avoir dea lendemains et
peut-être avant qu'il soit longtemps.

En conséquence le Quai d'Orpay a immédiatement envoyé IL
M, Corbin, notre ambassadeur à Londres, des Instructions qui lui
permettront de faire progresser rapidement les pourparlers engagée
avec l'Angleterie au sujet de l'Autriche.

Ces instructions sont en .effet fermes et claires. La France
«tfeme qu'on ne saurait laisser sans résistance a'inataurer dans les
rapporie internationaux la méthode des ultimatums, ni tolérer que
soit modifié par la violence le atatut de l'Europe centrale établi par
les traités. Parla pense qu'il faut réagir dès maintenant et propase a
Londres de s'y associer.

(Voir la troisième page.) Lucien BOUBGUES
"L'Exposition de New York sera
féerique et s'ouvrira au jour dit
déclare M. Jacques Greber qui rentre des États-Unis
Et la France ne sera pas la moins aliment représentée
Le Havre, 18 février (dèp. Petit Parisien.)

Ce sera féerique

Le paeaagfer qui noua parle au débarquement du paquebot Ite-de-
F'rance est M. Jacques Greber, architecte en chef de l'Exposition de
Paria. Il a asaiaté à New- York à des essais de fontaines lumineuses
en vue. de l'Exposition internationale de

̃ Je n'ai vu que des maquettes, ̃dit-il, au huitième main elles
permettent de préjuger lea future essais. Ces fontaines rappelleront
nos jeta d'eau de la Seine. Mais nos amis américains ont poussé plus
loin leurs recherches. Cea Jeux de l'eau et de la lumière s'accompa-
gneront de musique.

(La wuite à la deuxième palle.)

LE PRINCE SEIL EL ISLAM AL HUSSEIN
UN DES F1LS DU ROI DU YEMEN
EST ARRIVE HIER A PARIS

Le statut du travail

m CHAMBRE VOIE

LE HMi PU

M. Camille Chautemps est intervenu
pour expliquer le mécanisme de la
transaction adoptée à propos de
l'échelle mobile des salaires
No" sommes tous d'accord, a-f-J/
éelarè, pour proportionner te
̃̃ salaire au coût de la vie. Mais
il est impossible de faire
assurer aux entreprises par
un automatisme absolu des
charges nouvelles génératrices
de chômage et de ruines.
Après les déclarations si nettes et si précises de M. Camille
Chauteraps, on pouvait croire que la Chambre épuiserait rapidement
le débat sur la conciliation et l'arbitrage. Mais c'était méconnaître
la ténacité des auteurs d'amendements t!s' furent Si à. embouteille*
un long moment l'examen des articles du projet.

(La muit* la diuxiim* pas-.)

Deux navires français

essuient des attaques aériennes
au large des côtes espagnoles
Ce sent le contre-torpilleur La-Cordelière'
et le paquebot Ef Mansour qui
ont été victimes de ces agressions
(Voir la clntfuiimi pas:)

LES AVATARS. MILITAIRES
DE PHILIBERT BESSON
Il prétend toujours être officier da réserve ut u refus* t
sceaptw un fascicule de mobilisation ne lui «cordant que
le grade de clans

C'est ce qu'il a soutenu devant les conteillsrt d« U cour
de fliom, bien surpris de le voir paraîtra a i'audienoe
(Voir la cinquiimm pas_.)

M. Fauques-Dupart, chef de
cabinet de M. Deltas,
devient conseiller de notre
ambassade à Barcelone.

M. Fouctues-Du-
pare, chef de ca-
binet de M. Yvun
d'être nommé à
l'ambassade de
Fra-nœ en Espa-
gne, où il sera
ohargé des Zone-
tions de conseil-
ler. La et
le talent dont a
fait preuve au ca-
binet du ministre
ce pénétrant di-
plomate qüi
8.vïLit été précé-
demment un des
T)rinei"Dain colla-

borateura da M. Payl-Boncour
permettent d'augurer que, dans le
poste difficile où Jl aecoedera 1W
basaadeiir fort actif qu'est t
M. Erlc La.bonne, M. Fou.quea-
Duparc pourra rendre de granda
services à. notre paya. Sa nomina-
tion eat accueillie en Espagne avec
L'anniversaire de la naissance
de Washington

M, Bonnet r«pré»«ntw*
lx gAuvtwn«m«nt an banquet erg*-
nit« par l'Amairican Club

Retenu par les obligations de sa
charge, M. Camiiïe Chautemps, pre-
aident du Conseil, ne pourra pas
assister au banquet que l'Am^rfcan
Club donne iL l'occasion de,1a têlé-
b rat ion de l'anniversaire dû la
naissance de Waaliing-ton.

Il sera remplacé par M. Georges
Bonnet qui représentera ]e gou-
vernement français.

<> A la quatrième page
FILS DE quatrième

TUEUR DE FEMMES

A la quatrième palle',
Toinet

"Mimi"et"Dany"
caramboutilent.
Ces « musiciens » dont les eicro-
queri« «rteisimrt k miilion tm-
minm» leur carrière, in d«ii hom-
mes par un du« au violon, la
femme par une fitgnc.

le comité ministériel
de défense il
s'est réuni

ACCORD COMPLET
1° Sur l'accélération du rythme
des fabrications

2° Sur la répartition des crédits

Une conférence eU lieu hier
matin. à l'hôte] Matignon, aous la
présidence de M. Camille Cheu-
temps, à laquelle assistaient, avec
MM. Frossard et Georges Bonnet,
ministres d'Etat, MM. Edouard
Paladler, Guy La Chambre, Wil-
liam Bertrand et Marchandeau.
Les ministres ont procédé à un
examen, complet de l'état 1: Il
fabrications de guerre et ont envi-
sagé les moyens d'en accélérer le
rythme dans le cadre des possi-
bilités du budget et de la tréso-
rerie.

Ils ont également envisagé lez
moyens nouveaux qu'il serait pos-
sible de mettre à la disposition de
la défense nationale. L'accord
s'est aisément réalisé, tant en .ce
qui concerne l'accélération du
rythme des fabrication* qu'm ce
qui concerne la répartition des
crédits entre les divers départe-
ments ministériels.

Ci-tontre- M* Daladiwr «ortant
de J'hôtel Matignon après la
conférence. Derrière lui M. Guy
La Chambra

L'affaire du C.S.A.R.
et l'ex-ïnspecteur Bonny

Députa 18 mois d'octobre dernier,
certains échos, qui n'avaieat pu
été aémfintia, avaient la.iseé enten-
dre que rex-insjMcteur Bonny, révo-
que de la aûreté nationale après
l'affaire Staviolcyf avait pu jouer
\tn. certain r-ôlt dans l'enqu&te poli-
cière sut le C. S. A. R. Quel rôle?
On ne le précleait pu. Ott dana
BOn numéro de jeudi, le Jo«r pu'
bliaït une sorte de résumé chrono-
logique (bas rapports que M. Bûûny
aurait eus, tant aVBC le ministre de
l'Intérieur, qui était alors M. Dor-
moyf qu'avec la direction de la
sûreté nationale, à l'occasion des
investigations but l'activité du Co-
mité secret d'action révolution-
naire. Le Jour laissait entendra
aussi que 1es servie» rendus à
cette occasion par l'ex policier
avaient été assez Importants pour
que sa. réintégration qu'il avait
demandée lui eût été assurée.
Que pensait-on de ces révéla-
tions à la sûreté nationale ?
M. Bonny avait-il été réellement,
comme on J* afsalt, «l'Instiga-
teur de l'enquête sur le CS-A-K–
sinon l'instigateur de l'affaire elle-

L*ex-tmpectaur Boutij1

même, comme on le donnait, moine
objectivement, penser ?

(La juif* à la cinqaiim* page.)

LA GRANDE AVENTURE POLAIRE

«-J'aperçus d'avion
quatre points noirs
piqués sur la glace.»
L'aviateur Vlasov, qui le premier prit contact
avec Papanine et ses compagnons, fait l'émouvant
récit de son exploit.

(Voir à la cinquième pagm,)

Aux assises du Pas-de-Calais
BERVAULT
cette brute qui, dans un bois,
près de Vimy, tua une jeune fille
qui se refusait à lui et mangea,
son crime commis, le repas
que sa victime portait dans un sac
AURA LA TETE TRANCHÉE
SUR UNE PLACE D'ARRAS
Compte rendu d'audience

par Edmond TOURGIS

G«orgN HtmiiEt, d'svpri* une photographie priie au moment
do son Krratatwn

(Voir À la clniaiim* paç:)

Un accord intervient
dans l'alimentation

IL A ÉTÉ SIGNÉ
PAR 7 MAISONS
SUR 12

L'accord entre Iea délégué. em-
ployés et patronaux de l'allmenta-
tton 8. été signé définitivement hier
à i'hôtel M^tigTion enprésençe de
M. Fross&rd.

Voici le texte de ce document
« Sous la présidêae-e.de IL L.-O.
ministre d'Etat, entre
les membres du syndicat général
de l'alimentation parisienne, repre-
lient! par M. Patat, secrétaire gé-
néral, et M. VàUet, secrétaire, et
les établissements soussignés, Il a
été convenu ce qui suit:

10 L'occupation des entrepôts
cessera immédiatement pour être
terminée le 39 février à 12 heures:
2° 'La. reprise du. travail s'effec-
tuera le plus rapidement possible,
aelon les besoins de la oiïentèle
et les nécessité. de l'exploitation.
Cette reprise sera, assurée exclu-
sivement par le personnel travail-
lant dam l'entreprise au moment

(Ls suifs Le.
Gazette d'Hollywood

SOUS LE SIGNE
DES ETOILES

Le franc-

parler de

Bette DAVIS
par François PORET
Hollywood, février.

On verra tout HolîywoM
Très sérieuaement, les Warner
Brothera viennent de tenter une
expérience: dont le moins qu'on
puisse dire est qu'elle est assez
inattendue. Il s'agit d'un fi!m placé
sous le signe de l'utrologie et qui
du moins l'espère-t-Dn sera
ainsi défendu contre le mauvais
sort

On vient de commencer de
tourner When wsre you born e
(Quand ètes-vmtç né t), dont le
scénario Il été préparé par un
astrologue connu, le Dr Manley
Hall problème policier, résolu
par un médium en l'espèce
Anna May Wong grâce à une
étude des horoscopes de divers
suspects.

Le studio apporte le plus grand
soin A se conformer aux règles
édictées, parait-il, par les étoiles.
C'est ainsi que toua les acteura
doivent être nés BOUS. un déa

Bette Davin

caractère de chacun d'eux, le
Dr Hall a examlné les horoscopes
avant de les il a été conai-
déré que la date la plus favorable
pour commencer à tourner était
le 9 février, a exactement 11 h.
du matin. Et c'est à cette minute
précise que les caméras entrèrent
en jeu.

(La suit- à la deuxième pQ£*- )

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