Presse et revues
10 pages
TEMPS PROBABLE:
fABLSIKSM;. t>mp*
Tr»id par vent affaibli tuird-eut iu-
C*H* ivh éclBlrcleii. Nuit S". Jour 10>+
EN t'RAN€K. Temps iswL froid
du tur
Le Parisien
RU£ D'ENGHIEN, PARIS
TÉLÉGRAMME3 PARISIEN -PARIS TÉLÉPHONE PROVENCE 15-21 INTER-PROVENCE 46 à 48 CHEQUE POSTAL 33S-9&
81* jUT » J B »' al. 7.7_ jj_
JEUDI
8
OCTOBRE 1936
aalsti Brtffitta
Ls Parisien
PUBLICITÉ CHAMPS-ELYSÉES
t, A G U E R R E C I Vit E E N .ESPAGNE
Rumeurs et réalités
sur les opérations
L'observateur placé au coeur du:
pays ne peut qu'être surpris de
la teneur de certaines nouvelles
qui circulent hors des frontières
par notre envoyé spécial André SÂLMON
L*n effets do à A Santa Oust &ei Rétamât
Saint-Jean-de-Luz, 1 octobre.
A juger des événements. de l'ensem-
ble des opérations, du coeur de l'Es-
pagne nationaliste et à s'approcher le
plus possible et le plu. souvent possi-
hte des fronts, torit en déplorant une
foia de plus de ne pouvojr se trouver
dans le mémé moment partout à la
foia» on e*t assez murpris de certaines
informations parvenues hors de la
Péninsule après avoir accompli un
long circuit a travers plusieurs capi-
tales.
Quand un calme relatif régne sur
la totalité des fronts, hora peut-être
celui de Biscaye, quand l'essentiel de
l'effort militaire se limite à la prépa-
ration d'une attaque de JMadrid dont
on Jfc$ut. prévoir la vigueur, l'instant
eâC-sa'ns doute bien choisi poûF tenter
un résumé de la situation dans les
secteurs.
Tout d'abord, en Biaeaye, la défende
d'Eibar est devenue si précaire que je
n6 a*iS pas si ce petit Saint-Etienne
basque, si cette qui a toujourp
vécu du commerce des armes [psat-
petas /tuas) ne sera pas aux mains
du général Mola, commandant des
armées du nord, lorsque paraitront ces j
lignes. Un volontaire, Messe léger,
arrivé ici d'Eibar, apporte la nouvelle
de ^occupation solide du quartier
d'Arrate et des hauteurs les-
quelles assurent aux assaillants une
1 observation favorable des mouvements
des assiégés et aussi toutes les possibi-
lités d'un tir efficace-
(La *uit* la froiiunie page.)
LA NON-INTERVENTION
EN ESPAGNE
Une note de protestation de l'U.R.S.S.
met en cause le Reich et le Portugal
Moscou, 7 octobre.
Os CÙRÏESPUNbAtfT F-AftTTETlLUSS
II. Kagan, chargé d'affaires de
VU* R. S. S. à Londres, a remis aujour-
d'hui à lord Plymouth une déclaration
écrite dans il il 1e prévient que
'̃ si des mesures ne sont pas prises
immédiat «lient potlr empècher la viola-
tion de l'accord de noti-interventîon en
soviétique
se eonaidêrera comme dégagé de loutea
lea obligations découlant de v*X ^ccord »,
Portugal « qui viole systématiquement
Le gouvernement de Moscou craint j
que par sut ta l'accord ne devienne
inopérant
Il ne nue
serve à cacher une assistance militaire
donnée aux rebelles contre le gouver-
nement légitime par certaines puissan-
ce'! participant à l'accord.
M, KagS-fl.- fournit il, îord Piymoutîi
un langue liste rît^g violations de
l'accord qu'il impute au Portugal et à
1'Allemagne.
Georges LUC1A.NI,
LE 1 S OCTOBRE A ORLEANS
M. Léon Blum prononcera
chez les radicaux socialistes
un discours politique
M. Léon Blum » accepté l'invitaLkill
qui lui était adressée par la Fédéra-
tlon radicale socialiste du Loiret de
préaider le 18 octobre, à Orléans, un
grand,, banquet populaire destiné
fêter' les résultats des élections ctes
cription qui est celte de M- Jean Zay,
ministre de l'Education nationale. L*
président du Conseil, qui sera entouré
de plusieurs ministres, prononcera à
cette occasion un discoure politique.
Au pavillon de Flore
L'ENCAISSEMENT DES TROIS MILLIONS
A DONNÉ LIEU A UN VAUDEVILLE
Le débitant de tabac acfctteur du billet n° I.0I0.80T se présente
aux guichets du Louvre avec ses dix clients gagnants un Grec,
un Arménien, six Polonais, un Chinois et. un Français
Tandis qu'il est en conversation avec le directeur de la Loterie
nationale, les dix heureux mortels l'abandonnent non sans refuser
de payer le chauffeur du taxi qui les avait amenés
Mait le débitant de tabac retrouve dans son magasin toute la
compagnie augmenté* d'un onzième « gagnant » qui, se déclarant
propriétaire d'un vingtième imprévu du billet s'en va
déposer une plainte au commissariat
(Voir à la quatrième page,}
ijt» fWMHtl des trois isiJIioHg remontent es sa.4 »pFèfl «loir eneAluâ leur fortune
NOUVELLES
DECLARATIONS
DU PRESIDENT AZANA
A NOTRE
ENVOYEE SPECIALE
ANDRÉE VIOLLIS
"Une partie dont l'enjeu
engage l'avenir de
l'Europe se joue,!
affirme-t-il, derrière
la guerre d'Espagne"
Madrid, 1 octobre,
Derrière un secrétaire de presse, je
traverse à la galopade 1es salons
somptueux et déserts du palais natta-
mal avec Leurs vieilles tapisseries et
leur tapie épais Comme un gazon et,
;out à coup, dans une pièce étroite.
bn peu sombre, me voici devant le
président nzana.
En ces heures graves, il a bien voulu
sacrifier quelques précieux instants
aux lecteurs de notre grand journal
populaire.'
Depuis six semaines que je ne rai
vu, la singulière pâleur de son masque
puissant aux larges mâcholres une
pfeJeur d'hostie -encore accen-
tuée. Ses yeux plus noirs y brillent
d'une ftamme plus aombre; mais, droit
et robuste, le torse bombé, la tête reje-
tée en arrière sur des épaules rang-
il il dégage toujours la même im-
pression d'énergie équilibrée.
Etrange destin que celui de cet in-
tellectuel. de cet écrivain qui, à la
tête de son grand pays torturé, doit
faire face à la plus impitoyable des
guerres Tantôt marchant à travers
la pièce, les mains derrière le dos,
tantôt assis sur le frets canapé de
bois laqué, il parle, et l'émotion, la
colère, la douîéur' font tour à tour
trembler sa belle voix de tribun.
Par la fenêtre, on voit au loin monter
vers le ciel l«s fumées rousses du
front de Guadarrama. En un français
de lettré, auquel le ràiïque "accent
d'Espagne ajoute une étonnante vi-
gueur, te président dit ma désillusion
devant certaines défections. de voir
négliger dea intérêts _précis qui enga-
gent tout Tavenîr de l'Europe et du
monde Il allègue enfin sa confiance
dans la victoire finale du droit. Puis,
tout à coup Tout cela ne peut être
publié, me dit-il, en étendant l0 braa.
Voua comprenez à quelle réserve je
suis tenu. en ce moment surtout. Mais
je vais vous donner une btève décla-
ration. j-
(La la troi*ièm* nage.)
Le raid aérien New-York-Stockholm
LE SUEDOIS KURT BJORKVALL
A ÉTÉ RECUEILLI
PAR UN CHALUTIER FRANÇAIS
PRÈS DES COTES D'IRLANDE
LcrnàvèSt 7 octobre idêp. Petit Paris.)
Le ministère de l'Air a reçu cette nuit
un message annonçant que l'aviateur
auédoi s Kurt Bjorkvall, parti hîer de
Ne w^ York à destination de Stockholm,
a été recueilli cette nult par Je chalu-
tier français tr/ibrin en un point situé
dnii? l'Atlantique par 53. 25 de latitude
nord et 11" 55 de longitude ouest, soit
près de la côte sud-cueat irlandaise.
L'Imbrin, d'un jaugeage de 339 tonnes,
a pour port d'attache la Rochelle.
Le sauvetage a eu lieu à 20 h. 45,
EN U.M S. S.
Le célèbre
journaliste
Karl Radek
est arrêté
Les autorités soviétiques
auraient recueilli des preuves
certaines de sa participation
au complot trotskiste de!
Kamenev et Zinoviev
Passant pour le porte-parole,
en politique extérieare, du\
Kremlin, il était parvenu ai
la célébrité mondiale
(Voir à la troù2èmm page-.)
LE REICH
LUTTE
CONTRE
'LA HAUSSE
DES PRIX
C'est la pénurie des devises qui
provoque cette hausse, et la
vague de dévaluation qui se:
répand sur l'Europe ne fait qu'a-
jouter aux difficultés devant'
lesquelles la gouvernement aile-:
ntand se trouve
DES MAGASINS SONT FERMÉS
ET DES COMMERÇANTS ARRÊTÉS
Berlin, 1 octobre.
DU NOTRB CÛ6SEEFONDANT fAUTICUlilKE
Bien qu'elle n'ait pas encore dévalué
des prix et notammen contre l'aug-
mentation du. prix de la nourriture.
De préfet de police de Berlin lance ce
soir un « sérieux p ap^el aux coftimçr-
çanta et il menace de peines sévères
eeu* d'entre eux qui ne voudraient paa
tenir compte des prix fixés. L'appel du
préfet de police traite ces mercantis
d't ennemia dit peuple Il annonce
qu'une grande boucherie de la Peters-
"hurgeietragge vient d'être fermée d^
flnitivemetit et que son propriétaire a
été arrûtè. Le nombre des contrôleurs
va être augmenté et dans tous les quar-
tiers de la capitale des contrôles per-
manents seront organisés.
Cette action n'eat pas limitée à Bsr-
lin. A StettJn. une boucherie et une
épicerle ont été également fermées par
btettt qui paraîtra demain constate
que « des plaintes touchant la non-
observation des prtr fixes par les com-
de l'Empire et gîte dana rAlleîîïagnrî
ont dû être renforcés La feuille ber-
llnofee reconnaît en même temps que
les meeures eoereîtïveg à, l'égard au
commerce de détail sont généra] em&nt
peu efficace et qu>iïes provoquent
produits.
Canille LOUTRE.
U Audacieux
est rentré
de Reikjavik
IL A RAPATRIE GONIDEC
LE SURVIVANT DU POURQUOI- PAS ?»
Le cercueil dU docteur Cfaucot Une à bord du transport < Aude
Brest, 7 octobre (dêp. Petit Parisien.)
Le contre-torpilleur l'Audacieux,' de>
retour de Reykjavik, est arrivé hier
soir iL Brest, ramenant, avec lea offi-
ders français délégués par le ministre
de la Marine pour faire une enquête
sur la perte da Pourquoi-Pas T Tunique
survivant de la catastrophe, le matelot
Gonidec.
La femme du rescapé, lequel, on le
sait, est originaire de Douarnenez, l'at-
tendait sur le quai. De* avant le débar-
quement, le premier mot du matin fut
pour ^'inquiéter al sa compagnq
était là.
Dès qu'il la vit, Il la prit dans ses
bras, et ce fut une minute d'émotion
inoubliable.
Le transport Aude ramènera samedi
midi, ïta dépouilles des .yictimes du
un T^pos devant lequel le 'Public aera
admta à défiler. Dimanche matîn, à
10 heures, aura lieu une cérémonie reli-
gieuse. Puis les cercueils fieront trans-
portés par ti-ain /$pécia1 à Paris,
<*wiifl«- VtaBt'dï TetnrtiTfeT sa temmn
CARAMBOUILLAGES EN CASCADE
Le monUn4 dei e»croquerie» dépasse
un million
Leur principal auteur, un spécialiste
bien connu, l'abritait derrière des
homme* de paille aussi tarés que lui
TROIS DE CES MALFAITEURS
ONT £TÉ ARRETES HIER
Des fabricants avaient porté plainte,
il' y quelque temps, au parquet de la
Seine, contre les dirigeants de plusieurs
maisons de commerce auxquels ils
avaient livré des marchandises qui
avaient été aussitôt vendues à bas prix
par ces commerçants et n'avaient pas
été payées par eux. Ces clients indési-
rables avaient fait déclarer leurs mai-
sons en faillite et depuis ils restaient
introuvables.
Une Information fut ouverte par
M+ Seyer, juge d'instruction, et l'en-
quête fut cunfiée à trois inspecteurs
des délégations judiciaires. MM. Dele-
tain, Quellec et Marchai. Leurs lnves-1
tigations amenèrent la découverte de
l'identité des coupables+ tous repris de
justice, et elles établirent qu'ils
n'étaient que les hommes de paille d'un
caramftouïlleur notoire déjà titulaire
de trente et une condamnations pour
escroqueries, abus de confiance et émis-
siun de chèques sans prDvision, Mau-
riee-Erciîe-Augiiste Dubuisson, né le
21 janvier à Brimeux (Pas-de-
Calais), disant demeurer 144, boule-
vard Pereire.
Dubuisson, qui n'osait plus paraître,
même sous un pseudonyme, à la tête
d'un établissement quelconque de
crainte de démasquer sa nature eom-
merciale douteuse, avait fendé. depuis
sa dernière sortie de prison. le labora-
Dubuifiivn et i» femme IMival
toire Valmy, avenue des Champs-Ely-
sées. Cette entreprise vendait des dé-
sinfectants, des désodorisants, des
huiles, des produits chimiques et vété-
rinalres, etc. Il avait d'abord placé à
la tète de cette affaire un complice,
Foisaon-Vitlarnoukl, actuellement dé-
tenu il F'resnes pour d'autres délits.
Quand celui-ci fut sous les verrous,
Dubuisson lui donna pour successeur
Henri Pollin, né le le Juillet 1889 A
Bordeaux, gérant d'affaires, douÊ le
casier judiciaire est déjà. pourvu de
onze condamnations.
Le laboratoire Valmy, qui faisait du
caramboui liage, fut bientôt déclaré en
faillite. C'est aiors que, avec la com-
plicité d'un autre homme de pailte,
Faut-Maurice Chapellier, né le 16 sep-
tembre 1SB0 & Nancy et demeurant
1A4, boulevard Pereîre. Dubuisson
fonda, en mai dernier, 30, rue dû La
Rochefoucauld, les établissements
Chapellier, maison de produits chimi-
ques.
(La suite Si la deuxième page.)
et n'ett pa. de Vvr ?
De For I pour v°u* obligrr à laire une déclaration et sabir mm prilivwmeat exceptionnel i
LE GENERAL MARITCH
a déjeuné an Cercle interallié
et a visité Villacoublay
On a mis en place hier, place de la
Porlt-de-U-Maeltt, le monument à
Pierre Il' de Serbie, à l'inauguration
duquel le ministre yougoslave de la
Guerre *( de la Marine assistera demain
Venant assister à l'inauguration, 1.
maire de Belgrade arrive à Paris
ce matin
(Voir à la quatrième page.)
LA RONDE DES SIX JOURS
Les Belges Aerts-Buyne, leaders depuis le départ, eurent à subir
de rudes «nanti dam la soirée d'hier
LES FRANÇAIS IGNAT-DIOT SE MIRENT EN VEDETTE
ET INQUIETERENT LONGTEMPS LES MEILLEURES EQUIPES
En haut le peloton passant à hauteur dû
Ati-d&saaua lea eoncumntfl < m nttttUlent (Voir page S.}
fABLSIKSM;. t>mp*
Tr»id par vent affaibli tuird-eut iu-
C*H* ivh éclBlrcleii. Nuit S". Jour 10>+
EN t'RAN€K. Temps iswL froid
du tur
Le Parisien
RU£ D'ENGHIEN, PARIS
TÉLÉGRAMME3 PARISIEN -PARIS TÉLÉPHONE PROVENCE 15-21 INTER-PROVENCE 46 à 48 CHEQUE POSTAL 33S-9&
81* jUT » J B »' al. 7.7_ jj_
JEUDI
8
OCTOBRE 1936
aalsti Brtffitta
Ls Parisien
PUBLICITÉ CHAMPS-ELYSÉES
t, A G U E R R E C I Vit E E N .ESPAGNE
Rumeurs et réalités
sur les opérations
L'observateur placé au coeur du:
pays ne peut qu'être surpris de
la teneur de certaines nouvelles
qui circulent hors des frontières
par notre envoyé spécial André SÂLMON
L*n effets do à A Santa Oust &ei Rétamât
Saint-Jean-de-Luz, 1 octobre.
A juger des événements. de l'ensem-
ble des opérations, du coeur de l'Es-
pagne nationaliste et à s'approcher le
plus possible et le plu. souvent possi-
hte des fronts, torit en déplorant une
foia de plus de ne pouvojr se trouver
dans le mémé moment partout à la
foia» on e*t assez murpris de certaines
informations parvenues hors de la
Péninsule après avoir accompli un
long circuit a travers plusieurs capi-
tales.
Quand un calme relatif régne sur
la totalité des fronts, hora peut-être
celui de Biscaye, quand l'essentiel de
l'effort militaire se limite à la prépa-
ration d'une attaque de JMadrid dont
on Jfc$ut. prévoir la vigueur, l'instant
eâC-sa'ns doute bien choisi poûF tenter
un résumé de la situation dans les
secteurs.
Tout d'abord, en Biaeaye, la défende
d'Eibar est devenue si précaire que je
n6 a*iS pas si ce petit Saint-Etienne
basque, si cette qui a toujourp
vécu du commerce des armes [psat-
petas /tuas) ne sera pas aux mains
du général Mola, commandant des
armées du nord, lorsque paraitront ces j
lignes. Un volontaire, Messe léger,
arrivé ici d'Eibar, apporte la nouvelle
de ^occupation solide du quartier
d'Arrate et des hauteurs les-
quelles assurent aux assaillants une
1 observation favorable des mouvements
des assiégés et aussi toutes les possibi-
lités d'un tir efficace-
(La *uit* la froiiunie page.)
LA NON-INTERVENTION
EN ESPAGNE
Une note de protestation de l'U.R.S.S.
met en cause le Reich et le Portugal
Moscou, 7 octobre.
Os CÙRÏESPUNbAtfT F-AftTTETlLUSS
II. Kagan, chargé d'affaires de
VU* R. S. S. à Londres, a remis aujour-
d'hui à lord Plymouth une déclaration
écrite dans il il 1e prévient que
'̃ si des mesures ne sont pas prises
immédiat «lient potlr empècher la viola-
tion de l'accord de noti-interventîon en
soviétique
se eonaidêrera comme dégagé de loutea
lea obligations découlant de v*X ^ccord »,
Portugal « qui viole systématiquement
Le gouvernement de Moscou craint j
que par sut ta l'accord ne devienne
inopérant
Il ne nue
serve à cacher une assistance militaire
donnée aux rebelles contre le gouver-
nement légitime par certaines puissan-
ce'! participant à l'accord.
M, KagS-fl.- fournit il, îord Piymoutîi
un langue liste rît^g violations de
l'accord qu'il impute au Portugal et à
1'Allemagne.
Georges LUC1A.NI,
LE 1 S OCTOBRE A ORLEANS
M. Léon Blum prononcera
chez les radicaux socialistes
un discours politique
M. Léon Blum » accepté l'invitaLkill
qui lui était adressée par la Fédéra-
tlon radicale socialiste du Loiret de
préaider le 18 octobre, à Orléans, un
grand,, banquet populaire destiné
fêter' les résultats des élections ctes
cription qui est celte de M- Jean Zay,
ministre de l'Education nationale. L*
président du Conseil, qui sera entouré
de plusieurs ministres, prononcera à
cette occasion un discoure politique.
Au pavillon de Flore
L'ENCAISSEMENT DES TROIS MILLIONS
A DONNÉ LIEU A UN VAUDEVILLE
Le débitant de tabac acfctteur du billet n° I.0I0.80T se présente
aux guichets du Louvre avec ses dix clients gagnants un Grec,
un Arménien, six Polonais, un Chinois et. un Français
Tandis qu'il est en conversation avec le directeur de la Loterie
nationale, les dix heureux mortels l'abandonnent non sans refuser
de payer le chauffeur du taxi qui les avait amenés
Mait le débitant de tabac retrouve dans son magasin toute la
compagnie augmenté* d'un onzième « gagnant » qui, se déclarant
propriétaire d'un vingtième imprévu du billet s'en va
déposer une plainte au commissariat
(Voir à la quatrième page,}
ijt» fWMHtl des trois isiJIioHg remontent es sa.4 »pFèfl «loir eneAluâ leur fortune
NOUVELLES
DECLARATIONS
DU PRESIDENT AZANA
A NOTRE
ENVOYEE SPECIALE
ANDRÉE VIOLLIS
"Une partie dont l'enjeu
engage l'avenir de
l'Europe se joue,!
affirme-t-il, derrière
la guerre d'Espagne"
Madrid, 1 octobre,
Derrière un secrétaire de presse, je
traverse à la galopade 1es salons
somptueux et déserts du palais natta-
mal avec Leurs vieilles tapisseries et
leur tapie épais Comme un gazon et,
;out à coup, dans une pièce étroite.
bn peu sombre, me voici devant le
président nzana.
En ces heures graves, il a bien voulu
sacrifier quelques précieux instants
aux lecteurs de notre grand journal
populaire.'
Depuis six semaines que je ne rai
vu, la singulière pâleur de son masque
puissant aux larges mâcholres une
pfeJeur d'hostie -encore accen-
tuée. Ses yeux plus noirs y brillent
d'une ftamme plus aombre; mais, droit
et robuste, le torse bombé, la tête reje-
tée en arrière sur des épaules rang-
il il dégage toujours la même im-
pression d'énergie équilibrée.
Etrange destin que celui de cet in-
tellectuel. de cet écrivain qui, à la
tête de son grand pays torturé, doit
faire face à la plus impitoyable des
guerres Tantôt marchant à travers
la pièce, les mains derrière le dos,
tantôt assis sur le frets canapé de
bois laqué, il parle, et l'émotion, la
colère, la douîéur' font tour à tour
trembler sa belle voix de tribun.
Par la fenêtre, on voit au loin monter
vers le ciel l«s fumées rousses du
front de Guadarrama. En un français
de lettré, auquel le ràiïque "accent
d'Espagne ajoute une étonnante vi-
gueur, te président dit ma désillusion
devant certaines défections. de voir
négliger dea intérêts _précis qui enga-
gent tout Tavenîr de l'Europe et du
monde Il allègue enfin sa confiance
dans la victoire finale du droit. Puis,
tout à coup Tout cela ne peut être
publié, me dit-il, en étendant l0 braa.
Voua comprenez à quelle réserve je
suis tenu. en ce moment surtout. Mais
je vais vous donner une btève décla-
ration. j-
(La la troi*ièm* nage.)
Le raid aérien New-York-Stockholm
LE SUEDOIS KURT BJORKVALL
A ÉTÉ RECUEILLI
PAR UN CHALUTIER FRANÇAIS
PRÈS DES COTES D'IRLANDE
LcrnàvèSt 7 octobre idêp. Petit Paris.)
Le ministère de l'Air a reçu cette nuit
un message annonçant que l'aviateur
auédoi s Kurt Bjorkvall, parti hîer de
Ne w^ York à destination de Stockholm,
a été recueilli cette nult par Je chalu-
tier français tr/ibrin en un point situé
dnii? l'Atlantique par 53. 25 de latitude
nord et 11" 55 de longitude ouest, soit
près de la côte sud-cueat irlandaise.
L'Imbrin, d'un jaugeage de 339 tonnes,
a pour port d'attache la Rochelle.
Le sauvetage a eu lieu à 20 h. 45,
EN U.M S. S.
Le célèbre
journaliste
Karl Radek
est arrêté
Les autorités soviétiques
auraient recueilli des preuves
certaines de sa participation
au complot trotskiste de!
Kamenev et Zinoviev
Passant pour le porte-parole,
en politique extérieare, du\
Kremlin, il était parvenu ai
la célébrité mondiale
(Voir à la troù2èmm page-.)
LE REICH
LUTTE
CONTRE
'LA HAUSSE
DES PRIX
C'est la pénurie des devises qui
provoque cette hausse, et la
vague de dévaluation qui se:
répand sur l'Europe ne fait qu'a-
jouter aux difficultés devant'
lesquelles la gouvernement aile-:
ntand se trouve
DES MAGASINS SONT FERMÉS
ET DES COMMERÇANTS ARRÊTÉS
Berlin, 1 octobre.
DU NOTRB CÛ6SEEFONDANT fAUTICUlilKE
Bien qu'elle n'ait pas encore dévalué
des prix et notammen contre l'aug-
mentation du. prix de la nourriture.
De préfet de police de Berlin lance ce
soir un « sérieux p ap^el aux coftimçr-
çanta et il menace de peines sévères
eeu* d'entre eux qui ne voudraient paa
tenir compte des prix fixés. L'appel du
préfet de police traite ces mercantis
d't ennemia dit peuple Il annonce
qu'une grande boucherie de la Peters-
"hurgeietragge vient d'être fermée d^
flnitivemetit et que son propriétaire a
été arrûtè. Le nombre des contrôleurs
va être augmenté et dans tous les quar-
tiers de la capitale des contrôles per-
manents seront organisés.
Cette action n'eat pas limitée à Bsr-
lin. A StettJn. une boucherie et une
épicerle ont été également fermées par
btettt qui paraîtra demain constate
que « des plaintes touchant la non-
observation des prtr fixes par les com-
de l'Empire et gîte dana rAlleîîïagnrî
ont dû être renforcés La feuille ber-
llnofee reconnaît en même temps que
les meeures eoereîtïveg à, l'égard au
commerce de détail sont généra] em&nt
peu efficace et qu>iïes provoquent
produits.
Canille LOUTRE.
U Audacieux
est rentré
de Reikjavik
IL A RAPATRIE GONIDEC
LE SURVIVANT DU POURQUOI- PAS ?»
Le cercueil dU docteur Cfaucot Une à bord du transport < Aude
Brest, 7 octobre (dêp. Petit Parisien.)
Le contre-torpilleur l'Audacieux,' de>
retour de Reykjavik, est arrivé hier
soir iL Brest, ramenant, avec lea offi-
ders français délégués par le ministre
de la Marine pour faire une enquête
sur la perte da Pourquoi-Pas T Tunique
survivant de la catastrophe, le matelot
Gonidec.
La femme du rescapé, lequel, on le
sait, est originaire de Douarnenez, l'at-
tendait sur le quai. De* avant le débar-
quement, le premier mot du matin fut
pour ^'inquiéter al sa compagnq
était là.
Dès qu'il la vit, Il la prit dans ses
bras, et ce fut une minute d'émotion
inoubliable.
Le transport Aude ramènera samedi
midi, ïta dépouilles des .yictimes du
un T^pos devant lequel le 'Public aera
admta à défiler. Dimanche matîn, à
10 heures, aura lieu une cérémonie reli-
gieuse. Puis les cercueils fieront trans-
portés par ti-ain /$pécia1 à Paris,
<*wiifl«- VtaBt'dï TetnrtiTfeT sa temmn
CARAMBOUILLAGES EN CASCADE
Le monUn4 dei e»croquerie» dépasse
un million
Leur principal auteur, un spécialiste
bien connu, l'abritait derrière des
homme* de paille aussi tarés que lui
TROIS DE CES MALFAITEURS
ONT £TÉ ARRETES HIER
Des fabricants avaient porté plainte,
il' y quelque temps, au parquet de la
Seine, contre les dirigeants de plusieurs
maisons de commerce auxquels ils
avaient livré des marchandises qui
avaient été aussitôt vendues à bas prix
par ces commerçants et n'avaient pas
été payées par eux. Ces clients indési-
rables avaient fait déclarer leurs mai-
sons en faillite et depuis ils restaient
introuvables.
Une Information fut ouverte par
M+ Seyer, juge d'instruction, et l'en-
quête fut cunfiée à trois inspecteurs
des délégations judiciaires. MM. Dele-
tain, Quellec et Marchai. Leurs lnves-1
tigations amenèrent la découverte de
l'identité des coupables+ tous repris de
justice, et elles établirent qu'ils
n'étaient que les hommes de paille d'un
caramftouïlleur notoire déjà titulaire
de trente et une condamnations pour
escroqueries, abus de confiance et émis-
siun de chèques sans prDvision, Mau-
riee-Erciîe-Augiiste Dubuisson, né le
21 janvier à Brimeux (Pas-de-
Calais), disant demeurer 144, boule-
vard Pereire.
Dubuisson, qui n'osait plus paraître,
même sous un pseudonyme, à la tête
d'un établissement quelconque de
crainte de démasquer sa nature eom-
merciale douteuse, avait fendé. depuis
sa dernière sortie de prison. le labora-
Dubuifiivn et i» femme IMival
toire Valmy, avenue des Champs-Ely-
sées. Cette entreprise vendait des dé-
sinfectants, des désodorisants, des
huiles, des produits chimiques et vété-
rinalres, etc. Il avait d'abord placé à
la tète de cette affaire un complice,
Foisaon-Vitlarnoukl, actuellement dé-
tenu il F'resnes pour d'autres délits.
Quand celui-ci fut sous les verrous,
Dubuisson lui donna pour successeur
Henri Pollin, né le le Juillet 1889 A
Bordeaux, gérant d'affaires, douÊ le
casier judiciaire est déjà. pourvu de
onze condamnations.
Le laboratoire Valmy, qui faisait du
caramboui liage, fut bientôt déclaré en
faillite. C'est aiors que, avec la com-
plicité d'un autre homme de pailte,
Faut-Maurice Chapellier, né le 16 sep-
tembre 1SB0 & Nancy et demeurant
1A4, boulevard Pereîre. Dubuisson
fonda, en mai dernier, 30, rue dû La
Rochefoucauld, les établissements
Chapellier, maison de produits chimi-
ques.
(La suite Si la deuxième page.)
et n'ett pa. de Vvr ?
De For I pour v°u* obligrr à laire une déclaration et sabir mm prilivwmeat exceptionnel i
LE GENERAL MARITCH
a déjeuné an Cercle interallié
et a visité Villacoublay
On a mis en place hier, place de la
Porlt-de-U-Maeltt, le monument à
Pierre Il' de Serbie, à l'inauguration
duquel le ministre yougoslave de la
Guerre *( de la Marine assistera demain
Venant assister à l'inauguration, 1.
maire de Belgrade arrive à Paris
ce matin
(Voir à la quatrième page.)
LA RONDE DES SIX JOURS
Les Belges Aerts-Buyne, leaders depuis le départ, eurent à subir
de rudes «nanti dam la soirée d'hier
LES FRANÇAIS IGNAT-DIOT SE MIRENT EN VEDETTE
ET INQUIETERENT LONGTEMPS LES MEILLEURES EQUIPES
En haut le peloton passant à hauteur dû
Ati-d&saaua lea eoncumntfl < m nttttUlent (Voir page S.}
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