Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir
Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)
Date d'édition : 1936-10-09
Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 09 octobre 1936 09 octobre 1936
Description : 1936/10/09 (Numéro 21773). 1936/10/09 (Numéro 21773).
Description : Note : Dernière éd.. Note : Dernière éd..
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k663978q
Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/12/2010
TEMPS PROBABLE:
un peu â* pluie v«nt modéré de n»ni-#*t.
Nuit 4" -fi) nr tS"
KN Un peu mutai de froid
pinte* mi neiKt-» v«Bt ra«d^r* du aord-nt;
Lat"nr~~l h- coucher, 11 h. lîT
LUNE: Non*. In tf qwwt, le- ».
Le Pari sien
tB-22, RUE Û'ENGHIEN, PARIS item
VENDREDI
9
OCTOBRE 1936
Salât Dwl»
Le Parisien
PUBLICITÉ H», CBiMPS-ÉLYSÉES
UNE DECLARATION
DU GOUVERNEUR
DE LA BANQUE
DE FRANCE
Les opérations du fonds de
stabilisation des changes, doté
de dix milliards, resteraient
rigoureusement secrètes
La nouvelle évaluation de
l'encaisse or, défalcation faite
des dix milliards du fonds de
stabilisation, apparaît pour
la première fois au bilan,
hebdomadaire
Au cours de la réunion tenue hier
par le conseil général de la Banque d8
France, Le gouverneur de la Banque a
fait une déclaration dont vdlcl un
extrait
Je tiens à déclarer Immédiatement
que les situations hebdomadaires pro-
Qfta nHaUvemenW au .tondd
de $ts.bilïÉatëon. Celui-ci été doté de
10 qu ont été Versés en or
par la manque. Ce versement apparaît
à la situation du 2 octobre. publiée ce
jour. Le fonde de stabilisation achètera
ou vendra de l'or la banque. Il en a
déjà vendu pour un montant impe»
tant. Mais ces achats et ces ventes ne
eorreepeadront paa à see opérations- Je
tiens à la déclarer formellement immé-
diatement, et cela dane le but de tenir
rigoureusement eecrètee nos opéra-
tions.
Il sera Inutile de demander sur
celle.1 des renseignements, aussi bien
aux services de la banque qu'à ceux d'i
ministère des Finances. Aucun
gnement ne eera donné à personne-
S'il en est ainsi, c'est qu'il. est lndis*
pensable pour la réussite de l'opération,
que nous souhaitons tous et que j'eg-
père fermement, que la spéculation sur
les changes ne soit facilitée par aucune
indiscrétion.
(La mile à la huittime page.)
Les 127 réunions
de propagande
organisées en
Alsace et en
Lorraine par le
parti commu-
niste seront
vraisemblable-
ment ramenées
à une dizaine.
LE BUREAU POLITIQUE
DU PARTI COMMUNISTE
AVAIT DÉCIDÉ DE SE CONTENTER
DE CINQUANTE SIX REUNIONS
Mais M. de Tessan, puis le
prisident du Conseil intervinrent
énergiquement, M. Lion Blum
demanda aux communistes de
renoncer aux réunions projetée!
à l'exception d'une dizaine celles-
ci derant avoir le caractère de
réunions de propagande sans
manifestation extérieure
En Alsace et en Lerraine, lu
partis opposés au communisme
élèvent de virer protestations et
lent afficher dos détlarafioi» où
ils affirment « qu'ils entendent
rester Français et que la propa-
garde moscovite ne passera pas
Noua avons annoncé que le parti
communiste avait décidé d'organiser,
en AÎMce-Loraiae un grana nombre
de fétmloiis de propagande au cours
des Journées de samedl et de dimanche
prochain.
Nous avons rapporté l'émotion
qu'avait causée dans les trois dépar-
tements frontières l'annonce de ces ma-
nifestatioas et indiqué que los préfets
de Metz, Streabourg et Colmar avaient
informé le ministre de l'Intérieur et
le aoua-secrétaire d'Etat chargé des
affaires d'Alsace et de Lorraine de
l'état d'esprit des populations et des
vilIes pour 1a majeure partie hostiles
aux réuntons projetées par le parti
extrémiste.
férences ont eu lieu hier. Il s'agissait
de savoir si les réunions auraient lieu
au non, si leur nombre fixé à 127 Lrés
exactement serait plus ou moins forte-
ment réduit.
(La Muitg à la page.)
LA RONDE DES SIX JOURS
L'équipo italienne Olmo-Di Puce vedette de la journée d'kier
fut sérieusement Inquiétée au cours de la soirée
Arokamtoud-Lapéftie se trouvèrent un instant au peste de leader
qu'ils durent céder aux Belges Maes-Depauw
La guerre civile d'Espagne
n NOÏE!LU1S.S,
PROVOQUE A GENEVE
UNE DESAGREABLE
SURPRISE
La démarche de TU. R. S. S.
risquerait, aux yeux de certains,
de compromettre gravement le
succès de la prochaine confi-
rence locarnienne
Genève, 8 octobre.
La note adressée par le gouverne-
ment aoviétique au comité de non-inter-
ventioa de Londres a fait aujourd'hui
l'objet de toutes les conversations dans
les milieux genevois. Cette protesta-
tion subite a beaucoup surpris et éveillé
de graves appréhensions.
M. del Vayo, ministre des Affaire.
étrangères d'Espagne, avait bien, fau-
tre jour, dans son discours A TAssera-
blée, évoqué l'aide fournie aux natin-
nalistes espagnols et il avait effectué
une charge à fond contre la politique
de non-intervention préconisée par Ia
France et acceptée, aprèa de Labo-
rieusea négociations, par tous les Etats
lntéreaaéit. Pourtant, devant L'Assem-
blée des nation*, M. del Vftyo avait
sagement renoncé à désigner les pays,
que visaient ses accusations et même
le nom du Portugal n'avait pas été pro-
noncé.
Or la note russe au comité de Lon-
dres met au contraire les pieds
le plat En effet, le gouvernement de
Moscou, dans son réquiaitoire, va beau-
coup plus loin que n'était allé le gou-
vernement espagnol lut-môme. Il y a
notamment dans cette note deux phra-
ses particulièrement acerbes et mena-
çonteg, L'une dit que Je gouvernement
soviétique ne peut ptt# accepter que
l'accord de non-ingérence wrve de pa-
ravent permettant à quelques Etats de
soutenir militairement les rebelle.
contre le gouvernement espagnol légal.
Moscou ne se contente donc pas de
parler vaguement de soutiens portu-
gais, italien et allemand, mais il met
directement en cause le Portugal et
plus généralement les Etats d'où pro-
viendraient ces soutiens.
L'autre phrase ajoute que le gouver-
nement soviétique se voit, en consé-
quenc6r obligé de déclarer que si le*
violations de la non-ingérence ne ces-
sent pas Immédiatement, il sa cemsi- j
dérera comme déHê de tous les enga*
gements résultant de ladite conven-
tion.
Laden BOURGUÈS
LE TOUR OU MONDE EN JOURS
LE JOURNALISTE
KIERAN
FAIT ESCALE
A BAGDAD
Léo Kieran arriva dans la nuit
de mercredi à jeudi et Bagdad, d'où
ü noua a adressé le message sui-
liant
t Avec une lenteur exaspérante, le
un quadrimoteur de l'Impe-
rial Air a couvert les Ï.40C kilomè-
tres qui séparent Alexandrie de Bag-
dad. Ayant quitté Alexandrie avant
.Un n'avons en effet atterri à
Bagdad qu'après la chute du jour.
La cabine de l'avion est confortable
et frsiche et, neût été 1'irrlta.tion que
me causait notre retard, la voyaga au-
été agréable.
Dans l'intervalle, on m'ava.it assuré
que le temps perdu serait rattrape.
Le premier Incident survint il Gaza,
où les freina de l'avion se bloquèrent,
noua imposant un arrêt de deux heu-
re durant lequel noua vimea îa fa-
meuse escadrille n* 33 des forces
aériennes britanniques qui y a aa base.
E^# Fiengist vole à environ 160 kilo
mètres à l'heure, il fait chaud et nous
n'tvona pas de vaut. Notre pilote n'-at-
territ pu en et et survola Beth-
létnir Jérusalem, la mer Morte et Jéri-
cho jusqu'à une station isolée de ravi-
tfi-illement ou la chaleur est intolérable
et où noua 0 avons r«>»nuvelé notre pro-
En arrivant à Bagdad, j'ai appris que
Ekina avait encore un jour d'avance
sur nous. J« n'en garde pas moins l'es-
prit r d'atteindre Hong'Kûng le 13.
N'ayant encore pu tvucher de chèque,
j'ai dû me résigner à dîner aux frais
de miss Kilg&Uen.
A Bagdad, U m'a paru étrange de
voir les pilotés vêtu* de tunfqsiea unl-
termes, avec des caoquea de Jlége et des
culottes courtes.
(.Copyright du P. P. M la N. L Nr L.)
Dans un village
près de Meaux
le feu a éclaté
en même temps
dans trois hangars
pleins de récoltes
Il ne fait aucun doute
que ces sinistres, que l'on
a pu difficilement com-
battre en raison du man-'
que d'eau, sont dus à
la malveillance
Meaus, 8 octobre (dép. Petit Parisien.)
commune A vingf^iïomètreB'dËHe&ux,
est depuis ce soir sous le coup d'une
véritable terreur par suite des incen-
diea qui ont éclaté flimultanément, vers
20 heures, dans des hangars bondés de
récoltea dépendant des exploitations
agricole., de MM. Labouré et Robin et.
un peu plus tard, dans la petite ferme
de M. Renard.
Les pompiers de Dammartln et les
subdivisions des localités avotsloantes
ont été alertés et sont actuellement
dans le village, que les foyers d'incen-
die, peu éioignés les uns del autres
400 a 500 mètres environ, éclai-
rent d'une lueur sinistre.
Les écuries et les étables de la
ferme Renard ont pu être évacuées et
on s'emploie activement à préserver
l'habitation et les autres bâtiments
contigus un hangar qul flambe avec
toute la récolte de blé et d'avoine du
fermier.
Sur un autre point, le feu fait rage
dans les immenses hangars de MM. La-
bouré et Robin, situés t 200 urètres du
pays.
Plusieurs brigades de gendarmerie
sont sur le lieu des ainiatres.-On s'ef-
force de préserver des meules voisine»,
mats l'eau est peu abondante, et ce
n'est pas avant demain que tout dan-
ger çera conjuré. Les récoltes, qui
représentent plusieurs milüera de quln-
tau^, mettront pivisieura joprq A. eo
éclaira 1e ciçl attira l'attention de
plusieurs nibitaiits qui donnèrent
l'alarme.
Le parquet de Meaux a été avisé,
car il ne semble pas douteux que ces
trois incendies, allumés aux endroits
les plus vulnérables et il une heure où
tout est amaoupi, sont du$ a 1a
malveillance, ftn effet, des Wdons d'eg-
xnce vides ont été découverts a proxi-
mité des foyers d'incendie.
COMMENT
FUT SAUVÉ
L'AVIATEUR
SUÉDOIS
BIOERKVAL
Recueilli près des côtes
d'Irlande par un chalu-
tier français qui fait
route vers la Rochelle,
il nous câtble ses pre-
mières impressions
c CE SONT LES TOURMENTES
bE NEIGE QUI M'ONT VAINCU
Londrea, 8 octobre (dép. Petit Parut.)
< &q>vi*m que pavais espéré sauver
a été réduit eu pièces sous l'assaut
dea. vagîtes d'une mer démontée, Jç mt
dirigerai sur mon port- d'attache, la
Rochelle
Tel est le radiogramme que le capi-
taine du chalutier l'Imbrin a adressé
cette nuit à la North Amerlcan New.
Paper Alliance et au Petit Parisien
C'est Vïmbrin qui. on le sait, recueil-
Ut l'aviateur suédûift Bjoerkval aprèe
qu'il eut été contraint d'amerrir aL
large du comté irlandais de Kerry
aprèa heures de vol. Epuisé et rendu
&demi aveugle par le formidabît
effort qu'il avait dû soutenir, l'avlatem
suédois fut d'abord incapable de dire
un mot, même de remerciement, à ses
aauveteurs ceux-cl l'enveloppèrent
d'épaiasea couvertures, le ranimèrent
au moyen de stimulants chauds e£ t
peine .remis 11 rédigea pour nous
l'adresser cette nuit par, radiogrrarûm*
™ l'émouvant récit du vol qui avait
failli lut coûter vte.
Vaincu pu les tourmente» de neige
A bord du chalutier VImbrin,.
jeudi. par T. S. F.
Ce sont les tourmente* cte neige qui
m'ont vaiûcu. C'est, en rêvant aux heu-
res que j'avais, paageea a voJer il
^aveu^e a travers cçs tourmente*
que je vlena de me réyeUlesà bord de
ce èhalutfér qui m'a, sauvé, d'une mort
dont la seule pensée me fait frémir.
porte le plus pour mot Je volais de-
puis vingt-heures heures, ballotté dans
les airs comme une feuille, m'en re-
mettant à 'la grâce de Dieu et espé-
rant quand même.
K, Bjoekkval.
Copyright de la N. A. N. A. et du Petit
P«riaien.
fia suite à la deuxième page.)
HIER + 21 A PARIS
MAIS 50 A BORDEAUX
Le temps, hier, a. été beau das* le
nocturnes qui ont été de –2" à Pau.
à à Angouiême, 5a à Bordeaux.
Le ciel s'est couvert sur le? autres ré-
gion* avec un peu de neige dans l'Est
et un, peu de pluie matinale en Touralne;
le mistral souffle encore trés fortement
dans le Sud, taudis qu'ailleurs les venta
restent mun minimum de 2", les maxima se sont
élevés seulement à 8° et la température
eat restée baaae pour la eaiaon et infé-
rjeure de à la normale. Aujourd'hui,
par suite du teropg couvert, les
auront faibli en c«asé sur la plupart
des régions j l'adoucissement sera sur-
tout marqué dans !'Oti#st
IL A NEIGÉ EN EURE-ET-LOIR
Nogent-le-Rotrou, 8 octobre {d, P. P.),
Le refroïcU53ement de la température
survenu depuis quelques Jours Il été
particulièroraent sensible dans la ré-
gion de Nogent- 1« Rotrou et de la
Loupe ou, l'autre nuit, le thermomètre
est descendu à et où l'on a cons-
taté 1. chute de flocons de neige.
LES ARTISANS DE LA BATELLERIE
BARRENT LA SEINE
PRÈS DU PONT DE SAINT-GERMAIN
Us entendent ainsi attirer l'attention des pouvoirs publics sur leur situation
On a perquisitionné hier
dans les locaux
du parti social français
CETTE MESURE JUDICIAIRE VISE LA RECONSTITUTION
DE LA LIGUE DISSOUTE DES CROIX DE FEU
Tous les sièges sociaux du parti, les permanences
et les sections ont été visités, tant à Paris et dans la
i Seine qu'en Seine-et-Oise, ainsi que le domicile
des principaux chefs du groupement politique
Le parquet de la Seine a procédè,
hier, à unc vaste opération judiciaire
visait le Parti social français. Opéra-
tion d'envergure, puisque, de ravie
à même du cofouel de La Eooque, les
s tKrqnisitlons eStetiMM sur commis.
stan rogatoire de ft. BeiélUe, Jugé
t d'instruction, se «ont noç
seulement aux différents bureaux et
locaux du P. S. F., mais à toutea les,
1 sections, à toutes les permanences et
même aux domiciles des principaux
dirigeants du partL L'appartement du
colonel de La Rocque, 31, rue Spon-
tini, fut d'ailleurs un des premiers
̃ vlflitéa.
De la aorte, tous les commissaires
de !a police judiciaire et des déléga-
t tions judiciaire5 et quelques commis-
sairÊÀ de quartiers, toua aidés de tous
les inspecteurs de la sûreté nationale
disponible!, ont opéré vingt-huit per-
quisition! dans Parts. D'autres per-
quisüions ont été effectuées également
dans la proche banlieue parisienne et
à Versailles.
A Paris
Les perquisitions ont eu tieu simul-
tanément aux différents points énumé-
rëa dans la commission rogatoire déli-
vrée par M. Beteille.
Elles visaient en particulier: le siège
du Parti soclaJ français, 60, avenue
d'Iéna le siège de la propagande
du parti, 1 bts, avenue de Hreteuil,
qui est le 2 bis de l'avenue de
Villa-, où le colonel de La Km-
que raçut fréquemment les mem-
bres de la presas et qui, selon let dires
[ mêmes du colonel, avait été ostensible-
ment déménagé mercredi; a la rédac-
tion du Flambeau, 3, avenue George-V;
à l'ancien siège du P. S. F., 4; rue- des
Frèrea-Périer au siège des services
Paris et départements du P. S. F.,
3. rue de Bassano; enfin, à différences
adresses: au Foyer Driant; 90, avenue
de Flandre;. au. 19 de la rue de la Cour-
dea-Noues; aux Etudes syndicales, 66,
boulevard de Latour siège des Sociétés sportives, t2, rue
Vineuse chez IL Caffarel, 72, rue
La Fontaine aux sièges de sections
ou d'œuvres féminines du P.S.F.. etc.
Au siège social. avenue d'Iéna,
c'est M. Guillaume. commiasaire divi-
sionnaire à la police Judiciaire, aidé
Mazin et Batu>t et de l'inspecteur
principal Moraux, qui effectua la vi-
aîte domiciliaire.
C'est sur ce dernier point que devalt
bientôt se concentrer l'attention de
curieux attirés par le déploiement des
moyens mis en oeuvre pour la perqui-
sition. Il n'y avait pas moins, en effet,
d'une quarantaine d'inspecteurs de
police pour accompagner le commis-
safre Guillaume. Enfin les allées et
venues au siège social du P. S. F'.
permettaient aussi, dana la matinée,
d'apercevoir des silhouettes. de per-
eonnaliWs connues le colonel de
La Rocqûe; l'afriatèar Mernaoiz.
Apres avoir assisté IL la perquisition
dans son spparicmeritT rue
Spontini, fe. colonel de La Rocque
s'était rendu, vers 9 heures, avenue
d'Iéna. Il aasista durant un certain
temps à l'opération, menée par le
commissaire Guillaume. Puis, escorté,
comme toujours. de plusieurs fidèles
faisant office de gardes du corps, il
monta dans une torpédo et disparut.
(La *«î(e à la pruc*.)
LE MAIRE DE BELGRADE
EST L'HOTE DE PARIS
(Voir à la pûft*.}
la quatriim* pag. t
LA PASSION
DE
i LA MALtBRAN
par
;,t Htnm MALHERBE
un peu â* pluie v«nt modéré de n»ni-#*t.
Nuit 4" -fi) nr tS"
KN Un peu mutai de froid
pinte* mi neiKt-» v«Bt ra«d^r* du aord-nt;
Lat"nr~~l h- coucher, 11 h. lîT
LUNE: Non*. In tf qwwt, le- ».
Le Pari sien
tB-22, RUE Û'ENGHIEN, PARIS item
VENDREDI
9
OCTOBRE 1936
Salât Dwl»
Le Parisien
PUBLICITÉ H», CBiMPS-ÉLYSÉES
UNE DECLARATION
DU GOUVERNEUR
DE LA BANQUE
DE FRANCE
Les opérations du fonds de
stabilisation des changes, doté
de dix milliards, resteraient
rigoureusement secrètes
La nouvelle évaluation de
l'encaisse or, défalcation faite
des dix milliards du fonds de
stabilisation, apparaît pour
la première fois au bilan,
hebdomadaire
Au cours de la réunion tenue hier
par le conseil général de la Banque d8
France, Le gouverneur de la Banque a
fait une déclaration dont vdlcl un
extrait
Je tiens à déclarer Immédiatement
que les situations hebdomadaires pro-
Qfta nHaUvemenW au .tondd
de $ts.bilïÉatëon. Celui-ci été doté de
10 qu ont été Versés en or
par la manque. Ce versement apparaît
à la situation du 2 octobre. publiée ce
jour. Le fonde de stabilisation achètera
ou vendra de l'or la banque. Il en a
déjà vendu pour un montant impe»
tant. Mais ces achats et ces ventes ne
eorreepeadront paa à see opérations- Je
tiens à la déclarer formellement immé-
diatement, et cela dane le but de tenir
rigoureusement eecrètee nos opéra-
tions.
Il sera Inutile de demander sur
celle.1 des renseignements, aussi bien
aux services de la banque qu'à ceux d'i
ministère des Finances. Aucun
gnement ne eera donné à personne-
S'il en est ainsi, c'est qu'il. est lndis*
pensable pour la réussite de l'opération,
que nous souhaitons tous et que j'eg-
père fermement, que la spéculation sur
les changes ne soit facilitée par aucune
indiscrétion.
(La mile à la huittime page.)
Les 127 réunions
de propagande
organisées en
Alsace et en
Lorraine par le
parti commu-
niste seront
vraisemblable-
ment ramenées
à une dizaine.
LE BUREAU POLITIQUE
DU PARTI COMMUNISTE
AVAIT DÉCIDÉ DE SE CONTENTER
DE CINQUANTE SIX REUNIONS
Mais M. de Tessan, puis le
prisident du Conseil intervinrent
énergiquement, M. Lion Blum
demanda aux communistes de
renoncer aux réunions projetée!
à l'exception d'une dizaine celles-
ci derant avoir le caractère de
réunions de propagande sans
manifestation extérieure
En Alsace et en Lerraine, lu
partis opposés au communisme
élèvent de virer protestations et
lent afficher dos détlarafioi» où
ils affirment « qu'ils entendent
rester Français et que la propa-
garde moscovite ne passera pas
Noua avons annoncé que le parti
communiste avait décidé d'organiser,
en AÎMce-Loraiae un grana nombre
de fétmloiis de propagande au cours
des Journées de samedl et de dimanche
prochain.
Nous avons rapporté l'émotion
qu'avait causée dans les trois dépar-
tements frontières l'annonce de ces ma-
nifestatioas et indiqué que los préfets
de Metz, Streabourg et Colmar avaient
informé le ministre de l'Intérieur et
le aoua-secrétaire d'Etat chargé des
affaires d'Alsace et de Lorraine de
l'état d'esprit des populations et des
vilIes pour 1a majeure partie hostiles
aux réuntons projetées par le parti
extrémiste.
férences ont eu lieu hier. Il s'agissait
de savoir si les réunions auraient lieu
au non, si leur nombre fixé à 127 Lrés
exactement serait plus ou moins forte-
ment réduit.
(La Muitg à la page.)
LA RONDE DES SIX JOURS
L'équipo italienne Olmo-Di Puce vedette de la journée d'kier
fut sérieusement Inquiétée au cours de la soirée
Arokamtoud-Lapéftie se trouvèrent un instant au peste de leader
qu'ils durent céder aux Belges Maes-Depauw
La guerre civile d'Espagne
n NOÏE!LU1S.S,
PROVOQUE A GENEVE
UNE DESAGREABLE
SURPRISE
La démarche de TU. R. S. S.
risquerait, aux yeux de certains,
de compromettre gravement le
succès de la prochaine confi-
rence locarnienne
Genève, 8 octobre.
La note adressée par le gouverne-
ment aoviétique au comité de non-inter-
ventioa de Londres a fait aujourd'hui
l'objet de toutes les conversations dans
les milieux genevois. Cette protesta-
tion subite a beaucoup surpris et éveillé
de graves appréhensions.
M. del Vayo, ministre des Affaire.
étrangères d'Espagne, avait bien, fau-
tre jour, dans son discours A TAssera-
blée, évoqué l'aide fournie aux natin-
nalistes espagnols et il avait effectué
une charge à fond contre la politique
de non-intervention préconisée par Ia
France et acceptée, aprèa de Labo-
rieusea négociations, par tous les Etats
lntéreaaéit. Pourtant, devant L'Assem-
blée des nation*, M. del Vftyo avait
sagement renoncé à désigner les pays,
que visaient ses accusations et même
le nom du Portugal n'avait pas été pro-
noncé.
Or la note russe au comité de Lon-
dres met au contraire les pieds
le plat En effet, le gouvernement de
Moscou, dans son réquiaitoire, va beau-
coup plus loin que n'était allé le gou-
vernement espagnol lut-môme. Il y a
notamment dans cette note deux phra-
ses particulièrement acerbes et mena-
çonteg, L'une dit que Je gouvernement
soviétique ne peut ptt# accepter que
l'accord de non-ingérence wrve de pa-
ravent permettant à quelques Etats de
soutenir militairement les rebelle.
contre le gouvernement espagnol légal.
Moscou ne se contente donc pas de
parler vaguement de soutiens portu-
gais, italien et allemand, mais il met
directement en cause le Portugal et
plus généralement les Etats d'où pro-
viendraient ces soutiens.
L'autre phrase ajoute que le gouver-
nement soviétique se voit, en consé-
quenc6r obligé de déclarer que si le*
violations de la non-ingérence ne ces-
sent pas Immédiatement, il sa cemsi- j
dérera comme déHê de tous les enga*
gements résultant de ladite conven-
tion.
Laden BOURGUÈS
LE TOUR OU MONDE EN JOURS
LE JOURNALISTE
KIERAN
FAIT ESCALE
A BAGDAD
Léo Kieran arriva dans la nuit
de mercredi à jeudi et Bagdad, d'où
ü noua a adressé le message sui-
liant
t Avec une lenteur exaspérante, le
un quadrimoteur de l'Impe-
rial Air a couvert les Ï.40C kilomè-
tres qui séparent Alexandrie de Bag-
dad. Ayant quitté Alexandrie avant
.Un n'avons en effet atterri à
Bagdad qu'après la chute du jour.
La cabine de l'avion est confortable
et frsiche et, neût été 1'irrlta.tion que
me causait notre retard, la voyaga au-
été agréable.
Dans l'intervalle, on m'ava.it assuré
que le temps perdu serait rattrape.
Le premier Incident survint il Gaza,
où les freina de l'avion se bloquèrent,
noua imposant un arrêt de deux heu-
re durant lequel noua vimea îa fa-
meuse escadrille n* 33 des forces
aériennes britanniques qui y a aa base.
E^# Fiengist vole à environ 160 kilo
mètres à l'heure, il fait chaud et nous
n'tvona pas de vaut. Notre pilote n'-at-
territ pu en et et survola Beth-
létnir Jérusalem, la mer Morte et Jéri-
cho jusqu'à une station isolée de ravi-
tfi-illement ou la chaleur est intolérable
et où noua 0 avons r«>»nuvelé notre pro-
En arrivant à Bagdad, j'ai appris que
Ekina avait encore un jour d'avance
sur nous. J« n'en garde pas moins l'es-
prit r d'atteindre Hong'Kûng le 13.
N'ayant encore pu tvucher de chèque,
j'ai dû me résigner à dîner aux frais
de miss Kilg&Uen.
A Bagdad, U m'a paru étrange de
voir les pilotés vêtu* de tunfqsiea unl-
termes, avec des caoquea de Jlége et des
culottes courtes.
(.Copyright du P. P. M la N. L Nr L.)
Dans un village
près de Meaux
le feu a éclaté
en même temps
dans trois hangars
pleins de récoltes
Il ne fait aucun doute
que ces sinistres, que l'on
a pu difficilement com-
battre en raison du man-'
que d'eau, sont dus à
la malveillance
Meaus, 8 octobre (dép. Petit Parisien.)
commune A vingf^iïomètreB'dËHe&ux,
est depuis ce soir sous le coup d'une
véritable terreur par suite des incen-
diea qui ont éclaté flimultanément, vers
20 heures, dans des hangars bondés de
récoltea dépendant des exploitations
agricole., de MM. Labouré et Robin et.
un peu plus tard, dans la petite ferme
de M. Renard.
Les pompiers de Dammartln et les
subdivisions des localités avotsloantes
ont été alertés et sont actuellement
dans le village, que les foyers d'incen-
die, peu éioignés les uns del autres
400 a 500 mètres environ, éclai-
rent d'une lueur sinistre.
Les écuries et les étables de la
ferme Renard ont pu être évacuées et
on s'emploie activement à préserver
l'habitation et les autres bâtiments
contigus un hangar qul flambe avec
toute la récolte de blé et d'avoine du
fermier.
Sur un autre point, le feu fait rage
dans les immenses hangars de MM. La-
bouré et Robin, situés t 200 urètres du
pays.
Plusieurs brigades de gendarmerie
sont sur le lieu des ainiatres.-On s'ef-
force de préserver des meules voisine»,
mats l'eau est peu abondante, et ce
n'est pas avant demain que tout dan-
ger çera conjuré. Les récoltes, qui
représentent plusieurs milüera de quln-
tau^, mettront pivisieura joprq A. eo
éclaira 1e ciçl attira l'attention de
plusieurs nibitaiits qui donnèrent
l'alarme.
Le parquet de Meaux a été avisé,
car il ne semble pas douteux que ces
trois incendies, allumés aux endroits
les plus vulnérables et il une heure où
tout est amaoupi, sont du$ a 1a
malveillance, ftn effet, des Wdons d'eg-
xnce vides ont été découverts a proxi-
mité des foyers d'incendie.
COMMENT
FUT SAUVÉ
L'AVIATEUR
SUÉDOIS
BIOERKVAL
Recueilli près des côtes
d'Irlande par un chalu-
tier français qui fait
route vers la Rochelle,
il nous câtble ses pre-
mières impressions
c CE SONT LES TOURMENTES
bE NEIGE QUI M'ONT VAINCU
Londrea, 8 octobre (dép. Petit Parut.)
< &q>vi*m que pavais espéré sauver
a été réduit eu pièces sous l'assaut
dea. vagîtes d'une mer démontée, Jç mt
dirigerai sur mon port- d'attache, la
Rochelle
Tel est le radiogramme que le capi-
taine du chalutier l'Imbrin a adressé
cette nuit à la North Amerlcan New.
Paper Alliance et au Petit Parisien
C'est Vïmbrin qui. on le sait, recueil-
Ut l'aviateur suédûift Bjoerkval aprèe
qu'il eut été contraint d'amerrir aL
large du comté irlandais de Kerry
aprèa heures de vol. Epuisé et rendu
&demi aveugle par le formidabît
effort qu'il avait dû soutenir, l'avlatem
suédois fut d'abord incapable de dire
un mot, même de remerciement, à ses
aauveteurs ceux-cl l'enveloppèrent
d'épaiasea couvertures, le ranimèrent
au moyen de stimulants chauds e£ t
peine .remis 11 rédigea pour nous
l'adresser cette nuit par, radiogrrarûm*
™ l'émouvant récit du vol qui avait
failli lut coûter vte.
Vaincu pu les tourmente» de neige
A bord du chalutier VImbrin,.
jeudi. par T. S. F.
Ce sont les tourmente* cte neige qui
m'ont vaiûcu. C'est, en rêvant aux heu-
res que j'avais, paageea a voJer il
^aveu^e a travers cçs tourmente*
que je vlena de me réyeUlesà bord de
ce èhalutfér qui m'a, sauvé, d'une mort
dont la seule pensée me fait frémir.
porte le plus pour mot Je volais de-
puis vingt-heures heures, ballotté dans
les airs comme une feuille, m'en re-
mettant à 'la grâce de Dieu et espé-
rant quand même.
K, Bjoekkval.
Copyright de la N. A. N. A. et du Petit
P«riaien.
fia suite à la deuxième page.)
HIER + 21 A PARIS
MAIS 50 A BORDEAUX
Le temps, hier, a. été beau das* le
nocturnes qui ont été de –2" à Pau.
à à Angouiême, 5a à Bordeaux.
Le ciel s'est couvert sur le? autres ré-
gion* avec un peu de neige dans l'Est
et un, peu de pluie matinale en Touralne;
le mistral souffle encore trés fortement
dans le Sud, taudis qu'ailleurs les venta
restent mun minimum de 2", les maxima se sont
élevés seulement à 8° et la température
eat restée baaae pour la eaiaon et infé-
rjeure de à la normale. Aujourd'hui,
par suite du teropg couvert, les
auront faibli en c«asé sur la plupart
des régions j l'adoucissement sera sur-
tout marqué dans !'Oti#st
IL A NEIGÉ EN EURE-ET-LOIR
Nogent-le-Rotrou, 8 octobre {d, P. P.),
Le refroïcU53ement de la température
survenu depuis quelques Jours Il été
particulièroraent sensible dans la ré-
gion de Nogent- 1« Rotrou et de la
Loupe ou, l'autre nuit, le thermomètre
est descendu à et où l'on a cons-
taté 1. chute de flocons de neige.
LES ARTISANS DE LA BATELLERIE
BARRENT LA SEINE
PRÈS DU PONT DE SAINT-GERMAIN
Us entendent ainsi attirer l'attention des pouvoirs publics sur leur situation
On a perquisitionné hier
dans les locaux
du parti social français
CETTE MESURE JUDICIAIRE VISE LA RECONSTITUTION
DE LA LIGUE DISSOUTE DES CROIX DE FEU
Tous les sièges sociaux du parti, les permanences
et les sections ont été visités, tant à Paris et dans la
i Seine qu'en Seine-et-Oise, ainsi que le domicile
des principaux chefs du groupement politique
Le parquet de la Seine a procédè,
hier, à unc vaste opération judiciaire
visait le Parti social français. Opéra-
tion d'envergure, puisque, de ravie
à même du cofouel de La Eooque, les
s tKrqnisitlons eStetiMM sur commis.
stan rogatoire de ft. BeiélUe, Jugé
t d'instruction, se «ont noç
seulement aux différents bureaux et
locaux du P. S. F., mais à toutea les,
1 sections, à toutes les permanences et
même aux domiciles des principaux
dirigeants du partL L'appartement du
colonel de La Rocque, 31, rue Spon-
tini, fut d'ailleurs un des premiers
̃ vlflitéa.
De la aorte, tous les commissaires
de !a police judiciaire et des déléga-
t tions judiciaire5 et quelques commis-
sairÊÀ de quartiers, toua aidés de tous
les inspecteurs de la sûreté nationale
disponible!, ont opéré vingt-huit per-
quisition! dans Parts. D'autres per-
quisüions ont été effectuées également
dans la proche banlieue parisienne et
à Versailles.
A Paris
Les perquisitions ont eu tieu simul-
tanément aux différents points énumé-
rëa dans la commission rogatoire déli-
vrée par M. Beteille.
Elles visaient en particulier: le siège
du Parti soclaJ français, 60, avenue
d'Iéna le siège de la propagande
du parti, 1 bts, avenue de Hreteuil,
qui est le 2 bis de l'avenue de
Villa-, où le colonel de La Km-
que raçut fréquemment les mem-
bres de la presas et qui, selon let dires
[ mêmes du colonel, avait été ostensible-
ment déménagé mercredi; a la rédac-
tion du Flambeau, 3, avenue George-V;
à l'ancien siège du P. S. F., 4; rue- des
Frèrea-Périer au siège des services
Paris et départements du P. S. F.,
3. rue de Bassano; enfin, à différences
adresses: au Foyer Driant; 90, avenue
de Flandre;. au. 19 de la rue de la Cour-
dea-Noues; aux Etudes syndicales, 66,
boulevard de Latour
Vineuse chez IL Caffarel, 72, rue
La Fontaine aux sièges de sections
ou d'œuvres féminines du P.S.F.. etc.
Au siège social. avenue d'Iéna,
c'est M. Guillaume. commiasaire divi-
sionnaire à la police Judiciaire, aidé
Mazin et Batu>t et de l'inspecteur
principal Moraux, qui effectua la vi-
aîte domiciliaire.
C'est sur ce dernier point que devalt
bientôt se concentrer l'attention de
curieux attirés par le déploiement des
moyens mis en oeuvre pour la perqui-
sition. Il n'y avait pas moins, en effet,
d'une quarantaine d'inspecteurs de
police pour accompagner le commis-
safre Guillaume. Enfin les allées et
venues au siège social du P. S. F'.
permettaient aussi, dana la matinée,
d'apercevoir des silhouettes. de per-
eonnaliWs connues le colonel de
La Rocqûe; l'afriatèar Mernaoiz.
Apres avoir assisté IL la perquisition
dans son spparicmeritT rue
Spontini, fe. colonel de La Rocque
s'était rendu, vers 9 heures, avenue
d'Iéna. Il aasista durant un certain
temps à l'opération, menée par le
commissaire Guillaume. Puis, escorté,
comme toujours. de plusieurs fidèles
faisant office de gardes du corps, il
monta dans une torpédo et disparut.
(La *«î(e à la pruc*.)
LE MAIRE DE BELGRADE
EST L'HOTE DE PARIS
(Voir à la pûft*.}
la quatriim* pag. t
LA PASSION
DE
i LA MALtBRAN
par
;,t Htnm MALHERBE
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