Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir
Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)
Date d'édition : 1936-08-02
Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 126844 Nombre total de vues : 126844
Description : 02 août 1936 02 août 1936
Description : 1936/08/02 (Numéro 21705). 1936/08/02 (Numéro 21705).
Description : Note : Dernière éd.. Note : Dernière éd..
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse Collection numérique : Bibliographie de la presse
Description : Collection numérique : BIPFPIG15 Collection numérique : BIPFPIG15
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Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k663910m
Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/12/2010
TEMPS PROBABLE
REOIQN rAKISIENNK. Tetupi faible-
va grains. Vent modirt
tnw mntn-1 fraîche. Nuit 13», Jouir t 22°.
EN FRANCE. Du- le ihci
fart foui,
Autttë rAglbuB }* réglas
forer. S h. 2«; aonehor, » h. Z7.
LUNÉ pEeln» le S KÙt; de-. qtUui. la 9.
La Parisien
RUB U'ENGHIEN, PARIS
TlLÉGRAHMES PARISIEN.PARIS « TÉLÉPHONE î PROVENCE iS-31 i6-33 î INTER- PROVENCE 4e » «S CHEQUE POSTAI. 3JV-VW
DIMANCHE
2
AOUT 1936
Balni Alphonse
Le Parisien
PUBLICITE CHAMPS-ELYSÉES
Le conseil des ministres
a longuement délibéré
sur les affaires d'Espagne
IL A DÉCIDÉ
d'adresser un pressant appel aux autres
gouvernements pour l'observation de règles
communeg de non-interuention
IC A ENVISAGÉ
des mesures pour le rapatriement de nos natio-
naux et l'hébergement des réfugiés espagnols
A Tisane du conseil des ministres* M. Léon BEum et JVL Vincent Auriol
Ce sont lea événements d'Espagne
qui ont fait l'objet principal des déli-
îïératkias du conseil des ministres que
M, Albert t*brua a présidé hier, à
l'Elysée, et dont la séance, commencée
à, 10 heures, n'a pris .On. qu'ét 13 à 15.
Ayant pris connaissance des infor-
mationa reçues au sujet de la situation
et de la sauvegarde de noa nationaux,
les membres du gouvernement ont exa-
miné les problèmes généraux que pour-
rait poser le développement de la crise
espagnole et, plus particulièrement, 1ea
questions soulevées par les faits
d'intervention étrangère résultant de
fournitures cie guerte pendant la durée
des troubles dans ce pays.
IL résulte d'une note officielle com-
muniquée à la presse que le gouverne-
ment a le double souci de soustraire
la- vie internationale aux influence
préjudiciable, que pourraient exercer
de telles initiatives et de maintenir les
amicales relations qu'i1 a toujours
entretenues avec un. gouvernement
régulier, officiellement reconnu et lut-
tant aujourd'hui pour le rétablissement
de Tordre intérieur.
Le gouvernement français se préoc-
cupe de faire prévaloir toutes mesures
susceptibles d'abréger les trouble» en
Espagne et d'y éviter le dévetoppement
d'activités étrangères dont les consé-
quences seraieat préjudiciables au
maintien des bons rapporta interna-
tionaux.
A cet effet, il a décldé d'adresser un
pressant appel aux principaux gouver-
nements intéreasés pour l'adoption
rapide et l'observation, rigoureuse au
regard de l'Espagne de règles com-
munes de non-intervention.
(La suite la deuxiimm pair-.)
ON EST TOUJOURS
SANS NOUVELLES
de l'hydravion anglais
disparu avant-hier
entre Jersey et Guernesey
avec 10 personnes à bord
(Voir à la cinquième pas')
UN ACCORD FRANCO-ITALIEN
AU SUJET DU CHEMIN DE FER
DE DJIBOUTI A ADDIS-ABEBA
Rome, août (dépêche Havas.)
On apprend que M. Michel Cotte, pré-
sident du conseil d'administration du
chemin de fer de Djibouti à Addt5-
AbAba, qui, depuis quelques Jouis, me-
nait des négociations à Romt avec les
autorités italiennes compétentes, Il para-
phé, hier. un accord qui po*ur la p&riode
attendant du 1" août au 31 décembre
flse Je» tarifa de transport et
règle question» monêtains lntérus-
eant le chemin de fer de Djibouti à
Addio-AbélKl.
Cet arrangement, conaidèpé comme
pour la compagnie iran-
çaise, sera soumit la. ratiflcatlon du
conaeH d'administration.
On a exprimé l'espoir» dans les mi-
lieux italiens, que des conversations
plus étendues pourront s'engager, l'au-
tomna prochain, au «ojst des intérêts
français en Ethiopie.
PLUSIEURS 'ALPINISTES
RECHERCHÉS EN VAIN
dans la région
de Zcrmalt
Zermatt, aoùt (dép. Havns.)
Un groupe de trois alpinistes a. dis-
paru dan. la région de rOberga-
beinhorn mètres) entra la vallée
du Zermatt et le val d'Annivters. Il
était composé de Franz Biner, trente-
Cinq ana: du skieur Walter Perren,
vingt-deux ans, de Zermatt, et d'un
sommelier de Berne. Tous trois étaient
partis jeudi de la cabane de Trift et,
malgré le temps très défavorable, ils
voulaient ae rendre à l'Obergabelnhorn.
On a. perdu leurs traeea. Vendredi,
deux groupes de guides de Zermatt
sont partis, l'un du glacier de' Trtft;
l'autre de la cabane de Schœnbuhl,
mais il» n'ont trouvé aucune trace des
disparu.. Les trois alpinistes ne sant
Paa arrive* au Zinal et l'on craint
qu'ils oa soient tombés ou qu'il.9
tt'ftïïMt été £elé(. Les recherche* vont
reprendre aussitôt que pasaible.
En outre, trols touristes, dont en
Ignore la nationalité, qui, U.y « quel-
ques jours, avalent dressé une tente
près de la cabane de Schœnbuhl, sont
partie en excurnion sans donner d'in-
dîcatlana. Les recherches entreprisefl
ù'ont donné jusqu'ici aucun résultat.
A ro&ergabelnhom, un touriste
Viennois, M. KarE Mathold, qui avait
entre pria l'ascension de ce mont, sana
guide, en compagnie d'un autre t'Ou-
riete viennois, fait une chute. de
plusieurs centaines de mètres. Son
compagnon alla chercher du secours iL
la, cabane de Sohcenbuhl, mais, en rai-
eon du brouillard et de la neige tom-
bée entre temps, il n'a pu indiquer
S'endroît exact de 1a chute. Les re-
cherches vont être rspriseS.
De plus, deux touristes de Vienne
qui passaient leurs vacances à Zer-
matt ont disparu dans la région du
Zinal de Rûtiiûrn.
CET APRÈS-MIDI, LE TOUR DE FRANCE 1936 SERA BOUCLÉ
Caen, 1"" août.
D'UN t« NOS ÏNVOTtS SPÉCIAUX
Cola ne vaut peut-être pas l'affaire
des ferreta de diamants. Cependant,
pour conquérir les précieuses minute)
qui sont l'objet de cette course effré-
née plus d'iîn coureur creva Bous lui
aa monture. Et «uw doute l'honneur
d'une reine n'étftlt pas en jeu. Mais
celui da t'équipe de France y fut
compromis. Quand on vit sur la piste
du vélodrome de Caen Le Graves s'effa-
cer pour laisser passer Antonin Magne,
on poussa un ah de soulagement. La
cohésion, la solidarité, l'amitié étaient
revenues dans le camp français.
J'ai epnté en vous écrivant de Pau
comment le Tour de France étant
de l'épreuve résidait dans l'attribution
d'un prix de f rancs. Sylvèra
Maes avatt marqué fl points, Goaamat
8 points, Ezquerra 8 points. Le Breton
et l'Espagnol avaient peu de chances
de l'emporter sur le champion belge
épaulé par sa forte équipe. Mais René
Le Grevés, excellent sprinter, grand
gagnant d'étapes, pouvait prétendre
additionner les points néces»aireB pour
rafler îa galette bous le nez dea Fla-
mande. En fin de compte, la vaste
compétîtîon devenait un simple duel.
Les deux adversaires étalent Maes et
un second. Meuleaberff, qui gêna fort
l'action de notre champion national.
On trouvera à la page S la wtiitm
d+ la Jipmchm tFHerman Grmg&ir* *t
la dépêche dt Roger Natta,
LA GUERRE CIVILE DANS TOUTE L'ESPAGNE
Dans tes deux camps on annonce
un effort suprême et décisif
LES ADVERSAIRES SE BATTENT AVEC ACHARNEMENT
SUR LES CRÊTES DE LA SIERRA GUADARRAMA
La lutte fut particulièrement sanglante pour
emporter le village d'Gyarzun qui est en cendres
LES REBELLES CONTINUENT LEURS ATTAQUES VERS S'-SEBASTJEN
A Soni^-Sieira, de jeunrs vt>l«nt»irt:»
appartenant »hï trnitp^x in^arï^s Tien-
nent de puaer In nuit roulés daus des
couvertures, derrière Du mur qui -le*
La croisière
dramatique
des aviateurs
Italiens tombés
au Maroc fran-
çais, à Saidia
par' notre envoyé spécial
1 Louis ROUBAUD
Oudjda, août.
Mârtimpres, Bsrkaae et autres lieux
3olla.de l'oued Kisa à l'oued Moulouya
et au rtvage bleu de Saldla. La région
m€ devient familière.
C'était, jusqu'ici, entre le Bit espa-
gnol, le' Maroc français et l'Algérie,
une frontière obacure, sana autre inci-
dent que l'arrestation d'un modeste
contrebandier d'alcool. Viticulteurs et
maraicnera y vivaient en paix de bel-
les journées fertiles, toutes fleuries et
parfumées de géraniums.
(La tiilt la page)
AVIONS
ITALIENS
Un journal toujours le même qui
prend à tâche, sans y réussir, de mettre
en doute l'impartiadité du Petif Parisien
le prend partie au sujet des avions ita-
Les télégrammes de notre envoyé spé-
cial, qui -r ont été les premiers à préciser
les- circonstances de 'l'événement et aux-
quçla on esl.obligé de rendre hommage,
soot la seul réponse qu'il nous convient
d'iavoquer. Novs nous étûnnerorw seuta-
m£ût que 1e parti pris manifesté à ootre
égard se couvre à -cette occasion d'une
signature particulière ment respectée.
Le .Petit Parisien n'en continuera paa
molnfl son ceuvr-e de vérité, sans se
demander si elle est Favorable sdt à l'une,
soit à. l'autre des deux Espagnes qui
s'entre-décUrent
S.000 LEGIONNAIRES CANADIENS SONT LES HOTES DE PARIS
M. JEAN CASANOTAS
nouveau président du Conicil de €ftt«lasn«
Le nouvel ambassadeur
d'Espagne à Paris
a présente
à M. Albert Lebrun
ses lettres de créance
Le Président de la République a
reçu, hier à 17 heures, en
audience officielle, M. Alvaro de Aibor-
noz, qui lui a remis les lettres par les-
quelles le président de la République
espagnole l'accrédite en qualité d'am-
taasaadeur extraordinaire et plénipoten-
tiaire à Paris,
M. de Fouqulèrea, introducteur des
ambassadeurs, accompagné du chef
adjoint des services du protocole, est
allé prendre M. Alvaro de Aiboraoz à
l'hôtel de l'ambassade et l'a conduit
avec le personnel de l'ambassade, dan-
des «utomoblles de la présidence, au
palais de l'Elysée.
A l'arrivée du nouvel ambassadeur
au palais, un bataillon de la garde
républicaine de Paria lut a rendu les
honneurs militaires.
L'ambassadeur a été aussitôt intro-
duit par M. de Fauquières auprès du
chef de l'Etat qui avait à sc9 côtés
M. Vlénot, sous-secrétaire d'Etat au
ministère des Affaires étrangères.
Les membres des maisons militaire
et civile de la présidence de la Répu-
blique étaient présents.
En remettant ses lettres de créance,
ramb&ssadûujr a prononcé l'allocution
suivajïte
Monsieur le président,
Au moment où j'ai Vhennâur de
remettre entre les mains de Votre
T!:xcellence les lettres pat- lesquelles
M. le pré9id«t de la République eepa-
giîole m'accrédite auprès d'Elle en qua-
plénipotentiaire, f éprouva la plus Vive
qui a cherché sa. voie et ses principes
Clorieuse histotr* de la République
française.
Oyarzun, hier
bourgade gaie
et souriante,
n'appartient
aujourd'hui
qu'à la mort
André SALMON
Hendaye, i»r août.
Oyarzun .n'est plus que cendres
OyarBiuv la plaoe ardemment dis-
putée, théâtre de sanglants exploits et
où triomphèrent tour à tour les sol-
dais de: l'année du Nord, les c&rliates
Eu béret rouge et Ses mincura asturiens,
formés, en compagnie de furieux volti-
geurs, entevant la position à la baïon-
nette, puis devant l'abandonner Oyar-
zun,-oe petit bourg du Guipuzcoa dont
le nom apparaissait av moins une fois
dans chacune dft mes communications
relatives a la bataille pour Saint-Sébas-
tien, n'eat, au moment où je voua télé-
phone ceci, ni aux < blancs ni aux
laire.
(La mite à la troisième page)
A PALAISEAU
UN COLONIAL
TUE SA FEMME
ET SE SUICIDE
Souffrant de paludisme, le
dessinateur architecte se
montrait depuis quelque
temps irascible et violent
sans raison
QUELLE FUT LA CAUSE
IMMEDIATE DU DRAME ?
ON NE PEUT LE PRECISER
On n'a pour toute indica-
tion que les appels éplorés
des deux enfants, criant
« Papa vient de tuer
maman
Sortant do la gare de P&I&iseau, hier
vers 13 heures, un habitant de la com.
ttzune, M. Paris, ne tut pas peu surpris
d'apercevoir, boulevard Barra, deux
enfants qui couraient tout en criant et
en pleurant. M. Paris connaissait fort
bien Ies jeunes éplorés. Il s'agissait de
Colette Gatine, quinze ans, et de son
frère Guy, onze ans. Les abordant,
M- Paris questionna
Qu'avez-vous ? Pourquoi ces
pleurs ?
La réponse arriva, directe
Papa vient de tuer îïi&maii- C'est
affreux Venez vite
Fort ému, M. Paris a2erta un de ses
voisina, M. Savidan, puis les deux
hommes prévinrent le chef de la bri-
gade de gendarmerie. M. Marais, qui
envoya t'adresse de M. Gatine, 65,
iouiïev&rd Barra, gendarme Bouilbac.
Le drame éclatait lE, dans toute soîi
horreur.
Dans une pièce du res-rîe-eftsugsée
d'une coquette villa gisait Mme Gatlne,
née Daigy poulraet, &&£e de trente-
sept ans. La malheureuse occupai!
l'emploi d'institutrice dans l'école de la
localité. Au premier étage, barrant de
son corps la porte d'un cabinet de toi-
lette, M. Robert Gatine, de deux attf
T.pr ^pnux Gattae et teun «nfuttfl (photo-
plus àgé que sa compagne, était étendu.
Tandis que La femme avait reçu en
plein cœur deux balles de revolver,
anomale avait .la tample droite trouée.
(La suite à la deuxiimt pat*.)
Les Jeux de la XIe Olympiade
ont été ouverts
par le Führer
en présence
d'une foule immense
Porteur -de la torche symbolique de Gn'ce par relais un coureur
allemand allume le feu sacré (Voir page S.)
REOIQN rAKISIENNK. Tetupi faible-
va grains. Vent modirt
tnw mntn-1 fraîche. Nuit 13», Jouir t 22°.
EN FRANCE. Du- le ihci
fart foui,
Autttë rAglbuB }* réglas
forer. S h. 2«; aonehor, » h. Z7.
LUNÉ pEeln» le S KÙt; de-. qtUui. la 9.
La Parisien
RUB U'ENGHIEN, PARIS
TlLÉGRAHMES PARISIEN.PARIS « TÉLÉPHONE î PROVENCE iS-31 i6-33 î INTER- PROVENCE 4e » «S CHEQUE POSTAI. 3JV-VW
DIMANCHE
2
AOUT 1936
Balni Alphonse
Le Parisien
PUBLICITE CHAMPS-ELYSÉES
Le conseil des ministres
a longuement délibéré
sur les affaires d'Espagne
IL A DÉCIDÉ
d'adresser un pressant appel aux autres
gouvernements pour l'observation de règles
communeg de non-interuention
IC A ENVISAGÉ
des mesures pour le rapatriement de nos natio-
naux et l'hébergement des réfugiés espagnols
A Tisane du conseil des ministres* M. Léon BEum et JVL Vincent Auriol
Ce sont lea événements d'Espagne
qui ont fait l'objet principal des déli-
îïératkias du conseil des ministres que
M, Albert t*brua a présidé hier, à
l'Elysée, et dont la séance, commencée
à, 10 heures, n'a pris .On. qu'ét 13 à 15.
Ayant pris connaissance des infor-
mationa reçues au sujet de la situation
et de la sauvegarde de noa nationaux,
les membres du gouvernement ont exa-
miné les problèmes généraux que pour-
rait poser le développement de la crise
espagnole et, plus particulièrement, 1ea
questions soulevées par les faits
d'intervention étrangère résultant de
fournitures cie guerte pendant la durée
des troubles dans ce pays.
IL résulte d'une note officielle com-
muniquée à la presse que le gouverne-
ment a le double souci de soustraire
la- vie internationale aux influence
préjudiciable, que pourraient exercer
de telles initiatives et de maintenir les
amicales relations qu'i1 a toujours
entretenues avec un. gouvernement
régulier, officiellement reconnu et lut-
tant aujourd'hui pour le rétablissement
de Tordre intérieur.
Le gouvernement français se préoc-
cupe de faire prévaloir toutes mesures
susceptibles d'abréger les trouble» en
Espagne et d'y éviter le dévetoppement
d'activités étrangères dont les consé-
quences seraieat préjudiciables au
maintien des bons rapporta interna-
tionaux.
A cet effet, il a décldé d'adresser un
pressant appel aux principaux gouver-
nements intéreasés pour l'adoption
rapide et l'observation, rigoureuse au
regard de l'Espagne de règles com-
munes de non-intervention.
(La suite la deuxiimm pair-.)
ON EST TOUJOURS
SANS NOUVELLES
de l'hydravion anglais
disparu avant-hier
entre Jersey et Guernesey
avec 10 personnes à bord
(Voir à la cinquième pas')
UN ACCORD FRANCO-ITALIEN
AU SUJET DU CHEMIN DE FER
DE DJIBOUTI A ADDIS-ABEBA
Rome, août (dépêche Havas.)
On apprend que M. Michel Cotte, pré-
sident du conseil d'administration du
chemin de fer de Djibouti à Addt5-
AbAba, qui, depuis quelques Jouis, me-
nait des négociations à Romt avec les
autorités italiennes compétentes, Il para-
phé, hier. un accord qui po*ur la p&riode
attendant du 1" août au 31 décembre
flse Je» tarifa de transport et
règle question» monêtains lntérus-
eant le chemin de fer de Djibouti à
Addio-AbélKl.
Cet arrangement, conaidèpé comme
pour la compagnie iran-
çaise, sera soumit la. ratiflcatlon du
conaeH d'administration.
On a exprimé l'espoir» dans les mi-
lieux italiens, que des conversations
plus étendues pourront s'engager, l'au-
tomna prochain, au «ojst des intérêts
français en Ethiopie.
PLUSIEURS 'ALPINISTES
RECHERCHÉS EN VAIN
dans la région
de Zcrmalt
Zermatt, aoùt (dép. Havns.)
Un groupe de trois alpinistes a. dis-
paru dan. la région de rOberga-
beinhorn mètres) entra la vallée
du Zermatt et le val d'Annivters. Il
était composé de Franz Biner, trente-
Cinq ana: du skieur Walter Perren,
vingt-deux ans, de Zermatt, et d'un
sommelier de Berne. Tous trois étaient
partis jeudi de la cabane de Trift et,
malgré le temps très défavorable, ils
voulaient ae rendre à l'Obergabelnhorn.
On a. perdu leurs traeea. Vendredi,
deux groupes de guides de Zermatt
sont partis, l'un du glacier de' Trtft;
l'autre de la cabane de Schœnbuhl,
mais il» n'ont trouvé aucune trace des
disparu.. Les trois alpinistes ne sant
Paa arrive* au Zinal et l'on craint
qu'ils oa soient tombés ou qu'il.9
tt'ftïïMt été £elé(. Les recherche* vont
reprendre aussitôt que pasaible.
En outre, trols touristes, dont en
Ignore la nationalité, qui, U.y « quel-
ques jours, avalent dressé une tente
près de la cabane de Schœnbuhl, sont
partie en excurnion sans donner d'in-
dîcatlana. Les recherches entreprisefl
ù'ont donné jusqu'ici aucun résultat.
A ro&ergabelnhom, un touriste
Viennois, M. KarE Mathold, qui avait
entre pria l'ascension de ce mont, sana
guide, en compagnie d'un autre t'Ou-
riete viennois, fait une chute. de
plusieurs centaines de mètres. Son
compagnon alla chercher du secours iL
la, cabane de Sohcenbuhl, mais, en rai-
eon du brouillard et de la neige tom-
bée entre temps, il n'a pu indiquer
S'endroît exact de 1a chute. Les re-
cherches vont être rspriseS.
De plus, deux touristes de Vienne
qui passaient leurs vacances à Zer-
matt ont disparu dans la région du
Zinal de Rûtiiûrn.
CET APRÈS-MIDI, LE TOUR DE FRANCE 1936 SERA BOUCLÉ
Caen, 1"" août.
D'UN t« NOS ÏNVOTtS SPÉCIAUX
Cola ne vaut peut-être pas l'affaire
des ferreta de diamants. Cependant,
pour conquérir les précieuses minute)
qui sont l'objet de cette course effré-
née plus d'iîn coureur creva Bous lui
aa monture. Et «uw doute l'honneur
d'une reine n'étftlt pas en jeu. Mais
celui da t'équipe de France y fut
compromis. Quand on vit sur la piste
du vélodrome de Caen Le Graves s'effa-
cer pour laisser passer Antonin Magne,
on poussa un ah de soulagement. La
cohésion, la solidarité, l'amitié étaient
revenues dans le camp français.
J'ai epnté en vous écrivant de Pau
comment le Tour de France étant
de l'épreuve résidait dans l'attribution
d'un prix de f rancs. Sylvèra
Maes avatt marqué fl points, Goaamat
8 points, Ezquerra 8 points. Le Breton
et l'Espagnol avaient peu de chances
de l'emporter sur le champion belge
épaulé par sa forte équipe. Mais René
Le Grevés, excellent sprinter, grand
gagnant d'étapes, pouvait prétendre
additionner les points néces»aireB pour
rafler îa galette bous le nez dea Fla-
mande. En fin de compte, la vaste
compétîtîon devenait un simple duel.
Les deux adversaires étalent Maes et
un second. Meuleaberff, qui gêna fort
l'action de notre champion national.
On trouvera à la page S la wtiitm
d+ la Jipmchm tFHerman Grmg&ir* *t
la dépêche dt Roger Natta,
LA GUERRE CIVILE DANS TOUTE L'ESPAGNE
Dans tes deux camps on annonce
un effort suprême et décisif
LES ADVERSAIRES SE BATTENT AVEC ACHARNEMENT
SUR LES CRÊTES DE LA SIERRA GUADARRAMA
La lutte fut particulièrement sanglante pour
emporter le village d'Gyarzun qui est en cendres
LES REBELLES CONTINUENT LEURS ATTAQUES VERS S'-SEBASTJEN
A Soni^-Sieira, de jeunrs vt>l«nt»irt:»
appartenant »hï trnitp^x in^arï^s Tien-
nent de puaer In nuit roulés daus des
couvertures, derrière Du mur qui -le*
La croisière
dramatique
des aviateurs
Italiens tombés
au Maroc fran-
çais, à Saidia
par' notre envoyé spécial
1 Louis ROUBAUD
Oudjda, août.
Mârtimpres, Bsrkaae et autres lieux
3olla.de l'oued Kisa à l'oued Moulouya
et au rtvage bleu de Saldla. La région
m€ devient familière.
C'était, jusqu'ici, entre le Bit espa-
gnol, le' Maroc français et l'Algérie,
une frontière obacure, sana autre inci-
dent que l'arrestation d'un modeste
contrebandier d'alcool. Viticulteurs et
maraicnera y vivaient en paix de bel-
les journées fertiles, toutes fleuries et
parfumées de géraniums.
(La tiilt la page)
AVIONS
ITALIENS
Un journal toujours le même qui
prend à tâche, sans y réussir, de mettre
en doute l'impartiadité du Petif Parisien
le prend partie au sujet des avions ita-
Les télégrammes de notre envoyé spé-
cial, qui -r ont été les premiers à préciser
les- circonstances de 'l'événement et aux-
quçla on esl.obligé de rendre hommage,
soot la seul réponse qu'il nous convient
d'iavoquer. Novs nous étûnnerorw seuta-
m£ût que 1e parti pris manifesté à ootre
égard se couvre à -cette occasion d'une
signature particulière ment respectée.
Le .Petit Parisien n'en continuera paa
molnfl son ceuvr-e de vérité, sans se
demander si elle est Favorable sdt à l'une,
soit à. l'autre des deux Espagnes qui
s'entre-décUrent
S.000 LEGIONNAIRES CANADIENS SONT LES HOTES DE PARIS
M. JEAN CASANOTAS
nouveau président du Conicil de €ftt«lasn«
Le nouvel ambassadeur
d'Espagne à Paris
a présente
à M. Albert Lebrun
ses lettres de créance
Le Président de la République a
reçu, hier à 17 heures, en
audience officielle, M. Alvaro de Aibor-
noz, qui lui a remis les lettres par les-
quelles le président de la République
espagnole l'accrédite en qualité d'am-
taasaadeur extraordinaire et plénipoten-
tiaire à Paris,
M. de Fouqulèrea, introducteur des
ambassadeurs, accompagné du chef
adjoint des services du protocole, est
allé prendre M. Alvaro de Aiboraoz à
l'hôtel de l'ambassade et l'a conduit
avec le personnel de l'ambassade, dan-
des «utomoblles de la présidence, au
palais de l'Elysée.
A l'arrivée du nouvel ambassadeur
au palais, un bataillon de la garde
républicaine de Paria lut a rendu les
honneurs militaires.
L'ambassadeur a été aussitôt intro-
duit par M. de Fauquières auprès du
chef de l'Etat qui avait à sc9 côtés
M. Vlénot, sous-secrétaire d'Etat au
ministère des Affaires étrangères.
Les membres des maisons militaire
et civile de la présidence de la Répu-
blique étaient présents.
En remettant ses lettres de créance,
ramb&ssadûujr a prononcé l'allocution
suivajïte
Monsieur le président,
Au moment où j'ai Vhennâur de
remettre entre les mains de Votre
T!:xcellence les lettres pat- lesquelles
M. le pré9id«t de la République eepa-
giîole m'accrédite auprès d'Elle en qua-
plénipotentiaire, f éprouva la plus Vive
qui a cherché sa. voie et ses principes
Clorieuse histotr* de la République
française.
Oyarzun, hier
bourgade gaie
et souriante,
n'appartient
aujourd'hui
qu'à la mort
André SALMON
Hendaye, i»r août.
Oyarzun .n'est plus que cendres
OyarBiuv la plaoe ardemment dis-
putée, théâtre de sanglants exploits et
où triomphèrent tour à tour les sol-
dais de: l'année du Nord, les c&rliates
Eu béret rouge et Ses mincura asturiens,
formés, en compagnie de furieux volti-
geurs, entevant la position à la baïon-
nette, puis devant l'abandonner Oyar-
zun,-oe petit bourg du Guipuzcoa dont
le nom apparaissait av moins une fois
dans chacune dft mes communications
relatives a la bataille pour Saint-Sébas-
tien, n'eat, au moment où je voua télé-
phone ceci, ni aux < blancs ni aux
laire.
(La mite à la troisième page)
A PALAISEAU
UN COLONIAL
TUE SA FEMME
ET SE SUICIDE
Souffrant de paludisme, le
dessinateur architecte se
montrait depuis quelque
temps irascible et violent
sans raison
QUELLE FUT LA CAUSE
IMMEDIATE DU DRAME ?
ON NE PEUT LE PRECISER
On n'a pour toute indica-
tion que les appels éplorés
des deux enfants, criant
« Papa vient de tuer
maman
Sortant do la gare de P&I&iseau, hier
vers 13 heures, un habitant de la com.
ttzune, M. Paris, ne tut pas peu surpris
d'apercevoir, boulevard Barra, deux
enfants qui couraient tout en criant et
en pleurant. M. Paris connaissait fort
bien Ies jeunes éplorés. Il s'agissait de
Colette Gatine, quinze ans, et de son
frère Guy, onze ans. Les abordant,
M- Paris questionna
Qu'avez-vous ? Pourquoi ces
pleurs ?
La réponse arriva, directe
Papa vient de tuer îïi&maii- C'est
affreux Venez vite
Fort ému, M. Paris a2erta un de ses
voisina, M. Savidan, puis les deux
hommes prévinrent le chef de la bri-
gade de gendarmerie. M. Marais, qui
envoya t'adresse de M. Gatine, 65,
iouiïev&rd Barra, gendarme Bouilbac.
Le drame éclatait lE, dans toute soîi
horreur.
Dans une pièce du res-rîe-eftsugsée
d'une coquette villa gisait Mme Gatlne,
née Daigy poulraet, &&£e de trente-
sept ans. La malheureuse occupai!
l'emploi d'institutrice dans l'école de la
localité. Au premier étage, barrant de
son corps la porte d'un cabinet de toi-
lette, M. Robert Gatine, de deux attf
T.pr ^pnux Gattae et teun «nfuttfl (photo-
plus àgé que sa compagne, était étendu.
Tandis que La femme avait reçu en
plein cœur deux balles de revolver,
anomale avait .la tample droite trouée.
(La suite à la deuxiimt pat*.)
Les Jeux de la XIe Olympiade
ont été ouverts
par le Führer
en présence
d'une foule immense
Porteur -de la torche symbolique de Gn'ce par relais un coureur
allemand allume le feu sacré (Voir page S.)
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