Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir
Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)
Date d'édition : 1935-02-01
Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication
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Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 février 1935 01 février 1935
Description : 1935/02/01 (Numéro 21157). 1935/02/01 (Numéro 21157).
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Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/12/2010
TEMPS PROBABLE:
REGION FARISIWMS. A»mx âoTHWl
fort île ni>rd-ou»t érlairelw »o1tLh £4
quelques plnlM. Nuit 4·. Jour
EN FRANCE. Moitié Nord comme
nocturnes euMei do queJqu** Pluie. rent
at jhwi fort.
SOXiElI. ï^evw, T m. M conchef, 1S h.
LUNE: îioiv, le S fer. j p»m. «Url. 10.
VENDREDI
1
FÉVRIER 1935
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Ls Parisien
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Le Parisien
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MM. Flandin et Laval à Londres
Dès hier soir, nos minis-
tres ont pris contact avec
les dirigeants anglais, mais
c'est ce matin seulement,
à 10 h. 30, que s'ouvriront
officiellement. à Downing
Street les entretiens diplo-
matiques
UN DINER DE GALA
A ÉTÉ OFFERT A M, FLANDIN
PAR LORD LONDONDERRY
Notre ministre des Affaires
étrangères a consacré sa soi-
rée à une étude approfondie,
avec ses collaborateurs, des
problèmes qui seront exa-
minés au cours des confé-
rences d'aujourd'hui
Londres, 31 janvier.
NOTHB ENWïï* 8rtC3âL
MM. Flandin et Laval sont arrivés
ce soir A Londres. Dès demain matin
la conversation franco- britannique va
s'engager dans cette atmosphère de
confiance et de cordialité qui enveloppe
toujours, et dana ces derniers temps
plus que jamais, tes rapports entre les
deux pays et les échangea de vues
entre les deux diplomaties.
Les problèmes qui se posent aux
interlocuteurs fraaçaia et britannique.
sont particulièrement graves. Il s'agit
des armements, de la sécurité, dea
pactes, c'eat-à-dire dea questions qui
ont tant pour l'Angleterre que pour la
France un, intérêt supérieur et .vital.
Diverses formules liant ees problè-
mes ont déjà circulé dana la presse
anglaise. II semble cependant que dans
1« -.milieux officiels de Londres elles
n'aient pas encore acquis l'aspect
concret et définitif qu'on a bien voulu
leur prêter.
En tous les caa aucun accord prés-
lable n'a été établi entre les deux gou-
vernements avant i'arrivée de MM.
FLandln et Lavai dans la capitale brl-
tannique. Cela eût été d'ailleurs im-
possible, puisque s1 l'accord se réalfse
il pourra s'orienter dans tel ou tel sens
aelbn les conclusions qui se dégage-
ront des contacta personnels entre
M. Macdonald, M. Flandin, air John
Simon et M. Laval.
Ceux-ci consisteront en des campa-
raiscng d'idées et des confrontations
de vues d'ordre assez général. Du coté
britannique des projet. ont été conçus
qUI certes ne manquent pas 4e poids
et d'intérêt mats qui, a cause de leurs
généralités même, ont un contenu très
large qui mérite d'être étudié de plue
près. Ce contenu, les représentants de
la France vont s'efforcer de le fajre
davantage préciser. Ce sera au cours
de ces deux journées leur principale
t*cbe. H est certain que les dirigeants
de. la Grande-Bretagne ont ie- plus vif
désir de mettre sur pied un plan de
coopération franco-britannique pour
mettra an au réarmement allemand
qui inquiète fort l'opinion publique
d'outre-Manche. Q.eat non moins cer'
tain d'autre part que nos gouvernants
voudraient, avec l'aide de nos amis
anglais, parvenir à une consolidation
générale de la paix qui rende plus
Stable l'ambiance politique de l'Europe.
Mals quels devront être les meilleurs
votes et moyens pour arriver iL ce. but
dont l'utilité est évtdente et qu'Anglais
et Français désirent,. avec une égale
sincérité, poursuivre en commua ?
Les entretiens de Downïng Street
vont rouler sur Sa manière la moins
périlleuse et la plus efficace de
l'atteindre.
Lucien BOURGC&S
ARRIVEE A LONDRES
ET PREMIERS ENTRETIENS
31 janvier.
De NOTÙE CÛ*BEflFOWDANT FA E TICULIS
MM. Flandin et Laval, qu'accompa-
gnent pour les assister dans leurs con-
versations avec les ministres anglais
MM. Léger. Massigll et Noël, sont ar-
rivés à Londres ce soir a 19 heures.
M. Charles Corbin, ambassadeur de
France, était allé les rejoindre a Dou-
vr*s A leur déb&rquéinent- où le gou-
vemepaeat britannique avait délégué
pour le représenter la commandant
GrsnJuïiftw, secrétaire du service offi-
ciel de réception des étrangers de mar-
que.
A leur descente du train, à la gare
Victoria, les ministres français ont été
accueillis de la façon la plus cordiale
pu M. Macdonald, premier ministre,
air John Simon, secrétaire d'Etat aux
Affaires étrangères! M* £de]4 lord du
Sceau privé, et afr Maurice HanJtey,
Secrétaire du cabinet et du comité de
la défense impériale..
Ils ont été également salués aur le
quai de la gare par M. Roger CamboA,
ministre plénipotentiaire, les 3ecré-
taires de l'ambassade de France, les
attachés ftnanckA commercial mili-
taire, naval et aérien, ainsi que par
M. Billecoq, consul général et le per-
sonne] du consulat,
A cette réception assistaient encore
le président du comité permanent de
la colonie française, diverses person-
nalités de la colonie et une délégation
de la. Société des anciens combattants
groupée autour de son président
M. Bardot.
Les miafstres français et anglais se
sont prétés de bonne grâce aux exi-
gences des photographea.et après un
bref entretien ont gagné leurs auto-
mobiles.
MM. FJanôHn et Laval se mont ren-
dua directement au Savoy Hôtel où
des appartements leur avaient été
réservés. Le minlstre dea Affaires
étrangères français y a passé la soirée.
Après avoir dîné avec MM. Léger et
Magsigiî, il s'est entretenu avec ses
collaborateurs des questions dont Za
discussion s'ouvrira demain.
Le président du Conseil, de son coté,
qui avait accepté l'invitation à dîner
de lord et lady Loûdoûâerryi a quitté
l'hôtel .vers 20 heures pour se rendre.
en compagnie de M. Corbin, à London-
derry House où il a rencontré plusieurs
membres du cabinet britannique.
On peut présumer que la solrée ne
s'est pas terminée sans que M. Flan-
din ait procédé avec ses collègues bri-
tanniques & un premier échange de
vues d'ordre général portant tout à la
fois sur- la situation politique et sur
les problèmes économique, financier Ct
monétaire qui retiennent d'une façon
permanente l'attention des deux gou-
vernements.
Les conversations s'ouvriront demain
à 10 h. 30 à la résidence du premier
ministre à Downing Street.
On sait la- composition de la délé-
gation française. Le gouvernement nri-
tannique y sera représenté par M. Mac-
donald, M. Baldwin et sir John Simon,
c'est-à-dtre par les chefs des trois
partis dont se compose la majorité sur
laquelle s'appuie le gouvernement
d'union nationale.
Noua avons déjà indiqué sur quelles
bases s'engageront ces entretiens. On
prévoit en outre du côté britannique
qu'il n'est pas Impossible que M. Flan-
din soulève la question de la stabili-
sation des devises.
n est peut-être significatif à cet
égard que le Times, envisageant cette
éventualité, juge à propos de rappeler
que les vues du gouvernement britan-
nique sur la stabilisation des monnaies
furent exposées par M. Neville Cham-
"betlaiu dans son discours du 21 décem-
bre dernier aux Communes, Le chance-
lier de l'Echiquier réaffirma son espoir
qu'un étalon commun de devises pour-
rait être établi mais il ajouta que le
moment pourtant ne lui semblait pas
opportun en raison de la discordance
qui se manifestait entre les devises du
bloc or et le dollar.
Jean MASSIP
la troisième page.)
Le général Yuillemin blessé
dans un accident d'auto
Hter matin, aur le territoire de la
commune de Labbé, localité 'située à
4 kilomètres d'Abfra, une automobile,
conduite par un soldat affecté au mi-
matera da l'Air et dans laquelle ee
trouvaient lé général Vuillemin et le
général de Goya, qui as ren^ajsnt aux
obsèques des victimes de l'accident
a aviation de Chartres, a dérape par
suite du verglas et est allé^ sa jeter
contré Un arbre.
Dans le choc, le général Vuillemin
a été bleesë. Il a reçu les premier. aolna
d'ut) médecin d'Ablis qui a diagnostiqué
une fracture d'u.ne tote, Le ffénér&l a
ensuite été transporté à l'hôpital du
Val-de-Grâoe, à Paris. Les bleeaurea,
Le général de Goya est indemne.
DEUXIÈME JOURNÉE
AU PALAIS -BOURBON
DU GRAND, DÉBAT
SUR LE CHOMAGE
Le chômage et la crise économique,
objets, on le sait, de nombrnuses inter-
peUatiobs dont la discussion avait été
amorcée mardi dernier, se sont vu con-
sacrer hier par la Chambra une deuxiè-
me eéance qui n'a d'ailleurs pas suffi
à épuiser le débat Du moins les ora-
teurs se sant-lla, pour la plupart, trou-
vés d'accord pour demander qu'à une
notamment MM. Pétrus Faurc et Bar-
thélémy, soit apporté un remède qui
associe dana un goste de solidarité
nationale toutes les régions du pays,
qu'elles soient agricoles au industriel-
les. Ce remède serait la constitution
□oa duquel il a été demandé à M. Jac-
quiet de prendre nettement position.
Ce n'est d'ailleurs pas le seul sujet
sur lequel le ministre du Travail aura
4 répondre. Beaucoup d'autrea sugges-
tions congéa payés, réduction des heu-
i res de travail, mise à la retraite des
vieux travailleurs, dont formulées, nn-
tamment par M. Fatras Fsure.
M. Georges Barthélemy dit combien
ont besoin d'être aidée. lea communes
ouvrières de la banlieue parisienne.
C'est également aux répercussions de
ta crise sur les finance! locales que
s'attache M. Audi* Gâterai, tequel té-
HciÇe, au passage, M. Léon Blum
d'avoir qualifié les chômeur» de
c créanciers de la nation n.
En 1931, 1932, 1933 et 1S34. dé-
clare le député-maire de Cournevoie,
ies dépenses du seul département de
la Seine pour le chômage se sont éle-
véea à 2 milliards, dont 1 seul eat resté
la charge de l'Etat.
Le département de la Saine, fait
observer M. Flancatte, a créé des sup-
chômeurs chargés de famllle.
Par ailleurs, M. Grlsoal se prononce
pour la 'prolongation de rAge scolaire
jusqu'à quatorze ans et de l'âge sco-
taire professionnel jusqu'à dix-sept ans,
pour l'accélération des constructions
d'écoles et aussi pour la réalisation de
mesurea propres à assurer le retour
normal de la mère au foyer, ce qui ne
a l'extrême gauche.
La prolongation de l'Age scolaire ?
Mesure excellente en principe aux yeux
da M. Doriot, mais le député-maire de
Saint-Denis n'est point faiblement
surpris de voir qu'en même temps on
diminue lés crédits pour constructions
scolaire et au restreint k personnel
enseignant.
au pftvslfl-
ment des immeubles, ^uie le prograto-
me hitlérien comportait quelque chose
de cet ordre et qu'une de ses pre-
mières conaéquencea c'est le relèvement
du prix de la peinture.
Le ministre devra également tran-
cher une fois pour toute l'éternel
problème des statistiques fausses
comme dit M. Doriot, et donner le
aombre authentique des ouvriers sans
tr&vai4 Il lui faudra aussi Indiquer où
en est l'affaire Citroën et répondre à
cette question émanaat, elle aussi, du
député-maire de Saint-Denis r Serait-
il vrai que M. Citroen doive être con-
serve à la tête de l'affaire comme
membre du comité de gestion et nux
appointements de francs par
an ? s
Et il devra dire enfin cnmment il
entend venfr en aide aux villes mar-
tyres du chômage et alléger un poids
sous lequel plient les collectivités Joca-
les du fait de la crise.
Ce n'est d'ailïeura là qu'un des
aspects d'un problème pour lequel
M. Doriot, après ses collègues, a ré-
clamé-des solutions faites d'audace et
a, par ses applaudlastments, semblé
avec ml appeler de ses vœux et qu'elle
continuera à étudier aujourd'hui.
Mystérieuse collision de trains
en Egypte
Londres, âl janvier (dép. Havas.)
On mande du Caire à l'agence Rau-
tar
Une eoiiUfiion de traiae s'est produite
de na dea conditions encore mysté-
rifiuws.
Une dépêche ultérieure annan-ce que
la collision lait huit victimes, parmi
l'esqueltog un ingénieur italien, M. Mi-
chelo et M. W. R. Ambler, directeur
d'une grande compagnie anglaise.
Serge de Lenz
échappe
à la réclusion
etàlareiégation
La cour d'assises de l'Eure
lui a infligé hier cinq ans de
prison et dix ans d'interdiction
de séjour
LE JURY DE LA SEINE-INFERIEURE
L'AVAIT CONDAMNÉ
A DIX ANS DE RECLUSION
Le beau Serge fut donc bien
inspiré en introduisant un pour-
voi en cassation contre l'arrêt
prononcé à Rouen
Evreux, 31 janvier.
îft Hortr tNtOTÉ
Cinq ans de prison et dix ans d'in-
terdiction de aéjour Serge de Lena,
que menaçait la- relégation, put bien,
ainsi qu'il le m, remercier de leur c1é-
mence les magistrats populaires.
La. presse normande rend hommage
de Jjuni pendant lea débit*
la gendarmerie de l'Eure, dont le aeie
aura permis, en un an, 2a répreaaton
de 71 crimes et de 2.942 délits. Cepen-
dant, c'est de la Seine-Inférieure que
ce beau département a dù importer sa
brioleur à qui la cour de Rouen avait
précédemment octroyé dix aus de ré-
clusion, arrêt contre lequel il s'était
avec succès pourvu en cassatlon..
Longtemps avant 1'qeure des asaises,
Evreux, procédant à sa toilette mati-
nale, un ûa nos confrères locaux fait
installer, au seuil de sa salle de dépê-
ches, un large panneau sur lequel on
lit < Ce, jeudi 31 janvier sera jugé
Serge de i^mz à Evreux Ces mota
en larges caractèrea dominant la pho-
tographie prisa lors de l'arrivée de
celui qui fut, en 1922, le 4 Beau
Serge s
Les ïiOtela sont pleins. II est arrivé,
en même temps que tes jurés, des
curieux de tous les points du dépar-
tement. La cour de Rouen a dépêché
Evreux non seulement un président
d'assises, M. Rénele". mais une cour au
complet, les conseillers Marcheaaeau et
Kagu. Trois robes rouges pour le
t gentleman-cambrioleur »
Bien entendu, M. Le Breton, pro-
cureur de la République, occupera en
personne le siège du ministère public.
Le gentleman -cambrioleur est tou-
jours adignA comme un vrai gentleman,
maia que reste-t-ll du beau Serge 2
qui, 11 y a plus de. dix ans, entraînait
devant les jurés de la Seine aa vieille
amie, lime de TessanTsottrt ? C'est qu'il
a maintenant quarante --quatre aaa,
dont seize de prison. si l'on peut
s'exprimer de la aorte
Flétri, amaigri, émacié même, une
mauvaise raugaur aux pommettes,
Serge de Leng, aux nervosités peu
viriles, promène sur l'auditoire dea
yeux brillants de fièvre et d'où coule-
ront des larmes dont Il semble que
l'accusé ne provoque pas le flux. Il ne
fait d'ailleurs rien pour les refouler.
Ce fils de famille, récidiviste, inter-
dit de séjour est-il un malade ?
Tout l'intérêt du procès ridera
dans les dépositions, contradictoires
rien qu'en apparence, de deux méde-
cina aliëniates: le docteur Louis Gassiot
médecin-chef des asiles de la Seine-
Inférieure, et le docteur André Sellier
de Paris.
Ils ont posé avec autant de clarté
que d'autorité le problème de la rea-
ponsabilité criminelle, dans toute son
étendue. Nous y arriverons tout h
l'heure. Mals avant que le président
Benelé entame son interrogatoire, on
ae prenait & méditer sur le destin de
ce Serge de Lenr, favorise par la nais-
sance, bien élevé, instruit auffisam-
ment et a qui tout facilitait une vie
honorable et sans doute confortable et
qui, tout jeune, n'a d'autre ambition
que telle d'être t seutteman-cambrio-
leur >.
Sana l'assimiler à toua ceux qui
totalisent autant d'années de prison,
on songeait aussi à ces repris de jus-
tlce si stupidemeat vaniteux de leur
état crapuleux qui se disent < des
hommee entre les hommes, qui se
prétendent des c affranchis » et qui,
de toutes leurs torcea imbéciles, ten-
dent à la condition d'Êgc!a-?£s tondus,
numérotés, sous une défroque infa-
mante, réduits au silence par les
argousins
Sans doute n'eat-il pas normal
ï'ètre criminel, cependant qu'il est
normal que la société se défende. Reste
L savoir, en un temps où tant de cho-
les sont remises en question, s'il n'y
i pas lieu de reviser un système péni-
teatiaire que l'Europe Bous envie si
xu qu'elle nous en propose plusieurs
mtres, dont celui en vigueur chez nos
unis lea Belges.
André SALMON
(Le euite A la. cinquième pape.)
.E MIROIR DES FILMS
COUPS DE THEATRE
A FLEMINGTON
Cependant que d*ui témoins, un Sué-
doit et on Hongreii, présentés pu la
défraie, affirment avoir tu ÏJinptaMUiii
la nuit du rapt très tom de la maison
de Lindbergh, une femme, qai devait
faire de. révélations pour l^ccutalî«n,
eit trouvée bâillonné et évanouie du.
ta maitoQ en flammes
D'AUTRES TEMOINS A DECHARGE
FURENT EGALEMENT ENTENDUS
MAIS LE PROCUREUR WILENTZ
PLUS IMPETUEUX QUE JAMAIS
LES MALMENA DUREMENT
Flemlngtcm, 31 janvier (tlép. H&vaa.)
Un mystérieux Incident vient de ae
greffer sur le dramatique procès
d'Hauptmann,
Hier, Mme Fannette Kivfeia, pro-
priétaire d'un salon de beauté de
Bronx:, a. informé la procureur génê'-
rai WUentz qu'elle avait dea révéla-
tions a faire pour l'accusation. m. Wi-
lentz a déclaré ce matin qu'il n'avait
pris encore aucune décision et qu'H
ne savait pas s'il devait entendre Je
témoin.
Or, à la fin de la matinée, on a
sans connaissance dans son. établisse-
ment, auquel on avait mis le feu.
La victime, IL été transportée il. l'hO-
pital, où aile sera Interrogée dès que
cela sera, possible.
(A la cinquième page le compte rendu
de l'audience d'hier).
Adoucissement delà température
Hier dégel dana le Nord, aujourd'hui
dégel dans le Sud. La vague de froid
s'éloigne on direction du Sud, et hier
les plus basses températures étaient
notées dana le Centre et le Sud-Ouest,
soit fl* à Strasbourg, Nancy, YRrtfun,
Orlèflfls, Toura; –6" à Dijon, Roche-
fort, Bourgea; –7" à Langres, Ch&teau-
roux; –s* & Belfort, Poi-
tiers, Toulouse, Bordeaux; –9» à An-
A Parts, après une ffçlée à 26, le
thermomètre était déjà à +2" il 7 heu-
res, à +4' à 13 heures, puis a'élevait à
Les vents, en France, soufflaient de
qui tombaient le matin sur les régions
Nord et parisienne se résolvaient sous
forme de nelga l'aprèa-mldl et le aoir
HT»r l&s riions Est, Centre et sur le
Massif Central. Le dégel devient com-
plet et général eUr ja moitié Nord. et
il s'étendra aujourd'hui même sur la
effet un peu vers Vouast et la déprea
aion de Scandinavie, êtpnclra son action
& toutô !a France, ftyr notre moitié
Nord, 3e temps eera pnsçs doux fit un
peu pluvieux par vent modéré de oord-
continuera et, aprëa
roomitr* montera à +T*- ou ̃ +8".
Jean Martin,
A ta cinquième page r
LES ETUDIANTS DES FACULTÉS
ONT DESERTE LES COURS HIER
La grèv* contintlM-* «mjciurd'hui pour
les adhérent! d. )'Anic*la des étu-
diant» en médecine de Pari*
Pour ef Contre
On m'excusera si, par ce beau petit
froid sec > dont nous bénéficions depuis
quelques jours, je pense à ceux qui n'ont
un peu à nos malheureux. qui sont tout
particulièrement malheureux quand l'hiver
déclenche son offensive. Or le nombre des
privés de tout Secours valable a tragi-
éfftt, associée à toutes les autres crises
une crise de la charité.
Nos institution» charitables sont cruel-
lement frappées. Leurs ressources, en ce
temps de diminuent
de jour en jour.
On donne encore aux bonnes oeuvres
mais on donne moins et c'est fatal.
La g*dc n'a pas épargné les cœuri géné-
reux.. Les offrande* se réduisent. Qui
pouvait. il y a quelques années, disposer
de cent -francs en faveur d'une œuvre
dispose aujourd'hui tt quelquefois
monnaie.
If y 3 même une crise de3 x vieux
habita > On ne se défait plus des
or. vieux habit3 et po.ii- cause. On
les garde. On les répare tant bien que
mal. On les u« jusqu'à la corde. C'est
une nécessité pour le plus grand nombre.
c nouveau* radios dont nous pariait
récemment Htnri Duvemûis.
Des asiles, des orphelinats, des clini-
ques, des aidons de retraite dua a l'ini-
tiative et à la pitié privées se volent dans
i'obligation de restreindre sévèrement leurs
dépcn«* pour ne pas avoir à fermer ieurs
portes. Pour restreindre leurs dépenses, ces
hélas 1 îes «cours quelles apportent am
Les Petit» Soeurs des Pauvres elicft-
mêmes, qui newîvent que pour < leurs
pauvres, se désolent leur dévouement
reste partit mail leurs ressources devien-
nent si précaires qu'elles pénètrent les
mains vides dans tes loyers ravagea par,
Que faire?
Fatrt au moins tout ce qu'on peufL.
Par ce beau petit froid aec. donner un gîte,
au moins provisoire, à tous les sans-abri.
Distribuer des boissons chaudes. Elever
temporairement plafond d« cré-
dits d'assistance pour que les malheureux,
quels qu'ils soient et mème s'ils sont
malheureux1 par leur faute I ..puissent
avoir du pain. de-s soins et du feu.
Maurice PrajL
Un horrible drame d. famille
Ak*U«Ch»Fdle
Berlin, 31 janvier <&4p. B«4*o>.
Suivant une dépêche d'AIi-!a-Cha-
propriétaire d'un garege d'automobiles,
devenu subitement fou. s'est armé d'un
revolver et a tué sa steur et gr£èw«-
ment falweé sa femme et *b» deux
Son forfait «.ccempU, MukoJui s'est
en tirant une balle dîna
L'Académie française
a entendu hier
un discours posthume
de M. Barthou
Ce discours avait été écrit, il
y a. plusieurs mon, alors que
M. Barthou était directeur de
l'Académie au moment de
l'élection du duc de Broglie,
reçu hier tout la Coupole
IL A ÉTÉ LU PAR M. PALÊOLOGUE
EN RÉPONSE A L'ÉLOGE
DE M. DE LA GORCE
PAR M. DE SROGLiE
SOUs la Coupole, tandîâ qu'hier pre-
nait séance le duc de Brûglie, succes-
seur A J'AcadéMie française de Pierre
de La Gorce, s'est produit un événe-
ment exceptionnel: le discours de
Louis Barthou, qui, en sa qualité de
directeur, devait accueillir le nouvel
immortel et dont nul n'a oublié 1a
mort tragique lors de l'atteatat du
9 octobre, à Marseille, aux côtés du roi
de. Yougoslavie, a été lu par M. Mau-
rice PaléologTie. Car, ce discours, l'an-
cien ministrfe des Affaires êtrnnK&res
l'avait médité et écrit. H en aurait fait
lecture dans les tenues q-j'U avait fixés.
I*e du« de Basile «rlmn* il rinsj.it
de cette voix ferme et claire que eba-
cun connaissait. Dira quelle Émotion
profonde, quel silence recueilli régnait
quand on entendit parler. corinie de-
vait si bien le dire M. P^lèologue, cette
voix éteinte, cette voix d'outre-tombe,
C'est la une tAche irréalisable. Et cette
parole, ce discours posthume livraient
les dernières pensée. du grand homme
d'EtaL Une Idée s'y affirmait la
dogme de notre un!té nationale, le
noble eEchaînement de la société fran-
çaise qui demeure uns des formes les
plus accomplies de société humaine ».
Chacun des auditeurs de M. faléo-
logue pensait a cet instant comme lui
et n'était pas Éloigné de croire que
Loufs Bar-tïtou, mystérieusement averti
du « sort affreux qui se préparait con-
tre lui avait rédigé son testament
politique. De La la grandeur unique et
bouleversante que revêtit la séance
d'hier.
En dépit du temps gria et frais, dû
la. pttde constamment menaçante, déjà
REGION FARISIWMS. A»mx âoTHWl
fort île ni>rd-ou»t érlairelw »o1tLh £4
quelques plnlM. Nuit 4·. Jour
EN FRANCE. Moitié Nord comme
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at jhwi fort.
SOXiElI. ï^evw, T m. M conchef, 1S h.
LUNE: îioiv, le S fer. j p»m. «Url. 10.
VENDREDI
1
FÉVRIER 1935
«alut lnu<
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MM. Flandin et Laval à Londres
Dès hier soir, nos minis-
tres ont pris contact avec
les dirigeants anglais, mais
c'est ce matin seulement,
à 10 h. 30, que s'ouvriront
officiellement. à Downing
Street les entretiens diplo-
matiques
UN DINER DE GALA
A ÉTÉ OFFERT A M, FLANDIN
PAR LORD LONDONDERRY
Notre ministre des Affaires
étrangères a consacré sa soi-
rée à une étude approfondie,
avec ses collaborateurs, des
problèmes qui seront exa-
minés au cours des confé-
rences d'aujourd'hui
Londres, 31 janvier.
NOTHB ENWïï* 8rtC3âL
MM. Flandin et Laval sont arrivés
ce soir A Londres. Dès demain matin
la conversation franco- britannique va
s'engager dans cette atmosphère de
confiance et de cordialité qui enveloppe
toujours, et dana ces derniers temps
plus que jamais, tes rapports entre les
deux pays et les échangea de vues
entre les deux diplomaties.
Les problèmes qui se posent aux
interlocuteurs fraaçaia et britannique.
sont particulièrement graves. Il s'agit
des armements, de la sécurité, dea
pactes, c'eat-à-dire dea questions qui
ont tant pour l'Angleterre que pour la
France un, intérêt supérieur et .vital.
Diverses formules liant ees problè-
mes ont déjà circulé dana la presse
anglaise. II semble cependant que dans
1« -.milieux officiels de Londres elles
n'aient pas encore acquis l'aspect
concret et définitif qu'on a bien voulu
leur prêter.
En tous les caa aucun accord prés-
lable n'a été établi entre les deux gou-
vernements avant i'arrivée de MM.
FLandln et Lavai dans la capitale brl-
tannique. Cela eût été d'ailleurs im-
possible, puisque s1 l'accord se réalfse
il pourra s'orienter dans tel ou tel sens
aelbn les conclusions qui se dégage-
ront des contacta personnels entre
M. Macdonald, M. Flandin, air John
Simon et M. Laval.
Ceux-ci consisteront en des campa-
raiscng d'idées et des confrontations
de vues d'ordre assez général. Du coté
britannique des projet. ont été conçus
qUI certes ne manquent pas 4e poids
et d'intérêt mats qui, a cause de leurs
généralités même, ont un contenu très
large qui mérite d'être étudié de plue
près. Ce contenu, les représentants de
la France vont s'efforcer de le fajre
davantage préciser. Ce sera au cours
de ces deux journées leur principale
t*cbe. H est certain que les dirigeants
de. la Grande-Bretagne ont ie- plus vif
désir de mettre sur pied un plan de
coopération franco-britannique pour
mettra an au réarmement allemand
qui inquiète fort l'opinion publique
d'outre-Manche. Q.eat non moins cer'
tain d'autre part que nos gouvernants
voudraient, avec l'aide de nos amis
anglais, parvenir à une consolidation
générale de la paix qui rende plus
Stable l'ambiance politique de l'Europe.
Mals quels devront être les meilleurs
votes et moyens pour arriver iL ce. but
dont l'utilité est évtdente et qu'Anglais
et Français désirent,. avec une égale
sincérité, poursuivre en commua ?
Les entretiens de Downïng Street
vont rouler sur Sa manière la moins
périlleuse et la plus efficace de
l'atteindre.
Lucien BOURGC&S
ARRIVEE A LONDRES
ET PREMIERS ENTRETIENS
31 janvier.
De NOTÙE CÛ*BEflFOWDANT FA E TICULIS
MM. Flandin et Laval, qu'accompa-
gnent pour les assister dans leurs con-
versations avec les ministres anglais
MM. Léger. Massigll et Noël, sont ar-
rivés à Londres ce soir a 19 heures.
M. Charles Corbin, ambassadeur de
France, était allé les rejoindre a Dou-
vr*s A leur déb&rquéinent- où le gou-
vemepaeat britannique avait délégué
pour le représenter la commandant
GrsnJuïiftw, secrétaire du service offi-
ciel de réception des étrangers de mar-
que.
A leur descente du train, à la gare
Victoria, les ministres français ont été
accueillis de la façon la plus cordiale
pu M. Macdonald, premier ministre,
air John Simon, secrétaire d'Etat aux
Affaires étrangères! M* £de]4 lord du
Sceau privé, et afr Maurice HanJtey,
Secrétaire du cabinet et du comité de
la défense impériale..
Ils ont été également salués aur le
quai de la gare par M. Roger CamboA,
ministre plénipotentiaire, les 3ecré-
taires de l'ambassade de France, les
attachés ftnanckA commercial mili-
taire, naval et aérien, ainsi que par
M. Billecoq, consul général et le per-
sonne] du consulat,
A cette réception assistaient encore
le président du comité permanent de
la colonie française, diverses person-
nalités de la colonie et une délégation
de la. Société des anciens combattants
groupée autour de son président
M. Bardot.
Les miafstres français et anglais se
sont prétés de bonne grâce aux exi-
gences des photographea.et après un
bref entretien ont gagné leurs auto-
mobiles.
MM. FJanôHn et Laval se mont ren-
dua directement au Savoy Hôtel où
des appartements leur avaient été
réservés. Le minlstre dea Affaires
étrangères français y a passé la soirée.
Après avoir dîné avec MM. Léger et
Magsigiî, il s'est entretenu avec ses
collaborateurs des questions dont Za
discussion s'ouvrira demain.
Le président du Conseil, de son coté,
qui avait accepté l'invitation à dîner
de lord et lady Loûdoûâerryi a quitté
l'hôtel .vers 20 heures pour se rendre.
en compagnie de M. Corbin, à London-
derry House où il a rencontré plusieurs
membres du cabinet britannique.
On peut présumer que la solrée ne
s'est pas terminée sans que M. Flan-
din ait procédé avec ses collègues bri-
tanniques & un premier échange de
vues d'ordre général portant tout à la
fois sur- la situation politique et sur
les problèmes économique, financier Ct
monétaire qui retiennent d'une façon
permanente l'attention des deux gou-
vernements.
Les conversations s'ouvriront demain
à 10 h. 30 à la résidence du premier
ministre à Downing Street.
On sait la- composition de la délé-
gation française. Le gouvernement nri-
tannique y sera représenté par M. Mac-
donald, M. Baldwin et sir John Simon,
c'est-à-dtre par les chefs des trois
partis dont se compose la majorité sur
laquelle s'appuie le gouvernement
d'union nationale.
Noua avons déjà indiqué sur quelles
bases s'engageront ces entretiens. On
prévoit en outre du côté britannique
qu'il n'est pas Impossible que M. Flan-
din soulève la question de la stabili-
sation des devises.
n est peut-être significatif à cet
égard que le Times, envisageant cette
éventualité, juge à propos de rappeler
que les vues du gouvernement britan-
nique sur la stabilisation des monnaies
furent exposées par M. Neville Cham-
"betlaiu dans son discours du 21 décem-
bre dernier aux Communes, Le chance-
lier de l'Echiquier réaffirma son espoir
qu'un étalon commun de devises pour-
rait être établi mais il ajouta que le
moment pourtant ne lui semblait pas
opportun en raison de la discordance
qui se manifestait entre les devises du
bloc or et le dollar.
Jean MASSIP
la troisième page.)
Le général Yuillemin blessé
dans un accident d'auto
Hter matin, aur le territoire de la
commune de Labbé, localité 'située à
4 kilomètres d'Abfra, une automobile,
conduite par un soldat affecté au mi-
matera da l'Air et dans laquelle ee
trouvaient lé général Vuillemin et le
général de Goya, qui as ren^ajsnt aux
obsèques des victimes de l'accident
a aviation de Chartres, a dérape par
suite du verglas et est allé^ sa jeter
contré Un arbre.
Dans le choc, le général Vuillemin
a été bleesë. Il a reçu les premier. aolna
d'ut) médecin d'Ablis qui a diagnostiqué
une fracture d'u.ne tote, Le ffénér&l a
ensuite été transporté à l'hôpital du
Val-de-Grâoe, à Paris. Les bleeaurea,
Le général de Goya est indemne.
DEUXIÈME JOURNÉE
AU PALAIS -BOURBON
DU GRAND, DÉBAT
SUR LE CHOMAGE
Le chômage et la crise économique,
objets, on le sait, de nombrnuses inter-
peUatiobs dont la discussion avait été
amorcée mardi dernier, se sont vu con-
sacrer hier par la Chambra une deuxiè-
me eéance qui n'a d'ailleurs pas suffi
à épuiser le débat Du moins les ora-
teurs se sant-lla, pour la plupart, trou-
vés d'accord pour demander qu'à une
notamment MM. Pétrus Faurc et Bar-
thélémy, soit apporté un remède qui
associe dana un goste de solidarité
nationale toutes les régions du pays,
qu'elles soient agricoles au industriel-
les. Ce remède serait la constitution
□oa duquel il a été demandé à M. Jac-
quiet de prendre nettement position.
Ce n'est d'ailleurs pas le seul sujet
sur lequel le ministre du Travail aura
4 répondre. Beaucoup d'autrea sugges-
tions congéa payés, réduction des heu-
i res de travail, mise à la retraite des
vieux travailleurs, dont formulées, nn-
tamment par M. Fatras Fsure.
M. Georges Barthélemy dit combien
ont besoin d'être aidée. lea communes
ouvrières de la banlieue parisienne.
C'est également aux répercussions de
ta crise sur les finance! locales que
s'attache M. Audi* Gâterai, tequel té-
HciÇe, au passage, M. Léon Blum
d'avoir qualifié les chômeur» de
c créanciers de la nation n.
En 1931, 1932, 1933 et 1S34. dé-
clare le député-maire de Cournevoie,
ies dépenses du seul département de
la Seine pour le chômage se sont éle-
véea à 2 milliards, dont 1 seul eat resté
la charge de l'Etat.
Le département de la Saine, fait
observer M. Flancatte, a créé des sup-
chômeurs chargés de famllle.
Par ailleurs, M. Grlsoal se prononce
pour la 'prolongation de rAge scolaire
jusqu'à quatorze ans et de l'âge sco-
taire professionnel jusqu'à dix-sept ans,
pour l'accélération des constructions
d'écoles et aussi pour la réalisation de
mesurea propres à assurer le retour
normal de la mère au foyer, ce qui ne
a l'extrême gauche.
La prolongation de l'Age scolaire ?
Mesure excellente en principe aux yeux
da M. Doriot, mais le député-maire de
Saint-Denis n'est point faiblement
surpris de voir qu'en même temps on
diminue lés crédits pour constructions
scolaire et au restreint k personnel
enseignant.
au pftvslfl-
ment des immeubles, ^uie le prograto-
me hitlérien comportait quelque chose
de cet ordre et qu'une de ses pre-
mières conaéquencea c'est le relèvement
du prix de la peinture.
Le ministre devra également tran-
cher une fois pour toute l'éternel
problème des statistiques fausses
comme dit M. Doriot, et donner le
aombre authentique des ouvriers sans
tr&vai4 Il lui faudra aussi Indiquer où
en est l'affaire Citroën et répondre à
cette question émanaat, elle aussi, du
député-maire de Saint-Denis r Serait-
il vrai que M. Citroen doive être con-
serve à la tête de l'affaire comme
membre du comité de gestion et nux
appointements de francs par
an ? s
Et il devra dire enfin cnmment il
entend venfr en aide aux villes mar-
tyres du chômage et alléger un poids
sous lequel plient les collectivités Joca-
les du fait de la crise.
Ce n'est d'ailïeura là qu'un des
aspects d'un problème pour lequel
M. Doriot, après ses collègues, a ré-
clamé-des solutions faites d'audace et
a, par ses applaudlastments, semblé
avec ml appeler de ses vœux et qu'elle
continuera à étudier aujourd'hui.
Mystérieuse collision de trains
en Egypte
Londres, âl janvier (dép. Havas.)
On mande du Caire à l'agence Rau-
tar
Une eoiiUfiion de traiae s'est produite
de na dea conditions encore mysté-
rifiuws.
Une dépêche ultérieure annan-ce que
la collision lait huit victimes, parmi
l'esqueltog un ingénieur italien, M. Mi-
chelo et M. W. R. Ambler, directeur
d'une grande compagnie anglaise.
Serge de Lenz
échappe
à la réclusion
etàlareiégation
La cour d'assises de l'Eure
lui a infligé hier cinq ans de
prison et dix ans d'interdiction
de séjour
LE JURY DE LA SEINE-INFERIEURE
L'AVAIT CONDAMNÉ
A DIX ANS DE RECLUSION
Le beau Serge fut donc bien
inspiré en introduisant un pour-
voi en cassation contre l'arrêt
prononcé à Rouen
Evreux, 31 janvier.
îft Hortr tNtOTÉ
Cinq ans de prison et dix ans d'in-
terdiction de aéjour Serge de Lena,
que menaçait la- relégation, put bien,
ainsi qu'il le m, remercier de leur c1é-
mence les magistrats populaires.
La. presse normande rend hommage
de Jjuni pendant lea débit*
la gendarmerie de l'Eure, dont le aeie
aura permis, en un an, 2a répreaaton
de 71 crimes et de 2.942 délits. Cepen-
dant, c'est de la Seine-Inférieure que
ce beau département a dù importer sa
brioleur à qui la cour de Rouen avait
précédemment octroyé dix aus de ré-
clusion, arrêt contre lequel il s'était
avec succès pourvu en cassatlon..
Longtemps avant 1'qeure des asaises,
Evreux, procédant à sa toilette mati-
nale, un ûa nos confrères locaux fait
installer, au seuil de sa salle de dépê-
ches, un large panneau sur lequel on
lit < Ce, jeudi 31 janvier sera jugé
Serge de i^mz à Evreux Ces mota
en larges caractèrea dominant la pho-
tographie prisa lors de l'arrivée de
celui qui fut, en 1922, le 4 Beau
Serge s
Les ïiOtela sont pleins. II est arrivé,
en même temps que tes jurés, des
curieux de tous les points du dépar-
tement. La cour de Rouen a dépêché
Evreux non seulement un président
d'assises, M. Rénele". mais une cour au
complet, les conseillers Marcheaaeau et
Kagu. Trois robes rouges pour le
t gentleman-cambrioleur »
Bien entendu, M. Le Breton, pro-
cureur de la République, occupera en
personne le siège du ministère public.
Le gentleman -cambrioleur est tou-
jours adignA comme un vrai gentleman,
maia que reste-t-ll du beau Serge 2
qui, 11 y a plus de. dix ans, entraînait
devant les jurés de la Seine aa vieille
amie, lime de TessanTsottrt ? C'est qu'il
a maintenant quarante --quatre aaa,
dont seize de prison. si l'on peut
s'exprimer de la aorte
Flétri, amaigri, émacié même, une
mauvaise raugaur aux pommettes,
Serge de Leng, aux nervosités peu
viriles, promène sur l'auditoire dea
yeux brillants de fièvre et d'où coule-
ront des larmes dont Il semble que
l'accusé ne provoque pas le flux. Il ne
fait d'ailleurs rien pour les refouler.
Ce fils de famille, récidiviste, inter-
dit de séjour est-il un malade ?
Tout l'intérêt du procès ridera
dans les dépositions, contradictoires
rien qu'en apparence, de deux méde-
cina aliëniates: le docteur Louis Gassiot
médecin-chef des asiles de la Seine-
Inférieure, et le docteur André Sellier
de Paris.
Ils ont posé avec autant de clarté
que d'autorité le problème de la rea-
ponsabilité criminelle, dans toute son
étendue. Nous y arriverons tout h
l'heure. Mals avant que le président
Benelé entame son interrogatoire, on
ae prenait & méditer sur le destin de
ce Serge de Lenr, favorise par la nais-
sance, bien élevé, instruit auffisam-
ment et a qui tout facilitait une vie
honorable et sans doute confortable et
qui, tout jeune, n'a d'autre ambition
que telle d'être t seutteman-cambrio-
leur >.
Sana l'assimiler à toua ceux qui
totalisent autant d'années de prison,
on songeait aussi à ces repris de jus-
tlce si stupidemeat vaniteux de leur
état crapuleux qui se disent < des
hommee entre les hommes, qui se
prétendent des c affranchis » et qui,
de toutes leurs torcea imbéciles, ten-
dent à la condition d'Êgc!a-?£s tondus,
numérotés, sous une défroque infa-
mante, réduits au silence par les
argousins
Sans doute n'eat-il pas normal
ï'ètre criminel, cependant qu'il est
normal que la société se défende. Reste
L savoir, en un temps où tant de cho-
les sont remises en question, s'il n'y
i pas lieu de reviser un système péni-
teatiaire que l'Europe Bous envie si
xu qu'elle nous en propose plusieurs
mtres, dont celui en vigueur chez nos
unis lea Belges.
André SALMON
(Le euite A la. cinquième pape.)
.E MIROIR DES FILMS
COUPS DE THEATRE
A FLEMINGTON
Cependant que d*ui témoins, un Sué-
doit et on Hongreii, présentés pu la
défraie, affirment avoir tu ÏJinptaMUiii
la nuit du rapt très tom de la maison
de Lindbergh, une femme, qai devait
faire de. révélations pour l^ccutalî«n,
eit trouvée bâillonné et évanouie du.
ta maitoQ en flammes
D'AUTRES TEMOINS A DECHARGE
FURENT EGALEMENT ENTENDUS
MAIS LE PROCUREUR WILENTZ
PLUS IMPETUEUX QUE JAMAIS
LES MALMENA DUREMENT
Flemlngtcm, 31 janvier (tlép. H&vaa.)
Un mystérieux Incident vient de ae
greffer sur le dramatique procès
d'Hauptmann,
Hier, Mme Fannette Kivfeia, pro-
priétaire d'un salon de beauté de
Bronx:, a. informé la procureur génê'-
rai WUentz qu'elle avait dea révéla-
tions a faire pour l'accusation. m. Wi-
lentz a déclaré ce matin qu'il n'avait
pris encore aucune décision et qu'H
ne savait pas s'il devait entendre Je
témoin.
Or, à la fin de la matinée, on a
sans connaissance dans son. établisse-
ment, auquel on avait mis le feu.
La victime, IL été transportée il. l'hO-
pital, où aile sera Interrogée dès que
cela sera, possible.
(A la cinquième page le compte rendu
de l'audience d'hier).
Adoucissement delà température
Hier dégel dana le Nord, aujourd'hui
dégel dans le Sud. La vague de froid
s'éloigne on direction du Sud, et hier
les plus basses températures étaient
notées dana le Centre et le Sud-Ouest,
soit fl* à Strasbourg, Nancy, YRrtfun,
Orlèflfls, Toura; –6" à Dijon, Roche-
fort, Bourgea; –7" à Langres, Ch&teau-
roux; –s* & Belfort, Poi-
tiers, Toulouse, Bordeaux; –9» à An-
A Parts, après une ffçlée à 26, le
thermomètre était déjà à +2" il 7 heu-
res, à +4' à 13 heures, puis a'élevait à
Les vents, en France, soufflaient de
qui tombaient le matin sur les régions
Nord et parisienne se résolvaient sous
forme de nelga l'aprèa-mldl et le aoir
HT»r l&s riions Est, Centre et sur le
Massif Central. Le dégel devient com-
plet et général eUr ja moitié Nord. et
il s'étendra aujourd'hui même sur la
effet un peu vers Vouast et la déprea
aion de Scandinavie, êtpnclra son action
& toutô !a France, ftyr notre moitié
Nord, 3e temps eera pnsçs doux fit un
peu pluvieux par vent modéré de oord-
continuera et, aprëa
roomitr* montera à +T*- ou ̃ +8".
Jean Martin,
A ta cinquième page r
LES ETUDIANTS DES FACULTÉS
ONT DESERTE LES COURS HIER
La grèv* contintlM-* «mjciurd'hui pour
les adhérent! d. )'Anic*la des étu-
diant» en médecine de Pari*
Pour ef Contre
On m'excusera si, par ce beau petit
froid sec > dont nous bénéficions depuis
quelques jours, je pense à ceux qui n'ont
un peu à nos malheureux. qui sont tout
particulièrement malheureux quand l'hiver
déclenche son offensive. Or le nombre des
privés de tout Secours valable a tragi-
éfftt, associée à toutes les autres crises
une crise de la charité.
Nos institution» charitables sont cruel-
lement frappées. Leurs ressources, en ce
temps de diminuent
de jour en jour.
On donne encore aux bonnes oeuvres
mais on donne moins et c'est fatal.
La g*dc n'a pas épargné les cœuri géné-
reux.. Les offrande* se réduisent. Qui
pouvait. il y a quelques années, disposer
de cent -francs en faveur d'une œuvre
dispose aujourd'hui tt quelquefois
monnaie.
If y 3 même une crise de3 x vieux
habita > On ne se défait plus des
or. vieux habit3 et po.ii- cause. On
les garde. On les répare tant bien que
mal. On les u« jusqu'à la corde. C'est
une nécessité pour le plus grand nombre.
c nouveau* radios dont nous pariait
récemment Htnri Duvemûis.
Des asiles, des orphelinats, des clini-
ques, des aidons de retraite dua a l'ini-
tiative et à la pitié privées se volent dans
i'obligation de restreindre sévèrement leurs
dépcn«* pour ne pas avoir à fermer ieurs
portes. Pour restreindre leurs dépenses, ces
hélas 1 îes «cours quelles apportent am
Les Petit» Soeurs des Pauvres elicft-
mêmes, qui newîvent que pour < leurs
pauvres, se désolent leur dévouement
reste partit mail leurs ressources devien-
nent si précaires qu'elles pénètrent les
mains vides dans tes loyers ravagea par,
Que faire?
Fatrt au moins tout ce qu'on peufL.
Par ce beau petit froid aec. donner un gîte,
au moins provisoire, à tous les sans-abri.
Distribuer des boissons chaudes. Elever
temporairement plafond d« cré-
dits d'assistance pour que les malheureux,
quels qu'ils soient et mème s'ils sont
malheureux1 par leur faute I ..puissent
avoir du pain. de-s soins et du feu.
Maurice PrajL
Un horrible drame d. famille
Ak*U«Ch»Fdle
Berlin, 31 janvier <&4p. B«4*o>.
Suivant une dépêche d'AIi-!a-Cha-
propriétaire d'un garege d'automobiles,
devenu subitement fou. s'est armé d'un
revolver et a tué sa steur et gr£èw«-
ment falweé sa femme et *b» deux
Son forfait «.ccempU, MukoJui s'est
en tirant une balle dîna
L'Académie française
a entendu hier
un discours posthume
de M. Barthou
Ce discours avait été écrit, il
y a. plusieurs mon, alors que
M. Barthou était directeur de
l'Académie au moment de
l'élection du duc de Broglie,
reçu hier tout la Coupole
IL A ÉTÉ LU PAR M. PALÊOLOGUE
EN RÉPONSE A L'ÉLOGE
DE M. DE LA GORCE
PAR M. DE SROGLiE
SOUs la Coupole, tandîâ qu'hier pre-
nait séance le duc de Brûglie, succes-
seur A J'AcadéMie française de Pierre
de La Gorce, s'est produit un événe-
ment exceptionnel: le discours de
Louis Barthou, qui, en sa qualité de
directeur, devait accueillir le nouvel
immortel et dont nul n'a oublié 1a
mort tragique lors de l'atteatat du
9 octobre, à Marseille, aux côtés du roi
de. Yougoslavie, a été lu par M. Mau-
rice PaléologTie. Car, ce discours, l'an-
cien ministrfe des Affaires êtrnnK&res
l'avait médité et écrit. H en aurait fait
lecture dans les tenues q-j'U avait fixés.
I*e du« de Basile «rlmn* il rinsj.it
de cette voix ferme et claire que eba-
cun connaissait. Dira quelle Émotion
profonde, quel silence recueilli régnait
quand on entendit parler. corinie de-
vait si bien le dire M. P^lèologue, cette
voix éteinte, cette voix d'outre-tombe,
C'est la une tAche irréalisable. Et cette
parole, ce discours posthume livraient
les dernières pensée. du grand homme
d'EtaL Une Idée s'y affirmait la
dogme de notre un!té nationale, le
noble eEchaînement de la société fran-
çaise qui demeure uns des formes les
plus accomplies de société humaine ».
Chacun des auditeurs de M. faléo-
logue pensait a cet instant comme lui
et n'était pas Éloigné de croire que
Loufs Bar-tïtou, mystérieusement averti
du « sort affreux qui se préparait con-
tre lui avait rédigé son testament
politique. De La la grandeur unique et
bouleversante que revêtit la séance
d'hier.
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