Titre : L'Ouest-Éclair : journal quotidien d'informations, politique, littéraire, commercial
Éditeur : [s.n.] (Rennes)
Date d'édition : 1941-06-15
Contributeur : Desgrées du Lou, Emmanuel (1867-1933). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 135307 Nombre total de vues : 135307
Description : 15 juin 1941 15 juin 1941
Description : 1941/06/15 (Numéro 16262). 1941/06/15 (Numéro 16262).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG14 Collection numérique : BIPFPIG14
Description : Collection numérique : BIPFPIG29 Collection numérique : BIPFPIG29
Description : Collection numérique : BIPFPIG35 Collection numérique : BIPFPIG35
Description : Collection numérique : Fonds régional : Bretagne Collection numérique : Fonds régional : Bretagne
Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque... Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k662363b
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/12/2012
JOURNAL QUOTIDIEN RÉGIONAL «.«.lu-
ANNONCES I niMixrHE 1 ABONNEMENTS?!
l«ltU*mrijam 15 Trolanjola. 70 fr.
Il, m IkWta, PUIS Onmola. 34 fr.
Il feu MM M
tanna* k Fmta JUIN M"*11 «AflB
U4.A Ch.-SlJȎat 1"*1 ni. JB-71 (10 Uf IW
PARI* (••) St Modeste s– ta*
TU. BiIzm 39-M u»l«u!»
UN FRANC
Mitm Tiligrifhiqm OUCLAIR-RENNES
.IL Tiiiuipwjnx ikcui
Le Gouvernement
et l'opinion
Les gouvernements faibles suivent et Rattent
l'opinion publique
Les gouvernements forts la précèdent
et l'entraînent
NOUS avons bien des ensei-
N gnements à tirer de la ca-
tastrophe dans laquelle
nous avons vu sombrer tant de cho-
ses auxquelles nous tenions.
En France pourquoi n'en pas
convenir? nous étions très atta-
chés à la démocratie. Nous considé-
rions comme une conquête du pro-
gris et comme un gage de prospé-
rité pour la nation qu'un régime fût
fondé sur l'absolutisme de la sou-
veraineté populaire, car la démo-
cratie, c'était cela en principe le
peuple souverain absolu. Et ce res-
pect de la souveraineté populaire
était si profondément ancré en cha-
cun de nous, il correspondait telle-
ment à notre conception nationale
du gouvernement que même les ad-
vertairos de la République s'en ré-
damaient on a vu. en effet, à l'ex-
trima-droit*, des monarchistes invo-
quer le pays réel contre le pays
légal ·, et, à l'extrême gauche, des
communistes attendre d'un scrutin
favorable la dictature du proléta-
riat.
C'était une vérité de dogme rien
ne pouvait être décidé sans l'assen-
timent préalable du peuple. Rien ne
pouvait être fait contre sa volonté.
Le pouvoir était asservi à l'opinion.
Il croyait d'ailleurs y puiser une
force. On disait volontiers d'un gou-
vernement qu'il était solide par-
cs qu'il avait obtenu une grosse
majorité. Et de là pourtant, venait
sa faiblesse. Rançonnés par leur ma-
jorité, harcelés par l'opposition, tou-
jours tributaires du corps électoral,
les gouvernements les mieux inten-
tionnés en étaient réduits, pour vi-
vre, à flatter l'opinion publique, et.
pour durer, à la suivre.
Or, cette opinion est, par nature,
impressionnable et versatile. Elle
est, par nécessité, souvent mal in-
formée. Elle n'a ni le goût ni les
moyens de vérifier ce qu'on lui ra-
conte. Le bobard est hélas de
tous les temps et de tous les pays.
Sur une formule qui la berce, l'opi-
nion s'endort dans un songe béat.
Sur un mot incompris ou inexact, elle
se cabre ou s'affole. Et le gouver-
nement que le régime livre à sa
merci est condamné, suivant les
fluctuations du moment, à s'interdire
toute initiative ou à lancer brusque-
ment dans une aventure.
Ainsi s'explique, par l'asservisse-
ment du pouvoir à l'opinion, notre
stérile immobilisme de vingt années.
e*. cette guerre que nous avons dé-
clarée alors que le Maréchal l'a
affirmé elle était presque per-
due d'avance ».
Le régime y a trouvé sa perte.
Nous prétendons lui avoir substi-
tué un gouvernement fort. Seulement,
nous ne savons pas très bien ce
qu'est la force d'un gouvernement.
Certes, un gouvernement fort est
celui dont le chef tire, de son pres-
tige personnel et des services ren-
dus au pays, une autorité incontes-
tée. Mais cette autorité se rétrécira
bientôt comme la peau de chagrin
si l'opinion publique n'admet pas
que ce gouvernement la précède
au risque même de la heurter quel-
que peu au début dans le choix
des décisions à prendre.
Il n'est pas de gouvernement fort
sans une discipline de l'opinion pu-
blique.
Lorsque, au mois d'août 1939, le
Chancelier Hitler, qui avait fré-
quemment dénoncé les erreurs du
communisme, a estimé conforme aux
grands intérêts dont il avait la char-
ge de traiter avec la Russie des
Soviets, ne croyez-vous pas qu'il a
singulièrement précédé l'opinion pu-
blique allemande, au point qu'un
certain nombre de ses partisans
n'ont pas immédiatement compris le
sens et la portée de sa décision ?
Cependant, l'Allemagne entière l'a
suivi, et elle n'a pas eu à le regret-
ter.
Lorsqu'aujourd'hui. le Maréchal,
malgré les préjugés laissés par ie
souvenir d'une trop longue querelle
et entretenus par une certaine pro-
pagande, choisit de rechercher avec
l'Allemagne les bases d'une coopé-
ration fructueuse pour les deux pays,
nous savons bien qu'il précède l'opi-
nion publique dont une partie n'a
pas encore saisi l'importance et la
nécessité de cette politique. Mais il
agit en gouvernement fort et la
France entière doit le suivre.
Une politique se juge à des ré-
sultats. C'est pourquoi celle que
nous avons faite jadis doit être à
jamais condamnée.
Celle que nous faisons aujour-
d'hui a le triple mérite de l'Inédit,
de la clarté et de l'audace. Elle peut
être riche de profits pour les deux
partenaires. Sa réussite dépend dé-
sormais moins du gouvernement qui
en a pris la responsabilité que de
l'opinion qui se doit de l'approuver.
Une fois de plus, nous aurons !e
destin que nous nous serons forgé.
Jnriturs FAVICKKS.
TRESORS
«t été récemment vendus à
O l'encan valises et ballots
abandonnés sur les routes
de l'exode.
Une fois. deux fois. adjuge I
Ces reliques qui Jurent precieu-
ses et choisies entre tous les hum-
bles trésors de la maison délaissée.
Adjugés a poipnecs, les chape-
lets de communion, les poupecs,
les langes, les médaillons Qui ser-
tissaient les photos chères.
Bourre et balle, en tas, les pa-
puets pu' Il Ils » serraient jalouse-
ment contre eux, avant de les sr-
mer dans la grande panique eper-
due.
Vendus, dix-huit pour cent en
SUS.
Je ne sais pas qui pouirait avoir
lue coeur [façon de parler) de met-
tre une enchère sur les gages d'un
tel désastre..
Est-il trop tard pour dccidrr que
les bijoux seront repartis entre les
orphelins de la guerre, et les vête-
ments remis au Secours National.
8ans provoquer la foire. en l'occur-
rence choquante, des surenchères,
et la fièvre d'une aridité dr mau-
vais aloi ? GUY.
UNE SEMAINE COLONIAL E
EN ZONE NON OCCUPEE
Vichy 14 juin. LO.t.l. com-
munique le texte otliciel suivant
Dans les curonstarters actuellrs.
le Gouvernement entend marquer
son souci de l'Emntre La semaine
colontale qui sr déroulera en zone
non occupée du 15 au 22 juillet,
répond d ce but conférences,
projection dr films, manifesta-
tions diverses, marqueront cette
semaine qui comportera rn plus
cette annee un programme décen-
tralisé de grandes manifestations
sportives.
LES OBSÈQUES
DE M. J. HENRY
Vichy 14 juin I.ps
«le M. en Henry. ambassadeur
hier matin Antar*.
Ces résultats de la campagne
des fiaikans et de la Crète
pour l'armée allemande
BERLIN, 14 juin. La seconde
partie du rapport du Grand Quar-
tier Général Allemand, sur les suc-
ces remportes sur l'Angleterre au
cours des premiers mois de l'an-
née 1941, porte sur la campagne
des Balkans et sur la conquête de
la Crête.
C'est au début du mois de
mars que, après accord avec le
Gouvernement Bulgare, les trou-
pes allemandes pénétrèrent en
Bulgarie sous le commandement
du Maréchal List. Dans la seconde
moitié du mois, la frontière bul-
garo-grecque était atteinte.
Le 27 mars éclnte le putsch serbe
et le Fürher donne immédiate-
ment à ses troupes l'ordre de
pénétrer simultanement en You-
goslavie et en Grèce. Le rapport
enumère alors les diffcrentes
phases de la campagne des Bal-
kans et leurs conclusions
Le 17 avril, la capitulation de
l'année yougoslnve le 23 avril,
la capitulation de l'armée grecque
de Macédoine et d*Epire le
27 avril entrée dans Athènes des
premières troupes allemandes.
Près de 600.000 prisonniers j
L'armée du Relch a fait prison-
nier au cours de la campagne des
Balkans, 14.600 officiers et 558.700
hommes de troupes. Ce total se
décompose comme suit Serbes.
6.298 officiers et 337.864 hommes
Anglais. 324 officiers et 10.900
hommes Grecs. 8.000 officiers et
210.000 hommes.
On compte Jusqu'à présent plus
à feu tombés entre nor mains Des
engins blindés qui rour la pre-
mière fois ont eu à combattre sur
un terrain considéré jusqu'à pré-
sent comme Impraticable.
La Crète pour les Anglais était
d une importance primordiale pour
la situation militaire en Méditer-
ranée occidentale. C'est le 20 mal
aux premières heures du jour
nu'nttrrirrnt non ]vin dc la Cnnee
les premiers parachutistes et les
première» tmupet aUcmindeaj aé-
riennes de débarquement. Le
28 mal les troupes allemandes
faisaient leur jonction avec les
Italiens et le 1" Juin les derniers
Anglais en déroute quittaient
l'ile.
Les pertes anglaises
en Crète
Les pertes de l'aviation ennemie
ont été lourdes, tant au cours de
la campagne des Balkans que
pendant celle de Crète. Les An-
aériens 8 abattues par la D. C. A.
et 417 delruits au sol. Les pertes
de l'aviation allemande ne sléle-
cent pas au cinquième des pertes
britanniques
La Lutwaffc a également coule
30 navires de guerre ennemis, dont
25 dans les eaux crétoises et en a
cndommngh beaucoup d'autres.
Pendant la même période, le
nombre des navires coulés par les
avions allemnnds qui s'élève a
103 porte sur un tonnnge total de
520.000 tonnes. Quant au nombre
des navtres endommages, Il s'élève
à plus du double.
Les pertes allemandes
Les pertes subies par les trou-
pes allemandes au cours des com-
bats en Crète ont été élevées.
Armée de terre. Tues. 20 offl-
I ciers 301 sous-offlelers et hom-
mes de troupe. Di.-prrus. 1R0 offi-
ciers. 50ft sous-officiers et hommes
de troupe blessés. 13 officiers et
274 sous-officiers et hommes de
troupes.
Armtc de l'air. (Aviateurs et
parachutistes), tués 150 officiers;
927 sous-officier. et hommes. Dis-
parus, 88 officiers 2.900 sous-offi-
cier» et hommes.
Blessés 104 officiers et 1.528
sous-officiers et hommes.
Les pertes de l'ennemi sont
beaucoup plus considérables puis-
que l'nn compte 10.7'V) prisonniers
britanniques et 5.000 tués grecs
et «nglaiA.
Aujourd'hui
ouverture
de la pêche
à la ligne
l.'niuir'iYisiiinnenient
chez lu in.iri'hniul
<1 .uliilf. tir i>i'clif
Les
de aH amande
en France
PARIS 14 Juin Les comman-
de des Industries allpmandes à
la France se développent. Le cou-
rant des commandes en pièces
estampées, en particulier. a été en
augmentation au coure des pre-
miers mois ne 1941. L'activité des
ateliers d>Ptnmpe en 7 -ne occu-
pie n'est llro't*» Q'i? par les pos-
sibilité» d'approyieionnemeat.
LA FLOTTE FRANCAISE
A QUITTÉ TOULON
En Syrie, nos contre-attaques
neutralisent les efforts des Britanniques
Les Anglais rejetés des faubourgs de Sidon
iPhuto Fulgur.)
Furet de pins parasols dam les montagnes du Liban
VICHY, Il juin. On apprend dans les milieux bien infor-
més que la flotte française a quitté Toulon.
VICHY, 14 juin. On apprend, par les communiqués de Beyrouth,
que l'ennemi, malgré les forces bien supérieures qu'il nous oppose, est
partout contenu par les contre-attaques exécutées par nos troupes.
Les défenses anti-aériennes terrestres et maritimes du port de
Beyrouth ont rendu pratiquement inefficace l'action des bombarde-
ments de l'aviation ennemie sur cette ville.
Au cours d'une action contre Saïda (Sidon}, appuyée par des
chars, par l'artillerie et par les tirs de la flotte, l'ennemi avait réussi
à prendre pied dans les premières maisons de la ville. Nos troupes ont
réoccupé, par une contre-attaque, les premières positions qu'elles te-
naient avant l'offensive anglaise.
Dans la région de Merdjayoum, activité de l'artillerie ennemie.
Un adjoint
du général Dentz,
le général
de Verdilhac
commande
les troupes françaises
Le général de Verdilhac, qui
commande Les troupes françaises
de Syrie aux côtés du géneral
Dentz, est un des plus glorieux
combattants de la puerre de 1939-
1940.
Commandant d'une ditnsxon
nord-africaine sur le front de Lor-
raine, il resista héroïquement de-
t,ant Vaucouleurs, ou il lut finale-
ment capturE.
Si belle avait été la delense de
ses hommes, si brillant avait été
mn commandement, qu'il reçu
les honneurs militaires Il fut au-
torise conserver ses armes et sa
voitttre personnelle.
Conduit en captxtite, il tomba
gravement malade. Son état de
santé allait déterminer son rapa-
triement au début de mars 1941.
G»?n rtpres deux mois de con-
talescenee, il tut alors appele par
le général Dent:. en mat. au com-
mandement des forces militaires
du Levant.
Que la résistance de nos soldats
lttt ardente et tenace, on ne s'en
étonne pas. connaissant le ,oral
élevé des unîtes du Proche-Orient.
Mais son caractère satant de sur-
croit S'explique. avec un chef de
cette envergure
(LIRE LA StITE PAGE 2)
Oui, la taxe na ionaie
à la production
était indispensabe
nous dit M. BONNICEL,
délégué général du Bureau National
des Fruits et Légumes
PARIS, 14 Juin Ide notre redac-
tion parisienne)
Le ravitaillement du marché des
Halles en fruits et légumes de-
meure critique.
On ne sait encore l'instruc-
tion étant tenue secrète quelle
ampleur revêt, dans la crise ac-
tuelle, le rôle joué par les com-
missionnaires qui ont adressé en
province des télégrammes intimant
l'ordre de cesser les expéditions en
raison des nouvelles taxes.
Quoi qu en soit. Il faut d'abord
reconnaître que la raréfaction du
marché est due, pour une part
des raisons d'ordre climatique,
d'autre part a l'absence de coordi-
nation dans l'application par ré-
gion des nouveaux barèmes de
Ir.xatien.
M. Bonnicel. délégué général du
bureau national des fruits et le-
sûmes, qui a toujours fait preuve
a l'csaid de l'Ouest-Eclair de la
plus aimable courtoisie, a bien vou-
| lu. maigre sa tâche absorbante,
nous faire le point de ce problème
d une portée général, puisqu'il In-
téresse au 'premier plan produc-
teurs et consommateurs.
Il est matériellement
impossible
de taxer uniformément
à la production
Qu'il me soit permis d'abord
de vous rappeler, nous dit Ni. Bon-
nicel. les grandes lignes de la ré-
solution que le Bureau national
adoptait le 14 février dernier. Une
taxation des produits agricoles,
faisais-je rem. rquer en substance.
au cours de cette réunion. n'est
équitnhle que dans la mesure eu
est parallèlement appliquée et res-
pectée une taxation des produits,
matériaux pt denrèes nécessaires à
l'agriculture.
« Si les cours des produits né-
cessaires la ferme peuvent mon-
ter, les cours des produits agricoles
ne sauraient être plafonnés sans
danger grave pour l'approvisionne-
ment du pays. De tous temps, mais
surtout en temps de crise alimen-
taire, le producteur doit être en-
ccuragé à produire. S'Il est brimé.
ou, ça croit beimi, il m teplle sur
lui-même, réduit sa production au
strict nécessaire à sa propre subsis-
tance et déserte les marchés.
« Il est matériellement impossi-
ble sans commettre de flagran-
tes Injustices de taxer unifor-
et le comte Ciano
se rencontrent
à Venise
avec le docteur Pavelâch,
chef de l'Etat Croate
BERLIN'. 14 JUIN'. M. VON
RIBBENTROP, MINISTRE DES
AFFAIRES S ETRANGERES DU
REICH, DOIT SE RENDRE AU-
JOURD'HUI A VENISE. OU IL
FERA UN BREF SÉJOUR.
KOMa, 14 juin. Un annonce
officiellement que le comte Ciano,
ministre des Araires étrangères.
est arrivé ce matin a enise, ac-
compagné du prince von Bis-
marck, ministre d'Allemagne. re-
présentant M. von Maokensen,
ambassadeur du Relch. et de M.
Peritch. ministre de Croatie a.
Rome. Ils ont été Minés à leur
arrivée par le préfet et le podes-
tat, les représentants du parti,
ainsi que les sénateurs Volpt et
Clnt.
ZAGREB. 14 juin. M. le doc-
teur Ante Pavelltrh. chef de l'Etat
croate, le maréchal KvaternLk et
M. Lorkovttfh. ministre des Affai-
res Etrangères, ont quitté t'et
après-midi Zagreb pnur Venise. On
pense qu'Us seront de retour lundi
250 GRAMMES
DE CHOCOLAT
pour les jeunes gens
de 12 à 20 ans
PARIS. 14 iuin. A dater d'au-
jourd'hui 14 tuin, les consommateur*
désignes ci.dessous peurront percevoir
une ration de chocolat ainsi nue
ai Catégorie J1 et *•̃ 115 grammes
contre remlae du coupon 8 de mal
01 Otuorie J2 250 «rammet ooit-
tre remise du counnn a de mal:
c> Catégorie A T. C. (leunes de 11
a 20 anal 250 irammet contre ̃*•
mise du coupon 9 de moi.
La distribution du mois de juin de
chcc3lflt g 9 m tn&nfïfirai «t une date fixée
ultBrleuremsnt.
mement à la production la gros
majorité des fruits et légumes.
V. faut ionger qu'il se récolte
des légumes en toutes saisons.
mais dans des conditions bien dif-
férentes de culture. Dautre par;
les prix de revient varient suivant
la quallfê des produits. En conse-
quence, vouloir établir une taxa-
tion unique des prix de produc-
tion. c est décourager toute une ca-
tégorie de cultivateurs, c'est dimi-
nuer à brève échéance, une partie
des récoltes.
4 M. Achard avait admis le bien-
fondé de notre thèse, n reconnais-
sait lui-même les difficultés de
taxer de façon équitable les fruits
et légumes. D'ailleurs, le ministre
du Ravitaillement n'a pas modifia
son Jugement: mais ce sont lea
taux anormaux atteints par les
produits qui l'ont obligé de met-
tre en vigueur le régime des taxa-
tions.
P. CHEVAI.LIKR-HARDUUIN
f Suite page 2)
COMMUNIQUÉ OFFICIEL ALLEMAND
La Lv.ftwafte bombarde l'estuaire de la Tamise
et les côtes Sud et Est de l'Angleterre
BERLIN. 14 juin. Le Haut Commandement Allemand com-
munique
La nuit dernière. l'aviation allemande a bombarde des instal.
lattons portuaires situées dans l'estuaire de la Tamise et sur les
cotes sud et est britanniques.
De même. de nombreux aéroports ont été arrosés de bombes,
surtout en Angleterre orientale.
Au cours de combats aériens qui se sont deroulés au-dessus de
la Mer du Nord et de la Manche, 3 appareils britanniques ont été
abattus.
En Méditerranée, des formations de l'aviation allemande ont
à nouveau efficacement attaqué les installations portuaires de
Tobrouk et de Haifa. Des batteries allemandes et italiennes ont
contrebattu avec succès des positions d'artillerie britanniques dans
les fortifications de Tobrouk.
Pendant la nuit dernière, l'ennemi a lâché des bombes explo-
sives et incendiaires en plusieurs endroits de l'Allemagne occiden-
tale. Nous déplorons quelques morts et blessés parmi la population
civile. Les dégâts militaires ou d'importance militaire sont nuls,
La DX'.A. a abattu 2 avions britanniques assaillants.
(Voir le communiqué italien en 2' page.)
Un essai d'éducation paysanne
De cette réalisation sortira-t-il la formule
de l'instruction des jeunes à la campagne ?
J viens de lire une brochure
intitulée Un essai d'édu-
cation paysanne » avec en
sous-titre « La maison familiale
de Louzun par l'abbé Gravereau.
curé de campagne ». Elle relate
une expérience et au total une
réalisation et unp réussite dans
une matière particuliérement dé-
U&te et jusqu'ici presque tou-
jours manquee, ie veux aire l'ins-
truction et l'éducation de la jeu-
nesse a la campagne. Elle mente
d'autant mieux d'être connue
dans notre région que c'est sur-
tout grâce au concours des cul-
tivateurs bretons établis en Lot-
et-Garonne qu'elle a pu être miaa
sur pied 0
Ce qui lui Attire avant tout la
ANNONCES I niMixrHE 1 ABONNEMENTS?!
l«ltU*mrijam 15 Trolanjola. 70 fr.
Il, m IkWta, PUIS Onmola. 34 fr.
Il feu MM M
tanna* k Fmta JUIN M"*11 «AflB
U4.A Ch.-SlJȎat 1"*1 ni. JB-71 (10 Uf IW
PARI* (••) St Modeste s– ta*
TU. BiIzm 39-M u»l«u!»
UN FRANC
Mitm Tiligrifhiqm OUCLAIR-RENNES
.IL Tiiiuipwjnx ikcui
Le Gouvernement
et l'opinion
Les gouvernements faibles suivent et Rattent
l'opinion publique
Les gouvernements forts la précèdent
et l'entraînent
NOUS avons bien des ensei-
N gnements à tirer de la ca-
tastrophe dans laquelle
nous avons vu sombrer tant de cho-
ses auxquelles nous tenions.
En France pourquoi n'en pas
convenir? nous étions très atta-
chés à la démocratie. Nous considé-
rions comme une conquête du pro-
gris et comme un gage de prospé-
rité pour la nation qu'un régime fût
fondé sur l'absolutisme de la sou-
veraineté populaire, car la démo-
cratie, c'était cela en principe le
peuple souverain absolu. Et ce res-
pect de la souveraineté populaire
était si profondément ancré en cha-
cun de nous, il correspondait telle-
ment à notre conception nationale
du gouvernement que même les ad-
vertairos de la République s'en ré-
damaient on a vu. en effet, à l'ex-
trima-droit*, des monarchistes invo-
quer le pays réel contre le pays
légal ·, et, à l'extrême gauche, des
communistes attendre d'un scrutin
favorable la dictature du proléta-
riat.
C'était une vérité de dogme rien
ne pouvait être décidé sans l'assen-
timent préalable du peuple. Rien ne
pouvait être fait contre sa volonté.
Le pouvoir était asservi à l'opinion.
Il croyait d'ailleurs y puiser une
force. On disait volontiers d'un gou-
vernement qu'il était solide par-
cs qu'il avait obtenu une grosse
majorité. Et de là pourtant, venait
sa faiblesse. Rançonnés par leur ma-
jorité, harcelés par l'opposition, tou-
jours tributaires du corps électoral,
les gouvernements les mieux inten-
tionnés en étaient réduits, pour vi-
vre, à flatter l'opinion publique, et.
pour durer, à la suivre.
Or, cette opinion est, par nature,
impressionnable et versatile. Elle
est, par nécessité, souvent mal in-
formée. Elle n'a ni le goût ni les
moyens de vérifier ce qu'on lui ra-
conte. Le bobard est hélas de
tous les temps et de tous les pays.
Sur une formule qui la berce, l'opi-
nion s'endort dans un songe béat.
Sur un mot incompris ou inexact, elle
se cabre ou s'affole. Et le gouver-
nement que le régime livre à sa
merci est condamné, suivant les
fluctuations du moment, à s'interdire
toute initiative ou à lancer brusque-
ment dans une aventure.
Ainsi s'explique, par l'asservisse-
ment du pouvoir à l'opinion, notre
stérile immobilisme de vingt années.
e*. cette guerre que nous avons dé-
clarée alors que le Maréchal l'a
affirmé elle était presque per-
due d'avance ».
Le régime y a trouvé sa perte.
Nous prétendons lui avoir substi-
tué un gouvernement fort. Seulement,
nous ne savons pas très bien ce
qu'est la force d'un gouvernement.
Certes, un gouvernement fort est
celui dont le chef tire, de son pres-
tige personnel et des services ren-
dus au pays, une autorité incontes-
tée. Mais cette autorité se rétrécira
bientôt comme la peau de chagrin
si l'opinion publique n'admet pas
que ce gouvernement la précède
au risque même de la heurter quel-
que peu au début dans le choix
des décisions à prendre.
Il n'est pas de gouvernement fort
sans une discipline de l'opinion pu-
blique.
Lorsque, au mois d'août 1939, le
Chancelier Hitler, qui avait fré-
quemment dénoncé les erreurs du
communisme, a estimé conforme aux
grands intérêts dont il avait la char-
ge de traiter avec la Russie des
Soviets, ne croyez-vous pas qu'il a
singulièrement précédé l'opinion pu-
blique allemande, au point qu'un
certain nombre de ses partisans
n'ont pas immédiatement compris le
sens et la portée de sa décision ?
Cependant, l'Allemagne entière l'a
suivi, et elle n'a pas eu à le regret-
ter.
Lorsqu'aujourd'hui. le Maréchal,
malgré les préjugés laissés par ie
souvenir d'une trop longue querelle
et entretenus par une certaine pro-
pagande, choisit de rechercher avec
l'Allemagne les bases d'une coopé-
ration fructueuse pour les deux pays,
nous savons bien qu'il précède l'opi-
nion publique dont une partie n'a
pas encore saisi l'importance et la
nécessité de cette politique. Mais il
agit en gouvernement fort et la
France entière doit le suivre.
Une politique se juge à des ré-
sultats. C'est pourquoi celle que
nous avons faite jadis doit être à
jamais condamnée.
Celle que nous faisons aujour-
d'hui a le triple mérite de l'Inédit,
de la clarté et de l'audace. Elle peut
être riche de profits pour les deux
partenaires. Sa réussite dépend dé-
sormais moins du gouvernement qui
en a pris la responsabilité que de
l'opinion qui se doit de l'approuver.
Une fois de plus, nous aurons !e
destin que nous nous serons forgé.
Jnriturs FAVICKKS.
TRESORS
«t été récemment vendus à
O l'encan valises et ballots
abandonnés sur les routes
de l'exode.
Une fois. deux fois. adjuge I
Ces reliques qui Jurent precieu-
ses et choisies entre tous les hum-
bles trésors de la maison délaissée.
Adjugés a poipnecs, les chape-
lets de communion, les poupecs,
les langes, les médaillons Qui ser-
tissaient les photos chères.
Bourre et balle, en tas, les pa-
puets pu' Il Ils » serraient jalouse-
ment contre eux, avant de les sr-
mer dans la grande panique eper-
due.
Vendus, dix-huit pour cent en
SUS.
Je ne sais pas qui pouirait avoir
lue coeur [façon de parler) de met-
tre une enchère sur les gages d'un
tel désastre..
Est-il trop tard pour dccidrr que
les bijoux seront repartis entre les
orphelins de la guerre, et les vête-
ments remis au Secours National.
8ans provoquer la foire. en l'occur-
rence choquante, des surenchères,
et la fièvre d'une aridité dr mau-
vais aloi ? GUY.
UNE SEMAINE COLONIAL E
EN ZONE NON OCCUPEE
Vichy 14 juin. LO.t.l. com-
munique le texte otliciel suivant
Dans les curonstarters actuellrs.
le Gouvernement entend marquer
son souci de l'Emntre La semaine
colontale qui sr déroulera en zone
non occupée du 15 au 22 juillet,
répond d ce but conférences,
projection dr films, manifesta-
tions diverses, marqueront cette
semaine qui comportera rn plus
cette annee un programme décen-
tralisé de grandes manifestations
sportives.
LES OBSÈQUES
DE M. J. HENRY
Vichy 14 juin I.ps
«le M. en Henry. ambassadeur
hier matin Antar*.
Ces résultats de la campagne
des fiaikans et de la Crète
pour l'armée allemande
BERLIN, 14 juin. La seconde
partie du rapport du Grand Quar-
tier Général Allemand, sur les suc-
ces remportes sur l'Angleterre au
cours des premiers mois de l'an-
née 1941, porte sur la campagne
des Balkans et sur la conquête de
la Crête.
C'est au début du mois de
mars que, après accord avec le
Gouvernement Bulgare, les trou-
pes allemandes pénétrèrent en
Bulgarie sous le commandement
du Maréchal List. Dans la seconde
moitié du mois, la frontière bul-
garo-grecque était atteinte.
Le 27 mars éclnte le putsch serbe
et le Fürher donne immédiate-
ment à ses troupes l'ordre de
pénétrer simultanement en You-
goslavie et en Grèce. Le rapport
enumère alors les diffcrentes
phases de la campagne des Bal-
kans et leurs conclusions
Le 17 avril, la capitulation de
l'année yougoslnve le 23 avril,
la capitulation de l'armée grecque
de Macédoine et d*Epire le
27 avril entrée dans Athènes des
premières troupes allemandes.
Près de 600.000 prisonniers j
L'armée du Relch a fait prison-
nier au cours de la campagne des
Balkans, 14.600 officiers et 558.700
hommes de troupes. Ce total se
décompose comme suit Serbes.
6.298 officiers et 337.864 hommes
Anglais. 324 officiers et 10.900
hommes Grecs. 8.000 officiers et
210.000 hommes.
On compte Jusqu'à présent plus
à feu tombés entre nor mains Des
engins blindés qui rour la pre-
mière fois ont eu à combattre sur
un terrain considéré jusqu'à pré-
sent comme Impraticable.
La Crète pour les Anglais était
d une importance primordiale pour
la situation militaire en Méditer-
ranée occidentale. C'est le 20 mal
aux premières heures du jour
nu'nttrrirrnt non ]vin dc la Cnnee
les premiers parachutistes et les
première» tmupet aUcmindeaj aé-
riennes de débarquement. Le
28 mal les troupes allemandes
faisaient leur jonction avec les
Italiens et le 1" Juin les derniers
Anglais en déroute quittaient
l'ile.
Les pertes anglaises
en Crète
Les pertes de l'aviation ennemie
ont été lourdes, tant au cours de
la campagne des Balkans que
pendant celle de Crète. Les An-
aériens 8 abattues par la D. C. A.
et 417 delruits au sol. Les pertes
de l'aviation allemande ne sléle-
cent pas au cinquième des pertes
britanniques
La Lutwaffc a également coule
30 navires de guerre ennemis, dont
25 dans les eaux crétoises et en a
cndommngh beaucoup d'autres.
Pendant la même période, le
nombre des navires coulés par les
avions allemnnds qui s'élève a
103 porte sur un tonnnge total de
520.000 tonnes. Quant au nombre
des navtres endommages, Il s'élève
à plus du double.
Les pertes allemandes
Les pertes subies par les trou-
pes allemandes au cours des com-
bats en Crète ont été élevées.
Armée de terre. Tues. 20 offl-
I ciers 301 sous-offlelers et hom-
mes de troupe. Di.-prrus. 1R0 offi-
ciers. 50ft sous-officiers et hommes
de troupe blessés. 13 officiers et
274 sous-officiers et hommes de
troupes.
Armtc de l'air. (Aviateurs et
parachutistes), tués 150 officiers;
927 sous-officier. et hommes. Dis-
parus, 88 officiers 2.900 sous-offi-
cier» et hommes.
Blessés 104 officiers et 1.528
sous-officiers et hommes.
Les pertes de l'ennemi sont
beaucoup plus considérables puis-
que l'nn compte 10.7'V) prisonniers
britanniques et 5.000 tués grecs
et «nglaiA.
Aujourd'hui
ouverture
de la pêche
à la ligne
l.'niuir'iYisiiinnenient
chez lu in.iri'hniul
<1 .uliilf. tir i>i'clif
Les
de aH amande
en France
PARIS 14 Juin Les comman-
de des Industries allpmandes à
la France se développent. Le cou-
rant des commandes en pièces
estampées, en particulier. a été en
augmentation au coure des pre-
miers mois ne 1941. L'activité des
ateliers d>Ptnmpe en 7 -ne occu-
pie n'est llro't*» Q'i? par les pos-
sibilité» d'approyieionnemeat.
LA FLOTTE FRANCAISE
A QUITTÉ TOULON
En Syrie, nos contre-attaques
neutralisent les efforts des Britanniques
Les Anglais rejetés des faubourgs de Sidon
iPhuto Fulgur.)
Furet de pins parasols dam les montagnes du Liban
VICHY, Il juin. On apprend dans les milieux bien infor-
més que la flotte française a quitté Toulon.
VICHY, 14 juin. On apprend, par les communiqués de Beyrouth,
que l'ennemi, malgré les forces bien supérieures qu'il nous oppose, est
partout contenu par les contre-attaques exécutées par nos troupes.
Les défenses anti-aériennes terrestres et maritimes du port de
Beyrouth ont rendu pratiquement inefficace l'action des bombarde-
ments de l'aviation ennemie sur cette ville.
Au cours d'une action contre Saïda (Sidon}, appuyée par des
chars, par l'artillerie et par les tirs de la flotte, l'ennemi avait réussi
à prendre pied dans les premières maisons de la ville. Nos troupes ont
réoccupé, par une contre-attaque, les premières positions qu'elles te-
naient avant l'offensive anglaise.
Dans la région de Merdjayoum, activité de l'artillerie ennemie.
Un adjoint
du général Dentz,
le général
de Verdilhac
commande
les troupes françaises
Le général de Verdilhac, qui
commande Les troupes françaises
de Syrie aux côtés du géneral
Dentz, est un des plus glorieux
combattants de la puerre de 1939-
1940.
Commandant d'une ditnsxon
nord-africaine sur le front de Lor-
raine, il resista héroïquement de-
t,ant Vaucouleurs, ou il lut finale-
ment capturE.
Si belle avait été la delense de
ses hommes, si brillant avait été
mn commandement, qu'il reçu
les honneurs militaires Il fut au-
torise conserver ses armes et sa
voitttre personnelle.
Conduit en captxtite, il tomba
gravement malade. Son état de
santé allait déterminer son rapa-
triement au début de mars 1941.
G»?n rtpres deux mois de con-
talescenee, il tut alors appele par
le général Dent:. en mat. au com-
mandement des forces militaires
du Levant.
Que la résistance de nos soldats
lttt ardente et tenace, on ne s'en
étonne pas. connaissant le ,oral
élevé des unîtes du Proche-Orient.
Mais son caractère satant de sur-
croit S'explique. avec un chef de
cette envergure
(LIRE LA StITE PAGE 2)
Oui, la taxe na ionaie
à la production
était indispensabe
nous dit M. BONNICEL,
délégué général du Bureau National
des Fruits et Légumes
PARIS, 14 Juin Ide notre redac-
tion parisienne)
Le ravitaillement du marché des
Halles en fruits et légumes de-
meure critique.
On ne sait encore l'instruc-
tion étant tenue secrète quelle
ampleur revêt, dans la crise ac-
tuelle, le rôle joué par les com-
missionnaires qui ont adressé en
province des télégrammes intimant
l'ordre de cesser les expéditions en
raison des nouvelles taxes.
Quoi qu en soit. Il faut d'abord
reconnaître que la raréfaction du
marché est due, pour une part
des raisons d'ordre climatique,
d'autre part a l'absence de coordi-
nation dans l'application par ré-
gion des nouveaux barèmes de
Ir.xatien.
M. Bonnicel. délégué général du
bureau national des fruits et le-
sûmes, qui a toujours fait preuve
a l'csaid de l'Ouest-Eclair de la
plus aimable courtoisie, a bien vou-
| lu. maigre sa tâche absorbante,
nous faire le point de ce problème
d une portée général, puisqu'il In-
téresse au 'premier plan produc-
teurs et consommateurs.
Il est matériellement
impossible
de taxer uniformément
à la production
Qu'il me soit permis d'abord
de vous rappeler, nous dit Ni. Bon-
nicel. les grandes lignes de la ré-
solution que le Bureau national
adoptait le 14 février dernier. Une
taxation des produits agricoles,
faisais-je rem. rquer en substance.
au cours de cette réunion. n'est
équitnhle que dans la mesure eu
est parallèlement appliquée et res-
pectée une taxation des produits,
matériaux pt denrèes nécessaires à
l'agriculture.
« Si les cours des produits né-
cessaires la ferme peuvent mon-
ter, les cours des produits agricoles
ne sauraient être plafonnés sans
danger grave pour l'approvisionne-
ment du pays. De tous temps, mais
surtout en temps de crise alimen-
taire, le producteur doit être en-
ccuragé à produire. S'Il est brimé.
ou, ça croit beimi, il m teplle sur
lui-même, réduit sa production au
strict nécessaire à sa propre subsis-
tance et déserte les marchés.
« Il est matériellement impossi-
ble sans commettre de flagran-
tes Injustices de taxer unifor-
et le comte Ciano
se rencontrent
à Venise
avec le docteur Pavelâch,
chef de l'Etat Croate
BERLIN'. 14 JUIN'. M. VON
RIBBENTROP, MINISTRE DES
AFFAIRES S ETRANGERES DU
REICH, DOIT SE RENDRE AU-
JOURD'HUI A VENISE. OU IL
FERA UN BREF SÉJOUR.
KOMa, 14 juin. Un annonce
officiellement que le comte Ciano,
ministre des Araires étrangères.
est arrivé ce matin a enise, ac-
compagné du prince von Bis-
marck, ministre d'Allemagne. re-
présentant M. von Maokensen,
ambassadeur du Relch. et de M.
Peritch. ministre de Croatie a.
Rome. Ils ont été Minés à leur
arrivée par le préfet et le podes-
tat, les représentants du parti,
ainsi que les sénateurs Volpt et
Clnt.
ZAGREB. 14 juin. M. le doc-
teur Ante Pavelltrh. chef de l'Etat
croate, le maréchal KvaternLk et
M. Lorkovttfh. ministre des Affai-
res Etrangères, ont quitté t'et
après-midi Zagreb pnur Venise. On
pense qu'Us seront de retour lundi
250 GRAMMES
DE CHOCOLAT
pour les jeunes gens
de 12 à 20 ans
PARIS. 14 iuin. A dater d'au-
jourd'hui 14 tuin, les consommateur*
désignes ci.dessous peurront percevoir
une ration de chocolat ainsi nue
ai Catégorie J1 et *•̃ 115 grammes
contre remlae du coupon 8 de mal
01 Otuorie J2 250 «rammet ooit-
tre remise du counnn a de mal:
c> Catégorie A T. C. (leunes de 11
a 20 anal 250 irammet contre ̃*•
mise du coupon 9 de moi.
La distribution du mois de juin de
chcc3lflt g 9 m tn&nfïfirai «t une date fixée
ultBrleuremsnt.
mement à la production la gros
majorité des fruits et légumes.
V. faut ionger qu'il se récolte
des légumes en toutes saisons.
mais dans des conditions bien dif-
férentes de culture. Dautre par;
les prix de revient varient suivant
la quallfê des produits. En conse-
quence, vouloir établir une taxa-
tion unique des prix de produc-
tion. c est décourager toute une ca-
tégorie de cultivateurs, c'est dimi-
nuer à brève échéance, une partie
des récoltes.
4 M. Achard avait admis le bien-
fondé de notre thèse, n reconnais-
sait lui-même les difficultés de
taxer de façon équitable les fruits
et légumes. D'ailleurs, le ministre
du Ravitaillement n'a pas modifia
son Jugement: mais ce sont lea
taux anormaux atteints par les
produits qui l'ont obligé de met-
tre en vigueur le régime des taxa-
tions.
P. CHEVAI.LIKR-HARDUUIN
f Suite page 2)
COMMUNIQUÉ OFFICIEL ALLEMAND
La Lv.ftwafte bombarde l'estuaire de la Tamise
et les côtes Sud et Est de l'Angleterre
BERLIN. 14 juin. Le Haut Commandement Allemand com-
munique
La nuit dernière. l'aviation allemande a bombarde des instal.
lattons portuaires situées dans l'estuaire de la Tamise et sur les
cotes sud et est britanniques.
De même. de nombreux aéroports ont été arrosés de bombes,
surtout en Angleterre orientale.
Au cours de combats aériens qui se sont deroulés au-dessus de
la Mer du Nord et de la Manche, 3 appareils britanniques ont été
abattus.
En Méditerranée, des formations de l'aviation allemande ont
à nouveau efficacement attaqué les installations portuaires de
Tobrouk et de Haifa. Des batteries allemandes et italiennes ont
contrebattu avec succès des positions d'artillerie britanniques dans
les fortifications de Tobrouk.
Pendant la nuit dernière, l'ennemi a lâché des bombes explo-
sives et incendiaires en plusieurs endroits de l'Allemagne occiden-
tale. Nous déplorons quelques morts et blessés parmi la population
civile. Les dégâts militaires ou d'importance militaire sont nuls,
La DX'.A. a abattu 2 avions britanniques assaillants.
(Voir le communiqué italien en 2' page.)
Un essai d'éducation paysanne
De cette réalisation sortira-t-il la formule
de l'instruction des jeunes à la campagne ?
J viens de lire une brochure
intitulée Un essai d'édu-
cation paysanne » avec en
sous-titre « La maison familiale
de Louzun par l'abbé Gravereau.
curé de campagne ». Elle relate
une expérience et au total une
réalisation et unp réussite dans
une matière particuliérement dé-
U&te et jusqu'ici presque tou-
jours manquee, ie veux aire l'ins-
truction et l'éducation de la jeu-
nesse a la campagne. Elle mente
d'autant mieux d'être connue
dans notre région que c'est sur-
tout grâce au concours des cul-
tivateurs bretons établis en Lot-
et-Garonne qu'elle a pu être miaa
sur pied 0
Ce qui lui Attire avant tout la
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.15%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.15%.
- Collections numériques similaires Clouet François Clouet François /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Clouet François" or dc.contributor adj "Clouet François")
- Auteurs similaires Clouet François Clouet François /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Clouet François" or dc.contributor adj "Clouet François")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/6
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k662363b/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k662363b/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k662363b/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k662363b/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k662363b
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k662363b
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k662363b/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest