Presse et revues
8 pages
Titre : L'Ouest-Éclair : journal quotidien d'informations, politique, littéraire, commercial
Éditeur : [s.n.] (Rennes)
Date d'édition : 1940-01-11
Contributeur : Desgrées du Lou, Emmanuel (1867-1933). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 135307 Nombre total de vues : 135307
Description : 11 janvier 1940 11 janvier 1940
Description : 1940/01/11 (Numéro 15766). 1940/01/11 (Numéro 15766).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG14 Collection numérique : BIPFPIG14
Description : Collection numérique : BIPFPIG29 Collection numérique : BIPFPIG29
Description : Collection numérique : BIPFPIG35 Collection numérique : BIPFPIG35
Description : Collection numérique : Fonds régional : Bretagne Collection numérique : Fonds régional : Bretagne
Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque... Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6618627
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 18/01/2011
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Emmannel DESORÉES DU LOU
JOURNAL REPUBLICAIN DU MATIN'
«• Année. No 15.7S6
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H, r H«t»t», PUIS
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JEUDI
11
JANVIER
1940
S" Hortense
ABONNEMENTS
Un m. ISA fr.
SU mois.- 10 fr.
Trois mois, ta tr.
Us mois •« f r>
no
5O CENTIMES
Itnm niégrafihiqu, OUCLAIR-RENNES
PIL lÉLteUFHIÏDB 3FECUL
L'AXE OU LE PACTE, HITLER DEVRA BIENTOT CHOISIR
REICH ET ITALIE EN LITIGE
A PROPOS DE LA FINLANDE
Rome demande à Berlin la restitution des armes envoyées
au gouvernement d'Helsinki et arrêtées par les autorités allemandes
JURIDIQUEMENT, MOSCOU
N'EST PAS. EN GUERRE
AVEC LA FINLANDE
PARIS, 10 janvier (de notre
rédaction), M. Renzetti, con-
sul général d'Italie à Berlin, s'est
dernièrement rendu au ministère
des Affaires Etrangères allemand.
Il a demandé la restitution im-
médiate des 45 wagons de maté-
riel de guerre destiné à la Fin-
lande que le Reich a fait saisir,
après avoir pourtant permis le
transit de trois expéditions pré-
cédentes dont l'une comprenait
140 wagons.
M. Renzetti fait valoir que
l'Allemagne n'avait pas le droit
de saisir ces fournitures, car ni
la Finlande, ni la Russie n'ont
déclaré la guerre et ne peuvent
donc être considérées comme bel-
ligérants. Juridiquement, en ef-
fet. puisque la Russie ne s'est pas
déclarée en guerre avec la Fin-
lande, le Reich ne peut interdire
le trafic d'armes destinées à ce
pays. Il ne peut non plus repro-
cher aux pays scandinaves de
permettre ce trafic. Aux termes
de l'article 7 de la convention de
La Haye, on ne peut refuser le
passage d'armes vers un pays
sans prendre une attitude de
non-neutralité envers lui. En ar-
rêtant les fournitures italiennes
à la Finlande, l'Allemagne viole
donc sa neutralité dans le con-
flit russo-finlandais.
En réalité, le gouvernement
allemand se trouve dans une po-
sition terriblement fausse; il est
pris entre les obligations contrai-
res de son alliance avec la Russie
et de son alliance avec l'Italie.
Par la force despeut satisfaire l'un sans mécon-
tenter l'autre. Reste à savoir
combien de temps cette situation
pourra durer il faudra bien un
jour ou l'autre que le Führer se
décide à choisir entre ses alliéa
(VOIR EN DEUXIEME PAGE.)
PEINTE EN BLANC. VOICI UNE « ROULANTE » FINLANDAISE
(No 3T7.552.)
La victoire de Suomossalmi
donne aux armées iinnoises
une situation presque inexpugnable
LA FINLANDE CENTRALE EST DEGAGEE
AINSI H8E LE NORD DU LAC LADOGA
Et la ligne Mannertieim se renfort» considérablement:
(LIRE NOS INFORMATIONS EN QUATRIÈME PAGE)
COMBAT
AÉRIEN
au-dessus
de Ici Mer
du Nord
Une formation de la R.A.F.
rencontre des jMesserschmidt
dont den sont mis
hors d'état de nuire
Londres, 10 janvier. Le mi-
nistère de l'Air Communique
Au cours d'une reconnaissance,
aujourd'hui, une formation de la
« Royal Air Force a rencontré,
en s'éloignant de ses bases, un
certain nombre pavions de com-
bat ennemis de grande croisière
au-dessus de la, Mer d:: Nord. La
bataille qui s'est engagée a duré
près d'une, demt-heure. On a vu
un Messerschmitt 110 s'abattre
dans les Jlots et l'on sait, d'autre
part, qu'un autre a été contraint
d'atterrir au Danemark. Nous
avons perdu un avion, mais nos
autres appareils, ayant battu
l'ennemi, poursuivirent leur re-
connaissance jusqu'à sa limite à
l'Est et revinrent sains et saufs.
(H.)
[Confirmant le ctmmuniqué anglais,
une dépêche danoise annonce qu'un
avion allemand a fait un atterrissage
forcé près de Totnder (Jutland du
Sud). Le pilote a été interné et l'ap-
pareil Saisi].
Les bases ennemies
de l'île de Sylt
sont bombardées
Londres, 10 janvier. Le
communiqué suivant est publié
par le Ministère de l'Air
Au cours de la nuit dernière,
des avions de la R. A. F. ont ef-
fectué une nouvelle patrouille au-
dessus des bases d'hydravions
ennemies et des bombes ont été
lancées près débite de Sylt.
Selon des irtfôrmatioîts venues
du Danemark, des dégâts au-
raient été causés à des propriétés
danoises touchant à la frontière.
S'il était établi que ces dégâts
ont été causés par l'aviation bri-
tannique, le gouvernement danois
sera remboursé intégralement.
240.000
conscrits
anglais
appelés
sous les armes
Il s'agit des hommes
de 20 à 22 ans
LONDRES, 10 janvier. Les
hommes âgés de 20 à 22 ans, qui
s'étaient fait inscrire, en décem-
bre, ont commencé à être appe-
lés sons les drapeaux aujour-
d'hui.
Ils représentent un continrent
de 240.000 hommes.
On ne prévoit pas que les
classes auxquelles appartiennent
les hommes de 23 à 27 ans, affec-
tés par la proclamation royale du
1" janvier, reçoivent l'ordre de
se faire immatriculer avant le
mois de mars. (H.)
UNE EXPOSITION DES PLUS GRANDS OBUSIERS D ANGLETERRE (Nos A. 2.573
L'INVENTEUR
DU SOUS MARIN MODERNE
Maurice Laubeuf
M. Laubeuf, ingénieur des constructions navales, l'inventeur et
le constructeur da « Narval r, entouré du premier état-major et
équipage du sous-marin. A sa droite, le lieutenant de vaisseau
Guissez, commandant ie » Narval à sa gauche, l'enseigne de
vaisseau Drujon, second du navire. (E.E. 136. 10-1-40.)
(LIRE NOS INFORMATIONS EN DEUXIEME PAGE)
LA DUCHESSE DE VENDOME A REÇU
EviAîc-LES-BAnis. 10 janvier.
Cet après-midi, au château de
Tourronde, à Lugrin, près d'E-
vian. M. Condor, préfet de la
Haute-Savoie, a remis à S. A. R.
la duchesse de Vendôme, sœur
de feu le roi Albert. la croix de
chevalier de la Légion d'honneur,
qui lui ava't été décernée pour
son dévouement aux œuvres de
paix.
Le roi Léopold, empêché, s'é-
tait fait representer par ls colo-
nel Van Caudeberghe. La prin-
cesse Marie-José d'Italie avait
envoyé un télégramme affec-
tueux.
Un bataillon de chasseurs al-
p ns joua la Brabançonne et la
Marseillaise et rendit les hon-
neurs.
Après la cérémonie rituelle, le
commandant Risler présenta à
la duchesse le fanion du batail-
lon qu'il commande et lui remit
l'insigne de ce bataillon. qu'ils
épingla lui-même sur la poitrine
de la Duchesse.
Celle-ci, après avoir reçu les
compliments du comte de Foras.
au nom du pays savoyard, réunit
les invités et conduisit les chas-
seurs alpins dans une salle, Où
un goûter fut servi. CKj
LA LÉGION
D'HONNEUR
LA DUCHESSE bE VENDOME
(N* 37.853)
LA LUTTE DES ÉQUIPAGES CONTRE LA MER ET LES HOMMES
Un paquebot et un cargo anglais
Un petit bateau, le cc Arltneton
Court n ayant fait naufrage, le
Jeune MalcoTm Morrison, âgé de
18 ans, s'improvisa pilote et, du-
rant six jours, Il réussit à faire
tenir la mer à l'épave. Survint un
navire norvégien qui sauva les sur-
vivants du « Arlington Court n.
Notre cliché représente le Jeune
héros, Morrlson, sortant de l'Ami-
ranté brftaiinltine. '• 'j -*•:̃
(N° A-2580)
sont victimes
te la uerre maritime
UN AUTRE PAQUEBOT BRITANNIQUE S'ÉCHOUE
SUR DES RÉCIFS EN ECOSSE
avaient été, mardi,
attaqués par des avions allemands
Trois navires de la flotte britannique viennent d'être victime
deux de la guerre maritime et le troisième des éléments déchainés
le premier paquebot « Dunbar Castle », comme nous l'avons annoncé
hier dans nos dernières éditions, coulé sur une mine te second.
le cargo « Oack-Grove a été attaqué par des avions qui se sont
livrés à des agressions contre cinq autres petits navires, dont deux
danois enfin le paquebot « Rothesay Castle » s'est échoué contre
des récits. La marine française a, de son côté; subi une perte, celle
du patrouilleur auxiliaire Barsac n, échoué près de Vigo et dont
vingt hommes manquent.
LONDRES, 10 janvier. Le pa-
quebot Dunbar-Castle, de 10.000
tonnes, qui a coulé hier après-
midi, après avoir heurté une
mine, à proximité de la côte an-
glaise, venait de partir pour Le
Cap, avec 48 passagers, dont
neuf enfants. L'équipage com-
prenait environ 150 hommes.
Comment furent recueillis
les naufragés
du c Dunbar Castle »
Tous les passagers qui avaient
pris place dans des canots de
sauvetage du Dunbar-Castle.fu-
rent recueillis en pleine mer par
un gros chaland à moteur, lequel
hissa immédiatement le signal
c naufragés à bord et fit re-
tentir sa sirène.
Le service de surveillance des
côtes donna l'alerte et, quand le
chaland accot** dans un port,
des médecins, des infirmières, des
brancardiers et des ambulances'
attendaient les rescapés.
Ceux-ci ont raconté c Nous
étions sur le point de terminer
notre lunch, quand une violente
explosion ébranla le navire de
l'avant à l'arrière. Aussitôt, tou-
tes les lampes électriques s'étei-
gnirent. Les cuisines sautèrent et
le chef fut brûlé par de l'huile
ou de la graisse enflammée. Le
commandant du paquebot, le ca-
pitaine Gauston, a été blessé (on
a appris plus tard qu'il était
mort), et l'officier en second, M.
Saunders, a eu une jambe brisée.
Il n'y a eu qu'une
Un des passagers, qui retour-
nait chez lui en Afrique du Sud,
a dit que le navire, brisé en deux,
a coulé environ 10 minutes après
que les chaloupes, ou les passa-
gers avaient pris place, eurent
pu s'éloigner avec beaucoup de
difflcültés.
(VOIR EX QUATRIÈME p4GEJ
Dites donc.
On récupère Il
Tu as du papier, Bobèche ?
Pourquoi faire, Lapipe ?
Pour le récupérer.
Le quoi ?
Tu ne saia pas qu'on va récu-
pérer, qu'on Va ramasser tous les
papiers, les plus nobles comme les
vulgaires, ceux qui enveloppent le
boudin du charcutier (qui est une
honorable chose, d'ailleurs, quand
il est bon et ceux qui supportent
sans /aiblir la prose lourde de pen-
sée de Monsieur l'Académicien ?
Et qu'en fait-on, de ces pa-
Piera ?
On leur refait une virginité.
Des machines, des produits chimi-
,ques transforment tous les impriméa,
même les bobards, en /euilles aussi
blanches que les lys ou que les
traces de la censure.
Et l'on peut recommencer à
écrire dessus ?
Oui.
Ça alors, c'est bien trouvé.
Surfout pour l'académicien. Le
charcutier, à la rigueur, il pourrait
ne pas empaqueter son boudin.
Ou l'envelopper dans les pa-
piers de l'académicien.
Tu l'as dit. Tandis que sans
papier, l'académicien ne serait qua-
siment plus rien. Quelle catastrophe,
mon ami 1
Et si ron n'avait plus de pa-
pier pour imprimer les billets de
banque ?
Ceux-là encore, on doit les
récupérer, car ils me filent entre les
doigts, que je n'ai plus le temps
de les voir I
Ah I toi aussi ?. Eh, dis,
Lapipe, crois-tu qu'en inventera un
jour une machine à récupérer les
bonhommes, à les rajeunir quand ils
sont vieux, à les ragaillardir quand
ils sont /lapis, à les reblanchir quand
ils sont un peu pas propres
Qu'ils puissent, en somme, recom-
mencer d'écrire leur vie comme sur
une page toute neuve ? Ça, ce se-
rait chouette l
Tu es trop exigeant, Bobèche.
D'abord ertu sûr que la bougre de
vie, tu sausais demain l'écrire mieux
qu aujourd'hui ?
Ah oui, alors l
J'en doute, mon vieux. Et je
ne serais pas étonné que sur tout
papier récupéré et reblanchi, on ne
lise encore bien des bêtises.
i-AHPfc.
Un chien de liaison vient d'apporter un message. (No 37.596.)
LES COMMUNIQUÉS FRANçAIS
Communiqué officiel n° 257 du 10 janvier, au matin
Activité locale des éléments de contact
dans la région à l'ouest des Vosges.
Communiqué of fcciel n° 258, du 10 janvier au soir
Actions des deux artilleries et des élé-
ments de reconnaissance, notamment à
l'est et à l'ouest des Vosges.
Reprise de l'activité aérienne.
DES SOLDATS, DANS UN ABRI, DEVISENT GAIEMENT
LA CHAMBRE DISCUTERAIT AUJOURD'HUI
DE LA DÉCHÉANCE DES Élus COMMUNISTES
(LIRE NOS INFORMATIONS EN QUATRIÈME PAGE)
Emmannel DESORÉES DU LOU
JOURNAL REPUBLICAIN DU MATIN'
«• Année. No 15.7S6
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IL ni UcMM, MBS
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itatcrm ruiaon
H, r H«t»t», PUIS
'HLi%ittlK>atM-M
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JEUDI
11
JANVIER
1940
S" Hortense
ABONNEMENTS
Un m. ISA fr.
SU mois.- 10 fr.
Trois mois, ta tr.
Us mois •« f r>
no
5O CENTIMES
Itnm niégrafihiqu, OUCLAIR-RENNES
PIL lÉLteUFHIÏDB 3FECUL
L'AXE OU LE PACTE, HITLER DEVRA BIENTOT CHOISIR
REICH ET ITALIE EN LITIGE
A PROPOS DE LA FINLANDE
Rome demande à Berlin la restitution des armes envoyées
au gouvernement d'Helsinki et arrêtées par les autorités allemandes
JURIDIQUEMENT, MOSCOU
N'EST PAS. EN GUERRE
AVEC LA FINLANDE
PARIS, 10 janvier (de notre
rédaction), M. Renzetti, con-
sul général d'Italie à Berlin, s'est
dernièrement rendu au ministère
des Affaires Etrangères allemand.
Il a demandé la restitution im-
médiate des 45 wagons de maté-
riel de guerre destiné à la Fin-
lande que le Reich a fait saisir,
après avoir pourtant permis le
transit de trois expéditions pré-
cédentes dont l'une comprenait
140 wagons.
M. Renzetti fait valoir que
l'Allemagne n'avait pas le droit
de saisir ces fournitures, car ni
la Finlande, ni la Russie n'ont
déclaré la guerre et ne peuvent
donc être considérées comme bel-
ligérants. Juridiquement, en ef-
fet. puisque la Russie ne s'est pas
déclarée en guerre avec la Fin-
lande, le Reich ne peut interdire
le trafic d'armes destinées à ce
pays. Il ne peut non plus repro-
cher aux pays scandinaves de
permettre ce trafic. Aux termes
de l'article 7 de la convention de
La Haye, on ne peut refuser le
passage d'armes vers un pays
sans prendre une attitude de
non-neutralité envers lui. En ar-
rêtant les fournitures italiennes
à la Finlande, l'Allemagne viole
donc sa neutralité dans le con-
flit russo-finlandais.
En réalité, le gouvernement
allemand se trouve dans une po-
sition terriblement fausse; il est
pris entre les obligations contrai-
res de son alliance avec la Russie
et de son alliance avec l'Italie.
Par la force des
tenter l'autre. Reste à savoir
combien de temps cette situation
pourra durer il faudra bien un
jour ou l'autre que le Führer se
décide à choisir entre ses alliéa
(VOIR EN DEUXIEME PAGE.)
PEINTE EN BLANC. VOICI UNE « ROULANTE » FINLANDAISE
(No 3T7.552.)
La victoire de Suomossalmi
donne aux armées iinnoises
une situation presque inexpugnable
LA FINLANDE CENTRALE EST DEGAGEE
AINSI H8E LE NORD DU LAC LADOGA
Et la ligne Mannertieim se renfort» considérablement:
(LIRE NOS INFORMATIONS EN QUATRIÈME PAGE)
COMBAT
AÉRIEN
au-dessus
de Ici Mer
du Nord
Une formation de la R.A.F.
rencontre des jMesserschmidt
dont den sont mis
hors d'état de nuire
Londres, 10 janvier. Le mi-
nistère de l'Air Communique
Au cours d'une reconnaissance,
aujourd'hui, une formation de la
« Royal Air Force a rencontré,
en s'éloignant de ses bases, un
certain nombre pavions de com-
bat ennemis de grande croisière
au-dessus de la, Mer d:: Nord. La
bataille qui s'est engagée a duré
près d'une, demt-heure. On a vu
un Messerschmitt 110 s'abattre
dans les Jlots et l'on sait, d'autre
part, qu'un autre a été contraint
d'atterrir au Danemark. Nous
avons perdu un avion, mais nos
autres appareils, ayant battu
l'ennemi, poursuivirent leur re-
connaissance jusqu'à sa limite à
l'Est et revinrent sains et saufs.
(H.)
[Confirmant le ctmmuniqué anglais,
une dépêche danoise annonce qu'un
avion allemand a fait un atterrissage
forcé près de Totnder (Jutland du
Sud). Le pilote a été interné et l'ap-
pareil Saisi].
Les bases ennemies
de l'île de Sylt
sont bombardées
Londres, 10 janvier. Le
communiqué suivant est publié
par le Ministère de l'Air
Au cours de la nuit dernière,
des avions de la R. A. F. ont ef-
fectué une nouvelle patrouille au-
dessus des bases d'hydravions
ennemies et des bombes ont été
lancées près débite de Sylt.
Selon des irtfôrmatioîts venues
du Danemark, des dégâts au-
raient été causés à des propriétés
danoises touchant à la frontière.
S'il était établi que ces dégâts
ont été causés par l'aviation bri-
tannique, le gouvernement danois
sera remboursé intégralement.
240.000
conscrits
anglais
appelés
sous les armes
Il s'agit des hommes
de 20 à 22 ans
LONDRES, 10 janvier. Les
hommes âgés de 20 à 22 ans, qui
s'étaient fait inscrire, en décem-
bre, ont commencé à être appe-
lés sons les drapeaux aujour-
d'hui.
Ils représentent un continrent
de 240.000 hommes.
On ne prévoit pas que les
classes auxquelles appartiennent
les hommes de 23 à 27 ans, affec-
tés par la proclamation royale du
1" janvier, reçoivent l'ordre de
se faire immatriculer avant le
mois de mars. (H.)
UNE EXPOSITION DES PLUS GRANDS OBUSIERS D ANGLETERRE (Nos A. 2.573
L'INVENTEUR
DU SOUS MARIN MODERNE
Maurice Laubeuf
M. Laubeuf, ingénieur des constructions navales, l'inventeur et
le constructeur da « Narval r, entouré du premier état-major et
équipage du sous-marin. A sa droite, le lieutenant de vaisseau
Guissez, commandant ie » Narval à sa gauche, l'enseigne de
vaisseau Drujon, second du navire. (E.E. 136. 10-1-40.)
(LIRE NOS INFORMATIONS EN DEUXIEME PAGE)
LA DUCHESSE DE VENDOME A REÇU
EviAîc-LES-BAnis. 10 janvier.
Cet après-midi, au château de
Tourronde, à Lugrin, près d'E-
vian. M. Condor, préfet de la
Haute-Savoie, a remis à S. A. R.
la duchesse de Vendôme, sœur
de feu le roi Albert. la croix de
chevalier de la Légion d'honneur,
qui lui ava't été décernée pour
son dévouement aux œuvres de
paix.
Le roi Léopold, empêché, s'é-
tait fait representer par ls colo-
nel Van Caudeberghe. La prin-
cesse Marie-José d'Italie avait
envoyé un télégramme affec-
tueux.
Un bataillon de chasseurs al-
p ns joua la Brabançonne et la
Marseillaise et rendit les hon-
neurs.
Après la cérémonie rituelle, le
commandant Risler présenta à
la duchesse le fanion du batail-
lon qu'il commande et lui remit
l'insigne de ce bataillon. qu'ils
épingla lui-même sur la poitrine
de la Duchesse.
Celle-ci, après avoir reçu les
compliments du comte de Foras.
au nom du pays savoyard, réunit
les invités et conduisit les chas-
seurs alpins dans une salle, Où
un goûter fut servi. CKj
LA LÉGION
D'HONNEUR
LA DUCHESSE bE VENDOME
(N* 37.853)
LA LUTTE DES ÉQUIPAGES CONTRE LA MER ET LES HOMMES
Un paquebot et un cargo anglais
Un petit bateau, le cc Arltneton
Court n ayant fait naufrage, le
Jeune MalcoTm Morrison, âgé de
18 ans, s'improvisa pilote et, du-
rant six jours, Il réussit à faire
tenir la mer à l'épave. Survint un
navire norvégien qui sauva les sur-
vivants du « Arlington Court n.
Notre cliché représente le Jeune
héros, Morrlson, sortant de l'Ami-
ranté brftaiinltine. '• 'j -*•:̃
(N° A-2580)
sont victimes
te la uerre maritime
UN AUTRE PAQUEBOT BRITANNIQUE S'ÉCHOUE
SUR DES RÉCIFS EN ECOSSE
avaient été, mardi,
attaqués par des avions allemands
Trois navires de la flotte britannique viennent d'être victime
deux de la guerre maritime et le troisième des éléments déchainés
le premier paquebot « Dunbar Castle », comme nous l'avons annoncé
hier dans nos dernières éditions, coulé sur une mine te second.
le cargo « Oack-Grove a été attaqué par des avions qui se sont
livrés à des agressions contre cinq autres petits navires, dont deux
danois enfin le paquebot « Rothesay Castle » s'est échoué contre
des récits. La marine française a, de son côté; subi une perte, celle
du patrouilleur auxiliaire Barsac n, échoué près de Vigo et dont
vingt hommes manquent.
LONDRES, 10 janvier. Le pa-
quebot Dunbar-Castle, de 10.000
tonnes, qui a coulé hier après-
midi, après avoir heurté une
mine, à proximité de la côte an-
glaise, venait de partir pour Le
Cap, avec 48 passagers, dont
neuf enfants. L'équipage com-
prenait environ 150 hommes.
Comment furent recueillis
les naufragés
du c Dunbar Castle »
Tous les passagers qui avaient
pris place dans des canots de
sauvetage du Dunbar-Castle.fu-
rent recueillis en pleine mer par
un gros chaland à moteur, lequel
hissa immédiatement le signal
c naufragés à bord et fit re-
tentir sa sirène.
Le service de surveillance des
côtes donna l'alerte et, quand le
chaland accot** dans un port,
des médecins, des infirmières, des
brancardiers et des ambulances'
attendaient les rescapés.
Ceux-ci ont raconté c Nous
étions sur le point de terminer
notre lunch, quand une violente
explosion ébranla le navire de
l'avant à l'arrière. Aussitôt, tou-
tes les lampes électriques s'étei-
gnirent. Les cuisines sautèrent et
le chef fut brûlé par de l'huile
ou de la graisse enflammée. Le
commandant du paquebot, le ca-
pitaine Gauston, a été blessé (on
a appris plus tard qu'il était
mort), et l'officier en second, M.
Saunders, a eu une jambe brisée.
Il n'y a eu qu'une
Un des passagers, qui retour-
nait chez lui en Afrique du Sud,
a dit que le navire, brisé en deux,
a coulé environ 10 minutes après
que les chaloupes, ou les passa-
gers avaient pris place, eurent
pu s'éloigner avec beaucoup de
difflcültés.
(VOIR EX QUATRIÈME p4GEJ
Dites donc.
On récupère Il
Tu as du papier, Bobèche ?
Pourquoi faire, Lapipe ?
Pour le récupérer.
Le quoi ?
Tu ne saia pas qu'on va récu-
pérer, qu'on Va ramasser tous les
papiers, les plus nobles comme les
vulgaires, ceux qui enveloppent le
boudin du charcutier (qui est une
honorable chose, d'ailleurs, quand
il est bon et ceux qui supportent
sans /aiblir la prose lourde de pen-
sée de Monsieur l'Académicien ?
Et qu'en fait-on, de ces pa-
Piera ?
On leur refait une virginité.
Des machines, des produits chimi-
,ques transforment tous les impriméa,
même les bobards, en /euilles aussi
blanches que les lys ou que les
traces de la censure.
Et l'on peut recommencer à
écrire dessus ?
Oui.
Ça alors, c'est bien trouvé.
Surfout pour l'académicien. Le
charcutier, à la rigueur, il pourrait
ne pas empaqueter son boudin.
Ou l'envelopper dans les pa-
piers de l'académicien.
Tu l'as dit. Tandis que sans
papier, l'académicien ne serait qua-
siment plus rien. Quelle catastrophe,
mon ami 1
Et si ron n'avait plus de pa-
pier pour imprimer les billets de
banque ?
Ceux-là encore, on doit les
récupérer, car ils me filent entre les
doigts, que je n'ai plus le temps
de les voir I
Ah I toi aussi ?. Eh, dis,
Lapipe, crois-tu qu'en inventera un
jour une machine à récupérer les
bonhommes, à les rajeunir quand ils
sont vieux, à les ragaillardir quand
ils sont /lapis, à les reblanchir quand
ils sont un peu pas propres
Qu'ils puissent, en somme, recom-
mencer d'écrire leur vie comme sur
une page toute neuve ? Ça, ce se-
rait chouette l
Tu es trop exigeant, Bobèche.
D'abord ertu sûr que la bougre de
vie, tu sausais demain l'écrire mieux
qu aujourd'hui ?
Ah oui, alors l
J'en doute, mon vieux. Et je
ne serais pas étonné que sur tout
papier récupéré et reblanchi, on ne
lise encore bien des bêtises.
i-AHPfc.
Un chien de liaison vient d'apporter un message. (No 37.596.)
LES COMMUNIQUÉS FRANçAIS
Communiqué officiel n° 257 du 10 janvier, au matin
Activité locale des éléments de contact
dans la région à l'ouest des Vosges.
Communiqué of fcciel n° 258, du 10 janvier au soir
Actions des deux artilleries et des élé-
ments de reconnaissance, notamment à
l'est et à l'ouest des Vosges.
Reprise de l'activité aérienne.
DES SOLDATS, DANS UN ABRI, DEVISENT GAIEMENT
LA CHAMBRE DISCUTERAIT AUJOURD'HUI
DE LA DÉCHÉANCE DES Élus COMMUNISTES
(LIRE NOS INFORMATIONS EN QUATRIÈME PAGE)
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