Titre : Les Ailes : journal hebdomadaire de la locomotion aérienne / directeur, rédacteur en chef, Georges Houard
Éditeur : [s.n. ?] (Paris)
Date d'édition : 1928-03-29
Contributeur : Houard, Georges (1893-1964). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb326846379
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 29 mars 1928 29 mars 1928
Description : 1928/03/29 (A8,N354). 1928/03/29 (A8,N354).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6568385p
Source : Musée Air France, 2013-273367
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 09/12/2013
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DAMS CE NUMÉRO : LES PREMIÈRES RÉALISATIONS DU RÉSEAD INTÉRIEUR - LES FRODIGIEUX JMÉNAGIMINTS DU R-iOO - L'JSVICN RENÉ (Otfmi
--. 1
A -.
Huitième Année. - N° 354 50 Centimes \! Jeudi 29 Mars 1928.
¡ - fi 1 4c ;
.C
JOURNAL HEBDOMADAIRE DE LA LOCOMOTION AÉRIENNE
Rédacteur en Chef: Georges HOUARD
Rédaction, Administration : 40, Quai des Célestins, PARIS-IVe
TÉLÉPHONE: ARCHIVES 66 46 — CHÈQUES POSTAUX : PARIS 443-49
Abonnements d'un an: France, 18 fr. — Union postale, 28 fr. — Autres pays, 35 fr.
LIRE EN PAGE 2
Le communiqué Officiel du C. F. P. Aé.
f !
4^ D'UNE AILE A L'AUTRE
lu CONSEIL NATIONAL
I ECONOMIQUE
1l bepuis des années, je réclame un
i I.:\n. un programme. Je viens d'avoir
j ^lïiense satisfaction d'en trouver
qui est bien, très bien, dans les
[j ^Usions du rapport sur l'Aéronall-
e, de M. Dautry, au Conseil Natio-
ql Economique. Le Conseil Nationa,
iqtie est un organisme officiel:
donc l'espoir que les suggestions
^1. Dautry serviront de base à la
réorganisation de l'Aéronautique pu
lendemain des prochaines élections.
Sans parler du rapport lui-mêii-ic.
les conclusions qu'il comporte exige-
raient,. pour être analysées et com-
entée's convenabllement, plusieurs
numéros des Ailes. Il faJut donc se
contenter de jeter sur elles un coup
d'œil d'ensemble et approuver cet
ensemble sans pouvoir ici — et cette
fois tout au moins — en étudier les
Tout n'est pas pour le mieux dans
l'organisation actuelle. — Ce n'est pas
nous qui le disons, c'est l'auteur du
lj PPOt au C. N. E. — « L'aéronau-
que frçaise se trouve aujourd'hui
lans unie situation grave et souffre
llne insuffisance technique et d'une
absence regrettable d'organisation et
VUes d'ensemble ».
x te mal constaté, on nous propose
Conse :le supprimer, des remèdes qu'on
le peut qu'approuver.
C'est d'abord la constitution d'un
Conseil Supérieur de l'Air, destiné à
"f)l1.ner son avis sur toutes les ques-
tions intéressant l'Aérolliautique com
merciale, Conseil où seraient repré-
entés tous ceux qui participent, d'une
manière ou d'une autre, à l'activité
aérienne.
|| Ceci admis, on passe au programme.
k faut développer, suivant un plan
eCis, les grandes lignes internatio-
I,. es et réaliser, dans le cadre du
( eau intérieur, les suggestions des
.1'. T. : vols de nuit, politique d'ho-
llres, gros effort sur l'aviation pos-
e.
lJ faut adopter un programme de
Perches techniques à long terme,
\l.s le contrôle d'un Conseil de Per-
tionnement composé des usagers,
order à ces recherches, sur le bud-
L» Une part plus grande que celle qui
i».1 est consacrée présentement, provo -
ele la création die prototypes par la
rlQ,llnération directe et équitable des
Qstructeurs. Il faut travailler à la
1 dation du personnel technique par
- : création d'écoles spécialisées :
les d'ingénieurs, de navigateurs, de
mécaniciens, ces écoles étant dotées
lie laboratoires et de champs d'expé-
1 ?ees appropriés.
V faut demander et permettre aux
I fJ^Pagnies exploitantes le renouvel-
'l lif nt fréquent de leur matériel, éta.
)\. le programme de recherches.
'.:.t,V1 précédemment, suivant leurs
Vins, acheter si c'est nécessaire, à
K Nombre, des avions die construc-
; étrangère et les mettre à l'étude
'I S ce laboratoire idéal que consti-
1 Qt les lignes aériennes, etc.
l'ayant ainsi précisé un programme
"he technique, le rapporteur a
:: t'dé ensuite un programme d'ordre
) t\llcier concernant l'exploitation et
etltion. Il préconise la gestion des
;'J>orts par les Chambres de Com-
? L 06 — à la manière des ports auto-
(jj es, — avec la création d"un organe
ii en plus d'un rôle coordonateur.
j à assurer l'aménagement et le
j tionnement du reste de l'infra-
l ture.
1 se déclare partisan de l'autonomjc
compagnies ; contrôlées par
•I i] voudrait que leur champ
: Inn fût délimité, qu'elles bénéfi-
- t't d'une garantie d'intérêts pour
u capital-actions et de conventions
i 1 O. ans. - -
-- UN TRI-MOTEUR - FORD SUR DÉTROIT
Enan, et c'est la conclusion, les res-
sources qui sont si nécessaires à
l'Aéronautique française, lui font
défaut. Pour les lui procurer, Il faut
créer une « Caisse Générale de Crédit
pour l'Aéronautique », à laquelle les
compagnies et l'organe de coordina-
tion et de gestion des aéroports pour-
raient s'adresser pour émettre les em
prunts nécessaires à l'exécution de
leurs programmes respectifs. Le rôle
et le fonctionnement de cette Caisse
générale sont nettement précisées par
le rapporteur. Insister, nous entraîne-
rait trop loin.
Telles sont, en résumé, les conclu-
sions du rapport de M. Dautry au
Conseil National Economique.
J'estime, pour ma part, qu'elles
sont excellentes. Elles forment vrai-
ment cette charte de l'aviation com-
merciale dont le Gouvernement doit
nous doter et, à ce titre, ne sauraient
être qu'approuvées. Il est bon, qu'en
cette matière, l'Etat conserve le con-
trôle de l'aviation marchande, mais il
est bon aussi qu'il confie à l'initiative
privée, aux techniciens, aux exploi-
tants, aux usagers le soin d'organiser
cette aviation. La navigation aérienne,
pour se développer, pour réaliser les
progrès techniques qui lui sont indis-
pensables, ne doit pas être enfermée
dans les limites rigides d'une organi-
sation d'Etat et les conclusions du
rapport présenté au Conseil National
Economique, et telles qu'elles vien-
nent d'être exposées, sont, à cet égard.
heureusement inspirées.
Georges HOUARD.
La Rose-Rouge a touché le but
La « Rose-Rouge » du Capitaine Lancaster
et de Mrs Keith Miller a touché l'Australie
après une fin de voyage remarquable dont
voici l'ht)raire :
12 Mars : Singapour-Muntok ; 14 Mars :
Muntock-Weltereverden ; 15 Mars : Welte-
reverden-Sourabaya ; 16 Mars : Sourabaya-
Bima. Le 19 l'étape Kiupana (Ile de Timor)-
Port Darwin fut effectuée avec une traversée
maritime de 900 kms.
Mrs Keith Miller et le Capitaine Lancaster
ne trouvèrent personne pour les recevoir sur
la terre australienne, car personne n'était
prévenu de leur arrivée. Le voyage fut pour-
suivi de Port Darwin à Newcastle Waters le
22 et à Camooweal le 23. ,-
Mrs Keith Miller, épouse d'un journaliste
australien, est la première femme qui ait
entrepris un aussi long voyage et qui l'ait
mené à bien, malgré les difficultés sans
nombre de la route.
Vous aussi, amis lecteurs, possédez le
« fin tuyau ». ou le document inédit, inté-
ressant pour tous les membres de la grand?
famille des « Ailes o.
Ne soyez pas égoïstes et usez de la iriblm
de votre journal préféré pour les faire con.
naître à tous.
Traversons VAtlantic ae, dépassons New-York, poussons jusqu'aux Grands Lacs. Voici
Detroit, la ville de l'Automobile. C'est un exemple typique de la construction américaine
que nous offre cette g -xnde cité industrielle. Les cubes des buildings semblent un jeu
d'- nfant (/i<;pflsé vII ..i «t* •' 11 désordre. Ces gratte-fiels, si orgueilleux vus d'en bas, sont
bien rapetissés lorsqu'on les examine d'un peu haut avec la sérénité que donne l'avion.
Derricie toutes ces fenêtres des fortunes s'édifient ou s'effondrent. C'est le règne du busi-
ness. Et, au loin, le chenal qui relie le lac Saint-Clair au grand Erié coule comme, autre-
fois, le Huron de Fenimoor-Cooper pouvait le voir couler, lorsque la ville-aux-rues-à-
angle-droit n'existait pas encore.
UNE GRANDE IDÉE A TRIOMPHÉ
LES PREMIÈRES RÉALISATIONS
DU RÉSEAU INTÉRIEUR
La Chambre de Commerce de Bordeaux entre hardiment dans la vole des réali-
sations : elle crée les lignes Bordeaux-Toulouse, Bordeaux-Paris et Bordeaux-
Lyon-Genève.
La cause est gagnée. La prolongation des
lignes aériennes internationales à l'inté-
rieur du pays va recevoir un commence-
ment d'exécution, grâce au bel esprit de
décision dont la Chambre de Commerce de
Bordeaux et son éminent président,
M. Georges Barrés, viennent de donner une
preuve éclatante.
En réalité, un fait d'importance était
venu démontrer, au début de ce mois, la
valeur de la thèse soutenue, depuis si long-
temps et avec tant de persévérance, par le
Comité Français de Propagande Aéronauti-
que. Le 14 Mars, quand arriva à Toulouse,
le premier courrier de l'Amérique du Sud,
on trouva avantageux, pour gagner du
temps, de prêter un avion qui s'envola im-
médiatement pour Bordeaux et Paris. A
midi, la capitale était atteinte et les lettres
destinées aux pays de l'Europe du Nord
pouvaient être, sans retard, réexpédiées
vers leurs destinations définitives.
L'intérêt de cette liaison aérienne à tra-
vers l'intérieur était si évident qu'un ser-
vice régulier va prolonger jusqu'à Bordeaux,
puis ensuite jusqu'à Paris, jusqu'à Lyon
et Genève la grande ligne de l'Amérique du
Sud.
En réalité, cette expérience n'avait pas été
nécessaire pour décider la Chambre de Com-
merce de Bordeaux à entrer hardiment dans
l'ère des réalisations, puisque c'est le 16 Fé-
vrier qu'elle conclut un accord avec la Com-
pagnie Générale Aéropostale pour que, dès
le mois d'Avril, celle-ci assure un voyage
hebdomadaire, dans chaque sens, entre Bor-
L LE HÉROS DU RAID ANGLETERRE - AUSTRALIE
*
Bert Hinkler est représenté assis sur le fuselage de son petit Avro-Avian, avec lequel
il a réalisé cette magnifique performance : Grande-Bretagne — Australie, en 16 jours.
llinkler, populaire depuis cet exploit, n'en était pas moins, auparavant, un des tout
premieis « as » de l'aviation britannique et aussi un « pionnier » de l'aviation légère..
deaux et Toulouse. Ces voyages correspon-
dront aux départs et aux arrivées du ser-
vice de l'Amérique du Sud qui, lui aussi,
jusqu'à nouvel orri;v > est nCbdomadairc.
L'expérience du 14 Mars a montré combien
la Chambre de Commerce avait été bien
inspirée.
Pour compléter cet accord, un autre va
intervenir qui concernera les lignes Bor-
deaux-Paris et Bordeaux-Lyon avec corres-
pondance sur Genève. Il n'est pas besoin
d'insister sur l'intérêt général que présen-
teront ces liaisons aériennes. Paris et
Genève sont reliés, par avions, avec toutes
les capitales de l'Europe du Nord et de
l'Europe Centrale ; en même temps qu'elles
serviront les intérêts de Bordeaux, les nou-
velles lignes apporteront à celle de l'Améri-
que du Sud le moyen d'augmenter son tra-
lic et de gagner du temps. 1
Ainsi se vérifie l'excellence de la thèse du
Comité Français de Propagande Aéronau-
tique, à savoir que le fameux réseau inté-
rieur, pour lequel il a fallu rompre tant de
lances parce qu'on l'avait mal compris, est
simplement le complément du réseau inter-
national.
En fait, la ligne Paris-Bordeaux ne cons-
tituera d'ailleurs que le tronçon national
d'une grande ligne internationale : Paris-
Bordeaux-Madrid, qu'exploiteront deux com-
pagnies : l'une française (la Compagnie
Generale Aeropostale), l'autre espagnole.
La Chambre de Commerce de Bordeaux a
accompli un bon travail. Qu'elle en soit
félicitée et. que son exemple soit suivi.
Mauler a atteint Dakar
Mauler, Baud et Cohendy, sur le
« P. P. P. », étaient arrivés le 18 Mars, au
Cap Juby. Le 19, départ à 7 heures, escaic
pour le ravitaillement à Villa-Cisneios et
arrivée à Port-Etienne à 17 h. 45. Le 20,
départ à 8 h. 10. Arrêt de trois heures pour
le ravitaillement à Saint-Louis et arrivée
à Dakar.
Le voyage du Caudron-Salmscn 120 CV. va
se poursuivre vers le sud.
On travaille à Aulnat !
La belle act vité de l'Aéro-Club d'Auvergne
Nous avons eu le plaisir de rencontrer
ces jours-ci. J. Dupoux, pilote fervent et
secrétaire général de l'Aéc\)-Club d'Auvergne.
- Que fait-on à Clermont-Ferrand ? lui
avons-nous demandé. Toujours la même
activité ?
— Toujours ! On travaille partout.
A l'Ecole des Boursiers, on se prépare à rece-
voir un lot de nouveaux élèves : 25 environ.
On a renouvelé le matériel : il est entière-
ment neuf. On prépare aussi un nouvel amé-
nagement des locaux destinés aux cours et
au logement des élèves.
— Et le Centre d'Entraînement ?
— Ça marche auissi et même très bien
Depuis la reprise des Centres par Morane-
Saulnier, les pilotes reviennent en nombre
Les chiffres de Février 1927 ont été doublés
cette année. On doit ce résultat à la qualité
du nouveau matériel dont tout le monde est
1 satisfait.
1 - Tant mieux ! Et l'Ecole, de Tourisme
de l'Aéro-Club ?
— Ça va. Elle a et elle aura des amateurs.
Nous disposons de trois appareils : un Cau-
Iron G-3 et deux Hanriot. Vous savez que
l'école forme des élèves civils à -des prix
issez remarquables : 6.000 francs pour le
brevet 1er degré. Pour 4.000 francs de plus,
on obtient le brevet 28 degré.
DAMS CE NUMÉRO : LES PREMIÈRES RÉALISATIONS DU RÉSEAD INTÉRIEUR - LES FRODIGIEUX JMÉNAGIMINTS DU R-iOO - L'JSVICN RENÉ (Otfmi
--. 1
A -.
Huitième Année. - N° 354 50 Centimes \! Jeudi 29 Mars 1928.
¡ - fi 1 4c ;
.C
JOURNAL HEBDOMADAIRE DE LA LOCOMOTION AÉRIENNE
Rédacteur en Chef: Georges HOUARD
Rédaction, Administration : 40, Quai des Célestins, PARIS-IVe
TÉLÉPHONE: ARCHIVES 66 46 — CHÈQUES POSTAUX : PARIS 443-49
Abonnements d'un an: France, 18 fr. — Union postale, 28 fr. — Autres pays, 35 fr.
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Le communiqué Officiel du C. F. P. Aé.
f !
4^ D'UNE AILE A L'AUTRE
lu CONSEIL NATIONAL
I ECONOMIQUE
1l bepuis des années, je réclame un
i I.:\n. un programme. Je viens d'avoir
j ^lïiense satisfaction d'en trouver
qui est bien, très bien, dans les
[j ^Usions du rapport sur l'Aéronall-
e, de M. Dautry, au Conseil Natio-
ql Economique. Le Conseil Nationa,
iqtie est un organisme officiel:
donc l'espoir que les suggestions
^1. Dautry serviront de base à la
réorganisation de l'Aéronautique pu
lendemain des prochaines élections.
Sans parler du rapport lui-mêii-ic.
les conclusions qu'il comporte exige-
raient,. pour être analysées et com-
entée's convenabllement, plusieurs
numéros des Ailes. Il faJut donc se
contenter de jeter sur elles un coup
d'œil d'ensemble et approuver cet
ensemble sans pouvoir ici — et cette
fois tout au moins — en étudier les
Tout n'est pas pour le mieux dans
l'organisation actuelle. — Ce n'est pas
nous qui le disons, c'est l'auteur du
lj PPOt au C. N. E. — « L'aéronau-
que frçaise se trouve aujourd'hui
lans unie situation grave et souffre
llne insuffisance technique et d'une
absence regrettable d'organisation et
VUes d'ensemble ».
x te mal constaté, on nous propose
Conse :le supprimer, des remèdes qu'on
le peut qu'approuver.
C'est d'abord la constitution d'un
Conseil Supérieur de l'Air, destiné à
"f)l1.ner son avis sur toutes les ques-
tions intéressant l'Aérolliautique com
merciale, Conseil où seraient repré-
entés tous ceux qui participent, d'une
manière ou d'une autre, à l'activité
aérienne.
|| Ceci admis, on passe au programme.
k faut développer, suivant un plan
eCis, les grandes lignes internatio-
I,. es et réaliser, dans le cadre du
( eau intérieur, les suggestions des
.1'. T. : vols de nuit, politique d'ho-
llres, gros effort sur l'aviation pos-
e.
lJ faut adopter un programme de
Perches techniques à long terme,
\l.s le contrôle d'un Conseil de Per-
tionnement composé des usagers,
order à ces recherches, sur le bud-
L» Une part plus grande que celle qui
i».1 est consacrée présentement, provo -
ele la création die prototypes par la
rlQ,llnération directe et équitable des
Qstructeurs. Il faut travailler à la
1 dation du personnel technique par
- : création d'écoles spécialisées :
les d'ingénieurs, de navigateurs, de
mécaniciens, ces écoles étant dotées
lie laboratoires et de champs d'expé-
1 ?ees appropriés.
V faut demander et permettre aux
I fJ^Pagnies exploitantes le renouvel-
'l lif nt fréquent de leur matériel, éta.
)\. le programme de recherches.
'.:.t,V1 précédemment, suivant leurs
Vins, acheter si c'est nécessaire, à
K Nombre, des avions die construc-
; étrangère et les mettre à l'étude
'I S ce laboratoire idéal que consti-
1 Qt les lignes aériennes, etc.
l'ayant ainsi précisé un programme
"he technique, le rapporteur a
:: t'dé ensuite un programme d'ordre
) t\llcier concernant l'exploitation et
etltion. Il préconise la gestion des
;'J>orts par les Chambres de Com-
? L 06 — à la manière des ports auto-
(jj es, — avec la création d"un organe
ii en plus d'un rôle coordonateur.
j à assurer l'aménagement et le
j tionnement du reste de l'infra-
l ture.
1 se déclare partisan de l'autonomjc
compagnies ; contrôlées par
•I i] voudrait que leur champ
: Inn fût délimité, qu'elles bénéfi-
- t't d'une garantie d'intérêts pour
u capital-actions et de conventions
i 1 O. ans. - -
-- UN TRI-MOTEUR - FORD SUR DÉTROIT
Enan, et c'est la conclusion, les res-
sources qui sont si nécessaires à
l'Aéronautique française, lui font
défaut. Pour les lui procurer, Il faut
créer une « Caisse Générale de Crédit
pour l'Aéronautique », à laquelle les
compagnies et l'organe de coordina-
tion et de gestion des aéroports pour-
raient s'adresser pour émettre les em
prunts nécessaires à l'exécution de
leurs programmes respectifs. Le rôle
et le fonctionnement de cette Caisse
générale sont nettement précisées par
le rapporteur. Insister, nous entraîne-
rait trop loin.
Telles sont, en résumé, les conclu-
sions du rapport de M. Dautry au
Conseil National Economique.
J'estime, pour ma part, qu'elles
sont excellentes. Elles forment vrai-
ment cette charte de l'aviation com-
merciale dont le Gouvernement doit
nous doter et, à ce titre, ne sauraient
être qu'approuvées. Il est bon, qu'en
cette matière, l'Etat conserve le con-
trôle de l'aviation marchande, mais il
est bon aussi qu'il confie à l'initiative
privée, aux techniciens, aux exploi-
tants, aux usagers le soin d'organiser
cette aviation. La navigation aérienne,
pour se développer, pour réaliser les
progrès techniques qui lui sont indis-
pensables, ne doit pas être enfermée
dans les limites rigides d'une organi-
sation d'Etat et les conclusions du
rapport présenté au Conseil National
Economique, et telles qu'elles vien-
nent d'être exposées, sont, à cet égard.
heureusement inspirées.
Georges HOUARD.
La Rose-Rouge a touché le but
La « Rose-Rouge » du Capitaine Lancaster
et de Mrs Keith Miller a touché l'Australie
après une fin de voyage remarquable dont
voici l'ht)raire :
12 Mars : Singapour-Muntok ; 14 Mars :
Muntock-Weltereverden ; 15 Mars : Welte-
reverden-Sourabaya ; 16 Mars : Sourabaya-
Bima. Le 19 l'étape Kiupana (Ile de Timor)-
Port Darwin fut effectuée avec une traversée
maritime de 900 kms.
Mrs Keith Miller et le Capitaine Lancaster
ne trouvèrent personne pour les recevoir sur
la terre australienne, car personne n'était
prévenu de leur arrivée. Le voyage fut pour-
suivi de Port Darwin à Newcastle Waters le
22 et à Camooweal le 23. ,-
Mrs Keith Miller, épouse d'un journaliste
australien, est la première femme qui ait
entrepris un aussi long voyage et qui l'ait
mené à bien, malgré les difficultés sans
nombre de la route.
Vous aussi, amis lecteurs, possédez le
« fin tuyau ». ou le document inédit, inté-
ressant pour tous les membres de la grand?
famille des « Ailes o.
Ne soyez pas égoïstes et usez de la iriblm
de votre journal préféré pour les faire con.
naître à tous.
Traversons VAtlantic ae, dépassons New-York, poussons jusqu'aux Grands Lacs. Voici
Detroit, la ville de l'Automobile. C'est un exemple typique de la construction américaine
que nous offre cette g -xnde cité industrielle. Les cubes des buildings semblent un jeu
d'- nfant (/i<;pflsé vII ..i «t* •' 11 désordre. Ces gratte-fiels, si orgueilleux vus d'en bas, sont
bien rapetissés lorsqu'on les examine d'un peu haut avec la sérénité que donne l'avion.
Derricie toutes ces fenêtres des fortunes s'édifient ou s'effondrent. C'est le règne du busi-
ness. Et, au loin, le chenal qui relie le lac Saint-Clair au grand Erié coule comme, autre-
fois, le Huron de Fenimoor-Cooper pouvait le voir couler, lorsque la ville-aux-rues-à-
angle-droit n'existait pas encore.
UNE GRANDE IDÉE A TRIOMPHÉ
LES PREMIÈRES RÉALISATIONS
DU RÉSEAU INTÉRIEUR
La Chambre de Commerce de Bordeaux entre hardiment dans la vole des réali-
sations : elle crée les lignes Bordeaux-Toulouse, Bordeaux-Paris et Bordeaux-
Lyon-Genève.
La cause est gagnée. La prolongation des
lignes aériennes internationales à l'inté-
rieur du pays va recevoir un commence-
ment d'exécution, grâce au bel esprit de
décision dont la Chambre de Commerce de
Bordeaux et son éminent président,
M. Georges Barrés, viennent de donner une
preuve éclatante.
En réalité, un fait d'importance était
venu démontrer, au début de ce mois, la
valeur de la thèse soutenue, depuis si long-
temps et avec tant de persévérance, par le
Comité Français de Propagande Aéronauti-
que. Le 14 Mars, quand arriva à Toulouse,
le premier courrier de l'Amérique du Sud,
on trouva avantageux, pour gagner du
temps, de prêter un avion qui s'envola im-
médiatement pour Bordeaux et Paris. A
midi, la capitale était atteinte et les lettres
destinées aux pays de l'Europe du Nord
pouvaient être, sans retard, réexpédiées
vers leurs destinations définitives.
L'intérêt de cette liaison aérienne à tra-
vers l'intérieur était si évident qu'un ser-
vice régulier va prolonger jusqu'à Bordeaux,
puis ensuite jusqu'à Paris, jusqu'à Lyon
et Genève la grande ligne de l'Amérique du
Sud.
En réalité, cette expérience n'avait pas été
nécessaire pour décider la Chambre de Com-
merce de Bordeaux à entrer hardiment dans
l'ère des réalisations, puisque c'est le 16 Fé-
vrier qu'elle conclut un accord avec la Com-
pagnie Générale Aéropostale pour que, dès
le mois d'Avril, celle-ci assure un voyage
hebdomadaire, dans chaque sens, entre Bor-
L LE HÉROS DU RAID ANGLETERRE - AUSTRALIE
*
Bert Hinkler est représenté assis sur le fuselage de son petit Avro-Avian, avec lequel
il a réalisé cette magnifique performance : Grande-Bretagne — Australie, en 16 jours.
llinkler, populaire depuis cet exploit, n'en était pas moins, auparavant, un des tout
premieis « as » de l'aviation britannique et aussi un « pionnier » de l'aviation légère..
deaux et Toulouse. Ces voyages correspon-
dront aux départs et aux arrivées du ser-
vice de l'Amérique du Sud qui, lui aussi,
jusqu'à nouvel orri;v > est nCbdomadairc.
L'expérience du 14 Mars a montré combien
la Chambre de Commerce avait été bien
inspirée.
Pour compléter cet accord, un autre va
intervenir qui concernera les lignes Bor-
deaux-Paris et Bordeaux-Lyon avec corres-
pondance sur Genève. Il n'est pas besoin
d'insister sur l'intérêt général que présen-
teront ces liaisons aériennes. Paris et
Genève sont reliés, par avions, avec toutes
les capitales de l'Europe du Nord et de
l'Europe Centrale ; en même temps qu'elles
serviront les intérêts de Bordeaux, les nou-
velles lignes apporteront à celle de l'Améri-
que du Sud le moyen d'augmenter son tra-
lic et de gagner du temps. 1
Ainsi se vérifie l'excellence de la thèse du
Comité Français de Propagande Aéronau-
tique, à savoir que le fameux réseau inté-
rieur, pour lequel il a fallu rompre tant de
lances parce qu'on l'avait mal compris, est
simplement le complément du réseau inter-
national.
En fait, la ligne Paris-Bordeaux ne cons-
tituera d'ailleurs que le tronçon national
d'une grande ligne internationale : Paris-
Bordeaux-Madrid, qu'exploiteront deux com-
pagnies : l'une française (la Compagnie
Generale Aeropostale), l'autre espagnole.
La Chambre de Commerce de Bordeaux a
accompli un bon travail. Qu'elle en soit
félicitée et. que son exemple soit suivi.
Mauler a atteint Dakar
Mauler, Baud et Cohendy, sur le
« P. P. P. », étaient arrivés le 18 Mars, au
Cap Juby. Le 19, départ à 7 heures, escaic
pour le ravitaillement à Villa-Cisneios et
arrivée à Port-Etienne à 17 h. 45. Le 20,
départ à 8 h. 10. Arrêt de trois heures pour
le ravitaillement à Saint-Louis et arrivée
à Dakar.
Le voyage du Caudron-Salmscn 120 CV. va
se poursuivre vers le sud.
On travaille à Aulnat !
La belle act vité de l'Aéro-Club d'Auvergne
Nous avons eu le plaisir de rencontrer
ces jours-ci. J. Dupoux, pilote fervent et
secrétaire général de l'Aéc\)-Club d'Auvergne.
- Que fait-on à Clermont-Ferrand ? lui
avons-nous demandé. Toujours la même
activité ?
— Toujours ! On travaille partout.
A l'Ecole des Boursiers, on se prépare à rece-
voir un lot de nouveaux élèves : 25 environ.
On a renouvelé le matériel : il est entière-
ment neuf. On prépare aussi un nouvel amé-
nagement des locaux destinés aux cours et
au logement des élèves.
— Et le Centre d'Entraînement ?
— Ça marche auissi et même très bien
Depuis la reprise des Centres par Morane-
Saulnier, les pilotes reviennent en nombre
Les chiffres de Février 1927 ont été doublés
cette année. On doit ce résultat à la qualité
du nouveau matériel dont tout le monde est
1 satisfait.
1 - Tant mieux ! Et l'Ecole, de Tourisme
de l'Aéro-Club ?
— Ça va. Elle a et elle aura des amateurs.
Nous disposons de trois appareils : un Cau-
Iron G-3 et deux Hanriot. Vous savez que
l'école forme des élèves civils à -des prix
issez remarquables : 6.000 francs pour le
brevet 1er degré. Pour 4.000 francs de plus,
on obtient le brevet 28 degré.
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