Titre : Les Ailes : journal hebdomadaire de la locomotion aérienne / directeur, rédacteur en chef, Georges Houard
Éditeur : [s.n. ?] (Paris)
Date d'édition : 1929-09-12
Contributeur : Houard, Georges (1893-1964). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb326846379
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 12981 Nombre total de vues : 12981
Description : 12 septembre 1929 12 septembre 1929
Description : 1929/09/12 (A9,N430). 1929/09/12 (A9,N430).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6554660c
Source : Musée Air France, 2013-273367
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/10/2013
JIMB • r430 - 12 seatemnre 192&
LE NUMERO : 75 centimes
JOURNAL HEBDOMADAIRE DE LA LOCOMOTION AÉRIENNE
! x
^•cteur en Chef : Georges HOUARD
Rédaction, Administration : 65, Faubourg Poissonnière, PARIS - IX*
TELEPHONE: PROVENCE 97-49 — CHEQUES POSTAUX: PARIS US-*»
Abonnements d'nnan : France, 25 Fr. - Union postale, 46 Fr. - Antres pays, 60 Fr.
LIRE EN PACIB 4
3o communiqué officiel de Ó. P. P. AI.-
Le Supermarine S-6, moteur Rolls-Royce, de Waghorn, est mis à l'eau à la base de Calshot
t~
&
Le record du monde de
la plus grande vitesse,
que l'on croyait solidement
accroché, vient d'être
battu et battu par des
hydravions au cours d'une
D lQ C épreuve en circuit ferme.
Co Uf>e. Schneider nous apporte ce
kO/ides nseignement qu'en deux ans, les
bernes ont gagné plus de cent
t De être en vitesse maximum.
e cancli ?n peut tirer immédiatement
ent c lusion que si les Français veu-
elqUe lCer à la prochaine Coupe avec
etUdierzt C an ce de succès, il faut qu'ils
luai ent a es appareils capables d'atteindre
,rr¡êrrze s appareils capables d'atteindre
^"lêrrjg - f,e dépasser le cap des 700 kilo-
l'jre^ lhetlre.
àe e fa t..
POSSib Pas dire que cette vitesse sorte
Ux an Liltes de l'heure puisque, il y a
el), S nous tenions le même raison-
kr Ufl tel cela semble difficile de réali-
je puisque nos ingé-
li e^s, vec toutes les ressources de la
q4j
q Sque actuelle, ont établi des projets
ne 1.
ehe Posaient pas 550 kilomètres de
/Jr; ax^mtLm, et cela sur le papier.-
¡¡(¡Sée, nous, Français, la question reste
e ti uons-nous à avoir une po-
j/er (( de vitesse » P Si oui, il faut sans
er y vztesse» fi Si oui, il faut sans
er celer Constructeurs d'hydravions et
co structeurs de moteurs à la tâche
repartfnstructeurs de moteurs à la tâche
tl te rtir Sur les bases récentes que vient
b/t sUr;eVéler la Coupe Schneider.
Iller d Out, il ne faut pas craindre de tra-
*UrtaUt' ne faut Pas craindre de tra-
des voies nouvelles. Il existe
lhe i ^Sén6^rs ayant des idées. Tout le pro-
8 esf les aider et surtout de pren-
d e■ °l. sions à temps.
G --- --
ce Numéro ;
IOn léger A.B.C.' « Robin »
Par ANDRE FRACHET
A tous • les efforts dispersés,
SUbstituons une politique
ordonnée.
h p ar JACQUES SARRA-ULT
, Otganisation aéronautique
de l'Afrique française
> par z.z.z.
ous les pilotes de réserve
e sont pas mécontents
Le Club Aéronautique
dl\s Universitaire
1 1 6 Challenge International
1
Utte des Bleus et des Rouges
Par MAURICE VICTOR
de let Les nouvelles créations
Société Aérienne Bordelaise
S*. Par PIERRE MARIE
LES GRANDES ÉPREUVES
; -+- (
L'anglais Waghorn gagne la Coupe Schneider
à la vitesse moyenne de 528 kms 867 à l'heure
Derrière lui se classent l'Italien Dal Molin (457 kms 365) et l'Anglais d'Arcy Greig (454 kilomè-
tres 002). Le pilote Atcherley est éliminé et les Italiens Vadringher et Monti abandonnent.
L'horizon, qui, depuis le lever du jour
était vide, commence à se meubler. Des fu-
mées montent vers le ciel, de lourds cargos
apparaissent, des chalutiers vont au travail.
On sent l'approche d'un grand port. Au loin,
une tache blanche, à l'avant. Ce sont les fa-
lalses de l'île de Wight. Bientôt, la côte se
détache tout entière et nous doublons la
vieille tour qui monte la garde au large de
Spithead. Les navires se pressent. A l' ancre,
des bâtiments de guerre, tout gris, portent une
haute superstructure recouverte de damiers
jaunes et npirs. Ce sont les points de virage.
A bord, la T.S.F. crépite. Elle annonce
notre arrivée. Un pavillon blanc et rouge
monte au-dessus de la passerelle du comman-
dant.
Nous suivons notre route entre de nombreu-
ses bouées et les spitbank qui, pareils à de gros
pions, émergent de l'eau. De chaque côté,
les rivages défilent. Hayling est dépassée; sur
l'autre bord, Bambridge Point est loin der-
rière nous. Alors, apparaît Ryde avec son
long pier d'embarquement qui va recevoir les
officiels. Nous filons dans un chenal repéré
par de petites bouées sur lesquelles flottent des
flammes rouges. Toute la rade en est cou-
verte et chacun peut trouver ainsi la place qui
lui est assignée, sans pénétrer dans les zones
interdites. La côte de Southsea s'étale, plate
et verdoyante avec le clair coloris des mai-
sons et des cottages. L'arrière-port de Ports-
mouth est noyé dans la grisaille de ses fumées,
mais en longeant son goulet, on distingue les
hautes mâtures et les châteaux d'impression-
nants navires de guerre. C'est là le grand ar-
senal de l'Angleterre.
La vitesse se ralentit. Nous courons sur
notre erre. Sur la plage avant, l'équipage
s 'affaire. De la passerelle, un commandement
jaillit: « Mouillez ». Et l' ancre balancée par-
dessus bord s'enfonce dans un gros flot d'écu-
me. Les chaînes se dévident. Puis c'est le
silence. Marche arrière, doucement. La chaî-
ne se tend. Nous sommes ancrés. Il est dix
heures trente. Le steamer « Versailles », de
la Compagnie des Chemins de fer de l'Etat,
vient de prendre son poste de mouillage dans
la Spithead.
a a a
Quelques heures plus tôt, à minuit, M.
Dautry, l'éminent directeur des Chemins de
ter de l'Etat, avait accueilli, à la gare Saint-
Lazare. les voyageurs de la croisière organi-
sée par ses soins. Assisté de son bon second,
M. Lucius, il avait fait les honneurs du train
spécial qui, dans la nuit, devait nous emme-
ner à Dieppe.
A 4 heures, ce but était atteint. Contre le
quai de la gare maritime, le s.-s. « Versailles »
sous pression et brillamment illuminé, nous
attendait. Quelques mètres à franchir et ce fut
l'embarquement. Vers 5 heures, le steamer
déborde, sort de la passe et à grands tours
d'hélice, trace sa route dans la Manche. Les
lumières de Dieppe s'estompent bientôt dans
la nuit. Le clignotement d'un phare subsiste
seul, puis disparaît. A l'Orient, Lose lueur
monte. C'est le jour qui point. A bord, les
conversations vont leur train, on commente les
dernières nouvelles. On prononce des juge-
ments définitifs. On retrouve l'atmosphère qui
entoure les grandes épreuves. Pendant que
le « Versailles » file allègrement ses vingt-
quatre nœuds, nous explorons le bord. Voici
le Maréchal Franchet d'Esperey; puis les of-
ficiels: le Capitaine Fieschi, représentant le
Ministre de l'Air; le Capitaine de corvette
Lemonier, représentant le Ministre de la Ma-
rine; M. Clauf, représentant le Ministre des
Travaux Publics. Les figures de connaissance
passent aussi. C' est Détroyat, puis Challes,
Un aspect saisissant d'un passage de Waghorn en pleine vitesse
(Photo Flight.)
Larre Borges, Carol, le Capitaine Cartier,
Ibanez, Hurel, Marcel Riffard. Couzinet,
Besson. La colonie italienne est très nom-
breuse et, avec le Commandant Illincki, elle
suppute les chances de ses représentants. Voici
d'autres spécialistes de la vitesse, mais en au-
tomobile: Constantini, Bouriat, Jean Bugatti,
Chiron.
Au milieu de cette foule qui attend des mi-
nutes précieuses, MM. Lucius et Hauterre,
représentant les Chemins de fer de l'Etat, se
prodiguent pour rendre à chacun le voyage
plus agréable et plus facile. L'organisation
est parfaite, le « Versailles », briqué et relui-
sant, file sur la mer calme comme un vrai
toipilleur. Les chronométreurs s'entraînent
déjà pour se faire la main et. à l'arlière. Drès
du loch, Wahid Riffad se livre à des opéra*
tions fort compliquées.
a a a
La vue d'une belle rade est un fort beau
spectacle. Et puis, que faire de mieux en
attendant la venue des bolides? Tout autour
de nous, ce ne sont que vaisseaux portant le
grand pavois dont les flammes flottent joyeu-
sement. Au fond, se détachant en contre-jowj
sur les maisons étagées en amphithéâtre de
Ryde, les deux transatlantiques Orford et
Orontes sont aux places d'honneur, devant la
ligne de départ. Dans le lointain, vers Cowes,
les porte-avions Argus et Furious dressent
leurs superstructures imposantes. Plus près de
nous, une frégate-école à voiles et deux croi-
seurs font flotter le pavillon italien. Un petit
yacht américain se dandine chaque fois qu'un
cruiser rapide passe près de lui. Partout où le
regard se pose, on ne voit que navires à l'an-
cre, remorqueurs chargés de touristes et bar-
ques pleines à couler.
Des chasseurs de sous-marins patrouillent d t
font respecter les consignes. Un gros canot à
moteur s'approche de nous. C'est la police da
port.
Sur les rives, le spectacle est curieux. Les
plages sont noires de monde et il est impossi-
ble d'évaluer les spectateurs qui fourmilleràt,
Combien sont-ils ? Cinq cent mille? Un mil-
lion? Plus peut-être.
Pourtant, il existe des zones moins habi-
tées. En face de nous, près de Southsea, un
industriel ingénieux a fait édifier de longues
tribunes qui restent désespérément vides. Il
fait si bon à côté. et combien moins cheri
Sur les hôtels, les pavillons anglais et ita.
lien flottent de conserve. On sent que tout le
pays ne vit que pour cette lutte qui oppose
LE NUMERO : 75 centimes
JOURNAL HEBDOMADAIRE DE LA LOCOMOTION AÉRIENNE
! x
^•cteur en Chef : Georges HOUARD
Rédaction, Administration : 65, Faubourg Poissonnière, PARIS - IX*
TELEPHONE: PROVENCE 97-49 — CHEQUES POSTAUX: PARIS US-*»
Abonnements d'nnan : France, 25 Fr. - Union postale, 46 Fr. - Antres pays, 60 Fr.
LIRE EN PACIB 4
3o communiqué officiel de Ó. P. P. AI.-
Le Supermarine S-6, moteur Rolls-Royce, de Waghorn, est mis à l'eau à la base de Calshot
t~
&
Le record du monde de
la plus grande vitesse,
que l'on croyait solidement
accroché, vient d'être
battu et battu par des
hydravions au cours d'une
D lQ C épreuve en circuit ferme.
Co Uf>e. Schneider nous apporte ce
kO/ides nseignement qu'en deux ans, les
bernes ont gagné plus de cent
t De être en vitesse maximum.
e cancli ?n peut tirer immédiatement
ent c lusion que si les Français veu-
elqUe lCer à la prochaine Coupe avec
etUdierzt C an ce de succès, il faut qu'ils
luai ent a es appareils capables d'atteindre
,rr¡êrrze s appareils capables d'atteindre
^"lêrrjg - f,e dépasser le cap des 700 kilo-
l'jre^ lhetlre.
àe e fa t..
POSSib Pas dire que cette vitesse sorte
Ux an Liltes de l'heure puisque, il y a
el), S nous tenions le même raison-
kr Ufl tel cela semble difficile de réali-
je puisque nos ingé-
li e^s, vec toutes les ressources de la
q4j
q Sque actuelle, ont établi des projets
ne 1.
ehe Posaient pas 550 kilomètres de
/Jr; ax^mtLm, et cela sur le papier.-
¡¡(¡Sée, nous, Français, la question reste
e ti uons-nous à avoir une po-
j/er (( de vitesse » P Si oui, il faut sans
er y vztesse» fi Si oui, il faut sans
er celer Constructeurs d'hydravions et
co structeurs de moteurs à la tâche
repartfnstructeurs de moteurs à la tâche
tl te rtir Sur les bases récentes que vient
b/t sUr;eVéler la Coupe Schneider.
Iller d Out, il ne faut pas craindre de tra-
*UrtaUt' ne faut Pas craindre de tra-
des voies nouvelles. Il existe
lhe i ^Sén6^rs ayant des idées. Tout le pro-
8 esf les aider et surtout de pren-
d e■ °l. sions à temps.
G --- --
ce Numéro ;
IOn léger A.B.C.' « Robin »
Par ANDRE FRACHET
A tous • les efforts dispersés,
SUbstituons une politique
ordonnée.
h p ar JACQUES SARRA-ULT
, Otganisation aéronautique
de l'Afrique française
> par z.z.z.
ous les pilotes de réserve
e sont pas mécontents
Le Club Aéronautique
dl\s Universitaire
1 1 6 Challenge International
1
Utte des Bleus et des Rouges
Par MAURICE VICTOR
de let Les nouvelles créations
Société Aérienne Bordelaise
S*. Par PIERRE MARIE
LES GRANDES ÉPREUVES
; -+- (
L'anglais Waghorn gagne la Coupe Schneider
à la vitesse moyenne de 528 kms 867 à l'heure
Derrière lui se classent l'Italien Dal Molin (457 kms 365) et l'Anglais d'Arcy Greig (454 kilomè-
tres 002). Le pilote Atcherley est éliminé et les Italiens Vadringher et Monti abandonnent.
L'horizon, qui, depuis le lever du jour
était vide, commence à se meubler. Des fu-
mées montent vers le ciel, de lourds cargos
apparaissent, des chalutiers vont au travail.
On sent l'approche d'un grand port. Au loin,
une tache blanche, à l'avant. Ce sont les fa-
lalses de l'île de Wight. Bientôt, la côte se
détache tout entière et nous doublons la
vieille tour qui monte la garde au large de
Spithead. Les navires se pressent. A l' ancre,
des bâtiments de guerre, tout gris, portent une
haute superstructure recouverte de damiers
jaunes et npirs. Ce sont les points de virage.
A bord, la T.S.F. crépite. Elle annonce
notre arrivée. Un pavillon blanc et rouge
monte au-dessus de la passerelle du comman-
dant.
Nous suivons notre route entre de nombreu-
ses bouées et les spitbank qui, pareils à de gros
pions, émergent de l'eau. De chaque côté,
les rivages défilent. Hayling est dépassée; sur
l'autre bord, Bambridge Point est loin der-
rière nous. Alors, apparaît Ryde avec son
long pier d'embarquement qui va recevoir les
officiels. Nous filons dans un chenal repéré
par de petites bouées sur lesquelles flottent des
flammes rouges. Toute la rade en est cou-
verte et chacun peut trouver ainsi la place qui
lui est assignée, sans pénétrer dans les zones
interdites. La côte de Southsea s'étale, plate
et verdoyante avec le clair coloris des mai-
sons et des cottages. L'arrière-port de Ports-
mouth est noyé dans la grisaille de ses fumées,
mais en longeant son goulet, on distingue les
hautes mâtures et les châteaux d'impression-
nants navires de guerre. C'est là le grand ar-
senal de l'Angleterre.
La vitesse se ralentit. Nous courons sur
notre erre. Sur la plage avant, l'équipage
s 'affaire. De la passerelle, un commandement
jaillit: « Mouillez ». Et l' ancre balancée par-
dessus bord s'enfonce dans un gros flot d'écu-
me. Les chaînes se dévident. Puis c'est le
silence. Marche arrière, doucement. La chaî-
ne se tend. Nous sommes ancrés. Il est dix
heures trente. Le steamer « Versailles », de
la Compagnie des Chemins de fer de l'Etat,
vient de prendre son poste de mouillage dans
la Spithead.
a a a
Quelques heures plus tôt, à minuit, M.
Dautry, l'éminent directeur des Chemins de
ter de l'Etat, avait accueilli, à la gare Saint-
Lazare. les voyageurs de la croisière organi-
sée par ses soins. Assisté de son bon second,
M. Lucius, il avait fait les honneurs du train
spécial qui, dans la nuit, devait nous emme-
ner à Dieppe.
A 4 heures, ce but était atteint. Contre le
quai de la gare maritime, le s.-s. « Versailles »
sous pression et brillamment illuminé, nous
attendait. Quelques mètres à franchir et ce fut
l'embarquement. Vers 5 heures, le steamer
déborde, sort de la passe et à grands tours
d'hélice, trace sa route dans la Manche. Les
lumières de Dieppe s'estompent bientôt dans
la nuit. Le clignotement d'un phare subsiste
seul, puis disparaît. A l'Orient, Lose lueur
monte. C'est le jour qui point. A bord, les
conversations vont leur train, on commente les
dernières nouvelles. On prononce des juge-
ments définitifs. On retrouve l'atmosphère qui
entoure les grandes épreuves. Pendant que
le « Versailles » file allègrement ses vingt-
quatre nœuds, nous explorons le bord. Voici
le Maréchal Franchet d'Esperey; puis les of-
ficiels: le Capitaine Fieschi, représentant le
Ministre de l'Air; le Capitaine de corvette
Lemonier, représentant le Ministre de la Ma-
rine; M. Clauf, représentant le Ministre des
Travaux Publics. Les figures de connaissance
passent aussi. C' est Détroyat, puis Challes,
Un aspect saisissant d'un passage de Waghorn en pleine vitesse
(Photo Flight.)
Larre Borges, Carol, le Capitaine Cartier,
Ibanez, Hurel, Marcel Riffard. Couzinet,
Besson. La colonie italienne est très nom-
breuse et, avec le Commandant Illincki, elle
suppute les chances de ses représentants. Voici
d'autres spécialistes de la vitesse, mais en au-
tomobile: Constantini, Bouriat, Jean Bugatti,
Chiron.
Au milieu de cette foule qui attend des mi-
nutes précieuses, MM. Lucius et Hauterre,
représentant les Chemins de fer de l'Etat, se
prodiguent pour rendre à chacun le voyage
plus agréable et plus facile. L'organisation
est parfaite, le « Versailles », briqué et relui-
sant, file sur la mer calme comme un vrai
toipilleur. Les chronométreurs s'entraînent
déjà pour se faire la main et. à l'arlière. Drès
du loch, Wahid Riffad se livre à des opéra*
tions fort compliquées.
a a a
La vue d'une belle rade est un fort beau
spectacle. Et puis, que faire de mieux en
attendant la venue des bolides? Tout autour
de nous, ce ne sont que vaisseaux portant le
grand pavois dont les flammes flottent joyeu-
sement. Au fond, se détachant en contre-jowj
sur les maisons étagées en amphithéâtre de
Ryde, les deux transatlantiques Orford et
Orontes sont aux places d'honneur, devant la
ligne de départ. Dans le lointain, vers Cowes,
les porte-avions Argus et Furious dressent
leurs superstructures imposantes. Plus près de
nous, une frégate-école à voiles et deux croi-
seurs font flotter le pavillon italien. Un petit
yacht américain se dandine chaque fois qu'un
cruiser rapide passe près de lui. Partout où le
regard se pose, on ne voit que navires à l'an-
cre, remorqueurs chargés de touristes et bar-
ques pleines à couler.
Des chasseurs de sous-marins patrouillent d t
font respecter les consignes. Un gros canot à
moteur s'approche de nous. C'est la police da
port.
Sur les rives, le spectacle est curieux. Les
plages sont noires de monde et il est impossi-
ble d'évaluer les spectateurs qui fourmilleràt,
Combien sont-ils ? Cinq cent mille? Un mil-
lion? Plus peut-être.
Pourtant, il existe des zones moins habi-
tées. En face de nous, près de Southsea, un
industriel ingénieux a fait édifier de longues
tribunes qui restent désespérément vides. Il
fait si bon à côté. et combien moins cheri
Sur les hôtels, les pavillons anglais et ita.
lien flottent de conserve. On sent que tout le
pays ne vit que pour cette lutte qui oppose
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.71%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.71%.
- Related authors Henrichs Paul Henrichs Paul /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Henrichs Paul" or dc.contributor adj "Henrichs Paul")Lamy Charles Lamy Charles /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Lamy Charles" or dc.contributor adj "Lamy Charles") Firmin Didot Ambroise Firmin Didot Ambroise /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Firmin Didot Ambroise" or dc.contributor adj "Firmin Didot Ambroise") Firmin Didot Hyacinthe Firmin Didot Hyacinthe /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Firmin Didot Hyacinthe" or dc.contributor adj "Firmin Didot Hyacinthe")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/16
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6554660c/f1.image ×
Search in the document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6554660c/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6554660c/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Staging
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k6554660c/f1.image ×
Manage your personal area
Add this document
Add/See bookmark(s)
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6554660c
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6554660c
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k6554660c/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest