Titre : Les Ailes : journal hebdomadaire de la locomotion aérienne / directeur, rédacteur en chef, Georges Houard
Éditeur : [s.n. ?] (Paris)
Date d'édition : 1929-04-25
Contributeur : Houard, Georges (1893-1964). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb326846379
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 12981 Nombre total de vues : 12981
Description : 25 avril 1929 25 avril 1929
Description : 1929/04/25 (A9,N410). 1929/04/25 (A9,N410).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6554640m
Source : Musée Air France, 2013-273367
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/10/2013
9me Année - n° 410 - 25 Avril 1929
""IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIHIIIIIIIIIIIIIIIIIII
1
LE NUMÉRO : 75 centimes
iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiRBiBiiigiRiiiiimiiimiia
JoXllltlVAL HEBDOMADAIRE DE LA LOCOMOTION AÉRIENNE
Rédacteur en Chef : Georges HOUARD
Rédaction, Administration : 65, Faubourg Poissonnière, PARIS - IX,
TELEPHONE: PROVENCE 97-49 - CHEQUES POSTAUX: PARIS 443-49
Abonnements d'un an : France, 25 Fr. - Union postale, 45 Fr. - Autres pays, 60 Fr.
LIRE EN PAGe 4
te communiqué officiel du C. P. P. Aé.
AXl
Avons-nous besoin
de dire que nul plus
que nous n'applaudit
au triomphal voyagz de
Bailly et de Reginen-
si. Nous y applaudis-
sons de toat cœur pour
différentes raisons :
Ur la beauté même de ce voya-
a';i/Suite Parce qu'il est le fait de deux
amis des « Ailes )', en f fn parce qu'~ ~que le sUcces de thèses qui nous sont par-
11Zen:erent chères: entreprise stricte-
ment nvee, avion de transport de moyen-
ne PuissanCe d'une formule séduisante.
Nous >P^aUd^SSOns donc, sincèrement,
Reg?ndeent, Nous applaudissons Piilly,
leur: Marsot et les industriels qui
leur ont lfJ ourni le matériel.
! Mais • D D Q
Mais, le jour même ou la veille du
retour ael os sympathiques touristes, l'a-
£ de la « Malle des Indes »
visait au Bourget avec, à son bord, nuit
pas Sa gers payants à destination de I-.ara-
chi,
paYantS etendez bien : huit passagers
payants qui, ayant à se rendre aux indes,
av aient consenti, pour gagner du lemps,
transpser les 30.000 francs que coûtc, le
Réfléchissez donc: d'un cô~e, des Fran-
donC: d'un côté, des Vran-
tOurisul PPIUdisent à l'arrivée de deux
touristes lsoles qui viennent d'lndo.JZ:lIe;
de il autre les Anglais, des hommes corn-
- vous COmme nous -— fortune à part
Vion dl; Pour aller aux Indes prennent l'a-
v^°n d"iin lerVke régulier.
om::vez-vous pas l'impression que nous
es Un Peu en retard?
Autr a a a
Autre réflexi,)n- Les Anglais, pour aller
aux ndes, survolent une partie de la
^rance. Leur avion Passe au Bourget.
POUr z-vous le désir d'utiliser ce service
pour envo"er une lettre urgente à Kard-
chi? ûén/oJreZ~le'mûIS c est âins'; ..ara-
te aérie eplorez-Ie, mais c'est ainsi: la pos-
rier f lenne, anglaise ne prend pas de COllr-
rier français 1 prend pas de cour-
FaUie d'
Faute N Un accord? Négligence ? Ittdif-
regrttable ous ne savons, mais le fait est
regrettable. mais le fait est
A/o 11^ 1 's?n5: n'y a pas, en France,
de d l lque aérienne internationale. di-
désirs.e Cet6- fxPression. Nous avons des
mais t s lntentLOns, des projets values,
rnails tout r 601 Se tradnit trop souvent par
des pa 1 eCl se traduit trop souvent par
entre e 0 es ou Par des gestes sans liaison
POlitiqUUX, d'une portée restreinte. Noire
l'apPliq e manque d'envergure et on ne
l aPPlique que par petits morceaux.
lS Système
t- système.
Paris ce numéro :
L'avion léger Mauboussin
Par ANDRE FRACHET
Le budget allemand
e3t en diminution
Par JEAN BENOIT-GABIN
Nous demandons des chefs
, Par LOUIS CORBIN
Le Service Central de la Sécurité
Par Henry RABAULT
Le nouveau régime
de l'Aéro..Club d'Italie
par JEAN ROMEYER
Vive la Liberté!
"-- Par GEORGES HOUARD
• t
De gauche à droite: Marsot, Bailly, Reginenst. (Photo AnÙé - Le llourget).
PARIS-SAIGON-PARIS EN 19 JOURS
Le ret.our triomphal
de Bailly et Reginensi
Faris-Saïgon en 10 jours - Saigon-Paris 3n 9 jours
¡J'équipage Bailly-Reginensi-Marsot et le monoplan Farman 190 à moteur Titan 230 CV. ont réalisé
le plus beau voyage d'intérêt pratique en effectuant la liaison aller et retour de Paris à Saïgon dans des
conditions vraiment remarquables.
Nous avons repris la route du Bourget,
comme on la prend pour les grandes occasions.
Le printemps a caché son sourire sous un mas-
que de nuages bas et, seuls, quelques reflets
cuivrés nous montrent que le soleil existe en-
core quelque part, là-bas, derrière ce. rideau
blafard. Le vent glace la piste. Dans le han-
gar des Lignes Farman, portes mi-closes, on
attend les nouvelles. Ce n'est pas la grande
foule; on se retrouve entre gens de l'air, venus
féliciter des camarades après un bel exploit.
C'est une cérémonie de famille très intime.
Voici M. Louis Couhé, Chef de Cabinet
du Ministre de l'Air, qui apporte les bons
compliments de M. Laurent Eynac; puis, d'au-
tres officiels : MM. Caquot, Louis Kahn,
Cammerman, Joux, le Commandant Brûlé, le
Commandant Esteva. MM. Henri et Dick
Farman, ainsi que M. Brun, reçoivent leurs
invités. Nos grandes associations ont leurs dé-
légués. C'est M. de la Vaulx pour la F.A.I.;
M. Besançon pour l'Aéro-Club de France;
MM. Lample et Maurice Kahn, pour le Co-
mité Français de Propagande Aéronautique;
M. André Frachet, pour l'Association Fran-
çaise Aérienne. Au hasard des groupes, on
retrouve le Général Pujo, MM. Rougerie,
P. L. Weiller, Gauchet, Renvoisé, P.-L. Ri-
chard, Herbster, Bardel, Pagny, M. Libert et
R. Libert, Lucas, Treillard, Waël, Guer-
chais.
Les pilotes sont nombreux et tous les grands
noms de notre aviation ont tenu à féliciter
les jeunes voyageurs. Voici Costes, Coudou-
ret, Détroyat, Assolant, Lucas, le Lieutenant
de Vaisseau Pecqueur, le Commandant Ro-
chette, Marchesseau, Finat, Coupet, Lalouette,
Le Petit, Dagnaux, Rénaux, Codos, Le Brix,
Carretier, , Burtin, Lemerre et bien d'autres.
Le 34e Régiment d'Aviation, représenté par
la Commandant Antoinat, a fourni aussi un
important contingent d'admirateurs et les sous-
Reginensi, Marsot et Bailly après leur
dernière étape.
(l'halo André - Le Bourget).
officiers sont venus en foule pour accueillir
Réginensi, leur camarade.
L'arrivée des voyageurs étant prévue pour
18 heures, une escorte d'honneur décolle vers
17 h. 40 pour aller à leur rencontre. Ce sont
quatre Farman 190, d'un type semblable I
celui utilisé par Bailly et Réginensi et qu
sont pilotés par Coupet, Lalouette, Risser et
Robin.
Le temps bouché ne permit pas à la jonc.
tion de s'opérer, car, à 18 h. 15, un ronfle-
ment solitaire fit tourner les têtes vers l'Est
C'était le Paris-Saigon qui termine, à l'heure
fixée, sa dernière étape.
Un virage et, face au vent, le petit Far-
man touche le sol du Bourget. Les agents pa-
ternels essayent, en vain, de protéger la piste.
Un peloton d'admirateurs s'élance, suivi
bientôt par d'autres. Là-bas, l'hélice s'est im-
mobilisée, la foule s'agglomère autour de l'ap-
pareil, des vivats éclatent et bientôt, au-des-
sus des têtes, voici que surgissent Bailly, Ré-
ginensi et Marsot. Des fleurs leur sont pas-
sées et c'est triomphalement qu'ils effectuent
cet ultime parcours. Ce fut sans doute le plus
dur, mais la gloire a des exigences qu'il faut
satisfaire.
De toutes parts, les cris fusent, les appels
retentissent, les photographes mitraillent. Et
Bailly, avec un large sourire, heureux de sa
réussite, cherche la main de Réginensi, donl
le sourire vertical dit bien la joie profonde.
A côté, Marsot, le « roi de la bougie », puis-
que tel est son titre, flotte droit et impertur-
bable au-dessus des têtes.
Un arrêt dans la bousculade. C'est Bailly,
qui vient de sauter au cou d'une femme élé-
gante.
- Maman !
(Voir la suite en page 9)
L'avion Farman 190. moteur Gnôme et Rhône « Titan », à son arrivée au Bourget. (Photù André - Le Bourget).
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LE NUMÉRO : 75 centimes
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JoXllltlVAL HEBDOMADAIRE DE LA LOCOMOTION AÉRIENNE
Rédacteur en Chef : Georges HOUARD
Rédaction, Administration : 65, Faubourg Poissonnière, PARIS - IX,
TELEPHONE: PROVENCE 97-49 - CHEQUES POSTAUX: PARIS 443-49
Abonnements d'un an : France, 25 Fr. - Union postale, 45 Fr. - Autres pays, 60 Fr.
LIRE EN PAGe 4
te communiqué officiel du C. P. P. Aé.
AXl
Avons-nous besoin
de dire que nul plus
que nous n'applaudit
au triomphal voyagz de
Bailly et de Reginen-
si. Nous y applaudis-
sons de toat cœur pour
différentes raisons :
Ur la beauté même de ce voya-
a';i/Suite Parce qu'il est le fait de deux
amis des « Ailes )', en f fn parce qu'~ ~
11Zen:erent chères: entreprise stricte-
ment nvee, avion de transport de moyen-
ne PuissanCe d'une formule séduisante.
Nous >P^aUd^SSOns donc, sincèrement,
Reg?ndeent, Nous applaudissons Piilly,
leur: Marsot et les industriels qui
leur ont lfJ ourni le matériel.
! Mais • D D Q
Mais, le jour même ou la veille du
retour ael os sympathiques touristes, l'a-
£ de la « Malle des Indes »
visait au Bourget avec, à son bord, nuit
pas Sa gers payants à destination de I-.ara-
chi,
paYantS etendez bien : huit passagers
payants qui, ayant à se rendre aux indes,
av aient consenti, pour gagner du lemps,
transpser les 30.000 francs que coûtc, le
Réfléchissez donc: d'un cô~e, des Fran-
donC: d'un côté, des Vran-
tOurisul PPIUdisent à l'arrivée de deux
touristes lsoles qui viennent d'lndo.JZ:lIe;
de il autre les Anglais, des hommes corn-
- vous COmme nous -— fortune à part
Vion dl; Pour aller aux Indes prennent l'a-
v^°n d"iin lerVke régulier.
om::vez-vous pas l'impression que nous
es Un Peu en retard?
Autr a a a
Autre réflexi,)n- Les Anglais, pour aller
aux ndes, survolent une partie de la
^rance. Leur avion Passe au Bourget.
POUr z-vous le désir d'utiliser ce service
pour envo"er une lettre urgente à Kard-
chi? ûén/oJreZ~le'mûIS c est âins'; ..ara-
te aérie eplorez-Ie, mais c'est ainsi: la pos-
rier f lenne, anglaise ne prend pas de COllr-
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FaUie d'
Faute N Un accord? Négligence ? Ittdif-
regrttable ous ne savons, mais le fait est
regrettable. mais le fait est
A/o 11^ 1 's?n5: n'y a pas, en France,
de d l lque aérienne internationale. di-
désirs.e Cet6- fxPression. Nous avons des
mais t s lntentLOns, des projets values,
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des pa 1 eCl se traduit trop souvent par
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POlitiqUUX, d'une portée restreinte. Noire
l'apPliq e manque d'envergure et on ne
l aPPlique que par petits morceaux.
lS Système
t- système.
Paris ce numéro :
L'avion léger Mauboussin
Par ANDRE FRACHET
Le budget allemand
e3t en diminution
Par JEAN BENOIT-GABIN
Nous demandons des chefs
, Par LOUIS CORBIN
Le Service Central de la Sécurité
Par Henry RABAULT
Le nouveau régime
de l'Aéro..Club d'Italie
par JEAN ROMEYER
Vive la Liberté!
"-- Par GEORGES HOUARD
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De gauche à droite: Marsot, Bailly, Reginenst. (Photo AnÙé - Le llourget).
PARIS-SAIGON-PARIS EN 19 JOURS
Le ret.our triomphal
de Bailly et Reginensi
Faris-Saïgon en 10 jours - Saigon-Paris 3n 9 jours
¡J'équipage Bailly-Reginensi-Marsot et le monoplan Farman 190 à moteur Titan 230 CV. ont réalisé
le plus beau voyage d'intérêt pratique en effectuant la liaison aller et retour de Paris à Saïgon dans des
conditions vraiment remarquables.
Nous avons repris la route du Bourget,
comme on la prend pour les grandes occasions.
Le printemps a caché son sourire sous un mas-
que de nuages bas et, seuls, quelques reflets
cuivrés nous montrent que le soleil existe en-
core quelque part, là-bas, derrière ce. rideau
blafard. Le vent glace la piste. Dans le han-
gar des Lignes Farman, portes mi-closes, on
attend les nouvelles. Ce n'est pas la grande
foule; on se retrouve entre gens de l'air, venus
féliciter des camarades après un bel exploit.
C'est une cérémonie de famille très intime.
Voici M. Louis Couhé, Chef de Cabinet
du Ministre de l'Air, qui apporte les bons
compliments de M. Laurent Eynac; puis, d'au-
tres officiels : MM. Caquot, Louis Kahn,
Cammerman, Joux, le Commandant Brûlé, le
Commandant Esteva. MM. Henri et Dick
Farman, ainsi que M. Brun, reçoivent leurs
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légués. C'est M. de la Vaulx pour la F.A.I.;
M. Besançon pour l'Aéro-Club de France;
MM. Lample et Maurice Kahn, pour le Co-
mité Français de Propagande Aéronautique;
M. André Frachet, pour l'Association Fran-
çaise Aérienne. Au hasard des groupes, on
retrouve le Général Pujo, MM. Rougerie,
P. L. Weiller, Gauchet, Renvoisé, P.-L. Ri-
chard, Herbster, Bardel, Pagny, M. Libert et
R. Libert, Lucas, Treillard, Waël, Guer-
chais.
Les pilotes sont nombreux et tous les grands
noms de notre aviation ont tenu à féliciter
les jeunes voyageurs. Voici Costes, Coudou-
ret, Détroyat, Assolant, Lucas, le Lieutenant
de Vaisseau Pecqueur, le Commandant Ro-
chette, Marchesseau, Finat, Coupet, Lalouette,
Le Petit, Dagnaux, Rénaux, Codos, Le Brix,
Carretier, , Burtin, Lemerre et bien d'autres.
Le 34e Régiment d'Aviation, représenté par
la Commandant Antoinat, a fourni aussi un
important contingent d'admirateurs et les sous-
Reginensi, Marsot et Bailly après leur
dernière étape.
(l'halo André - Le Bourget).
officiers sont venus en foule pour accueillir
Réginensi, leur camarade.
L'arrivée des voyageurs étant prévue pour
18 heures, une escorte d'honneur décolle vers
17 h. 40 pour aller à leur rencontre. Ce sont
quatre Farman 190, d'un type semblable I
celui utilisé par Bailly et Réginensi et qu
sont pilotés par Coupet, Lalouette, Risser et
Robin.
Le temps bouché ne permit pas à la jonc.
tion de s'opérer, car, à 18 h. 15, un ronfle-
ment solitaire fit tourner les têtes vers l'Est
C'était le Paris-Saigon qui termine, à l'heure
fixée, sa dernière étape.
Un virage et, face au vent, le petit Far-
man touche le sol du Bourget. Les agents pa-
ternels essayent, en vain, de protéger la piste.
Un peloton d'admirateurs s'élance, suivi
bientôt par d'autres. Là-bas, l'hélice s'est im-
mobilisée, la foule s'agglomère autour de l'ap-
pareil, des vivats éclatent et bientôt, au-des-
sus des têtes, voici que surgissent Bailly, Ré-
ginensi et Marsot. Des fleurs leur sont pas-
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cet ultime parcours. Ce fut sans doute le plus
dur, mais la gloire a des exigences qu'il faut
satisfaire.
De toutes parts, les cris fusent, les appels
retentissent, les photographes mitraillent. Et
Bailly, avec un large sourire, heureux de sa
réussite, cherche la main de Réginensi, donl
le sourire vertical dit bien la joie profonde.
A côté, Marsot, le « roi de la bougie », puis-
que tel est son titre, flotte droit et impertur-
bable au-dessus des têtes.
Un arrêt dans la bousculade. C'est Bailly,
qui vient de sauter au cou d'une femme élé-
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