Titre : Les Ailes : journal hebdomadaire de la locomotion aérienne / directeur, rédacteur en chef, Georges Houard
Éditeur : [s.n. ?] (Paris)
Date d'édition : 1930-02-20
Contributeur : Houard, Georges (1893-1964). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb326846379
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 12981 Nombre total de vues : 12981
Description : 20 février 1930 20 février 1930
Description : 1930/02/20 (A10,N453). 1930/02/20 (A10,N453).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6553720w
Source : Musée Air France, 2013-273367
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 22/10/2013
HhAnnée - 1* 453-20 Février 1930 LE NUMERO : 75 Centimes
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JOURNAL HEBDOMADAIRE DE LA LOCOMOTION AÉRIENNE
Rédacteur en Chef : Georges HOUARD.
Rédaction, Administration : 65, Faubourg Poissonnière, Paris IX.
TELEPHONE : PROVENCE 97-49 — CHEQUES POSTAUX : PARIS 443-49
Abonnement d'un an : 25 Fr. - Union Postale 45 Fr. - Autres pays, 60 Fr.
LIRE EN PAGE 4
Le communiqué officiel du C.F.P.Aé.
m
Le Parlement a ac-
cordé 5 millions à M.
Laurent - Eynac pour
qu'il les consacre au
développement de l'a-
viation de tourisme.
La destination de ces
5 millions est connue : deux iront à
une « présentation » d'avions, orga-
nisée par les soins de la Direction
Générale Technique, et trois seront
convertis en primes d'achat et d'en-
tretien.
On voudrait ici que le Ministère de
l'Air eût, en matière d'aviation de
tourisme, une politique d'avenir, un
plan à long développement. On vou-
drait que ce plan fût inspiré par une
foi intense dans l'intérêt et les possi-
bilités du tourisme aérien. Si les
cinq millions servent à la mise en
train de ce plan, à ses premières
applications, ce sera une dépense
utile. S'ils n'ont pour résultat que
de permettre à une poignée d'ache-
teurs éventuels d'acquérir à meilleur
compte l'avion dont ils ont envie, ce
sera, pour l'Etat, un sacrifice sans-len-
demain, un gaspillage.
La première condition du succès est
de « croire » — de croire profondé-
ment au tourisme aérien. N'écoutons
pas les pessimistes du milieu aéro-
nautique qui prétendent limiter l'a-
viation à une élite fortunée. L'avia-
tion peut être « démocratisée » com-
me l'est aujourd'hui l'automobile et
ce sont des milliers de Français qui,
d'ici dix ans, peuvent la pratiquer
pour peu que l'on ait de l'aviation
privée une conception inspirée par la
foi et la volonté d'appliquer un plan
déterminé.
Rappelons-nous la conception que
l'on avait de l'automobile il y a vingt
ans : on n'accordait aucun avenir à
la petite voiture et le véhicule digne
de ce nom ne savait coûter moins de
30.000 francs-or; c'est cependant la
voiture à 5.000 francs-or, la petite
voiture, qui a déclenché le formida-
ble essor de l'automobile.
Ne lâchons pas le petit avion, le
petit avion économique.
Dans ce numéro ;
L'organisation des recherches
scientifiques au Ministère
de l'Air
Le trimoteur Toupolief
par André FRACHET.
Les statistiques
et les avertisseurs
par René SOLOGNE.
Le problème des réserves
est posé
par Jean HERBILLON.
La réorganisation technique
au Ministère de l'Air
par Jean MALI.
La lutte contre le froid
par René MATHE.
La « Sécurité Sanitaire »
par Henri KOHR.
Notre Lettre de Londres
par J.-K. AIRCRAFT.
La discussion du budget
de l'Air
(2e partie)
L'hydravion de course Nieuport-Delage, moteur Hispano-Suiza dont, la mise au point se poursuit à Hourtin
L'ORGANISATION DES RECHERCHES SCIENTIFIQUES
Les travaux des Laboratoires
préparent l'avenir de l'Aviation
M. Laurent-Eynac, Ministre de l'Air, a présenté au Conseil Supérieur des Recherches Scientifiques les métho-
des qu'ilcomptait employer pour amener l'ensemble des Laboratoires de la Nation à travailler pour l'avenir de
l'Aéronautique tout en continuant à bien servir l'intérêt général français. C'est la première partie de cet exposé
que nous sommes heureux de présenter aujourd'hui à nos lecteurs.
A la base de tous les progrès techniques,
il y a le Laboratoire ou plutôt les Labora-
toires, et il faut distinguer par là, non seule-
ment les Laboratoires de spécialités diverses,
mais aussi deux catégories de Laboratoires
de natures différentes : les Laboratoires in-
dustriels où se précisent les progrès d'aujour-
d'hui et les Laboratoires purement scientifi-
ques où se préparent ceux de demain.
Les premiers réclament, pour l'industrie
aéronautique, des installations spéciales et
très puissantes, à la réalisation desquelles le
Ministère de l'Air consacre un très gros effort
de créations matériellès. Bientôt, va se réali-
ser à Chalais-Meudon, un groupe de Labora-
toires où seront combinées les activités d'une
soufflerie aérodynamique de très grandes di-
mensions, d'un bassin de carènes adapté à
l'étude réelle des flotteurs d'hydravions et
d'une vaste station d'essais de moteurs qui
fournira aux deux autres organismes l'énergie
motrice dont ils ont besoin.
Pour les laboratoires scientifiques propre-
ment dits, on eût pu envisager de créer paral-
lèlement de vastes installations nouvelles,
mais les domaines de recherches qui peuvent
et doivent concourir aux progrès de l'avia-
tion sont très vastes et très variés : La Mé-
tallurgie, la Chimie, la Résistance des Maté-
riaux, les diverses parties de la Mécanique,
la Thermodynamique, et toutes les autres
branches de la Physique. La construction de
Laboratoires puissants, adaptés à tous ces
genres de recherches, eût été chose relative-
ment facile ; pour des créations matérielles,
il suffit d'obtenir des crédits.
Mais comment doter ces installations nou-
velles de tout le cadre de direction scientifi-
que sans lequel elles seraient un corps sans
âme ?
Ce genre de personnel ne peut pas s'impro-
viser et l'on sait combien long est l'appren-
tissage indispensable pour le former. Il ne
suffit pas d'avoir acquis toutes les connais-
sances scientifiques de base, il faut, de plus,
avoir acquis lentement le sens de l'obser-
vation et de l'expérimentation et il faut, en-
fin, avoir acquis aussi une longue expérience
des techniques expérimentales particulières
aux domaines de recherches dans lesquelles
on se spécialise.
Devant le problème ainsi posé, quelle était
la solution logique ? Ne pas oublier que tout
l'édifice national est Un, que ses diverses
cellules sont — ou doivent être — non pas
des mondes séparés et qui s'ignorent - ou
même qui s'opposent les uns aux autres —
mais des rouages dont les actions doivent
être combinées et qui ont le devoir de coor-
donner les moyens propres dont ils disposent
vers un but commun : l'intérêt général.
Dans l'organisme national, le rouage
spécialisé dans la recherche scientifique expé-
rimentale existe : c'est l'ensemble des Labo-
ratoires des Etablissements d'Enseignement
Supérieur. C'est à eux, en conséquence, qu'il
faut s'adresser. Quelques réalisations avaient
déjà été amorcées antérieurement dans des
proportions très modestes : M. Laurent Ey-
nac, alors Sous-Secrétaire d'Etat, avait, il y
a 6 ans, chargé de mission officielle au Service
des Recherches, pour organiser de telles liai-
sons avec les Laboratoires Universitaires, un
Maître de Conférences à la Faculté des
Sciences, qui s'est ainsi trouvé préparé à lui
apporter, dans le vaste effort actuellement
entrepris, une collaboration particulièrement
précieuse.
L'outil, ainsi'défini, était toutefois presque
défaillant en ce qui concerne un domaine
spécial de recherches particulièrement im-
portant pour l'aviation : celui de la Méca-
nique des Fluides.
La logique même de la méthode adoptée
conseillait d'aider les Universités à complé-
ter leur outillage en réalisant les organisa-
tions nécessaires dans ce domaine particulier.
La souplesse administrative, que leur assu-
rent l'autonomie financière eî la personnalité
civile, étaient des éléments infiniment pré-
cieux, grâce auxquels le Ministère de l'Air a
pu, sans trop de difficultés. les aider à créer
des Instituts de Mécanique des Fluides.
De telles créations sont déjà réalisée, à
Paris et à Lille, d'autres sont en cours d'or-
ganisation à Marseille, à Toulouse et à Stras-
bourg. La forme donnée à ces organismes
nouveaux leur assure une existence propre
avec la possibilité d'intéresser industrie à
leur activité, de recueillir des dons. legs, et
subventions diverses : cela leur réserve la
possibilité d'un développement progressif
pour étendre leurs moyens d'action à la hau-
teur de besoins sans cesse croissants. Dans
ces Instituts pourront se coordonner intime-
ment les recherches théoriques des mathéma-
ticiens et les recherches expérimentales des
physiciens, et les résultats de cette collabo-
ration devront être mis à la portée des utili-
sateurs.
Ces créations ont été complétées par celle
d'une Chaire au Collège de France, spéciale-
ment consacrée à la Mécanique animale dans
ses rapports avec l'Aviation.
Sous quelle forme faire appel à ce vaste
ensemble de Laboratoires scientifiquos de
toutes spécialités ? A qui doit être confié
un rôle essentiel dans le perfectionnement
technique de l'Aéronautique française ?
Un premier point est à préciser immédia-
tement : Il ne s'agit nullement de détourner
les Laboratoires de leur rôle de recherche
scientifique pour les orienter vers des essais
et expériences d'ordre technique. Ceux-ci ont
leur place dans les Laboratoires Industriels ;
aux Laboratoires scientifiques il n'est ques-
tion de demander que les recherches Dure
tM~~M~M~<~<~( ",,'
JOURNAL HEBDOMADAIRE DE LA LOCOMOTION AÉRIENNE
Rédacteur en Chef : Georges HOUARD.
Rédaction, Administration : 65, Faubourg Poissonnière, Paris IX.
TELEPHONE : PROVENCE 97-49 — CHEQUES POSTAUX : PARIS 443-49
Abonnement d'un an : 25 Fr. - Union Postale 45 Fr. - Autres pays, 60 Fr.
LIRE EN PAGE 4
Le communiqué officiel du C.F.P.Aé.
m
Le Parlement a ac-
cordé 5 millions à M.
Laurent - Eynac pour
qu'il les consacre au
développement de l'a-
viation de tourisme.
La destination de ces
5 millions est connue : deux iront à
une « présentation » d'avions, orga-
nisée par les soins de la Direction
Générale Technique, et trois seront
convertis en primes d'achat et d'en-
tretien.
On voudrait ici que le Ministère de
l'Air eût, en matière d'aviation de
tourisme, une politique d'avenir, un
plan à long développement. On vou-
drait que ce plan fût inspiré par une
foi intense dans l'intérêt et les possi-
bilités du tourisme aérien. Si les
cinq millions servent à la mise en
train de ce plan, à ses premières
applications, ce sera une dépense
utile. S'ils n'ont pour résultat que
de permettre à une poignée d'ache-
teurs éventuels d'acquérir à meilleur
compte l'avion dont ils ont envie, ce
sera, pour l'Etat, un sacrifice sans-len-
demain, un gaspillage.
La première condition du succès est
de « croire » — de croire profondé-
ment au tourisme aérien. N'écoutons
pas les pessimistes du milieu aéro-
nautique qui prétendent limiter l'a-
viation à une élite fortunée. L'avia-
tion peut être « démocratisée » com-
me l'est aujourd'hui l'automobile et
ce sont des milliers de Français qui,
d'ici dix ans, peuvent la pratiquer
pour peu que l'on ait de l'aviation
privée une conception inspirée par la
foi et la volonté d'appliquer un plan
déterminé.
Rappelons-nous la conception que
l'on avait de l'automobile il y a vingt
ans : on n'accordait aucun avenir à
la petite voiture et le véhicule digne
de ce nom ne savait coûter moins de
30.000 francs-or; c'est cependant la
voiture à 5.000 francs-or, la petite
voiture, qui a déclenché le formida-
ble essor de l'automobile.
Ne lâchons pas le petit avion, le
petit avion économique.
Dans ce numéro ;
L'organisation des recherches
scientifiques au Ministère
de l'Air
Le trimoteur Toupolief
par André FRACHET.
Les statistiques
et les avertisseurs
par René SOLOGNE.
Le problème des réserves
est posé
par Jean HERBILLON.
La réorganisation technique
au Ministère de l'Air
par Jean MALI.
La lutte contre le froid
par René MATHE.
La « Sécurité Sanitaire »
par Henri KOHR.
Notre Lettre de Londres
par J.-K. AIRCRAFT.
La discussion du budget
de l'Air
(2e partie)
L'hydravion de course Nieuport-Delage, moteur Hispano-Suiza dont, la mise au point se poursuit à Hourtin
L'ORGANISATION DES RECHERCHES SCIENTIFIQUES
Les travaux des Laboratoires
préparent l'avenir de l'Aviation
M. Laurent-Eynac, Ministre de l'Air, a présenté au Conseil Supérieur des Recherches Scientifiques les métho-
des qu'ilcomptait employer pour amener l'ensemble des Laboratoires de la Nation à travailler pour l'avenir de
l'Aéronautique tout en continuant à bien servir l'intérêt général français. C'est la première partie de cet exposé
que nous sommes heureux de présenter aujourd'hui à nos lecteurs.
A la base de tous les progrès techniques,
il y a le Laboratoire ou plutôt les Labora-
toires, et il faut distinguer par là, non seule-
ment les Laboratoires de spécialités diverses,
mais aussi deux catégories de Laboratoires
de natures différentes : les Laboratoires in-
dustriels où se précisent les progrès d'aujour-
d'hui et les Laboratoires purement scientifi-
ques où se préparent ceux de demain.
Les premiers réclament, pour l'industrie
aéronautique, des installations spéciales et
très puissantes, à la réalisation desquelles le
Ministère de l'Air consacre un très gros effort
de créations matériellès. Bientôt, va se réali-
ser à Chalais-Meudon, un groupe de Labora-
toires où seront combinées les activités d'une
soufflerie aérodynamique de très grandes di-
mensions, d'un bassin de carènes adapté à
l'étude réelle des flotteurs d'hydravions et
d'une vaste station d'essais de moteurs qui
fournira aux deux autres organismes l'énergie
motrice dont ils ont besoin.
Pour les laboratoires scientifiques propre-
ment dits, on eût pu envisager de créer paral-
lèlement de vastes installations nouvelles,
mais les domaines de recherches qui peuvent
et doivent concourir aux progrès de l'avia-
tion sont très vastes et très variés : La Mé-
tallurgie, la Chimie, la Résistance des Maté-
riaux, les diverses parties de la Mécanique,
la Thermodynamique, et toutes les autres
branches de la Physique. La construction de
Laboratoires puissants, adaptés à tous ces
genres de recherches, eût été chose relative-
ment facile ; pour des créations matérielles,
il suffit d'obtenir des crédits.
Mais comment doter ces installations nou-
velles de tout le cadre de direction scientifi-
que sans lequel elles seraient un corps sans
âme ?
Ce genre de personnel ne peut pas s'impro-
viser et l'on sait combien long est l'appren-
tissage indispensable pour le former. Il ne
suffit pas d'avoir acquis toutes les connais-
sances scientifiques de base, il faut, de plus,
avoir acquis lentement le sens de l'obser-
vation et de l'expérimentation et il faut, en-
fin, avoir acquis aussi une longue expérience
des techniques expérimentales particulières
aux domaines de recherches dans lesquelles
on se spécialise.
Devant le problème ainsi posé, quelle était
la solution logique ? Ne pas oublier que tout
l'édifice national est Un, que ses diverses
cellules sont — ou doivent être — non pas
des mondes séparés et qui s'ignorent - ou
même qui s'opposent les uns aux autres —
mais des rouages dont les actions doivent
être combinées et qui ont le devoir de coor-
donner les moyens propres dont ils disposent
vers un but commun : l'intérêt général.
Dans l'organisme national, le rouage
spécialisé dans la recherche scientifique expé-
rimentale existe : c'est l'ensemble des Labo-
ratoires des Etablissements d'Enseignement
Supérieur. C'est à eux, en conséquence, qu'il
faut s'adresser. Quelques réalisations avaient
déjà été amorcées antérieurement dans des
proportions très modestes : M. Laurent Ey-
nac, alors Sous-Secrétaire d'Etat, avait, il y
a 6 ans, chargé de mission officielle au Service
des Recherches, pour organiser de telles liai-
sons avec les Laboratoires Universitaires, un
Maître de Conférences à la Faculté des
Sciences, qui s'est ainsi trouvé préparé à lui
apporter, dans le vaste effort actuellement
entrepris, une collaboration particulièrement
précieuse.
L'outil, ainsi'défini, était toutefois presque
défaillant en ce qui concerne un domaine
spécial de recherches particulièrement im-
portant pour l'aviation : celui de la Méca-
nique des Fluides.
La logique même de la méthode adoptée
conseillait d'aider les Universités à complé-
ter leur outillage en réalisant les organisa-
tions nécessaires dans ce domaine particulier.
La souplesse administrative, que leur assu-
rent l'autonomie financière eî la personnalité
civile, étaient des éléments infiniment pré-
cieux, grâce auxquels le Ministère de l'Air a
pu, sans trop de difficultés. les aider à créer
des Instituts de Mécanique des Fluides.
De telles créations sont déjà réalisée, à
Paris et à Lille, d'autres sont en cours d'or-
ganisation à Marseille, à Toulouse et à Stras-
bourg. La forme donnée à ces organismes
nouveaux leur assure une existence propre
avec la possibilité d'intéresser industrie à
leur activité, de recueillir des dons. legs, et
subventions diverses : cela leur réserve la
possibilité d'un développement progressif
pour étendre leurs moyens d'action à la hau-
teur de besoins sans cesse croissants. Dans
ces Instituts pourront se coordonner intime-
ment les recherches théoriques des mathéma-
ticiens et les recherches expérimentales des
physiciens, et les résultats de cette collabo-
ration devront être mis à la portée des utili-
sateurs.
Ces créations ont été complétées par celle
d'une Chaire au Collège de France, spéciale-
ment consacrée à la Mécanique animale dans
ses rapports avec l'Aviation.
Sous quelle forme faire appel à ce vaste
ensemble de Laboratoires scientifiquos de
toutes spécialités ? A qui doit être confié
un rôle essentiel dans le perfectionnement
technique de l'Aéronautique française ?
Un premier point est à préciser immédia-
tement : Il ne s'agit nullement de détourner
les Laboratoires de leur rôle de recherche
scientifique pour les orienter vers des essais
et expériences d'ordre technique. Ceux-ci ont
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