Titre : L'Aérophile
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1932-09-01
Contributeur : Besançon, Georges (1866-1934). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344143803
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 25059 Nombre total de vues : 25059
Description : 01 septembre 1932 01 septembre 1932
Description : 1932/09/01 (A40,N9)-1932/09/30. 1932/09/01 (A40,N9)-1932/09/30.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6553666j
Source : Musée Air France, 2013-273394
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 04/11/2013
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- Sommaire
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278 l'Aérophile, Septembre 1932
De gauche à droite :
MM. Dubois Le Cour,
d'Estailleur-Chanteraine,
Brun, Robida, puis, au-
dessous, MM. Moulet, Lan-
dry et Gobé.
Brun, technicien et homme d'affaires, qui
dirige avec succès les lignes Farman;
Dubois Le Cour, dévoué collaborateur de
l'Aéro-Club de France, de la Ligue aéronauti-
que de France et auquel la Caisse de secours
de l'Aéronautique doit beaucoup;
Sabathier, qui construisit de nombreux diri-
geables Clément-Bayard, leurs moteurs et le
« Fleurus », ainsi que des saucisses, pendant
la guerre. Aux usines Renault depuis 1922, son
activité et sa haute compétence l'ont fait par-
le Mois
ticulièrement apprécier aussi bien des services
techniques que commerciaux;
Philippe d'Estailleur-Chanteraine, dont on
se rappelle les très beaux voyages de recon-
naissance en Afrique;
L'ingénieur Mettetal, collaborateur particu-
lièrement estimé de Louis Bréguet;
Moulet, le technicien auquel tant de cons-
tructeurs doivent des succès retentissants;
Gobé, qui battit le record de distance en
1911 (740 km. 200 en 8 h. 16 min.).
L'ASCENSION STRATOSPHÉRIQUE DU PROFESSEUR PICCARD
Renouvelant sa belle tentative de l'an der-
nier qui, on s'en souvient, avait été incom-
plète au sujet des recherches scientifiques
qu'il poursuivait, le professeur Piccard, accom-
pagné du physicien Max Cosyns, avait trans-
porté, au début du mois d'août, son matériel
aérostatique à Zurich, et attendait des condi-
tions météorologiques favorables.
Le 18 août, à 5 h. 5' du matin, le professeur
quittait l'aérodrome de Dubendorf pour sa
deuxième exploration dans la stratosphère.
Après avoir survolé la Suisse et s'être élevé
rapidement à une altitude de 12 à 14.000 mè-
tres, le ballon du professeur Piccard, par la
Haute-Engadine et l'Autriche, gagnait le lac de
Garde, où il commença à descendre. A 17 heu-
res 10, le professeur Piccard et Cosyns atter-
rissaient dans la province de Mantoue, près de
Desenzano, après avoir atteint une altitude de
16.201 mètres (sauf vérification).
Le professeur Piccard n'a pu encore donner
aucune précision sur les résultats de ses obser-
vations, entre autres sur les radiations cosmi-
ques; la plupart cependant semblent avoir été t
faites avec succès. ;
Ascension faite grâce au Fonds national de re-
cherches scientifiques belge.
Le ballon, de forme sphérique lorsqu'il est plein
— D=30 m. — était, au départ, gonflé à l'hydrogène
au sixième de son volume de 14.000 m3. Une man-
che de 2 m. 50 de diamètre devait servir à ralentir
la chute en cas d'ouverture du panneau de déchi-
rure. D'autre part, deux parachutes individuels
De gauche à droite :
MM. Dubois Le Cour,
d'Estailleur-Chanteraine,
Brun, Robida, puis, au-
dessous, MM. Moulet, Lan-
dry et Gobé.
Brun, technicien et homme d'affaires, qui
dirige avec succès les lignes Farman;
Dubois Le Cour, dévoué collaborateur de
l'Aéro-Club de France, de la Ligue aéronauti-
que de France et auquel la Caisse de secours
de l'Aéronautique doit beaucoup;
Sabathier, qui construisit de nombreux diri-
geables Clément-Bayard, leurs moteurs et le
« Fleurus », ainsi que des saucisses, pendant
la guerre. Aux usines Renault depuis 1922, son
activité et sa haute compétence l'ont fait par-
le Mois
ticulièrement apprécier aussi bien des services
techniques que commerciaux;
Philippe d'Estailleur-Chanteraine, dont on
se rappelle les très beaux voyages de recon-
naissance en Afrique;
L'ingénieur Mettetal, collaborateur particu-
lièrement estimé de Louis Bréguet;
Moulet, le technicien auquel tant de cons-
tructeurs doivent des succès retentissants;
Gobé, qui battit le record de distance en
1911 (740 km. 200 en 8 h. 16 min.).
L'ASCENSION STRATOSPHÉRIQUE DU PROFESSEUR PICCARD
Renouvelant sa belle tentative de l'an der-
nier qui, on s'en souvient, avait été incom-
plète au sujet des recherches scientifiques
qu'il poursuivait, le professeur Piccard, accom-
pagné du physicien Max Cosyns, avait trans-
porté, au début du mois d'août, son matériel
aérostatique à Zurich, et attendait des condi-
tions météorologiques favorables.
Le 18 août, à 5 h. 5' du matin, le professeur
quittait l'aérodrome de Dubendorf pour sa
deuxième exploration dans la stratosphère.
Après avoir survolé la Suisse et s'être élevé
rapidement à une altitude de 12 à 14.000 mè-
tres, le ballon du professeur Piccard, par la
Haute-Engadine et l'Autriche, gagnait le lac de
Garde, où il commença à descendre. A 17 heu-
res 10, le professeur Piccard et Cosyns atter-
rissaient dans la province de Mantoue, près de
Desenzano, après avoir atteint une altitude de
16.201 mètres (sauf vérification).
Le professeur Piccard n'a pu encore donner
aucune précision sur les résultats de ses obser-
vations, entre autres sur les radiations cosmi-
ques; la plupart cependant semblent avoir été t
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Ascension faite grâce au Fonds national de re-
cherches scientifiques belge.
Le ballon, de forme sphérique lorsqu'il est plein
— D=30 m. — était, au départ, gonflé à l'hydrogène
au sixième de son volume de 14.000 m3. Une man-
che de 2 m. 50 de diamètre devait servir à ralentir
la chute en cas d'ouverture du panneau de déchi-
rure. D'autre part, deux parachutes individuels
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