Titre : L'Aérophile
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1932-03-01
Contributeur : Besançon, Georges (1866-1934). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344143803
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 mars 1932 01 mars 1932
Description : 1932/03/01 (A40,N3)-1932/03/31. 1932/03/01 (A40,N3)-1932/03/31.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65536602
Source : Musée Air France, 2013-273394
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 04/11/2013
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82 l'Aérophile, Mars 1932
l a r t et l a é r o n a u t i q u e
PEINTURTE AÉRIENNE
On sait qu'une exposition des œuvres d'« aé-
ro-peinture » de Mme Pascalis a eu lieu au
mois de janvier à Paris.
Il peut être bon, d'abord, de définir ce néo-
logisme. «Aéro-peinture», à défaut d'un autre
mot, pourrait s'appliquer aux œuvres s'atta-
Mme Pascalis
chant à l'atmosphère, aux ciels et plus parti-
culièrement aux milieux aériens observés « par
en dedans ».
On pourrait donc dire qu'un avion dans un
hangar ou que la coupe Schneider, par exem-
ple, ne sont ni de l'aéro-peinture ni de l'aéro-
sculpture.
Sur ce terme, une polémique est née. Les
Italiens réclament avec fougue la priorité de
l'invention de cette forme d'art et citent, entre
autres, à l'appui de leur thèse, le tableau de
Prampolini « Formes-forces d'une hélice » ex-
posé à Rome en juin 1924, la décoration futu-
riste de l'aéroport d'Ostie faite par Dottori en
1920, « Perspective en vol» peinte en 1926
par Azari, l'exposition aéronautique de Milan
de novembre 1931.
Une nouvelle exposition de ces artistes au-
rait, d'ailleurs, lieu prochainement à Paris.
Nous reconnaissons l'effort italien dans ce
domaine, effort coordonné et soutenu sans re-
lâche par Marinetti, mais, outre que le mot in-
vention ne semble pas homogène avec le do-
maine artistique, on ne peut oublier les pers-
pectives aériennes réalisées par Jules Arnout,
en 1848, Albert Tissandier, Maurice Mallet,
Maurice Leloir et les très belles photographies
aériennes de Nadar pendant la campagne
d'Italie, de Gaston Tissandier et Ducon.
Mme Pascalis, peintre officiel du ministère
de l'Air, dans ce domaine malgré tout assez
nouveau, a employé son talent d'artiste sen-
sible à chercher les points de vue nouveaux
que la navigation aérienne a donné à l'art.
« Les paysages vus d'avion ouvrent une nou-
velle perspective très curieuse, ils donnent l'im-
pression d'étendue infinie, d'atmosphère, mais
pas de ciel, pas d'effets azurés.
« Le sujet n'est plus qu'un motif ornemental,
il sert à centrer une impression d'immensité ».
Mme Pascalis a vu, comme on l'a déjà fait
avec la faune et la flore sous-marine, que l'on
pouvait tirer de l'atmosphère des motifs et des
assemblages de couleurs qui seraient pour la
décoration des sources nouvelles d'inspira-
tion. Certains de ses cartons ont, d'ailleurs,
été reproduits à la Manufacture nationale de
Beauvais.
Si l'aéronautique peut inspirer seulement
une œuvre immortelle, cette émulation des ar-
tistes n'aura pas été inutile.
M. Stani Ducout.
l e c i n é m a
Le Daily Mail se demande si la Marine, l'Ar-
mée et l'Aviation doivent prendre part aux
productions de films britanniques.
Les cinéastes, déclare ce journal, disent
qu'ils aimeraient bénéficier d'une participa-
tion plus grande des forces britanniques. En
dépit des remarques de M. Justice Charles,
l'Amirauté ne propose aucun changement de
sa politique officielle relative aux productions
de films. Cette politique consiste à donner
toute l'assistance qu'elle peut raisonnablement
prêter aux producteurs anglais.
Le correspondant cinématographique du
journal, faisant allusion aux films « Le diri-
geable » et « Les Anges de l'enfer », déclare
que les officiers de l'aviation britannique qui
ont vu ces productions envisagent, pour les
maisons anglaises, des réalisations qui pour-
raient être encore supérieures si elles obte-
naient le concours des Forces aériennes.
l a r t et l a é r o n a u t i q u e
PEINTURTE AÉRIENNE
On sait qu'une exposition des œuvres d'« aé-
ro-peinture » de Mme Pascalis a eu lieu au
mois de janvier à Paris.
Il peut être bon, d'abord, de définir ce néo-
logisme. «Aéro-peinture», à défaut d'un autre
mot, pourrait s'appliquer aux œuvres s'atta-
Mme Pascalis
chant à l'atmosphère, aux ciels et plus parti-
culièrement aux milieux aériens observés « par
en dedans ».
On pourrait donc dire qu'un avion dans un
hangar ou que la coupe Schneider, par exem-
ple, ne sont ni de l'aéro-peinture ni de l'aéro-
sculpture.
Sur ce terme, une polémique est née. Les
Italiens réclament avec fougue la priorité de
l'invention de cette forme d'art et citent, entre
autres, à l'appui de leur thèse, le tableau de
Prampolini « Formes-forces d'une hélice » ex-
posé à Rome en juin 1924, la décoration futu-
riste de l'aéroport d'Ostie faite par Dottori en
1920, « Perspective en vol» peinte en 1926
par Azari, l'exposition aéronautique de Milan
de novembre 1931.
Une nouvelle exposition de ces artistes au-
rait, d'ailleurs, lieu prochainement à Paris.
Nous reconnaissons l'effort italien dans ce
domaine, effort coordonné et soutenu sans re-
lâche par Marinetti, mais, outre que le mot in-
vention ne semble pas homogène avec le do-
maine artistique, on ne peut oublier les pers-
pectives aériennes réalisées par Jules Arnout,
en 1848, Albert Tissandier, Maurice Mallet,
Maurice Leloir et les très belles photographies
aériennes de Nadar pendant la campagne
d'Italie, de Gaston Tissandier et Ducon.
Mme Pascalis, peintre officiel du ministère
de l'Air, dans ce domaine malgré tout assez
nouveau, a employé son talent d'artiste sen-
sible à chercher les points de vue nouveaux
que la navigation aérienne a donné à l'art.
« Les paysages vus d'avion ouvrent une nou-
velle perspective très curieuse, ils donnent l'im-
pression d'étendue infinie, d'atmosphère, mais
pas de ciel, pas d'effets azurés.
« Le sujet n'est plus qu'un motif ornemental,
il sert à centrer une impression d'immensité ».
Mme Pascalis a vu, comme on l'a déjà fait
avec la faune et la flore sous-marine, que l'on
pouvait tirer de l'atmosphère des motifs et des
assemblages de couleurs qui seraient pour la
décoration des sources nouvelles d'inspira-
tion. Certains de ses cartons ont, d'ailleurs,
été reproduits à la Manufacture nationale de
Beauvais.
Si l'aéronautique peut inspirer seulement
une œuvre immortelle, cette émulation des ar-
tistes n'aura pas été inutile.
M. Stani Ducout.
l e c i n é m a
Le Daily Mail se demande si la Marine, l'Ar-
mée et l'Aviation doivent prendre part aux
productions de films britanniques.
Les cinéastes, déclare ce journal, disent
qu'ils aimeraient bénéficier d'une participa-
tion plus grande des forces britanniques. En
dépit des remarques de M. Justice Charles,
l'Amirauté ne propose aucun changement de
sa politique officielle relative aux productions
de films. Cette politique consiste à donner
toute l'assistance qu'elle peut raisonnablement
prêter aux producteurs anglais.
Le correspondant cinématographique du
journal, faisant allusion aux films « Le diri-
geable » et « Les Anges de l'enfer », déclare
que les officiers de l'aviation britannique qui
ont vu ces productions envisagent, pour les
maisons anglaises, des réalisations qui pour-
raient être encore supérieures si elles obte-
naient le concours des Forces aériennes.
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