Titre : L'Aérophile
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1931-10-15
Contributeur : Besançon, Georges (1866-1934). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344143803
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 25059 Nombre total de vues : 25059
Description : 15 octobre 1931 15 octobre 1931
Description : 1931/10/15 (A39,N10). 1931/10/15 (A39,N10).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65535681
Source : Musée Air France, 2013-273394
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/10/2013
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l'Aérophile, 15 Octobre 1931 293
depuis si longtemps préparés. Et encore, ces
générateurs de force étaient-ils alimentés par
un carburant spécial ou en plus d'adjonctions
non révélées, entreraient alcool méthylique
et éiliyl.
Louis Hirschauer se défend de penser
qu'hors le département moteur, rien d'autre
n'ait été spécialement travaillé en Grande
Bretagne : témoin, la révélation d'une techni-
que nouvelle dans le dessin des hélices qui
furent à l'honneur. Celles-ci, grâce à des tra-
vaux également tenus secrets ont abandonné
en partie leurs familières silhouettes. Le dia-
mètre a diminué et la largeur des pales s'est
largement accrue, leur donnant un aspect ra-
massé qui a certainement ajouté des qualités,
mises à profit pour l'obtention de la victoire.
Ainsi qu'à beaucoup de praticiens, il a paru
surprenant à notre représentant de constater
avec quelle réelle facilité le racer était dirigé.
Apparemment, le pilote accomplissait une fort
simple besogne. En voyant ces jeunes hommes
quitter la carlingue sans plus d'émoi que le
siège de leur voiture, on avait l'impression
que ces super-vitesses d'aujourd'hui étaient un
fait journalier. De là à penser que le simple et
déjà vieux cinq cents à l'heure sera, assez pro-
chainement, vitesse de chasse puis vitesse
commerciale, il n'y a plus que l'effort d'une
progressive adaptation.
Compte tenu de la haute valeur profession-
nelle de ces quelques pilotes anglais, il n'en
rest2 pas moins vrai, que le fait de déjauger
et d'amérir avec de pareils projectiles consti-
tue — pour l'heure — un exploit flatteur que
progressivement leurs émules, dans les autres
pays, accompliront avec la même aisance.
L'organisation sportive fut en tous points
parfaite. Les trois commissaires, à bord de
L'Ingénieur en chef Louis Hirschauer
différents navires, dont l'Homeric et le mouil-
leur de mines Médéa, purent diriger la célèbre
épreuve et en tirer les enseignements pré-
cieux qu'elle assurera à l'aviation de demain.
Le nom du Français Jacques Schneider res-
tera à jamais honoré et son souvenir sera pour
son pays un sujet de juste fierté.
Georges BLANCHET.
LE MATÉRIEL
Aux passagers du « Colombie » fut distribuée une
Notice de renseignements, très complète, sur
l'épreuve. De ce document nous extrayons les pas-
sages suivants.
Les conditions de détail fixées pour 1931 par la
fédération aéronautique internationale étaient les
suivantes :
L'épreuve se divisait en deux parties: d'une part,
lin décollage, une montée à 50 m. environ, un
ilmérissage à la suite duquel l'hydravion devait
naviguer pendant deux minutes environ; d'autre
Part, à l'achèvement de cette dernière épreuve, le
concurrent devait se diriger directement vers la
ligne de départ et commencer ainsi l'épreuve de
vitesse qui se courait sur 350 kilomètres.
La participation anglaise n'ayant été décidée qu'à
la fin de janvier 1931, sept mois étaient insuffisants
Pour construire et mettre au point des appareils
nouveaux.
On ne chercha donc qu'à améliorer les perfor-
mances des appareils Supermarine S. 6 de la der-
rière coupe et à adapter ceux-ci aux nouvelles con-
ditions de l'épreuve.
Celles-ci les obligeaient en effet à emporter une
charge d'essence supplémentaire pour les épreuves
Préliminaires et à prévoir un amérissage à pleine
charge.
Voici les renseignements les plus précis que l'on
peut donner encore actuellement sur les appareils
anglais.
Caractéristiques communes aux types S. 6. A.
(hydravion 1929 adapté) et S. 6. B. (hydra-
vion 1929 transformé).
Construction presque entièrement métallique.
Fuselage monocoque à couples très rapprocés dont
le revêtement en duralumin absorbe en pratique
tous les efforts, les quatre longerons étant très
légers. C'est le revêtement inférieur du nez du fuse-
lage qui constitue le bâti moteur, en fait inexis-
tant. Aussi, c'est sous le moteur, en avant du bord
d'attaque des plans, que viennent s'attacher au fu-
selage les deux montants AV du châssis d'améris-
sage, soulageant ainsi les efforts du revêtement.
Fuselage très long pour assurer l'efficacité des
gouvernes.
L'aile est de profil biconvexe et semi épais. Elle
est surbaissée et haubannée, disposition qui permet
de réduire son épaisseur par rapport à une aile
cantilever semblable, et fait travailler en compres-
sion celles des membrures que leur nature même
rend plus aptes à ce travail (cadres du fuselage,
longerons d'aile, montants du train). Une pareille
formule de poutraison permet en outre de suppri-
mer les traverses rigides entre les flotteurs. Des
depuis si longtemps préparés. Et encore, ces
générateurs de force étaient-ils alimentés par
un carburant spécial ou en plus d'adjonctions
non révélées, entreraient alcool méthylique
et éiliyl.
Louis Hirschauer se défend de penser
qu'hors le département moteur, rien d'autre
n'ait été spécialement travaillé en Grande
Bretagne : témoin, la révélation d'une techni-
que nouvelle dans le dessin des hélices qui
furent à l'honneur. Celles-ci, grâce à des tra-
vaux également tenus secrets ont abandonné
en partie leurs familières silhouettes. Le dia-
mètre a diminué et la largeur des pales s'est
largement accrue, leur donnant un aspect ra-
massé qui a certainement ajouté des qualités,
mises à profit pour l'obtention de la victoire.
Ainsi qu'à beaucoup de praticiens, il a paru
surprenant à notre représentant de constater
avec quelle réelle facilité le racer était dirigé.
Apparemment, le pilote accomplissait une fort
simple besogne. En voyant ces jeunes hommes
quitter la carlingue sans plus d'émoi que le
siège de leur voiture, on avait l'impression
que ces super-vitesses d'aujourd'hui étaient un
fait journalier. De là à penser que le simple et
déjà vieux cinq cents à l'heure sera, assez pro-
chainement, vitesse de chasse puis vitesse
commerciale, il n'y a plus que l'effort d'une
progressive adaptation.
Compte tenu de la haute valeur profession-
nelle de ces quelques pilotes anglais, il n'en
rest2 pas moins vrai, que le fait de déjauger
et d'amérir avec de pareils projectiles consti-
tue — pour l'heure — un exploit flatteur que
progressivement leurs émules, dans les autres
pays, accompliront avec la même aisance.
L'organisation sportive fut en tous points
parfaite. Les trois commissaires, à bord de
L'Ingénieur en chef Louis Hirschauer
différents navires, dont l'Homeric et le mouil-
leur de mines Médéa, purent diriger la célèbre
épreuve et en tirer les enseignements pré-
cieux qu'elle assurera à l'aviation de demain.
Le nom du Français Jacques Schneider res-
tera à jamais honoré et son souvenir sera pour
son pays un sujet de juste fierté.
Georges BLANCHET.
LE MATÉRIEL
Aux passagers du « Colombie » fut distribuée une
Notice de renseignements, très complète, sur
l'épreuve. De ce document nous extrayons les pas-
sages suivants.
Les conditions de détail fixées pour 1931 par la
fédération aéronautique internationale étaient les
suivantes :
L'épreuve se divisait en deux parties: d'une part,
lin décollage, une montée à 50 m. environ, un
ilmérissage à la suite duquel l'hydravion devait
naviguer pendant deux minutes environ; d'autre
Part, à l'achèvement de cette dernière épreuve, le
concurrent devait se diriger directement vers la
ligne de départ et commencer ainsi l'épreuve de
vitesse qui se courait sur 350 kilomètres.
La participation anglaise n'ayant été décidée qu'à
la fin de janvier 1931, sept mois étaient insuffisants
Pour construire et mettre au point des appareils
nouveaux.
On ne chercha donc qu'à améliorer les perfor-
mances des appareils Supermarine S. 6 de la der-
rière coupe et à adapter ceux-ci aux nouvelles con-
ditions de l'épreuve.
Celles-ci les obligeaient en effet à emporter une
charge d'essence supplémentaire pour les épreuves
Préliminaires et à prévoir un amérissage à pleine
charge.
Voici les renseignements les plus précis que l'on
peut donner encore actuellement sur les appareils
anglais.
Caractéristiques communes aux types S. 6. A.
(hydravion 1929 adapté) et S. 6. B. (hydra-
vion 1929 transformé).
Construction presque entièrement métallique.
Fuselage monocoque à couples très rapprocés dont
le revêtement en duralumin absorbe en pratique
tous les efforts, les quatre longerons étant très
légers. C'est le revêtement inférieur du nez du fuse-
lage qui constitue le bâti moteur, en fait inexis-
tant. Aussi, c'est sous le moteur, en avant du bord
d'attaque des plans, que viennent s'attacher au fu-
selage les deux montants AV du châssis d'améris-
sage, soulageant ainsi les efforts du revêtement.
Fuselage très long pour assurer l'efficacité des
gouvernes.
L'aile est de profil biconvexe et semi épais. Elle
est surbaissée et haubannée, disposition qui permet
de réduire son épaisseur par rapport à une aile
cantilever semblable, et fait travailler en compres-
sion celles des membrures que leur nature même
rend plus aptes à ce travail (cadres du fuselage,
longerons d'aile, montants du train). Une pareille
formule de poutraison permet en outre de suppri-
mer les traverses rigides entre les flotteurs. Des
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