Titre : L'Aérophile
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1931-04-15
Contributeur : Besançon, Georges (1866-1934). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344143803
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 25059 Nombre total de vues : 25059
Description : 15 avril 1931 15 avril 1931
Description : 1931/04/15 (A39,N4). 1931/04/15 (A39,N4).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6553562j
Source : Musée Air France, 2013-273394
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/10/2013
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l'Aérophile, 15 Avril 1931 111
n a v i g a t i o n a é r i é n n e
La 25e session de Ill. A. T. A.
La 25e session de l'Association internationale
du trafic aérien (I. A. T. A.) s'est tenue à Paris,
au ministère des Affaires étrangères, les 12 et
1 Qmars, sous la présidence de M. le général
Duval. La séance inaugurale était présidée par
M. J.-L. Dumesnil, qui a fait ressortir dans son
allocution l'importance des travaux effectués
Par 1'1. A; T. A. depuis sa fondation en 1919 et
des questions inscrites à l'ordre du jour de la
25e session.
En dehors des représentants des 26 compa-
gnies aériennes adhérentes, ont assisté aux
séances les représentants de la Société des na-
tions, de la Commission internationale de navi-
gation aérienne, du Comité international tech-
nique d'experts juridiques aériens, de la Cham-
re de commerce internationale, de l'Union
internationale des chemins de fer, du Comité
Juridique de l'aviation et de l'Association des
grands ports français.
Parmi les questions rapportées et discutées,
Il faut citer: les transports combinés Air-Fer
rapporteur : M. Renard), la standardisation
p Stussel), les hydroaéroports (M. de Glymes),
la Poste aérienne (M. Wronsky), l'assurance des
Marchandises et bagages (Dr Dôring), la res-
Ponsabilité à l'égard des tiers à la surface
(M. Beaumont).
Le 13 mars, un dîner a été offert par l'Aéro-
Club aux délégués de l'I. A. T. A. dans les sa-
ons de l'Hôtel George V.
La ligne d'Indo-Cltine
es premiers services de la ligne d'Indo-
1116 ont été assurés avec une régularité satis-
faisante malgré des conditions météorologiques
efavorables; la durée du trajet a été de 10 et
(j 11 jours, l'exploitation faisant appel à l'a-
VIon, a l'hydravion et à l'automobile entre Bey-
routh et Damas. On prévoit que la rapidité du
service P A , d..
1Ce Pourra être accrue après diverses mises
u P,ont; la fréquence des voyages doit, après
la Periode dite d'essais, être doublée et devenir
h s domadaire dans chaque sens.
est Un bon début pour l'Air-Orient.
Les difficultés de l'Aéropostale
La COmpagnie générale aéropostale a saisi le
ouvernement des difficultés financières qu'elle
averse et sollicite son aide pour que soit assu-
rée la eontinuité des services. Par un communi-
qué Société a fait connaître que le mal pro-
Vefai^ t d'une convention de trop courte durée
et de l'effort fait pour barrer la route à des
concurrents étrangers puissants et fortement
soutenus par leurs gouvernements.
Dans tous les milieux, les avis ont été una-
nimes pour ne pas interrompre l'exploitation
dans un intérêt national, mais les controverses
ont porté sur le mode de gestion qu'il convenait
d'adopter. Après avoir envisagé que l'Etat
prenne 51 du nouveau capital, et accorde sa
garantie pour le reste et, en outre, pour une
émission d'obligations, on a cherché à organiser
un régime provisoire devant subsister jusqu'au
moment où une nouvelle convention aurait été
élaborée. M. Vacher a été désigné par le tribu-
nal de commerce comme administrateur chargé
d'assurer la continuité de l'exploitation et de
défendre les intérêts de l'entreprise. Le comité
de gérance envisagé et qui avait rencontré la
faveur de la Chambre des députés n'a pas paru
satisfaisant au Sénat du point de vue juridique.
Les deux Chambres sont d'accord sur un point:
accorder temporairement à l'Aéropostale la por-
tion des subventions envisagées pour l'exercice
1931-1932, dont elle a besoin jusqu'au moment
où interviendra une convention nouvelle.
A ce sujet, M. Verdurand, dans Le Courrier,
a montré, en outre, l'intérêt technique de cette
exploitation :
« L'obligation d'exploiter une ligne aérienne
qui relie l'Europe à l'Amérique du Sud entraîne
pour nos techniciens l'obligation de créer, dans
le plus bref délai, l'avion commercial transat-
lantique. Voilà pourquoi nous devrons, à cette
ligne, d'être les premiers à posséder une flotte
aérienne transocéanique, de même que nous
devons à nos lignes méditerranéennes d'avoir
été les premiers à pjosséder une flotte d'hydra-
vions de haute mer capable d'assurer régulière-
ment l'exploitation des lignes maritimes les
plus longues et les plus difficiles : les lignes
Marseille-Beyrouth, Marseille-Tunis et Marseille-
Alger. Car si l'étranger possède des hydravions
plus puissants et plus gros que les nôtres, il ne
faut pas perdre de vue que ces hydravions
n'ont jamais été capables d'assurer l'exploita-
tion de lignes maritimes aussi longues que les
lignes françaises. »
Les modalités de constitution
de la S. A. D. A. M.
Un projet de loi portant création d'une so-
ciété anonyme dénommée « Société africaine
d'aviation marchande» (S. A. D. A. M.) a été
récemment déposé sur le bureau de la Chambre
n a v i g a t i o n a é r i é n n e
La 25e session de Ill. A. T. A.
La 25e session de l'Association internationale
du trafic aérien (I. A. T. A.) s'est tenue à Paris,
au ministère des Affaires étrangères, les 12 et
1 Qmars, sous la présidence de M. le général
Duval. La séance inaugurale était présidée par
M. J.-L. Dumesnil, qui a fait ressortir dans son
allocution l'importance des travaux effectués
Par 1'1. A; T. A. depuis sa fondation en 1919 et
des questions inscrites à l'ordre du jour de la
25e session.
En dehors des représentants des 26 compa-
gnies aériennes adhérentes, ont assisté aux
séances les représentants de la Société des na-
tions, de la Commission internationale de navi-
gation aérienne, du Comité international tech-
nique d'experts juridiques aériens, de la Cham-
re de commerce internationale, de l'Union
internationale des chemins de fer, du Comité
Juridique de l'aviation et de l'Association des
grands ports français.
Parmi les questions rapportées et discutées,
Il faut citer: les transports combinés Air-Fer
rapporteur : M. Renard), la standardisation
p Stussel), les hydroaéroports (M. de Glymes),
la Poste aérienne (M. Wronsky), l'assurance des
Marchandises et bagages (Dr Dôring), la res-
Ponsabilité à l'égard des tiers à la surface
(M. Beaumont).
Le 13 mars, un dîner a été offert par l'Aéro-
Club aux délégués de l'I. A. T. A. dans les sa-
ons de l'Hôtel George V.
La ligne d'Indo-Cltine
es premiers services de la ligne d'Indo-
1116 ont été assurés avec une régularité satis-
faisante malgré des conditions météorologiques
efavorables; la durée du trajet a été de 10 et
(j 11 jours, l'exploitation faisant appel à l'a-
VIon, a l'hydravion et à l'automobile entre Bey-
routh et Damas. On prévoit que la rapidité du
service P A , d..
1Ce Pourra être accrue après diverses mises
u P,ont; la fréquence des voyages doit, après
la Periode dite d'essais, être doublée et devenir
h s domadaire dans chaque sens.
est Un bon début pour l'Air-Orient.
Les difficultés de l'Aéropostale
La COmpagnie générale aéropostale a saisi le
ouvernement des difficultés financières qu'elle
averse et sollicite son aide pour que soit assu-
rée la eontinuité des services. Par un communi-
qué Société a fait connaître que le mal pro-
Vefai^ t d'une convention de trop courte durée
et de l'effort fait pour barrer la route à des
concurrents étrangers puissants et fortement
soutenus par leurs gouvernements.
Dans tous les milieux, les avis ont été una-
nimes pour ne pas interrompre l'exploitation
dans un intérêt national, mais les controverses
ont porté sur le mode de gestion qu'il convenait
d'adopter. Après avoir envisagé que l'Etat
prenne 51 du nouveau capital, et accorde sa
garantie pour le reste et, en outre, pour une
émission d'obligations, on a cherché à organiser
un régime provisoire devant subsister jusqu'au
moment où une nouvelle convention aurait été
élaborée. M. Vacher a été désigné par le tribu-
nal de commerce comme administrateur chargé
d'assurer la continuité de l'exploitation et de
défendre les intérêts de l'entreprise. Le comité
de gérance envisagé et qui avait rencontré la
faveur de la Chambre des députés n'a pas paru
satisfaisant au Sénat du point de vue juridique.
Les deux Chambres sont d'accord sur un point:
accorder temporairement à l'Aéropostale la por-
tion des subventions envisagées pour l'exercice
1931-1932, dont elle a besoin jusqu'au moment
où interviendra une convention nouvelle.
A ce sujet, M. Verdurand, dans Le Courrier,
a montré, en outre, l'intérêt technique de cette
exploitation :
« L'obligation d'exploiter une ligne aérienne
qui relie l'Europe à l'Amérique du Sud entraîne
pour nos techniciens l'obligation de créer, dans
le plus bref délai, l'avion commercial transat-
lantique. Voilà pourquoi nous devrons, à cette
ligne, d'être les premiers à posséder une flotte
aérienne transocéanique, de même que nous
devons à nos lignes méditerranéennes d'avoir
été les premiers à pjosséder une flotte d'hydra-
vions de haute mer capable d'assurer régulière-
ment l'exploitation des lignes maritimes les
plus longues et les plus difficiles : les lignes
Marseille-Beyrouth, Marseille-Tunis et Marseille-
Alger. Car si l'étranger possède des hydravions
plus puissants et plus gros que les nôtres, il ne
faut pas perdre de vue que ces hydravions
n'ont jamais été capables d'assurer l'exploita-
tion de lignes maritimes aussi longues que les
lignes françaises. »
Les modalités de constitution
de la S. A. D. A. M.
Un projet de loi portant création d'une so-
ciété anonyme dénommée « Société africaine
d'aviation marchande» (S. A. D. A. M.) a été
récemment déposé sur le bureau de la Chambre
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