Presse et revues
36 pages
Titre : L'Aérophile
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1906-10-01
Contributeur : Besançon, Georges (1866-1934). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344143803
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 25059 Nombre total de vues : 25059
Description : 01 octobre 1906 01 octobre 1906
Description : 1906/10/01 (A14,N10)-1906/10/31. 1906/10/01 (A14,N10)-1906/10/31.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65512906
Source : Musée Air France, 2013-273394
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/10/2013
L'AÉROPHILË 231
extrémités avant et arrière, S, S, dont la seule fonction consiste à donner au projectile la
forme effilée qui doit faciliter son passage dans l'air, sont en sapin et d'échantillons beau-
coup plus faibles.
La position respective des divers objets contenus dans cette nacelle est indiquée dans la
figure qui en représente une vue latérale, la soie qui doit la recouvrir étant supposée non
Fig. 10. — Nacelle. Intérieur avec pilole et. moteur.
encore posée. La maîtresse section est un carré de 0 m. 70 de côté et sa longueur totale
est de 5 m. 90, ce qui donne une idée de l'allongement de ses formes ; le bau est placé
un peu vers l'avant et à la jonction de la partie frêne F avec la partie sapin S de l'avant ;
c'est au moyen des pièces verticales a a que cette nacelle est fixée en position convenable
par rapport au plan sustenteur ; dans l'espace resté libre entre ces deux parties, nous
avons projeté de placer le radiateur destiné au refroidissement de l'eau de circulation des
cylindres du moteur à essence, celui-ci indiqué sommairement au centre de la nacelle ; à
droite et à gauche de ce radiateur se trouvent les arbres de transmission disposés en V,
afin d'aller rejoindre les hélices placées plus haut et de chaque côté, comme il est indiqué
[ig. 9. Dans la partie avant de la nacelle, nous avons placé le pilote ; le siège de celui-ci
fait corps avec la partie centrale F, de sorte qu'il n'est qu'entouré par la légère'pyramide
à faces courbes qui forme l'avant ; celle-ci est mobile et.se détache complètement du reste,
de façon à faciliter l'accès du moteur, soit pour sa mise en route, soit pour toute autre
cause ; ainsi, avant le départ, le pilote, après s'être assuré que son moteur fonctionne dans
de bonnes conditions, peut prendre facilement possession de son poste, après quoi un aide
replace la légère carrasse qui va maintenant former proue. Un orifice ménagé dans l'étoffe
qui recouvre la partie supérieure, permet au pilote d'avoir toujours la tête hors de l'appa-
reil ; au besoin, dans toute la partie qui environne son poste, la soie peut être remplacée
par une feuille de gélatine ou de celluloïd transparent afin que sa vue ne soit obstruée
dans aucune direction. Enfin, la légèreté de construction de la proue mobile, permet au
pilote de la détacher facilement, ou même de la briser, s'il jugeait qu'il soit utile pour sa
sécurité de s'en débarrasser dans un atterrissage difficile ou tout autre cas qu'il serait à
même d'apprécier.
Sur la figure, le pilote est représenté manœuvrant un levier ; mais, en réalité, il en a
plusieurs sous la main, notamment un pour chaque gouvernail, plus diverses manettes
pour la conduite du moteur, toutes pièces non indiquées pour éviter la confusion ; d'ailleurs,
ce sont là de petits détails très secondaires et qu'il est bon de ne pas arrêter d'abord
d'une façon définitive, car il faut que, au besoin, il soit facile de h's modifier selon les
indications de l'expérience.
Il a été fait choix de cette forme de nacelle parce qu'il est de toute évidence que ce
corps, allongé, bien uni, n'éprouvera, dans son passage à travers l'air, qu'une résistance
infiniment moins grande que celle qu'entraînerait séparément chacun des objets qui y sont
contenus et qui, sans cette enveloppe, constitueraient des projectiles vraiment par trop
mauvais. Enfin, le pilote peut s'y tenir à l'aise et surtout dans une attitude très acceptable.
Hélices. — Disons aussi quelques mots des hélices propulsives. Au nombre de deux,
elles sont placées, comme nous l'avons dit, autant que possible au centre de la résistance
opposée par l'air au déplacement de l'ensemble ; elles sont de pas opposés et leur rotation
a lieu dans le sens indiqué par de petites flèches, fig. 9. Leur diamètre est de 1 m. 80, de
sorte qu'ensemble, elles prennent appui sur deux cercles d'air dont la surface totale est
de : 2-r: -^ ) = 5 mq. 08. Cette surface est beaucoup plus grande que celle de la projec-
tion dans le sens de sa marche de l'appareil entier, et comme celui-ci ne présente, dans
toutes ses parties, que des lignes très fuyantes, on peut en déduire que le recul de ces
hélices sera très faible. -
Ces propulseurs, dont nous donnons une vue suivant leur plan de rotation, dans la fig. 11,
sont constitués par un moyeu de bronze dans lequel sont implantées des tiges d'acier servant
extrémités avant et arrière, S, S, dont la seule fonction consiste à donner au projectile la
forme effilée qui doit faciliter son passage dans l'air, sont en sapin et d'échantillons beau-
coup plus faibles.
La position respective des divers objets contenus dans cette nacelle est indiquée dans la
figure qui en représente une vue latérale, la soie qui doit la recouvrir étant supposée non
Fig. 10. — Nacelle. Intérieur avec pilole et. moteur.
encore posée. La maîtresse section est un carré de 0 m. 70 de côté et sa longueur totale
est de 5 m. 90, ce qui donne une idée de l'allongement de ses formes ; le bau est placé
un peu vers l'avant et à la jonction de la partie frêne F avec la partie sapin S de l'avant ;
c'est au moyen des pièces verticales a a que cette nacelle est fixée en position convenable
par rapport au plan sustenteur ; dans l'espace resté libre entre ces deux parties, nous
avons projeté de placer le radiateur destiné au refroidissement de l'eau de circulation des
cylindres du moteur à essence, celui-ci indiqué sommairement au centre de la nacelle ; à
droite et à gauche de ce radiateur se trouvent les arbres de transmission disposés en V,
afin d'aller rejoindre les hélices placées plus haut et de chaque côté, comme il est indiqué
[ig. 9. Dans la partie avant de la nacelle, nous avons placé le pilote ; le siège de celui-ci
fait corps avec la partie centrale F, de sorte qu'il n'est qu'entouré par la légère'pyramide
à faces courbes qui forme l'avant ; celle-ci est mobile et.se détache complètement du reste,
de façon à faciliter l'accès du moteur, soit pour sa mise en route, soit pour toute autre
cause ; ainsi, avant le départ, le pilote, après s'être assuré que son moteur fonctionne dans
de bonnes conditions, peut prendre facilement possession de son poste, après quoi un aide
replace la légère carrasse qui va maintenant former proue. Un orifice ménagé dans l'étoffe
qui recouvre la partie supérieure, permet au pilote d'avoir toujours la tête hors de l'appa-
reil ; au besoin, dans toute la partie qui environne son poste, la soie peut être remplacée
par une feuille de gélatine ou de celluloïd transparent afin que sa vue ne soit obstruée
dans aucune direction. Enfin, la légèreté de construction de la proue mobile, permet au
pilote de la détacher facilement, ou même de la briser, s'il jugeait qu'il soit utile pour sa
sécurité de s'en débarrasser dans un atterrissage difficile ou tout autre cas qu'il serait à
même d'apprécier.
Sur la figure, le pilote est représenté manœuvrant un levier ; mais, en réalité, il en a
plusieurs sous la main, notamment un pour chaque gouvernail, plus diverses manettes
pour la conduite du moteur, toutes pièces non indiquées pour éviter la confusion ; d'ailleurs,
ce sont là de petits détails très secondaires et qu'il est bon de ne pas arrêter d'abord
d'une façon définitive, car il faut que, au besoin, il soit facile de h's modifier selon les
indications de l'expérience.
Il a été fait choix de cette forme de nacelle parce qu'il est de toute évidence que ce
corps, allongé, bien uni, n'éprouvera, dans son passage à travers l'air, qu'une résistance
infiniment moins grande que celle qu'entraînerait séparément chacun des objets qui y sont
contenus et qui, sans cette enveloppe, constitueraient des projectiles vraiment par trop
mauvais. Enfin, le pilote peut s'y tenir à l'aise et surtout dans une attitude très acceptable.
Hélices. — Disons aussi quelques mots des hélices propulsives. Au nombre de deux,
elles sont placées, comme nous l'avons dit, autant que possible au centre de la résistance
opposée par l'air au déplacement de l'ensemble ; elles sont de pas opposés et leur rotation
a lieu dans le sens indiqué par de petites flèches, fig. 9. Leur diamètre est de 1 m. 80, de
sorte qu'ensemble, elles prennent appui sur deux cercles d'air dont la surface totale est
de : 2-r: -^ ) = 5 mq. 08. Cette surface est beaucoup plus grande que celle de la projec-
tion dans le sens de sa marche de l'appareil entier, et comme celui-ci ne présente, dans
toutes ses parties, que des lignes très fuyantes, on peut en déduire que le recul de ces
hélices sera très faible. -
Ces propulseurs, dont nous donnons une vue suivant leur plan de rotation, dans la fig. 11,
sont constitués par un moyeu de bronze dans lequel sont implantées des tiges d'acier servant
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