Titre : L'Aérophile
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1906-10-01
Contributeur : Besançon, Georges (1866-1934). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344143803
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 25059 Nombre total de vues : 25059
Description : 01 octobre 1906 01 octobre 1906
Description : 1906/10/01 (A14,N10)-1906/10/31. 1906/10/01 (A14,N10)-1906/10/31.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65512906
Source : Musée Air France, 2013-273394
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/10/2013
228 OCTOBRE 1906
premier du second cinquième de la largeur du plan, point où se trouve le centre de susten-
tion. Telles sont les raisons pour lesquelles, ainsi que nous le disions plus haut, l'ossature
de nos ailes doit être plus forte vers le bord avant, et aussi celles qui nous ont fait déter-
miner les divers profils de ces ailes.
Construction des surfaces portantes. — Maintenant que les formes de nos plans susten-
teurs sont arrêtées dans leurs grandes lignes, occupons-nous de leur mode de construction.
Il est évident que ces organes doivent être aussi indéformables que possible, tout en ne
présentant qu'une épaisseur minime et sans saillies pouvant offrir à l'air de résistances
supplémentaires ; comme, en outre, ils doivent être à la fois solides et légers, toutes condi-
tions peu compatibles, on conçoit que leur établissement constitue un problème assez délicat
à résoudre. Voici le dispositif que nous avons adopté, parce que, l'ayant déjà éprouvé,- il
nous avait donné satisfaction.
Les nervures rigides d'avant en arrière, celles qui sont représentées en lignes doubles
sur la figure 3, sont évidées dans le genre des charpentes de fer qu'on appelle à double T
Fig. 7 — Nervures en double T.
elles sont en sapin bien droit et sans nœuds ; nous préférons ce bois au bambou, dont la
réputation nous semble un peu surfaite, parce que dans divers essais, nous avons pu cons-
tater qu'à poids égal le sapin est très sensiblement plus rigide ; il est en outre plus facile
à travailler et surtout à assembler, qualité précieuse pour des travaux de ce genre ; et enfin,
quand il est, comme c'est le cas, débité en faibles échantillons, il ne se fend pas spontané-
ment. comme le fait presque toujours le bambou.
Ces pièces ont, d'avant en arrière, le profil indiqué en A, {ig. 7 ? on y voit une partie
plus haute vers l'avant ; c'est vers cet endroit que se fait sentir le maximum de pression
de l'air ; les extrémités sont amincies de façon à ne dépasser qu'à peine l'épaisseur du fil
d'acier qui doit contourner l'ensemble de la surface portante ; leur évidement est tel que
le représente, en demi-grandeur naturelle, leur section transversale en B ; vers l'endroit
le plus épais, ainsi que plus loin vers l'arrière, on voit, sur le profil A, Tes mortaises desti-
nées à livrer passage à d'autres pièces de sapin rectangulaires, celles-ci non évidées et for-
mant ossature rigide dans le sens de l'envergure ; c'est sur ces pièces que prennent appui
les divers haubans qui assurent la permanence de la. forme des trois plans qui, réunis,
composent les ailes. Enfin, on remarquera, en A, que la face supérieure seule est bombée,
tandis que la face inférieure reste plate ; cette disposition a été adoptée pour n'avoir qu'une
courbure moyenne antéro-postérieure très peu accentuée, car nous admettons que, dans un
corps de section lenticulaire, la courbure moyenne ne peut être que celle qui passe partout -
par le centre de la section longitudinale de ce corps, comme l'indique schémaliquement, en
C, le trait courbe ponctué tracé sur une section de cette forme.
Les plans ou ailes que nous venons de décrire sont les seules surfaces sur lesquelles
on doive-compter pour la sustentation ; mais il est nécessaire de leur ajouter un plan sup-
plémentaire remplissant l'office d'un empennage stabilisateur, destiné à corriger les déni-
vellations qui pour-raienl se produire pendant les déplacements possibles, quoique presque
insensibles, du centre de gravité. Cette sorte de queue, pour que la fonction qui lui est
dévolue soit assurée, ne doit avoir aucune inclinaison par rapport à la direction de la
marche, alors que le plan principal a son bord antérieur relevé pour attaquer l'air sous
l'incidence prévue. On conçoit que, par cette disposition, si l'incidence vient à varier pour
une cause quelconque, l'air viendra frapper cette queue fixe, soit par-dessus, soit par-dessous,
et obligera ainsi l'ensemble à revenir à l'angle primitif. La construction de ce plan supplé-
mentaire est la même que celle du plan principal, c'est-à-dire qu'il est composé comme lui
de petites charpentes évidées, mais plus légères encore, puisque ici, les efforts à supporter
sont moindres. Ces carcasses sont entièrement recouvertes d'étoffe de soie très fine, très
unie et bien tendue, cela, dessus comme dessous, afin que leur déplacement dans l'air ne
crée pas de résistances nuisibles.
premier du second cinquième de la largeur du plan, point où se trouve le centre de susten-
tion. Telles sont les raisons pour lesquelles, ainsi que nous le disions plus haut, l'ossature
de nos ailes doit être plus forte vers le bord avant, et aussi celles qui nous ont fait déter-
miner les divers profils de ces ailes.
Construction des surfaces portantes. — Maintenant que les formes de nos plans susten-
teurs sont arrêtées dans leurs grandes lignes, occupons-nous de leur mode de construction.
Il est évident que ces organes doivent être aussi indéformables que possible, tout en ne
présentant qu'une épaisseur minime et sans saillies pouvant offrir à l'air de résistances
supplémentaires ; comme, en outre, ils doivent être à la fois solides et légers, toutes condi-
tions peu compatibles, on conçoit que leur établissement constitue un problème assez délicat
à résoudre. Voici le dispositif que nous avons adopté, parce que, l'ayant déjà éprouvé,- il
nous avait donné satisfaction.
Les nervures rigides d'avant en arrière, celles qui sont représentées en lignes doubles
sur la figure 3, sont évidées dans le genre des charpentes de fer qu'on appelle à double T
Fig. 7 — Nervures en double T.
elles sont en sapin bien droit et sans nœuds ; nous préférons ce bois au bambou, dont la
réputation nous semble un peu surfaite, parce que dans divers essais, nous avons pu cons-
tater qu'à poids égal le sapin est très sensiblement plus rigide ; il est en outre plus facile
à travailler et surtout à assembler, qualité précieuse pour des travaux de ce genre ; et enfin,
quand il est, comme c'est le cas, débité en faibles échantillons, il ne se fend pas spontané-
ment. comme le fait presque toujours le bambou.
Ces pièces ont, d'avant en arrière, le profil indiqué en A, {ig. 7 ? on y voit une partie
plus haute vers l'avant ; c'est vers cet endroit que se fait sentir le maximum de pression
de l'air ; les extrémités sont amincies de façon à ne dépasser qu'à peine l'épaisseur du fil
d'acier qui doit contourner l'ensemble de la surface portante ; leur évidement est tel que
le représente, en demi-grandeur naturelle, leur section transversale en B ; vers l'endroit
le plus épais, ainsi que plus loin vers l'arrière, on voit, sur le profil A, Tes mortaises desti-
nées à livrer passage à d'autres pièces de sapin rectangulaires, celles-ci non évidées et for-
mant ossature rigide dans le sens de l'envergure ; c'est sur ces pièces que prennent appui
les divers haubans qui assurent la permanence de la. forme des trois plans qui, réunis,
composent les ailes. Enfin, on remarquera, en A, que la face supérieure seule est bombée,
tandis que la face inférieure reste plate ; cette disposition a été adoptée pour n'avoir qu'une
courbure moyenne antéro-postérieure très peu accentuée, car nous admettons que, dans un
corps de section lenticulaire, la courbure moyenne ne peut être que celle qui passe partout -
par le centre de la section longitudinale de ce corps, comme l'indique schémaliquement, en
C, le trait courbe ponctué tracé sur une section de cette forme.
Les plans ou ailes que nous venons de décrire sont les seules surfaces sur lesquelles
on doive-compter pour la sustentation ; mais il est nécessaire de leur ajouter un plan sup-
plémentaire remplissant l'office d'un empennage stabilisateur, destiné à corriger les déni-
vellations qui pour-raienl se produire pendant les déplacements possibles, quoique presque
insensibles, du centre de gravité. Cette sorte de queue, pour que la fonction qui lui est
dévolue soit assurée, ne doit avoir aucune inclinaison par rapport à la direction de la
marche, alors que le plan principal a son bord antérieur relevé pour attaquer l'air sous
l'incidence prévue. On conçoit que, par cette disposition, si l'incidence vient à varier pour
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et obligera ainsi l'ensemble à revenir à l'angle primitif. La construction de ce plan supplé-
mentaire est la même que celle du plan principal, c'est-à-dire qu'il est composé comme lui
de petites charpentes évidées, mais plus légères encore, puisque ici, les efforts à supporter
sont moindres. Ces carcasses sont entièrement recouvertes d'étoffe de soie très fine, très
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