Titre : L'Aérophile
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1906-04-01
Contributeur : Besançon, Georges (1866-1934). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344143803
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 25059 Nombre total de vues : 25059
Description : 01 avril 1906 01 avril 1906
Description : 1906/04/01 (A14,N4)-1906/04/30. 1906/04/01 (A14,N4)-1906/04/30.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6551285w
Source : Musée Air France, 2013-273394
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/10/2013
118 MAI 1906
se fixe directement à l'ouverture d'appendice et d'un clapet C dont les bords garnis d'une
bande de caoutchouc ou de leutre vaseline, viennent s'appuyer sur un couteau circulaire qui
fait corps avec la couronne.
Le clapet, conduit par un guide central G, est sollicité par 3 ressorts à boudin qui font
équilibre a son poids propre et à une pression intérieure déterminée. Cette pression étant
par exemple fixée à 12 millimètres de colonne d'eau, si la surlace d ouverture de la soupape
est de 15 décimètres carrés, les ressorts ne doivent commencer à céder qu'à un poids de
1 kil. 800 ; c'est à ce moment que la soupape s'entr'ouvre et laisse échapper une partie du
gaz comprimé à l'intérieur. Mais la dilatation du gaz peut augmenter plus rapidement que
l'évacuation ne se produit ; la soupape s'ouvre alors davantage, mais comme les ressorts
agissent directement sur le clapet et que leur allongement est proportionnel à la force qui
leur fait équilibre, il en résulte à l'intérieur de l'enveloppe une pression croissan te
Etant donné que les résultats attendus de la pression intérieure d'un ballon sont atteints
en fixant à cette pression une valeur limite (qui est celle du point d'ouverture de la soupape),
il est absolument inutile et il peut être dangereux de lui laisser prendre une valeur supé-
rieure en cas de brusque dilatation.
L'obturateur idéal serait donc une soupape dont le clapet opposerait à la pression
intérieure une résistance constante quelle que soit l'ouverture exigée pour l'évacuation du
gaz. En particulier, ce dispositif se trouverait réalisé en substituant l'action de contrepoids
à celle des ressorts à boudin agissant directement (fig. 2). On comprend facilement que
dans un système analogue l'ouverture au lieu d'être, comme dans le type habituel, pro-
portionnelle à la pression est proportionnel au débit gazeux, ce qui est infiniment plus
logique. Mais un appareil de ce genre serait lourd et peu pratique.
Soupape nouvelle à ouverture proportionnelle
au débit gazeux. Action indirecte des ressorts.
Il est facile d'arriver au même résultat en
utilisant le ressort à boudin agissant non
plus directement mais par l'intermédiaire
d'un levier qui en régularise l'effet (fig. 3).
Les organes principaux de la soupape,
couronne et clapet, restent les mêmes. Les
éléments de traction, au nombre de 3, sont
disposés de la manière suivante :
Un ressort à boudin H prenant son point
d'attache sur la couronne, se prolonge par
une tige métallique qui s'articule sur le
levier L pivotant en 0. Le levier est sollicité
d'autre part par un câble souple qui passe
dans une poulie enchâssée sur la couronne
et vient se fixer au bord du clapet.
On voit que lorsque le clapet s'abaisse,
le ressort se tend et oppose, il est vrai, une
résistance de plus en plus grande, mais
d'autre part son action est de moins en
moins efficace à mesure que l'angle 1 di-
minue, c'est-à-dire que le levier s'abaisse ;
par contre la force de traction du câble
souple augmente proportionnellement a
l'ouverture de l'anele 2.
Il résulte de cette disposition qu'avec des éléments convenablement calculés, la résistance
initiale opposée à la dilatation du gaz reste constamment la même quelle que soit l'aug-
mentation du débit gazeux et peut même pratiquement devenir légèrement décroissante.
On pourra faire observer — avec une apparence de raison — que dans les soupapes
d'appendice ordinaires, l'augmentation de résistance due à l'allongement des ressorts (fixés
directement au clapet), est pratiquement négligeable ; aussitôt le « décollement » du disque
des bords de la couronne, le gaz s'échappe en quantité suffisante pour que la pression
intérieure se trouve rapidement diminuée et le clapet ne doit alors fournir qu'une course
très petite — deux ou trois centimètres à peine.
Mais il convient de remarquer que, dans ces conditions, la soupape est loin de donner
son rendement normal. L'orifice d'évacuation du gaz est en effet représenté par l'intervalle
qui sépare le disque-clapet des bords de la soupape, soit une surface cylindrique ayant
pour longueur la circonférence du clapet et de hauteur égale à sa distance de la couronne ;
le rendement maximum est atteint lorsque cette surface cylindrique est devenue équivalente
à la surface circulaire déterminée par le rayon intérieur de la soupape ; soit :
2 te R x h = TC R2
Considérons une soupape de 20 décim.' de surface (soit de 25 c. de rayon), le rende-
ment maximum sera atteint lorsque l'écartement du clapet (hauteur de la surface cylin-
drique) sera 20
h = 13 centimètres.
2 7T x 25
Si donc nous admettons que cet écartement ne doive pas dépasser 3 centimètres, nous
sommes amenés — pour avoir une surface d'évacuation équivalente — à augmenter consi-
dérablement le diamètre de la soupape, soit environ 210 c. au lieu de 50 c.
Ces chiffres représentent donc le rapport des diamètres de deux soupapes — l'une à
reports agitant directement, l'autre à ressorts agissant indirectement — qui donnent les
mêmes résultats comme pression et comme débit. Il va sans dire que les dimensions de
la secondo lui donnent sur la première une incontestable supériorité. Roueh Aub
se fixe directement à l'ouverture d'appendice et d'un clapet C dont les bords garnis d'une
bande de caoutchouc ou de leutre vaseline, viennent s'appuyer sur un couteau circulaire qui
fait corps avec la couronne.
Le clapet, conduit par un guide central G, est sollicité par 3 ressorts à boudin qui font
équilibre a son poids propre et à une pression intérieure déterminée. Cette pression étant
par exemple fixée à 12 millimètres de colonne d'eau, si la surlace d ouverture de la soupape
est de 15 décimètres carrés, les ressorts ne doivent commencer à céder qu'à un poids de
1 kil. 800 ; c'est à ce moment que la soupape s'entr'ouvre et laisse échapper une partie du
gaz comprimé à l'intérieur. Mais la dilatation du gaz peut augmenter plus rapidement que
l'évacuation ne se produit ; la soupape s'ouvre alors davantage, mais comme les ressorts
agissent directement sur le clapet et que leur allongement est proportionnel à la force qui
leur fait équilibre, il en résulte à l'intérieur de l'enveloppe une pression croissan te
Etant donné que les résultats attendus de la pression intérieure d'un ballon sont atteints
en fixant à cette pression une valeur limite (qui est celle du point d'ouverture de la soupape),
il est absolument inutile et il peut être dangereux de lui laisser prendre une valeur supé-
rieure en cas de brusque dilatation.
L'obturateur idéal serait donc une soupape dont le clapet opposerait à la pression
intérieure une résistance constante quelle que soit l'ouverture exigée pour l'évacuation du
gaz. En particulier, ce dispositif se trouverait réalisé en substituant l'action de contrepoids
à celle des ressorts à boudin agissant directement (fig. 2). On comprend facilement que
dans un système analogue l'ouverture au lieu d'être, comme dans le type habituel, pro-
portionnelle à la pression est proportionnel au débit gazeux, ce qui est infiniment plus
logique. Mais un appareil de ce genre serait lourd et peu pratique.
Soupape nouvelle à ouverture proportionnelle
au débit gazeux. Action indirecte des ressorts.
Il est facile d'arriver au même résultat en
utilisant le ressort à boudin agissant non
plus directement mais par l'intermédiaire
d'un levier qui en régularise l'effet (fig. 3).
Les organes principaux de la soupape,
couronne et clapet, restent les mêmes. Les
éléments de traction, au nombre de 3, sont
disposés de la manière suivante :
Un ressort à boudin H prenant son point
d'attache sur la couronne, se prolonge par
une tige métallique qui s'articule sur le
levier L pivotant en 0. Le levier est sollicité
d'autre part par un câble souple qui passe
dans une poulie enchâssée sur la couronne
et vient se fixer au bord du clapet.
On voit que lorsque le clapet s'abaisse,
le ressort se tend et oppose, il est vrai, une
résistance de plus en plus grande, mais
d'autre part son action est de moins en
moins efficace à mesure que l'angle 1 di-
minue, c'est-à-dire que le levier s'abaisse ;
par contre la force de traction du câble
souple augmente proportionnellement a
l'ouverture de l'anele 2.
Il résulte de cette disposition qu'avec des éléments convenablement calculés, la résistance
initiale opposée à la dilatation du gaz reste constamment la même quelle que soit l'aug-
mentation du débit gazeux et peut même pratiquement devenir légèrement décroissante.
On pourra faire observer — avec une apparence de raison — que dans les soupapes
d'appendice ordinaires, l'augmentation de résistance due à l'allongement des ressorts (fixés
directement au clapet), est pratiquement négligeable ; aussitôt le « décollement » du disque
des bords de la couronne, le gaz s'échappe en quantité suffisante pour que la pression
intérieure se trouve rapidement diminuée et le clapet ne doit alors fournir qu'une course
très petite — deux ou trois centimètres à peine.
Mais il convient de remarquer que, dans ces conditions, la soupape est loin de donner
son rendement normal. L'orifice d'évacuation du gaz est en effet représenté par l'intervalle
qui sépare le disque-clapet des bords de la soupape, soit une surface cylindrique ayant
pour longueur la circonférence du clapet et de hauteur égale à sa distance de la couronne ;
le rendement maximum est atteint lorsque cette surface cylindrique est devenue équivalente
à la surface circulaire déterminée par le rayon intérieur de la soupape ; soit :
2 te R x h = TC R2
Considérons une soupape de 20 décim.' de surface (soit de 25 c. de rayon), le rende-
ment maximum sera atteint lorsque l'écartement du clapet (hauteur de la surface cylin-
drique) sera 20
h = 13 centimètres.
2 7T x 25
Si donc nous admettons que cet écartement ne doive pas dépasser 3 centimètres, nous
sommes amenés — pour avoir une surface d'évacuation équivalente — à augmenter consi-
dérablement le diamètre de la soupape, soit environ 210 c. au lieu de 50 c.
Ces chiffres représentent donc le rapport des diamètres de deux soupapes — l'une à
reports agitant directement, l'autre à ressorts agissant indirectement — qui donnent les
mêmes résultats comme pression et comme débit. Il va sans dire que les dimensions de
la secondo lui donnent sur la première une incontestable supériorité. Roueh Aub
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