L'Aérophile

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28 pages

Titre : L'Aérophile

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1906-03-01

Contributeur : Besançon, Georges (1866-1934). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344143803

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 01 mars 1906 01 mars 1906

Description : 1906/03/01 (A14,N3)-1906/03/31. 1906/03/01 (A14,N3)-1906/03/31.

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6551284g

Source : Musée Air France, 2013-273394

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 14/10/2013

88 MARS 1906

des difficultés que peut occasionner un ballon d'un cube nécessairement considérable, à
1 allongement habituel de cinq ou six fois le diamètre au maître-couple.

Ces difficultés relatives à la maniabilité du navire aérien, au gonilement à la mise
sur pied d'une telle carène, ont donc fait préférer au dirigeable à allongement normal
un ballon de peu d'allongement et d'une forme déterminant le moins de résistance à
l'avancement.
Cette forme est représentée par la figure 1. La proue du ballon est engendrée par un
paraboloïde de révolution légèrement renllé tandis que la poupe est un ellipsoïde tracé
géométriquement. Le maître-couple se trouve ainsi placé aux deux cinquièmes de la
longueur. --
Volume et Surface. — Les dimensions de la carène aérienne ont été établies de façon
à déterminer un cube de 6.350 mètres pour un diamètre au fort de 16 mètreg et une
longueur totale de 50 mètres, soit un allongement de 3,125. -
La surface totale est de 1,960 mètres carrés.

Détermination des résistances à l'avancement. — Afin de déterminer aussi exactement
que possible les résistances à l'avancement du dirigeable, on a comparé les coefficients
des différents types de fuselages des dirigeables dont on connaît sensiblement les résis-
tances par les mesures effectuées. Les deux types de comparaison sont : la France et le
Lebaudy. Cette méthode est la plus rationnelle, étant donnée la valeur différente des
coefficients obtenus suivant les dirigeables expérimentés.

Figure 1. — Courbe de variation des résistances

En partant du coefficient obtenu pour la France, qui est de 0.01685 d' v', conséquemment
pour un type semblable dans lequel le diamètre D est de 16 mètres et la vites-se
demandée V=6,66 (ou 24 kilomètres à l'heure), la résistance serait de :
R=0,01685 xl63x 6,66* = 192 K.

En comparant le type Lebaudy, dans lequel, pour une vitesse de 11 mètres à la seconde,
le travail a été de 50 HP, et en comptant 0,40 d'effet utile totil, soit 20 chevaux pour les
deux hélices propulsives, la résistance était e:

Or, ce chiffre est obtenu avec un diamètre de 9,30.

Si nous prenons le diamètre du ballon à l'étude, nous aurons, pour D=16 mètres -et
V = 6 rn. 66.

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